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LA LETTRE D'INFORMATION
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
Décembre 2017 N°235
Dans le cadre de la convention de col laboration pour un par tenar ia t pédagogique signée le 17 août 2017 entre la Maison de Loire du Cher et la centrale de Belleville-sur-Loire, la première session d’animation commune sur le thème de l’énergie, intitulée « Éclairs de génie ! », s’est déroulée le 1er décembre dernier.
Lors de la construction, la surélévation du site et des
abords des unités de production a été nécessaire,
avec l’ajout de 5 390 000 m3 de sable afin d’assurer la
protection des installations face à une crue de la Loire.
Cette extraction de sable est à l’origine de la création
de l’étang des Grèves, source d’eau artificielle située
à proximité du site.
Pour estimer le nombre de m3 nécessaires à la
surélévation du site, une crue dite « millénaire » d’un
débit de 13 000 m3 / s a été imaginée même si un tel débit
n’a probablement jamais existé. Dans les années 2000,
le site a été renforcé par la création d’une digue dans
le périmètre intérieur de la centrale.
Les travaux de génie civil pour l’unité de production
n° 1 ont commencé en janvier 1979 par la salle des
machines, avec la construction de la dalle du groupe
turbo-alternateur, une dalle d’un poids de 7 000
tonnes de béton reposant sur 110 paquets de ressorts.
Afin de garantir son intégrité et sa fonction d’absorption
des vibrations liées au fonctionnement du groupe
turbo-alternateur, le béton a été coulé en continu
pendant une semaine par des équipes en 3x8. La salle des
machines s’est ensuite construite autour de cet ensemble.
En octobre 1981, l’enceinte externe du bâtiment réacteur
de l’unité de production 1 est terminée et culmine
à 47,50 m de hauteur.
L’unité de production n° 2 quant à elle, se construit pas
à pas, le bâtiment réacteur est commencé ainsi que
la plupart des structures dont la salle des machines.
Aux abords des unités de production, les travaux
avancent. Les travaux de génie civil concernant les
ouvrages d’eau, l’appoint rejet et le rejet général sont
terminés. L’autorisation de la prise d’eau est obtenue
le 16 octobre 1981. La station de pompage le sera fin
décembre 1981.
Cette même année 1981, la semelle du réfrigérant
atmosphérique de l’unité 1 est déjà coulée avec
6 000 m3 de béton. À son apogée, la tour culminera à
165 m de haut pour un poids total de 97 000 tonnes.
En septembre 1984, c’est le début de l’intervention de
Framatome (désormais Areva) et des grands tuyauteurs.
Framatome guidera les équipes d’EDF jusqu’au
démarrage des unités de production.
En mars 1985, c’est le début d’introduction des
composants lourds tels que la cuve du réacteur
(326 tonnes à vide) et les générateurs de vapeur
(425 tonnes à vide) de l’unité production n°1. En avril,
le groupe Alsthom intervient sur les groupes turbo-
alternateurs.
Pour connaître la suite de cette aventure industrielle,
rendez-vous dans notre prochain numéro où nous
retracerons le passage à la phase d’exploitation !
Cette journée a permis à 38 élèves de CM1/
CM2 de l’école primaire des Montoires de Gien
de découvrir les différentes sources d’énergie par
des observations, des manipulations et des jeux
ludiques.
Une présentation de la production d’électricité et du
mix énergétique, un atelier par binôme pour réaliser
un circuit électrique avec l’animation « Biopile »,
un atelier de construction d’un moulin à eau,
tel était le programme au Centre d’Information
du Public de la centrale de Belleville-sur-Loire.
Des constructions, manipulations, réflexions et jeux
de rôle pour une sensibilisation active à l’énergie,
faisaient partie des découvertes et des nombreuses
animations de la Maison de Loire du Cher.
Cette première animation commune adaptée au
programme scolaire a suscité un vif intérêt auprès
des élèves ainsi que l’entière satisfaction des
professeurs.
Entre 2020 et 2035, le groupe
EDF, à travers sa filiale EDF
Energies Nouvelles, a pour
ambition de développer et
construire 30 GW de solaire
photovoltaïque en France,
en complément de ses autres
activités de développement
des énergies renouvelables
en France et à l’international.
Ce volume représente quatre
fois les capacités actuelles de
production d’énergie solaire
en France¹.
Cette ambition s'adosse
aux fortes capacités de
product ion f lex ib le et
décarbonée du nucléaire
q u i c o m p e n s e n t l e
caractère intermittent des
énergies renouvelables.
Elle est cohérente avec
l’objectif gouvernemental
de rééquilibrage du mix
électrique français à travers
le développement massif des
renouvelables sur le territoire.
Le Plan Solaire d’EDF devrait
en outre permettre la création
de plusieurs dizaines de
milliers d’emplois en France
en période de construction².
Le groupe EDF mobilisera
tous les moyens à sa
disposition pour assurer
ce rythme accéléré de
développement :
- Identification et exploitation
de terrains issus de son
patrimoine foncier : terrains
à proximité des centrales
nucléaires, reconversion de
friches industrielles ou de
sites en démantèlement,
d é v e l o p p e m e n t d u
photovoltaïque flottant sur
les sites hydrauliques ;
- Mise à disposition des
ressources internes ;
- Mobilisation des partenaires
industriels et financiers.
En parallèle, EDF coopérera
avec les pouvoirs publics
afin d’identifier les surfaces
aptes à accueillir de nouvelles
i n s t a l l a t i o n s s o l a i r e s
photovoltaïques.
J e a n - B e r n a r d L é v y,
P r é s i d e n t - D i r e c t e u r
Général d’EDF, a déclaré :
« Ce Plan Solaire est d’une
ampleur sans équivalent et
marque un véritable tournant
dans le développement
d’EDF dans le domaine de
l’énergie solaire. Il concrétise
l ’accélération de notre
ambition affichée dans
la stratégie CAP 2030 du
Groupe, lancée en 2015,
qui vise à doubler les
capacités renouvelables
installées du Groupe à
l’horizon 2030. »
¹ Au 30 juin 2017, 7,4GW de capacité de production d’énergie solaire du marché étaient installées en France. Source : Statistique Publique pour le ministère de la transition écologique et solidaire.
² 1MW représente 5 à 10 emplois en période de construction. Source : ADEME.
L’EFFERVESCENCE DE LA CONSTRUCTION ET LES OUVRAGES GIGANTESQUES !La période de construction intense a démarré en janvier 1979 et les travaux se sont enchaînés sans relâche jusqu’à la phase d’exploitation.
LES 30 ANS DE BELLEVILLE 1
EN DIRECT DU SITE
Téléthon 2017 : très belle mobilisation de la centrale nucléaire de Belleville-sur-LoirePour la 31ème édition du Téléthon, les salariés de la centrale de Belleville-sur-Loire ont manifesté une nouvelle fois leur engagement aux côtés de l’Association Française contre les Myopathies (AFM).
Depuis début novembre, l’opération de don d’heures a été lancée et chaque salarié de la centrale nucléaire de Belleville a eu la possibilité de donner des heures de congés, transformées en euros et abondées par l’entreprise au profit du Téléthon. Cette opération a permis de cumuler 11 405 euros.
La centrale a également accueilli l’arrivée de la 27ème édition du Fil de l’Énergie le 8 décembre après-midi au Centre d’Information du Public. Ils ont été jusqu’à 29 cyclistes au plus fort de leur progression à rallier Caen à Belleville-sur-Loire en une semaine, en passant par différents sites EDF afin de récolter des dons au profit du Téléthon. Neuf salariés de la centrale de Belleville les ont accompagnés lors de la dernière étape ralliant Orléans, via la centrale de Dampierre, permettant ainsi un don de 1 967 euros.
Toutes les actions initiées, dont le Tour des 8 clochers où la centrale verse une participation financière pour chaque kilomètre parcouru par les participants sur la distance de leur choix, en vélo, en courant, ou en duo « run & bike » (course à pied et vélo en relais), ont permis de récolter 15 478 euros.
Une visite inédite pour les professionnels de santé de la région Radiologues, ophtalmologues, pharmaciens de la région, médecins et représentants des hôpitaux de Bourges, de Nevers, et de Cosne-sur-Loire ont répondu présents à l’invitation du service communication. Ce sont au total 18 personnes qui ont participé à cette opération inédite, organisée le 22 novembre en soirée, de 18h à 23h.
La présentation du groupe EDF et du fonctionnement d’une centrale, les enjeux de la centrale de Belleville et son impact socio-économique dans la région, la sécurité et la radioprotection, la présentation et le rôle du service médical en centrale nucléaire, l’organisation des secours, la présentation des exercices de crise ont fait partie des nombreux sujets évoqués.
Armé de toutes ces connaissances, le groupe a ensuite pu découvrir la salle des machines de l'unité de production n°1 ainsi que le service médical, accompagné par les médecins de la centrale. La visite du centre de secours avec l’explication du fonctionnement de la caserne était également à l’ordre du jour.
VIE
IND
UST
RIEL
LE
La production des unités 1 et 2 pour le mois de novembre 2017
0,83 milliard de kWh
La production cumulée de l'année 2017
13,62 milliards de kWh
SÛRE
TÉ -
ENV
IRO
NN
EMEN
T
Échelle INES (International Nuclear Event Scale)
• Le 31 octobre, lors d'une opération de maintenance périodique, les équipes de la centrale ont constaté une déperdition de fluide frigorigène au niveau d’un groupe frigorifique situé dans l’unité de production n°1.Les fluides frigorigènes sont utilisés dans les systèmes de production de froid. Dans une installation nucléaire, ils permettent le refroidissement et la climatisation de différents matériels. La perte de fluide frigorigène s’élève en cumul à 42 kg sur une période de 5 ans séparant 2 visites de maintenance. Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, le fonctionnement de l’installation ni la santé des salariés. Conformément à la réglementation, la Direction de la centrale l’a déclaré, le 6 novembre 2017, à l'Autorité de Sûreté Nucléaire comme événement significatif environnement.
• Les 9 et 10 octobre 2017, lors des opérations de redémarrage de l’unité de production n°1, les équipes de la centrale de Belleville ont identifié que des surpressions se sont produites, pendant de très courtes durées, dans une tuyauterie qui alimente un générateur de vapeur* en eau déminéralisée et non radioactive. Les équipes ont alors réalisé des contrôles qui se sont avérés satisfaisants. Les opérations de redémarrage se sont poursuivies et l’unité de production a été reconnectée au réseau électrique le 25 octobre.Après analyse, les équipes d’ingénierie de la centrale ont mis en évidence que d’autres contrôles visuels de la tuyauterie auraient dû être effectués avant de poursuivre le redémarrage de l’unité, conformément aux règles d’exploitation en vigueur.
Le 8 novembre à 23h, l’unité a ainsi été mise à l’arrêt afin de procéder à ces contrôles complémentaires, qui ont été satisfaisants. L’unité de production n°1 a été reconnectée au réseau électrique national le 11 novembre dans la soirée.La Direction de la centrale de Belleville a déclaré cet événement le 14 novembre 2017 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
*À l’intérieur du générateur de vapeur, l’eau du circuit primaire, échauffée par le combustible situé dans la cuve du réacteur, circule dans des tuyauteries. L’eau du circuit secondaire, non radioactive, s’échauffe alors au contact de ces tuyauteries et se transforme en vapeur qui entraîne ensuite la turbine.
• Le 25/11/2017, dans le cadre de l’arrêt programmé de l’unité de production n°2, des essais périodiques sur les pompes du circuit primaire sont en cours de réalisation.L’opérateur en salle de commande enclenche le démarrage du système et constate rapidement une baisse de pression sur le circuit primaire. Pour compenser cette baisse de pression, l’opérateur augmente à 2 reprises le débit de charge. Suite à ces opérations, la pression primaire remonte et va dépasser la pression maximale autorisée par les procédures d’exploitation.Moins d’une minute après le dépassement, la pression du circuit primaire est stabilisée et la faible amplitude de l’écart de pression au dessus de la limite requise n’a pas eu de conséquence sur les équipements.Le 28/11/2017, cet événement sans conséquence sur la sûreté des installations a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
EN DIRECT DU GROUPE
LE GROUPE EDF SE MOBILISE ET LANCE LE PLAN SOLAIRE POUR DÉVELOPPER 30 GW D’ÉNERGIE SOLAIRE EN FRANCE D’ICI À 2035
Le 11 décembre 2017, lors d’une conférence de presse, Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général d'EDF, a annoncé le lancement du Plan Solaire du Groupe.
UNE PREMIÈRE POUR L’ANIMATION « ÉCLAIRS DE GÉNIE ! »
Le saviez-vous ?
Bonnes fêtes de fin d'année !
MESURES EN LOIRE & DANS L'ENVIRONNEMENT
CNPE de BELLEVILLE-SUR-LOIREBP 11 – 18240 LÉRÉTÉL. : 02 48 54 50 11SA au capital de 1 054 568 341,50 euros 552 081 317 R.C.S. Paris
www.edf.com
Directeur de la publication : Jean-Marie BOURSIERRédacteur en Chef : Thierry TAPONARDResponsable d'édition : Emmanuelle WOIMBEERédaction : Sylvie DUPONT N°ISSN 1267-768 X - Dépôt légal à parution
La centrale de Belleville-sur-Loire prélève de l’eau en Loire pour alimenter le circuit de refroidissement des installations(1). Cette eau n’est jamais en contact avec la partie nucléaire. La centrale contrôle en continu les valeurs de pH(2) et de température à l'amont, au rejet et à l'aval.
(1) Rappel : le refroidissement est assuré par l'air ambiant, via les tours aéroréfrigérantes.
(2) Mesure de l'acidité de l'eau.
84,8
La limite réglementaire d’échauffement est fixée à 1 °C mais peut être portée à 1,5 °C si le débit de la Loire est inférieur à 100 m3/s et si sa température à l’amont est inférieure à 15 °C.
La limite réglementaire de pH est comprise entre 6 et 9. Dans le cas où le pH mesuré à l’amont est supérieur à 9, le pH de l’effluent ne devra pas être supérieur à celui mesuré à l’amont du site.
Illu
stra
tio
ns
: Sh
arp
no
se,
Oh
des
ign
, R
occ
om
on
toya
Cré
dit
s p
ho
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SO 1
4001
Déc
emb
re 2
017
Contrôlesradiologiques5 6 7 CONTRÔLES RADIOLOGIQUES
Un convoi est constitué du moyen de transport (wagon ou camion) et des emballages spéciaux adaptés à la nature des produits transportés (combustible neuf ou usé, outillages ou déchets). Les convois sont contrôlés au départ de la centrale et à leur arrivée à destination. Un écart est signalé si un convoi présente une contamination supérieure à 4 Bq/cm2 à son arrivée. Les déchets radioactifs sont liés à l’exploitation et à la maintenance des installations : filtres, tenues de protection, gants, chiffons par exemple. Les déchets non radioactifs font l’objet d’un contrôle d’absence de radioactivité. Pour cela, ils passent par un portique de contrôle situé à la sortie de la centrale et à l’entrée du site éliminateur de déchets.
Lorsqu’une personne quitte la centrale de Belleville-sur-Loire, elle passe obligatoirement par le portique "C3", un ultime contrôle de l’absence de radioactivité. Le seuil de détection très faible de ce portique garantit qu’aucune particule radioactive ne quitte le site. En cas de contrôle positif, la personne est prise en charge par la centrale pour éliminer la source de radioactivité avant la sortie.
Nombre de contrôles Nombre d'écarts
Mois : novembre 41 940 0
Année : 2017 484 142 2
1
2
4
3
5
52
10
8
6
7
51
9
Le lait et les végétaux proviennent de deux fermes situées à Neuvy-sur-Loire (58) et Santranges (18).
L'exposition au rayonnement ionisant est évaluée par la “dose“, ici exprimée en microsievert/heure. Le niveau d'exposition au rayonnement gamma ambiant est mesuré et enregistré en continu par un réseau d'une vingtaine de balises spécifiques situées autour du site de Belleville-sur-Loire. Ces mesures sont transmises à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).
La qualité de l’eau souterraine du site est mesurée chaque mois. Des prélèvements sont effectués dans la nappe phréatique en 5 points du site. La valeur correspond à la moyenne des prélèvements effectués.
Indice d'activité bêta globale (Bq/l)
Activité tritium (Bq/l)
Valeur du mois
écoulé
Valeur du mois
écoulé
Moyenne 2016
Moyenne 2016
SantrangesNeuvy-sur-Loire
RÉSULTATS DU MOIS DE NOVEMBRE 2017
Retrouvez En Direct et toute l'actualité de la centrale de Belleville-sur-Loire sur le site Internet : http://belleville.edf.com et sur son compte Twitter en vous abonnant à :
@EDFBelleville
L'exposition aux rayonnements La radioactivité, phénomène naturelLa radioactivité fait partie de notre environnement :rayonnements cosmiques, matériaux de l’écorce terrestre, radioéléments présents dans l’eau, l’air, le corps humain, les aliments. Gaz radioactif, le radon représente à lui seul 87 % de la radioactivité naturelle
Le becquerel (Bq) est l’unité qui mesure l’activité d’une source radioactive. Un becquerel correspond à une transformation naturelle par seconde d’un atome radioactif.1 gigabecquerel (GBq) = 1 milliard de becquerels 1 térabecquerel (TBq) = 1 000 milliards de becquerels Le Gray (Gy) mesure la dose de rayonnement absorbée par lamatière. Il permet de caractériser une irradiation et de mesurer son importance. C’est la référence essentielle en radiobiologie. 1 nGy = 1 nanogray = 10 –9 GyLe Sievert (Sv) mesure les effets des rayonnements radioactifs reçus pour un être vivant en tenant compte de l’énergie transmise et de la nature du rayonnement. 1mSv = 1milliSievert = 0,001Sv
mSv
2,4
1
0,7
0,03
0,01
< 0,001
Radioactivitémoyenne naturelleen France(dose annuelle)
Limite de dose pour la population(dose annuelle)
Radiographiepulmonaire(dose prise en une fois)
Paris - New Yorkà 11 000 m(rayons cosmiquesdose prise en une fois)
Séjour à la montagneà 1 500 m(rayons cosmiquesdose prise en une fois)
Rejets annuelsliquides et gazeuxd’une centrale nucléaire(dose annuelle)
PROPRETÉ RADIOLOGIQUE VESTIMENTAIRE EN SORTIE DE SITE
6
Nombre de convois Nombre d'écarts
Mois : novembre 5 0
Année : 2017 36 0
Déchets radioactifs
Nombre de convois Nombre d'écarts
Mois : novembre 0 0
Année : 2017 14 0
Emballages vides servant au transport du combustible neuf
Nombre de convois Nombre d'écarts
Mois : novembre 12 0
Année : 2017 152 0
Outillages contaminés
Nombre de convois
Mois : novembre 44
Année : 2017 550
Nombre de déclenchements des portiques en sortie de site
Mois : novembre 0
Année : 2017 0
Nombre de déclenchements des portiques à l’entrée du site éliminateur
Mois : novembre 0
Année : 2017 0
Déchets non radioactifs
Nombre de convois Nombre d'écarts
Mois : novembre 1 0
Année : 2017 8 1
Combustible usé
PROPRETÉ DES TRANSPORTS7
Nombre de campagnes
de contrôle
Nombre de points de contamination détectés
sur les voiries du site
Mois : novembre 0 0
Année : 2017 1 0
Des contrôles sont effectués sur la voirie du site pour détecter les éventuels points de contamination dont la radioactivité est supérieure à 800 Bq. Le seuil de détection est fixé à une valeur 1 250 fois inférieure au seuil réglementaire.
PROPRETÉ RADIOLOGIQUE DE LA VOIRIE DU SITE
8
ÉCHAUFFEMENT MOYEN JOURNALIER DE LA LOIRE
5.1
NIVEAU D'EXPOSITION AU RAYONNEMENT GAMMA AMBIANT indice d'activité bêta globale (μSievert/h)
4
< 10,1< 13,7
880
1400
0,23< 0,22
Valeur du mois
écouléMoyenne
2016
SantrangesNeuvy-sur-Loire
5456
61
51
440
660
Valeur journalière maximaleMoyenne
mensuelle
Valeur journalière
minimale
0,29
0,44
0,1
Valeur journalière maximale
Moyennemensuelle
Valeur journalière
minimale
8,4
8,5
8,2
Moyenne 2016
Maxi du moisMoyenne du mois 0,098
0,118
0,095
Les rejets gazeux proviennent de l’épuration des circuits. Ils sont stockés, un mois au minimum, dans des réservoirs où des contrôles réguliers sont effectués. Leur radioactivité décroît naturellement avec le temps. Ils sont rejetés par une cheminée spécifique à la sortie de laquelle des contrôles sont effectués en permanence.
Les rejets liquides proviennent du circuit primaire. Ils sont collectés, stockés pour faire décroître leur radioactivité et contrôlés avant d’être rejetés dans la Loire. Le tritium est un radioélément, de la famille de l’hydrogène, qui existe à l’état naturel. Dans les centrales nucléaires, sa production est directement liée au fonctionnement et à la puissance des réacteurs. Il est mesuré indépendamment des autres radioéléments. L’iode est un élément radioactif dont l’activité décroît naturellement au bout de quelques jours. Il est comptabilisé à part.
Les rejets gazeux et liquides de la centrale sont réglementés par un arrêté de rejets dans lequel l'Autorité de Sûreté Nucléaire fixe les autorisations annuelles.
Contrôles des rejetsACTIVITÉ REJETÉE DANS L’AIR 9
VÉGÉTAUX Activité potassium 40 (Bq/kg sec) 1
LE LAIT Activité potassium 40 (Bq/l)
L’EAU SOUTERRAINE DU SITE
2
3 pH AU REJET GÉNÉRAL 5.2
ACTIVITÉ REJETÉE DANS L'EAU10
• Tritium (GBq)
71,49
Novembre2017
cumulannuel
1150
Autorisationannuelle5 000
• Iodes (GBq)
0,000530
Novembre2017
cumulannuel
0,00778
Autorisationannuelle0,8
• Iodes (GBq)
0,0004319Novembre2017
cumulannuel
0,011400
Autorisationannuelle0,1
• Gaz rares (GBq)
42,34
Novembre2017
cumulannuel
480
Autorisationannuelle25 000
• Autres radioéléments (GBq)
0,0001095 Novembre2017
cumulannuel
0,0121000
Autorisationannuelle0,1
• Tritium (GBq)
615,5Novembre2017
cumulannuel
40 000
Autorisationannuelle60 000
• Autres radioéléments (GBq)
0,0101Novembre2017
cumulannuel
0,2140
Autorisationannuelle10
• Carbone 14 (GBq)
1,48Septembre2017
cumulannuel
13,7
Autorisationannuelle190
LE DÉBIT DE LA LOIRE (m3 seconde)5
• Carbone 14 (GBq)
169,90
3ème trim.2017
cumulannuel2017
324,00
Autorisationannuelle1 400
SURVEILLANCE DE L'ENVIRONNEMENTLa centrale de Belleville-sur-Loire réalise une surveillance systématique de l’eau, de l’air, de la faune et de la flore. Plusieurs milliers de prélèvements autour du site et d’analyses en laboratoire sont réalisés chaque année. Les analyses, leur fréquence, ainsi que les modes opératoires utilisés sont définis par un organisme indépendant, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), qui effectue un contrôle des résultats ici présentés et réalise, comme d’autres organismes, ses propres prélèvements et mesures.