En DV (PAL ou NTSC), la largeur est toujours de 720 pixels, c'est la proportion du pixel qui change la proportion de l'image.

Il s’agit de la notion de pixels non carrés

Cette histoire de pixel non carrés prend une importance particulière lorsque qu'il faut mêler les images informatiques (par exemple des photos numériques) et les vidéos.

En effet, si vous concevez une image en 720 x 576 pixels, elle apparaîtra déformée dans la vidéo.

Pourquoi ? Car chaque pixel carré va grossir latéralement de 7 % et sur certains sujets, ça se voit ! Comment faire ? Tailler l'image informatique en 768 x 576 pixels et la travailler ainsi. Ensuite, importez-la directement dans votre logiciel de montage.

DV PAL (1.07) Format 4/3

720x576 taille pixels = 1.067

Taille de l’image à importer :

768 * 576 (720*1.067)

DV PAL (1,42) Grand écran 16/9 °

720x576 taille pixels = 1.422

Taille de l’image à importer :

1024 * 576 (720*1.422)

Destiné à succéder au DV en haute définition, il est plutôt orienté grand public.

Sa définition est de :

1440 x 1080 pixels rectangulaires

pour la version 1080i HD1

1280 x 720 pixels carrés

pour sa version 720p. HD2

HDV 720 i ou p Grand écran 16/9 °

1280x720 taille pixels = 1

Taille de l’image à importer :

1280 * 720

HDV 1080 i ou p Grand écran 16/9 °

1440 x 1080 pixels taille des pixels : 1.333

Taille de l’image à importer :

1920 * 1080 (1440*1.3333)

C'est le standard de la HDTV (TV haute définition).

Les images sont composées de 1920 x 1080 pixels carrés en deux trames entrelacées

(d'ou le i, comme interlaced)

Oui, mais même quand le programme est 16/9, la résolution adoptée par Canalsat est 1440 x 1080. On n'a donc pas de pixels carrés comme ça serait le cas avec la résolution max. L'encodeur mpeg4 travaille à partir d'une source 1440 HDSDI à son entrée et encode le signal pour obtenir du 1920.

Le téléspectateur voit une image 1920 x 1080, donc il est content, mais la vraie définition est 1440 x 1080, les autres pixels sont interpolés. Ceci afin de réduire le débit afin de multiplexer plus de chaînes dans un transpondeur.

Pour faire rentrer du HDV par exemple, sur une cassette DV, Sony a donc inventé une petite astuce qui fait qu'on trouve cette résolution batarde de : 1440 X 1080 en pixels rectangulaires qui correspond alors à 1920 X 1080 en pixels carrés. En gros, c'est une espèce d'anamorphose...

C'est un autre monde que les formats vidéos, ces

derniers venant de la télévision analogique.

Les définitions graphiques sont très nombreuses,

mais toujours avec des pixels carrés.

La proportion 4/3 des écrans a longtemps

dominée, mais cela est en évolution, sous la

poussée des vidéos 16/9.

Standard Largeur Hauteur Proportion

VGA 640 480 4/3

SVGA 800 600 4/3

XGA 1024 768 4/3

WXGA 1280 800 16/10

SXGA 1280 1024 4/3

WSXGA 1600 1024 16/10

UXGA 1600 1200 4/3

WUXGA 1920 1200 16/10

Comme vous pouvez le voir, il n'y a pas de recoupement entre les définitions informatiques et vidéos.

Mais on peut noter qu'il faut

du SVGA pour bien afficher une vidéo DV,

du SXGA pour afficher du HD2 (DVHD)

et du WUXGA pour afficher du HD1. La vraie haute définition n'est donc pas à la

portée des installations informatiques moyennes

Pour récapituler, voici un tableau de correspondance entre les définitions vidéo et informatique :

Standard Définition

vidéo

Définition

informatique

en 4/3

Définition

informatique

en 16/9

DV-PAL 720 x 576 768 x 576 1024 x 576

DV-NTSC 720 x 480 640 x 480 853 x 480

HDV 1440 x 1080 Non ! 1920 x 1080

MPEG

SIGLE de Moving Picture Experts Group, est le

groupe de travail les technologies de l’information.

Ce groupe d’experts est chargé du développement de

normes internationales pour la compression, la

décompression, le traitement et le codage de la vidéo,

de l’audio et de leur combinaison, de façon à satisfaire

une large gamme d’applications.

MPEG a développé les normes suivantes :

MPEG-1 : première norme audio et vidéo utilisé plus tard pour les

Vidéo CD. Ce format offre une résolution à l’écran de 352 × 240

pixels à 30 images par seconde ou de 352 × 288 à 25 images par

seconde avec un débit d’environ 1,5 Mbit/s. Elle comprend le

populaire format audio MPEG-1 partie 3 audio couche 3 (MP3).

MPEG-2 : norme applicable au codage de l’audio et la vidéo, ainsi

que leur transport pour la télévision numérique : par satellite,

télévision numérique par câble, télévision numérique terrestre, et

(avec quelques restrictions) pour les vidéo-disques DVD ou SVCD.

C’est notamment le format utilisé jusqu’à présent pour la TV sur

ADSL. Les débits habituels sont de 2 à 6 Mbit/s pour la résolution

standard (SD), et de 15 à 20 Mbit/s pour la haute résolution (HD)

MPEG-3 a été conçu pour la prise en charge des signaux HDTV à

des débits de 20 à 40Mbits/s.

Il a vite été observé que des résultats semblables pouvaient être

obtenus par de légères modifications de MPEG-2.

Perdant de son intérêt, MPEG-3 a été abandonné.

MPEG-4 : norme applicable aux bas débits (jusqu’à 2 Mbit/s), exclus

de la matrice des décodeurs de MPEG-2. Permet, entre autres, de

coder des objets vidéo/audio, le contenu 3D.

La partie 2 de MPEG-4 (Visual) a connu du succès grâce à la mise

en application DivX ainsi que dans les téléphones mobiles.

La partie 10 appelée MPEG-4 AVC permet des gains d’un facteur 2 à

3 par rapport à MPEG-2 et a déjà été retenue comme le successeur

de celui-ci pour la TV haute définition, la TV sur ADSL et la TNT.

MPEG-7 : Norme de description pour la recherche du contenu

multimédia.

MPEG-21 : Norme proposant une architecture pour l’interopérabilité

et l’utilisation simple de tous les contenus multimédia.

MPEG-A : tourné vers les applications multimédia. En cours de

standardisation.

Le format HD4 (K4) du cinéma numérique

La compression M-JPEG 2000 encode chaque image individuellement en JPEG 2000 au lieu d'encoder un flux (cas du MPEG 2 ou 4).

Un film de 90 minutes est constitué de 135 000 images au format JPEG2000 ce qui garanti la qualité de la projection, notamment la fluidité des mouvements, aux dépends de l'efficacité de la compression. La compression M-JPEG 2000 c'est aussi une compression capable de travailler sans perte. On privilégie la qualité au détriment du poids des fichiers.

Un film au format MJPEG 2000 pèse environ 100 Go

contre 10 Go en MPEG4.

La définition : Minimum à 2048 x 1080, d'où son nom de 2K. Très Haut de gamme 4096 x 2160 d'où son nom de 4K

Résumé

Type Format Caméras Compression

souhaitable

Capacité mémoire

pour un film 90

mm

Pixels

théoriques

Définitions

nécessaires

DV 720*576 414 720 0.5 méga pixels AVI ou mpeg 2 et 4 cassette mini DV

HD2 1280*720 921600 1 méga pixels AVI ou mpeg 2 et 4 Jusqu’à 8 Go

HD1 1920*1080 2073600 2 méga pixels AVI ou mpeg 2 et 4 Jusqu’à 20 Go

2K 2048*1080 2211800 2.5 méga pixels MJPEG 2000 Jusqu’à 100 Go

4K 4096*2160 8847360 10 méga pixels MJPEG 2000 Jusqu’à 400 Go

Il ne risque pas de disparaitre de sitôt, et pour cause c'est le

meilleur format !

- consommation réduite, le mécanisme est très peu

gourmand en énergie

- stockage sur K7... pas de limite de durée, suffit de changer

la K7

- Qualité optimale : vidéo sur bande magnétique = 0

compression, donc image la meilleure possible, la différence

se fera exclusivement sur le capteur.

- Montage très facile : tous les logiciels reconnaissent le

firewire et la gestion d'une caméra MiniDV, ce qui n’est pas

du tout le cas des autres formats, même des logiciels

comme Sony Vegas ou Adobe Premiere n'assurent pas une

compatibilité sûre.