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Rapport technique Le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA retrouvait la Suisse 12 ans après que le pays avait organisé le même évènement, tandis qu'il s'agissait de la première phase finale féminine chez les jeunes depuis que le passage du Championnat d'Europe féminin des moins de 17 ans de quatre à huit équipes a vu l'évènement quitter Nyon après les six premières éditions, en 2014. Bienne, Yverdon-les-Bains, Wohlen et Zoug étaient les villes hôtes, les demi-finales et la finale de cette 17e édition du tournoi étant organisées à l'Arena Biel/Bienne, d'une capacité de 3 261 places. Quinze rencontres étaient disputées, avec la traditionnelle phase à deux groupes dont les vainqueurs et les deuxièmes se qualifiaient pour les demi-finales. Les deux premières journées voyaient des doubles confrontations être organisées dans les mêmes stades, Bienne et Wohlen lors de la première journée, Yverdon-les-Bains et Zug lors de la deuxième journée, tandis que les dernières rencontres de groupes décisives étaient jouées simultanément, une dans chacune des quatre enceintes. Les nations tirées dans le Groupe A – le pays hôte, la Norvège, l'Epagne tenante du titre et la France, finaliste en 2017 – ont élu domicile à Zoug, leurs rencontres se disputant à Wohlen, ville située à 45 minutes de route, ou dans ce au Stade Herti Allmend de leur ville hôte. Les nations du Groupe B – l'Italie, le Danemark, les Pays-Bas et l'Allemagne – ont dû voyager pendant 40 et 53 minutes respectivement pour se rendre à Bienne et Yverdon à partir de leur camp de base situé à Berne. Sur les huit qualifiés pour la phase finale, seul le Danemark n'avait encore jamais atteint la finale, les sept autres pays, sauf la Norvège – finaliste à trois reprises – ayant remporté la Introduction 1

En route pour la finale - fr.uefa.com2018/technical-report/tr... · Beau duel entre la Norvège et l'Allemagne en demi-finale ©Sportsfile En route pour la finale Un joli soleil a

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Rapport technique

Le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA retrouvait la Suisse 12 ansaprès que le pays avait organisé le même évènement, tandis qu'il s'agissait de la première phasefinale féminine chez les jeunes depuis que le passage du Championnat d'Europe féminin desmoins de 17 ans de quatre à huit équipes a vu l'évènement quitter Nyon après les six premièreséditions, en 2014.

Bienne, Yverdon-les-Bains, Wohlen et Zoug étaient les villes hôtes, les demi-finales et la finale decette 17e édition du tournoi étant organisées à l'Arena Biel/Bienne, d'une capacité de 3 261places. Quinze rencontres étaient disputées, avec la traditionnelle phase à deux groupes dont lesvainqueurs et les deuxièmes se qualifiaient pour les demi-finales. Les deux premières journéesvoyaient des doubles confrontations être organisées dans les mêmes stades, Bienne et Wohlenlors de la première journée, Yverdon-les-Bains et Zug lors de la deuxième journée, tandis que lesdernières rencontres de groupes décisives étaient jouées simultanément, une dans chacune desquatre enceintes.

Les nations tirées dans le Groupe A – le pays hôte, la Norvège, l'Epagne tenante du titre et laFrance, finaliste en 2017 – ont élu domicile à Zoug, leurs rencontres se disputant à Wohlen, villesituée à 45 minutes de route, ou dans ce au Stade Herti Allmend de leur ville hôte. Les nations duGroupe B – l'Italie, le Danemark, les Pays-Bas et l'Allemagne – ont dû voyager pendant 40 et 53minutes respectivement pour se rendre à Bienne et Yverdon à partir de leur camp de base situé àBerne. Sur les huit qualifiés pour la phase finale, seul le Danemark n'avait encore jamais atteint lafinale, les sept autres pays, sauf la Norvège – finaliste à trois reprises – ayant remporté la

Introduction

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Allemagne et Espagne se sont affrontées en finale

compétition au moins une fois dans leur Histoire.

Alors que la Coupe duMonde féminine U20 dela FIFA 2018 en Francedevait débuter moinsd'une semaine après lafinale organisée àBienne, les quatrenations qualifiées pource Mondial – la Franceen tant que pays hôte,l'Allemagne, l'Espagneet le Pays-Bas grâce àleur parcours en Irlandedu Nord en 2017 –étaient toutes forcéesde se séparer de certaines joueuses et certains membres du staff technique pour l'une des deuxcompétitions. Les problèmes créés par cette "double qualification" sont débatus dans ce rapport,où l'on retrouve les commentaires des observatrices techniques de l'UEFA Béatrice vonSiebenthal et Monika Staab.

Six arbitres et sept arbitres assistantes provenant de nations ne s'étant pas qualifiées pour laphase finale ont été rejointe par deux quatrièmes arbitres locales.

Les anciennes internationales suisses Caroline Abbé et Martina Moser, plus de 120 sélectionschacunes, étaient nommées ambassadrices du tournoi, les deux joueuses ayant déjà pris part àcette compétition avant d'intégrer les A suisses, et ont aidé à promouvoir le football féminin lorsd'évènements fêtant le football de base organisés autour des stades les jours de matches,populaires notamment auprès des jeunes filles de la région.

La campagne "Together #WePlayStrong" de l'UEFA s'est poursuivie durant le tournoi par le biaisd'évènements incitant filles et femmes à pratiquer le football.

Les observations du tournoi ont été rassemblées dans ce rapport technique qui, en plus de fournirun enregistrement permanent de l’événement, vise à offrir des informations utiles aux entraîneurstravaillant aux niveaux de développement du football féminin.

©Sportsfile

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Beau duel entre la Norvège et l'Allemagne en demi-finale ©Sportsfile

En route pour la finale

Un joli soleil a accompagné les huit nations participant à la phase finale, offrant un accueil"chaleureux" aux premiers matches de la compétition, à Biel-Bienne et Wohlen.

Si l'Espagne s'était qualifiée pour la phase finale sans encaisser le moindre but, elle perdait sonimperméabilité face à une équipe norvégienne qui n'en avait pris qu'un seul jusqu'au tournoi enSuisse (contre la Grèce au tour Élite). Une solidité défensive qui épatait même le sélectionneurNils Lexerød. "C'est impressionnant, mais aussi surprenant ; malgré tout, on se crée toujours troppeu d'occasions", affirmait-il. "Néanmoins, il est important de ne pas encaisser de buts." En effet,l'efficacité norvégienne face au but, couplée à une défense compacte et acharnée au physiquedominateur, faisait que l'équipe n'avait pas besoin de se procurer beaucoup d'occasions tantqu'elle parvenait à les concrétiser. Deux tirs suffisaient d'ailleurs à faire trembler - deux fois - lesfilets espagnols et à débuter la compétition par une victoire. La défense centrale ibérique,composée de Codina Panedas et Anna Torrodá, était démunie face à la domination aériennenorvégienne, tandis que la milieu Teresa Abelleira Dueñas avait toutes les peines du monde àapporter son soutien, souffrant énormément face à Sophie Haug. La détermination de la N° 10scandinave l'aidait à remporter pas moins de dix duels sur 12 ; elle était aussi à l'origine dupremier but, avant de participer (de la tête) au second.

"C'était notre match d'ouverture et ce n'était pas facile du fait de nos niveaux de formehétérogènes", constatait le sélectionneur espagnol Jorge Vilda, qui se projetait rapidement vers ledeuxième match contre le pays hôte.

Les Suissesses ont profité du fait d'évoluer à domicile contre la France lors de leur premier match,remontant un déficit de deux buts pour arrcaher un point. Les Bleuettes semblaient pourtant surorbite après que leur capitaine Ella Palis leur avait donné deux buts d'avance d'un magnifique tirdans la lucarne d'Elvira Herzog, mais la sélectionneuse helvétique Nora Häuptle répliquait en

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passant à trois joueuses en défense et en faisant monter Malin Gut dans l'entrejeu, où celle-ciapportait le surnombre. La capitaine suisse démontrait pourquoi elle portait le N° 6 en excellant àson poste préférentiel, complétant son impeccable timing défensif par sa vision et sa qualitétechnique, à l'image de sa précision sur coup de pied arrêtés. Galvanisées par l'énergie positivedu public – que Häuptle avouait avoir prise en compte pour préparer le tournoi – les Suissessespoussaient jusqu'à égaliser et jeter leurs dernières forces dans la bataille.

Dans le Groupe B, l'Allemagne et le Danemark en décousaient à Biel/Bienne avec deux défensesbien organisées et des attaques patiemment élaborées depuis l'arrière. Les Allemandesexploitaient la largeur du terrain, notamment via leurs latérales Fatma Sakar et Meret Wittje, cequi leur donnait un avantage dont elles tiraient parti grâce à une excellente combinaison sur unetouche débouchant sur l'unique but de la rencontre. Les deux équipes s'efforçaient d'attaquerrapidement à la récupération du ballon mais, si les Danoises se retrouvaient régulièrement àquatre dans la surface adverse, aucune de leurs six tentatives – dont une majorité en fin de match– ne faisait mouche.

Pour leur entrée dans l'épreuve, les Pays-Bas ne traînaient pas contre l'Italie en transformant leurpremière occasion, une tête de Lynn Wilms, puis en doublant la mise sur penalty cinq minutesplus tard, ruinant ainsi la confiance d'Italiennes pourtant décidées à attaquer d'entrée. Untroisième but à la demi-heure, signé Nance Van Der Meer d'une jolie tête à la conclusion d'unesuperbe action collective, offrait une confortable avance à la pause aux joueuses de JessicaTorny, en pleine confiance et très habiles pour écarter le jeu. L'Italie tentait de relever la tête lorsdu second acte, Benedetta Glionna se montrant plus active sur son aile droite, mais le manque deréussite sur les coups francs et dans le dernier geste annihilait toute offensive menaçante.Arianna Caruso finissait par sauver l'honneur avec ce qui serait l'unique but italien dans lacompétition.

La Norvège s'attelait à démontrer que sa victoire inaugurale sur l'Espagne n'était pas qu'un feu depaille face à une équipe de France qui comptait six nouvelles joueuses par rapport au nul contrela Suisse. La sélectionneuse des Bleuettes Gaëlle Dumas avait anticipé, confirmant que sescompositions d'équipe avaient principalement été pensées "en fonction de [ses] adversaires",mais aussi pour mieux harmoniser la condition physique de chacune après une préparationcourte. "Elles n'avaient pas assez de rythme pour jouer deux matches en trois jours, alors on en alaissé au repos pour que tout le monde soit au top de sa forme à la troisième journée", justifiaitDumas. La Norvège pressait haut, utilisant les latérales Vilde Birkeli et Emilie Woldvik à laréception de longues transversales en position haute. Celle-ci empêchait d'ailleurs la gardiennefrançaise Justine Lerond de relancer de l'arrière et la contraignait à user de longs ballons, lasupériorité norvégienne dans les airs annihilant tout danger. Haug concluait parfaitement unebelle action collective et la Norvège, en deux tirs cadrés, raflait les trois points.

L'Espagne était en meilleure forme depuis son premier match, même si l'enthousiasme étaitévidemment du côté suisse pour ce match disputé devant un public captivé à Zoug. Le volumemontait encore d'un cran lorsque Tyara Buser était déséquilibrée dans la surface de réparation àla 12e minute, mais la belle détente de la gardienne María Echezarreta Fernández privait lacapitaine helvétique Gut de l'ouverture du score sur penalty. L'Espagne attendait patiemment desouvertures en contre et ne manquait pas l'occasion sur une contre-attaque consécutive à uncorner suisse où huit joueuses étaient montées aux avant-postes, juste avant la demi-heure de

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jeu. Rosa Marquez Baena traversait presque tout le terrain balle au pied, avec Nerea Eizaguirre etOlga Carmona à ses côtés pour un trois contre trois. Carmona repiquait avant de décocher un tirprécis du gauche qui terminait sa course dans la lucarne d'Elvira Herzog, qui ne pouvaitqu'effleurer le ballon. Chiara Messerli aurait pu égaliser avant la pause sans une nouvelle paraded'Echezarreta Fernández. Alors que la Suisse poussait pour égaliser, Marquez Baena surgissaitdans la défense pour doubler la mise après un tir d'Eizaguirre sur la barre. Les hôtes prenaient uncoup au moral et l'Espagne était même près d'ajouter un troisième but, mais Herzog sortait lepenalty d'Eizaguirre.

L'Italie affrontait le Danemark pour son deuxième match de groupe et s'efforçait de construiredepuis l'arrière, où la défenseuse centrale Beatrice Merlo se chargeait de la première relance.Devant elle, Alice Regazzoli était le métronome du milieu mais, comme les Danoises conservaientune ligne de défense haute – laissant peu d'espaces à exploiter pour l'Italie – les occasionsétaient rares. Le bloc axial danois bien organisé montait et se repliait en restant compact,privilégiant de longs ballons par-dessus la défense italienne pour attaquer tout en démontrant desaptitudes évidentes pour des actions plus construites. Les coups de pied arrêtés leur offraientleurs meilleures occasions, la précision de Sarah Jankovska trouvant finalement la tête de SaraHolmgaard au second poteau pour l'ouverture du score. Le sélectionneur italien Enrico Sbardellafaisait entrer du sang frais mais, malgré un plus grand nombre d'occasions que leurs adversairespour le deuxième match d'affilée, les Italiennes terminaient à nouveau bredouilles.

Les Néerlandaises terminaient la deuxième journée en tête de leur groupe à la faveur de leursuccès 1-0 sur l'Allemagne, grâce à un but de Rebecca Doejaaren. Son déplacement intelligentsur l'aile lui laissait suffisamment d'espace pour recevoir le ballon de Janou Levels et, un échangeavec Kayleigh Van Dooren plus tard, elle se retrouvait en position idéale dans la surface pourplacer le ballon dans le petit filet au terme d'un contre rondement mené. L'Allemagne dominaitpourtant, s'assurant la possession et dictant le rythme du match grâce aux appels et àl'investissement de ses latérales, qui n'hésitaient pas à accompagner les ailières (notammentl'imprévisible Paulina Krumbiegel, très dangereuse pour la défense néerlandaise).

Avant la dernière journée de la phase de groupes, seule la Norvège était qualifiée pour les demi-finales, et aucune équipe – pas même l'Italie, malgré ses deux défaites – n'était éliminée, tandisque les Pays-Bas pouvaient encore échouer malgré leurs deux victoires. Le suspense était donc àson comble pour le match entre les Azzurrine et une Allemagne dépendante du résultat de l'autrematch du groupe et qui n'avait donc pas totalement son destin entre ses pieds.

La rencontre entre le Danemark et les Pays-Bas pouvait en effet décider du sort de l'Allemagneou de l'Italie s'il se terminait sur un score de 2-1, qui qualifiait les deux formations. Aprèsl'ouverture du score de la tête par Dajan Heshemi-Ghermezi, un coup franc de Kayleigh VanDooren remettait les deux équipes à égalité. Le deuxième but de Heshemi-Ghermezi favorisait lescénario du 2-1 dès la 20e minute. À cet instant, Danoises et Allemandes accédaient au derniercarré. Néanmoins, le Danemark voulait étancher sa soif de victoire avec sa stratégie offensivecadrée et efficace, qui voyait régulièrement cinq à six joueuses se porter à l'attaque. Il en étaitrécompensé cinq minutes après la reprise lorsque la latérale gauche Sofie Svava, aussi pugnacequ'efficace, déboulait sur son aile avant d'adresser un centre au second poteau pour la têtevictorieuse de Janni Thomsen. Le pressing haut empêchait par la suite les Bataves de développerleurs attaques et de marquer ce but qui les aurait qualifiées à la différence de buts.

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C'est l'Allemagne qui décrochait sa qualification en s'imposant 2-0 contre une équipe italienne quiquittait le tournoi avec trois défaites et un seul but marqué, malgré 40 tirs (deuxième meilleur totaldu plateau derrière l'Allemagne et ses 42 tentatives). La rapide Nicole Anyomi ouvrait le score, etune perte de balle italienne était à l'origine du second but allemand si important, signé Krumbiegelsur un contre éclair.

"On avait une équipe très qualitative, déterminée et capable de bien jouer, mais il est clair qu'il estimpossible de gagner sans marquer", analysait le sélectionneur italien Sbardella, dont l'équipepayait le fait de n'avoir inscrit qu'un but malgré 40 tirs, un chiffre édifiant qui suffit à expliquerl'élimination.

Dans le Groupe A, les Suissesses n'avaient qu'une option : gagner et espérer. "J'ai une stratégieclaire", avouait leur sélectionneuse Nora Häuptle. "C'est une tactique très audacieuse et je veuxdemander aux joueuses si elles sont prêtes à l'appliquer – de toute façon, on doit tenter quelquechose." Tenter, elles l'ont fait. Häuptle optait pour une défense à trois, avec des latéralesénergiques qui apportaient le surnombre en attaque par le biais de transitions rapides entrephases défensive et offensive, en plus d'une grande détermination dans les duels et un étatd'esprit irréprochable. Au coeur de l'action, Géraldine Reuteler ouvrait le score de la tête sur uncorner de Gut. La même action donnait le même résultat au retour des vestiaires, la Suissedominant une équipe norvégienne où figuraient huit nouvelles joueuses par rapport au matchprécédent contre la France. Les Scandinaves se créaient elles aussi des occasions, et RunaLillegård se signalait en réduisant l'écart à dix minutes du terme sur une ouverture d'Elise IsoldeStenevik. Lillegård manquait ensuite d'égaliser après avoir éliminé Herzog, et les Norvégiennestouchaient du bois à deux reprises. Mais Lehmann enfonçait le clou à la dernière minute.

C'était toutefois insuffisant pour que la Suisse se qualifie, puisque l'Espagne décrochait dans lemême temps la victoire qui lui était nécssaire, aux dépens de la France. La montée en puissancedes filles de Jorge Vilda se confirmait et on les voyait presser haut, Marquez Baena jouant un rôleprépondérant dans les transitions, tandis que Eizaguirre et Carmona étaient les relais quiconfisquaient le ballon et augmentaient la pression sur la défense française. Les Espagnoles s'enremettaient néanmoins aux coups de pied arrêtés pour s'imposer, Athenea Del Castillo Beividereprenant d'abord un tir repoussé dans ses pieds par Lerond, puis Carmona marquant sur unservice de Torrodá. La France se montrait menaçante presque exclusivement via son flancgauche, et c'est un déboulé de Palis - plutôt que Gago, pourtant omniprésente – qui conduisait aubut de Jessy Roux, laquelle égalisait trois minutes avant le but victorieux espagnol.

Norvège et Allemagne étaient les premières sur le pont pour les demi-finales à Biel. La chaleurfaisait des dégâts et l'Allemagne devait opérer deux changements lors des 25 premières minutes(blessure et maladie). La sélection de Maren Meinert ne semblait cependant pas en souffrir et saconfiance se traduisait par ses actions bien menées depuis l'arrière, le pressing qui avait la forcede la Norvège jusqu'alors étant étrangement absent. Le bloc scandinave était trop peu compactpour gêner l'Allemagne, où Sydney Lohmann et Marie Müller menaient le jeu à leur guise aumilieu. Des appels incisifs leur permettaient de bien orienter les offensives et l'Allemagne ouvraitlogiquement le score juste avant la pause, quand Melissa Kössler profitait d'une hésitation deLinn-Mari Nilsen dans sa cage pour prolonger victorieusement le coup franc de Krumbiegel. Anna-Lena Stolze doublait la mise dès le retour des vestiaires ; les Norvégiennes n'avaient pas lesarmes pour revenir et laissaient les sextuples championnes se rapprocher du septième ciel.

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Il faisait toujours aussi chaud pour la seconde demi-finale à Biel, le Danemark et l'Espagne ayantbesoin de 45 minutes pour prendre la mesure des conditions atmosphériques et de leuradversaire. Le haut pressing danois semblait mieux fonctionner que celui de la Norvège lors de lapremière demi-finale, et l'Espagne était sur le reculoir. Elle trouvait plus de solutions offensivesaprès le repos et une frappe lointaine magistrale d'Abelleira Dueñas – qui devenait à cetteoccasion la 25e buteuse différente de la phase finale – offrait à l'Espagne sa cinquième finaled'affilée – un record. Les Danoises mettaient Echezarreta Fernández plusieurs fois à contribution,mais la gardienne protégeait l'avantage espagnol jusqu'au coup de sifflet final.

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La finale

Jorge Vilda et Maren Meinert

"Vous avez vu ? Nous ne leur avons laissé quasiment aucune occasion", déclarait Jorge Vilda,sélectionneur de l'Espagne, suite au succès de son équipe contre une Allemagne dont il disait,avant le match, qu'elle représentait "un adversaire très difficile à jouer".

Mais au vu du match, ses inquiétudes préalables peuvent sembler excessives tant son équipe amaîtrisé le match avec autorité. L'Espagne a fait preuve d'une grande conscience et d'uneexcellent compréhension tactique qui lui ont grandement facilité la rencontre. "L'Allemagne estfavorite au vu de son palmarès", disait le sélectionneur espagnol à la veille de la finale. "Maisnous ferons de notre mieux. Je suis certain que mes joueuses seront à 100 %."

Et elles le furent. L'excellente condition physique des Espagnoles semble avoir joué un rôlecrucial dans cette victoire qui leur a permis de conserver le titre de championnes d'Europe desmoins de 19 ans. Il s'agit de la première nation à gagner ce titre en Moins de 17 ans et Moins de19 ans la même année, grâce à un but d'ube joueuse de 17 ans qui a connu sa première sélectionlors du tournoi final en Suisse.

"C'est un rêve qui devient réalité, je suis très fière de mon équipe", savourait María Llompart, qui amarqué le but vainqueur, devenant ainsi la 26e buteuse de la phase finale. "Nous avons atteintnotre objectif et nous sommes très, très heureuses."

Elles ont dû batailler dursous le chaud soleil deBienne pour conserverleur trophée (troisièmesuccès en tout, ledeuxième de rang) enbattant 1-0 l'Allemagne,l'adversaire que leurscadettes avaient battuen finale de leurcatégorie, en Lituanie,en mai.

L'Allemagne s'est denouveau appuyée surune organisation défensive solide, qui lui a permis d'atteindre la finale, avec un pressingpermanent au milieu de terrain pour pousser l'adversaire à passer par les ailes. Leur plan de jeusemblait être celui de la prudence, toutefois, car elles évoluaient à cinq en défense, laissant ainsicinq joueuses avancer en phase offensive en passant par l'axe.

L'Espagne a dû s'employer pour trouver les espaces, notamment grâce à de bons déplacementssans ballon et une bonne vision de jeu. Elles ont su mettre le rythme et s'appuyer sur leursindividualités. Néanmoins, malgré leur aisance balle au pied et leur confiance collective, elles onteu du mal à se créer des occasions et durent passer d'une aile à l'autre pour chercher la faille(voir image).

©Sportsfile

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L'Espagne a marqué en fin de match

À mesure que le but approchait (tout comme le coup de sifflet final), un coup franc leur offrit uneoccasion dangereuse à dix minutes de la fin. Llompart se plaça près du ballon, tout comme OlgaCarmona.

"C'est toi qui la tente", montra Vilda depuis son banc. "Moi ?" demanda Llompart, surprise. Lesélectionneur a eu le nez creux.

Elle s'est chargée du tir, a envoyé le ballon par dessus le mur. Ce dernier est retombé dans le butde Stina Johannes. L'Espagne s'est imposée sur un coup de pied arrêté.

"Après le but, j'airessenti une vagued'émotion m'envahir.C'était comme un rêve.Nous avons bâti unesuperbe équipe, nousméritons ce trophée",déclara Llompart, 17ans, et qui n'avait pasconnu le niveauinternational avant cetournoi en Suisse.

Elle comma la majoritéde ses coéquipières,pourront revenir en 2019, et tenteront de conduire l'Espagne a sa sixième finale de rang et aprèsavoir déjà établi un record en y allant pour la cinquième fois.

En Écosse, elles pourraient faire le triplé après s'être imposées à Bienne. Ainsi retentirait, encore,La Roja Baila, l'hymne de l'équipe nationale d'Espagne depuis l'EURO 2016. La chanson de lavictoire, en somme.

©Sportsfile

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Camilla Huseby (Norway) ©Sportsfile

Points techniques

LE PRESSING HAUT DE LA NORVÈGE : ATTAQUES EFFICACES DEPUIS UNE DÉFENSESOLIDE

Le pressing haut aura été l'une des caractéristiques du jeu de la Norvège, en Suisse etl'illustration de la bonne organisation d'une équipe qui cherchait à tenir le ballon pour bienattaquer. Monika Staab, observatrice technique de l'UEFA, a analysé les performances de laNorvège dans le Groupe A, pour expliquer les raisons du succès de son approche tactique.

Devant, l'attaque à trois empêchait l'adversaire de construire depuis sa surface et le forçait à userde longs ballons. Cela pourrait être perçu comme une tactique risquée, car les trois joueusespressaient haut en permanence, mais grâce à une bonne organisation et des déplacementsgroupés, ce fut très efficace. Il suffit de voir, par exemple, le nombre de ballons interceptés dansle camp adverse.

"Toute l'équipe est en déplacement constant et parcoure de longues distances, explique MonikaStaab. Le jeu norvégien demande une grande endurance physique et une haute intensité ; tout lemonde se soutient et personne ne tente d'action en solitaire. Les Norvégiennes travaillentcollectivement et restent concentrées sur le jeu en permanence."

Ci-dessous, vous pouvez constater la bonne organisation des joueuses scandinaves lors dumatch contre la France. Chaque joueuse connaît son rôle et remplit ses fonctions avec unegrande discipline. Elles répondent de suite aux directives venues du banc concernant lesdéplacements.

Au milieu, les six Norvégiennes, plus défensives, étaient prêtes et capables de couvrir de longuesdistances à un rythme élevé pour mettre la pression sur les adversaires, qui étaient souventobligées de rejouer vers leur gardienne, qui, elle n'avait d'autre solution que de jouer long. Vu la

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bonne organisation défensive norvégienne et leur puissance en un contre un, elles récupéraientsouvent le ballon et étaient vite prêtes pour la transition défense-attaque.

"La Norvège dispose d'une bonne qualité défensive, note Monika Staab. Elles ont tous les outilsnécessaires mais aussi le bon comportement pour rester solide et éviter les erreurs en défense."Leur style de jeu était fait pour les joueuses physiques, grandes qui composaient l'équipe.

Ce schéma montre où la Norvège récupérait le ballon contre l'Espagne, en première mi-temps deleur match d'ouverture, remporté 2-0 contre celles qui remporteraient finalement la compétition.Durant cette rencontre, elles sont devenues la seule et unique nation de tout le tournoi (deséliminatoires à la finale) à marquer contre les Ibères. Pour ce faire, elles ont pressé haut et ontrécupéré la plupart des ballons dans la moitié de terrain espagnole.

"Il existe une tendance qui consiste à presser haut et, pour ce faire, il faut des joueuses vraimentphysiques, explique Monika Staad. L'Espagne cherche toujours à récupérer le ballon, mais lesEspagnoles ne pouvaient pas jouer contre la Norvège comme elles ont joué contre la Suisse.Elles ne pouvaient pas mettre leur jeu en place, ce à quoi elles ne sont pas habituées. Dès lagardienne, qui donnait ses consignes de derrière, chacune des joueuses savait ce qu'elle avait àfaire, et elles s'y sont tenu durant 90 minutes."

Contre la France, le pressing haut des Norvégiennes a aussi contraint les Bleuettes à laisser leballon dans leur propre moitié de terrain ou au niveau de la ligne médiane. C'est bien souventdans le cœur du jeu que le ballon changeait de camp.

La France redonnait souvent le ballon à la Norvège au niveau de la ligne médiane : 37 fois dans lecamp de la Norvège, mais aussi 13 fois dans sa propre moitié de terrain. Le seul but norvégien,qui leur permit de gagner 1-0, est né d'un excellent mouvement collectif démarré dans le rondcentral.

Dans la transition attaque-défense, l'arrière latérale qui se trouvait du côté de l'adversaire quiportait le ballon venait presser tandis que l'arrière latérale de l'autre côté venait vite prendre placeau sein d'une défense à quatre. Quand les deux latérales étaient en défense, la Norvègedéfendait à cinq et cela devenait très difficile pour les attaquantes adverses de trouver lesespaces.

De puis, les Norvégiennes savaient quand et comment se porter vers l'avant. Elles étaient donccapables de s'économiser au sein de leur système, ce qui pourrait servir aux autres nations sielles cherchaient comment attaquer efficacement tout en défendant avec solidité.

SUPRÉMACIE SUR COUP DE PIED ARRÊTÉ

Quinze des 33 buts marqués en Suisse venaient directement ou indirectement de coups de piedarrêtés. C'est d'ailleurs ainsi que l'Espagne a remporté la finale. Les Ibères n'avaient pas réussi àtrouver le chemin des filets face à une Allemagne bien organisée et ce n'est pas étonnant deconstater qu'elles ont réussi à s'adjuger le titre grâce à un coup franc. Cela illustre une nouvellefois l'importance de ces situations.

Presque toutes les nations participantes ont confirmé ce qu'avaient vu les observateurstechniques de l'UEFA : elles ont beaucoup travaillé les phases arrêtées à l'entraînement(généralement 20 à 25 % des entraînements). Jessica Torny, sélectionneuse des Pays-Bas, a

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déclaré : "Nous avions dix jours de libre avant de venir ici. Nous nous sommes dit : 'Nous avonsde bonnes joueuses de tête et de bonnes tireuses de coups francs.' On a alors décidé d'yaccorder plus de temps, et on a vu que cela avait porté ses fruits durant le premier match." Etmême au-delà, puisque trois des cinq buts néerlandais sont venus de ballons arrêtés.

Si l'on tient compte des deux buts marqués dans le jeu mais faisant suite à une touche, lepourcentage de buts venus de phases arrêtées frôle les 50 %. Pour obtenir des coups francsdangereux, il faut savoir se mettre en situation de but, néanmoins, et on constate que la plupartdes fautes qui ont conduit à un coup franc ou des attaques qui ont conduit à un corner venaient detransitions rapides et de contre-attaques, avec des adversaires mal placés ou en pleineréorganisation défensive et, de fait, promptes à faire des fautes. Cela montre aussi l'importancedes transitions : elles servaient à perturber l'équilibre d'unités défensives habituellement solides etorganisées.

UNE MOISSON INHABITUELLE

Les 33 buts marqués en Suisse l'ont été par 26 buteuses différentes. L'Espagne, qui a remporté lacompétition, n'a marqué que dix buts (un de plus que l'Allemagne, finaliste), tandis que le payshôte et les Pays-Bas en ont aussi marqué cinq mais n'ont pas réussi à passer la phase degroupes. De plus, aucune joueuses n'a marqué plus de deux buts. Ce sont donc sept joueusesqui se partagent le titre honorifique de meilleure buteuse.

Cette répartition peut être interprétée de diverses façons. Toutefois, on ne peut nier le manque definisseuse pure et de joueuses de très haut niveau capables de décider du sort d'un match sur uncoup de génie. "Cela me manque, déclarait Béatrice von Siebenthal. Nous ne voyons plus dejoueuses qui ont naturellement le sens du dribble, celles qui savent naturellement passerl'adversaire sans se poser de question."

Ce pourrait être dû à la Coupe du Monde féminine des moins de 20 ans de la FIFA (voir sujet ci-dessous), qui a privé la moitié des finalistes de certaines de ses meilleures joueuses. Cela peutaussi venir de la force des hôtes, qui ont permis aux huit nations d'avoir un niveau à peu prèséquivalent.

Cependant, de manière générale, le manque de buts peut être attribué à la solidité grandissantedes défenses. "Les défenses jouent mieux qu'avant. Dans le jeu, c'est plus compliqué demarquer, note Béatrice von Siebenthal. C'est de plus en plus dur de percer les défenses."

Mais comment les équipes ont-elles marqué, en Suisse ? Neuf buts ont été inscrits par desailières, même si les flancs n'ont pas été exploités aussi efficacement qu'elles auraient pu l'être."Peu de latérales se sont projetées vers l'avant, constate Béatrice von Siebenthal. Je mesouviens, par le passé, l'Allemagne avait des latérales qui montaient tout le temps. Mais le styledéfensif, à l'image de la Norvège, empêche les latérales de monter." Conséquence : les ailièresrepiquaient souvent dans l'axe et la plupart des buts sont venus de là.

Tandis que les contre-attaques ont souvent "mené au but", d'après Béatrice von Siebenthal, "ilfaut quand même avoir cette joueuse rapide. Et on n'en a pas vu beaucoup durant la compétition."Sept buts sont venus directement de contres. Dans ce domaine, l'Allemagne a brillé : trois descinq buts inscrits par les Allemandes sont nés de contre-attaques. Durant la compétition, trois butsont été marqués au terme d'actions construites depuis la défense, et trois autres sur de longs

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ballons envoyés depuis la défense. Dix buts sont venus de passes délivrées depuis le milieu, huitont été donnés par l'attaquante de pointe, un par une défenseure centrale et deux par des milieuxoffensives. Enfin, trois ont été amenés par des latérales.

Même si ce fut le deuxième tournoi final le moins prolifique de l'histoire des Moins de 19 ansféminines, et de la phase à élimination directe la moins prolifique au global, aucun match ne s'estsoldé sur un 0-0. "Toutes les équipes jouaient pour gagner, même quand elles semblaientattentistes, explique Béatrice von Siebenthal, qui parle encore une fois de 'prudence', terme quicolle bien au jeu pratiqué durant la compétition (et au cours de laquelle seul un but a été marquésuite à une mauvaise passe au milieu de terrain). "On ne peut pas attendre de l'adversaire qu'ilfasse une erreur et vous donne le but. Il faut trouver un moyen de le faire", ajoute von Siebenthal.

TROUVER L'ÉQUILIBRE ENTRE LES U19 ET LE MONDIAL U20

Alors que la Coupe du Monde féminine des moins de 20 ans de la FIFA 2018 devait débuter enFrance moins d'une semaine après la fin de la phase finale du Championnat d'Europe féminin desmoins de 19 ans de l'UEFA, les quatre nations participant aux deux tournois durent faire face à undilemme. L'Espagne, l'Allemagne, la France et les Pays-Bas ont fonctionné différemment aumoment de composer leur effectif, vu le peu de temps qui séparait les deux tournois.

Les joueuses nées entre le 1e janvier 1999 et le 31 décembre 2002 étaient éligibles pour jouer enSuisse, mais on constate que bon nombre d'entre elles sont nées au cours de la deuxième moitiéde cette tranche (notamment en finale). En effet, le match opposant l'Espagne et l'Allemagne avaittout d'un choc de Moins de 18 ans ; seules cinq joueuses, sur les deux équipes (soit 40 filles)seront trop agées pour l'édition 2019.

"Pour nous, c'était clair depuis le début : les joueuses ne joueraient qu'un tournoi. C'est pour celaque nous avons vite promu les joueuses de 1998 et 1999 en Moins de 20 ans", expliquait BettinaWiegmann, sélectionneuse adjointe de l'Allemagne qui, comme la sélectionneuse Maren Meinert,entraîne les deux sélections depuis l'automne dernier et sera aussi là en France. "Nous avonsmélangé les deux équipes pour qu'elles fassent le camp d'entraînement ensemble."

Après le Tour Élite, au cours duquel seules cinq joueuses des Moins de 20 ans allemandes (dontLena Oberdorf et Sjoeke Nüsken, qui auraient pu jouer avec les Moins de 17 ans en mai) étaientlà, les deux équipes respectives ont été clairement définies.

L'Espagne est sortie des éliminatoires avec plus de membres de l'équipe des Moins de 20 ansque des Moins de 19 ans. Cela signifie que le sélectionneur Jorge Vilda a sélectionné plusieursjoueuses novices, qui ont fait leurs débuts en Suisse. Néanmoins, l'Espagne a pris un partidifférent concernant le staff. En effet, Vilda, qui fut désigné directeur du football féminin par lafédération en juin dernier, en plus de son poste de sélectionneur de l'équipe première, prit la placede Pedro López, parti coacher les Moins de 20 ans. Il a pris avec lui tout le staff de l'équipepremière, permettant à López de travailler avec les personnes avec qui il a remporté l'édition 2017du tournoi des moins de 19 ans.

Les Pays-Bas ont suivi une approche similaire dans le but de former les joueuses. Ils ont choisiles meilleures joueuses du Tour Élite avant de les répartir dans chacune des équipes. "Pour nous,il était préférable d'envoyer les meilleures chez les Moins de 20 ans, mais il fallait veiller à ne pasy envoyer trop de joueuses, car elles auraient passé leur temps sur le banc, explique Jessica

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Torny, ajoutant néanmoins qu'elle savait à peu près qui jouerait dans chacun des tournois tout aulong de l'année. "Nous devions d'abord nous qualifier pour les Moins de 19 ans. Une fois cetobjectif rempli, nous avons regardé le nombre de joueuses dont nous disposions et qui nousferions jouer dans chacune des équipes."

"C'est génial, pour elles, de jouer une Coupe du Monde, mais il est aussi important de les laisserprogresser, poursuit Torny. Nous ne voulons pas avoir deux joueuses pour un même poste etqu'une ne joue pas. Quand c'était le cas, alors on envoyait les filles de 2000 chez les Moins de 19ans et celles de 1999 chez les Moins de 20 ans."

La France a suivi la méthode de l'Espagne, en remplaçant Gilles Eyquem, sélectionneur desMoins de 19 ans, et aussi en charge des Moins de 20 ans, par Gaëlle Dumas, habituellesélectionneuse des Moins de 18 ans, qui a confié que ses huit meilleures joueuses évoluaientavec l'équipe première.

Résultat : comme l'illustre le tableau ci-dessous, cela a conduit à l'absence de 51 joueuses néesentre 1999 et 2001 et qui auraient pu être sélectionnées mais qui ont finalement disputé la Coupedu Monde.

PRIME À LA PRÉPARATION ET À L'ANALYSE DES MATCHES

La préparation et l'analyse des matches jouent un rôle de plus en plus important dans le footballféminin, Moins de 19 ans inclus. Il est intéressant de se pencher sur les différentes méthodesadoptées par les nations dans ces domaines.

On fait souvent appel à un analyste vidéo, et ce, dès la phase de groupes. Le Danemark a faitexception à la règle. En effet, la sélection danoise disposait du plus petit staff de la phase finale.Cela ne veut pour autant pas dire que les Danois n'ont pas passé de temps à étudier leursadversaire et s'assurer que les joueuses sachent à quoi s'attendre.

"Le sélectionneur et son adjoint disposent d'une vue d'ensemble, et on est aussi aidé par leresponsable du football féminin. L'adjoint s'occupe aussi de regarder les autres matches",expliquait le sélectionneur Søren Randa-Boldt, détaillant la méthode suivie pour récolter desdonnées avant de les partager avec les joueuses. "Nous formons un groupe d'analyse. Onrécupère un ensemble de clips individuels [filmés par une tierce personne] et les joueusesviennent nous voir, avec mes adjoints, pour que l'on en discute. Les joueuses visionnent cesvidéos et nous en parlons ensemble. On fait cela dès les Moins de 17 ans, catégorie au sein delaquelle elles voient le prochain adversaire et disposent de clips vidéos."

On constate aussi que la préparation de match est de plus en plus interactive. Les joueusescomprennent ainsi mieux le jeu et les tactiques.

"Le travail des coaches a été très bon, admet Béatrice von Siebenthal. Ils ont su mieux prépareret situer leurs adversaires clés. Ils ont su bloquer les joueuses adverses." Ce peut être dû aussi àla meilleure implication des joueuses et à leur capacité à comprendre et s'adapter aux évolutionstactiques. "L'Italie est généralement bien préparée sur le plan tactique, comme l'Allemagne et leDanemark, qui ont progressé au fil du tournoi en se préparant à affronter leurs futurs adversaires."

L'Italie ne s'est certes pas qualifiée pour la phase à élimination directe, mais ce n'est pas à caused'un manque de préparation. Le sélectionneur, Enrico Sbardella, a montré à Béatrice von

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Siebenthal, observatrice technique de l'UEFA, un aperçu du niveau des données collectées surses propres joueuses et de la façon dont elles sont utilisées. "Nous envoyons toutes les donnéesGPS aux joueuses via WhatsApp. Elles les analysent et nous en parlons, explique Sbardella, pourqui il est plus important d'examiner l'intensité et la vitesse des courses que de se focaliser sur lesdonnées basiques, comme la distance parcourue. En effet, cela fait une grande différence : savoirquand et où sprinter est plus pertinent que seulement compter les kilomètres parcourus dans levide.

"On s'entretient avec les filles durant l'après-midi, puis on leur demande de parler entre elles. Onles retrouve trois heures plus tard pour décider d'une stratégie", poursuit Sbardella, qui a aussifavorisé une approche interactive d'analyse et de préparation des matches avec ses joueuses.

"Aujourd'hui, tout le monde analyse les matches et c'est nécessaire si les nations veulentprogresser", souligne Béatrice von Siebenthal.

L'Allemagne et la France aussi ont eu recours à une analyse approfondie des matches. Ellesaussi ont suivi une approche interactive. "Nous remarquons certains points, bons commemauvais. Nous les classons par catégories et notre analyste vidéo se concetre dessus", expliqueBettina Wiegmann, sélectionneuse adjointe de l'Allemagne. On présente les scènes aux joueuseset on en parle avec elles. Notre analyste vidéo peut ensuite faire des coupes pour leur fournir desclips vidéos individuels."

La France aussi base son analyse et sa préparation de match sur le retour des joueuses, tout ens'appuyant sur la technologie moderne. "Nous faisons un point collectif et individuel, détailleGaëlle Dumas. Les joueuses peuvent consulter les vidéos sur leur smartphone ou leur ordinateurportable. Les joueuses analysent leurs propres performances puis nous écoutons leur analyse etce qu'elles ont pensé. C'est un travail de collaboration. C'est important que les joueuses sepenchent aussi sur ces choses-là."

CE QUE DISENT LES COACHES

Tous les ans, les sélectionneurs et sélectionneuses des nations participantes se voient donner unquestionnaire à remplir concernant la préparation de leur tournoi. Cela leur permet de s'exprimerconcernant de potentiels problèmes mais aussi de confier certaines inquiétudes concernant letournoi. Ils offrent leur avis et font des suggestions. Pour ce rapport, nous avons décidé d'offrirune vue d'ensemble des réponses fournies, car elles représentent précisément ce que lescoaches demandaient dans les précédents questionnaires.

Préparation au tournoi

En vue de la compétition, les préprations ont été différentes, mais cela n'a pas toujours été unchoix. "Nous avions envion huit jours ensemble pour se préparer, car nous étions en phase post-examens. Nous n'avions donc que très peu de temps pour se préparer pour le tour élite et,malheureusement, ce fut compliqué d'organiser des amicaux durant cette période", détaille EnricoSbardella. Les joueuses de la Norvège ont eu encore moins de temps ensemble (cinq joursseulement) mais elles ont eu une bonne raison. Comme l'explique le sélectionneur Nils Lexerød :"Toutes les joueuses sont en plein milieu de saison en championnat, en Scandinavie. Elles sontdonc en pleine forme physique."

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Les Pays-Bas ont divisé leur préparation en trois camps d'entraînements séparés : un de troisjours, un de cinq (accompagné de deux matches) et un dernier de deux jours. L'Espagne,vainqueur du tournoi, a passé deux semaines pleines à s'entraîner avant le tournoi. Enfin, laFrance put faire 19 séances d'entraînement avant de partir pour la Suisse.

Les blessures

Le sujet des blessures, notamment les blessures au ligament croisé antérieur, est un thèmerécurrent dans ces questionnaires. "Nous avons vu trois blessures au ligament croisé cetteannée", rapporte Søren Randa-Boldt, sélectionneur du Danemark. "C'est très négatif car nousavons tout fait pour les éviter." Trois blessures, c'est ce qu'on connu aussi l'Italie et la Norvège.Sbardella confirme que "trois joueuses du tour élite n'ont pas pu jouer à cause d'une blessure auligament croisé antérieur" tandis que Nils Lexerød va dans le même sens : trois joueuses n'ontpas pu jouer à cause de "blessures récentes".

Flexibilité tactique

Aucun schéma type ne semble ressortir chez les Moins de 19 ans, même si la plupart descoaches admettent avoir un certain ADN de jeu. "Le système dépend des charactéristiques desjoueuses disponibles, explique Gaëlle Dumas. C'est important, à cet âge, d'apprendre à évoluerselon différents systèmes." Nils Lexerød, lui, explique : "Toutes nos sélections nationalespartagent le même système de base en match et à l'entraînement. Idem pour la méthodologie.Mais la structure de l'équipe et la formation est décidée par chacun de coaches. Nous avonstendance à apprendre aux jeunes qu'il faut savoir jouer selon divers systèmes."

Pour ce qui est des championnes espagnoles, le sélectionneur Jorge Vilda (aujourd'hui directeurtechnique du football féminin à la fédération espagnole) affirme que chaque entraîneur suit sonpropre système de jeu. "Nous ne suivons pas toujours le même style de jeu", explique-t-il.L'Allemagne se base sur une formation en 4-2-3-1 dès les Moins de 15 ans jusque chez les A.Pour autant, Maren Meinert confirme qu'aujourdhui, "nous avons plus de flexibilité tactique."

En effet, plutôt que d'enseigner un seul style ou système, le travail est davantage axé sur lesjoueuses à l'entraînement. "Nous disposons de trois ou quatre principes de base, décrit EnricoSbardella. Il s'agit de l'intensité, de la qualité de passe, de la réception du ballon et de l'attitude àadopter sur le terrain (toujours attaquer plutôt que de défendre." Maren Meinert ajoute : "Nousinsistons sur les fondamentaux individuels, comme la maîtrise sur un tacle, la façon de défendre,ou le comportement en un contre un en situation offensive."

Entraînement et jeu avec les hommes

Il existe différentes limites au fait de jouer avec les garçons d'un pays à l'autre. Mais touss'accordent à dire que plus les filles évoluent au contact des garçons, plus elles progressent."Dans cette catégorie d'âge, les filles ne jouent qu'entre elles. Mais nous les incitons toujours às'entraîner autant que possible avec les garçons", explique Maren Meinert.

En Norvège, les conseils sont les mêmes. Nils Lexerød explique : "Certaines de nos joueuses sesont entraînées et ont même joué avec des garçons par le passé. Mais à cet âge, en général,elles ne le font plus. Certaines équipes invitent plusieurs garçons à participer aux séances[d'entraînement] en club." Quatre joueuses danoises continuent de s'entraîner avec les garçons,

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mais en France, ce n'est plus possible : on ne peut évoluer en équipe mixte au-delà des Moins de15 ans.

OPPORTUNITÉ D'ÉVOLUTION POUR LES ENTRAÎNEURS

Une nouvelle fois, l'UEFA, en collaboration avec la fédération suisse, s'est servie de ce tournoifinal pour accueillir un séminaire pour les entraîneurs. Un groupe de 15 entraîneurs ouinstructeurs de clubs féminins et de sélections (chez les filles, chez les garçons ou chez leshommes) venus de Suisse et du Liechtenstein et titulaires de licences allant de C à A ont participéau séminaire animé par Anna Signeul, instructrice technique de l'UEFA.

Ils ont ainsi pu travailler l'observation de match et le développement de la personnalité. Lesparticipants ont observé les matches opposant la Norvège à la France et la Suisse à l'Espagne.L'accent a été mis sue l'analyse des éléments offensifs et défensifs des équipes. Au cours dediscussions, Anna Signeul a pu s'appuyer sur son expertise pour aider les participants àprogresser sur le plan du coaching. Ce tournoi final aura été, encore une fois, l'occasion idéalepour organiser ce séminaire.

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Jorge Vilda (Espagne) ©Getty Images

Interviews

La récente émergence du football féminin espagnol – auréolé de quatre titres au Championnatd'Europe féminin des moins de 17 ans de l'UEFA et désormais de trois titres au Championnatd'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA depuis 2010 – porte un nom : celui de JorgeVilda.

À l'âge de 28 ans, le fils d'Ángel Vilda, qui avait hissé l'Espagne en finale du Championnatd'Europée féminin des moins de 17 ans de l'UEFA en 2009, a mené ses filles à la victoire (4 t.a.b.à 1) contre la République d'Irlande au stade de Colovray de Nyon. Une magnifique réponse ausévère 7-0 encaissé douze mois plus tôt sous la houlette de son père, et le début d'une èrenouvelle pour le football féminin espagnol.

"Ce sacre récompense tout le travail fourni par les filles et le staff technique, et je dirais qu'onmérite ce titre", avait déclaré Vilda après être devenu le premier technicien depuis 2004 à menerune équipe espagnole féminine au sommet d'une compétition UEFA de jeunes, il y a huit ans, dèssa première tentative. "Quand on s'entraîne bien toute l'année et qu'on apprécie les déplacementspour les matches, ce genre de résultat est comme la cerise sur le gâteau."

Ce gâteau ne cesse de grossir et commence à ressembler à une pièce montée. Il faut dire que lemariage de Vilda avec la Real Federación Española de Fútbol (RFEF) est des plus réussis.L'Espagne a conservé en 2011 sa couronne en U17 glanée l'année précédente, avant de terminertroisième puis deuxième. Elle a aussi été finaliste de la Coupe du Monde féminine des moins de17 ans de la FIFA au Costa Rica en 2014, après la troisième place décrochée à Trinité-et-Tobagoquatre ans plus tôt. Ces excellents résultats expliquent la promotion de Vilda à la tête des U19.

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Sandra Hernández fait totalement confiance à Vilda

Il a conduit l'équipejusqu'en finale duChampionnat d'Europeféminin des moins de19 ans de l'UEFA 2015,prouvant que sonsuccès de 2010 nedevait rien à la "chancedu débutant". "Il estpassionné et intelligent.Il en est même presqueintimidant ; il faut lerespecter et nous lefaisons. Pas parce quenous avons peur de lui,mais parce que nous savons qu'il veut le meilleur pour nous. Nous écoutons toujours ce qu'il a àdire. C'est le meilleur entraîneur que j'aie connu", a souligné Sandra Hernández, capitaine desU19 espagnoles, avant la finale de 2015.

En constatant à quelle vitesse ses ordres depuis la touche étaient exécutés sans la moindrehésitation, notamment en finale, malgré la pression, on imagine que l'équipe de 2018 conserverale même genre de souvenirs de cet homme qui, en 2015, est devenu le sélectionneur desféminines seniors, dont il a fait les premières qualifiées pour la Coupe du Monde de la FIFA 2019(hormis la France, pays organisateur).

Le natif de Madrid, 37 ans, a contribué à l'émergence de nombre des meilleures joueusesespagnoles des dernières années, et a fait partie des 10 nommés au titre d'Entraîneur de footballféminin de l'année de la FIFA en 2010 et 2014, et à celui d'Entraîneur de football féminin aux TheBest FIFA awards en 2018. C'est cette année, en juin, qu'il a été nommé directeur technique dufootball féminin à la Fédération espagnole avec "la ferme intention de conserver la philosophie dejeu et la méthodologie de travail qui nous ont rapporté tant de succès, de les faire évoluer et depoursuivre leur développement en collaboration avec le staff technique", selon la RFEF.

Il poursuit cet objectif en collaborant étroitement avec le sélectionneur des moins de 17 ans ToñaIs, qui a suivi ses pas en l'emportant en Lituanie au mois de mai, et Pedro López, dont Vilda aoccupé la place en Suisse pendant la préparation des U20 pour la Coupe du Monde – avec enligne de mire un triplé de titres en 2018.

©Sportsfile

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L'Espagne de Vilda est qualifiée pour la Coupe du Monde

"Grâce au travail de toutle staff technique,l'équipe est très forte, etseulement deuxéléments ne seront pluséligibles avec les U19l'an prochain", a insistéVilda, rejoint en Suissepar tout son staff del'équipe senior, lesélectionneur des U19López conservant sesadjoints pour la Coupedu Monde. "Nous avonstout d'abord gagné avecles U17, maintenant c'est au tour des U19, puis pourquoi pas celui des U20. À elles de briller à laCoupe du Monde."

"Je suis extrêmement fier de cette équipe et de ce qu'elle a réussi. C'est vraiment incroyable.L'Espagne inspire beaucoup de respect sur le terrain. On profite pleinement de cette période.Quand on atteint une finale, on ne peut jamais savoir si on en disputera une autre. Jouer unefinale, c'est magique ; seules les meilleures équipes y parviennent."

Grâce à la sagesse, à l'expérience et à l'autorité naturelle de Vilda, l'Espagne a démontré qu'ellefaisait assurément partie de ces "meilleures équipes".

©Sportsfile

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N° Joueur Né le Pos. DEN NED ITA NOR ESP BM Club1 Stina Johannes 23/01/2000 Gardien 90 90 90 90 90 SGS Essen (GER)

2 Fatma Sakar 26/03/1999 Défenseur 90 78* 81* TSG 1899 Hoffenheim(GER)

3 Meret Wittje 10/07/1999 Défenseur 90 90 90 90 90 VfL Wolfsburg (GER)

4 Lara Schmidt 21/07/2000 Défenseur 90 90 90 90 90 FF USV Jena (GER)

5 Maren MarieTellenbröker 15/10/2000 Défenseur 45* FF USV Jena (GER)

6 Sydney Lohmann 19/06/2000 Milieu 90 90 90 90 90 FC Bayern München(GER)

7 Melissa Kössler 04/03/2000 Attaquant 77* 90 87* 90 90 1 1. FFC Turbine Potsdam(GER)

8 Lisa Ebert 06/07/2000 Milieu 90 90 90 90 90 1. FFC Frankfurt (GER)

9 Anna-Lena Stolze 08/07/2000 Attaquant 90 46* 65+ 90 1 VfL Wolfsburg (GER)

10 Nicole Anyomi 10/02/2000 Attaquant 90 90 90 89* 90 1 SGS Essen (GER)

11 Gina-Maria Chmielinski 07/06/2000 Attaquant 44+ 59* 25* 1. FFC Turbine Potsdam(GER)

12 Lisa Klostermann 28/05/1999 Gardien SGS Essen (GER)

13 Verena Wieder 26/06/2000 Milieu 13+ 90 23* SC Freiburg (GER)

14 Paulina Krumbiegel 27/10/2000 Milieu 79* 90 90 90 90 2 TSG 1899 Hoffenheim(GER)

15 Lisann Kaut 24/08/2000 Défenseur 67+ 9+ TSG 1899 Hoffenheim(GER)

16 Noemi Gentile 24/04/2000 Défenseur 1+ VfL Wolfsburg (GER)

17 Lena Uebach 31/07/2000 Milieu 11+ 12+ 3+ Bayer 04 Leverkusen(GER)

18 Christin Meyer 14/10/2000 Attaquant 12+ 31+ Walddörfer SV (GER)

19 Lara Schenk 20/01/2000 Défenseur Harvard University (USA)

20 Marie Müller 25/07/2000 Milieu 45+ 78* 90 90 90 SC Freiburg (GER)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

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Analyse : Allemagnetr_attack

tr_defence

• Construction patiente et confiante depuisl'arrière, jeu en deux touches avec descombinaisons abouties.• Bonne utilisation des joueuses défensives ;bonne utilisation de la largeur avec deslatérales qui se portent à hauteur des milieux.• Pressing compact au milieu.• Bon équilibre entre les cinq joueusesoffensives et les cinq défensives, avec unbloc qui monte pour accompagner les actionsoffensives.• Formation de base flexible (avecchangement éventuel de formation).• Grande maturité tactique, dicte le tempo enphase de possession.• Approche variée, flexibilité dans laconstruction et bon pressing.• Paulina Krumbiegel (14) très technique etcréative ; capable de trouver des ouverturesdangereuses pour l'adversaire.

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N° Joueur Né le Pos. GER ITA NED ESP BM Club1 Lene Christensen 04/02/2000 Gardien 90 90 90 90 KoldingQ (DEN)

2 Caroline Pleidrup 11/12/2000 Défenseur 90 Brøndby IF (DEN)

3 Emma Færge 06/12/2000 Défenseur Vildbjerg SF (DEN)

4 Lærke Tingleff 26/05/1999 Défenseur 21+ 70* 45* Brøndby IF (DEN)

5 Sofie Emilie Riis 20/03/1999 Défenseur 1+ 20+ 6+ KoldingQ (DEN)

6 Kamilla Karlsen 07/05/2000 Milieu 90 90 90 90 Brøndby IF (DEN)

7 Sofie Svava 11/08/2000 Attaquant 90 90 90 Brøndby IF (DEN)

8 Sarah Jankovska 13/08/1999 Milieu 90 90 90 90 BSF (DEN)

9 Maria Hovmark 11/05/1999 Attaquant 12* Brøndby IF (DEN)

10 Mille Gejl 23/09/1999 Milieu 90 90 15+ 45+ KoldingQ (DEN)

11 Signe Holt Andersen 28/08/1999 Attaquant 58*+ VSK Aarhus (DEN)

12 Matilde Lundorf 19/01/1999 Défenseur 90 90 90 90 VSK Aarhus (DEN)

13 Olivia Møller Holdt 07/06/2001 Milieu 9+ 69* 85* 75* Vildbjerg SF (DEN)

14 Lise Dissing 10/12/2001 Attaquant 20+ 15+ Fortuna Hjørring (DEN)

15 Emma Snerle 23/03/2001 Milieu 81* 90 90 84* Fortuna Hjørring (DEN)

16 Laura Frederikke Nielsen 28/10/2001 Gardien Odense Q (DEN)

17 Dajan Hashemi 21/11/2000 Attaquant 90 90 90 90 2 BSF (DEN)

18 Sara Holmgaard 28/01/1999 Défenseur 90 90 90 90 1 Fortuna Hjørring (DEN)

19 Cecilie Johansen 14/06/2000 Attaquant 5+ VSK Aarhus (DEN)

20 Janni Thomsen 16/02/2000 Attaquant 90 90* 75* 90 1 VSK Aarhus (DEN)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

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Analyse : Danemarktr_attack

tr_defence

Les clés du Danemark

• Attaque en nombre, avec de nombreusesjoueuses se portant dans la moitié de terrain,voire les 30 derniers mètres adverses.• Transitions rapides en phases d'attaque oude défense, travail et changement de positioncollectif au point.• Construction depuis l'arrière, lesdéfenseuses apportant profondeur et largeur,notamment à gauche.• Patience et confiance en phases depossession.• Plusieurs options pour les transitions, parjeu long ou construction par l'entrejeu ;adaptabilité.• Pressing haut déclenché dès l'avant-centre.• Bonne organisation entre les lignes.• Défense compacte et disciplinée.

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N° Joueur Né le Pos. NOR SUI FRA DEN GER BM Club1 María Echezarreta 19/07/2001 Gardien 90 90 90 90 Oviedo Moderno CF (ESP)

2 Oihane Hernández 04/05/2000 Défenseur 62* 90 90 90 90 Athletic Club (ESP)

3 Teresa Abelleira 09/01/2000 Milieu 90 90 87* 90 86* 1 RC Deportivo La Coruña(ESP)

4 Laia Codina 22/01/2000 Défenseur 90 85* 90 90 90 FC Barcelona (ESP)

5 María Jiménez 17/09/2000 Défenseur 5+ Levante UD (ESP)

6 Anna Torrodá 21/01/2000 Milieu 90 90 90 90 90 FC Barcelona (ESP)

7 Rosa Otermin 02/10/2000 Défenseur 90 1+ Club Atlético de Madrid(ESP)

8 Athenea del Castillo 24/10/2000 Attaquant 16+ 25+ 45+ 30+ 1 Real Racing Club (ESP)

9 Ana Marcos 09/07/2000 Attaquant 12+ 3+ Club Atlético de Madrid(ESP)

10 Nerea Eizaguirre 04/01/2000 Milieu 90 78* 90 90* 60* Real Sociedad de Fútbol(ESP)

11 Olga Carmona 12/06/2000 Attaquant 90 90 90 77* 90 2 Sevilla FC (ESP)

12 Itziar Pinillos 21/09/2000 Défenseur 28+ 90 90 90 90 Club Atlético de Madrid(ESP)

13 Malena Mieres 29/03/2000 Gardien 90 RC Deportivo La Coruña(ESP)

14 Natalia Ramos 10/02/1999 Défenseur Levante UD (ESP)

15 Elena Julve 08/12/2000 Attaquant 12+ RCD Espanyol (ESP)

16 María Llompart 19/10/2000 Milieu 7+ 36+ 90 90 1 RCD Espanyol (ESP)

17 Rosa MarquezBaena 22/12/2000 Milieu 90 90 90 90 90 1 Real Betis Balompié (ESP)

18 Yasmin Katie 08/08/1999 Milieu 27+ 4+ Madrid CFF (ESP)

19 Carla 14/03/2000 Attaquant 83* 63* 54* 13+ 78* Club Atlético de Madrid(ESP)

20 Alejandra Serrano 28/08/2000 Attaquant 74* 90 65* 45* Valencia CFF (ESP)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

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Analyse : Espagnetr_attack

tr_defence

• Défense compacte et organisée, solideavec des joueuses qui coulissent bien etn'hésitent pas à construire depuis la défense.• Bonnes transitions offensives, circulation duballon rapide avec de bonnes combinaisons.• Bon jeu de passes, avec des combinaisonstravaillées.• Des diagonales jouées avec justesse pourchanger rapidement d'aile.• Très haut niveau technique individuel ;bonne conduite de balle, toutes les joueusesse rendent disponibles.• Les latérales accompagnent les attaques enalternant.• De bonnes actions sur les ailes grâce à debons dribbles.• Des défenseuses puissantes etdéterminées, qui remportent beaucoup deleurs duels.• Rosa Márquez Baena (17) confiante balleau pied grâce à son excellent niveautechnique; bons dribbles, capacité à rester aucontact du ballon, bons tirs.

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N° Joueur Né le Pos. SUI NOR ESP BM Club1 Justine Lerond 29/02/2000 Gardien 90 90 90 FC Metz (FRA)

2 Laurène Martin 08/08/2000 Défenseur 90 76* ESOF La-Roche-sur-Yon (FRA)

3 Daïna Bourma 24/12/1999 Défenseur 90 90 Montpellier Hérault SC (FRA)

4 Léa Kergal 19/06/1999 Défenseur 90 90 Paris Saint-Germain (FRA)

5 Célia Rigaud 06/07/1999 Milieu 90 90 90 FC Metz (FRA)

6 Ella Palis 24/03/1999 Attaquant 90 90 86* 1 EA Guingamp (FRA)

7 Kelly Gago 05/01/1999 Attaquant 90 45+ 90 AS Saint-Étienne (FRA)

8 Laura Rueda 09/07/1999 Milieu 6+ 90 19+ ESOF La-Roche-sur-Yon (FRA)

9 Mathilde Bourdieu 15/04/1999 Attaquant 59* 32+ 90 Paris FC (FRA)

10 Lea Khelifi 12/05/1999 Attaquant 90 58* 4+ FC Metz (FRA)

11 Lina Boussaha 16/01/1999 Milieu 84* 45+ 1 Paris Saint-Germain (FRA)

12 Jessy Roux 30/03/2000 Attaquant 31+ 90 90 1 Olympique Lyonnais (FRA)

13 Mathilde Kack 26/03/2000 Défenseur 90 90 University of Central Florida (USA)

14 Romane Enguehard 05/07/1999 Défenseur 45* Saint-Malo (FRA)

15 Océane Deslandes 26/07/2000 Défenseur 90 Stade de Reims (FRA)

16 Louise Thiery 10/09/2000 Gardien Saint-Malo (FRA)

17 Lorena Azzaro 22/10/2000 Attaquant 45* Olympique Lyonnais (FRA)

18 Clémentine Canon 06/04/1999 Milieu 90 ASJ Soyaux-Charente (FRA)

19 Oumy Stéphanie Bayo 07/12/1999 Défenseur ASPTT Albi (FRA)

20 Eva Kouache 07/01/2000 Milieu 90 14+ 71* Olympique Lyonnais (FRA)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

34

Analyse : Francetr_attack

tr_defence

• Transitions rapides de la défense versl'attaque.• Utilisation de la largeur du terrain avec desailières pleinement impliquées dans lesoffensives.• Pressing dans l'entrejeu avec une sentinelleprésente.• Joueuses techniques.• Justine Lerond (1) en confiance dans lessorties aériennes (centres, corners) ;déterminée ; contrôle technique très bon,qualité de relance.• Kelly Gago (7) douée balle au pied, bonnedribbleuse et sait créer des espaces pourcentrer.

35

N° Joueur Né le Pos. NED DEN GER BM Club1 Nicole Lauria 24/12/1999 Gardien 90 90 90 ASD Bologna FC 1909 (ITA)

2 Vanessa Panzeri 22/06/2000 Défenseur 90 90 90 Juventus Football Club (ITA)

3 Beatrice Merlo 23/02/1999 Défenseur 90 90 90 Inter Milano (ITA)

4 Angelica Soffia 02/07/2000 Milieu 73* 90 ASD Verona (ITA)

5 Maria Luisa Filangeri 28/01/2000 Défenseur Empoli Femminile (ITA)

6 Tecla Pettenuzzo 30/11/1999 Défenseur 90 90 90 Calcio Padova 1910 (ITA)

7 Arianna Caruso 06/11/1999 Milieu 90 90 90 1 Juventus Football Club (ITA)

8 Alice Regazzoli 15/03/1999 Milieu 90 90 90 Inter Milano (ITA)

9 Elisa Polli 27/08/2000 Attaquant 90 79* 86* UPC Tavagnacco (ITA)

10 Agnese Bonfantini 04/07/1999 Attaquant 79* 17+

11 Sara Baldi 13/04/2000 Attaquant 11+ 11+ 45+ ASD Mozzanica (ITA)

12 Roberta Aprile 22/11/2000 Gardien Pink Bari (ITA)

13 Camilla Labate 02/05/1999 Défenseur 4+ Res Roma (ITA)

14 Bianca Bardin 07/02/2000 Milieu ASD Verona (ITA)

15 Elena Nichele 12/01/2000 Milieu 31+ ASD Verona (ITA)

16 Irene Santi 08/10/1999 Défenseur 46* F.C. Internazionale Milano (ITA)

17 Erika Santoro 03/09/1999 Défenseur 90 90 45* Pink Bari (ITA)

18 Benedetta Glionna 26/07/1999 Attaquant 87* 87* 90 ASD Fiammamonza 1970 (ITA)

19 Giada Greggi 18/02/2000 Milieu 44+ 90 59* Res Roma (ITA)

20 Melanie Kuenrath 23/02/1999 Attaquant 3+ 3+ FC Bayern München (GER)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

37

Analyse : Italietr_attack

tr_defence

• Pressing immédiat à la perte de balle,tentative de récupération immédiate duballon.• Transition rapide entre défense et attaque.• Défense compacte, disciplinée et bienorganisée.• Constructure patiente et structurée depuisla défense via les milieu de terrain.• Bon soutien ; tentative de conserver lapossession grâce à des joueuses impliqués.• De bons tacles, surtout Vanessa Panzeri (2); Beatrice Merlo (3) très impliquée dans laconstruction depuis la défense ; coups francsbien tirés.• Bonne vista et intelligence de jeu d'AliceRegazzoli (8), qui tire bien les coups francs.

38

N° Joueur Né le Pos. ESP FRA SUI GER BM Club1 Linn-Mari Nilsen 24/02/1999 Gardien 90 90 90 Kaapanger (DEN)

2 Malin Sunde 15/07/2000 Défenseur 90 90 20+ 90 SK Trondheims-Ørn (NOR)

3 Joanna Bækkelund 10/12/2000 Défenseur 90 90 7+ 90 FK Lyn (NOR)

4 Camilla Huseby 12/04/1999 Défenseur 90 90 90 90 FK Lyn (NOR)

5 Elise Isolde Stenevik 09/09/1999 Défenseur 90 Arna-Bjørnar (NOR)

6 Andrea Norheim 30/01/1999 Attaquant 77* 90 2+ 81* 2 Piteå IF (SWE)

7 Noor Eckhoff 06/12/1999 Milieu 90 90 70* 66* FK Lyn (NOR)

8 Linn Huseby 12/04/1999 Milieu 90 12+ 88* 24+ FK Lyn (NOR)

9 Emilie Nautnes 13/01/1999 Attaquant 85* 78* 90 Arna-Bjørnar (NOR)

10 Sophie Haug 04/06/1999 Attaquant 90 90 90 1 LSK Kvinner FK (NOR)

11 Jenny Kristine RøsholmOlsen 18/03/2000 Attaquant 5+ 90 FK Lyn (NOR)

12 Karen Oline Sneve 21/02/2000 Gardien 90 KIL/Hemne (NOR)

13 Thea Bjelde 05/06/2000 Milieu 90 90 86* Arna-Bjørnar (NOR)

14 Elin Åhgren Sørum 06/03/2000 Attaquant SK Trondheims-Ørn (NOR)

15 Olaug Tvedten 20/07/2000 Milieu 83* 9+ Avaldsnes Idrettslag(NOR)

16 Vilde Birkeli 07/10/2000 Défenseur 90 84* 90 Røa IL (NOR)

17 Emilie Woldvik 08/01/1999 Défenseur 90 90 90 LSK Kvinner FK (NOR)

18 Sigrid Bloch-Hansen 24/04/1999 Défenseur 90 Ovrevoll Hosle (NOR)

19 Elisabeth Terland 28/06/2001 Milieu 13+ 6+ 90 Klepp IL (NOR)

20 Runa Lillegård 26/02/2001 Attaquant 90 4+ 1 FK Lyn (NOR)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

40

Analyse : Norvègetr_attack

tr_defence

• Capacité à presser haut, avec une bonneorganisation et préparation ; utilisationefficace des latéraux, centres et diagonalesprécis.• Défense très compacte, disciplinée etorganisée, déterminée dans tous les duels,surtout aériens.• Transitions offensives rapides, pressingintelligent, efficacité face au but.• Bonne organisation collective et capacité àlire le jeu ; liens intéressants entre les lignes.• Excellente condition physique et capacité àcourir de longues distances ; grandeendurance.• Bonnes dans les airs.• Bon esprit d'équipe, attitude positive avec lavolonté de travailler les unes pour les autres.• Bonne communication entres les joueuses,notamment de la part de la gardienne Linn-Mari Nilsen (1).• Sophie Roman Haug (10) excellente dansles airs, très présente et incisive dans lesduels, bonne finition.

41

N° Joueur Né le Pos. ITA GER DEN BM Club

1 Daphne VanDomselaar 06/03/2000 Gardien 90 90 90 FC Twente '65 (NED)

2 Lynn Wilms 03/10/2000 Défenseur 90 90 90 2 FC Twente '65 (NED)

3 Licia Darnoud 09/06/2000 Défenseur 90 90 63* FC Twente '65 (NED)

4 Jamie Altelaar 06/04/1999 Défenseur 90 90 90 VV Alkmaar (NED)

5 Janou Levels 30/10/2000 Défenseur 73* 90 90 PSV Eindhoven (NED)

6 Kerstin Casparij 19/08/2000 Milieu 90 45* 33+ SC Heerenveen (NED)

7 Nance Van Der Meer 03/10/1999 Attaquant 85* 70* 57* 1 ADO Den Haag (NED)

8 Marisa Olislagers 09/09/2000 Milieu 90 90 90 ADO Den Haag (NED)

9 Rebecca Doejaaren 29/01/1999 Attaquant 90 90 90 1 FC Zwolle (NED)

10 Kayleigh Van Dooren 31/07/1999 Milieu 90 90 90 1 PSV Eindhoven (NED)

11 Joline Amani 26/08/1999 Attaquant 54* 57* Excelsior Barendrecht Women (NED)

12 Jeslin Niens 05/10/1999 Défenseur 17+ 27+ FC Zwolle (NED)

13 Shanna Shanel Smid 30/10/1999 Défenseur FC Zwolle (NED)

14 Romy Speelman 24/10/2000 Milieu 36+ 90 90 ADO Den Haag (NED)

15 Daphne Nierop 24/02/1999 Milieu VV Alkmaar (NED)

16 Aukje Van Seijst 10/12/2000 Gardien AFC Ajax (NED)

17 Kelsey Geraedts 13/08/2000 Milieu 45+ VfL Borussia Mönchengladbach (GER)

18 Emma van der Vorst 02/11/1999 Attaquant 5+ 33+ George Mason University (USA)

19 Sophie Cobussen 27/01/1999 Attaquant Achilles 29 (NED)

20 Dayna Schra 12/03/1999 Attaquant 20+ SC Heerenveen (NED)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

43

Analyse : Pays-Bastr_attack

tr_defence

• Joueuses pleines de confiance et sereines,même sous pression.• Appels de balle intéressants ; les joueusesoffrent des options pour une constructionvariée.• Pressing au milieu et bonne coordinationentre les lignes.• Construction patiente depuis l'arrière, enpassant par le milieu.• Jeu de passes plein de confiance etconstruction dans les intervalles ; capablesde changements d'ailes.• Gardienne Daphne van Domselaar (1)sereine et capable de relancer court ; donnede l'assurance à ses coéquipières par saprésence.• La défenseuse Jamie Altelaar (4) adémontré de bonnes facultés variées derelance.• Marisa Olislagers (8) omniprésente,équilibre l'équipe.

44

N° Joueur Né le Pos. FRA ESP NOR BM Club1 Elvira Herzog 05/03/2000 Gardien 90 90 90 FC Zürich Frauen (SUI)

2 Nadine Riesen 11/04/2000 Attaquant 13+ 29+ 45* FC St Gallen (SUI)

3 Victoria Bischof 23/04/2000 Défenseur 65* FC St Gallen (SUI)

4 Chantal Wyser 22/04/1999 Défenseur 90 74* 45+ 1 FC Luzern (SUI)

5 Kattalin Stahl 10/05/2001 Défenseur 90 90 90 BSC Young Boys (SUI)

6 Malin Gut 01/08/2000 Milieu 90 90 90 FC Zürich Frauen (SUI)

7 Rahel Tschopp 30/05/2000 Milieu 77* 90 90 FC Luzern (SUI)

8 Fiona Hubler 29/07/1999 Défenseur 64* 74* 90 Grasshopper Club Zürich (SUI)

9 Alicia Haller 31/07/1999 Milieu 25+ FC Luzern (SUI)

10 Alisha Lehmann 21/01/1999 Attaquant 90 90 90 2 BSC Young Boys (SUI)

11 Tyara Buser 04/03/2000 Défenseur 90 90 90 FC Basel (SUI)

12 Fiona Flühler 08/03/2000 Gardien FC Zürich Frauen (SUI)

13 Lara Marti 21/09/1999 Attaquant 90 90 90 FC Basel (SUI)

14 Géraldine Reuteler 21/04/1999 Attaquant 90 90 90 2 FC Luzern (SUI)

15 Sabina Jackson 07/07/2000 Milieu 63* FC Zürich Frauen (SUI)

16 Chiara Messerli 15/01/2001 Milieu 27+ 61* BSC Young Boys (SUI)

17 Ilona Guede Redondo 22/07/2000 Milieu 26+ 16+ BSC Young Boys (SUI)

18 Sina Hirschi 08/04/1999 Défenseur FC Basel (SUI)

19 Alissia Piperata 20/07/2000 Attaquant FC Zürich Frauen (SUI)

20 Seraina Piubel 02/06/2000 Milieu 16+ FC Zürich Frauen (SUI)

Pos. = Position; BM = Buts marqués; * = Titulaire; + = Remplaçant

46

Analyse : Suissetr_attack

tr_defence

• Attitude positive, engagement et envie degagner.• Qualités des coups de pied arrêtés.• Transition rapide de la défense versl'attaque.• Jeu direct vers l'avant-centre ou utilisationdes ailes lors des offensives.• Joueuses rapides.• Pressing collectif.• Flexibilité tactique.• Géraldine Reuteler (14) infatigable aumilieu, court énormément et vite, à l'originede la majorité des actions offensives ; trèsdéterminée et excellente techniquement ;joueuse d'influence.• Malin Gut (6) a une bonne vision etintelligence de jeu ; excelle pour tirer lescoups de pied arrêtés.

47

RésultatsFinale

Allemagne: Stina Johannes; Fatma Sakar (Lisann Kaut 81), Meret Wittje (C), Lara Schmidt; SydneyLohmann, Lisa Ebert, Anna-Lena Stolze, Marie Müller; Melissa Kössler, Nicole Anyomi, PaulinaKrumbiegel.

Espagne: María Echezarreta; Oihane Hernández, Laia Codina, Anna Torrodá, Itziar Pinillos; TeresaAbelleira (Yasmin Katie 86), Nerea Eizaguirre (Athenea del Castillo 60), María Llompart, Rosa MarquezBaena; Olga Carmona, Carla (C) (Elena Julve 78).

Spectateurs: 1216Cartons jaunes: Espagne - Carla (39)Arbitre: Ivana Martinčić (CRO)Arbitres assistants: Jenni Mahlamäki (FIN), Nikol Šafránková (CZE)Quatrième arbitre: Tess Olofsson (SWE)

48

Demi-finales

Danemark: Lene Christensen; Matilde Lundorf, Sara Holmgaard; Lærke Tingleff (Mille Gejl 46), KamillaKarlsen (C), Sofie Svava, Sarah Jankovska, Olivia Møller Holdt (Lise Dissing 75), Emma Snerle (SofieEmilie Riis 84), Janni Thomsen; Dajan Hashemi.

Espagne: María Echezarreta; Oihane Hernández, Laia Codina, Anna Torrodá, Itziar Pinillos; TeresaAbelleira, Nerea Eizaguirre (Rosa Otermin 90), María Llompart, Rosa Marquez Baena (C); Olga Carmona(Carla 77), Alejandra Serrano (Athenea del Castillo 46).

Spectateurs: 364Arbitre: Rebecca Welch (ENG)Arbitres assistants: Jana Eleferenko (RUS), Jenni Mahlamäki (FIN)Quatrième arbitre: Ivana Martinčić (CRO)

Norvège: Linn-Mari Nilsen; Malin Sunde, Joanna Bækkelund (C), Camilla Huseby, Vilde Birkeli, EmilieWoldvik; Andrea Norheim (Olaug Tvedten 81), Noor Eckhoff (Linn Huseby 66), Sophie Haug, Thea Bjelde(Runa Lillegård 86); Emilie Nautnes.

Allemagne: Stina Johannes; Meret Wittje (C), Lara Schmidt; Sydney Lohmann, Lisa Ebert, Gina-MariaChmielinski (Anna-Lena Stolze 25), Verena Wieder (Lisann Kaut 23), Marie Müller; Melissa Kössler,Nicole Anyomi (Noemi Gentile 89), Paulina Krumbiegel.

Spectateurs: 327Cartons jaunes: Norvège - Noor Eckhoff (44); Allemagne - Lara Schmidt (63)Arbitre: Eleni Antoniou (GRE)Arbitres assistants: Elena Soklevska-Ilievski (MKD), Nikol Šafránková (CZE)Quatrième arbitre: Tess Olofsson (SWE)

49

Groupe A

Équipes J V N D bp C DB pts Norvège 3 2 0 1 4 3 1 6

Espagne 3 2 0 1 4 3 1 6

Suisse 3 1 1 1 5 5 0 4

France 3 0 1 2 3 5 -2 1

Légende :J: Joués V: Victoires N: Matches nuls D: Défaites bp: Buts pour C: Contre DB: Différence debuts

Espagne: María Echezarreta; Oihane Hernández (Itziar Pinillos 62), Laia Codina, Anna Torrodá; TeresaAbelleira, Rosa Otermin (C), Nerea Eizaguirre, Rosa Marquez Baena; Olga Carmona, Carla (MaríaLlompart 83), Alejandra Serrano (Athenea del Castillo 74).

Norvège: Linn-Mari Nilsen; Malin Sunde, Joanna Bækkelund (C), Camilla Huseby, Vilde Birkeli; AndreaNorheim (Elisabeth Terland 77), Noor Eckhoff, Linn Huseby, Sophie Haug, Thea Bjelde; Emilie Nautnes(Jenny Kristine Røsholm Olsen 85).

Spectateurs: 352Cartons jaunes: Espagne - María Echezarreta (36); Norvège - Emilie Nautnes (75), Thea Bjelde (87)Arbitre: Cheryl Foster (WAL)Arbitres assistants: Jenni Mahlamäki (FIN), Jana Eleferenko (RUS)Quatrième arbitre: Angelika Soeder (GER)

Suisse: Elvira Herzog; Chantal Wyser, Fiona Hubler (Ilona Guede Redondo 64); Kattalin Stahl, Malin Gut(C), Rahel Tschopp (Nadine Riesen 77), Tyara Buser, Sabina Jackson (Chiara Messerli 63); AlishaLehmann, Lara Marti, Géraldine Reuteler.

France: Justine Lerond; Daïna Bourma, Léa Kergal, Eva Kouache; Laurène Martin, Célia Rigaud, LeaKhelifi, Lina Boussaha (Laura Rueda 84); Ella Palis (C), Kelly Gago, Mathilde Bourdieu (Jessy Roux 59).

Spectateurs: 1703Cartons jaunes: Suisse - Lara Marti (14); France - Lina Boussaha (20)Arbitre: Ivana Martinčić (CRO)Arbitres assistants: Nikol Šafránková (CZE), Elena Soklevska-Ilievski (MKD)Quatrième arbitre: Eleni Antoniou (GRE)

50

Norvège: Linn-Mari Nilsen; Malin Sunde, Joanna Bækkelund (C), Camilla Huseby, Vilde Birkeli (ElisabethTerland 84), Emilie Woldvik; Andrea Norheim, Noor Eckhoff, Sophie Haug, Thea Bjelde; Emilie Nautnes(Linn Huseby 78).

France: Justine Lerond; Mathilde Kack, Océane Deslandes; Laurène Martin (Eva Kouache 76), CéliaRigaud, Laura Rueda, Lea Khelifi (Mathilde Bourdieu 58), Clémentine Canon; Ella Palis (C), Jessy Roux,Lorena Azzaro (Kelly Gago 46).

Spectateurs: 391Cartons jaunes: France - Jessy Roux (49)Arbitre: Tess Olofsson (SWE)Arbitres assistants: Jana Eleferenko (RUS), Anna Ilyankova (BLR)Quatrième arbitre: Cheryl Foster (WAL)

Suisse: Elvira Herzog; Chantal Wyser (Seraina Piubel 74), Fiona Hubler (Ilona Guede Redondo 74);Kattalin Stahl, Malin Gut (C), Rahel Tschopp, Tyara Buser, Chiara Messerli (Nadine Riesen 61); AlishaLehmann, Lara Marti, Géraldine Reuteler.

Espagne: María Echezarreta; Oihane Hernández, Laia Codina (María Jiménez 85), Anna Torrodá, ItziarPinillos; Teresa Abelleira, Nerea Eizaguirre (Ana Marcos 78), Rosa Marquez Baena; Olga Carmona,Carla (C) (Yasmin Katie 63), Alejandra Serrano.

Spectateurs: 2345Cartons jaunes: Suisse - Géraldine Reuteler (58)Arbitre: Eleni Antoniou (GRE)Arbitres assistants: Elena Soklevska-Ilievski (MKD), Jenni Mahlamäki (FIN)Quatrième arbitre: Angelika Soeder (GER)

Norvège: Karen Oline Sneve; Camilla Huseby, Emilie Woldvik, Sigrid Bloch-Hansen; Noor Eckhoff (C)(Malin Sunde 70), Linn Huseby (Andrea Norheim 88); Elise Isolde Stenevik, Jenny Kristine RøsholmOlsen, Olaug Tvedten (Joanna Bækkelund 83), Elisabeth Terland, Runa Lillegård.

Suisse: Elvira Herzog; Victoria Bischof (Alicia Haller 65), Fiona Hubler; Kattalin Stahl, Malin Gut (C),Rahel Tschopp, Tyara Buser; Nadine Riesen (Chantal Wyser 46), Alisha Lehmann, Lara Marti, GéraldineReuteler.

Spectateurs: 1618Cartons jaunes: Norvège - Olaug Tvedten (66), Andrea Norheim (90+1)Arbitre: Rebecca Welch (ENG)Arbitres assistants: Jana Eleferenko (RUS), Jasmina Zafirović (SRB)Quatrième arbitre: Ivana Martinčić (CRO)

51

France: Justine Lerond; Daïna Bourma, Léa Kergal, Mathilde Kack, Eva Kouache (Laura Rueda 71);Célia Rigaud, Romane Enguehard (Lina Boussaha 46); Ella Palis (C) (Lea Khelifi 86), Kelly Gago,Mathilde Bourdieu, Jessy Roux.

Espagne: Malena Mieres; Oihane Hernández, Laia Codina, Anna Torrodá, Itziar Pinillos; Teresa Abelleira(Ana Marcos 87), Nerea Eizaguirre, Rosa Marquez Baena (C); Olga Carmona, Carla (María Llompart 54),Alejandra Serrano (Athenea del Castillo 65).

Spectateurs: 322Cartons jaunes: France - Ella Palis (24), Lina Boussaha (81), Mathilde Bourdieu (89); Espagne - TeresaAbelleira (12)Arbitre: Meliz Özçiğdem (TUR)Arbitres assistants: Khayala Azizzade (AZE), May Moalem (ISR)Quatrième arbitre: Angelika Soeder (GER)

52

Groupe B

Équipes J V N D bp C DB pts Danemark 3 2 0 1 4 2 2 6

Allemagne 3 2 0 1 3 1 2 6

Pays-Bas 3 2 0 1 5 4 1 6

Italie 3 0 0 3 1 6 -5 0

Légende :J: Joués V: Victoires N: Matches nuls D: Défaites bp: Buts pour C: Contre DB: Différence debuts

Allemagne: Stina Johannes; Fatma Sakar, Meret Wittje (C), Lara Schmidt; Maren Marie Tellenbröker(Marie Müller 46), Sydney Lohmann, Lisa Ebert, Anna-Lena Stolze; Melissa Kössler (Verena Wieder 77),Nicole Anyomi, Paulina Krumbiegel (Lena Uebach 79).

Danemark: Lene Christensen; Matilde Lundorf, Sara Holmgaard; Kamilla Karlsen (C), Sofie Svava, SarahJankovska, Mille Gejl, Emma Snerle (Olivia Møller Holdt 81), Janni Thomsen; Maria Hovmark (Signe HoltAndersen 12), Dajan Hashemi.

Spectateurs: 307Arbitre: Meliz Özçiğdem (TUR)Arbitres assistants: Anna Ilyankova (BLR), Jasmina Zafirović (SRB)Quatrième arbitre: Rebecca Welch (ENG)

Pays-Bas: Daphne Van Domselaar; Lynn Wilms, Licia Darnoud, Jamie Altelaar, Janou Levels (JeslinNiens 73); Kerstin Casparij, Nance Van Der Meer (Emma van der Vorst 85), Marisa Olislagers (C),Kayleigh Van Dooren; Rebecca Doejaaren, Joline Amani (Romy Speelman 54).

Italie: Nicole Lauria; Vanessa Panzeri, Beatrice Merlo, Tecla Pettenuzzo, Irene Santi (Giada Greggi 46),Erika Santoro; Arianna Caruso (C), Alice Regazzoli; Elisa Polli, Agnese Bonfantini (Sara Baldi 79),Benedetta Glionna (Melanie Kuenrath 87).

Spectateurs: 318Cartons jaunes: Pays-Bas - Rebecca Doejaaren (89); Italie - Beatrice Merlo (17)Arbitre: Tess Olofsson (SWE)Arbitres assistants: Khayala Azizzade (AZE), May Moalem (ISR)Quatrième arbitre: Sandra Strub (SUI)

53

Danemark: Lene Christensen; Caroline Pleidrup, Matilde Lundorf, Sara Holmgaard; Kamilla Karlsen (C),Sarah Jankovska, Mille Gejl, Olivia Møller Holdt (Lærke Tingleff 69), Emma Snerle, Janni Thomsen (SofieEmilie Riis 90+4); Dajan Hashemi.

Italie: Nicole Lauria; Vanessa Panzeri, Beatrice Merlo, Tecla Pettenuzzo, Erika Santoro; Angelica Soffia(Agnese Bonfantini 73), Arianna Caruso (C), Alice Regazzoli, Giada Greggi; Elisa Polli (Sara Baldi 79),Benedetta Glionna (Melanie Kuenrath 87).

Spectateurs: 572Cartons jaunes: Danemark - Dajan Hashemi (44)Arbitre: Rebecca Welch (ENG)Arbitres assistants: May Moalem (ISR), Nikol Šafránková (CZE)Quatrième arbitre: Meliz Özçiğdem (TUR)

Pays-Bas: Daphne Van Domselaar; Lynn Wilms, Licia Darnoud, Jamie Altelaar, Janou Levels; KerstinCasparij (Kelsey Geraedts 46), Nance Van Der Meer (Dayna Schra 70), Marisa Olislagers (C), KayleighVan Dooren, Romy Speelman; Rebecca Doejaaren.

Allemagne: Stina Johannes; Fatma Sakar (Christin Meyer 78), Meret Wittje (C), Lara Schmidt; SydneyLohmann, Lisa Ebert, Anna-Lena Stolze (Gina-Maria Chmielinski 46), Marie Müller (Lena Uebach 78);Melissa Kössler, Nicole Anyomi, Paulina Krumbiegel.

Spectateurs: 603Cartons jaunes: Pays-Bas - Jamie Altelaar (65); Allemagne - Lisa Ebert (79), Melissa Kössler (90)Arbitre: Ivana Martinčić (CRO)Arbitres assistants: Jasmina Zafirović (SRB), Khayala Azizzade (AZE)Quatrième arbitre: Sandra Strub (SUI)

Danemark: Lene Christensen; Matilde Lundorf, Sara Holmgaard; Lærke Tingleff (Sofie Emilie Riis 70),Kamilla Karlsen (C), Sofie Svava, Sarah Jankovska, Olivia Møller Holdt (Cecilie Johansen 85), EmmaSnerle, Janni Thomsen (Mille Gejl 75); Dajan Hashemi.

Pays-Bas: Daphne Van Domselaar; Lynn Wilms, Licia Darnoud (Jeslin Niens 63), Jamie Altelaar, JanouLevels; Nance Van Der Meer (Kerstin Casparij 57), Marisa Olislagers (C), Kayleigh Van Dooren, RomySpeelman; Rebecca Doejaaren, Joline Amani (Emma van der Vorst 57).

Spectateurs: 391Cartons jaunes: Danemark - Janni Thomsen (52); Pays-Bas - Marisa Olislagers (38)Arbitre: Cheryl Foster (WAL)Arbitres assistants: Jenni Mahlamäki (FIN), Anna Ilyankova (BLR)Quatrième arbitre: Sandra Strub (SUI)

54

Italie: Nicole Lauria; Vanessa Panzeri, Beatrice Merlo, Tecla Pettenuzzo, Erika Santoro (Sara Baldi 46);Angelica Soffia, Arianna Caruso (C), Alice Regazzoli, Giada Greggi (Elena Nichele 59); Elisa Polli(Camilla Labate 86), Benedetta Glionna.

Allemagne: Stina Johannes; Meret Wittje (C), Lara Schmidt; Sydney Lohmann, Lisa Ebert, Gina-MariaChmielinski (Christin Meyer 59), Verena Wieder, Marie Müller; Melissa Kössler (Lena Uebach 87), NicoleAnyomi, Paulina Krumbiegel.

Spectateurs: 500Cartons jaunes: Italie - Arianna Caruso (33), Tecla Pettenuzzo (65); Allemagne - Lara Schmidt (15),Sydney Lohmann (71)Arbitre: Eleni Antoniou (GRE)Arbitres assistants: Nikol Šafránková (CZE), Elena Soklevska-Ilievski (MKD)Quatrième arbitre: Tess Olofsson (SWE)

55

Officiels de match

Nom Pays Date de naissance FIFA

Arbitres

Eleni Antoniou Grèce 28/03/1985 2014

Cheryl Foster Pays de Galles 04/10/1980 2016

Ivana Martinčić Croatie 28/07/1985 2014

Tess Olofsson Suède 24/01/1988 2015

Meliz Özçiğdem Turquie 26/10/1982 2013

Rebecca Welch Angleterre 01/12/1983 2015

Arbitres assistants

Khayala Azizzade Azerbaïdjan 06/06/1982 2014

Jana Eleferenko Russie 30/01/1985 2011

Anna Ilyankova Belarus 30/04/1983 2013

Jenni Mahlamäki Finlande 14/08/1985 2016

May Moalem Israël 20/07/1989 2013

Nikol Šafránková République tchèque 21/09/1984 2016

Elena Soklevska-Ilievski ARY de Macédoine 05/01/1983 2011

Jasmina Zafirović Serbie 08/03/1981 2009

Quatrièmes arbitres

Angelika Soeder Allemagne 18/04/1989 2015

Sandra Strub Suisse 12/10/1987 2015

56

Classement du fair-play

Pos. Équipe Points Matches joués

1 Pays-Bas 9.133 3

2 Allemagne 8.99 5

3 Danemark 8.963 4

4 Espagne 8.89 5

5 Norvège 8.863 4

6 Suisse 8.8 3

7 Italie 8.55 3

8 France 8.167 3

57