54
55 En supposant les pertes de puissance négligeables, nous obtenons : V d *I d =V o *I o (c.5) D’où, d’après (c.4) : I o /I d = 1- (c.6) Une simulation de la partie puissance de notre MPPT sous PSIM fournit les résultats suivants : Figure 5.10 : Simulation de notre carte puissance sous PSIM en mode continu (signal PWM de rapport cyclique 50%) A la frontière entre le mode continu et le mode discontinu : Dans ce mode, ou plus précisément cette frontière entre les 2 modes, le courant traversant l’inductance part de, et revient à, 0 sur une période T (cf. figure 5.11).

En supposant les pertes de puissance nØgligeables, …lex33.free.fr/projet/SP0/Rapport_PIP_Microtransat_Energie_II.pdf · Figure 5.13 : Simulation sous PSIM de notre partie puissance

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55

En supposant les pertes de puissance négligeables, nous obtenons :

Vd * Id = Vo * Io (c.5)D’où, d’après (c.4) :

Io / Id = 1- � (c.6)

Une simulation de la partie puissance de notre MPPT sous PSIM fournit les résultats

suivants :

Figure 5.10 : Simulation de notre carte puissance sous PSIM en mode continu (signal PWM de

rapport cyclique 50%)

A la frontière entre le mode continu et le mode discontinu :

Dans ce mode, ou plus précisément cette frontière entre les 2 modes, le courant traversant

l’inductance part de, et revient à, 0 sur une période T (cf. figure 5.11).

56

Figure 5.11 : Frontière continu-discontinu

Dans cette situation, le courant moyen à la frontière parcourant la bobine vérifie :

ILF = iLmax / 2 (f.1)Donc :

ILF = Vd * tfermé / (2*L) (f.2)Puis :

ILF = Vo *(1-�)*�*T / (2*L) (f.3)

A l’état permanent le courant moyen parcourant le condensateur de sortie est nul, donc id =

iL. Alors en utilisant (c.3) et (c.6), on obtient :

IOF = Vo *(1-�)² * �*T / (2*L) (f.4)

En considérant Vo constant (à priori quasiment vérifié en pratique puisqu’il s’agit de la

tension aux bornes de la batterie), il est alors possible de tracer l’évolution du courant de

sortie dans le cas frontière en fonction du rapport cyclique :

T

tfermé touvert

Vd

Vd-Vo

57

Figure 5.12 : Courant en sortie et au travers de la bobine à la frontière (Vo constant)

Cette figure 5.12 illustre que pour un rapport cyclique � donné, à Vo constant, si le courant

moyen de sortie descend en dessous de Io tracé (ou si le courant moyen dans la bobine passe

en dessous du IL tracé), alors le convertisseur passera en mode discontinu.

Ce tracé est important dans le sens où il donne, le courant limite pour être en mode

continu, qui est le mode dans lequel on espère se placer pendant le fonctionnement de notre

MPPT.

Le calcul exact nous donne (après calcul de la dérivée de (f.4)) :

IOmaxF = (4* T * Vo) / (47 * L) (f.5)

58

Figure 5.13 : Simulation sous PSIM de notre partie puissance à la frontière (rapport cyclique

40%)

Au premier abord, ce graphique ressemble beaucoup au précédent, en effet le graphe des

tensions (en haut) est presque identique (à la variation de rapport cyclique près). Cependant, si

l’allure du graphe des intensités est la même, l’intensité ici s’annule à chaque t = T, ce qui

n’était pas le cas en mode continu.

Mode discontinu :

En discontinu (figure 5.14), le courant part également de 0, mais s’annule avant t = T.

59

Figure 5.14 : Mode discontinu

La simulation à l’aide du logiciel PSIM nous donne bien la même allure de courbe :

Figure 5.15 : Simulation sous PSIM de notre carte puissance en mode discontinu (signal

PWM de 25 %)

Pour mener les explications du mode discontinu nous supposerons que la tension aux bornes

du panneau Vd et le rapport cyclique � sont constants (bien que ce ne soit pas forcément le cas

en pratique).

T

tfermé �1T �2T

60

De même qu’en mode continu, l’intégrale de la tension aux bornes de la bobine est nulle sur

une période, ce qui nous donne :

Vd * tfermé + (Vd-Vo) * �1* T = 0 (d.1)Donc :

Vo/Vd = ( �1 + � )/ �1 (d.2)

Circuit 100% efficace (même équation que (c.5))

Io / Id = �1 /( � + �1 ) (d.3)

A partir de la figure 5.14, on obtient (calcul de la valeur moyenne de iL, aussi valeur moyenne

du courant en sorti en régime établi) :

Id = +

iLmax

d��

0

α T

t t

α T2

iLmax

d�

α T

( ) + α ∆1

T

− + + t

Tα ∆

1t

T ∆1

Après calcul, on obtient :

Id =1

2iLmax

( ) + α ∆1 (d.4)

De plus, à l’aide de la figure 5.14 et (*), on obtient :

iLmax * L / ( � * T ) = Vd (d.5)

Puis (d.5) et (d.4) donnent :

Id = Vd * � * T * ( � + �1 )/ (2*L) (d.6)

D’où (d.3):

Io = Vd * � * T * �1 / (2*L) (d.7)

En pratique, grâce à la partie commande du MPPT, � varie en fonction des variations

de la tension en sortie des panneaux solaires Vd, tandis que Vo est maintenue constante. Il

apparaît donc utile de tracer le rapport cyclique � comme une fonction du courant chargeant la

batterie pour différentes valeurs de gain de tension Vo / Vd.

A l’aide des équations (f.5), (d.3) et (d.7), on obtient :

max

4* **( 1)

47* *

O O O

O F d d

V I V

I V Vα = − (d.8)

Bien entendu, cette loi n’est valable que lorsque l’on est en mode discontinu, en mode

continu, en tenant compte de l’hypothèse de cette parte (Vd constant), le rapport Vd/Vo est

constant ! Nous pouvons observer cela sur le graphe suivant qui représente l’évolution de � en

fonction du rapport Io/IOmaxF, pour différentes valeurs du gain de tension au travers le

convertisseur statique (i.e. pour différentes valeurs de Vd/Vo).

61

Figure 5.16 : Evolution du rapport cyclique pour différents rapports Vd/Vo

5.1.2.3. Variations [11]

Tandis que les variations de tension aux bornes de la batterie seront à priori assez

faibles (i.e. �Vo de l’ordre de 1 à 2%), l’amplitude des oscillations du courant IL peuvent

atteindre 20% de la valeur moyenne. Ces variations sont importantes à connaître, car elles

sont directement liées à la valeur de l’inductance L. De plus, dans le cas où les variations

deviendraient trop importantes, il faudrait augmenter la taille du MOSFET afin qu’il supporte

les forts courants. Un tel changement coûterait plus cher, et causerait une augmentation de la

masse.

Variations du courant traversant la bobine iL :

Interrupteur ouvert :

diL / dt = Vd / L (o.1)Interrupteur fermé :

diL / dt = ( Vd - Vo ) / L (o.2)

Ainsi, l’intensité crête à crête s’exprime par :

ILcc = 2*�iL = Vd * �* T / L (o.3)

Nous pouvons donc exprimer L en fonction de l’amplitude des variations de iL :

L = Vd * �* T / ( 2*�iL ) (o.4)

62

Variations de la tension de sortie Vo :

La tension de sortie est la tension aux bornes du condensateur de sortie de capacité C.

Pour faire ce calcul, on suppose que toute l’intensité qui traverse la diode iD circule au travers

du condensateur de sortie, on obtient ainsi :

� Vo =� Q / C = Io * �* T / C (o.5)

A partir de l’équation (o.5), on retrouve bien que pour une importante capacité du

condensateur de sortie, on peut minimiser les variations de Vo.

5.1.3. Puissance consommée par le convertisseur Boost [11]

Les éléments qui causent une perte de puissance au sein du convertisseur sont la diode,

la bobine, le MOSFET, et les changements de position du MOSFET.

5.1.3.1. Diode

Dans le datasheet de la diode Schottky utilisée dans notre circuit, il est dit d’évaluer les

pertes : à l’aide du calcul suivant :

Pdiode = 0,42 * Imoy + 0,022 *IRMS ² (p.1)

5.1.3.2. Bobine

On sait qu’au travers de la bobine, la puissance dissipée peut être calculée à l’aide de :

PL = IL² *RL (p.2)

où RL est la résistance équivalente de la bobine

5.1.3.3. MOSFET

Pour le MOSFET lorsqu’il est passant :

PMOSFET = IL² * RDS * � (p.3)

où RDS est la résistance drain source du MOSFET

Bilan : lorsque le convertisseur statique conduit, les pertes de puissance qui y sont associées

sont données par (d’après (p.1), (p.2) et (p.3)) :

Pconduction = Pdiode + PL + PMOSFET (p.4)

63

Le MOSFET est aussi cause de pertes à chaque changement d’état. Il y a 4 états pour un

MOSFET (turn on, passant, turn off et bloquant). La puissance dissipée ainsi s’exprime :

• Pturn_on = Idso * Vdd * td * f + f *Ids * tr * [Vdd/2 + (Vds,sat - Vdd) / 3] (p.5)

où f est la fréquence d’alternance on/off

Vdd est la tension du drain

td le retard au turn on

Ids le courant « leakage » drain - source

tr temps de montée

Vds,sat tension de saturation drain – source

• Pturn_off = Ids * Vds,sat * ts * f + f *Ids * tf * Vdd / 6 (p.6)

où ts est le temps de stockage

• Ppassant = Ids * Vds,sat * tc * f (p.7)

où tc = �/f - td - tr est le temps où le MOSFET est passant

• Pbloquant = Vdd * to * f * Idso (p.8)

où to est le temps où le MOSFET est bloqué

Bilan : lorsque le MOSFET commute, les pertes de puissance qui y sont associées sont

données par (d’après (p.5), (p.6), (p.7) et (p.8)) :

Pcommutation = Pturn_on + Pturn_off + Ppassant + Pbloquant (p.9)

5.1.4. Détermination des composants de la carte puissance

Après avoir défini le type de circuit que nous allions réaliser (un circuit de type

« Boost » en ce qui nous concerne), avant de faire réaliser la carte, il fallait déterminer les

composants que nous allions utiliser, afin de prévoir les tensions, courants, etc.…mis en jeu.

De plus, suivant les types ou même marques des composants, les branchements pouvaient

différer. Dans cette partie, nous développerons uniquement les calculs des valeurs des

composants. En ce qui concerne le choix précis de ces composants, nous nous sommes fait

aidées par M. Marc Budinger. Pour plus de renseignements, reportez-vous en annexe, tous les

datasheets des composants utilisés sont fournis.

Déterminer les caractéristiques de la carte de puissance est une étape critique dans la

construction du MPPT. Certes, tout composant inadapté peut logiquement empêcher un

fonctionnement optimal de cette carte de puissance, mais surtout risque-t-il d’occasionner des

pertes bien plus importantes que les économies réalisées (en effet toute l’énergie finalement

stockée dans la batterie traverse le MPPT, qui constitue l’interface panneaux solaires /

batterie).

64

Dans tous les calculs qui vont suivre, le cas extrême sera envisagé. Nous supposerons

que le convertisseur est toujours efficace à 100% (comme nous l’avons fait dans l’étude

théorique préliminaire) :

Pin = Pout

Donc :

Vd * Id = Vo * Io

Le schéma final dont nous allons chercher les composants est le suivant, (nous

justifierons la présence de ces composants ainsi que leur choix dans la suite) :

Figure 5.17 : Schéma complet de la carte puissance

5.1.4.1. La bobine

Cet élément est le plus délicat à déterminer. En effet, une inductance trop faible ne

permet pas le fonctionnement de la carte puissance (comme nous l’avons expérimenté, ne

serait-ce qu’en simulation sous PSIM), et une inductance trop forte quant à elle provoquerait

d’importantes pertes de puissance par effet Joule. En effet, une bobine réelle peut être

représentée par une bobine parfaite en série avec une résistance (la valeur de cette résistance

étant d’autant plus forte que l’inductance de la bobine l’est).

Calcul du courant de sortie :

Io = (Vd * Id )/ Vo

A.N : Io = 16,5 *0,3/ 24

Io = 0,206 AComme nous l’avons remarqué auparavant : l’amplitude des variations du courant autour de

sa valeur continue varie entre 10 et 20 %.

PV+

PV-

65

En prenant 10 % (et en remarquant qu’en régime établi aucun courant ne circule dans le

condensateur de sortie), on peut estimer �iL :

�iL = Io * 0,1 = 20,6 mA.Finalement, comme :

L = Vd * �* T / ( 2*�iL ) (o.4)

Le rapport cyclique que l’on peut prévoir dans les conditions nominales (Vd = 16.5V et Vo =

24 V) se déduit de :

Vo / Vd = 1/(1-�) (c.4)

AN : � ~ 0,3125

Nous supposons que notre convertisseur statique fonctionne à la fréquence de 20 kHz (il

s’agit de la fréquence de commutation de l’interrupteur), cela implique que :

T = 10 µs

Ce qui nous permet de calculer la valeur minimale de L :

AN : L ~ 1,25 mH

Remarquons par ailleurs que la bobine doit être capable de supporter un courant de 0,3 A.

5.1.4.2. Condensateurs

Selon les conseils de M. Mouton et M. Budinger, il était nécessaire de placer 2 condensateurs

en sortie comme en entrée à la place de l’unique condensateur prévu dans la configuration de

base de notre convertisseur statique.

Il en fallait un de forte capacité et un de faible capacité afin d’être apte à filtrer les fortes et les

faibles fréquences. Le but du condensateur de sortie est en effet de filtrer les variations de

tension en sortie du convertisseur Boost.

Nous avons toujours : T = 10 µs, �=0,3125, et nous avons décidé que � Vo = 0,1* Vo

(soit 0,24 V).

De plus, d’après (o.5) nous savons que :

C = Io * � * T / � Vo

AN : C = 2, 68 µF.

Ainsi la capacité du condensateur équivalent à nos 2 condensateurs placés en parallèle en

sortie du boost doit valoir au minimum 2, 68 µF. Ceci est largement assuré puisque selon les

conseils que nous avions reçus, nous avions choisi un condensateur de capacité 1000 µF et un

autre de capacité 1 µF.

La capacité du condensateur équivalent à nos 2 condensateurs placés en parallèle est donc :

Ceq = 1000 + 1 = 1001 µF >>2, 68 µFNous avons fait les même choix de valeurs de capacité en entrée et en sortie.

66

Remarque : les branchements et capacités des autres condensateurs présents sur le circuit nous

ont été donnés par les datasheets des composants qui les nécessitaient (cf.annexes).

Bilan : C1 = 47 µF ; C2 = 1000 µF ; C3 = 1 µF ; C4 = 1000 µF ; C5 = 1 µF ; C6 = 0,22 µF ;

C7 = 0,1 µF ; C8 = 22 µF ; C9 = 0,33 µF

5.1.4.3. Diode Schottky

Le choix d’une diode est toujours un compromis entre la tension de claquage, la

vitesse de commutation, et la tension de seuil. Au niveau des pertes de puissance, plus la

tension de seuil est importante, plus ces pertes augmentent. De plus la diode se doit d’être

suffisamment rapide pour suivre les variations (parfois rapide) de l’interrupteur, sous peine de

limiter l’efficacité du convertisseur. Une tension de claquage de grande valeur absolue peut

aussi être utile dans le cas où la charge serait soudainement déconnectée de l’ensemble du

circuit (surtout si la charge est soumise à de fortes tensions).

Le modèle de diode que nous avons choisi permet un bon compromis :

• 45 V de tension de claquage (sachant que la tension de sortie est de 24 , la diode est à

priori à l’abri du claquage).

• 0,57 V de tension de seuil (nous avons choisi une diode de type Schottky afin d’avoir

justement une faible tension de seuil, ce qui permet de limiter la chute de tension).

Rappelons que la diode nous sert à la fois dans le convertisseur statique, mais aussi

sert de diode anti-retour entre les panneaux et la batterie : pour éviter que ce soit la

batterie qui « charge » les panneaux solaires et non l’inverse.

5.1.4.4. MOSFET

Nous avons choisi un MOSFET à canal N (PIP 3104 P) qui peut fonctionner avec des

tensions VDS jusqu’à 50 V, et des courant ID jusqu’à 8A. Sachant que dans la cas le plus

défavorable, au sein de notre convertisseur Boost, le MOSFET ne sera qu’à soumis à 24 V

entre le drain et la source et à un courant de l’ordre de quelques centaines de mA. Il a un

courant de fuite maximal de 100µA, ce qui est négligeable au vu des courants en jeu dans

notre montage, et une faible résistance en fonctionnement de 100 m� ( donc de résistance 10-4

fois plus faibles que les autres résistances du circuit).

5.1.4.5. Driver de MOSFET

Les signaux PWM en sortie du microcontrôleur ont pour but de déclencher

l’interrupteur MOS FET. Or si les courants sont de trop faible intensité ou encore si la tension

de sortie n’atteint pas exactement le seuil nécessaire à la commutation du MOSFET, le

montage devient totalement inefficace. C’est pourquoi on ajoute un driver de MOSFET entre

la sortie du microcontrôleur et le MOSFET, qui a pour but d’augmenter l’intensité

commandant le MOS FET. Nous avons choisi le driver EL 7212 CN.

5.1.4.6. Microcontrôleur

Nous avons choisi d’utiliser le microcontrôleur C167 de la marque Infineon dans le

cadre de notre PIP. Une fois encore les datasheets sont en annexe.

L’avantage indéniable du choix du C 167 est qu’il s’agit du microcontrôleur à partir duquel

nous avons été initiées à l’électronique numérique en début de 2eme année à l’ENSICA. Cela

67

nous simplifiait grandement la tache de la programmation (cf. partie commande). De plus,

initialement nous comptions utiliser le même microcontrôleur déjà présent dans le

Microtransat puisqu’il s’agit de celui commandant les mesures des capteurs. Cela semble à

priori possible puisque le PIP précédent a configuré le port correspondant au bus CAN (port

n° 4) alors que nous utiliserons le port 5 pour la conversion analogique/numérique, et le port 7

afin de créer un signal PWM (ou MLI en français). Cependant pour des raisons pratiques

(nous travaillons sur la programmation du microcontrôleur pendant les essais u bateau en

navigation !), ainsi que pour des raisons de performance, nous avons préféré retenir

l’utilisation d’un autre microcontrôleur.

Il est important de signaler que les choix de ce microcontrôleur n’est pas uniquement

fait « par défaut » ou « par simplicité », le C 167 d’Infineon convient parfaitement à notre

problème puisque possède plus des 3 voies nécessaires (une pour la mesure de la tension aux

bornes des panneaux, une pour l’intensité délivrée par ces mêmes panneaux, et une dernière

pour la mesure de la tension aux bornes de la batterie) sur le port relatif aux conversions

analogique/numérique, et également plusieurs voies (alors qu’une seule ne nous est

nécessaire) sur le port relatif aux signaux PWM. Ce microcontrôleur est donc peut-être

surdimensionné à l’heure actuelle par rapport à l’utilisation que nous en faisons, mais trouvera

certainement utilisation plus complète dans le développement du projet Microtransat !

Par ailleurs, pour la compilation de notre code en C, nous avons utilisé le logiciel Keil

µVision 2.

5.1.4.7. Régulateur de tension 1

Sachant que le microcontrôleur nécessite une alimentation de 5V, nous avons choisi

un régulateur de tension LM 7805 CT, dont les principales caractéristiques sont :

� Une tension d’entrée maximale de 35 V (ce qui est amplement suffisant puisque nous

placerons ce régulateur en sortie de la batterie de tension nominale 24 V)

� Une protection interne contre les courts circuits : ce système protège le système aval

(ici le microcontrôleur) en cas de court circuit.

� Une protection interne contre les surchauffes : ceci protègera le régulateur lui-même

d’une surchauffe en cas de court circuit dans le montage.

� Un faible consommation de courant (8 mA) lorsque le régulateur ne fonctionne pas (ce

qui permet logiquement de diminuer la puissance consommée)

5.1.4.8. Régulateur de tension 2

Le driver de MOSFET que nous utilisons nécessite une alimentation en 10V, que nous

allons fournir grâce à un régulateur 10V BA 10 T. Voici ses caractéristiques :

� La tension d’entrée doit être inférieure à 25 V, ce qui, sauf surcharge des batteries,

sera vérifié. Il aurait peut-être été préférable de choisir un autre régulateur tolérant une

tension d’entrée plus importante, cependant au moment du choix de ce composant,

nous pensions encore avoir une seule batterie de 12V.

� Une protection interne contre les survoltages.

� Une protection interne contre les courts circuits : ce système protège le système aval

(ici le driver de MOS) en cas de court circuit.

� Une protection interne contre les surchauffes : ceci protègera le régulateur lui-même

d’une surchauffe en cas de court circuit dans le montage.

68

� Un faible consommation de courant (2,5 mA) lorsque le régulateur ne fonctionne pas

(ce qui permet logiquement de diminuer la puissance consommée)

5.1.4.9. Diviseurs de tension

Les tensions que nous devons mesurer afin de mettre en œuvre la partie commande de notre

MPPT sont bien plus importantes que celles pouvant être reçues par le microcontrôleur (en

effet celui-ci ne tolère pas de tension au-delà de 5V alors que les panneaux solaires peuvent

délivrer une tension de 16,5 V et les batteries 24V).

Nous avons donc calculé les rapports nécessaires et puis nous avons choisi les résistances

nécessaires pour réaliser ces rapports.

C’est ainsi que nous avons pour le diviseur de tension en sortie du panneau solaire :

R1 /(R1+R2) = 2,7 / ( 2,7 + 6,8 ) = 0, 284

=> Vsmax = 0,284 * 16,5 = 4, 68 V.Et pour la batterie :

R3/ (R3+R4) = 1 / ( 1 + 3,9 ) = 0, 204

� Vsbattmax = 0,204 * 24 = 4, 89 V.

Bilan : R1 = 2,7 k� ; R2 = 6,8 k� ; R3 = 1 k� ; R4 = 3,9 k� ; R5 = 6 k�

5.1.5. Réalisation de la carte

Figure 5.18 : Carte puissance réalisée

5.1.5.1. Organisation de la réalisation

69

Afin de pouvoir obtenir des résultats expérimentaux validant notre étude du MPPT,

nous avons souhaité réaliser un MPPT.

Nous avons d’abord, une fois le schéma du MPPT arrêté, demandé à Denis de réaliser, à

l’aide du logiciel Eagle, le plan de du circuit imprimé. M. Mouton nous avait au préalable

expliqué succinctement le fonctionnement du logiciel afin que nous fournissions un schéma

facilement interprétable à Denis. En particulier, il nous a été demandé de faire figurer sur

notre schéma papier les parties du circuit dans lesquelles un courant important va circuler,

ainsi qu les différentes sorties et entrées du circuit et le type de « jonction » souhaitée. Afin de

faciliter ses recherches nous avons aussi fourni à Denis les datasheets des composants que

nous allions utiliser dans notre carte.

Figure 5.19 : Schéma sous Eagle du circuit imprimé de notre carte puissance

Ce schéma a été réalisé à partir d’un schéma identique à celui donné en figure 5.16.

Au-delà des calculs théoriques effectués jusqu’alors, la construction de la carte

demande des précautions vis-à-vis de l’utilisation de certains composants. Ainsi avons-nous

placé un radiateur autour du MOS afin de dissiper les surplus de chaleur.

Pratiquement, nous avons choisi le dissipateur extrudé prévu pour transistor de type TO 220

(le type de du MOSFET choisi au préalable) et une feuille isolante également conçue pour le

ce type de transistor. (cf. annexes pour l’ensemble des renseignements sur ces composants).

70

Après réception du circuit imprimé et du microcontrôleur Denis et Laura ont soudé les

différents composants pour terminer cette réalisation et obtenir la carte représentée en figure

5.20.

5.1.5.2. Reconnaissance des différentes parties de la carte

de puissance de notre MPPT

Figure 5.20 : Photo commentée de la carte puissance

Légende :

1 : Ensemble des entrées et sorties de la carte en lien avec le microcontrôleur

2 : Entrées panneau

3 : Entrées batterie

4 : MOSFET + radiateur

5 : Driver de MOSFET

6 : LEM : convertisseur courant - tension

7 : Diode Schottky

8 et 9 : Régulateurs de tension 10 et 5V

2

3

4

5

6

1

7

8

9

71

5.2. Partie commande

Etant donné notre choix de réaliser la partie commande en électronique numérique,

celle-ci est constituée du microcontrôleur dans le quel va être implémenté un algorithme.

Différents algorithmes de recherche du Point de Puissance Maximale peuvent être utilisés.

Les deux plus répandus sont la méthode « Perturbation et Observation » et l’algorithme

« Conductance Incrémentielle ».

5.2.1. Méthode « Perturbation et Observation »

C’est la méthode la plus utilisée du fait de sa simplicité : une boucle de retour et peu

de mesures sont nécessaires. La tension aux bornes des panneaux est volontairement perturbée

(i.e. augmentée ou diminuée) puis la puissance est comparée à celle obtenue avant

perturbation. Précisément, si la puissance aux bornes du panneau est augmentée du fait de la

perturbation, la perturbation suivante est faite dans la même direction. Réciproquement, si la

puissance diminue, la nouvelle perturbation est réalisée dans le sens opposé.

Le schéma suivant montre bien que l’on se rapproche alors dans chaque cas du Point

Maximum de Puissance.

Figure 5.21 : Puissance disponible en fonction de la tension aux bornes d'un panneau solaire

L’organigramme fonctionnel de cet algorithme est le suivant :

����������������������������������������������������������������

������� ������� ������� �����������

72

Fixer les valeurs initiales

de Vpanneau(k), Ipanneau(k), et Ppanneau(k)

Mesurer Vpanneau(k+1) et Ipanneau(k+1)

Calculer Ppanneau(k+1)

Ppanneau(k+1) = Ppanneau(k) ?

Ppanneau(k+1)>Ppanneau(k) ?

Vpanneau(k+1)>Vpanneau(k) ? Vpanneau(k+1) > Vpanneau(k) ?

� = � + d� � = � - d� � = � + d� � = � - d�

Vpanneau(k) = Vpanneau(k+1)

Ipanneau(k) = Ipanneau(k+1)

Non

Oui

Oui Oui

Non

Non

Non

Oui

Figure 5.22 : Diagramme fonctionnel algorithme "perturbation et observation"

Légende :

� Vpanneau(k) : tension en sortie du panneau à l’itération k

� Ipanneau(k) : intensité en sortie du panneau à l’itération k

� Ppanneau(k) : puissance en sortie du panneau à l’itération k

73

5.2.2. Méthode de la « Conductance Incrémentielle »

Nous allons dans cette méthode nous intéresser directement aux variations de la

puissance en fonction de la tension. La conductance est une grandeur physique relativement

connue : il s’agit du quotient de l’intensité par la tension (i.e. G=I/V ) La conductance

incrémentielle est beaucoup plus rarement définie, il s’agit du quotient de la variation, entre

deux instants, de l’intensité par celle de la tension (i.e. �G = dI / dV).

En comparant la conductance G à la conductance incrémentielle �G, nous allons chercher le

maximum de la courbe (cf. figure 5.21) en cherchant le point d’annulation de la dérivée de la

puissance.

Précisément la puissance en sortie de la source peut s’écrire :

P = I * V (com.1)D’où en dérivant :

dP/dV = I * dV/dV + V * dI / dV

dP/dV = I + V * dI / dV

Donc

(1/V) dP/dV = I/V + dI / dV

Soit

(1/V) dP/dV = G + �G (com.2)

En général, la tension issue de la source est positive, c’est pourquoi, nous pouvons déduire les

résultats clés de la méthode de la conductance incrémentielle.

dP/dV > 0 � G > - �G

dP/dV = 0 � G = - �G

dP/dV < 0 � G < - �G

Nous déduisons facilement les actions à faire dans les différent cas sur le schéma P=f(V).

(com.3)

74

Figure 5.23 : Evolution de la puissance disponible en fonction de la tension aux bornes d’un

panneau

dP/dV > 0 � on augmente Vpanneau

dP/dV = 0 � on garde Vpanneau constant

dP/dV < 0 � on diminue Vpanneau

Bilan : on déduit donc (grâce à (o.3)):

G > - �G ���� on augmente Vpanneau���� on diminue �

G = - �G ���� on garde Vpanneau constant ���� on ne modifie pas �

G < - �G ���� on diminue Vpanneau���� on augmente �

Il existe un cas dans lequel on ne peut pas comparer les conductances : lorsque le

système était effectivement au PPM à l’itération précédente. En effet, dans ce cas, le rapport

cyclique n’a pas été modifié et donc Vpanneau est restée constante(i.e. dVpanneau =0). La

conductance incrémentielle �G n’est alors pas définie (il faudrait diviser par 0 pour la

calculer). Il suffit dans ce cas d’observer les variations de Ipanneau. On déduit les variations de

Vpanneau à provoquer de la figure 5.1.

dIpanneau =0 ���� on garde Vpanneau constant���� on ne modifie pas �

dIpanneau > 0 ���� on augmente Vpanneau ���� on diminue �

dIpanneau < 0 ���� on diminue Vpanneau���� on augmente �

Ceci explique pourquoi le 1er

test de l’algorithme est dVpanneau = = 0, chose que nous pouvons

constater dans le schéma fonctionnel de l’algorithme donné juste après :

(com.4)

(com.5)

75

Mesurer Vpanneau(k+1) et Ipanneau(k+1)

dV= Vpanneau(k+1)- Vpanneau(k)

dI= Ipanneau(k+1)- Ipanneau(k)

G= Ipanneau(k+1)/ Vpanneau(k+1)

dV=0 ?

dG = dI / dV dI=0 ?

dG = = - G ? dI<0 ?

dG > - G ?

� = � - d� � = � + d� � = � - d� � = � + d�

Vpanneau(k) = Vpanneau(k+1)

Ipanneau(k) = Ipanneau(k+1)

Oui

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

Oui

Oui

Oui

Figure 5.24 : Diagramme fonctionnel algorithme "Conductance incrémentielle"

Il existe encore d’autres algorithmes qui peuvent être utilisés dans la recherche du Point de

Puissance Maximale. Nous pouvons par exemple citer la méthode d’approche dynamique

[17].

76

5.2.3. Comparaison des deux algorithmes

La méthode de la conductance incrémentielle est souvent considérée comme plus

efficace [11 et e] car la méthode P&O est jugée trop lente à retrouver le nouveau point de

fonctionnement optimal. De plus, comme on applique continuellement de nouvelles

perturbations, le point de fonctionnement du système oscille autour du Point de Puissance

Maximale (PPM). En effet, de part le fonctionnement de l’algorithme, même lorsque le PPM

est atteint, le système est sans cesse de nouveau perturbé. Ces oscillations ont pour principale

conséquence une perte de puissance. Les pertes de puissance risquent d’être encore plus

importantes en cas de conditions météorologiques qui fluctuent rapidement (comme une

journée nuageuse avec éclaircies). [e] De telles conditions météorologiques sont un problème

pour la recherche du PPM quelque soit l’algorithme utilisé, en effet afin que celui-ci puisse

être efficace, il est nécessaire que le convertisseur statique fonctionne en régime établi avant

que de nouvelles perturbations soient effectuées.[f]

En outre, la méthode de la conductance incrémentielle est indépendante des

caractéristiques du panneau solaire, et ne dépend pas de composants électroniques, ce qui lui

confère une plus grande fiabilité. [e] Cette méthode n’est néanmoins pas exempte

d’inconvénients. Elle requiert par exemple un matériel plus complexe, et l’algorithme à

implémenter est lui-même plus compliqué. [f]

Cependant, certaines critiques commencent à s’élever selon lesquelles il serait possible

d’obtenir un aussi bon rendement (de puissance) à l’aide de la méthode P&O, il s’agirait

uniquement de savoir optimiser correctement cet algorithme. Malheureusement il n’existe à

l’heure actuelle aucune règle pour déterminer les valeurs optimales des paramètres de la

méthode P&O. [f]

5.2.4. Algorithme implémenté

L’algorithme effectivement implémenté est équivalent à celui présenté plus haut en

5.2.2, mais diffère néanmoins sur quelques points, c’est pourquoi nous avons trouvé judicieux

de présenter son schéma fonctionnel et d’expliquer les différences, avant de donner les codes

en C (en annexe), moins facilement interprétables malgré les commentaires. Par ailleurs, il est

important de souligner que ces codes sont quasiment une transcription totale des codes fournis

en annexe de la thèse [11].

Il y a deux différences notables entre l’algorithme que nous avons effectivement implémenté

et l’algorithme théorique de la conductance incrémentielle présenté plus haut :

1. Nous ne testerons pas l’absence de variation de la tension aux bornes du panneau. En

effet, pour dVpanneau>0, tester les variations de l’intensité ou la position relative des

conductances est équivalent, comme nous pouvons le voir dans le cas suivant :

�G > 0 � dIpanneau > 0

� - �G < 0

� G > - �G (car G est toujours positif)

Nous regrouperons donc les actions à réaliser dans les cas où dVpanneau > 0 et dVpanneau = 0.

2. Introduction d’une marge d’erreur entre G et �G.

77

En effet, l’égalité parfaite (ce que recherche l’algorithme) entre ces deux valeurs, est

quasiment impossible à constater, c’est pourquoi on introduit une marge d’erreur. A la place

de tester l’égalité, l’algorithme regarde si les valeurs ne sont pas espacées de moins de 1%.

Nous pouvons constater ces différences dans le schéma fonctionnel donné plus bas.

Mesurer Vpanneau(k+1) et Ipanneau(k+1)

dV= Vpanneau(k+1)- Vpanneau(k)

dI= Ipanneau(k+1)- Ipanneau(k)

G= Ipanneau(k+1)/ Vpanneau(k+1)

Oui Non

dV < 0 ?

Non Oui

dG = dI / dV dI = = 0 ?

ero = dG + G

Oui

Oui Non dI < 0 ?

dG = = - G || ero < = 0,01

Non

Oui Non

dG < -G ?

� = � - d�

� = � - d� � = � + d� � = � + d�

Vpanneau(k)= Vpanneau(k+1)

Ipanneau(k)= Ipanneau(k+1)

Figure 5.25 :Diagramme fonctionnel algorithme "Conductance incrémentielle effectivement

programmé

Remarque : lors de l’implémentation de l’algorithme, il est important de constater que les

diviseurs de tension utilisés n’ont pas d’influence sur les mesures. En effet, soit nous

comparons G et dG, soit nous étudions simplement le sens des variations. Les facteurs

multiplicatifs dus aux diviseurs de tension, n’ont évidemment pas d’effet sur le sens des

78

variations. De plus si V’ = � * V et I’ = � * I, alors G’ et dG’ sont tous deux proportionnels à

G et dG respectivement mais avec le même facteur multiplicatif (� / �).

5.2.5. Algorithme complet

Les différents algorithmes dont nous avons parlé jusqu’à présent ne tiennent compte que de la

partie recherche du Point de Puissance Maximale, mais ne traitent pas le problème de savoir

s’il faut ou non charger la batterie, et donc du moment opportun pour la recherche du PPM.

Début

Initialisation du PWM

(rapport cyclique=1/2)

Mesure tension aux bornes de la batterie

Non Oui

Batterie chargée ?

PWM on

Recherche du PPM PWM off

Figure 5.26 : Schéma fonctionnel de l'algorithme complet

Dans la partie « Recherche du PPM », le microcontrôleur effectue l’algorithme explicité plus

haut plusieurs fois consécutives (pendant une minute au total).

5.2.6. Test du code

Afin de vérifier la validité du code (autrement dit que les variations du signal PWM en

sortie du microcontrôleur sont bien celles attendues en fonction des variations des signaux en

sortie des panneaux), après avoir simulé notre code grâce au logiciel KeilµVision2, nous

avons lancé le même logiciel en mode « debuggage » et nous avons relié notre PC au

microcontrôleur. En guise des tension et intensité panneau, nous avons placé en entrée 2

tensions différentes à l’aide de 2 alimentations distinctes. De plus, afin de bien comprendre le

fonctionnement du code (nous étions 3 à faire les tests et une seule personne avait

programmé) et de déceler les erreurs de programmation nous avons utilisé la méthode de

debuggage « pas à pas », ou devrions nous dire « ligne à ligne », méthode qui permet de

constater l’effet de chaque ligne de code sur les différents registres du microcontrôleur (puis

sur les signaux en sortie de celui-ci).

79

Figure 5.27 : Branchement de la carte du microcontrôleur pour les tests programmation

Résultats :

Nous avons donc pu vérifier que l’ensemble de l’algorithme était à priori correctement

programmé, puisque il était possible de le compiler. Néanmoins, nous n’avons pu tester que

l’algorithme de conductance incrémentielle, et non le programme global car nous ne savions

pas utiliser la mesure de la tension aux bornes de la batterie, ni programmer les fonctions

« delay » qui ont pour but de faire attendre le programme un temps donné.

80

6. LE DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME

6.1. La démarche

Tout ce que nous avons décrit au chapitre 2 n’est que théorique. Or le

dimensionnement réel du système est plus complexe car il y de nombreux paramètres

supplémentaires à prendre en compte et de multiples choix de technologie possibles. Chaque

étape du dimensionnement doit toujours rechercher la solution optimale et doit donc être

réalisée par bouclage avec les autres étapes. Le diagramme présenté sur la figure 3.1 résume

la marche à suivre pour dimensionner le système que nous voulons mettre en place. Voici les

différentes étapes à mettre en œuvre :

- Etape 1 : Détermination de nos besoins : tension, puissance et durée

d’utilisation des appareils,

- Etape 2 : Estimation de l’énergie solaire récupérable en fonction de

la situation géographique,

- Etape 3 : Définition du module photovoltaïque : tension de

fonctionnement, technologie utilisée, puissance totale,

- Etape 4 : Définition de la capacité et du choix de la batterie,

- Etape 5 : Choix du régulateur,

- Etape 6 : Plan de câblage : sections des câbles, …

81

Figure 6.1 : Diagramme simplifié du dimensionnement d’un système photovoltaïque [1]

82

6.2. L’évaluation de nos besoins (Etape 1)

Cette étape concerne tous les capteurs qui vont devoir fonctionner grâce à l’énergie

que va leur apporter la batterie. Cette énergie étant en courant continu, l’idéal est que ces

capteurs fonctionnent eux aussi en continu. Par chance, c’est le cas pour tous ceux dont nous

avons besoin et que nous allons utiliser.

Pour évaluer les besoins en énergie de notre application, faisons un bilan des besoins

électriques journaliers de chaque appareil, sachant qu’ils devront fonctionner 24 h / 24 lorsque

le bateau traversera l’Atlantique :

Appareil Nbre Tension

(VDC)

Puissance

(W)

Courant

(mA)

Durée

d’utilisation

(h/j)

Consommation

journalière

(Wh/j)

Consommation

journalière

(Ah/j)

Atmel [F] 1 5 0,075 15 24 1,8 0,36

HF [7] 1 12 0,01 0,83 24 0,24 0,02

Microstrain [G] 1 12 0,78 65 24 18,72 1,56

Squarell [H] 2 12 0,8 66,7 24 38,4 3,2

Moteur [8] 1 24 20 37 * 24 480 0,89 *

Girouette [9] 1 12 0,3 25 24 7,2 0,6

Figure 6.2 : Tableau de calcul des consommations en énergie

(*) Cette valeur de courant est celle relevée lorsque le moteur ne reçoit aucune charge, c’est-

à-dire lorsqu’il n’est pas sollicité. Grâce à l’optimisation de son utilisation réalisée par le

projet de Guillaume Bidan et Christoph Niebling, on peut envisager que la consommation

journalière du moteur sera le plus souvent proche de 0,89 Ah/j, soit 21,3 Wh/j au lieu des 480

Wh/j calculés sur la base de 20 W de consommation (sollicitation permanente).

Attention, ce tableau ne renseigne que les valeurs nominales de chaque composant,

référencées dans leur documentation respective. Il ne prend pas en compte tous les régulateurs

de tensions et autres composants annexes indispensables au bon fonctionnement du système.

De plus, il reflète les cas du challenge 2008 et de la traversée de l’Atlantique, au cours

desquels le système fonctionnera 24h/24, et ce, pendant plusieurs jours consécutifs.

Si l’on fait le total des consommations de chaque appareil, on obtient une

consommation journalière de 6,67 Ah/j. Or, la mesure directe de cette consommation à la

sortie du montage a donné des valeurs de 0,755 Ah, système au repos, et de 1,2 Ah lorsque les

safrans et la voile sont en mouvement. Par conséquent, le montage consomme au total entre

20 et 22 Ah/j. Notre première approximation est donc très loin de la réalité.

83

6.3. L’énergie solaire récupérable (Etape 2)

6.3.1. L’orientation et l’inclinaison des panneaux

Afin de pouvoir récupérer le maximum d’énergie solaire, il est important de bien

placer les panneaux.

Dans notre cas, le bateau changeant sans arrêt de cap, l’orientation idéale des

panneaux vers l’équateur ne pourra ni être constante ni être réglée. Cependant, la répartition

que nous avons adoptée nous permet d’envisager une exposition au soleil pour au moins un

des deux côtés de la maquette et donc une récupération d’énergie minimale.

En ce qui concerne l’inclinaison des panneaux, une étude a démontré qu’en Europe,

elle est idéale lorsqu’elle est égale à la latitude du lieu augmentée de 10°. Ainsi, en France,

elle est de 60° par rapport à l’horizontale. [1] Les deux versants du bateau faisant chacun un

angle de 60° avec l’horizontale et en prenant en compte le tangage de celui-ci, l’inclinaison

moyenne des panneaux par rapport à l’horizontale reste très convenable.

6.3.2. Les données météorologiques

Pour le dimensionnement d’un système photovoltaïque, il est nécessaire de connaître

quelques données statistiques concernant le rayonnement solaire (en Wh/m²) du lieu où l’on

utilise le générateur : les valeurs moyennes de l’énergie solaire journalière, pour chaque mois

de l’année, sont fournies soit par des stations météorologiques proches du site, soit par de

nombreuses adresses internet. Voici les données que le satellite HélioClim-2 a pu relever pour

l’année 2005 sur Toulouse (latitude 43.6, longitude 1.43) :

Mois Rayonnement (W/m²) Rayonnement intégré (Wh/m²)

Janvier 61 1464

Février 98 2352

Mars 159 3816

Avril 205 4920

Mai 236 5664

Juin 293 7032

Juillet 277 6648

Août 242 5808

Septembre 184 4416

Octobre 128 3072

Novembre 81 1944

Décembre 57 1368

Figure 6.3 : Tableau de rayonnements solaires au-dessus de Toulouse [I]

Ces données sont les moyennes mensuelles des rayonnements solaires quotidiens de la ville

de Toulouse. En calculant leurs moyennes respectives, on obtient les résultats suivants :

84

- Moyenne annuelle du rayonnement journalier = 168,4 W/m²/j

- Moyenne annuelle du rayonnement journalier intégré = 4042 Wh/m²/j

Il est important de noter que ces résultats ne seront utilisables que pour le challenge

2006. Les données météorologiques au niveau de la mer d’Irlande étant plus faibles, du fait de

la latitude du lieu et de l’ensoleillement moins important, nous avons refait les calculs de la

même manière afin d’avoir une idée générale de l’énergie solaire récupérable dans ce cas là et

nous avons obtenu les chiffres suivants :

- pour la ville de Llanon (Royaume-Uni, latitude 52.28, longitude -4.18)

moyenne annuelle du rayonnement solaire journalier = 161,4 W/m²/j

moyenne annuelle du rayonnement journalier intégré = 3873,6 Wh/m²/j [I]

- pour la ville de Wexford (Irlande, latitude, longitude)

moyenne annuelle du rayonnement solaire journalier = 162 W/m²/j

moyenne annuelle du rayonnement journalier intégré = 3888 Wh/m²/j [I]

Remarque : ces valeurs sont des moyennes annuelles. Pour un calcul plus précis de la

puissance du système pour le challenge 2006 et la traversée de la mer d’Irlande, il sera plus

judicieux de prendre les données de rayonnement correspondant aux périodes concernées.

6.4. La définition du module photovoltaïque (Etape 3)

6.4.1. Energie électrique produite par le module en une

journée

La batterie n’est qu’un composant qui permet de stocker l’énergie produite pour en

disposer en dehors des périodes de production photovoltaïque. Mais elle n’est pas une source

d’énergie en tant que telle. C’est pourquoi le module doit fournir toute l’énergie consommée

par le système, en prenant en compte les pertes à tous les niveaux.

La manière dont nous avons assemblé nos panneaux nous permet d’espérer atteindre

une puissance crête Pc d’environ 20 W. Le module va donc produire une énergie électrique

Eélec égale au produit de la puissance crête par le nombre N d’heures d’exposition aux

conditions STC : [1]

Eélec (Wh) = N (h) * Pc (Wc)

Mais, appliquer cette définition stricto sensu serait une grossière erreur. En effet, le

rayonnement est loin d’être constant pendant la période d’éclairement et à fortiori, il n’est pas

égal à 1000 W/m² en permanence. C’est pourquoi, afin d’estimer ce que produit le module

pendant une journée d’ensoleillement, on va d’abord assimiler l’énergie solaire au produit du

rayonnement 1000 W/m² aux conditions STC par un nombre d’heures équivalentes Ne : [1]

Esol (Wh/m²/j) = Ne (h/j) * 1000 (W/m²)

Ainsi, d’après les résultats du paragraphe 6.3, le rayonnement journalier du soleil est de 4042

Wh/m²/j sur Toulouse et de 3873,6 Wh/m²/j sur Llanon. [I] On en déduit que Ne (Toulouse) =

4,042 h/j et que Ne (Llanon) = 3,874 h/j.

85

On va alors pouvoir calculer la production réelle du module pendant une journée en

appliquant la nouvelle formule : [1]

Eélec (Wh/j) = Ne (h/j) * Pc (Wc)

On obtient donc les résultats suivants :

- pour Toulouse : Eélec = 80,84 Wh/j

- pour Llanon : Eélec = 77,48 Wh/j

Mais ils ne tiennent pas compte des pertes inhérentes à tous systèmes dans les conditions

réelles.

Remarque : les résultats que nous avons trouvés sont des résultats moyens sur l’année. Ils sont

valables pour une étude globale du système et sont données pour avoir un ordre de grandeur

de l’énergie électrique que l’on peut produire. Pour les challenges, les valeurs devront être

ajustées en fonction de la période de l’année à laquelle se feront les courses.

6.4.2. Prise en compte des pertes électriques

Ces pertes peuvent avoir de nombreuses origines différentes et affecter certains

paramètres du système.

6.4.2.1. Les différents types de pertes [2]

• L’inexactitude de la puissance nominale :

La puissance réelle produite par un panneau peut être différente de celle affichée sur la

documentation du constructeur.

• La salissure des panneaux :

Elle aura surtout lieu en mer, à cause de la salinité de l’eau qui risque de faire de taches sur les

panneaux.

• Les pertes en ligne :

Ce sont les chutes de tension qui se produisent entre la sortie du module et l’entrée de la

batterie. Celles-ci sont dues, d’une part, aux câbles selon leur longueur, leur section et le

courant transporté, et d’autre part, à la chute de tension lorsque la température augmente.

• Les pertes d’éclairement :

L’éclairement en début et en fin de journée étant faible, la tension fournie reste insuffisante

pour charger la batterie.

• Les pertes d’énergie dues aux batteries :

Il ne faut pas oublier que l’efficacité énergétique d’une batterie, rapport entre l’énergie

restituée et l’énergie reçue, n’est jamais parfaite et que son rendement n’est pas de 100 %.

6.4.2.2. Estimation des pertes

Parmi les pertes citées ci-dessus, beaucoup peuvent être réduites à leur minimum.

86

C’est le cas pour les pertes en ligne contre lesquelles on luttera par un câblage adéquat

(câbles les plus courts et les plus fins possibles) et par une température abaissée par l’air

marin. De plus, l’emploi du régulateur MPPT, dont la fonction est de réaliser un accord de

tension entre les panneau et la batterie en s’ajustant sur le point de puissance maximale,

évitera complètement les pertes en tension. Par ailleurs, les panneaux que nous avons utilisés

étant en silicium amorphe, ils réagiront mieux aux faibles expositions et seront insensibles

aux pertes d’éclairement.

Une remarque importante : toutes les pertes en ligne et les pertes d’éclairement ne

concernent que la tension. On estime quelles sont de 0,5 V dans les câbles et d’environ 1,5 V

à cause de l’échauffement [1]. Ainsi, en règle générale, nous retiendrons que les panneaux

photovoltaïques devant alimenter un système de tension nominale 12 V doivent avoirune tension au point de puissance maximale comprise entre 15 et 16 V (ce qui est le cas

pour notre système).

En ce qui concerne les pertes en courant, elles sont essentiellement introduites par les

salissures et l’efficacité de la batterie. Sachant que les salissures pourront être enlevées

régulièrement et donc seront minimisées, nous n’en avons pas tenu compte (efficacité de 1).

Quant aux batteries au plomb, on peut estimer que leur efficacité est de l’ordre de 0,9. [1] [3]

Toutes ces pertes sont chiffrées à travers un coefficient de pertes en courant Cp qui, pour notre

système est de 1×0,9 = 0,9.

6.4.2.3. Calcul de la puissance photovoltaïque du module

Le besoin journalier en énergie du système est défini par la formule suivante : [2]

Bj (Ah/j) = Ne (h/j) × Im (A) × Cp

On peut grâce à elle estimer le courant Im à la puissance maximale STC du module

photovoltaïque pour un besoin énergétique donné et en déduire la puissance photovoltaïque

nécessaire à l’application. Nous allons le faire pour les conditions requises pour les deux

challenges.

Dans un premier temps, examinons le cas du challenge 2006. Les données que nous

avons calculées au paragraphe 3.3.1 sont annuelles. Essayons d’être un peu plus précis et

mettons nous dans les conditions climatiques de Saint-Nicolas de la Grave au mois de juin.

Les relevés météorologiques de HélioClim 2 nous ont fournies une moyenne du rayonnement

journalier de 7333 Wh/m²/j (moyenne entre le 1er

et le 15 juin 2004). [I] On calcule donc :

Im = 21 / ( 7,333 × 0,9 ) = 3,18 A

A partir de cette intensité, on va pouvoir en déduire la puissance crête que le module va

devoir fournir au minimum, sachant que le système de capteurs à alimenter fonctionne sous

12 V :

Pphotovoltaïque = 12 × 3,18 � 38,2 Wc

87

Examinons maintenant le cas de la traversée de la mer d’Irlande. Les relevés

météorologiques nous donnent un rayonnement journalier entre le 1er

et le 30 juin 2004 de

5574 Wh/m²/j. [I] On a donc un courant Im de puissance maximale égal à :

Im = 21 / ( 5,574 × 0,9 ) = 4,2 A

On obtient donc une puissance photovoltaïque minimale du système de :

Pphotovoltaïque = 12 × 4,2 � 50,2 Wc

On se rend bien compte que les panneaux que nous avons pris pour faire cette étude

ont une puissance très inférieure à celle nécessaire pour rendre l’application totalement

autonome. Pour y remédier, sachant que nous les avons branché tous les quatre en parallèle, il

faudrait acheter de nouveaux panneaux ayant une puissance nominale évaluée à environ50 / 4 = 12,25 W. Nous avons donc fait des recherches pour trouver tous les modules qui

présentent cette caractéristique sur le marché et qui sont susceptibles de s’adapter aux

dimensions de la coque du voilier (cf. annexe). La plupart d’entre eux sont en silicium

cristallin car son rendement est plus important. Libre à ceux qui reprendront le projet l’année

prochaine de choisir un des types de panneaux que nous avons retenus, voire de faire des

recherches plus poussées, ne fonction des technologies désirées.

6.5. Le dimensionnement du stockage et du régulateur

(Etapes 4 et 5)

6.5.1. Le dimensionnement de la batterie

Nous rappelons que la batterie est un moyen de stockage énergétique « tampon », qui

permet de palier aux problèmes engendrés par les variations climatiques (mauvais temps,

nuages, …) et par les horaires d’utilisation (fonctionnement nocturne, tombée de la nuit, …).

C’est pourquoi elle est un élément essentiel au bon fonctionnement du système.

Son dimensionnement est donc primordial. Toutefois, à l’heure actuelle, nous

disposons de deux batteries de 7 Ah chacune, qui, mises en parallèle, débitent 14 Ah. Ceci est

tout à fait suffisant pour assurer une autonomie énergétique totale du voilier pour l’épreuve du

challenge 2006. Mais ce n’est pas suffisant pour une navigation du voilier de trois ou quatre

jours, en autonomie complète, comme il est prévu de le faire pour la traversée de la mer

d’Irlande.

Calculons donc la capacité que devrait avoir la batterie dans les conditions de

navigation les plus défavorables pour cette traversée. Dans ces conditions, le voilier doit

pouvoir être autonome pendant quatre jours, avec une absence d’éclairement (on considèrera

que les panneaux ne fonctionnent pas).

On appelle Nja , nombre de jours d’autonomie sans apport solaire, la durée pendant laquelle la

batterie doit être capable d’alimenter seule le système. Cette durée nous permet de calculer la

capacité nécessaire de la batterie par la formule suivante : [1]

Cn (Ah) = Nja (j) × Bj (Ah/j)

88

Pour une durée d’autonomie sans apport solaire de quatre jours et un besoin journalier de 21

Ah/j, cette capacité est de 84 Ah. Mais cette capacité n’est pas la capacité nominale inscrite

sur les caractéristiques des batteries. Pour obtenir cette dernière, il faut prendre en compte la

température et la profondeur de décharge.

6.5.1.1. Profondeur de décharge

En pratique, pour une durée de 4 jours d’autonomie, on applique un coefficient de

profondeur de décharge PD de 0,7 à 0,8 selon les modèles de batterie. Dans notre cas, pour

des batteries au plomb, on prendra PD = 0,7. [1][5]

6.5.1.2. Effet de la température

Dans le paragraphe dédié à la batterie, nous avons vu que les réactions chimiques de

charge et de décharge sont ralenties par le froid, ce qui implique une baisse de la capacité de

la batterie.

Cependant, compte tenu des conditions de navigation envisagée pour la traversée de la mer

d’Irlande, la température à l’intérieur du bateau ne devrait pas passer en dessous de 25°C.

Ainsi, le coefficient réducteur de la capacité par la température RT peut être considéré

comme optimal, c’est-à-dire égal à 1.

6.5.1.3. Calcul de la capacité nominale

En tenant compte des deux coefficients réducteurs que nous avons calculés

précédemment, on peut calculer la capacité nominale comme suit : [1]

TD

n

RP

CC

×=

Après calcul, on trouve une capacité de 120 Ah soit 60 Ah par batterie puisque nous aurons

deux batteries branchées en parallèle.

Mais attention, ce cas de figure est très peu envisageable. A cela, deux raisons

essentielles :

- la traversée étant prévue pour l’été 2007, l’éclairement ne pourra jamais être nul

pendant quatre jours de suite.

- même avec un très faible éclairement, les panneaux au silicium amorphe

récupèreront toujours une quantité d’énergie minimale.

Pour toutes ces raisons, la capacité que nous venons de calculer est beaucoup trop pessimiste.

Mais elle doit quand même être prise en compte dans le cas d’une panne du module

photovoltaïque, si l’on veut éviter tout manque d’énergie.

6.5.2. Le dimensionnement du régulateur de charge

La technologie de régulateur MPPT que nous avons choisie est sans doute la meilleure

pour ce genre de système. En effet, ce type de régulateur optimise la charge de la batterie en

recherchant en permanence le point de puissance maximale. De plus, il stoppe la charge

89

lorsque celle-ci est terminée. Enfin, il empêche tout retour de courant dans les panneaux grâce

à la diode Schottky.

Par ailleurs, il a été dimensionné pour alimenter l’ensemble des capteurs avec une

tension nominale de 12 V continue et il pourra supporter sans problème le courant maximal

fourni par le module photovoltaïque dans des conditions idéales d’éclairement.

6.6. Le plan du câblage (Etape 6)

Dans cette dernière partie, nous allons étudier le câblage de l’ensemble {module-

régulateur-batteries}.

Pour cela, il faut prendre en compte deux facteurs :

- les possibilités de chutes de tension dues essentiellement à la longueur et à la section

des câbles,

- les diamètres des câbles dont nous disposons.

Pour palier à ce premier problème, il est primordial de réduire au maximum la

longueur des câbles lors de l’assemblage des différents ensembles, et notamment lors de la

fixation des panneaux sur le voilier.

Quant au second problème, le courant circulant dans notre système étant faible, la

section des fils peut rester petite. De plus, les pistes de la carte électronique du régulateur de

charge ont été dimensionnées à partir du même raisonnement.

90

7. CONCLUSION

Comme nous venons de vous le détailler, la partie théorique, concernant l’électronique

et le système photovoltaïque, a été entièrement réalisée.

Nous avons de plus réalisé le schéma de la carte du convertisseur statique, la création du

circuit imprimé et le montage et la soudure des différents composants, nous avons également

programmé le microcontrôleur réalisant la partie commande du MPPT. Tous ces composants

ont été simulés et nous espérons faire des expériences avant le challenge avec deux panneaux

situés sur le même flanc du bateau, les batteries et le MPPT.

Dans le futur, quelques modifications seront à apporter au niveau du choix des

panneaux par rapport aux batteries, par rapport à la mise en parallèle de tous les panneaux et

au niveau de la technologie de la batterie lors de challenges demandant une autonomie plus

importante.

Nous espérons donc que ce rapport sera suffisamment exhaustif pour faciliter ces

changements à envisager.

91

8. ANNEXES

8.1. Panneau Photowatt PWX100 de puissance 12 W [J]

92

8.2. Panneau Héliotechnology H245 de puissance 20 W [K]

93

8.3. Panneau Solarex MSX-20 de puissance 20 W [L]

94

8.4. Panneau Sunware SW-3061 de puissance 12 W [M]

95

8.5. Fiche de données de sécurité des batteries Yuasa [Y]

Préparée selon les directives figurant en Annexe 1 de la publication HSE L62 – Conseils concernant la

règle 6 de la réglementation de 1994 sur les produits chimiques (Information sur les risques et sur

l'emballage).

1 IDENTIFICATION DU PRODUITNom : Batterie au plomb acide avec valves de régulation

Classification : Batteries à éléments humides, étanches, accumulation électrique

Identification de la substance : N° UN 2800

Pour de plus amples informations, contacter le fabricant :

YUASA BATTERIES FRANCE

Parc d'Affaires

14 rue de Bruxelles

38070 ST QUENTIN FALLAVIER

Tél: 04.74.95.90.90 - Fax: 04.74.95.90.91

2 COMPOSITION

3 IDENTIFICATION DES RISQUESAcide sulfurique (jusqu'à 40 % p/p)Irritation et lésions graves des tissus internes en cas d'ingestion, entraîne une irritation oculaire et

cutanée et peut provoquer des brûlures et une dermatite.

R35 Risque de brûlures graves (15% et au-delà)

R36/38 Irritant pour les yeux et la peau (5 à 15%)

Pas de traitement antidote particulier, soutien symptomatique nécessaire.

Pas d'effets retard connus après une seule exposition en dehors des conséquences des lésions

tissulaires locales.

Composés inorganiques de plombToxiques par ingestion ou inhalation de poussière, vapeurs ou fumées.

R61 Peut être nocif pour l'enfant à naître

R20 Nocif par inhalation et en cas d'ingestion

R33 Danger d'effet cumulatif

Séparateur de fibres de verreLes fibres peuvent entraîner une irritation cutanée ou oculaire en cas d'exposition, ainsi que des tissus

internes en cas d'inhalation ou d'ingestion.

4 PREMIERS SOINS4.1 INHALATIONAcide sulfurique: En cas d'inhalation de fumées, évacuer du lieu d'exposition et emmener à l'air libre

immédiatement. En cas de difficultés respiratoires, conduire à l'hôpital.

Plomb: Evacuer du lieu d'exposition, rincer la bouche et laver le nez et les lèvres. Conduire à l'hôpital.

96

Fibres de verre: Si des fibres ont été inhalées, emmener à l'air libre. Si l'irritation persiste, conduire à

l'hôpital.

4.2 INGESTIONAcide sulfurique: Rincer la bouche avec une grande quantité d'eau, ne pas laisser avaler.

Faire boire ensuite une grande quantité d'eau. NE PAS FAIRE VOMIR.

Conduire à l'hôpital immédiatement.

Composés de plomb: Conduire à l'hôpital immédiatement.

4.3 EXPOSITION OCULAIREAcide sulfurique: Rincer immédiatement avec une grande quantité d'eau pendant au moins 15

minutes, en maintenant l’œil ouvert si nécessaire. Conduire à l'hôpital.

Composés de plomb: Rincer immédiatement avec une grande quantité d'eau pendant au moins 15

minutes, en maintenant l’œil ouvert si nécessaire. Conduire à l'hôpital.

4.4 EXPOSITION CUTANEEAcide sulfurique: Laver la peau immédiatement avec une grande quantité d'eau pendant au moins 15

minutes. Retirer tous les vêtements contaminés, qui devront être lavés soigneusement avant de pouvoir

être réutilisés. Retirer et jeter les chaussures contaminées.

Composés de plomb: Laver la peau immédiatement à l'eau et du savon.

5 MESURE DE LUTTE CONTRE L'INCENDIELes batteries en cours de recharge peuvent émettre de l'hydrogène gaz qui est fortement inflammable

et forme des mélanges explosifs dans l'air entre 4% et 76% et inflammables par une étincelle de

n'importe quelle tension, en particulier venant des batteries elles-mêmes.

Les batteries en cours de recharge doivent être isolées de la source d'alimentation avant d'essayer

d'éteindre un feu. Pour ce faire, couper l'alimentation avant de débrancher les batteries de la source

d'alimentation.

Les batteries en cours d'utilisation font partie d'un circuit électrique. En conséquence, ne jamais utiliser

d'eau pour éteindre un feu.

Les batteries endommagées peuvent laisser apparaître la couleur (grise) des plaques négatives. Celles-

ci peuvent prendre feu si on les laisse sécher. Ces plaques peuvent être imbibées d'eau après avoir

déconnecté la batterie de tous les circuits électriques.

Types d'extincteurs à utiliser: CO2, Poudre inerte.

Produits de dégradation dangereux: Monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, anhydride sulfurique,

fumée et vapeur de plomb, fumées toxiques provenant de la dégradation des matériaux formant le

boîtier de la batterie.

Précautions particulières: Utiliser un appareil respiratoire autonome et des vêtements de protection

totalement résistants aux acides.

6 MESURES EN CAS DE FUITE ACCIDENTELLECes batteries sont conçues de façon à ne pas présenter de fuites en conditions normales. Si toutefois

l'électrolyte venait à s'écouler d'une batterie pour quelque raison que ce soit, l'absorber avec du sable

sec, de la terre ou autre matériau inerte. Ne pas le laisser pénétrer dans les canalisations d'évacuation.

Si possible, neutraliser l'électrolyte qui fuit avec de la soude calcinée, du bicarbonate de sodium, de la

poudre de carbonate de sodium ou de calcium puis laver à grande eau. Recueillir les matériaux et les

placer dans un conteneur inerte étanche pour les mettre au rebut, voir la section 13.

Les matériaux à base de plomb exposés doivent être placés dans un conteneur étanche inerte pour être

mis au rebut, voir la section 13.

7 MANIPULATION ET STOCKAGEStocker les batteries dans un endroit frais et sec présentant une surface étanche. Les stocker dans un

endroit couvert, à l'abri des intempéries. Les protéger des détériorations physiques et d'une exposition

à des solvants organiques. Ne pas laisser d'objets métalliques entrer en contact avec les deux bornes en

même temps, sous peine d'entraîner une détérioration, de causer des blessures ou de provoquer une

étincelle, voir la section 5.

97

Les batteries de grande taille doivent être manipulées et déplacées en utilisant des moyens mécaniques,

afin de prévenir tout risque de blessure.

8 CONTROLE DE L'EXPOSITION / PROTECTION DU PERSONNELEn conditions normales, lorsqu'il n'y a aucune détérioration ni trace visible de dépôt liquide ou solide

sur les batteries, celles-ci peuvent être manipulées sans moyen supplémentaire de protection des

personnes. En cas de signes de détérioration ou de dépôts liquides ou solides, des gants en caoutchouc

et des vêtements résistants aux acides doivent être portés pour manipuler les batteries et les emballages

détériorés afin de se protéger contre les effets des électrolytes éventuellement présents. Si de grandes

quantités sont présentes, porter des lunettes protectrices contre la poussière et un masque anti-

poussière.

9 PROPRIETES PHYSIQUES ET CHIMIQUESLe produit non endommagé est un objet manufacturé contenu dans un boîtier en plastique inerte qui

brûle lorsqu'il est soumis à des températures élevées. Certains types de batteries sont fabriqués en

plastique ignifugé (FR), voir les caractéristiques techniques.

Les batteries en cours de recharge peuvent émettre de l'hydrogène qui est fortement inflammable et

forme des mélanges explosifs dans l'air, voir la section 5.

L'électrolyte est un liquide clair peu ou pas odorant, qui contient jusqu'à 40% d'acide sulfurique dans

de l'eau dans une batterie entièrement chargée. L'électrolyte qui fuit peut sécher pour former des taches

blanches ou de couleur différente, généralement verte ou marron si les métaux ont été attaqués, qui

peuvent être acides.

Dans les batteries endommagées, les plaques de plomb peuvent être grises ou marrons, avec plus ou

moins de blanc. Les matériaux gris peuvent s'enflammer si on les laisse sécher.

10 STABILITE ET REACTIVITELe produit non endommagé reste stable jusqu'à 60°C, voir la section 9.

11 INFORMATIONS TOXICOLOGIQUESAcide sulfurique: DL50 orale: 2140 mg/kg, CL50 chez le rat 0.51 mg/l par inhalation

Composés de plomb: Pas de données spécifiques

12 INFORMATIONS ECOLOGIQUESAcide sulfurique: Toxique pour les poissons et les algues. Des concentrations supérieures à 1.2

mg/l sous la forme d'acide sulfurique à 100% peuvent être mortelles pour les poissons. La baisse du

pH en dessous d'environ 5 provoquerait la mort de la faune aquatique.

Composés de plomb: Pas de données spécifiques

13 INFORMATIONS RELATIVES A LA MISE AU REBUTBatteries endommagées et intactes: Les stocker dans un conteneur inerte étanche et les envoyer à

une usine métallurgique pour recyclage. Les batteries doivent être traitées comme des déchets

spéciaux, c'est pourquoi il convient de contacter le fournisseur qui vous donnera les informations

nécessaires.

Electrolyte répandu absorbé: Le placer dans un conteneur inerte étanche. Le traiter comme un

déchet spécial. Contacter le fournisseur qui vous donnera les informations nécessaires.

14 INFORMATIONS RELATIVES AU TRANSPORTLes batteries VRLA (voir la section 1) fournies par Yuasa Batteries France sont EXEMPTEES des

exigences:

14.1 des réglementations sur les produits Dangereux IATA, 30éme édition, entrées en vigueur le

01/01/96 car elles satisfont la Clause Particulière ICAO A67 en tant que classe 8, Groupe III, UN N°

2800, Batteries à éléments humides, étanches, accumulation électrique

98

14.2 du Code Maritime international sur les produits dangereux (IMDG: International Maritime

Dangerous Goods) Amendement 27-94, qui intègre la Clause Particulière ICAO A67, en ce qui

concerne les conditions particulières. Les autres conditions générales appropriées s'appliquent.

14.3 de la Convention Européenne concernant le Transport International des Produits Dangereux par

la Route (ADR).

15 INFORMATIONS RELATIVES A LA REGLEMENTATIONLes batteries fournies par Yuasa Batteries France sont soumises à la réglementation 1994 sur les

Batteries et Accumulateurs (Contenant des Substances Dangereuses) et elles sont marquées

conformément aux exigences de la prescription 4.

16 AUTRES INFORMATIONSPour garantir l'utilisation en toute sécurité des Batteries VRLA fournies par Yuasa Batteries France,

les précautions suivantes doivent être prises:

16.1 Ne jamais installer les batteries dans une enceinte étanche aux gaz, car des gaz peuvent être émis

pendant l'utilisation.

16.2 Les batteries doivent toujours être rechargées sur un système de recharge régulé en tension en

assurant une aération appropriée, afin d'éviter l'accumulation de gaz inflammables. Contacter votre

fournisseur de batteries YUASA qui vous conseillera.

16.3 Ne jamais court-circuiter les bornes de la batterie car les étincelles et les arcs produits peuvent

blesser le personnel et constituent un risque d'incendie.

16.4 Ne pas recharger les batteries au-dessus de 50°C, ni décharger ou stocker au-dessus de 60°C.

16.5 Dans des conditions extrêmes de dysfonctionnement du matériel de recharge et/ou de

défaillance de la batterie, des conditions de haute tension et de températures élevées peuvent

se produire entraînant l'émission de sulfure d'hydrogène (H2S) toxique. Si vous le détectez à

son odeur d'oeuf pourri (à des concentrations extrêmement faibles), débrancher le matériel de

recharge, évacuer tout le personnel de la zone et bien aérer. Prendre conseil avant d'essayer de

recommencer à recharger.

SERVICE TECHNIQUE 25/08/2005

99

8.6. Courbes caractéristiques des batteries [V]

100

8.7. Fiche de la batterie NP7-12 [W] et [X]

101

8.8. Programme MPPT algorithme ConductanceIncrémentielle [12] [d] [13] [14]

/*********************************************************************PROGRAMME MPPT ALGORITHME CONDUCTANCE INCREMENTIELLE

*********************************************************************/

/* -------Including Files: ----------------------------------------- */

#include <REG167.H> /* Register defin for C167 */#include <INTRINS.H> /* Prototyping of specific Funktionen

for C176*/

#define num1 1012#define num2 1022

/*Declaration des variables et des constantes*/unsigned duty, mcount, ncount;float V_batt,Vin1,Vin2,Iin1,Iin2,G,dI,dV,dG,ero,dPW1;sbit P71=P7^1;sbit DP71=DP7^1;

/*--------------------------Initialisation du PWM-----------------------*/

void int_pwm (void){P71=0; /*Fonction XOR entre sorties PWM et valeurs initiales des brochesde sortie*/DP71=1; /*Broche 1 du port 7 en sortie*/PM1=1; /*Broche 1 crée un PWM centré*/

/*Initialisation du rapport cyclique (qu'on choisit arbitrairement de50%)*/PP1=500; /*Periode du PWM = 50 µs-théoriquemt il faudrait mettre 499*/PW1=250; /*Periode "haute" du PWM à l'état initial : rapport cycliqueinitial de 50%*/

PEN1=1; /*Signal de sortie dispo sur la broche 1*/PTR1=0; /*On ne démarre pas de suite le PWM-Timer 1*/PIE1=1; /*Autorisation des interruptions sur la voie 1*/

dPW1=50; /*Variation de PW1*/}

/*-----------Attente de 20 microsecondes----------------------------*/void delay_20us(void){

}

/*------------Attente de 100 ms--------------------------------------*/void delay_100ms(void){}

/*------------Attente de 200 ms---------------------------------------*/void delay_200ms(void){}

102

/*--------Augmentation du rapport cyclique-----------------------------*/void incduty(void){

/* Test : peut-on faire la modif voulue ?*/if(PW1-dPW1>0){PW1=PW1-dPW1;return;}

}

/*---------------Diminution du rapport cyclique------------------------*/void decduty(void){

/* Test : peut-on faire la modif voulue ?*/if(PW1+dPW1<PP1){PW1=PW1+dPW1;return;}

}

/*----------Demarrage conversion analogique/numerique-------------------*/void start_conv(void){

delay_20us();ADST=1; /*Lancement de la conversion*/while(ADBSY){} /*Tant que la conversion n'est pas finie : on ne fait

rien*/delay_100ms();

}

/*--------Recuperation tension aux bornes de la batterie----------------*/void get_mesure_batt(void){

V_batt=(ADDAT&0x3FF);/*Opération logique permet de ne récupérer queles bits ADRES du registre ADDAT*/

return;}

/*--------Recuperation tension initiale aux bornes des panneaux---------*/void get_Vin1(void){

Vin1=(ADDAT&0x3FF);/*Opération logique permet de ne récupérer que lesbits ADRES du registre ADDAT*/

return;}

/*-------Recuperation tension a l'instant suivant aux bornes des panneaux*/void get_Vin2(void){

Vin2=(ADDAT&0x3FF);/*Opération logique permet de ne récupérer que lesbits ADRES du registre ADDAT*/

return;}

/*------Recuperation courant initial issu des panneaux-------------------*/void get_Iin1(void){

Iin1=(ADDAT&0x3FF);/*Opération logique permet de ne récupérer que lesbits ADRES du registre ADDAT*/

return;}

/*------Recuperation courant a l'instant suivant issu des panneaux-------*/void get_Iin2(void){

103

Iin2=(ADDAT&0x3FF);/*Opération logique permet de ne récupérer que lesbits ADRES du registre ADDAT*/

return;}

/*--Test et reaction en fonction de la variation du courant issu despanneaux*/void testCourant(void){

/*Cas 1 : courant constant-> on ne fait rien !*/if (dI==0){return;}

/*Cas 2 : courant + important-> on augmente le rapport cyclique*/if (dI>0){incduty();return;}

/*Cas 3 : courant - important-> on diminue le rapport cyclique*/if (dI<0){decduty();return;}

}

/*-Test et reaction en fonction variation conductance et conductanceincrementielle-*/void testConductance(void){

/*Cas 1 : la conductance incrémentielle et la conductance (en valeurabsolue) different de moins de 1%*/

if ( dG == - G || ero <= 0.01){delay_100ms();return;}

/*Cas 2 : la conductance incrémentielle est inférieure à l'oppose dela conductance = dP/dV > 0*/

if ( dG < - G) {decduty();return;}

incduty();return;

}

/*------Conversion (en analogique ???) de la tension aux bornes de labatterie------*/void mesure_batt(void){

/*module de conversion batterie (voie 0) on*/ADCON=0x00;

/*on demarre la conversion*/start_conv();

/*on récupère la valeur de la tension aux bornes de la batterie*/get_mesure_batt();

}

104

/* ------ Programme principal -------------------------------------------*/void main (void){

again: /* Permet au programme de revenir à cet endroit du code s'iln'y a pas besoin de charger la batterie*/

int_pwm();/*Initialisation PWM*/mesure_batt();/*Mesure tension batterie*/

/*Test : la batterie a-t-elle besoin d'etre chargee ?*//*if ( V_batt>= num1 || V_batt<= num2) {

delay_200ms;goto again;}

/*Processus de charge de la batterie*/

PTR1=1; /*Lancement du PWM*/ADCON=0x01;/*module de conversion pour Vin1 (voie 1) on*/start_conv();/*on demarre la conversion*/get_Vin1();/*on récupère la valeur de la tension aux bornes du

panneau*/

ADCON=0x02;/*module de conversion pour Iin1 (voie 2) on*/start_conv();/*on demarre la conversion*/get_Iin1();/*on récupère la valeur de la tension aux bornes du

panneau*/

while (1) /*Boucle infinie */{char n;

for (n=0;n<256;n++){

ADCON=0x01;/*module de conversion pour Vin2 (voie1) on*/

start_conv();/*on demarre la conversion*/get_Vin2();/*on récupère la valeur de la tension aux

bornes du panneau*/

ADCON=0x02;/*module de conversion pour Iin2 (voie2) on*/

start_conv();/*on demarre la conversion*/get_Iin2();/*on récupère la valeur de la tension

aux bornes du panneau*/

G=Iin2/Vin2;dV=Vin2-Vin1;dI=Iin2-Iin1;

if (dV<0){dG=dI/dV;

105

ero = dG + G ; /*définition de la marged'erreur entre la conductance et la conductance incrémentielle*/

if (ero<0){ero=-ero;} /*On s'impose que la marge d'erreur

soit positive*/testConductance();goto swap;}

if (dV>=0){testCourant();}

swap :

Iin1=Iin2;Vin1=Vin2;

}

if (n==255){PTR1=0; /*Arret du signal PWM*/break;}/*Permet de sortir du while et de retourner mesurer la

tension de la batterie*/

}}/* -- Fin du programme ----------------------------------------------- */

106

9. BIBLIOGRAPHIE

[*] entretien avec M. Budinger.

Ouvrages

[1] Anne Labouret, Michel Villoz « Energie solaire photovoltaïque, le manuel du

professionnel », édition Dunod, 2003.

[2] Anne Labouret, Pascal Cumunel, Jean-Paul Braun, Benjamin Faraggi « Cellules solaires,

les bases de l’énergie photovoltaïque », édition ETSF.

[3] Luc Chancellier, Eric Laurent « L’électricité photovoltaïque », collection « Le point sur »,

1995.

[4] Alain Ricaud « Photopiles solaires, de la physique de la conversion photovoltaïque aux

filières, matériaux et procédés », édition Presses polytechniques et universitaires romandes,

1997.

[5] Jacques Bernard « Energie solaire, calculs et optimisation », édition Ellipses

[6] Bernard Equer « Energie solaire photovoltaïque, vol 1 et 2 », édition Ellipses

[7] Dépliant du module HF, présent dans le classeur des documentations mis à notre

disposition

[8] Dépliant du moteur, présent dans le classeur des documentations mis à notre disposition

[9] Dépliant de la girouette, présent dans le classeur des documentations mis à notre

disposition

[10] UNI-SOLAR, Solar Electric Module US-5, Owner’s Manual & Installation Guide

[11] Undergraduate thesis Solar Panel Maximum Power Point Tacker de NGuyen (Université

de Queensland, Australie)

Programmation microcontrôleur C167 :

[12] BE6 électronique numérique 2A ENSICA + correction

[13] datasheets du C167(le 1er concerne comment programmer le C 167 alors que le 2nd

donne les caractérsitiques électriques, mécaniques, thermiques, de ce composant électronique)

[14] datasheet du microcontrôleur utilisé dans la thèse (PIC16F87X)

Rapports de PIP précédents

[15] Julien Boyer, Marc Pirat « Microtransat », année 2004-2005

[16] Jérémy Duny, Paul Chaubet, Nicolas Leclert, Pierre Duval « Voiture solaire

radiocommandée », année 2004-2005

[17] Dossier Microtransat 2004

Sites internet

Pour les panneaux solaires

[A] http://www.pv-forum.net/fhtml/fze03.htm

107

[B] http://www.planete-sciences.org/midi-pyrenees/solaire/ProjetType/ProjetType.php

[C] http://www.lei.ucl.ac.be/~matagne/SOLAIRE/SEM02/S02P11.HTM

[D] http://www.uni-

solar.com/interior.asp?id=36&fragment=1&SearchType=ExactPhrase&terms=2004+technical

+brief

[E] http://www.uni-solar.com/uploadedFiles/0.4.1_us_sell_sheet_10-7-04_high_res.pdf

[F] http://www.atmel.com/dyn/products/product_card.asp?part_id=1930

[G] http://www.e3tam.com/temsilcilikler/ms/3dmgx1.htm

[H] http://www.squarell.com/Products.htm

[I] http://www.soda-is.com/fr/services/meteo_fran.html

[J] http://www.photowatt.com/

[K] http://www.heliostechnology.com/

[L] http://www.solarex.it/

[M] http://www.sunware.de/

Pour les batteries

[N] http://wiki.generationmp3.com/index.php/Batterie

[O] http://www.linternaute.com/hightech/batteries/types-batteries.shtml

[P] http://perso.wanadoo.fr/pl65/dossiers_techniq/solaire/batterie.htm

[Q] http://www.ni-cd.net/accusphp/theorie/chimie/plomb.php

[R] http://perso.wanadoo.fr/xcotton/electron/Notion_Accumulateur_Pb.pdf

[S] http://f5hts.free.fr/Les_batteries_plomb.htm

[T] http://www.ni-cd.net/accusphp/accueil/baba/plomb/charge.php

[U] http://perso.wanadoo.fr/f5zv/RADIO/RM/RM27/RM27B03.html

[V] http://www.yuasa-battery.net

[W] http://www.yuasa.fr/batterie_np_spec.htm#

[X] http://www.yuasa.fr/pdf/NP7-12.pdf

[Y] http://www.yuasa.fr/pdf/FICHE_DE_DONNEES_DE_SECURITE.pdf

[Z] http://www.yuasa.fr/environnement.htm

[a] http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/l21202.htm

Pour le MPPTConvertisseur statique :

[g] : http://www.ac-

creteil.fr/Lycees/94/larmandnogent/enseigne/ressources/techno/bourse%20cours/COURS/El%

E9ments%20constitutifs%20et%20synth%E8se%20des%20cvs.PDF

Etude MOSFET :

[b] http://www.eudil.fr/eudil/bbse/unip/unip800.htm (le plus pertinent)

[c] http://perso.wanadoo.fr/michel.hubin/physique/elec/chap_tr3.htm

Programmation en C :

[d] http://www-ipst.u-strasbg.fr/pat/program/tpc.htm(site très accessible !)

Algorithmes :

[e] : http://students.sabanciuniv.edu/~erhandernirok/class.html

[f] : http://www.dimec.unisa.it/leonardo_new/en/mppt.php

[h] : http://www.helioscar.com/faq.php?lng=fr

108

10. REMERCIEMENTS

Au cours de la réalisation de ce projet, nous avons reçu une aide précieuse et de

nombreux conseils de la part des enseignants-chercheurs et techniciens du Département

Avionique et Systèmes et nous les en remercions.

Nous tenons tout particulièrement à remercier Mr Yves BRIERES pour nous avoir

encadrées et conseillées tout au long de ce projet, Mr Bernard MOUTON pour son aide lors

de la réalisation de nos expériences à l’atelier, Mme Valérie POMMIER- BUDINGER pour

son aide lors de la programmation du microcontrôleur, ainsi que son mari pour l’aide apportée

au cours de la réalisation du MPPT, Mr Denis DESMAELE pour nous avoir aidé lors de la

réalisation de la carte.