Enfants sous médicaments psychiatriques

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  • 7/29/2019 Enfants sous mdicaments psychiatriques

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    des vies dtruites

    Rapport sur les faux diagnosticspsychiatriques et sur leurs consquences,

    et recommandations

    ENFANTS SOUS DROGUESPSYCHIATRIQUES

    Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme

    Fonde en 1969

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    INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

    La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS

    DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

    de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

    2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-

    BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.

    Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

    sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies . LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques .

    3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE

    DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, telles lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles

    mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

    patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

    Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie .

    4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

    MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,

    NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante .

    5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES

    PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-

    possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.

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    TABLE DES MATIRIntroduction : Une trahisonenvers nos enfants.........................

    Chapitre un : Le dmantlementdune pdagogie efficace ...............

    Chapitre deux : Linventiondes diagnostics psychiatriques .

    Chapitre trois : Inciter

    les enfants se droguer.................

    Chapitre quatre : Lradicationde la notion du bien et du mal ....

    Chapitre cinq :les enfants la drive.....................

    Chapitre six :Reprendre le contrle ...................

    Recommandations .........................

    La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme...........

    ENFANTS SOUS DROGUESPSYCHIATRIQUES

    des Vies Dtruite

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    Les mdias vantent souvent les pro-grs de la recherche psycho-phar-maceutique actuelle dans le traite-ment des problmes motionnels,dapprentissage ou dincapacit chez

    lenfant.Il ny a, semble-t-il, rien de mal cela : la

    science progresse une fois de plus dans saconqute de lunivers, pour le bien de lhuma-

    nit. Qui pourraitsopposer ce quonrende la vie aussinormale que possiblepour les gens en dif-ficult ?

    Les parents deDaniel et ceux deCory sy oppose-raient, avec vh-mence et passion.Ils ne sont pas les

    seuls dans ce cas.Le monde compteprs de 17 millionsdenfants scolarissconsidrs commeatteints dun troublemental qui ncessitedes mdicamentspsychiatriques puissants.

    Qui sont Daniel et Cory ? Pourquoi leursparents ragissent-ils de la sorte ? Cesdrogues miracles ont non seulement priv

    Daniel et Cory dune vie normale, mais lesont tus.

    Quand il sagit de psychiatrie, il fautdabord se rendre lvidence : les mots et laralit sont parfois en complte opposition.

    Le mot normal par exemple. Voussavez ce quest une vie normale . Laconsommation de drogues psychiatriquespotentiellement dangereuses en fait-elle par-tie ? Et la dpendance quelles suscitent ?

    Quen est-il du mot mdicament ? Celavoque-t-il pourvous un petit siroppour la toux prescritpar un mdecin defamille bien inten-tionn ? Pas du tout.Un mdicament psy-chiatrique est unedrogue puissante etaddictive.

    Ensuite, la psy-chiatrie sappuie sur

    le terme scien-tifique afin de jus-tifier ses dclara-tions. Selon le WorldBook dictionary, cemot implique : sys-tmatisme, prcisionet exactitude . La

    psychiatrie ne possde aucune de ces caract-ristiques ni, en loccurrence, sa cousine lapsychologie.

    Dans leur domaine, dautres mots subis-

    sent le mme sort : valeurs , juste , faux , scurit et mme ducation .

    INTRODUCTIONUne trahison envers nos enfants

    I N T R O D U C T I O NU n e t r a h i s o n e n v e r s n o s e n f a n t s

    2

    Nen dplaise aux psychiatres,les enfants ne sont pas des

    animaux de laboratoire. Ce sontdes tres humains part entire

    qui mritent protection, soin, amouret la chance de raliser leur plein

    potentiel. Le carcan constitu parles tiquettes et les traitementspsychiatriques les prive de ces droits.

    Jan Eastgate

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    Il sagit l de la propagande subtile despsychologues et des psychiatres luvre : laredfinition des mots. Entre leurs mains, leschoses sembrouillent pour finalement seffon-drer.

    Leur propagande lchelle mondiale ausujet des enfants et de lducation a tromp desparents, des enseignants et des politiciens bien

    intentionns. En ayant redfini le sens du mot normal , ils ont fait du comportement habi-tuel dun enfant une maladie mentale. De plus,ils prtendent que droguer outrance lesenfants, et cela ds leur plus jeune ge, est leseul moyen dallger leurs souffrances.

    Qui aurait imagin il y a quarante ans decela que nous en arriverions cette situation ?Peu importe, nous y sommes. Et la triste ralit,cest que pour cela, la vie denfants est srieu-sement menace, altre et parfois perdue.

    Nen dplaise aux psychiatres, les enfantsne sont pas des animaux de laboratoire . Ce

    sont des tres humains part entire qui mri-tent protection, soin, amour et la chance de ra-liser leur plein potentiel. Le carcan constitupar les tiquettes et les traitements psychia-triques les prive de ces droits.

    Enfants drogus, vies dtruites par la psychia-trie parat afin de dvoiler les mensonges et lapropagande, de donner du recul et de fournirune information que parents et autres adultesconcerns ne possdent pas toujours. Plusimportant encore, cette publication vise contribuer au bon sens et au retour dune du-

    cation digne de ce nom pour nos enfants.Les enfants sont notre avenir.

    Notre futur mme est en jeu, rien de moins.

    Cordialement,

    Jan Eastgate

    Prsidente de la Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme internationale

    I N T R O D U C T I O NU n e t r a h i s o n e n v e r s n o s e n f a n t s

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    En 1879, le psychologue allemandWilhelm Wundt dclare que lHommeest un animal sans me. Il tablit ainsi

    la fondation de la psychologie et dela psychiatrie modernes.

    Aux tats-Unis comme ailleurs, lesmthodes pdagogiques classiquesfurent remises en question malgr leurefficacit. Le psychologue Edward LeeThorndike disait que la phontique,les tables de multiplication et lcrituretaient inutiles .

    Dans les annes 40, les psychiatres

    G. Brock Chisholm (Canada) et JohnRawlings Rees (Grande-Bretagne), co-fondateurs de la Fdration mondialede la sant mentale, dclarrent queles psychiatres avaient men uneattaque utile dans la profession delenseignement et que le but dunethrapie efficace , tait lliminationdu concept du bien et du mal .

    Dans les annes 60 (et depuis lors),les programmes psychologiques

    furent introduits dans les coles.Les psychiatres prtendaient quily avait trois causes au stress quelon devait liminer dans les coles :1) lchec scolaire, 2) un cursuscentr sur les connaissances gnrales,3) les procdures disciplinaires.

    Les psychologues et les psychiatresse sont infiltrs aux postes cls ausein des coles et ont presque russi semparer du systme ducatif,changeant ainsi les coles en cliniquespsychosociales .

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    FAITS IMPORTANTS

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    Le dmantlement dunepdagogie efficace

    C H A P I T R E U NL e d m a n t l e m e n t d u n e p d a g o g i e e f f i c a c e

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    Aux tats-Unis, le nombre de suicides chezles jeunes a tripl depuis 1960. Aujour-dhui, aprs les accidents de la route, lesuicide est la deuxime cause de mortalitchez les 15-24 ans. Depuis les annes 90,on prescrit des antidpresseurs des millions denfants.Les autorits amricaines et britanniques ont rcemmentconfirm le lien entre ces substances et le suicide. En sep-tembre 2004, une audience du congrs amricain a rvl

    non seulement que ces mdicaments taient inefficaceschez les enfants, mais quils pouvaient les conduire uncomportement violent et suicidaire.1

    Si vous vous prome-nez dans des coles enAustralie, en Grande-Bre-tagne, au Canada, auxtats-Unis ou au Mexiqueet que vous croyez tre dansune clinique psychosocialeen voyant des enfants enfile attendant leur tour pourprendre leur mdicament,

    on vous pardonnera. Exa-minez cela de plus prs etvous dcouvrirez un mar-ch noir dirig par deslves o schangent les mmes drogues prescrites pourde prtendues difficults dapprentissage.

    Aprs s'tre amliors pendant plus d'un sicle, lesrsultats du test national amricain d'aptitudes des tu-diants ont dgringol depuis 1963. C'est ce moment-lque les programmes psychologiques et les mdicamentspsychiatriques ont fait leur entre dans les coles. EnAfrique du Sud, depuis l'introduction d'un programmescolaire d'inspiration psychologique, les rsultats desexamens de 1997 montrent un taux de russite national

    de seulement 47 %. En 1994, ce taux tait de 58 %.Pour apprcier linfluence actuelle de la pense et de

    la pratique psychiatriques et psychologiques sur les

    coles et familles du monde entier, il est essentiel de com-prendre comment ces doctrines ont pu acqurir une telleemprise sur le domaine de lducation. Lhistoire com-mence il y a plus dun sicle.

    En 1879, le psychologue allemand Wilhelm Wundtdveloppa la psychologie exprimentale . Il dclarealors que lhomme nest quun animal, sans me, que la

    pense est simplement le rsultat de lactivit du cerveau etque la conscience na pas de raison dtre en dehors de

    processus chimiques etphysiques .2 [italiques ajouts]Les acteurs cls qui ont introduit les thories de

    Wundt dans lducation amricaine sont : Edward LeeThorndike, John Dewey, JamesEarl Russel, James Cattel andWilliam James.

    Thorndike a conduit unedes premires expriences de ps yc ho lo gi e a ni ma le .Soutenant le point de vue deWundt ( lHomme est unanimal ), il a recherch lesmcanismes de lducation

    en tudiant les poulets, lesrats et les chats la place deshommes. Dans son livre de1929, Elementary Principles of

    Education (Les Principes lmentaires de lducation),Thorndike explique : Les exercices artificiels, comme laphontique, les tables de multiplication, les exercicesdcriture sont utiliss trop largement. Les sujets commelarithmtique, les langues et lhistoire contiennent desinformations de peu de valeur. Presque tous les sujetssont dvelopps exagrment pour satisfaire aux idauxacadmiques. 4

    Au dbut du XXe sicle, Sigmund Freud, avec sa foca-lisation sur linfidlit et limmoralit, conforte le point de

    vue que lHomme est un animal . Malgr le manqueconsternant de preuves scientifiques, ses thories dontde nombreuses dveloppes sous lemprise de la cocane

    Nous avons men une attaqueutile contre bon nombre de

    professions. Les deux plus faciles attaquer sont la professiondenseignant et lglise. 3

    John R. Rees, cofondateur de laFdration mondiale pour la sant mentale

    CHAPITRE UN

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    C H A P I T R E U NL e d m a n t l e m e n t d u n e p d a g o g i e e f f i c a c e

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    et aujourdhui largement discrdites ont eu un nor-me impact dans de nombreux pays. Beverly Eakman,ducatrice et auteur, fait remarquer que la psychologiefreudienne se retrouve dans les mouvements delHygine mentale et de la Nouvelle ducation. 5

    Plus tard, des personnages influents commeThorndike ont exprim clairement leurs intentions : Ilsera bientt tout fait clair pour tout le monde que,directement ou indirectement, tt ou tard, chaque percescientifique sur la nature humaine contribuera notresuccs contrler la nature humaine 6

    Une de ces perces fut baptise lapprocheido-visuelle (ou mthode globale), un programme de lecture dvelopp par James Cattell, qui fut lassis-tant de Wundt et devint par la suite prsident delAssociation amricaine de psychologie. La phontiquea t mise de ct et lesenfants ont t forcs demmoriser presque chaque

    mot sans comprendre lasquence logique des lettresou des sons.

    Utiliser les colespour crer un tatde sant mentale

    Clifford Beers, ancienpatient psychiatrique,cra le Comit nationalpour lhygine mentale en1909 au Royaume-Uni. Le Programme de prven-

    tion de la dlinquance du comit permit de crer travers le monde des cliniques dorientationpour enfants (conseil psychiatrique) ; il fut le vec-teur dterminant de lentre du concept dhyginementale dans les coles. Si nous voulons empcherla dpendance, la dlinquance, la folie et linadqua-tion gnrale , crivit en 1927 Ralph Trutt, respon-sable de la Division du comit en charge des cli-niques dorientation pour enfants, [L]cole doittre la cible de notre attaque. 7

    Et elle fut effectivement attaque.Soixante ans plus tard, dans un rapport au

    ministre amricain de lducation, la Commissionnationale dexcellence dans lducation dclara : Si

    une puissance hostile avait tent dimposer lAmrique le niveau mdiocre de lducation actuel-le, nous aurions pu considrer cela comme un acte deguerre.

    Ce que la Commission navait pas vu, cest quen

    ralit, une attaque avait t lance sur le systmescolaire et quelle tait toujours en cours. En 1940, lepsychiatre John R. Rees (peu avant de devenir lecofondateur de la Fdration mondiale de la santmentale [FMSM]) annonait les objectifs stratgiquesde la psychiatrie au Conseil national britanniquepour lhygine mentale. Il tait ds lors incontestableque lui-mme et ses homologues avaient des vues surlducation : Nous avons men des attaques fruc-tueuses contre un certain nombre de professions. Lesdeux les plus faciles sont naturellement lenseigne-

    ment et lglise : les plusdifficiles sont le droit etla mdecine.8 [italique

    ajout]G. Brock Chisholm,psychiatre, galement co-fondateur de la FMSM, alargi cette attaque enutilisant les coles pourliminer les valeursmorales : La formationdes enfants produits desmilliers de nvross pourchaque enfant que la psy-chiatrie peut espreraider d'une psychoth-

    rapie, dclara-t-il en 1945.Nous nous sommes faitabreuver de certitudesvicieuses par nos parents,

    nos instituteurs. [] si la race doit tre libre du far-deau insupportable du bien et du mal, cest la psy-chiatrie den porter la responsabilit premire. 9

    Lors dune confrence dinauguration de laFMSM, la cellule familiale, tenue jusque-l commele principal lment stabilisateur de la socit, seretrouva directement au cur des attaques des psy-chiatres : La famille est maintenant un des obs-tacles majeurs lamlioration de la sant mentale,et elle doit par consquent tre affaiblie, afin de lib-

    rer les individus et plus particulirement les enfantsde son joug. 10

    De nos jours, la plupart des gensse doutent que lducation nest pasrellement centre sur la lecture

    et lcriture, sur lapprentissage deconnaissances de base ou lacquisitionde comptences. Ce qui est bien moins

    compris, cest quil existe dans tous lespays industrialiss, ce que lon pourrait

    nommer un cartel de lillettrisme, dontle but est ostensiblement de promouvoir

    la sant mentale.

    Beverly Eakman, auteur et ducatrice

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    Dans les annes 60 et 70, les programmes psycho-logiques connus sous le nom Outcome BasedEducation (OBE ducation fonde sur les rsultats)furent introduits dans les coles. Les psychiatres et lespsychologues qui ont utilis ces programmes prten-

    daient quil y avait trois causes au stress que londevait liminer dans les coles : 1) lchec scolaire,2) un cursus centr sur les connaissances gnrales et3) les procdures disciplinaires. Lchec scolaire taitle pire, daprs eux, car il induisait des sentimentsdinfriorit et des problmes de comportementcomme labsentisme et les attitudes asociales.11

    Ensemble, la psychologie et la psychiatrie ontsuscit l'effondrement de l'ducation afin d'en retirerdes profits. En 1962, rien qu'aux tats-Unis, elles ontreu prs dun milliard de dollars pour leur rle danslducation.

    En 2002, les fonds qui leur ont t verss par lebiais de programmes d ducation spciale attei-

    gnaient 28 milliards de dollars (22,4 milliards deuros).Cependant, le ministre amricain de lducation adcouvert que pour 40 % des enfants quon avaitdclar souffrir de ces troubles , la ralit tait quonne leur avait tout simplement jamais appris lire.

    En prchant ce faux credo malsain, les nouveaux comportementalistes se sont infiltrs dans dehautes fonctions au sein des coles et ont presquerussi semparer du systme ducatif. Au final, nossystmes dducation autrefois solides et efficaces ontt srieusement mis mal et avec eux les bons rsul-tats des meilleures annes.

    Beverly Eakman, ducatrice et auteur dclare :

    De nos jours, la plupart des gens se doutent quelducation nest pas rellement centre sur la lectureet lcriture, sur lapprentissage de connaissances debase ou lacquisition de comptences. Ce qui est bienmoins compris, cest quil existe dans ce pays, et danstous les pays industrialiss, ce que lon pourrait nom-mer un cartel de lillettrisme, dont le but est osten-siblement de promouvoir la sant mentale. Ce carteltient son pouvoir de ceux qui tirent un bnfice direct la fois financier et politique de lignorance des genset des mauvaises mthodes pdagogiques, ainsi quede la frustration, du crime, du chmage et du chaossocial qui en rsultent .12

    L es psychiatres et les psychologues du sicle der-nier ont ouvert la porte au chaos dans les sallesde classe en sapant la moralit et la dignit per-sonnelle. Ils ont relgu les coles au rang de terraindessai pour des thories fallacieuses et ont trait lesenfants comme des animaux qui devaient tre dressset conditionns.

    Edward Lee Thorndike, psychologue pour ani-maux, a men des expriences sur des singes, des rats,des chats, des souris, des poules et dautres animauxpour ensuite appliquer ses techniques aux enfants. Il adit : Il sera bientt tout fait clair pour tout le mondeque, directement ou indirectement, tt ou tard, chaqueperce scientifique sur la nature humaine contribuera notre succs contrler la nature humaine.

    Paul Schroder, professeur de psychiatrie, sestexprim en 1940 devant le premier congrs de laSocit allemande pour la pdopsychiatrie et lduca-tion thrapeutique auquel assistait llite des psy-

    chiatres nazis et il a dit : La pdopsychiatrie doitaider les enfants souffrant de tares (hrditaires) ouinadapts pour leur bien et celui du public par uneslection experte et constante de ceux susceptiblesdtre duqus et par un sacrifice dtermin de ceuxconsidrs comme inutiles et impossibles duquer. 13

    J.R. Rees, cofondateur de la Fdration mondialede la sant mentale (FMSM), parlait de la psychiatries'infiltrant dans toutes les activits dducation et sevantait quelle avait men des attaques fructueuses contre lenseignement , dans le but de promouvoir notre point de vue particulier .

    G. Brock Chisholm, cofondateur de la FSSM

    dclarait : Si la race doit tre libre du fardeau insup-portable du bien et du mal, cest la psychiatrie denporter la responsabilit premire.

    John Dewey, psychologue et partisan de lathorie lhomme est un animal, qualifiait de per-version le dsir dapprendre aux enfants lire et crire. Il soutenait que les coles devaient jouer un rledinstitutions sociales plutt quacadmiques.

    G. Stanley Hall, premier prsident delAssociation amricaine de psychologie, expliquait que lducation des massntait pas ncessaire: Nous devons triompher du ftichisme de lalphabet, dtables de multiplication, de la grammaire. Ce ne serait pas une grande perte si uenfant napprenait jamais lire.

    James Cattell, un autre prsident de lAssociation amricaine de psych

    logie, laborait des thories selon lesquelles on ne progresse pas beaucoup enseignant un enfant tout dabord les sons et les lettres lors de lapprentissge de la lecture . Son approche ido-visuelle (ou mthode globale) de lture se rvla dsastreuse, faisant seffondrer les niveaux dalphabtisation ptout o on lemployait.

    Manfred Mller-Kppers, de la Socit allemande de psychiatrie de lefance et de ladolescence, dclarait dans les annes 70 quil ne devrait pas y av de fonds allous aux coles sans examen psychiatrique de lenfant.14

    Linfluence de ces hommes se fait encore beaucoup sentir. En 2003, dpsychiatres et des psychologues ont conseill une commission amricaine sla sant mentale de recommander la dtection prcoce des troubles mentachez les enfants dge scolaire par des examens et des tests de dpistaapprofondis et rguliers.

    Lhistoire dune trahison :subversion de lducation

    John Dewey

    Edward Thorndike

    G. Brock Chisholm

    G. Stanley Hall

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    En 1865, le psychiatre zurichoisWilhelm Griesinger dclaraitfaussement que tous les troublesmentaux devaient provenir demaladies du cerveau. Jamaisdcourage par labsence depreuves, la psychiatrie a construitun empire multimilliardaire surcette fausse assertion.

    la fin des annes 1800, lepsychiatre allemand Emil Kraepelinfut le premier tiqueter et codifierle comportement humain entermes de troubles , tout enreconnaissant que la psychiatrienavait aucun traitement ousoins appropris.

    En 1952, le Manuel diagnostiqueet statistique des troubles mentaux(DSM) de lAssociation amricainede psychiatrie (APA) ne contenaitque trois troubles de lenfance.En 1980, il y en avait peu prsdix fois plus.

    En 1987, le trouble dhyperactivitavec dficit de lattention (THADA)

    vit le jour suite un vote desmembres de lAPA et fut insr dansle DSM. En un an, plus de 500 000enfants, en Amrique uniquement,ont t diagnostiqus comme tels.

    Dans le monde entier, 17 millionsdenfants scolariss ont tdiagnostiqus pour ces troubles et sesont vus prescrire des stimulants avecdes effets semblables la cocane et

    de puissants antidpresseurs en guisede traitement.

    1

    23

    45

    FAITS IMPORTANTS

    La cration de troubles de lducation bidon,numrs dans le Manuel diagnostique etstatistique des troubles mentaux (DSM)

    permet la psychiatrie dtiqueter et de droguerdes millions denfants et den retirer

    dimmenses profits

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    Jusque dans les annes 1800, la notion de luna-tique tait loigne de la notion de maladie. Lapersonne avait un comportement trange, parfoisdestructif, mais les explications de la raison de cecomportement ne tournaient pas forcmentautour dune dysfonction physique.

    Cependant en 1865, le psychiatre zurichoisWilhelm Griesinger dclara que comme la majeurepartie du systme nerveux se trouvait dans le cer-

    veau, tous les problmes mentaux devaient donc tredes maladies du cer-veau. Jamais dcouragepar l'absence de preuves ce jour, la psychiatriea mthodiquement con-struit un empire sur duvent.

    Rideau de fumeet jeu de miroirs

    Pour russir unemascarade scientifique,

    certaines apparences doi-vent tre entretenues.E mil Krae pelin, p sy -chia tre a l lema nd etancien lve de Wundt,fut le premier laborerun systme de codifica-tion du comportementhumain, tout en recon-naissant que la psychia-trie ne possdait aucuntraitement ou soins efficaces pour gurir la plupart destroubles psychiatriques.15 [mise en vidence ajoute]

    Plus d'un sicle aprs, rien na chang. En 1995, le

    Dr Rex Cowdry, alors directeur de lInstitut national dela sant mentale des tats-Unis (NIMH), ladmettait :

    Nous ne connaissons pas les causes [des maladies men-tales]. Nous navons pas encore les mthodes pour gurirces maladies. 16 [mise en vidence ajoute]

    Depuis Kraepelin, le nombre de condamnationspsychiatriques du comportement humain a rgulire-ment augment. Aujourdhui, elles sont rpertoriesdans le Manuel diagnostique et statistique des troublesmentaux (DSM) de lAssociation amricaine de psy-chiatrie et dans la Classification internationale des mala-

    dies (CIM) au chapitre Troubles mentaux. Publi pourla premire fois en 1952avec une liste de 112 ma-ladies, le DSM rpertoriedans sa version de 1994(DSM-IV) plus de 370troubles.17

    En 1987, le troubledhyperactivit avec dficitde lattention (THADA)vit le jour suite un vote main leve des membresde lAPA et fut insr dans

    le DSM-II-R. En un an,plus de 500 000 enfants, enAmrique uniquement,ont t diagnostiquscomme tels.18 Aujourdhui,le nombre denfants amri-cains tant tiquetscomme prsentant un THADA slve defaon alarmante 6millions.

    Au niveau international, le nombre denfants ayantfait l'objet dun diagnostic de THADA a explos depuis1990 (Le THADA sappelle aussi hyperkinsie en

    Europe ou dficit du contrle moteur de lattention etdes perceptions (DAMP)). En France, entre 1989 et 1996,

    Lempire de la pdopsychiatriesest bti sur une faute morale ou,plus prcisment, sur lassertionque la dlinquance juvnile est

    une maladie que le pdopsychiatreest particulirement mme de

    diagnostiquer et de traiter. Mais la

    dlinquance nest pas une maladiecomme peut ltre le diabteCest seulement un statut

    injuste et invalidant attribu un mineur dviant.

    Thomas Szasz,professeur mrite de psychiatrie

    C H A P I T R E D E U XL i n v e nt i o n d e s d i a g n o s t i c s p s y c h i a t r i q u e s

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    CHAPITRE DEUX

    Linvention des diagnostics psychiatriques

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    le nombre d'enfants hyperactifs a pro-gress de 600 %.

    Les symptmesd u T H A D A s o n tnotamment : Nar-rive pas se concen-trer sur les dtails oupeut faire des fautesdinattention dans ses

    devoirs scolaires oudans dautres tches ;le travail est souvent

    brouillon et sans soin ;a des difficults maintenir son atten-tion sur ses tches ousur une activit de jeu; narrive pas terminer sesdevoirs, les travaux mnagers ou dautres tches ;agite souvent ses mains et ses pieds, ou se trmoussesur son sige ; court souvent en tout sens, ou grimpepartout de faon inapproprie ; parle souvent defaon excessive et interrompt ou drange les autres(cest--dire simmisce dans les conversations et les

    jeux). En 1999, le rapport du chef du Service fdralde la sant publique des tats-Unis affirmait pourtant

    que ltiologie (cause)exacte du THADA taitencore inconnue .

    L a D r L o u r i aS hul am it , m d ec in d efamille en Isral, dclare : Le THADA est un syn-drome, pas une maladie(par dfinition). En tantque tel, on le diagnos-

    tique par ses symptmes.Ceux-ci sont si communsque nou s pouvonsconclure que tous lesenfants surtout les gar-ons correspondent cediagnostic. 19

    En 2002, le professeur adjoint Eva Karfve, socio-logue sudoise et auteur, a rfut toute validit de cetrouble : Laffirmation selon laquelle le THADA aune origine biologique ou dcoule dune perturbationdu mtabolisme du cerveau na aucune base scienti-fique de quelque sorte que ce soit.

    Le Dr Fred A. Baughman Jr, neuropdiatre,

    explique que la frquence laquelle les troubles delapprentissage et le THADA sont diagnostiqus

    C H A P I T R E D E U XL i n v e n t i o n d e s d i a g n o s t i c s p s y c h i a t r i q u e s

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    Le THADA nest pas comparableau diabte. Et la Ritaline nest pascomparable linsuline. Le diabteest une vritable affection mdicalequi peut faire lobjet dun diagnosticobjectif. Le THADA est une tiquette

    invente dpourvue de moyens

    didentifications valides. Dr Mary Ann Block, auteur de

    No More ADHD (Fini le THADA)

    De nombreux livres dmontrent que des problmes de santet dducation peuvent provoquer des troubles de lattentionet du comportement, discrditant par l-mme le monopoledu THADA .

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    dans les coles est proportionnelle la prsence et linfluence de diagnosticiens, testeurs et thrapeutescomportementaux du mental/cerveau dans ces mmescoles.

    De nos jours, les coles amricaines dpensent aumoins 1 milliard de dollars par an pour des psycho-logues travaillant plein temps au diagnostic des tu-

    diants. Chaque anne, prs de 15 milliards de dollarssont dpenss pour le diagnostic, le traitement et ltu-de de ces prtendus troubles . Rien que la vente desstimulants pour contrler les symptmes du THADAslve dsormais 1,3 milliards de dollars par an.

    M. Fred Shaw Jr, ancien shrif adjoint de LosAngeles et actuel directeur de plusieurs tablisse-ments de rinsertion pour garons en Californie(alternative la prison) raconte : On mamena ungaron avec un diagnostic de dficit de lattentionpos par un psychologue. Je lui ai pos quelquesquestions : Combien de temps a dur ta plus longueconversation avec une fille au tlphone ? Trois

    cinq heures. Est-ce que tu te souviens de ce quellea dit ? Il pouvait se souvenir de tout. Combien detemps peux-tu jouer un jeu vido ? Huit heures

    daffile. Et les livres ? Est-ce que tu lis ? Il m'arpondu quil pouvait lire des livres de bout en bout ceux quil aimait. Il avait aussi jou des matchs entiersde basket-ball. Donc il tait vident pour moi quilpouvait prter attention tout ce qui lintressait .21

    Tana Dineen, psychologue canadienne et auteur deManufacturing Victims (Fabriquer des victimes),

    explique que la psychologie nest ni une science ni uneprofession, mais une industrie qui transforme en vic-times des gens en bonne sant, afin de se crer une sour-ce permanente de revenus.22 Dans la rvision de sonlivre en 2001, elle ajoute : lindustrie de la psychologiene se sent pas concerne par les dommages quelle faitsubir non seulement aux patients, mais galement lasocit dans son ensemble et prfrerait les ignorer .23

    Aprs avoir infiltr puis obtenu les postes deconfiance et dautorit dans le systme ducatif, etaprs avoir tabli une scne propice lintroductionde ses diagnostics, la psychiatrie est en train de mettreen batterie ses prochaines armes, les plus nocives et

    les plus lucratives : ses drogues psychotropes et gn-ratrices de dpendance appeles pompeusementmdicaments.

    La psychiatrie biologique na pas encore pu prouverle moindre diagnostic ou condition psychiatrique

    comme relevant dune anomalie/maladie ou commetant neurologique, biologique, provenant

    dun dsquilibre chimique, ou gntique.

    DrFred A. Baughman Jr, neuropdiatre, 2002

    Lindustrie de la psychologie ne se sent pasconcerne par les dommages quelle fait subir

    non seulement aux patients, mais galement lasocit dans son ensemble et prfrerait les ignorer.

    Tana Dineen, psychologueet auteur de Fabriquer des victimes, 2001

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    Les psychiatres se basent sur lathorie que les problmes mentauxproviennent de dsquilibreschimiques dans le cerveau ou sont lersultat de troubles neurologiques afin de justifier ladministration de

    puissants mdicaments psychotropes.De nombreux enfants ont reuun diagnostic de dsquilibrechimique , en dpit du fait quaucuntest nexiste pour soutenir une telleaffirmation et quil nexiste aucuneconception relle de ce que peut treun vritable quilibre chimique.

    Avec des millions denfants tiquetsfrauduleusement comme ayant un THADA, la psychiatrie est entrain de crer une gnration detoxicomanes. Le fabricant dunstimulant prescrit contre le THADAadmet que cest un mdicamentprovoquant une dpendance.

    Des millions denfants et dadolescentsprennent des antidpresseurs queles agences de rglementationpharmaceutique du Royaume-Uni,de lAustralie, dEurope et destats-Unis ont dnonc commepouvant favoriser les suicides.

    La monte de la violence gratuiteet meurtrire parmi les jeunes

    est lie lintroduction et laugmentation des prescriptionsde mdicaments rendant violents.

    2

    4

    5

    3

    FAITS IMPORTANTS

    1

    Son cole a forc Matthew Smith prendre des stimulants psychiatriques pour laider mieux se concentrer . Quoiquil en soit, en lan 2000 et lge de 14 ans, Matthewmourut dune attaque cardiaque que le coroner (Officier de police judiciaire) attribua

    au stimulant prescrit. De plus en plus souvent lhyperactivit est diagnostique surles enfants, une maladie pour laquelle on na jamais trouv de preuves cliniquesLaugmentation de cette maladie est uniquement due un marketing tous azimuts

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    L orsquon diagnostiqua pour la premirefois chez James un trouble de dficit de lat-tention, sa mre refusa de le mettre sousmdicaments psychiatriques et le transfradans une autre cole. Le dossier de James lesuivit pourtant et les conseillers de la nouvelle coleimposrent une nouvelle valuation psychologique.Mme diagnostic. Traitement : mdicaments psy-chiatriques.

    Les choses empirrent rapidement. A lcole,mon fils tait tiquet, drogu et a failli mourir ,raconte sa mre. Troisjours aprs le dbut dutraitement, elle reut unappel urgent de lcole luidisant que son fils avaitde fortes douleurs lapoitrine et quil devaittre envoy durgence lhpital. Les docteurs luidirent quil sagissaitdune raction aux mdi-

    caments. Quand elle arrtade lui en donner, le dan-ger disparut.24

    James a eu de lachance. Des millionsdenfants travers lemonde en ont moins.

    Le Dr Baughmanrapporte : Les enfantsdont je vais vous parlerne sont plus hyperactifs ou inattentifs, ils sont morts.Entre 1994 et 2001, on ma consult au point de vuemdical ou lgal, de faon formelle ou informelle,dans plusieurs cas de dcs : Stphanie, 11 ans, qui

    on a prescrit un stimulant, dcde darythmie car-diaque ; Matthew, 13 ans, qui on a prescrit un sti-

    mulant et mort de cardiomyopathie [maladie dumuscle cardiaque] ; Macauley, 7 ans, qui on a pres-crit un stimulant et trois autres psychotropes, mortdun arrt cardiaque ; Travis, 13 ans, qui on a pres-crit un stimulant et dcd de cardiomyopathie ;Randy, 9 ans, qui on a prescrit un stimulant et plu-sieurs autres drogues, mort dun arrt cardiaque ;Cameron, 12 ans, qui on a prescrit un stimulant,dcde dun syndrome hyperosinophilique [aug-

    mentation anormale des globules blancs dans lesang]. Cest un lourd prix payer pour le traite-ment dune maladieinexistante.

    La supercheriedu dsquilibrechimique

    A grands renforts decampagnes de promotionet de marketing, lesmdicaments psychia-t ri qu es s on t p re sc ri ts

    comme la panace pourviter les luttes et crisesinvitables de la vie.

    La campagne la plusrcente de la psychiatrierepose sur la thorie quetout problme mentalprovient dun ds-quilibre chimique dansle cerveau, ou trouble

    neurobiologique .Le psychiatre David Kaisler est sans quivoque

    sur le mensonge du trouble neurobiologique : Lapsychiatrie moderne doit maintenant prouver de

    faon convaincante la cause biologique et gntiquede toute maladie mentale. Des patients ont reu un

    C H A P I T R E T R O I SI n c i t e r l e s e n f a n t s s e d r o g u e r

    13

    CHAPITRE TROISInciter les enfants se droguer

    Puisquil ny a rien danormal aveclenfant suppos hyperactif, ltiquette

    pseudo-mdicale et le traitementchimique qui suit ne sont rien dautre

    quune agression physique.Les mdicaments gnralement prescrits

    pour les troubles dapprentissage ne sontrien dautres que des drogues de type

    amphtamine. Dr Fred A. Baughman, Jr,

    pdoneurologue, 2002

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    diagnostic de dsquilibre chimique en dpit dufait quaucun test nexiste pour soutenir une telleaffirmation, et quil ny a pas de rel ide de ce quepeut tre un quilibre chimique correct. 25

    En 2001, Ty C. Colbert, auteur de louvrage Rape

    of the Soul : How the Chemical Imbalance Modelof Modern Psychiatry Has Failed Its Patients (Le viol delme: comment le modle de dsquilibre chimique de lapsychiatrie moderne a nui ses patients), a fait laremarque suivante : Comme pour tous les autrestroubles mentaux, il nexiste pas de tests biologiquesou de marqueur biologique pour le THADA. Il citeles conclusions de la Confrence de consensus desinstituts amricains de la Sant sur le THADA : Comme pour tous les autres troubles motionnels,les chercheurs ont inten-sment cherch dmon-trer que le THADA pro-venait dun dsquilibre

    chimique, mais ils nysont pas parvenus. 26Quand cette ide de

    dsquilibre chimique est utilise pour obtenirla coopration force desparents, cela cre un pr-cdent dangereux. Cesenfants pensent quils ontquelque chose qui ne vapas dans leur cerveauet qui les rend incapablesde se contrler sans

    mdicament , dit leDr Baughmann.27P ar m d ic am en t,

    nous voulons dire des stimulants proches desamphtamines, dangereux et induisant la dpendan-ce, ou des antidpresseurs comme les inhibiteursslectifs de la recapture de la srotonine (ISRS).

    Avec des millions denfants frauduleusement ti-quets comme ayant un THADA , la psychiatriecre une gnration de toxicomanes. Le fabricant dumthylphnidate (ritaline) admet quil sagit dunmdicament provoquant la dpendance.28 De telles sub-stances engendrent une culture de dealer et dabus.De nos jours la ritaline et dautres stimulants sont

    vendus dans les coles de nombreux pays de faonillicite pour 2 10 $ la pilule.29 Ces substances sont

    plus puissantes que la cocane et les enfants en cra-sent les pilules et les reniflent. Il y en a dj pas malqui y en ont got. La plupart des gars la gonflent en lafumant ou la mlangent avec du glucose pour la sniffer ,dit Simon, un lve no-zlandais de 14 ans.30 En

    Angleterre, des enfants aussi jeunes que six ans de-viennent dpendants de stimulants psycho-actifsvendus illgalement par des enfants dealers.31

    La production mondiale de mthylphnidate estpasse de 2,8 tonnes en 1990 15,3 tonnes en 1997.Au Mexique les ventes de ce stimulant ont augmentde 800 % entre 1993 et 2001.

    LAustralie signale que le nombre dordonnancesde stimulants pour enfants a t multipli par 34 aucours des deux dernires dcennies ; 250 000 ordon-

    nances de dexamphta-mine, qui dpasse main-tenant la ritaline, ont trdiges en 2003.32 En

    2002, LAssemble parle-mentaire du Conseil delEurope dclarait que lesniveaux les plus levsde consom mat ion dum t hy lp h ni da te e nEurope ont t atteintsen Suisse, en Islande, auxPays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne, enBelgique et au Luxem-bourg. En Angleterre, lenombre de prescriptions

    de stimulants pour enfantsa augment de 9 200 %entre 1992 et 2000.33

    De plus, 1,5 million denfants et dadolescentsprennent des antidpresseurs ISRS aux tats-Unis.34Au Canada, le nombre de filles de 15 18 ans prenantdes antidpresseurs a presque doubl entre 1998 et2002.35 En Angleterre, le nombre dordonnances pourdes antidpresseurs a plus que doubl en 10 ans.36

    Dans les coles du Queensland en Australie, lescoliers ne font plus la queue pour un verre de laitmais pour recevoir des mdicaments pour contrler leurs problmes de comportement . Les profes-seurs passent leur temps distribuer des mdica-

    ments .37 Ce nest pas quelque chose quils appr-cient. Comme le faisait remarquer un des ensei-

    Comme pour tous les autrestroubles motionnels, les

    chercheurs ont essay avecinsistance de prouver quele THADA est caus par

    un dsquilibre chimique,mais ils ny sont pas arrivs.

    Ty C. Colbert, Ph. D., auteur du Viol de lme

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    gnants, en tant quducateur de la petite enfance,cela me fend le cur dadministrer [ces mdica-ments] des enfants de trois ans et de les voir ensui-te passer leur journe dans un tat de zombie. 38

    Les rsultats sur les enfants ont t catastrophiques.Thomas Moore, auteur de louvrage Prescriptions

    for Disaster (Ordonnances du dsastre), explique que laconsommation de mdicaments comme la Ritaline

    reprsente un risque pouvantable pour unegnration denfants. Le mdicament est prescrit,dit-il, pour une matrise court terme du comporte-ment pas pour rduire un risque potentiel sur lasant [des enfants]. Un contrle chimique du com-portement humain dune telle envergure navait

    jamais t entrepris auparavant dans notre socitsauf dans les maisons de retraite et les asiles. 39

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    REGARD INTERNELe mythe du dsquilibre chimique

    Il nexiste aucun test pourmesurer ltat chimique

    du cerveau dune personnevivante. De mme,

    on na trouv aucun signebiochimique, anatomique

    ou fonctionnel qui distinguede faon fiable les cerveaux

    des patients atteintsde troubles mentaux.

    Elliot S. Valenstein,Ph.D., biopsychologue

    Comme on a pu le voir dansdinnombrables illustrationsde journaux psychiatrique et

    mdicaux, le cerveau a t dissqu,tiquet et analys alors quele public a t submerg par lesdernires thories psychiatriquessur la faon dont la compositionphysique et chimique du cerveaudtermine le comportementet les troubles mentaux. Les faitsscientifiques sont absentsde toute cette propagande.

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    Le programme psychologique de clarification des valeurs a tdvelopp en Allemagne ; par lasuite, il a t introduit dans lessalles de classe amricaines dansles annes 60, sous diffrentsnoms, lun tant lEducation

    fonde sur les rsultats (OutcomeBased Education ou OBE).

    Au moins cinq des adolescentsresponsables des massacres dansles coles amricaines avaient tsoumis des programmes scolairespsychologiques visant modifierle comportement ; parmi eux, lesassassins du lyce de Columbine,Eric Harris et Dylan Klebold.

    Au Japon, limpact destructifdes programmes psychiatriqueset psychologiques dans les colesest illustr par laffaire de cetenseignant qui sest dguis enterroriste, puis est entr en courantdans sa classe en terrorisant leslves dans le but de leur enseignerce quest la violence.

    Beverly Eakman, ducatrice etauteur succs rvle clairementque le programme des psychiatreset des psychologues est de jeterpar-dessus bord les connaissancesacadmiques . la place,ils souhaitent imposer des

    programmes psychologiquesmanipulateurs et des droguespsychotropes dangereuses.

    43

    FAITS IMPORTANTS

    1

    2

    Les drogues psychiatriques et les conseils psychologiquesont jou un rle dans la violence dans les lyces aux

    tats-Unis, comme par exemple la tuerie Columbine,Colorado (ci-dessus) en 1999. Les violences des

    adolescents dans dautres pays sont le rsultat de cesdrogues psychiatriques et de ces conseils psychologiques.

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    En mars 1998, Andrew Goldon, 11 ans, et soncousin Mitchell Johnson, 13 ans, ont dclen-ch lalarme de lcole Westside Middle, enArkansas, provoquant le rassemblementdes tudiants et des professeurs dans lacour. Ensuite, les deux enfants ont ouvert le

    feu, tirant au hasard sur leurs victimes, tuant quatrelves et un enseignant.40

    En Allemagne, en 2002, un tudiant renvoy a assas-

    sin 18 personnes lors des prparatifs pour lexamenfinal, puis sest suicid. Au Japon, un adolescent de 14ans a dcapit son ami de11 ans, et un autre adoles-cent a poignard mortune personne ge du voi-sinage parce quil voulaitfaire lexprience dumeurtre.41 Une augmenta-tion dramatique de la vio-lence lcole a t rappor-te au Japon, au Canada, enIsral et en France.42 Au

    Royaume-Uni, il existemaintenant des coles sp-cialises pour les jeunesturbulents, voire parfoisviolents, qui ont t ren-voys dfinitivement desautres coles.43

    Il existe de nombreusesexplications possibles, notamment la violence la tlvi-sion, laccessibilit des pistolets et dautres armes.

    Oui, les enfants peuvent tre influencs par la vio-lence des missions tlvises. Certes, les pistolets peu-vent tre obtenus. Et il en va de mme des couteaux.Mais ctait galement le cas il y a 40 ans, et les enfants

    ne partaient pas pour autant commettre des massacresprmdits, de sang froid.

    Pour dcouvrir la vritable raison, il est ncessairedexaminer les coles modernes, et tout particulirementles programmes pour lenseignement des valeursmorales. Dans le systme scolaire des tats-Unis, lesvaleurs morales ont t prises pour cible et attaquesdepuis lintroduction, en 1967, des programmes de cla-rification des valeurs .

    lorigine, la Clarification des valeurs a t dve-loppe en Allemagne ; par la suite, elle a t introduite

    dans les salles de classe amricaines sous diffrentsnoms : formation de la sensibilit, groupes de confronta-

    tion, formation de lestimepersonnelle, raisonnementm or al , r s ol ut io n d uconflit, et pense critique,pour nen nommer quequelques-uns. Il ne sagit niplus ni moins que de tech-niques mentales conuespour modifier le comporte-ment en termes plusdirects, altrer les valeurs

    des jeunes gens.44

    Les enfants et les ado-lescents sont manipuls etmodels afin dobtenir les rsultats psycholo-giques voulus. Ce proces-sus consiste notamment

    briser et invalider subtile-ment les valeurs acquises de lenfant tout particulire-ment ses valeurs familiales en les remplaant par lidequil ny a pas de bien ni de mal, seulement une opinionpersonnelle.

    Tom DeWeese, de la Fondation pour la rglementa-tion amricaine, nous raconte lhistoire dun garon de

    9 ans, qui a dit sa mre quil classait les bcherons dansla mme catgorie que les meurtriers et les fanatiques ,

    La rinterprtation et finalement

    lradication du concept du bien

    et du mal sont les objectifs finaux

    de pratiquement toute psychothrapie

    efficace. La psychiatrie doit dcider

    maintenant du futur de la race humaine.

    Personne dautre ne le peut.

    G. brock Chisholm, psychiatreet Secrtaire dtat auprs du Ministre de la

    sant et du bien-tre du Canada, 1945

    C H A P I T R E Q U A T R EL r a d i c a t i o n d e l a n o t i o n d u b i e n e t d u m a l

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    CHAPITRE QUATRELradication de la notiondu bien et du mal

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    aprs un cours de clarification des valeurs . Ces pro-grammes psychologiques font du mal nos enfants...Cest un contrle mental, du berceau la tombe ,explique DeWeese.45

    Selon William Kilpatrick, auteur de Pourquoi Johnny

    ne peut-il pas diffrencier le bien du mal, Aucune attentionnest accorde au conseil moral ou la formation ducaractre. Les vertus ne sont pas expliques ni discutes,aucun modle de bonne conduite ne leur est prsent, niaucune raison pour laquelle un garon ou une filledevrait vouloir tre bon en premier lieu... 46

    Lducatrice Beverly Eakman dcrit limpact de lin-fluence psychiatrique etpsychologique sur lescoles en ces termes : Leur objectif dclar est de

    jeter par dessus bord un cur-sus rationnel, acadmique etbas sur la connaissance... 47

    Au moins cinq desadolescents responsablesdes massacres dans lescoles avaient t soumis des programmes sco-laires psychologiques vi-sant modifier le com-portement, comme l-ducation la mort ou la gestion de la colre .

    Le programme dessciences sociales de lco-le en Arkansas compre-

    nait des cours de rsolu-tion des conflits quiincitaient les tudiants examiner les causespossibles de conflit dansles coles, les familles et les communauts et dmontrer des stratgies pour viter et grer les conflitsgrce des mthodes saines . Le massacre de lcoleWestside Arkansas faisait suite la rupture dun des gar-ons avec sa petite amie, une rupture quil a apparem-ment rsolue en tuant ses camarades de sang-froid.Et, bien que la gestion de la colre serve prtendu-ment enseigner aux individus contrler leur agressionet leur colre, au cours dune classe, un garon a tabass

    un camarade si violemment que celui-ci tait encore lhpital six jours plus tard.48

    Lducation la mort, une exprience psychologique

    qui a t utilise dans de nombreux pays depuis 1970,demande aux enfants de discuter du suicide, et dcrireleurs derniers vux et leurs propres pitaphes. Au coursdune classe dducation la mort , aux tats-Unis,(euphmiquement appele cours dducation lgale ,

    les lves ont t amens sur un rivage dsert pourobserver la reconstitution dune scne de crime, compl-te, avec un mannequin dmembr dans le coffre de lavoiture, un bras coup dans un sac commission et unescie mtaux macule de sang .49

    Kyoto, au Japon, dans une tentative bizarre pourduquer les enfants la violence, un enseignant dguis

    avec un chapeau et deslunettes de soleil, munidune barre de fer de 50 cmde long a fait irruptiondans une classe de ga-mins de 11 ans, les forant senfuir en panique par-

    dessus les tables et leschaises.50

    Les parents et lesducateurs concernscitent gnralement lesassassins du Lyce deColumbine, Eric Harris etDylan Klebold, commeexemples notables delchec de la gestion dela colre et de lduca-tion la mort .

    Harris tait sous

    prescription dun antid-presseur capable de pro-voquer une frnsie vio-lente. Par ordre de justice,lui et Klebold ont tous

    deux suivi des sances de conseil psychologique, notam-ment de gestion de la colre . De plus, on a demand Harris dimaginer sa propre mort. Par la suite, ce der-nier a eu un rve dans lequel lui et Klebold se livraient un massacre dans un centre commercial. Aprs avoir rap-port ce rve leur professeur, Harris et Klebold ont ra-lis le rve en tuant un professeur, leurs camarades, puisen se donnant la mort.51

    En combinant un systme de gestion de la colre

    avec une forte incitation lutilisation ducative demdicaments psychiatriques induisant la violence, vousobtenez une bombe prte exploser la moindre tincelle.

    Eric Harris

    Jeremy Strohmeyer Kip Kinkel

    Ces jeunes criminels ont commis vingt-deux meurtres eux troisaprs avoir reu des drogues et avoir t assujettis des techniques

    psychiatriques et psychologiques de modification du comportement.

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    A ujourdhui, les tudiants sont frquemment sou-mis des dpistages ou des tudes de pro-fil par le biais de questionnaires portantsur leurs attitudes et comportements ainsi que sur ceuxde leurs parents. Cela comprend des questions comme lenombre de fois quils ont pris de la cocane ou ont eu desrelations sexuelles.52

    Une enqute amricaine de dpistage des adoles-cents risque interroge les lves avec des questionstelles que : Est-ce quil y a dj eu un moment o rienne vous amusait et o rien ne vous intressait ? 53

    Lenfant peut ensuite tre rfr un psychologue ou unpsychiatre et, habituellement se retrouver sous prescrip-tion de psychotropes. Joseph Glenmullen, de lcole demdecine de Harvard, a dclar que le questionnaire uti-lis pour diagnostiquer une dpression peut sem-bler scientifique mais nest compos que dlmentstotalement subjectifs .54

    Les mdicaments prescrits pour la dpression sont connus pour provoquer un comportement violent etsuicidaire. En 2003, lAgence de rglementation mdicaleanglaise a conseill aux docteurs de ne pas prescrire dan-

    tidpresseurs ISRS ( inhibiteurs slectifs de la recapture dela srotonine) en dessous de 18 ans cause des risquesde suicide. Lanne suivante, la FDA (agence amricainequi rglemente lusage des mdicaments) a publi desavertissements similaires, suivie par les agences dEurope,dAustralie et du Canada. En octobre 2004, la FDA arecommand dajouter, sur les emballages dISRS, unemise en garde ( black box warning ) bien en vueconcernant les risques suicidaires.

    Lavertissement est arriv trop tard pour Matt Milleret Cecily Bostock. Matt sest pendu dans le placard de sachambre une semaine aprs avoir commenc prendreun antidpresseur ISRS. Il a laiss une lettre pingle sur

    ses vtements remerciant ses parents pour 14 mer-

    veilleuses annes de vie. Cecily sest poignarde dans lapoitrine avec un couteau de cuisine deux semainesaprs avoir commenc prendre un antidpresseur.55

    Pour quelle se donne la mort dune faon aussi vio-lente et bizarre, sans mettre un son... [ce mdicament]devait lavoir compltement pousse bout , a dclarSara, la mre de Cecily.

    La mise en garde prcite ne prend pas en comptelimportance du problme, car le nombre denfants quimeurent de mdicaments approuvs par la FDA et doncprescrits pour des troubles fictifs, est encore plus grand.De plus, les mdicaments et les programmes scolairespsychiatriques sont galement lis la monte de la vio-lence meurtrire chez les jeunes. Les crises psychotiqueset le comportement violent sont en corrlation aveclabus chronique de stimulants.56 Au moins 5 % despatients sous prescription de ISRS souffrent deffets secon-daires communment reconnus , dont lagitation,lanxit, un comportement agressif, des hallucinations etune dpersonnalisation.57

    Les actes de violence commis par des adolescentssous linfluence de psychotropes ne peuvent tre ignors.

    En voici quelques exemples. En fvrier 2004, Andras, unjeune Allemand de 15 ans, a tu son pre adoptif aprsdes annes de traitement psychiatrique ; il prenait despsychotropes sous prescription au moment du crime. Le17 mai 2004, Ryan Furlough, du Maryland, g de 19ans, a t jug coupable du meurtre au premier degr deson ami de classe, commis en 2001 ; Ryan tait sous anti-dpresseur lpoque. Au Japon, en juillet 1999, deuxgarons, gs de 15 et 16 ans, ont poignard un lycende 16 ans, sous linfluence dun sdatif qui les rendait invincibles .

    Pour citer le conseil de lducatrice Beverly Eakman, il est temps que lindustrie de la sant mentale prenne

    cong de nos foyers et de nos coles.

    58

    DOSSIER SPCIALQue se passe-t-il vraiment en classe ?

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    4

    Les psychiatres ont dit auxgouvernements quils pouvaientlibrer le monde de ladlinquance et du mal-tre grand frais. La psychiatrie estdoue pour faire des promesses,mais il en va tout autrementquand il sagit de les tenir.

    En 1930, 3 millions dadultesamricains ne pouvaient paslire parce quils navaient jamaist lcole ; en 1990,40 millions dadultes taientincapables de lire, la plupartaprs 9 12 ans de scolarit.

    En Grande-Bretagne, plus dedeux millions de personnes sontillettres et en Allemagne, plusde 800 000.

    Entre 1965 et 2001, aux tats-Unis, les abus de drogues desenfants et adolescents ont tmultiplis par plus de 30. En

    Allemagne, trois quarts desadolescents ont dj consommdu haschisch.

    FAITS IMPORTANTS

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    Selon Edward Thorndike, psychologue, lasuppression des bases de lducation est une tape dans lamlioration de lduca-tion . Les experts en hygine mentale ont affirm que lcole pourrait tre len-

    droit par excellence pour dtecter, prvenir et traiterles troubles de la personnalit . Et les enfants nvro-tiques, selon le Dr Chisholm, psychiatre, devaientleur tat aux certitudes insidieuses inculques

    par leurs parents, et aux frustrations causes par lesconcepts ineptes du bien et du mal, du bon et dumauvais.

    Dans lespoir dune meilleure sant mentale ,la Fdration mondiale de la Sant Mentale (FMSM)a dit aux gouverne-ments que la familledevait tre affaibliepour librer lesenfants de la coercitionde la vie familiale . Ellea carrment affirm quelcole avait la responsa-

    bilit de dtecter lesinaptitudes physiques etmentales ayant chapp[aux] parents... .59

    Wihelm Wundt, psycho-logue, a prn la lib-ration de toutemoralit .

    Dans le sillage de laSeconde Guerre mon-diale, des psychiatres ont tmoign devant leCongrs amricain pour soutenir lide quil y avaitbesoin de plus de psychiatres. Ils ont prtendu pou-voir pargner la souffrance aux futures victimes de

    maladies mentales et leurs familles et que lemonde pourrait tre dlivr de la dlinquance et dumal-tre. Toutefois, fidle ses habitudes, comme

    on le voit travers tous les domaines de lactivithumaine, la psychiatrie sest avre prompte fairedes promesses, mais sest montre remarquablementincapable de les tenir ; sans parler des dangersquelle reprsente.

    Quelles sont les consquences des mdicationsdangereuses prescrites par la psychiatrie et la psy-chologie et de leur intrusion dans tous les domaines ?

    Monte vertigineuse de lillettrismeEn 1930, 3 millions dadultes amricains ne

    pouvaient pas lire parce quils navaientjamais t lcole ; en 1990, 40 millions dadultes taient inca-pables de lire, la plupart aprs 9 12 ans de scolarit.60

    Prs de 44 millionsdAmricains sont inca-pables de lire les ti-quettes davertissementde danger sur une botede pesticide ou de lireune lettre du professeurde leur enfant, alors que

    53 % des tudiants sontincapables de calculerl a m o n n a i e q u i l sdevraient recevoir silsdonnaient 3 dollarspour payer un bol desoupe 60 cents et unsandwich 1,95 dollars.

    E n N o u v e l l e -Zlande, il est estim

    quenviron 100 000 personnes souffrent dillettris-me, et que prs de 48 % des criminels emprisonnsont un niveau de lecture infrieur celui dunenfant de 10 ans.61 En Grande-Bretagne, plus de

    deux millions de personnes sont compltementillettres, et en Allemagne, on en dnombrait prsde 800 000 en 1989.62

    Les enfants la drive

    Le but des mdecins devraittre de faire tout leur possiblepour tenir les enfants lcart

    des mdicaments, enparticulier de ceux qui ontun effet sur le mental.

    George Lipton, chef duDpartement de la sant mentale

    de lAustralie de lOuest, 2002

    C H A P I T R E C I N Q

    L e s e n f a n t s l a d r i v e21

    CHAPITRE CINQ

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    C H A P I T R E C I N Q

    L e s e n f a n t s l a d r i v e22

    Nombre de comprimsde stimulants prescrits(en millions) :24 millions daugmen-tation entre 1995et 1999

    Nombre denfantstiquets commehyper-actifs : 600 %daugmentationentre 1989 et 1996

    Nombre denfants sousstimulants : 1 000 %daugmentation entre1990 et 2000

    Sude Grande-Bretagne

    Explosion internationale du nombredenfants sous drogues psychiatriques

    Allemagne1990 2000 1992 20001995 1999 1989 1996

    France

    2000

    7

    Nombre denfantssous prescriptionde stimulants :une augmentationde 184 200 entre1992 et 2000

    600 %daugmentation

    1000%daugmentation

    342,4 %daugmentation

    (31)

    9 210 %daugmentation

    (186 200)

    E n 1975, les auteurs Peter Schrag etDiane Divoky ont mis en gardecontre la cration dune gn-ration sous stimulants dans leur livre,Le Mythe de lEnfant Hyperactif.

    Une gnration entire est len-tement conditionne pour ne pas faireconfiance son propre instinct, pourconsidrer sa dviation partir des stan-dards troits de normes acceptescomme tant une maladie et de senremettre des institutions tatiques et la technologie pour dfinir et concevoirsa sant. [...] Limpact de ce condition-nement est presque incalculable.

    Vingt ans plus tard, malgr un grandnombre de prcautions, les annes 1990ont vu une augmentation alarmante dunombre denfants qui ont t dclars

    souffrir dhyperactivit, et qui ont t missous stimulants et antidpresseurs.

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    C H A P I T R E C I N Q

    L e s e n f a n t s l a d r i v e23

    Enfants et psychotropes forment littralementune combinaison mortelle.

    En novembre 1997, un rapport mdical faittat que : la relation entre utilisation de benzodiazpines[tranquillisants lgers] et tentatives de suicide est spciale-

    ment haute chez... les jeunes et chez les hommes...

    63

    En avril 1996, le Australian and New ZealandJournal of Psychiatry a publi une tude rvlant queles anciens antidpresseurs tricycliques taient unecause significative de suicide et taient loriginede la plupart des dcs dus des antidpresseurslors dtudes menes entre 1986 et 1990.64

    Une tude franaise de dcembre 1996, intitu-le Suicide et psychotropes , a tabli que les ten-tatives de suicide sont plus frquentes parmi lespatients qui prennentdes antidpresseurs queparmi ceux qui pren-nent un placebo. 65

    C ha qu e a nn e ,environ 2000 jeunes endessous de 25 ans fontune tentative de suicideau Danemark.66

    Alors quen Isral,entre 1981 et 1994, letaux de suicide des gar- ons israli ens g sentre 15 et 19 ans a aug-ment denviron 183 %.67

    Violence criminelle

    et abus de drogueAlors que les psychiatres prtendent treexperts dans le traitement de la dlinquance et dela criminalit, les taux de violence criminelle ausein de lUnion europenne, en Australie et auCanada ont rcemment rattrap et mme dpassceux des tats-Unis.68 Entre 1975 et 2000, lacriminalit a augment de :

    97 % en France, 145 % en Angleterre et 410 % en Espagne.69

    Aux Pays-Bas, le taux de violence criminelle apratiquement doubl entre 1996 et 2001.70

    Entre 1965 et 2001, aux tats-Unis, les abus dedrogue chez les enfants et les adolescents ontaugment de plus de 2 900 % !71

    En Allemagne, les trois-quarts des adolescentsont pris du haschisch.

    Imaginez que le scnario prsent ci-dessous sedroule dans votre cole. Vous tes proccup parceque 2 % de vos lves sont des drogus. Vous enten-dez parler dun expert qui dit pouvoir rsoudrece problme et qui est srement efficace. Vous pre-nez rendez-vous avec lui. Il vous affirme tre uneautorit en la matire, et sengage rsoudre le pro-blme pour vous. Excellent. Vous lengagez danslcole. Un an plus tard, 20 % de vos lves ont unproblme de drogue.

    Vous appelez lex-pert et vous lui deman-dez pourquoi le probl-me des drogues est

    encore plus grave quilne ltait auparavantdans votre cole ?

    Sans se dmonter, ilvous rpond Vous avezraison. Cest un vritableproblme. Cette anne, jevais avoir besoin de deuxfois plus dargent. Je vaiscommencer par obtenir delaide dun autre expertpour tudier le problme.Puis, en fonction de ses

    conclusions, je vais devoir engager deux autres experts pourmaider, et vers la fin de lanne, le problme sera rsolu. Que feriez-vous ? Allez-vous le payer de nou-

    veau ou le jeter dehors ?Le gouvernement utilise largent des contribuables

    pour payer ce genre dexperts. Il sagit de psychiatres etde psychologues. Ils ont proclam tre les experts quisattaqueraient aux problmes de la drogue, du crime,de la violence et de lducation dans la socit. Ils ontaussi affirm quils soccuperaient de gurir nosmalades mentaux. Et ils ont reu non pas des millions,mais des centaines de milliards de dollars, cette fin.Et... ils nont pas fourni ce quils avaient promis.

    Les pdopsychiatres sont undes ennemis les plus dangereux

    non seulement des enfantsmais aussi des adultes. [...]

    Ils doivent disparatre. Dr Thomas Szasz, professeurmrite en psychiatrie, 1997

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    Un mdecin comptent, nonpsychiatre, capable de trouver

    des problmes physiquessous-jacents pouvantprovoquer des symptmes psychiatriques , devraitmener des examensphysiques complets.

    Selon les experts mdicaux,un comportement dit hyperactif a diversesorigines, dont notammentdes allergies, des additifsalimentaires, des toxines

    environnementales, unmanque de sommeilet certains mdicaments.

    Si un enfant napprend pas ouquil prend du retard lcole,ou semble ne pas tre capablede se concentrer, il peut trencessaire de trouver unprofesseur priv comptent,capable dobtenir des rsultats.

    Un enfant peut galementprouver des difficults parce

    quil est trs cratif ou trsintelligent, et quil a besoindune plus grande stimulation.

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    FAITS IMPORTANTS

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    C H A P I T R E S I X

    R e p r e n d r e l e c o n t r l e25

    Jusqu prsent, cette publication sest concen-tre sur laspect ngatif des choses, expliquantpourquoi et comment les psychiatres et les psy-chologues ont envahi nos systmes scolairesautrefois efficaces, pour les transformer en labo-

    ratoires du comportement.Toutefois, nombre dindividus courageux sont

    parvenus faire face cette dcadence. Prenonslexemple dune jeune mre qui a d se battre pour

    faire examiner son enfant par un mdecin spcialisen oto-rhino-laryngologie, alors quelle suspectaitun problme daudition. Linfirmire de lcolematernelle a envoy len-fant chez un psycho-logue qui la tiquetcomme souffrant de TDA (trouble de dfi-cit de lattention) et a ditquil devait prendre unmdicament. La mresest dbattue pendantquatre mois pour obtenir

    la consultation quellesouhaitait ; finalement, lespcialiste a dcouvertque lenfant souffraitdun cas chronique daccumulation de fluide quicausait une perte daudition de 35 dcibels. Le moissuivant, lenfant a t hospitalis : une interventionchirurgicale de 15 minutes a vit ce qui aurait putre une enfance sous lemprise des mdicamentspsychiatriques.72

    Une autre mre a t convoque dans le bureaudu principal de lcole, o un psychologue lui aexpliqu que le cerveau de son fils tait incapabledmettre des signaux correctement, ce qui lemp-

    chait de se concentrer. Tim a t mis sous Ritaline.Il a commenc perdre son apptit, avoir desmaux de tte et se fatiguer facilement, sans toute-

    fois pouvoir sendormir la nuit. Tim a plaid sacause en disant quil ne voulait pas dpendre dunepilule. Je peux y arriver tout seul, maman ! , a-t-ildit sa mre.

    Suivant le conseil dune amie, la mre laemmen voir un docteur qui pratiquait une mdeci-ne alternative. Le docteur a commenc par arrterles mdicaments, et lui a prescrit une dite alimen-taire et des vitamines. Il a par la suite dcouvert que

    Tim avait des allergies alimentaires. Une fois ce pro-blme corrig, Tim a recommenc manger et pouvoir dormir naturellement. Il a galement t

    dcouvert que Tim avaitappris lire avec lamthode globale , etque, de ce fait, il ne com-prenait pas ce quil lisaiten classe. Sa mre lui aachet un jeu de pho-ntique et lui a apprisla grammaire. Enquelques mois, son ni-

    veau de lecture est passdun niveau de CP unniveau de 6e.73

    Les parents sont lesmeilleurs juges et peuvent lgitimement prendre lecontrle de la situation, ce qui est trop souventoubli dans ce combat souvent ingal que doiventlivrer les parents et les familles.

    Ces exemples montrent quen cartant les men-songes, il est possible de restaurer lespoir, et quilexiste des alternatives efficaces, et peu coteuses,aux solutions psychiatriques onreuses coupde drogues imposes par la contrainte.

    Le fait est que des conditions physiques non

    diagnostiques, mais susceptibles dtre traites, semanifestent frquemment sous forme de symp-tmes psychiatriques .

    Ne faites pas, SURTOUT PAS,confiance aux psychologues,

    aux psychiatres et cette cultureactuelle dincitation la drogue quicaractrise lducation moderne.

    DrJulian Whitaker,

    Institut du bien-tre Whitaker,commissaire international de la CCDH

    Reprendrele contrle

    CHAPITRE SIX

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    Dans son livre Hyperactivit, limposture , leDr Sydney Walker, psychiatre, mentionne une grandevarit de causes possibles pour un comportementhyperactif : Les enfants atteints dune tumeur nais-sante au cerveau peuvent manifester des symp-

    tmes dhyperactivit ou de manque dattention. Ilen va de mme pour ceux qui souffrent dempoi-sonnement au plomb ou aux pesticides. Ainsi quepour les enfants qui ont un dbut de diabte, unemaladie cardiaque, des vers, des infections viralesou bactriennes, qui souffrent de malnutrition,dune blessure la tte, de troubles gntiques, dal-lergies, qui ont t exposs au mercure ou au man-ganse, qui ont des crises de petit mal pileptique,ou lun parmi des centaines oui, des centaines dautres problmes mdicaux bnins, majeurs oumme critiques. Nan-moins, tous ces enfantssont tiquets comme

    hyperactifs ou atteintsde TDA. 74

    Et selon une publi-cation britannique, Lamaladie mentale nest pasuniquement mentale : Lacombinaison de nim-porte lesquels des fac-teurs suivants contribuede faon marque auxproblmes de la santmentale ou motion-nelle : malnutrition, inges-

    tion dlments nonnutritifs, usage excessif desucre, stimulants, sdatifs, allergies ou intolrance certains aliments. Le fait de corriger ces facteursa souvent pour rsultat une amliorationconsidrable. 75

    Des milliers denfants qui sont mis sous mdi-caments psychiatriques sont simplement intelli-gents . Ils sont hyperactifsnon pas parce queleur cerveau ne fonctionne pas correctement, maisparce quils passent la plus grande partie de leurjourne attendre que les lves plus lents les rat-trapent. Ces lves sennuient pleurer, et bien sr,les gens qui sennuient ne tiennent pas en place,bougent tout le temps, se grattent, stirent, et (sur-

    tout si ce sont des garons) essayent de sattirer desennuis , explique le Dr Walker.76

    Diverses tudes montrent galement que lescours particuliers amliorent les rsultats scolaires.Si un enfant napprend pas ou quil prend du retard lcole, ou simplement quil naime pas lcole ousemble ne pas tre capable de se concentrer, cherchez

    un professeur priv comptent, capable dobtenirdes rsultats. Et informez son professeur que voustenez ce que votre enfant comprenne correctementles mots quil utilise, laide dun dictionnaire simple.

    Il y a un monde de diffrence entre lart diden-tifier les symptmes et la science qui consiste trou-ver et traiter les causes. Les psychiatres se concen-trent sur lnumration de symptmes, sefforcentde nous convaincre que les symptmes sont descauses, que leurs traitements marchent, et persistent traiter des symptmes. Il en rsulte que beaucoup

    de gens acceptent leurpropagande et croientque les parents, la pau-

    vret, la criminalit,lillettrisme, le suicide, lamaladie mentale, etc.,sont les causes desproblmes des jeunesdaujourdhui.

    Or, il ne sagitpas lde causes, mais seule-ment de symptmes ; etdans le meilleur des cas,lintervention de la psy-chiatrie et ses traitementssont la base dune

    dgradation de chacune des conditions num-res prcdemment. Inconsciente des causes vri-tables, elle reste insensible aux consquences de sesactes. Et cest l la vrit essentielle en ce qui concernelpidmie de problmes sociaux qui caractrisenotre jeunesse actuelle, et notre socit en gnral la cause relle du malaise actuel est la psychiatrieelle-mme.

    Lobjectif final de toute socit, en ce qui concernelducation, doit tre daugmenter laptitude, linitia-tive et le niveau culturel, et par l mme, le niveau desurvie de notre socit. Cela ne sera ralis quelorsque la psychiatrie et la psychologie, leurs testsinquisitoriaux, leurs diagnostics frauduleux et leurs

    mdicaments dvastateurs seront supprims descoles et des vies de nos enfants.

    C H A P I T R E S I XR e p r e n d r e l e c o n t r l e

    26

    Des milliers denfants qui sont mis sous

    mdicaments psychiatriques sontsimplement intelligents. Ces lves

    sennuient pleurer, et bien sr, les gensqui sennuient ne tiennent pas en place,

    bougent tout le temps, se grattent,stirent, et (surtout si ce sont des garons)

    essayent de sattirer des ennuis. Dr SidneyWalker, auteur de

    La Tromperie de lhyperactivit

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    E N F A N T S S O U S D R O G U E S P S Y C H I A T R I Q U E SR e c o m m a n d a t i o n s

    27

    Vous avez le droit de refuser que votre enfant soit soumis un ques-tionnaire, un test ou une valuation psychiatrique ou psychologique lcole. Assurez-vous de scolariser votre enfant dans une cole quiaccepte ce principe.

    Si votre enfant a t soumis un dpistage psychologique ou psychia-trique sans votre consentement, ou a t forc de prendre des mdica-ments ou a subi des prjudices, consultez un avocat pour engagerventuellement des poursuites pnales ou civiles, en particulier contreles auteurs des questionnaires et, dans le cas de psychologues ou depsychiatres, leurs universits et leurs associations.

    Exprimez-vous, soyez la voix de votre enfant. Crez ou joignez ungroupe de parents capables de slever contre ltiquetage arbitraire etla prescription de mdicaments aux enfants, et entraidez-vous

    Soutenez les mesures lgislatives qui protgeront les enfants desingrences psychiatriques et psychologiques et qui limineront leurinfluence destructive de nos coles.

    Enfin, la psychiatrie et la psychologie doivent tre limines de toutsystme ducatif et leurs mthodes coercitives et inefficaces nedevraient pas tre finances par ltat.

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    RECOMMANDATIONSRecommandations

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    30/36

    a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie afinde procder des investigations, rvlerles violations des droits de lhomme per-ptres par la psychiatrie et assainir le

    domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.

    La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla-bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientifiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.

    Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier

    les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprs jour :

    Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.

    Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.

    Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans distinction une gale protection dela loi

    Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des tiquettes stigmati-santes, des lois dinternement, ainsi que des trai-tements brutaux et dpersonnalisants plongentinutilement des milliers dindividus dans ce sys-tme coercitif. Ce systme bafoue les droits delhomme qui sappliquent aux patients et illustre lanotion mme de violation des droits de lhomme.

    La CCDH a inspir et dirig des centaines derformes en tmoignant des audiences lgislativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avec

    les mdias, les organismes chargs de lapplicationde la loi et les officiels du monde entier.

    C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

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    La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme

    L

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    LA MISSION DE LA CCDHLa Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme effectue des enquteset divulgue les violations des droits de lHomme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la mme

    aspiration, et dont le but commun est dassainir le domaine de la sant mentale. Ellepoursuivra son action jusqu ce que disparaissent les pratiques abusives et

    coercitives de la psychiatrie et que les droits et la dignit de tous soient respects.

    Pour plus dinformations :CCHR International

    6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

    Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]

    Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin douvrage).

    LA MISSION DE LA CCDH

    LHonorable Raymond N. HaynesAssemble de ltat de Californie :

    CCDH est connue pour son travail sansrelche afin dempcher que les enfants soient ti-quets et drogus inutilement...

    Les contributions de la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme dans ledomaine de la sant mentale sont inestimables,

    que ce soit au plan local, national ou internatio-nal. Ces contributions ne sont que le reflet duneorganisation dvoue aux plus hauts idaux deservice en matire de sant mentale.

    Patti Johnson,Membre du Conseil de ltatdu Colorado pour lEducation :

    Les efforts accomplis par des organisationscomme CCDH sont vitaux si nous voulons rus-

    sir re-transformer nos coles en lieux dappren-tissage. Cela ne peut tre fait quen liminant lesprogrammes psychologiques et psychiatriquesinefficaces et en permettant nos enfants dat-teindre leurs buts et un bon niveau en utilisantleur plein potentiel, en promouvant une duca-tion acadmique de qualit.

    Tous mes remerciements encore CCDH.

    Dr Eleonore ProchazkaSpcialiste en pharmacie et en toxicologie :

    Je prviens des dangers des traitementspsychiatriques, qui utilisent des drogues psy-chotropes pouvant conduire la destruction dela personnalit et mme causer la mort. Je veuxremercier CCDH pour son remarquable engage-ment afin de diriger la lumire de la vrit surce sujet.

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    C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

    30

    CCDH INTERNATIONALECommissaires et conseil consultatifLes commissaires de la CCDH soutiennent

    officiellement la CCDH dans son travail afindassainir le domaine de la sant mentale et deprserver les droits des malades mentaux.

    Prsidente internationaleJan EastgateCitizens Commission onHuman Rights InternationalLos Angeles

    Prsident national (tats-Unis)Bruce WisemanCitizens Commission onHuman Rights United States

    Membre du conseilIsadore M. Chait

    Commissaire fondateurDr Thomas Szasz, professeurmrite de psychiatrie auCentre des sciences de la santde luniversit de New York

    Arts et spectaclesDavid CampbellRaven Kane CampbellNancy CartwrightKate CeberanoChick CoreaBodhi Elfman

    Jenna ElfmanIsaac HayesSteven David HorwichMark IshamDonna IshamJason LeeGeoff LevinGordon LewisJuliette LewisMarisol NicholsJohn NovelloDavid PomeranzHarriet Schock

    Michelle StaffordCass WarnerMiles WatkinsKelly Yaegermann

    Politique et droitTim Bowles, Esq.Lars EngstrandLev LevinsonJonathan W. Lubell, LL.B.Lord Duncan McNairKendrick Moxon, Esq.

    Science, mdecine et santGiorgio Antonucci, M.D.Mark Barber, D.D.S.Shelley Beckmann, Ph.D.Mary Ann Block, D.O.Roberto Cestari, M.D.

    (aussi prsident de CCHR Italie)Lloyd McPheeConrad Maulfair, D.O.Coleen MaulfairClinton Ray MillerMary Jo Pagel, M.D.Lawrence Retief, M.D.Megan Shields, M.D.William Tutman, Ph.D.Michael WisnerJulian Whitaker, M.D.Sergej Zapuskalov, M.D.

    ducationGleb Dubov, Ph.D.Bev EakmanNickolai PavlovskyPr Anatoli Prokopenko

    ReligionRv. Doctor Jim Nicholls

    AffairesLawrence AnthonyRoberto Santos

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    Bureaux nationaux de CCDHCCDH FranceCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHBP7675561 Paris Cedex 12 , FranceTl. : 01 40 01 09 70Fax : 01 40 01 05 20

    E-mail : [email protected]

    CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de lHommePostbus 552800 Mechelen 2,BelgiqueTl. : 324-777-12494

    CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHCase postale 57731002 Lausanne, SuisseTl. : 41 21 646 62 26E-mail : [email protected]

    CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission onHuman Rights SwitzerlandSektion ZrichPostfach 12078026 Zrich, SwitzerlandTl. : 41 1 242 77 90E-mail : [email protected]

    CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission onHuman Rights Ticino(Comitato dei cittadini per

    i diritti delluomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTl. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

    CCDH Afrique du SudCitizens Commission onHuman Rights South AfricaP.O. Box 710Johannesburg 2000Republic of South AfricaTl. : 27 11 622 2908

    CCDH AllemagneCitizens Commission on

    Human Rights GermanyNational Office(Kommission fr Verste derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.KVPM)Amalienstrae 49a80799 Mnchen, GermanyTl. : 49 89 273 0354Fax : 49 89 28 98 6704E-mail : [email protected]

    CCDH AustralieCitizens Commission onHuman Rights AustraliaP.O. Box 562Broadway, New South Wales2007 AustraliaTl. : 612-9211-4787

    Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

    CCDH AutricheCitizens Commission onHuman Rights Austria(Brgerkommission frMenschenrechte sterreich)Postfach 130A-1072 Wien, AustriaTl. : 43-1-877-02-23E-mail : [email protected]

    CCDH CanadaCitizens Commission onHuman Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304Toronto, OntarioM5B 1L2 CanadaTl. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

    CCDH DanemarkCitizens Commission onHuman Rights Denmark(MedborgernesMenneskerettighedskommissionMMK)Faksingevej 9A2700 Brnshj, Denmark

    Tl. : 45 39 62 9039E-mail : [email protected]

    CCDH EspagneCitizens Commission onHuman Rights Spain(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Apdo. de Correos 1805428080 Madrid, Spain

    CCDH FinlandeCitizens Commission onHuman Rights FinlandPost Box 145

    00511 Helsinki, Finland

    CCDH GrceCitizens Commission onHuman Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

    CCDH HongrieCitizens Commission onHuman Rights HungaryPf. 1821461 Budapest, HungaryTl. : 36 1 342 6355Fax : 36 1 344 4724

    E-mail : [email protected]

    CCDH IsralCitizens Commissionon Human Rights IsraelP.O. Box 3702061369 Tel Aviv, IsraelTl. : 972 3 5660699Fax : 972 3 5663750

    E-mail : [email protected]

    CCDH ItalieCitizens Commissionon Human Rights Italy(Comitato dei Cittadini peri Diritti UmaniCCDU)Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

    CCDH JaponCitizens Commission onHuman Rights Japan2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTl./Fax : 81 3 3576 1741

    CCDH MexicoCitizens Commissionon Human Rights Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, Mxico DFE-mail :[email protected]

    CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission onHuman Rights Monterrey,Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano CarranzaEdif. Santos, Oficina 735Monterrey, NL MxicoTl. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689E-mail : [email protected]

    CCDH NpalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

    CCDH NorvgeCitizens Commission onHuman Rights Norway(Medborgernesmenneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget0028 Oslo, NorwayE-mail : [email protected]

    CCDH Nouvelle-ZlandeCitizens Commission onHuman Rights New ZealandP.O. Box 5257Wellesley StreetAuckland 1, New ZealandTl./Fax : 649 580 0060

    E-mail : [email protected]

    CCDH Pays-BasCitizens Commission onHuman Rights HollandPostbus 360001020 MA, AmsterdamHollandTl./Fax : 3120-4942510E-mail : [email protected]

    CCDH Rpublique TchqueObcansk komise zalidsk prvaVclavsk nmest 17110 00 Praha 1, Czech RepublicTl./Fax : 420-224-009-156E-mail : [email protected]

    CCDH Royaume-UniCitizens Commission onHuman Rights United KingdomP.O. Box 188East Grinstead, West SussexRH19 4RB, United KingdomTl. : 44 1342 31 3926Fax : 44 1342 32 5559E-mail :[email protected]

    CCDH Russie

    Citizens Commission onHuman Rights RussiaP.O. Box 35117588 Moscow, RussiaTl. : 7095 518 1100

    CCDH SudeCitizens Commission onHuman Rights Sweden(Kommittn fr MnskligaRttigheterKMR)Box 2124 21 Stockholm, SwedenTl./Fax : 46 8 83 8518E-mail : [email protected]

    CCDH TaiwanCitizens Commission onHuman RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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    1. Elizabeth Shogren, Drug Firms Say Secrecy Fostered Credibility Crisis,Los AngelesTimes, 10 sept. 2004.2. Wilhelm Wundt, Lectures on Human and Animal Psychology, (MacMillan & Co., NewYork, 1894), pp. 5-6.3. Ralph Epperson,The Unseen Hand (Publius Press, Tucson, Arizona, 1985), p. 383.4. Paolo Lionni and Lance J. Klass, Leipzig Connection (Heron Books, Portland, Oregon,1980), pp. 35-36.5. B. K. Eakman, Cloning of the American Mind, Eradicating Morality Through Education,

    (Huntington House Publishers, Louisiana, 1998), p. 380.6. Merle L. Borrowman, Teacher Education in America, (William Byrd Press, Inc.), 1965,p. 177 (Education Booklet text, cite 11 in the book).

    7. Op. cit., B.K. Eakman p. 380.8. John Rawlings Rees, Strategic Planning for Mental Health,Mental Health vol. 1, n4,oct. 1940, pp. 103-4.9. G. Brock Chisholm, The Reestablishment of Peacetime Society: The Responsibility ofPsychiatry, William Alanson White Memorial Lectures, Second Series, First Lecture,given on 23 oct. 1945, Psychiatry: Journal of Biology and Pathology of Interpersonal Relations,9, n 1, fvr. 1946, pp. 7-9.10. International Congress on Mental Health, London, 16-21 Aug. 1948, ed. J.C. Flugel, D.Sc. (Columbia University Press, New York, 1949), vol. 4, Proceedings of the InternationalConference on Mental Hygiene, p. 259.11. Sol Cohen, The Mental Hygiene Movement, the Development of Personality andthe Schools: The Medicalization of American Education , History of Education Quarterly,Summer 1983, p. 130.12. Op. cit., B. K. Eakman, p. 16.13. Zeitschrift fr Kinderforschung, published by Reiter, Villinger, Hoffmann and Zutt, vol.

    49, Issue 1, (Publishing House J. Springer, Berl