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Retour sur l'emission de radio : Les événements de la semaine Page 1 L'intersyndicale vous informe Lundi Semaine du 26 Novembre au 02 Décembre 2012 Mardi • Retour sur le rendez-vous de l'intersyndicale avec les conseillers de l'Elysée

eniouses Montpellier N°3

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Les Sanofi font leur page de niouses avec la vérité sur le devenir et la politique de Sanofi

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Retour sur l'emission de radio :Etaient présents pour l 'intersyndicale Aline,Christophe,Christian.

Nous avons été accueil l i vers 1 8h et nous avons pu communiquer sur les différents sujets

concernant Sanofi abordés au cours de l 'émission.

Cet enregistrement a duré entre 1 h à 1 h30. Mr Martin nous a titi l lé un peu sur quelques

questions mais cela nous a motivé dans nos réponses. I l y a eu 2 pauses pendant lesquelles i l a

été diffusé la "corrida du chercheur et notre sanofiennes".

Lien vers l 'emision : http: //www.rphfm.org/-Altermedia-.html

Les événements de la semaine

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L'intersyndicale vous informe

$ANOFRIC

Lundi

Semaine du 26 Novembre au 02 Décembre 2012

N°3

Mardi• Retour sur le rendez-vous de l'intersyndicale avec les conseillersde l'Elysée :Nos interlocuteurs : Mr Rabin du Mouvement Républicain Populaire et Mr Yahiel du cabinet de

l 'Elysée, conseil ler de Mr Hollande sur les questions d'emploi et de protection sociale.

Nous avons débuté la réunion par la remise de la pétition des 1 5000 signatures, que nous

avions imprimées la veil le en ajoutant la mobil isation des salariés pour appuyer sur la nécessité

d’action du gouvernement--> réponse : oui cela pèse dans la balance. . . Nous avons refait un

bref rappel des chiffres et des différentes manières de procéder sur les pertes d'emploi de la

part de la direction (rétrospective des plans précédents tant en recherche que chez les VM par

ex) puis nous avons également ouvert le champ sur le rôle en France de sanofi et les risques de

départs à l 'étranger. . . USA.. .appuyés par les dernières nominations notamment en recherche. . .

Mr Yahiel, nous a bien dit que tout cela était acquis pour le gouvernement et que c'est bien pour

cela que c'est l 'Elysée qui gère avec le MRP en 1 ere l igne car Sanofi est une industrie de santé,

domaine stratégique pour le pays comme l'armement, même si ces 2 domaines sont "dans le

privé". Les points économiques associés à cette entreprise sont pour eux : le domaine

stratégique - 1 ere entreprise du CAC40 - 1 er Mondial ou tout comme dans son domaine -

Fleuron de l'industrie française - Produit de santé puis i l y a les points sociaux : restructuration

(qui ne peut pas être empêchée même dans une boite qui se porte bien) MAIS en l'état cette

restructuration n'est pas acceptable, i ls l 'ont répété à la direction Vendredi dernier (dernière

rencontre en date) : "ce plan ne va pas", "i l y a nécessité d'avoir un vrai dialogue social". nous

avons bien sûr réagi en donnant des exemples du niveau du dialogue social actuel (réunions de

CCE dont celui de la recherche passé plus celui à venir. . . ). Sur cela le gouvernement appuie sur

cette nécessité, c'était visiblement leur objectif hier soir 'le dialogue social"! !

Mr Yahiel nous a rapporté : que les discussions qu'i ls ont avec la direction de Sanofi, c'est

diffici le (on partage aussi cette difficulté d'ai l leurs courage aux copains en CCE!! ! ) - les

préalables du gouvernement sont : assurer ce qu'i ls appellent le "site France" de sanofi c'est-à-

dire la R&D et la production en France, maintien des sites et des appareils de production en

France, maintien des centres de recherche en France, i ls ont même demandé à ce que l'effort

sur l 'investissement en R&D soit augmenté ! ! ! BRAVO !! !

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• Visite de Philippe Monteyne sur le site de Montpellier :Avant de commencer le résumé de cette visite, i l faut savoir que depuis

le Vendredi 23 Novembre, la Direction du site de Montpell ier a cherché

à plusieurs reprises à contacter des représentants du personnel pour

exercer "une certaine pression" afin de connaitre les actions envisagées

pour la venue de Mr Monteyne et demander à ce qu'i l ne se passe rien.

L'intersyndicale a rappelé à plusieurs reprises que le souhait des salariés était de pouvoir avoir

un dialogue avec Mr Monteyne lors de sa venue. Cette demande à toujours été refusé par la

Direction du site.

Cette journée a commencé par une Assemblée Générale en salle de conférence, en présence

pour une fois du responsable RH du site, afin d'informer l 'ensemble des salariés de la venue

de ce Mr Hub France qui d'après la Direction du Site ne souhaitait pas parler à l 'ensemble des

salariés. A l 'unanimité i l a été décidé d'al ler à la rencontre de ce Mr, au bâtiment

Développement, afin de lui exprimer le souhait des salariés, à savoir de pouvoir dialoguer avec

lui. Après quelques échanges et sous la pression des salariés, Mr Monteyne a donc accepté

d'échanger quelques mots en salle de conférence.

I l a commencé par présenter rapidement son parcours de médecin spécial isé dans

l ’ immunologie jusqu'à son arrivée chez sanofi.

I l a une formation académique, scientifique avec une volonté de faire de l 'enseignement au

départ mais un virage amorcé depuis l 'Institut Pasteur dans l 'équipe de Montagnier, vers Smith

Kline Beecham devenu GSK (1 998). I l a débuté dans les vaccins, du marketing à la recherche.

Assez rapidement, i l se trouve dans la direction de GSK et s'occupe en 201 0 des maladies

rares.

Quand il est abordé pour venir chez sanofi, i l ne comprenait pas le concept "Hub France" mais

quand il a cerné le contour, i l le trouve intéressant, d'où sa présence. I l tient à la nécessité de

partenariat, ouverture sur le monde extérieur etc.

M. Monteyne dans le temps très court qu'i l a bien voulu accorder aux salariés a dit ausi qu'en

tant que « nouveau », i l avait ses l imites, mais l ’avantage est qu’i l était neutre dans le « cadre

donné ». Sur les visites des sites, i l a affirmé qu’i l adore cela et i l a déjà commencé et i l

continuera à le faire régulièrement.

Un grand nombre de salariés ont été très frustrés de n'avoir eu aucune réponse à leurs

questions et d'entendre à nouveau un message purement de "com".

Une chose importante que nous pouvons retenir de ce moment, c'est que le manque de

dialogue social ne vient pas des organisations syndicales mais bien de la Direction.

A plusieurs reprise Mr Yahiel a remarqué la force de l'intersyndicale. . .nous parlons d'une même

voie, pas d'embrouil le, de coupage de parole, et nous avons même appuyé en disant qu'el le

n'était pas prête de céder cette entente ! ! ! i l a dit que c'était important pour eux aussi de

pouvoir s'appuyer dessus. . . et plus facile pour travail ler!

Bref en conclusion Nous souhaitons une réunion Tripartite avec comme préalable à la

discussion : gel du plan, et discussion sur les raisons de ce plan.

Mr Yahiel a bien dit que sur les 3 partenaires 2 étaient visiblement bien en phase (eux et nous)

et que le troisième était hosti le ! Sauf que là-dessus nous l 'avons poussé au bout en lui disant

qu'i l fal lait communiquer ensembles pour mettre la direction face à sa non-volonté de

dialogue. . . et là anguil le . . . "oui mais non" . . . "c'est clair que nous sommes avec vous" . . . Donc

en sortant quelles sont les actions ? Yahiel revient vers la direction de Sanofi aujourd'hui

même, et nous aurons un retour fin de semaine. . .

Pour Toulouse: pas de commission ministériel le, et bien sur Toulouse doit rester Sanofi, et avoir

des activités. . .

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Jeudi :

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• Retour sur le CCE :Le 28 novembre, les élus du CCE ont obtenu une petite victoire. La direction a accepté que laréunion "T2" prévue le 29 novembre soit reportée à une date ultérieure : l 'expert n'avait pas eutous les documents ni informations à temps, et donc n'avait pas pu achever son rapport. Lesélus ont refusé que leur soit présenté un rapport d'expertise intermédiaire.La réunion "T2" se caractérise par la remise du rapport d'expert sur le projet de réorganisationet c'est à partir de ce moment-là que peuvent être abordés les échanges sur les mesuresd'accompagnement (appelées "Livre I").Nous pouvons à nouveau constater le manque manifeste de communication de la part dela direction.

• Les Jeudis de la colère :Un compte rendu des actions du 24, 26 et 27 a été fait sur place, pour ensuite laisser placeau haka.La traditionnelles Sanofienne a été chantée et s'est terminée par un lacher de bil lets.Un grand merci aux personnes présentes, car les conditions cl imatiques étaient particul ièrementdiffici les.

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Les actions à venir

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• Compte rendu des coordinateurs à l'issue du rendez-vous avec l'Elysée :

Suite à la demande de l'Elysée, acceptée par la direction, de tenter dans un premier temps unereprise du dialogue en bipartite (intersyndicale + Direction), les coordonnateurs vont demanderun RV avec la Direction (probablement autour des 1 0 ou 11 /1 2 en marge du CEE) pour vérifiersi ce dialogue peut réel lement être amorcé, dans les conditions suivantes :- suspension du plan et des réunions CE/CCE jusqu'à la fin de l 'année,- mise à profit de cette période pour réfléchir en bipartite à une vraie stratégie long terme enmatière de recherche, d'industrie et de fonctions support, garantissant le maintien de tous lesemplois et de tous les sites sanofi.Si la Direction refuse ces principes (ce qui est + que probable) nous n'irons pas plus loin etredemanderons la réunion tripartite avec l 'Etat, qui nous a assuré qu'à ce moment i ll 'organiserait.

Vendredi :

Tous les Jeudis de la colère sont filmés. Vous trouvereztoutes les videos sur Youtube. A ce jour il y en a 60.

Lundi 03 Décembre : Lancement de l 'enquête auprès des salariés. Datel imite des réponses le Lundi 1 0 Décembre. Des urnes seront déposéesdans les salles de pause de tous les bâtiments.I l est important que tous les salariés répondent à cette enquête.

Mercredi 05 Décembre : La commission des affaires sociales del 'assemblée nationale reçoit Sanofi sous forme d'audition. Le matin, lessalariés à partir de 09h00 et l 'après-midi Christian Lajoux à 1 6h00.Ce seront des debats publique, donc il sera possible de les visionner sur le site de

l 'assemblée nationale.

Jeudi 06 Décembre : Les Jeudis de la colèreRDV 11 h30 àBlayac

- Retour sur la commission des affaires sociales à

l ’assemblée nationale

- Lâcher de ballons + bil lets devant le conseil général

- Pendant le trajet : accrochage de banderoles + peinture

(pochoir SANOFRIC) sur les trottoirs et routes

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Sanofi dans la presse

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Autres informations

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• Compte rendu résumé du CHSCT extraordinaire du 22 Novembre 201 2 -Montpellier :

Objet : Point sur les événements intervenus sur site le 1 5/11 dernier

Présents :Membre du CHSCT : K. Gibard (secrétaire), JL. Bouquet, JM. Benoit, N. DeNys, P. Verges, N.Weydman, G. Mathieu, I . OblinInspectrice du travail : AL. BarralDirection, Sce. Médical : C. Daubié, V. Rigoulot, A. Paris, A. Cahard, S. Noyer, J.F. Martinez

Débat :

1 . La direction a présenté les faits (affichage à la cantine) comme un mouvement « sauvage» d’une trentaine de salariés qui s’ inscrivait en dehors des manifestations des Jeudis de lacolère (puisque il n’y avait pas eu d’appel à manifester). El le a ajouté que ces troubles ne sontpas acceptables car i ls menacent l ’ordre public. Ceci a été réfuté par les membres du CHSCT :cette manifestation était bien organisée par les syndicats et s’ inscrivait bien dans le mouvementdes Jeudis de la colère (mouvement suffisamment bien établi pour lequel i l ne nécessitait pas derédiger systématiquement un appel).

2. I l n’a pas été question de dégradation de matériel (juste évoqué l’uti l isation de colle surles murs pour les affiches). En particul ier i l n’a pas été question de dégradation d’écran. A laplace de cela i l a juste été question, de la part de la direction, de dégradation du climat social. I ln’a pas non plus été question d’affiches à caractères racistes mais de « quelques affiches quiposent problème car el les dépassent les bornes ».

3. Concernant cette dégradation du climat social la direction l ’a tourné en disant qu’i l étaitsusceptible de générer « des rixes » et que son souhait était de canaliser les esprits, depermettre l ’expression de tous dans le respect de chacun. Le CHSCT a dit qu’i l ne partageaitpas cette impression, qu’i l y avait certes des tensions et des gens en souffrance dans certainsservices lourdement impactés (entres autres en Informatique et en UE) mais que ces tensionsétaient néanmoins gérables en particul ier avec la mise en place de réunions internes dédiés àcela (avec intervention du psychologue ou du Sce médical) qui ont montrées leur efficacité pourrefaire tomber la pression. Et en aucun cas on ne sentait le risque de salariés d’en venir auxmains. Le CHSCT a dit être plus préoccupé par le nombre d’arrêts pour maladie sur le site.L’ inspectrice du travail a dit être également très intéressée par ces chiffres et a demandé à lesrecevoir. La direction s’est engagée à les fournir.

4. Le CHSCT a fait remonter que les rares communications de la direction aussi bien enlocal qu’au niveau global (en particul ier le mail de Mr Laforge du 22 Novembre a aussi étéévoqué) étaient perçues par les salariés comme négative vis-à-vis d’eux et vis-à-vis de leursreprésentants du personnel. En particul ier l ’ inspectrice du travail a

1 . pris acte que les réactions par mail de la direction sur le sujet de l ’affichage (et ce pour la

seconde fois) génèrent beaucoup de stress et de colère chez les salariés et l ’a apparemment

compris puisqu’el le a enjoint la direction d’éviter ce moyen de communication à l’avenir sur ce

type de sujet. La direction a donné son accord pour ce changement de stratégie. Concernant la

communication globale la direction a aussi dit qu’el le ferait remonter la remarque (mais en

refusant de nous en donner une trace).

2. Au contraire l ’ inspectrice recommande à la direction de négocier sur ces sujets sensibles

avec les syndicats. Là dessus aussi la direction a donné son accord.

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3. Concernant la gestion des risques RPS l’ inspectrice du travail a souligné qu’on n’était

pas en mesure de mettre en place des mesures de prévision primaire car i l faudrait pour cela

pouvoir supprimer la source du stress, c'est-à-dire le projet de réorganisation. Donc on ne

pouvait parler que de prévention secondaire et tertiaire (*).

4. Concernant la cantine le souhait de la direction et qu’el le reste un terrain neutre. Et

quand on évoque les écrans, et la demande de leur retrait, el le ne donne pas son accord en

disant qu’el le ne voyait pas où est le problème puisqu’i l n’est question que de la vie sociale du

site sur ces écrans.

Conclusion :

- i l n’a pas été question de dégradation de matériel mais plutôt de dégradation de climat

social (néanmoins relativisé par le CHSCT).

- la direction a donné son accord pour les points 4 et 5, c'est-à-dire privi légier le dialogue

et la négociation avec les syndicats et proscrire l ’uti l isation de la messagerie dans la gestion

des problèmes d’affichage, ainsi que de privi légier les réunions de communication (plutôt que

l’approche sanction).

- El le ajoute qu’el le souhaite que la cantine reste un terrain neutre.

Nb : L’ intégral ité de l’ensemble des ces échanges sera disponible dans le procès-verbal de

cette reunion dés son approbation.

Karim Gibard

Secretaire du CHSCT

* La prévention primaire se traduit par la réduction voire la suppression de la probabil ité de

survenue du risque avant son apparition. La prévention secondaire est réal isée quand le risque

est repéré dans le but d'en réduire les effets ou la propagation. La prévention tertiaire ou

curative se réalise quand le risque est présent. El le consiste en général à de

l 'accompagnement.

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