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Document de travail non finalisé Isabelle Martinet – Anne Demailly – Maryline Vincent Enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre à l’école primaire Ce document a été conçu afin d’aider les enseignants du 1 er degré à construire des programmations et des progressions en sciences de la vie et de la terre en utilisant différentes entrées : par la démarche à mettre en œuvre, par les connaissances disciplinaires à faire construire, par les compétences à faire acquérir, ou bien par les situations et supports dont ils disposent. Des outils directement transposables et des exemples s’inspirant de moments de classe sont proposés. Les professeurs du 2 nd degré trouveront matière à s’informer dans une nécessaire mise en perspective inter-degré De la découverte du monde… Découvrir le monde à l’école maternelle, c’est porter un regard curieux et inventif sur son environnement tout en « expérimentant les instruments du travail intellectuel » …aux sciences expérimentales « L ’enseignement des sciences et de la technologie à l ’école vise la construction d’une représentation rationnelle de la matière et du vivant par l ’observation , puis l ’analyse raisonnée de phénomènes qui suscitent la curiosité des élèves. » programmes 2007

Enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre à l’école ...ecoles.ac-rouen.fr/circboisguillaume/file/sciences/Enseigner les... · humain, d’un animal ou d’un végétal à

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Document de travail non finalisé Isabelle Martinet – Anne Demailly – Maryline Vincent

Enseigner les Sciences de la Vie et de la Terreà l’école primaire

Ce document a été conçu afin d’aider les enseignants du 1er degré à construire des programmations et des progressions en sciences de la vie et de la terre en utilisant différentes entrées : par la démarche à mettre en œuvre, par les connaissances disciplinaires à faire construire, par les compétences à faire acquérir, ou bien par les situations et supports dont ils disposent.Des outils directement transposables et des exemples s’inspirant de moments de classe sont proposés.

Les professeurs du 2nd degré trouveront matière à s’informer dans une nécessaire mise en perspective inter-degré

De la découverte du monde…Découvrir le monde à l’école maternelle, c’est porter un regard curieux et inventif sur son environnement tout en « expérimentant les instruments du travail intellectuel »

…aux sciences expérimentales« L ’enseignement des sciences et de la technologie à l ’école vise la construction d’une représentation rationnelle de la matière et du vivant par l ’observation , puis l ’analyse raisonnée de phénomènes qui suscitent la curiosité des élèves. »

programmes 2007

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Pour l’élève Adopter une démarche d’investigation afin

de Construire des connaissances Acquérir des compétences

Pour le maître Elaborer des programmations

Concevoir des progressions Bâtir des projets

En bref, faire des sciences c’est :

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ADOPTER UNE DEMARCHE D’INVESTIGATION

« L'enseignant sélectionne une situation de départ qui focalise la curiosité des élèves, déclenche leurs questions et leur permet d'exprimer leurs idées préalables. Il incite à une formulation précise. Il amène à sélectionner les questions qui se prêtent à une démarche constructive d'investigation débouchant sur la construction des savoir-faire, des connaissances et des repères culturels prévus par les programmes.Les compétences et les connaissances sont construites dans le cadre d'une méthode qui permet d'articuler questionnement sur le monde et démarche d'investigation. » programmes 2007

PROBLEMATISERSituation de découverte

collective

RECHERCHERSituation d’investigation

individuelle ou en groupe

COMMUNIQUERSituation de structuration

collective

Poser un problème

ObserverExpérimenterSe documenter

ModéliserClasser

Structurer les informations

S’EVALUERSituation de structuration

individuelle

Construire ses connaissances

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CONSTRUIRE DES CONNAISSANCES :

En résumé :

L’ensemble des domaines à aborderCycles

1 2 3

La VieVie de chaque organisme

Relation (sens)NutritionReproduction Croissance DéveloppementLocomotionMouvement

+++++-/++++-

++++- /++++++++++

+++++++++++-+++

Vie ensemble dans un milieu

Réseau alimentaire*Adaptation des êtres vivants au milieu

--/+

+++

++++

Vie de qualité Santé Environnement

+++-/+

++++

++++++

Histoire de la Vie Classification Evolution Fossilisation

+++--

+++--

+++++++++

La Terre

Manifestation de l’activité de la terre

*Volcanisme *séisme

--

--

++

Le programme comprend des parties précédées d’un astérisque* pour lesquelles ne correspondent pas de connaissances et de compétences exigibles mais qui peuvent servir de support à des activités d’investigation supplémentaires.

Le tableau suivant rend compte des connaissances exigibles à la fin de chaque cycle.

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Des situations possibles pour construire ces connaissances

Retour page 1

La vie Cycle 1 (être capable de)

Cycle 2 (avoir compris et retenu)

Cycle 3 (avoir compris et retenu)

Vie de chaque organisme

• décrire, comparer et classer des perceptions élémentaires (tactiles, gustatives, olfactives, auditives et visuelles),• associer à des perceptions déterminées les organes des sens qui correspondent

• quelques caractéristiques du fonctionnement de son corps (croissance, mouvement et squelette, alimentation, dents) ;• les différentes caractéristiques des 5 sens ;

• les principes élémentaires des fonctions de nutrition et de mouvement à partir de leurs manifestations chez l’homme ;

• reconstituer l’image du corps humain, d’un animal ou d’un végétal à partir d’éléments séparés • retrouver l’ordre des étapes du développement d’un animal ou d’un végétal,• reconnaître des manifestations de la vie animale et végétale, les relier à de grandes fonctions : croissance, nutrition, locomotion, reproduction,

• ce qui distingue le vivant du non vivant en se référant aux manifestations de la vie animale et végétale : croissance, reproduction, besoins nutritifs (aliments, eau), modes de déplacement ;

• des fonctions du vivant qui en marquent l’unité et la diversité : développement et reproduction ;

Vie ensemble dans un milieu

• repérer quelques caractéristiques des milieux

• le rôle et la place des vivants dans leur environnement ;

Vie de qualité

• connaître et appliquer quelques règles d’hygiène du corps (lavage des mains …), des locaux (rangement, propreté), de l’alimentation (régularité des repas, composition des menus)• prendre en compte les risques de la rue (piétons et véhicules) ainsi que ceux de l’environnement familier proche (objets et comportements dangereux, produits toxiques) ou plus lointain (risques majeurs• repérer une situation inhabituelle ou de danger, demander de l’aide, pour être secouru ou porter secours

• quelques règles d’hygiène relatives à la propreté, l’alimentation, le sommeil ;

Histoire de la Vie

• apprendre à classer les êtres vivants à partir de ce qu'ils ont en commun et observer des fossiles pour approcher la notiond’évolution.

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ACQUERIR DES COMPETENCES :

En résumé :

Des compétences à développer Cycles 1 2 3

problématiser Se poser des questions +++ +++ +++rechercher Manipuler

ObserverClasserExpérimenterModéliserSe documenterEnquêter

++++++++++-+-

+++++++++++++

+++++++++++++++

Structurer Mettre en relation des données et des savoirs

+ ++ +++

Produire des écrits

DessinerSchématiserRédiger un compte-rendu

+--

++++

+++++++++

Utiliser des outils

Utiliser des instruments d’observationUtiliser des instruments de mesure

+++

-

+++

+

+++

+++

Utiliser les TICE

--

--

++

Certaines compétences ne sont pas exigibles mais peuvent être sollicitées dans certaines activités d’investigation.

Le tableau suivant rend compte des compétences exigibles à la fin de chaque cycle.

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Etre capable de:

Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3problématiser • poser des questions précises et cohérentes à

propos d’une situation d’observation ou d’expérience ;

rechercher • comparer et classer des perceptions élémentaires (tactiles, gustatives, olfactives, auditives et visuelles),• reconstituer l’image du corps humain, d’un animal ou d’un végétal à partir d’éléments séparés• retrouver l’ordre des étapes du développement d’un animal ou d’un végétal,• repérer quelques caractéristiques des milieux

• observer et identifier quelques caractéristiques de la vie animale et végétale ;• déterminer et classer quelques animaux et végétaux en fonction de critères morphologiques ;

• imaginer ou réaliser un dispositif expérimental susceptible de répondre aux questions que l’on se pose, en s’appuyant sur des observations, des mesures appropriées ou un schéma ;• recommencer une expérience en ne modifiant qu’un seul facteur par rapport à l’expérience précédente• participer à la préparation d’une enquête ou d’une visite en élaborant un protocole d’observation ou un questionnaire ;

structurer • décrire des perceptions élémentaires• associer à des perceptions déterminées les organes des sens qui correspondent• reconnaître des manifestations de la vie animale et végétale, les relier à de grandes fonctions,• connaître et appliquer quelques règles d’hygiène du corps (lavage des mains …), des locaux (rangement, propreté), de l’alimentation (régularité des repas, composition des menus)• prendre en compte les risques de la rue (piétons et véhicules) ainsi que ceux de l’environnement familier proche (objets et comportements dangereux, produits toxiques) ou plus lointain (risques majeurs• repérer une situation inhabituelle ou de danger, demander de l’aide, pour être secouru ou porter secours

• décrire quelques caractéristiques de la vie animale et végétale ;

• mettre en relation des données, en faire une représentation schématique et l’interpréter, mettre en relation des observations réalisées en classe et des savoirs que l’on trouve dans une documentation

Produire des écrits

• rédiger un compte rendu intégrant schéma d’expérience ou dessin d’observation ;

Utiliser des outils

• mesurer et observer la croissance de son corps

• utiliser des instruments d’observation et de mesure : double décimètre, loupe, boussole, balance, chronomètre ou horloge, thermomètre ;

Utiliser les TICE

• produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logiciel de traitement de texte ;• communiquer au moyen d’une messagerie électronique.

Retour page 1

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ELABORER DES PROGRAMMATIONS

Proposition d’aide à la programmation :

L’enseignant pourra compléter les tableaux ci-dessous afin d’établir sa programmation à l’année en science. Ils peuvent aussi être complétés par l’équipe de cycle en indiquant le ou les niveaux où sont construites les compétences. Ils permettent de se répartir l’ensemble du programme d’un cycle sur les 3 niveaux avec une bonne prise en compte des contenus officiels. Les répétitions sont ainsi évitées et la limitation du nombre de sujet par année permet de mieux investir chacun d’eux.Des progressions verticales des compétences doivent être envisagées par ailleurs.

1) Tableau croisant les compétences devant être acquises en fin de cycle 1 et les situations préconisées dans les programmes

2) Tableau croisant les connaissances et les compétences devant être acquises en fin de cycle 2

3) Tableau croisant les connaissances et les compétences devant être acquises en fin de cycle 3

Retour page 1

Découvrir le monde Cycle des apprentissages premiers

DIRE ECRIRE COMPETENCES DISCIPLINAIRES CONTENU DU PROGRAMME

D1 D2 D3 D4 D5 D6 E1 E2 E3 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 Découverte sensorielle Exploration des qualités tactiles: rugueux, lisse, doux, piquant, chaud, froid, etc…exploration tactile des formes et des surfaces, y compris en fermant les yeuxexploration des caractéristiques gustatives et olfactives: textures, odeurs, saveurs, etc…reconnaissance des éléments du monde sonore, leur reproductionexploration des caractéristiques visuelles des objets: couleur, intensités, oppositions brillant/terne, clair/sombreMonde du vivant: observation des caractéristiques du vivant aborder les grandes fonction du vivant: croissance, nutrition, reproduction, locomotionorganiser, entretenir et observer des élevages et des culturesmémoriser, construire un questionnement, des représentations: dictée à l'adultedébats, représentations (dessins, photos)Découverte des milieux, sensibilisation aux problèmes de l'environnementdécouvrir et observer l'environnement proche (classe, école, quartier…)découvrir et observer espaces moins familiers (espaces verts, terrains vagues, forêts, étangs, haies, parcs animaliers, campagne, mer, montagne, ville…)caractériser ces différents lieuxobserver les constructions humaines (maisons, commerces, monuments, routes, ponts…)approche du paysage comme milieu marqué par l'activité humainecomparaison des paysages rencontrés et leurs représentations photographiquesinitiation à une attitude responsable: respect des lieux, de la vie, entretien des plantations du jardin scolaire, soins aux animaux, impact de certains comportements sur l'environnement de la classe (lutte contre le gaspillage, tri des déchets pour recyclage, repérage des nuisances)recherche d'informations dans des documents photographiques imprimés ou numérisés, dans des documentaires, sur des sites de la toileDécouverte du corps et sensibilisation aux problèmes d'hygiène et de santédécouverte du corps dans sa globalité et dans ses différentes partiesapprendre règles élémentaires d'hygiène: lavage des mains, remise en ordre, maintien de la propreté des locaux, alimentation (régularité des repas, composition des menus)information sur l'enfance maltraitée

Légende :

D1 Répondre aux sollicitations de l'adulte en se faisant comprendre dès la fin de la première année de scolarité (à trois ou quatre ans)D2 Participer à un échange collectif en acceptant d'écouter autrui, en attendant son tour de parole et en restant dans le propos de l'échangeD3 Dire ce que l'on fait ou ce que fait un camarade (dans une activité, un atelier…)D4 Rappeler en se faisant comprendre un évènement qui a été vécu collectivement (sortie, activité scolaire, incident…)D5 Dicter individuellement un texte à un adulte en contrôlant la vitesse du débit et en demandant des rappels pour modifier ses énoncésD6 Dans une dictée collective à l'adulte, restaurer la structure syntaxique d'une phrase non grammaticale (pronominalisation, connexion entre deux

phrases, restauration de l'homogénéité temporelle…

E1 Copier des mots en capitales d'imprimerie et en lettres cursivesE2 Représenter un objet, un personnage, réels ou fictifsE3 En fin d'école maternelle, copier une ligne de texte en écriture cursive en ayant une tenue correcte de l'instrument, en plaçant sa feuille dans l'axe

du bras et en respectant le sens des tracés

S1 Décrire, comparer et classer des perceptions élémentaires (tactiles, gustatives, olfactives, auditives et visuelles)S2 Associer à des perceptions déterminées les organes des sens qui correspondentS3 Retrouver l'ordre des étapes du développement d'un animal ou d'un végétalS4 Reconstituer l'image du corps humain, d'un animal ou d'un végétal à partir d'éléments séparésS5 Reconnaître des manifestations de la vie animale et végétale, les relier à de grandes fonctions: croissance, nutrition, locomotion, reproductionS6 Repérer quelques caractéristiques des milieuxS7 Connaître et appliquer quelques règles d'hygiène du corps (lavage des mains…), des locaux (rangement, propreté), de l'alimentation (régularité

des repas, composition des menus)S8 Prendre en compte les risques de la rue (piétons et véhicules) ainsi que ceux de l'environnement familier proche (objets et comportements

dangereux, produits toxiques) ou plus lointain (risques majeurs)S9 Repérer une situation inhabituelle ou de danger, demander de l'aide, pour être secouru ou porter secours

retour

Découvrir le monde Dans le domaine du vivant

Cycle des apprentissages fondamentaux

DIRE LIRE ECRIRECOMPETENCES DISCIPLINAIRES

D1 D2 D3 D4 D5 L1 L2 E1 E2 E3 S1 S2 S3 S4 S5 S6 Avoir compris et retenu- savoir établir une relation entre les cinq sens et les organes sensoriels correspondants ;- savoir que les muscles entraînent le déplacement des os du squelette et les mouvements du corps ;- savoir que la croissance du corps humain se traduit par une augmentation du poids et de la taille ;- savoir que cette croissance, pour être harmonieuse, doit reposer sur une bonne hygiène de vie, alimentation, hygiène corporelle (y compris les dents) ;- connaître les principaux critères caractérisant le vivant, à partir des fonctions de nutrition et de reproduction ;- savoir comparer divers êtres vivants : rechercher des points communs en vue d’établir une ébauche de classification ;- savoir que les animaux et les végétaux vivent dans un milieu qui leur est propre et que ce milieu peut subir des modifications naturelles et liées à l’action de l’Homme.

retour

Légende :

D1 : - prendre la parole au sein d’un groupe ou de la classe ;D2 : - participer à un dialogue dans le cadre d’une activité de classe ;D3 : - présenter au maître ou à l’ensemble de la classe, après s’y être préparé, un album, un travail individuel ou collectif.D4 : - rapporter un événement, un récit, une information, une observation en se faisant clairement comprendre, et en adaptant son

niveau de langue à un destinataire précis ;D5 - reformuler dans ses propres mots une consigne, une explication ou un récit fait oralement par le maître ou un autre élève en

reprenant les informations et les idées essentielles qu’il contient ;

L1 : - formuler dans ses propres mots l’idée principale d’un paragraphe dans un texte documentaire ou narratif entendu ou lu ;L2 : - extraire d’un texte littéraire ou documentaire les informations explicites permettant de répondre à des questions simples

E1 : - au cours d’une activité de classe, écrire de manière autonome un texte de façon à pouvoir le relire(cahier d’expériences, brouillon, etc.) ;

E2 : - en situation de dictée à l’adulte (d’un texte narratif ou explicatif), proposer des corrections pertinentes (syntaxe, lexique) ;E3 : - rédiger un texte bref dans le cadre d’une activité de la classe en se faisant correctement comprendre et en adaptant le niveau de

langue à la situation de production (courte lettre, récit, résumé…)

S1 : - observer et mener des investigations à partir d’un questionnement accompagné, au besoin, par le maître ;S2 : - participer à la conception d’un protocole et le mettre en oeuvre en utilisant les outils appropriés éventuellement informatiques ;S3 : - développer des habiletés manuelles ;S4 : - s’initier à des usages particuliers de la langue orale et écrite (ex. : connecteurs logiques, réalisation de tableaux…) ;S5 : - exprimer et utiliser les résultats d’une mesure ;S6 : - mobiliser ses premières connaissances en sciences dans d’autres champs disciplinaires (comme l’EPS) et dans les activités

usuelles (lors de la prise des repas ou de visites de terrain par exemple…).

retour

Sciences expérimentales et technologie Cycle des approfondissements

DIRE LIRE ECRIRE COMPETENCES DISCIPLINAIRES

D1

D2

D3

D4

D5

L1

L2

L3

E1

E2

E3

E4

E5

S1

S2

S3

S4

S5

S6

S7

Le vivant- savoir que le développement d'un être vivant se traduit par une augmentation de masse ou de longueur, et des transformations ;- distinguer une reproduction sexuée d'une reproduction asexuée et connaître quelques exemples pour chacun de ces 2 modes ;- apprendre à classer les êtres vivants à partir de ce qu'ils ont en commun et observer des fossiles pour approcher la notion d’évolution.L'environnement et le développement durable- savoir qu'il existe différents milieux caractérisés par les conditions de vie qui y règnent et par les êtres vivants qui les habitent; savoir que des variations sont possibles au cours du temps ;- connaître les notions de chaînes et de réseaux alimentaires ainsi que l'interdépendance des êtres vivants. À ce titre, prendre la mesure de l'importance des végétaux verts, compte tenu de la particularité de leurs besoins nutritifs ;savoir que l'activité humaine peut avoir des conséquences sur les milieux :- la biodiversité : constitue une ressource naturelle capitale et est liée, en partie, à l'action de l'Homme sur les milieux,- les ressources en eau.Le corps humain et la santé- savoir qu'un mouvement corporel est dû à l'action de muscles qui déplacent des os articulés ;- connaître le rôle de la circulation dans la nutrition des organes, à la suite de l'action des appareils respiratoire et digestif ;- savoir que la grossesse est consécutive à une fécondation, à l'origine d'un nouvel individu; savoir que, chez les êtres humains, la sexualité ne se réduit pas à la reproduction de l'espèce; connaître les modifications qui apparaissent à la puberté (ex: les règles) et les risques contre lesquels il convient de se prémunir (ex: grossesse précoce, MST) ;- connaître les conséquences du mode de vie sur la santé (importance de l'hygiène corporelle, d'une alimentation équilibrée, du sommeil et des risques liés au tabagisme et à la consommation d'alcool et à celle des drogues).Le ciel et la terre- savoir que la Terre présente des phénomènes dynamiques d'origine interne (volcans et séismes)

Légende :

D1 : Utiliser les connaissances et le lexique spécifique des sciences dans les différentes situations didactiques mises en jeu.D2 : Formuler des questions pertinentes.D3 : Participer activement à un débat argumenté pour élaborer des connaissances scientifiques en en respectant les contraintes (raisonnement rigoureux,

examen critique des faits constatés, précision des formulations, etc.).D4 : Utiliser à bon escient les connecteurs logiques dan le cadre d’un raisonnement rigoureux.D5 : Désigner et nommer les principaux éléments composant l'équipement informatique utilisé et savoir à quoi ils servent.

L1 : Lire et comprendre un ouvrage documentaire, de niveau adapté, portant sur l’un des thèmes au programme.L2 : Trouver sur la toile des informations scientifiques simples, les apprécier de manière critique et les comprendre.L3 : Traiter une information complexe comprenant du texte, des images, des schémas, des tableaux, etc.

E1 : Prendre des notes lors d’une observation, d’une expérience, d’une enquête, d’une visite.E2 : Rédiger, avec l’aide du maître, un compte rendu d’expérience ou d’observation (texte à statut scientifique).E3 : Rédiger un texte pour communiquer des connaissances (texte à statut documentaire).E4 : Produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logiciel de traitement de texte.E5 : Communiquer au moyen d’une messagerie électronique.

S1 : -pratiquer une démarche d'investigation. savoir observer, questionner, formuler une explicationpossible (hypothèse), en utilisant éventuellement un modèle simple et chercher à la valider ;

S2 : - manipuler et expérimenter :participer à la conception d’un protocole expérimental et le mettre en oeuvre en utilisantles outils appropriés, y compris informatiques,développer des habiletés manuelles et techniques,percevoir la différence entre le réel et le virtuel ;

S3 : - exprimer et exploiter les résultats d'une mesure ou d'une recherche :utiliser les langages scientifiques à l’écrit et à l'oral,maîtriser les principales unités de mesure des grandeurs inscrites au programme,comprendre qu'une mesure isolée, associée à une incertitude, peut être différente d'unrésultat statistique ;

S4 : - mobiliser ses connaissances dans d'autres champs disciplinaires (comme l'EPS) et dans les activitésusuelles (lors de la prise des repas ou lors de visites de terrain, par exemple...) ;

S5 : - produire une image numérique ;S6 : - effectuer une recherche en ligne ;S7 : - regrouper dans un même document du texte et des images.

retour

CONCEVOIR DES PROGRESSIONS

Les activités proposées par l’enseignant doivent s’inscrire dans des progressions cognitives et méthodologiques, qui rendent compte de la progressivité des apprentissages et d’une certaine cohérence.

1) Progression des savoirsQuelques conseilsQuelques exemples

2)Progression des savoir-faireQuelques conseils

Quelques exemples

1) Progression des savoirs Quelques conseils :

Il s’agit de concevoir des progressions cohérentes qui mettent en œuvre et permettent de construire les concepts et notions définis dans les programmes :

Le Vivant Unité et diversité du Vivant, Interaction entre les êtres vivants et le milieu et les êtres vivants entre eux, Evolution Développement durable : environnement et santé Activité du globe terrestre

Il est donc souhaitable d’identifier des trames conceptuelles qui serviront de « fils conducteurs », d’éviter de cloisonner les savoirs et donc d’imaginer des stratégies pour que les élèves fassent des liens et construisent des savoirs qui font sens. Par exemple, l’étude d’un élevage ne doit pas se réduire à une monographie descriptive (l’étude des phasmes ou de la jacynthe) mais doit être conçue pour que les élèves appréhendent la notion de « Vivant ».

Quelques conseils pratiques :

Le Vivant- Réaliser des affiches rendant compte des conceptions des élèves à propos du Vivant (tableaux par exemple) et qui évolueront en fonction des activités menées durant l’année.

- On pourra recueillir les conceptions des élèves lors de classements de collections d’objets différents qui incitent à comparer du vivant et du non vivant, du vrai et du faux, du vivant qui bouge avec du non vivant qui bouge, du vivant qui ne bouge pas avec du non vivant qui ne bouge pas…

- Travailler sur 2 à 3 fonctions biologiques en parallèle, pour un même organisme, de façon à éviter des cloisonnements dans la compréhension du vivant. En effet, le vivant est caractérisé par un ensemble de critères et de propriétés et il est préférable de l’aborder dans sa complexité, plutôt que de le présenter par des grandes fonctions isolées les unes des autres. De même :- des liens doivent être mis en place lorsque l’on aborde le mouvement et les fonctions de nutrition, respiration, circulation chez l’homme. - des liens doivent être mis en place lorsque l’on aborde les 5 sens en évitant de travailler chaque sens uniquement l’un après l’autre : l’idée est de faire prendre conscience aux élèves que l’on perçoit le monde qui nous entoure grâce à une nécessaire coopération des 5 sens. Le point de départ peut-être la découverte de l’environnement proche de l’enfant (cuisine, salle de bains, classe, forêt….) grâce à ses 5 sens.

Unité et diversité du Vivant- Comparer pour chaque fonction biologique étudiée ce qui se passe chez l’homme, chez un animal et chez un végétal. Structurer l’ensemble dans des tableaux comparatifs valorisant les points communs à tous les êtres vivants et les différences.

Interaction entre les êtres vivants et le milieu et les êtres vivants entre eux

- Comparer ce qui se passe en fonction du temps dans des élevages, des milieux reconstitués, des plantations, au cours de sorties… afin de structurer les concepts d’espace et de temps et d’interactions entre les êtres vivants et le milieu et les êtres vivants entre eux, voire d’environnement.

Evolution- Classer quelques animaux actuels et fossiles dans les mêmes arbres (passer d’une image linéaire de l’évolution à une image buissonnante)- Constater que: - certains animaux ont existé autrefois et ont disparu aujourd’hui et inversement. - les êtres vivants ont subi des transformations au cours des temps géologiques.

- Etablir quelques liens avec la reproduction sexuée qui génère de la diversité, terreau fertile de la sélection naturelle (exemple des girafes)

Développement durable : environnement et santé

- identifier les enjeux environnementaux, économiques ou socioculturels, les problèmes scientifiques ou technologiques concernés et les solutions possibles. provoquer des débats argumentés afin d’établir des liens entre les enjeux, les problèmes et les solutions- mener des actions concrètes afin d’acquérir une disposition à faire des choix, à décider et à s’engager en faveur du développement durable.- Utiliser des modèles permettant de se projeter dans un avenir plus ou moins proche.

Il est, dans ces conditions, indispensable d’aménager dans la classe un coin nature

accueillant un élevage ou un milieu reconstitué par niveau et des plantations

variées, voire un jardin.

Activité du globe terrestre

- comparer l’activité d’un volcan au fonctionnement d’un être vivant afin de valoriser les différences fondamentales entre les 2. Insister sur le mouvement.

retour

1) Progression des savoirsQuelques exemplesLes progressions proposées s’inscrivent systématiquement dans la démarche

d’investigation. Elles proposent succinctement, à partir de quelques situations de départ, des problèmes pouvant être soulevés, les moyens pour les résoudre et les savoirs à structurer.

Fonctions communes des êtres vivants - A partir d’un élevage de phasmes - A partir d’un élevage de vers de farine- A partir d’un élevage de grillons

Rôle et place des êtres vivants dans leur milieu- A partir de la réalisation d’un jardin dans l’école- A partir d’une sortie rivière (réalisation d’un aquarium)- A partir d’une sortie forêt (réalisation d’un terrarium)- A partir des pelotes de réjection de chouette

Les manifestation de la vie chez l’enfant- A partir des mouvements et fonctions de nutrition

Manifestations de l’activité de la terre- A partir de l’étude des volcans

Fonctions communes des êtres vivantsA partir d’un élevage : Les grillons cycle 2 Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteObservation libre de l’élevageRecueil des questions (v. fiche Tavernier)Quelques problèmes à résoudre : 1) autour des interactions avec le milieu : Comment les installer ?2) autour des interactions entre les animaux : Pourquoi et comment chantent-ils ?3) autour de la nutrition : Que mangent-ils et comment ?4) autour de la reproduction et du développement : Comment se reproduisent-ils et se

développent-ils ?

Affiche, 1er dessin de l’élevage

Questions consignées dans le cahier: les questions que nous nous posons

Activités d’investigation1) Comment les installer ? Documentation : fiches pratiques d’installation de l’élevage Expérimentation : expériences de préférence pour la chaleur par exemple

Que mangent-ils et comment ? Expérimentation : expériences de préférence alimentaire

Observation des organes de nutrition et des grillons se nourrissant

1) Pourquoi et comment chantent-ils ? Expérimentation : expériences d’isolement et de mise en contact avec un congénère

Observation des organes du chant et de l’audition

2) Comment se reproduisent-ils et se développent-ils ? Observation - du dimorphisme sexuel - du comportement de cours - de l’accouplement - de la ponte - de la croissance par mue - de la métamorphose

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questionsCollage des documents sélectionnés, photos et dessins

Compte-rendus d’expérience soulignant la démarcheschémas

compte-rendus d’observation

Compte-rendus d’expérience soulignant la démarcheschémas

Dessins d’observation des élytres

Tableau comparatif des caractéristiques des mâles et des femelles, photos des différents moments observés avec compte-rendus

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :1) régime omnivore2) communication entre les individus d’une même espèce : comportements territoriaux

et reproducteurs3) reproduction sexuée, cycle de développement indirect avec métamorphose

incomplète et croissance par mue

résumé: ce que nous avons appris

Prolongements : comparaison avec le développement et la nutrition chez d’autres êtres vivants (hommes, végétaux)

Tableaux comparatifs et récapitulatifs

retour

Rôle et place des êtres vivants dans leur milieuSupport : réalisation d’un jardin Cycle 1 et 2Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteProposition de créer une « école fleurie » (dans le cadre ou non d’un concours)Proposition d’offrir des fleurs à chaque fête…Tri de fruits et légumes du marchéRecueil des questions Quelques problèmes à résoudre : 1) à propos des divers modes de reproduction des végétaux : Que va-t-on faire pousser dans notre

jardin ? Comment récolter des fleurs, des fruits ou des légumes ?2) à propos des conditions de développement des végétaux : Quels sont les besoins des graines pour

germer ? quels sont les besoins des végétaux pour se développer ? Où va l’eau dans la plante ?3) à propos des interactions entre les êtres vivants : Qui habite dans notre jardin ? Qui est utile et qui

est indésirable ? Que va-t-on faire des mauvaises herbes ?

Dessin de l’école fleurie telle qu’on l’imagine…Affiche avec photos de ce que l’on aimerait récolter

Questions consignées dans le cahier : les questions que nous nous posons

Activités d’investigation1) Que va-ton faire pousser dans notre jardin?Problème du langage : qu’est-ce qu’un fruit ? un légume ? une graine ?Problème de l’origine : fruits exotiques ou non

Classements des différents fruits et légumes en : racines/tiges/feuilles/ fleurs/fruits/graines.Observation de dissections de fruits, de grainesDocumentation : problème du temps : moments des récoltes, temps pour se développerDocumentation (notices) construction d’un calendrier du jardin au fil des saisons, semis de pépins de pomme, de glandsProblème de ce que l’on sème ou planteSemis avec observation continue du développement jusqu’à la transformation de la fleur en fruit et plantations variées (bulbes, tubercules, boutures, rhizomes, stolons, collet de carotte, ananas…), schématisation du cycle de développement

2) Quels sont les besoins des graines pour germer? Expérimentations : mise en évidence des conditions de la germination (eau et chaleur), construire des « radeaux flottants » pour une meilleure observation de la germination. Mise en évidence des réserves contenues dans les cotylédons et nécessaires à la germination (semer une graine entière, une sans tégument, une avec un seul cotylédon , une avec ½ cotylédon, le germe seul.

Quels sont les besoins des végétaux pour se développer? Expérimentations : mise en évidence des besoins des végétaux pour se développer (eau, terre, lumière)Mise en évidence du sens de la croissance : la tige vers le haut, la racine vers le bas (placer de jeunes plants à l’envers), la tige vers la lumière (germination enfermées dans une boîte percée) Où va l’eau dans la plante? Expérimentations : mise en évidence de l’absorption de l’eau par les racines, mise en évidence de la circulation (colorants alimentaires et œillets blancs de préférence), mise en évidence de l’évapotranspiration.3) Qui habite dans notre jardin ? Observation, classement des animaux

Qui est utile et qui est indésirable ? Modélisation : mise en évidence dans une « ferme à lombric » (une bouteille transparente avec la superposition de terre et de sable suffit) du rôle des vers de terre . Documentation : rôle des insectes dans la pollinisation. Expérimentation : mise en évidence de phénomènes de compétition entre végétaux. Manipulation : aller vers la lutte biologique si possible : coccinelles/pucerons, ramassage manuel des indésirables, construction de pièges à limaces

Que va-t-on faire des mauvaises herbes? Réalisation de compost, à mettre en relation avec le rôle des vers de terre

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questions

Affiches, tableaux Dessins d’observation

Calendrier

Photos, dessins consignés dans un journal

Compte-rendus d’expérience soulignant la démarcheSchémas

PhotosCartes d’identité des animauxDessins d’observationTextes descriptifsEnsembles emboîtésCompte-rendus d’expérience soulignant la démarcheSchémas

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :

1) L’activité des êtres vivants s’organise en fonction des saisons. Les végétaux à fleurs proviennent la plupart du temps d’une graine obtenue par reproduction sexuée. La graine est contenue dans le fruit ; ceux-ci proviennent de la transformation de la fleur. Une reproduction asexuée existe aussi chez certains végétaux, elle se fait à partir d’un fragment de végétal (boutures, marcottages, bulbes, tubercules…) Chaque être vivant change au cours du temps. Le développement de la plupart d’entre eux présente une succession de phases : naissance, développement et croissance, âge adulte, vieillissement, mort.

1) Chez les végétaux à fleurs, au cours de la germination, la plantule contenue dans la graine se développe en utilisant les réserves de nourriture également contenues dans cette graine.

Les végétaux qui ont des racines puisent l’eau et les substances minérales dans la terre. Ils captent la lumière et le dioxyde de carbone par les feuilles. L’eau circule dans les racines, les rameaux et les tiges. Les végétaux aériens perdent de l’eau au niveau des feuilles.

2) Un milieu est caractérisé par les conditions de vie qui y règnent et par les végétaux et les animaux qui l’habitent. Chaque être vivant trouve dans son environnement les conditions nécessaires à sa vie. Les êtres vivants d’un même milieu dépendent souvent les uns des autres ; Par son action, l’homme modifie les milieux

Schéma récapitulatif et résumé: ce que nous avons appris

retour

Rôle et place des êtres vivants dans leur milieuSupport : rivière (réalisation d’un aquarium) cycles 1 et 2Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteObservation libre de l’aquarium réalisé après une sortie rivière Recueil des questions Quelques problèmes à résoudre : 4) autour de la classification : Qui habite dans l’aquarium ?5) autour des interactions entre les êtres vivants : Que mangent les animaux ?6) autour de la locomotion : Comment se déplacent-ils ? 7) autour des interactions entre les êtres vivants et le milieu : Pourquoi beaucoup de nos animaux sont-

ils morts ? Quelles sont les conditions de bonne santé d’une rivière ?

Photos, dessin d’observation

Questions consignées dans le cahier : les questions que nous nous posons

Activités d’investigation2) Qui habite dans l’aquarium ? Observation, classement des animaux (et des végétaux)

3) Que mangent les animaux de l’aquarium ? Documentation, Schématisation : réalisation de chaînes alimentaires (cycle 2), tableau avec le régime alimentaire de quelques animaux(cycle 1)

4) Comment se déplacent-ils ? Observation, Schématisation : coloriage des parties du corps qui servent à se déplacer

5) Pourquoi beaucoup de nos animaux sont-ils morts ? Quelles sont les conditions de bonne santé d’une rivière ? Comparaison des conditions de vie dans l’aquarium et dans la rivière qui conduit à relâcher les animaux dans leur milieu naturel

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questions Photos, cartes d’identité des animaux, dessins d’observationTextes descriptifsEnsembles emboîtés

Schémas

photos, tableaux comparatifs

Tableau comparatif conditions de vie dans l’aquarium/dans la rivière

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :1),2),3),4) un milieu est caractérisé par les conditions de vie qui y règnent et par les végétaux et les animaux qui y habitent 1) Principes simples de classification2) Les êtres vivants d’un même milieu dépendent souvent les uns des autres, il existe par exemple des

dépendances alimentaires.3) Dans un même milieu, les animaux se déplacent de différentes façons.4) et 2) Chaque être vivant trouve dans son environnement les conditions nécessaires à sa vie.

Schéma récapitulatif et résumé: ce que nous avons appris

Prolongements : comparaison avec un autre écosystème (mer, forêt…) Tableaux comparatifs et récapitulatifs

retour

Rôle et place des êtres vivants dans leur milieu Support : forêt (réalisation d’un terrarium) Cycle2

Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteObservation libre du terrariumRecueil des questions Problèmes à résoudre :

1) autour de la classification : Qui habite dans le terrarium?2) autour des interactions entre les êtres vivants:Que mangent les animaux du terrarium?3) autour des interactions entre les êtres vivants et le milieu : D’où vient l’eau sur les parois du

terrarium ? Que sont devenus nos animaux ? Que deviennent les feuilles mortes ?

Photos, dessin d’observation

Questions consignées dans le cahier: les questions que nous nous posons

Activités d’investigation1) Qui habite dans le terrarium ? Observation, classement des animaux (et des végétaux)

2) Que mangent les animaux du terrarium ? Documentation, Schématisation : réalisation de chaînes et réseaux alimentaires, observation ou simulation de déséquilibres

3) D’où vient l’eau sur les parois du terrarium ?Expérimentation : tester si l’eau provient de la terre, des végétaux des animaux

Que sont devenus nos animaux ? Expérimentation : préférences de milieu avec des cloportes par exemple. Tester leur préférence pour l’humidité et l’obscurité.

Que deviennent les feuilles mortes ? Expérimentation : conditions de la décomposition. Tester le rôle des animaux de la litière, de l’humidité de la chaleur. Penser, pourquoi pas, à stériliser pour mettre en évidence le rôle des bactéries…

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questions Photos, cartes d’identité des animaux, dessins d’observationTextes descriptifsEnsembles emboîtés

Schémas

Compte-rendus d’expérience soulignant la démarcheSchémas

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :1),2),3) un milieu est caractérisé par les conditions de vie qui y règnent et par les végétaux et les animaux qui y habitent

1) Principes simples de classification2) Les êtres vivants d’un même milieu dépendent souvent les uns des autres, Les végétaux

chlorophylliens sont les 1er maillons des réseaux alimentaires2) et 3) Chaque être vivant trouve dans son environnement les conditions nécessaires à sa vie

Schéma récapitulatif et résumé: ce que nous avons appris

Prolongements : comparaison avec un autre écosystème (haie, rivière…) Tableaux comparatifs et récapitulatifs

retour

Rôle et place des êtres vivants dans leur milieuSupport : pelotes de réjection de chouette cycle 3Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteDissection des pelotesRecueil des questions Problèmes à résoudre :

1) autour de la nutrition : Qu’est-ce que la chouette mange, en quelle quantité et comment 2) autour des interactions entre les êtres vivants : Quel est son rôle dans l’écosystème forêt ?

Photos, dessin d’observation

Questions consignées dans le cahier: les questions que nous nous posons

Activités d’investigation1) Qu’est-ce que la chouette mange, en quelle quantité et comment ? Observation, classement des os et mâchoires

Documentation (film) : mode de nutrition et rythme des repas

Mesures : nombre de proies de chaque espèce dans les pelotes disséquées, extrapolation par mois, par année

2) Quel est son rôle dans l’écosystème forêt ? Schématisation : réalisation de chaînes et réseaux alimentaires, simulation de déséquilibre

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questionsCollage des os Coloriage sur doc des différentes dents des proies

Questionnaire à compléter

Tableau des mesures réalisées

schémas

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :

1) Régimes alimentaires et dentures, relation structure/fonction, comportement prédateur et organes adaptés à la capture

2) Les êtres vivants d’un même milieu dépendent souvent les uns des autres, Les végétaux chlorophylliens sont les 1er maillons des réseaux alimentaires

Schéma récapitulatif et résumé: ce que nous avons appris

Prolongements : comparaison avec d’autres réseaux alimentaires Tableaux comparatifs et récapitulatifs

retour

Manifestations de l’activité de la terre Les volcans cycle 3Activités possibles Traces écritesSituation déclenchanteA partir d’un film, d’articles de journaux à propos d’éruptions récentesA partir des conceptions des enfantsRecueil des questionsQuelques problèmes à résoudre :

1) Un volcan est-il vivant ?2) A propos de la structure : Comment se forme un volcan ?3) A propos du mécanisme éruptif : Qu’est-ce qu’une éruption volcanique ? D’où vient la lave ?

Comment peut-elle sortir ? D’où provient la chaleur ?4) A propos des risques majeurs : Peut-on prévoir une éruption volcanique ?

Affiche avec photos et questions que l’on se pose

Questions consignées dans le cahier : les questions que nous nous posons

Activités d’investigation1) Un volcan est-il vivant? Débat argumenté : proposer d’étudier les « grandes fonctions du volcan », le comparer à un être vivant, comparer à des objets animés n’appartenant pas au vivant pour les élèves…

2) Comment se forme un volcan? Observation: différentes roches volcaniques dont les caractéristiques racontent une histoire : bombes volcaniques, roches « bulleuses », coulée visible… Modélisation : mise en évidence de la solidification de la lave en refroidissant (coulée de bougie sur carreau de verre)Mise en évidence du principe de superposition des différentes couches de lave ou de cendres (seringue avec purée colorée, sable, pâte à modeler de différentes couleur…)

3) Qu’est-ce qu’une éruption volcanique? D’où vient la lave ?Documentation : s’informer sur la chambre magmatique, comparer différents

schémas provenant d’ouvrages différents Schématisation : schématiser un volcan à l’échelle sur une coupe de globe terrestre Comment sort la lave ? Expérimentation : mise en évidence du rôle de différents facteurs : rôle des gaz (bouteille Perrier et eau plate) (purée liquide ou pâteuse chauffée), température et densité (flacon d’encre colorée chaude dans récipient d’eau froide) D’où provient la chaleur? Documentation : s’informer sur la chaleur interne du globe terrestre

4) Peut-on prévoir une éruption volcanique? Documentation : recherche sur Internet, extraits d’articles de journaux

Ce que nous avons fait pour répondre à nos questionsTableau de comparaison (un volcan/ un être vivant)

Schémas des modèles réalisésCompte-rendus explicatifs

SchémasTableau de proportionnalité

Compte-rendus d’expérience soulignant la démarcheschémas

compte-rendus des informations sélectionnées

Activités de structurationStructuration des savoirs en relation avec les problèmes posés :2) L’édifice volcanique se forme par accumulation successive des produits volcaniques3) Le magma est le résultat de la fusion partielle de roches. Cette fusion se déroule à quelques dizaines de kilomètres de profondeur. Le magma remonte vers la surface, empruntant une ou plusieurs fissures de la croûte terrestre. La sortie du magma constitue une éruption volcanique. Une éruption présente souvent des signes précurseurs, une période d’activité maximale (écoulements de lave, explosions, nuées ardentes...) ; enfin, une période d’accalmie plus ou moins longue.4)Les volcans sont sous surveillance : mesures sismiques, prélèvements de lave, analyse des gaz permettent de déceler des changements d ’activité et l’éventualité d’une éruption. Les éruptions explosives sont beaucoup plus dangereuses et imprévisibles

Schémas récapitulatifs et résumés : ce que nous avons appris

Prolongements : étude des séismes

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2) Progression des savoir-faire Quelques conseils :

Les savoir-faire se construisent progressivement au sein de la démarche d’investigation. L’élève va apprendre petit à petit à observer, à expérimenter, à se documenter…Il s’agit donc pour l’enseignant d’imaginer des stratégies qui visent le développement des compétences sollicitées :

- il pourra élaborer des progressions méthodologiques (en équipe) de la maternelle jusqu’au CM2 avec des repères simples relatifs à ce que l’élève doit être capable de faire et aux activités adéquates à mener pour chaque niveau.

- il amènera les élèves à construire des « référents méthodologiques », des « règles » (comment faire un dessin d’observation, un schéma d’expérience etc…) qui s’enrichiront progressivement, chaque année, en fonction des travaux menés.

Quelques exemples : Apprendre à observer Apprendre à expérimenter Apprendre à classer Apprendre à modéliser

Apprendre à observer

Observer c‘est : Regarder attentivement, en analysant le plus objectivement possible, afin d’étudier, de comprendre une structure, un phénomène… Les élèves doivent pouvoir rendre compte de leurs observations .

QUOI ? les observations s’effectuent sur le réel, une photo ou une image n’en sont que des substituts qui demandent déjà un effort d’abstraction.- Les objets sont observés à une échelle explicite pour l’enfant. - Différentes échelles seront envisagées progressivement avec des outils adaptés.

COMMENT ? - On observe par comparaison et sélection. Une observation isolée et décontextualisée n’apporte rien.- On donne les moyens aux élèves d’observer réellement les détails des structures impliquées à l’aide de photos agrandies ou de documents explicites par exemple

POURQUOI ? L’observation est un moyen, pas un but en soiOn observe pour mettre en évidence :- des structures- les manifestations de grandes fonctions- des comportements- des modifications dans l’espace et le temps.

QUAND ? - en début de séquence pour se poser des questions - dans la séquence pour répondre à des questions

QUI ? Les élèves

Vers une progression méthodologique autour de l’observation du cycle 1 au cycle 3

Compétences Activités à mettre en œuvre Traces écrites CyclesEtre capable de comparer Repérer ce qui est pareil, pas pareil

(couleur, nombre, forme…)Trier, classer (v. fiche classements)

dictée à l’adulte,dessins, ensembles

1, 2, 3

Etre capable de repérer leur distribution relative et d’orienter

Repérer le dessus, le dessous, la face, le dos, le profil, ce qui est à droite et à gauche, en coupe transversale ou longitudinale….

schémas (1),2,3

Etre capable de repérer leur grandeur relative et de quantifier

Ranger, repérer ce qui est avant/après, plus grand/plus petit,Dénombrer (le nombre de paires de pattes par exemple)

Bandelettes, compte rendu, dessins d’observation, journal d’observationimages séquentielles

(1), 2, 3

Etre capable de mesurer(graduations, unités)

Vérifier à l’aide d’instruments de mesure (taille, poids, temps, vitesse, fréquence…)

toise, tableaux, graphiques

(2), 3

Etre capable de sélectionner certains détails porteurs d’informations scientifiques

Identifier des structures ou des particularités en relation avec des fonctions ou des phénomènes biologiques ou géologiques Transposer à d’autres structures ou objets ayant une fonction comparable

Schémas mettant en évidence des structures, des principes ou des processus, des organisations ou des relations,Schémas de modèles

3

Etre capable de traduire le plus objectivement possible ses observations

Mimer, décrire ses observationsEffectuer des dessins d’observation

Les confronter aux autres, à la réalité, à des documents scientifiques

Dictée à l’adulte, dessins en couleurDessin au crayon à papier (puis couleurs) avec titre, mise en page et quelques légendes, échelle codifiéeDessin au crayon à papier, titré et légendé (traits tracés à la règle), échelle, textes descriptifs

1

2

3

Des supports concrets à privilégier pour observer

Le corps humainLes animauxLes végétauxLes champignonsLes écosystèmesLes fossiles

Le corps humain Notions cycle

1 2 3

FichesN°

visage des enfants Unité/diversité + 5sa propre dentition, celle du voisin nutrition + 12taille croissance + + 4camarade immobile ou effectuant un mouvement

Mouvement et locomotion

+ + 11

Voir les fiches

Les animaux Notions cycle

1 2 3

FichesN°

animaux de la ferme, du zoo, de la litière, de la rivière, de la mare, de la mer

DiversitéEcosystèmeRéseau alimentaire

+ + +++

81010

animaux domestiques apportés par les enfants ou d’élevages menés en classe

Cycles de développement, reproduction nutrition

+

+

+

+

+

++

4

712

oeufs, larves, nymphes, cocons, chrysalides

Croissance et développement

+ + + 4

appareils ou organes disséqués Mécanique du mouvement,Digestion, respiration, circulation

+

+++

11

121313

crânes d’animaux avec des régimes alimentaires différents, (contenu de pelotes de réjection stérilisées, vérifier si c’est autorisé)

Régime alimentaire + + 12

os de pattes d’animauxmodèles de squelette humain en plastique

Mouvement et locomotion

+ + 11

Voir les fiches

Les végétaux Notions cycle

1 2 3

FichesN°

arbres, arbustes, plantes, fougères, mousses, algues, lichens

Diversitéecosystème

+ + ++

810

fleurs, fruits, graines, plantules reproduction sexuée et développement

+ + + 4,7

bulbes, stolons (fraisier), tubercules Reproduction asexuée

7

germination, plantations Croissance et développement

+ + + 4

feuilles, racines, tiges, coupes transversales et longitudinales de tiges

Nutrition des végétaux

+ ++

6

Voir les fiches

Les champignons Notions cycle

1 2 3

FichesN°

champignons dans la forêt (les observer sur place et les photographier)

DiversitéEducation à la sécurité

+ +++

815

mycélium dans la litière Décomposition + 10

moisissures Nutrition, décomposition

+ 10

Voir les fiches

Les écosystèmes Notions cycle

1 2 3

FichesN°

Forêt, mare, rivière, mer, haie… diversitéécosystème

+ + ++

810

Terrarium, aquariums diversitéécosystème réseau alimentairecycle de la matière

+ + ++++

812

Voir les fiches

Les fossiles Notions cycle

1 2 3

FichesN°

Fossiles variés: animaux et végétaux diversité + 9

Fossiles d’organes variés (os, coquilles, dents, bois..)

fossilisation + 9

Empreintes, moules internes et externes

fossilisation + 9

Fossiles d’époques différentes évolution + 9

Voir les fiches

Apprendre à expérimenter

Expérimenter c‘est : Tester par expérience, c’est à dire en provoquant un phénomène (en faisant varier un facteur) dans l’intention de l’étudier.

QUOI ? - Les expérimentations s’effectuent sur le réel ou sur des modèles. - Les protocoles doivent être faisables et réalisables (éthique, coût, résultats observables…). Par exemple, on privilégiera des expériences de préférence alimentaire ou de milieux afin de na pas mettre les êtres vivants en danger

COMMENT ? - L’expérimentation se caractérise par une démarche. Au début, il y a une (ou des)hypothèses, c’est à dire une solution possible pour répondre à un problème et qui doit être testé. Un montage met à l’épreuve cette hypothèse et permet de collecter des résultats. La conclusion en validant ou réfutant l’hypothèse, renvoie au problème initial ou à un autre problème.- Les protocoles doivent ne faire varier qu’un facteur à la fois. - Les expériences doivent être reproductibles.- Un témoin est nécessaire pour pouvoir interpréter les résultats

POURQUOI ? On expérimente pour mettre en évidence :- les besoins nutritifs des êtres vivants- les conditions de développement et croissance des êtres vivants - les modifications de l’organisme pendant l’effort - les conditions de mise en œuvre des 5 sens- ce qui provoque certains comportements

QUAND ? - dans la séquence pour répondre à des questions

QUI ? - Les élèves- Le maître pour des raisons de sécurité

Vers une progression méthodologique autour de l’expérimentation du cycle 1 au cycle 3compétences Activités à mettre en œuvre Traces écrites cyclesEtre capable de comparer

Observer ou réaliser des expériences et repérer des modifications

dictée à l’adulte, affiches, images séquentielles

1,2,3

Etre capable de déduire en comparant des résultats

Comparer des résultats d’expériences 2 à 2 (effectuées par les élèves et/ou par le maître et bien cadrées) et en tirer des conclusions

schémas des dispositifs expérimentaux et des résultats obtenus, questionnaire guidant les élèves dans leurs déductions

2,3

Etre capable d’imaginer un protocole expérimental faisable et réalisable

Imaginer des expériences, repérer celles qui sont réalisables (éthique, coût, matériel…)Pour celles qui sont faisables, repérer à posteriori ce qui ne permet pas d’exploiter les résultats (absence d’anticipation de la mesure, différences avant/après non significatives…)

schémas légendés, comptes-rendus, tableaux de mesure

2,3

Etre capable d’imaginer un protocole expérimental reproductible

Réaliser plusieurs fois une même expérience (par différents groupes)

tableaux de mesure (moyenne)

3

Etre capable d’identifier les facteurs influençant l’expérimentation et les isoler

Imaginer, réaliser des expériences et repérer à posteriori les facteurs dont on n’a pas tenu compteMettre en œuvre des protocoles expérimentaux ne faisant varier qu’un seul facteur à la fois

arbre des prévisions schémas légendés des protocoles expérimentaux, comptes-rendus

3

Apprendre à classer

Vers une progression méthodologique autour des classements du cycle 1 au cycle 3

Compétences Activités à mettre en œuvre Traces écrites Cycles

Etre capable de comparer :identifier des ressemblanceset des différences

Repérer ce qui est pareil, ce quin’est pas pareil (couleur, nombre, forme) Trier selon ses propres critères

l’adulte,Ensembles, jeux à partir de photos et d’images, collections

1,2,3

Etre capable d’utiliser des critères imposés pour classer

Catégoriser, classer en fonction de critèresqualitatifs ou quantitatifs, morphologiques, anatomiques, physiologiques, structurels….

Ensembles, tableaux à trous, Fiches d’identité, Clés de détermination à trous

1,2,3

Etre capable de sélectionner parmi des différences et des ressemblances celles qui permettent de définir des critères de classement

Confronter des classements spontanés entre eux

Ensembles, collections, tableaux

2,3

Etre capable de sélectionner les critères les plus pertinents en se référant aux savoirs scientifiques

Confronter des classements spontanés avec des catégorisations scientifiques ou des classifications, utiliser des classifications

Tableaux, fiches d’identité

2,3

Etre capable d’organiser et de hiérarchiser les critères retenus

Construire et utiliser des clés de détermination

Clés de détermination

3

Apprendre à modéliserVers une progression méthodologique autour de la modélisation du cycle 1 au cycle 3

compétences Activités à mettre en œuvre Traces écrites cyclesEtre capable de substituer au réel des représentations du réel

Représenter les objets concernés par des formes très simples qui permettent néanmoins de les reconnaître (codage analogique)

Symboles, schémas

1,2,3

Etre capable de distinguer les différentes parties d’un tout

Lister l’ensemble des éléments constitutifs d’une structure ou d’un système à partir d’observations ou de documents

Puzzle, listes, dessins d’observation légendés, photos ou documents légendés ou découpés…

(1),2,3

Etre capable de sélectionner les éléments nécessaires à la compréhension du système ou à son bon fonctionnement et négliger ce qui est accessoire

Classer et ranger les éléments, Construire un cahier des charges

Cahier des chargesSchémas des modèles possibles

(2),3

Etre capable d’établir des relations hiérarchiques, causales, spatiales, temporelles… entre les éléments sélectionnés

Choisir des symboles, des codes pertinents pour matérialiser des relations (codage conventionnel) : flèches par exemple,Mettre en mouvement des maquettes

Schémas des modèles réalisésTextes explicatifs

3

Etre capable de comparer

Observer ou manipuler des modèles simples et identifier ce qui est représentatif de la réalité

Confronter le modèle et le réel, repérer ses limitesModifier le modèle en fonction des divergences observées

Dictée à l’adulte

Schémas des modèles réalisésTextes explicatifs

1,2,3

3

BÂTIR DES PROJETS

Les projets de classe sont souvent source de motivation et d ’adhésion pour les enfants. Leur approche est nécessairement pluridisciplinaire et des activités sont donc prévues dans différents domaines « disciplinaires ».Ils permettent d’articuler progressions cognitives et méthodologiques.

Quelques exemples :

A la découverte des petits animaux en moyenne section Classe d’Anne Demailly , école P. Fort à Maromme

Réaliser des documentaires/contes en exploitant une sortie forêtClasse de Christine Blaisot, école E. Herriot à Le Mesnil-Esnard

A la découverte des petits animaux en moyenne sectionClasse d’Anne Demailly , école P. Fort à Maromme« Les différents aspects de la découverte du vivant ne peuvent être abordés qu'à partir de mises en situation et d'observation du réel qui répondent à la curiosité des enfants. En maternelle, l'important est qu'ils repèrent et nomment ce qu'ils observent. L'essentiel est de prendre conscience de la diversité du monde vivant et des différents milieux tout en identifiant quelques-unes des caractéristiques communes aux végétaux, aux animaux et à l'enfant lui-même…..L’observation et la description de la nature, associées à la désignation des plantes et des animaux, sont l’occasion d’aborder les grandes fonctions du vivant…

…Ce n'est que lorsque le milieu proche a été exploré et reconnu qu'il devient possible d'aller à la rencontre de réalités plus complexes. On conduira donc les enfants de la découverte et l'observation de l'environnement proche (la classe, l'école, le quartier...) à celles d'espaces moins familiers (espaces verts, terrains vagues, forêt, étangs, haies, parcs animaliers, campagne, mer, montagne, ville...). »

programmes 2007

Le projet

Les élèves sont sensibilisés - des situations d’imprégnation - des ateliers satellites

Des questions sont soulevées

Ils observent et rendent compte de leurs observations

Ils progressent Les dessins sont de plus en plus précis Le lexique s’enrichit et se précise La syntaxe se structure avec l’aide de l’enseignante

Ils trient , ils classent et ils rendent compte de leurs classements

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Le projet : Découvrir « les petites bêtes »… Installer un terrariumVers une ébauche de classification des différents animaux que les enfants rencontrent dans la forêt, le jardin de l'école

Domaine: Découverte du monde, le monde du vivant

Préalables: Créer un environnement- installation, entretien d'élevages de phasmes, escargot- plantations et entretien du jardin de l'école- différenciation: humain, végétal, animal

Conception:

Etapes du projet Situations / tracesateliers

Compétences prioritaires visées

1. Poser une situation déclenchante Observation des animaux du jardin: les laisser vivre, oui mais comment? Sortie en forêt, récoltes diverses

2. Recueillir les conceptions initiales, inventorier les possibles en référence au vécu du jardin de l'école que va-t-on trouver: lister la récolte éventuelle, dessiner préciser ce que l'on va récolter: les animaux et le nécessaire pour qu'elles vivent exploitation de documentaires

3. Choisir ce que l'on décide de faire, planifier: échéancier, cahier des charges réaliser un terrarium, une maison dans la classe pour la récolte des animauxUn terrarium: pourquoi?Les différentes étapes de l'installation du terrariumObserver, s'interroger sur la vie des animaux du terrarium classer: trouver des critères pour trier les différents animaux rencontréesles animaux ne sont pas tous pareils, mais ils ont des ressemblances… réaliser un document récapitulatif des différentes découvertes pour la classe des GS

4. Mettre en œuvre, réguler Pour: permettre de découvrir:

• les manifestations de la vie animale et végétale

• solliciter la curiosité, observations, comparaisons

• identifier des critères de comparaison, d'identification

• expliquer, expliciter et justifier les propos sortie, récoltes: tris réalisation du terrarium mise en œuvre de différents ateliers pour familiarisation et structuration trier les animaux vers une classification la plus proche

5. Evaluer dessiner la réalité, ne pas inventer réaliser des traces écrites des différentes étapes, légender les dessins (dictée à l'adulte) réaliser des boîtes de classement réaliser des documents récapitulatifs des différentes découvertes, s'appuyer sur ces documents pour valider de nouvelles découvertes réinvestir un vocabulaire spécifique spécifier les différentes étapes du projet garder en mémoire respecter la vie animale du jardin éducation à la sécurité

- manipulation de différents ouvrages documentaires- lister, émettre des hypothèses sur ce que l'on pourrait récolter- comparer les récoltes à la liste effectuée- Réaliser un tableau récapitulatif de ce que l'on a vu / récolté, trier et associer des photos- associer photos + tris des différents matériaux / animaux récoltés- installer un terrarium- en dictée à l'adulte et avec appui de photos, reconstituer les différentes étapes de l'installation du terrarium- dessiner le terrarium- observer et dessiner les différentes bêtes - observer le dessin d'un camarade et identifier la bête- observer le dessin d'un camarade, retrouver les erreurs et corriger- placer sur un dessin du terrarium les bêtes observées et dessinées- Réaliser des fiches d'identité de chaque bête- jeu de société impliquant les différentes bêtes (cartes bleues) et végétaux (cartes vertes) rencontrés dans la forêt- retrouver la bonne moitié de chaque bête- associer photos+dessin+nom - écrire sous le dessin le nom de la bête- réaliser des boîtes spécifiant les critères de tris- réaliser un imagier des bêtes découvertes- réaliser documents récapitulatifs des différentes découvertes: livre de bord- renseigner régulièrement le cahier d'observation: dessins+dictée à l'adulte pour légende pour suivre l'évolution - …

Langage de communication: - répondre aux sollicitations de l'adulte en se faisant comprendre - participer à un échange collectif en acceptant d'écouter autrui, en attendant son tour de parole et en restant dans le propos de l'échangelangage d'accompagnement:- dire ce que l'on fait ou ce que fait un camaradelangage d'évocation:- rappeler en se faisant comprendre un évènement qui a été vécu collectivement (sortie, activité…)Langage écrit:- dicter individuellement un texte à un adulte en contrôlant la vitesse du débit et en demandant des rappels pour modifier ses énoncés- dans une dictée collective à l'adulte, restaurer la structure syntaxique d'une phrase non grammaticale, proposer une amélioration de la cohésion du texteécrire:- copier des mots en capitales d'imprimerie, en cursive avec ou sans l'aide de l'enseignant- représenter un objet, un personnage, réel ou fictifsDécouverte du monde:Domaine sensoriel:- décrire, comparer et classer des perceptions élémentaires (tactiles, visuelles)Domaine vivant- retrouver l'ordre des étapes du développement d'un animal ou d'un végétal- reconstituer l'image d'un animal ou d'un végétal à partir d'éléments séparer- reconnaître les manifestations de la vie animale et végétale, les relier à de grandes fonctions: croissance, nutrition, locomotion, reproduction- repérer quelques caractéristiques des milieux- prendre en compte les risques de l'environnement familier proche

Des situations d’imprégnationDes situations d’imprégnation sont mises en place, de façon régulière, durant toute l’année scolaire afin de développer un environnement propice à éveiller la curiosité et à favoriser l’observation

Les phasmes

Un premier travail de familiarisation est effectué grâce à l’accueil de phasmes et d’escargots dans la classe…

…ainsi que par le biais de l’entretien du jardin de l’école dans lequel les enfants découvrent

de nombreux habitants

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Des outils et des documents adaptés sont également mis à la disposition des élèves en permanence

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Des ateliers satellites

1 réalisation des cartes d’identité des animaux de la classe (recto- verso)les informations retenues concernent la morphologie, la nutrition, le milieu de vie et la locomotion.

2 associer des mots aux catégories qui leur correspondent (humain, végétaux, animaux) afin de clarifier le lexique

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3 jeux :Cartes vertes : photos de végétaux Cartes bleues : photos d’animauxUn mélange d’animaux et de végétaux de la forêt et d’autres milieux a été sélectionné.

On jette le dé, on pioche une carte de la couleur correspondante.S’il s’agit d’un petit animal ou d’un végétal trouvé dans la forêt on conserve la carte.

4 retrouver l’autre moitié de l’animal, le coller et le nommer

5 redonner son nom à chaque animal

6 associer les dessins et les photos des animaux

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Des questions sont soulevées :On discute de l’éventuelle installation dans la classe des petits animaux de la forêt et donc de ce que l’on doit penser à rapporter : E : élève M : maîtresse Après une présentation de la sortie et l’énumération par les enfants de tout ce qu’ils pensent pouvoir rapporter dans la classe…(…….)E : Mais on peut pas donner à manger à les araignées ! On peut pas avoir des araignées dans notre classe !M : Pourquoi on peut pas avoir des araignées dans notre classe ?E : Bah elles vont aller partout !E : Bah on peut les mettre dans une boîteM : Ah, ça c’est une bonne idée… et si on les met dans une boîte elles ne pourront pas aller partout ?E : Elle pourrait se sauver avec ses pattes comme ça…M : Elle pourrait se sauver avec ses pattes, ça c’est vraiE : On la fermeM : Brice a une idée, il a dit qu’on allait la fermer la boîte E : avec du scotch(……..)M : et si on met ces bêtes comme ça dans la boîte, dans la classe…E : ils vont s’échapper, ils vont se baladerM : Non, on a dit que la boîte est fermée, elles ne vont pas pouvoir partir. Est-ce qu’elles vont pouvoir rester tout le temps dans cette boîte ? Est-ce qu’elles vont vivre dans cette boîte ?E : NonM : Tu dis non, il faudra quoi ?E : de l’eauE : de la pluieM : de l’eau, de la pluie, est-ce qu’on en a de l’eau à l’école ?E : ouiM : Qu’est-ce qu’il faut encore ?E : Il faut tout ce qu’il faut pour qu’elles vivent.

M : C’est quoi « tout ce qu’il faut pour qu’elles vivent » ?E : Il faut tout ce qu’il faut. Il faut à manger et de l’eau et euhE : la salle de bain et les toilettesM : Pour les bêtes ?E : et les toilettesM : Non non non, la salle de bain et les toilettes ?E : Ah oui, ils font pipi dans les feuilles.E : Bah tu sais les bêtes…M : On va les trouver où les bêtes ?E : Dans la forêtM : Et où dans la forêt ?E : par terreM : Par terre, et qu’est-ce qu’il y a par terre ?E : des feuilles, des fleurs, des bêtes,E : des écureuils aussiM : Et puis quoi ? Elles sont où ces bêtes ?E : Elles se cachentM : Elles se cachent où ?E : Dans des petits trousM : Et ils sont où ces trous ?E : Dans la forêt.M : Bon dites, moi je voudrais savoir dans quoi elles se cachent ? Elles font des petits trous ? Elles les creusent dans quoi ces petits trous ?E : Dans la terreM : Dans la terre ! Alors, c’est tout, on a tout trouvé !E : Moi je sais, les fourmis elles font des trousM : On a pensé aux bêtes et on a oublié quoi ?E : De l’herbeM : oui et vous en avez parlé, on a oublié …?E : La terreM : oui et de la terre. (…….)Récapitulation de ce que l’on va récolter

On sort de l’école et on récolte des animaux, des plantes de la terre dans la forêt et on les installe dans un terrarium.

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Ils observent et rendent compte de leurs observations

Des dessins sont réalisés…

…enrichis de dictée à l’adulte

M : Quelles différences il y a entre le cloporte de Louane et celui de Marie ? Toi tu as fait un cloporte et je vois 1, 2,..6 pattes. Toi tu as fait un cloporte et je vois 1,2…8 pattes. Ce sont les pattes tout cela ? E : NonM : Dis-moi, expliques-moi, ça c’est quoi sur le dessin ? Ça représente quoi ? Des pattes ?E : Non c’est des antennes.M : Ah des antennes, et ça ici ?E : les pattesM : mais le cloporte ici, il n’est pas orange, il est de quelle couleur ?E : NoirM : oui, il est noir. Tu pourrais m’en redessiner un noir ? Et puis son corps, tiens, si on devait dessiner son corps, comment il est ?E : Il a des petits traits.

E : Il est en vagueM : oui c’est vrai il a des petits traits et son corps, est-ce qu’il est en triangle comme sur ce dessin ?E : NonM : Et toi qu’est-ce que tu as dessiné Esteban ?E : Un cloporteM : Alors dites, regardez bien : Tous les cloportes que vous avez faits, ici le cloporte de Marie, le cloporte d’Esteban et le cloporte de Louane. On a la même bête et elle n’est pas dessinée de la même manière ! Comment on va faire alors?E : Il faut qu’il soit marronM : Oui, il faut d’abord s’accorder sur la couleur, mais c’est pas marron. Il faut qu’il soit… ?E : C’est noirM : Oui noir ; et est-ce qu’on le fait en triangle ?E : Non.

Ces tentatives de représentations sont elles-mêmes objets de discussions. retour

Les productions des enfants sont valorisées (collées sur un dessin de leur terrarium format affiche)

Ils progressent :Les dessins sont de plus en plus précisL’enseignante accompagne le plus souvent les compte-rendu d’observation et n’affine qu’un point précis à la fois (forme ou couleur ou détail) car le jeune enfant intègre difficilement tous ces aspects simultanément .

Premiers dessins Derniers dessinsLes dessins sont de plus en plus significatifs :

Ils inventent de moins en moins :

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Les couleurs sont choisies de plus en plus soigneusement:

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Le titre est ajouté :

Davantage de détails sont représentés :

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Le lexique s’enrichit et se préciseNommer :

Au début :

- petite bête- coccinelle- escargot- araignée- cochons d’Inde (cloporte)

- fleur (tout est fleur)- bâtons- pommes de pin- arbre

Lors des dernières observations :

- petits animaux- limace - scarabée terrarium- escargot - fourmi- araignée - cloporte- vers de terre- mille-pattes

plantevégétalmousseracinefeuille

Décrire :A propos des escargots

Au début :

Ils gigotent, ils glissent, ils « grandissent »Il avance sur le ventre et sa coquille elle est dessus son dos.Là ça bouge , les antennesOn voit ses yeux , sur ses antennesIl peut pas souffler parce que sa bouche elle est toute petite

Lors des dernières observations :

On voit le corps, il s’allonge.Ils ont une coquille, et il a aussi son corps. Il a aussi des cornes, il y en a deux de chaque côté de la tête.Ils sont marrons et jaunes.Et là sur son corps il y a des « rayures » Il rampe, c’est pour se déplacer.

Description axée sur les mouvements visibles Description plus précise de la morphologie

La syntaxe se structure avec l’aide de l’enseignanteLes élèves évoquent le travail qu’ils viennent d’effectuer. L’enseignante les encourage, répète ou reformule systématiquement ce qui est dit et hiérarchise les informations en construisant des phrases avec les mots et bribes de phrases émises.

M : Qu’avez vous fait ce matin avec votre récolte ?E : On a trié.M : Vous avez trié.E : On a trouvé des animaux.M : Vous avez trouvé des animaux ! Chloé ?E : On a trouvé un vers de terre.M : Et qu’est-ce que tu as fait avec ce vers de terre ?E : On a trouvé 2 vers de terre, on l’a mis dans la boîteM : Ah, et tu les as mis dans quelle boîte ?E : Dans la boîte avec les animaux.M : D’accord. On a trié a dit Kylian et on a trié les animaux …qu’on a mis dans la boîte des animaux, Théo ?

E : On a aussi trouvé des bêtes.M : Les bêtes, les animaux, c’est la même chose ou ce n’est pas la même chose ?E : Si c’est la même choseM : Oui, les bêtes ce sont des animaux et ici ce sont de tout petits animaux. Alors, vous avez mis les animaux dans la même boîte.E : On avait des limaces, des cloportes et…M : Oui, des limaces, des cloportes, mais est-ce que vous n’avez trouvé que des animaux ?E : Non, on a trouvé aussi des racines et des bouts de bois et plein de feuilles et de la boue.(….)

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Des traces écrites relatent ces différents moments:

Ils trient, ils classent et ils rendent compte de leurs classements

Ils effectuent un premier tri de tout ce qu’ils ont trouvé dans la forêt : ils mettent ensemble ce qui se ressemble et ils justifient leur tri.

(…..)M : Pourquoi vous l’avez mis dans la boîte là le vers de terre ? E : parce que c’est la boîte des animauxM : C’est la boîte des animaux d’accord et il y a quoi comme autre boîte ?E : Bah ça c’est la boîte pour voir les bêtes et là euh… pour euh…quand on trouve un truc vert et là, quand c’est vert on met là-dedans.M : D’accord alors vous mettez quoi là dedans ?E : ça c’est une mousse et ça c’est vert alors on a droit de le mettre. M : et ça ? (bâton)E : On n’a pas le droit de mettre parce que c’est pas vert.M : Alors pourquoi vous l’avez mis là alors ?

E : Bah j’sais pas, c’est Marc, quand il avait pris il…et on le met là quand même.M : Est-ce que le bâton je le laisse dans la boîte là ?E : Oui parce que, bah c’est eux qui décidentM : Qui est-ce qui décide ?E : Ben eux, ils disent que on le met dans la boîteM : Oui mais moi j’aimerai bien savoir pourquoi. Les autres, pourquoi on le laisse là le bâton ?E : Parce que quand c’est des trucs d’arbre on le laisse dedans.M : Il dit que c’est parce que ça vient des arbres. Est-ce que tu es d’accord ?E : Et ça c’est à côté des arbres.M : Et tout ça c’est quoi alors ?E : Ça de la mousse, ça des feuilles (….)M : Oui et tout ça , ce sont des…. végétaux.

Le maître soulève les incohérences et invite les élèves à expliciter leurs choix.

M : les escargots , on va les mettre avec les autres bêtes ?E : Avec le vers de terre parce que, ils vont bien s’entendreM : Peut-être mais est-ce qu’ils se ressemblent ?E : Si ça ressemble parce que le vers de terre c’est un trait et l’escargot ça ressemble à un trait sauf qu’il a en plus une coquille.E : La coquille est fragile on doit pas toucher fortM : Et les fourmis on va les mettre où ?E : Avec les escargots.E : Avec les cloportes.M : Pourquoi tu dis avec les cloportes ?E : Là il y a des pattes

Ils effectuent un second tri uniquement sur les animaux récoltés : Ils mettent ensemble ceux qui se ressemblent le plus et ils expliquent pourquoi.

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(…..)M : Est-ce qu’on ne pourrait pas continuer encore ? On va regarder celles-ci. On a dit que c’était des bêtes avec des pattes et là, des bêtes avec des pattes et des antennes. On va regarder si on ne peut pas trouver un autre rangement possible, d’autres paquets possibles ; Alors allons-y.E : Celles qui sont les plus petites, on les mets avec les plus petitesE : Ah ouais !M: Ça veut dire quoi?E : Celle-là elle est petite, celle-là elle est petite et celle-là elle est petite.M : Mais elles sont toutes petites !E : Non, elle, elle est grande parce que c’est un mille-patte et il a plein de pattes.M : et celle-là ? (insecte)E : Là aussi il a plein de pattesM : Celle-là elle a plein de pattes ? Est-ce qu’on peut les compter ses pattes ?E : Oui !M : Et celle-làE : Oui ! 1,2,…oh elles sont toutes petites ! ….26, 28…M : Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, c’est difficile de les compter tellement il y en a. Est-ce qu’on peut les compter par exemple ici les pattes ?E : Bah oui, facile, 1,2…6M : Alors il a combien de pattes ?E : 6M : et toi il a combien de pattesE : 1, 2…6 pattes(….)

Ils classent les photos des animaux récoltés en nommant les critères utilisés. Ensuite ils choisissent de mettre les paquets d’animaux dans des boîtes et ils se rendent compte qu’ils peuvent faire encore d’autres paquets (il faut d’autres boîtes plus petites dans les 1ères boîtes).

Les connaissances sont stabilisées en se mettant d’accord sur les noms donnés aux différentes boîtes. Elles sont décorées de façon suggestive. Un réinvestissement est possible en utilisant les photos d’autres animaux (ceux du jardin, les phasmes de la classe…)

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Groupe de travail à l’initiative de Jean-Pierre Barre IPR de Sciences de la Vie, de la Terre et de l’Univers:

Christine Blaisot, maître formateur, école E. Herriot, Le Mesnil EsnardAnne Demailly, maître formateur associé à l’IUFM de Haute Normandie, école P. Fort, MarommeIsabelle Martinet, professeur SVTU, formateur IUFM de Haute NormandieMaryline Vincent, CPC, Circonscription de Bois-Guillaume

Des situations possibles pour construire les connaissancesD’après les « Fiches connaissances», Documents d’application des programmes CNDPFiche 4 : Stades de la vie d’un être vivant Fiche 5 : Fonctions communes des êtres vivants Fiche 6 : Besoins des végétaux Fiche 7 : Divers modes de transmission de la vie Fiche 8 : De l’ordre dans le monde vivantFiche 9 : Evolution des êtres vivants Fiche 10 : Rôle et place des êtres vivants dans leur milieuFiche 11 : Mouvements et déplacements Fiche 12 : Nutrition animale et humaine- digestion et excrétion Fiche 13 : Nutrition animale et humaine- respiration et circulation Fiche 14 : Transmission de la vie chez les êtres humains Fiche15: Education à la santéFiche 22: Manifestations de l’activité de la Terre

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lecture du document :

CONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONSCYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3

N° et thème de la fichePlace dans les programmesPrincipales connaissances à faire acquérir aux élèves et donc à maîtriser (extraites du paragraphe « Connaissances » des fiches connaissances)

pistes de supports possibles (supports concrets à privilégier)

moyens pour atteindre les objectifs de connaissance de la 1ère colonne selon le cycle

Fiche 4 : Stades de la vie d’un être vivantCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétauxcycle 3 : unité et diversité du monde vivant, les stades de développement d’un être vivant (végétal ou animal)Chaque être vivant change au cours du temps. Le développement de la plupart d’entre eux présente une succession de phases : naissance, développement et croissance, âge adulte, vieillissement, mort.

élevages d’invertébrés (vers de farine, phasmes...), plantations variées(bulbes d’amaryllis++, de jacynthe…, graines), son propre corps

- Observation continue avec réalisation de dessins et de compte-rendu archivés dans un journal, travaux à partir d’images séquentielles (retrouver l’ordre des étapes du développement d’un animal ou d’un végétal)- Etudes menées en parallèle chez différents êtres vivants avec élaboration de tableaux comparatifs

- Observation continue avec réalisation de dessins et de compte-rendu archivés dans un journal, travaux à partir d’images séquentielles- Schématisation des cycles de développement- Etudes menées en parallèle chez différents êtres vivants avec élaboration de tableaux comparatifs

Schématisation des cycles de développement Etudes menées en parallèle chez différents êtres vivants avec élaboration de tableaux comparatifs

La croissance correspond à une augmentation irréversible des dimensions du poids (de masse). Chez l’animal et chez l’homme adulte, la croissance s’arrête autour de la maturité sexuelle. Au cours de leur développement, certains animaux passent par le stade de larve, le passage à l’état adulte s’appelle la métamorphose.

élevages d’invertébrés (phasmes ++) voire de petits mammifères invités de façon temporaire, son propre corps

Mesures des tailles et/ou des poids des élèves, et des animaux au cours de l’annéeAprès observation, reconstitution de cycles de développement indirect avec métamorphose (vers de farine, coccinelles, papillons......) et direct (phasmes, escargots...) comparaison avec l’homme

Réalisation de tableaux de mesure et de graphiques Après observation, reconstitution de cycles de développement indirect avec métamorphose (vers de farine, coccinelles, papillons......) et direct (phasmes, escargots...) comparaison avec l’homme

Les arbres ont une croissance qui se poursuit toute leur vie ; elle peut être discontinue, saisonnière dans les zones à saisons marquées.

divers rameaux (marronnier ++) «tranches » de rondins de bois et de troncs d’arbre

Observation de bourgeons qui débourrent et de rameaux (plus particulièrement des différentes cicatrices) avec réalisation de dessins puis de schémas en vue d’estimer leur âge Observation des cernes saisonniers avec émission d’hypothèses quant à leur formation et estimation de l’âge

Chez les végétaux à fleurs, au cours de la germination, la plantule contenue dans la graine se développe en utilisant les réserves de nourriture également contenues dans cette graine.

graines et germinations variées(haricot ++)

Observation et dissection de graines avec mise en évidence des structures, suivi de semis avec réalisation de dessins

Expérimentation mettant en évidence le rôle nourricier des cotylédons, les conditions nécessaires à la germination

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Fiche 5 : Fonctions communes des êtres vivantsCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Les êtres vivants se distinguent des objets inanimés par des fonctions qui leur sont communes : besoins nutritifs et nutrition, respiration, reproduction, relations avec le milieu. Ils donnent naissance à des individus de la même espèce.

divers objets inanimés, divers êtres vivants, constituants et productions du vivant (vivant qui bouge/ qui ne bouge pas, objets qui bougent ou pas, vraies plantes/fausses plante, animaux vrais/faux);

élevages, plantes, élèves

Classement avec identification de critères propres au vivant

Caractérisation des grandes fonctions chez un animal, chez un végétal et chez l’homme avec réalisation d’affiches qui permettent des comparaisons :Comparaison de différents modes de nutrition (fiche 12 et 13) de déplacements (fiche 11) et de différents développement (fiches 4, 7 et 14)

Classement avec identification de critères propres au vivant

Caractérisation des grandes fonctions chez un animal, chez un végétal et chez l’homme avec réalisation de tableaux comparatifs ;Comparaison de différents modes de nutrition (fiche 12 et 13), de déplacements (fiche 11) et de relations avec le milieu (fiche 10) Comparaison de différents modes de reproduction et de différents cycles de développement (fiches 4, 7 et 14) avec mise en évidence que le vivant provient du vivant

Classement avec identification de critères propres au vivant

Caractérisation des grandes fonctions chez un animal, chez un végétal et chez l’homme avec réalisation de tableaux comparatifs Comparaison de différents modes de nutrition (fiche 12 et 13), de déplacements (fiche 11) et de relations avec le milieu (fiche 10) Comparaison de différents modes de reproduction et de différents cycles de développement (fiches 4, 7 et 14) avec mise en évidence que le vivant provient du vivant

Chez les animaux et les plantes, chaque fonction a pour support un organe ou plusieurs organes, qui constituent alors un appareil (ou système).

reconstituer l’image du corps humain, d’un animal ou d’un végétal à partir d’éléments séparés

Tableaux comparatifs et récapitulatifs d’observations proposées dans les fiches 4, 6, 7, 11, 12, 13, 14. Ces tableaux peuvent être élaborés progressivement et enrichis au fur et à mesure par les différentes études ou bien réalisés en fin de séquences, lors de bilans

Tableaux comparatifs et récapitulatifs d’observations proposées dans les fiches 4, 6, 7, 11, 12, 13, 14. Ces tableaux peuvent être élaborés progressivement et enrichis au fur et à mesure par les différentes études ou bien réalisés en fin de séquences, lors de bilans

Les êtres vivants d’une même espèce présentent un fonctionnement globalement semblable (unité), mais les réactions d’un individu peuvent différer légèrement de celle d’un autre (diversité)

élevages, portraits… Tri de portraits avec mise en évidence des ressemblances et des différences (tous parents, tous différents)

Observation des comportements des animauxObservation des différences de taille ou de couleurs entre les individus d’une même espèce

Débats argumentés sur des thèmes comme le racisme, le respect du vivant…

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Fiche 6 : Besoins des végétauxCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétauxcycle 3 : unité et diversité du monde vivant, les conditions de développement des végétauxLes végétaux verts(chlorophylliens) ont besoin d’eau, de substances minérales (existant dans le sol ou qui peuvent être apportées par des engrais), du dioxyde de carbone (gaz carbonique) de l’air et de lumière pour vivre en fabriquant leur propre matière organique. Les végétaux qui ont des racines puisent l’eau et les substances minérales dans la terre. Ils captent la lumière et le dioxyde de carbone par les feuilles. L’eau circule dans les racines, les rameaux et les tiges. Les végétaux aériens perdent de l’eau au niveau des feuilles.

végétaux chlorophylliens(diverses boutures de misère, impatience

Observation des organes (racines, tiges, feuilles)

Expérience mettant en évidence les besoins en eau des végétaux

Observation des organes impliqués dans la nutrition des végétaux (racines, tiges, feuilles)

Expérimentations mettant en évidence les besoins des végétaux (eau, terre, lumière)

Observation des organes impliqués dans la nutrition des végétaux (racines, tiges, feuilles) et de coupes transversales de tige mettant en évidence les vaisseaux Expérimentations mettant en évidence les besoins nutritifs des végétaux Expériences de mise en évidence des phénomènes d’absorption, de circulation, de transpiration

Schématisation des montages réalisés, élaboration de compte-rendu, tableaux ou graphiques des résultats observésSchématisation de cette nutrition

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Fiche 7 : Divers modes de transmission de la vieCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, les manifestations de la vie chez les animaux et chez les végétauxcycle 3 : unité et diversité du monde vivant, les divers modes de reproduction (animale et végétales), procréation et reproduction non sexuée (bouturage)La reproduction des êtres vivants se réalise de manière sexuée (procréation) ou asexuée (reproduction non sexuée au sens strict) ; dans le cas de la procréation, tout nouvel être vivant provient du développement d’un œuf.

photos, films Observation sur substituts du réel de la fécondation et des premiers stades de développement Réalisation de schémas (utilisation de calque par exemple)

Dans la plupart des espèces animales, on peut distinguer des mâles et des femelles.

Elevages (grillons, combattants) / documents / visite ferme, parc animalier

Observation d’animaux présentant un dimorphisme sexuel (grillons, combattants, paons, poules...) avec réalisation de reportage photos, compte-rendu de visite, dessin d’observation...

Observation d’animaux présentant un dimorphisme sexuel (grillons, combattants, paons, poules...) avec réalisation de reportage photos, compte-rendu de visite, dessin d’observation...

Observation d’animaux présentant un dimorphisme sexuel (grillons, combattants, paons, poules...) avec réalisation de reportage photos, compte-rendu de visite, dessin d’observation...

Dans certaines espèces animales, le jeune trouve dans l’œuf pondu par la femelle dans le milieu extérieur tout ce qui est nécessaire à son développement : c’est un développement ovipare. Après l’éclosion, les œufs libèrent soit une larve, soit un jeune qui ressemble à l’adulte.Dans d’autres espèces, le développement se fait à l’intérieur du corps de la femelle qui satisfait à la nutrition : c’est le développement vivipare.

Elevages d’animaux reproductifs (escargots, phasmes, guppys œufs de poule dans une couveuse…), documents photos, vidéo

Observation continue d’élevages d’animaux ovipares et vivipares (suivre l’éclosion d’œufs d’escargot par exemple

Observation continue d’élevages d’animaux ovipares et viviparesDessin d’observation des œufs, des jeunes (à intégrer dans le cycle de développement voir fiche 4)

Observation continue d’élevages et du développement de certains œufs (transparence de certains œufs : mollusques, poissons...), dessins et compte rendu d’observation

Observation sur substituts du réel (photos, films, dessins) du développement du poussin dans l’œuf par exemple, d’un jeune vivipare dans l’organisme maternel Réalisation et utilisation de schémas (utilisation de calques, légendes à compléter…)

Les végétaux à fleurs proviennent la plupart du temps d’une graine obtenue par reproduction sexuée. La graine est contenue dans le fruit ; ceux-ci proviennent de la transformation de la fleur (ou d’un ensemble de fleurs).Une reproduction asexuée existe aussi chez certains végétaux, elle se fait à partir d’un fragment de végétal (boutures, marcottes, bulbes, tubercules...) : c’est un clonage naturel. Ce phénomène est beaucoup plus rare mais existe chez les animaux.

graines, bulbes, tubercules ,marcottes (fraisier, chlorophytum..) boutures (misère, bégonia..), fleurs, fruits, «légumes »

Tris de fruits (couleur, présence de noyaux, de pépins…)

Classements de fruits et légumes en fonction des différents organes des végétaux chlorophylliensSemis variés et plantations avec observation continue du développement jusqu’à la transformation de la fleur en fruit dessins consignés dans un journal

Classements de fruits et légumes en fonction des différents organes des végétaux chlorophylliens

Semis variés et plantations avec observation continue du développement jusqu’à la transformation de la fleur en fruit Observation et dissection de fleurs, de fruits avec réalisation de dessins Schématisation du cycle de développement de plante à fleur Comparaison de différents moyens d’obtenir «une plante », par bouturage marcottage...

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Fiche 8 : De l’ordre dans le monde vivantCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Diversité du vivant et diversité des milieux, observation et comparaison des êtres vivants en vue d’établir des classements. Elaboration de quelques critères élémentaires de classementcycle 3 : Unité et diversité du monde vivant, les divers modes de reproduction. Des traces de l’évolution des êtres vivants. Grandes étapes de l’histoire de la terre ; notion d’évolution des êtres vivants.Les animaux ou les végétaux appartenant à la même espèce se ressemblent, sont capables de se reproduire entre eux et leurs petits sont fertiles.Il existe une grande diversité chez les êtres vivants (animaux, végétaux, bactéries). Le nombre d’espèce actuel n’est pas connu : il avoisine les dix millions. On n’en a décrit qu’environ 10 à 15 %. C’est dans le groupe des insectes que l’on compte le plus d’espèces.

tableaux de données chiffrées

Analyse de documents avec réalisation de graphiques présentant les principaux groupes d’êtres vivants proportionnellement les uns aux autres

Les classifications des scientifiques sont universelles. Le règne animal peut être divisé en deux grands groupes : les animaux invertébrés (par exemple, éponge, oursin, vers, mollusques, insectes, araignées, crustacés...) et les animaux vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères). Le règne végétal peut être divisé en deux grands groupes : les végétaux qui ont des fleurs et qui donnent des graines et ceux qui n’ont ni fleurs ni graines.

visite parc animalier, ferme / sortie forêt, rivière, mare... / Squelettes de différents vertébrés / Classifications et clés de détermination simplifiées

Réalisation de collections de coquillage, d’herbier, d’alguier...Observations comparées d’êtres vivants prélevés ou photographiésTris de ces êtres vivantsUtilisation d’ouvrage, de planches permettant de les identifier avec réalisation de fiches d’identité

Réalisation de collections, d’herbier, d’alguier...Tris, classements de ces êtres vivantsUtilisation d’ouvrage, de planches permettant de les identifier avec réalisation de fiches d’identité Confrontation des classements avec les classifications scientifiques

Réalisation de collections, d’herbier, d’alguier... Observations comparées de squelettes, d’êtres vivants prélevés ou photographiés Tris, classements de ces êtres vivants Utilisation d’ouvrage permettant de les identifier Confrontation des classements avec les classifications scientifiques Elaboration et utilisation de clés de détermination

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Fiche 9 : Evolution des êtres vivantsCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 3 : Unité et diversité du monde vivant, Des traces de l’évolution des êtres vivants (quelques fossiles typiques). Grandes étapes de l’histoire de la terre ; notion d’évolution des êtres vivants.Les fossiles constituent des traces de la vie d’autrefois. Ce sont des traces d’animaux ou de végétaux qui existaient à l’époque de la formation de la roche qui les contient.

fossiles, moulages et empreintes en plâtre ou autres

Observation de différents fossiles avec réalisation de dessinsClassements en fonction de l’origine (animal, végétal), en fonction de l’âgeModélisation afin d’appréhender certains principes relatifs à la fossilisation : réalisation de moules internes et externes, réalisation de couches successives avec du plâtre et des objets dans un bac (principe de superposition, et de continuité)

Les fossiles permettent de reconstituer de grandes étapes de l’histoire de la terre, de constater l’apparition et la disparition de certaines espèces animales et végétales.

frises géologiques, documents, vidéo

Réaliser et utiliser des frises en employant différentes échelles (avec une corde par exemple)Situer sur ces frises les fossiles étudiés et les grandes étapes de l’histoire de la terre

Les hommes n’ont pas toujours existé à la surface de la terre et ils se sont transformés au cours du temps. Divers indices témoignent de leur présence (squelettes, outils, traces de feu, peintures...).

visite muséum, vidéo, docs

Comparaison des squelettes et des activités des hommes préhistoriques, utilisation de schémasSituer l’homme sur les frises

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Fiche 10 : Rôle et place des êtres vivants dans leur milieuCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Diversité du vivant et diversité des milieux, Sensibilisation aux problèmes d’environnement, prise de conscience de la fragilité des équilibres observés dans les milieux de vie.cycle 3 : Education à l’environnement, Approche écologique à partir de l’environnement proche. Rôle et place des êtres vivants, notions de chaînes et de réseaux alimentaires.Un milieu est caractérisé par les conditions de vie qui y règnent et par les végétaux et les animaux qui l’habitent.

sorties forêt, rivière... Réalisation de mini-milieux (terrariums, aquarium...) avec réalisation de «fiches d’identité » des êtres vivants qui y habitent

Réalisation de mini-milieux (terrariums, aquarium...) avec réalisation de «fiches d’identité » des êtres vivants qui y habitent et des conditions physico-chimiques

Réalisation de mini-milieux (terrariums, aquarium...) avec réalisation de «fiches d’identité » des êtres vivants qui y habitent et des conditions physico-chimiques Comparaison d’au moins 2 écosystèmes avec réalisation de tableaux comparatifs (unité/diversité)

L’activité des êtres vivants s’organise en fonction des saisons.

documents, sorties ou études d’êtres vivants à différents moments de l’année(arbres dans la cour)

Observation continue de certains êtres vivants au cours des saisons (arbres, oiseaux dans la cour, animaux de la forêt) avec reportage photo, dessins...

Observation continue de certains êtres vivants au cours des saisons (arbres, oiseaux dans la cour, animaux de la forêt) avec reportage photo, dessins... Documentation en ce qui concerne les animaux plus difficiles à observer

Expérimentations à propos de l’influence des saisons sur l’éclosion des bourgeons, sur la métamorphose d’animaux à développement indirect, sur les êtres vivants du terrarium... avec compte-rendu d’expérience, schématisation

Chaque être vivant trouve dans son environnement les conditions nécessaires à sa vie. Les êtres vivants d’un même milieu dépendent souvent les uns des autres ; il existe, par exemple, des dépendances alimentaires.

mini-milieux (terrariums, aquariums)

Observation des relations alimentaires dans des milieux reconstitués appuyée de recherche documentaire

Expérimentations autour des préférences de milieux de certains animaux (faune du sol par exemple) avec élaboration de compte-rendu Observation des relations alimentaires dans des milieux reconstitués appuyée de recherche documentaire

Les végétaux verts (ou chlorophylliens) constituent les premiers maillons des

mini-milieux (terrariums, aquariums), pelotes de

Observation des relations alimentaires dans des milieux

Observation des relations alimentaires dans des milieux

chaînes alimentaires. Ces chaînes s’organisent en réseaux d’alimentation ou réseaux trophiques.

réjection de rapace reconstitués,Recherche documentaire sur l’alimentation des animaux récoltés Schématisation de chaînes alimentaires

reconstitués et des déséquilibres causés par le non-respect, d’un point de vue quantitatif, des populations initiales Dissection et observation du contenu de pelotes de réjection de rapace, identification et dénombrement des animaux consommés Construction de tableaux et graphiques relatifs aux résultats obtenus Schématisation de réseaux alimentaires

Par son action, l’homme modifie les milieux.

sortie rivière, mer, forêt, visite station d’épuration...

Tri de la «laisse de mer » avec identification des déchets Tri de ce que l’on trouve en forêt avec identification des déchets

Tri de la «laisse de mer » avec identification des déchets Tri de ce que l’on trouve en forêt avec identification des déchetsParticipation à des ramassages, nettoyages de forêt, rivière, plage, à l’entretien de berges, au reboisement de parcelle, à l’aménagement de talus...

-Prélèvements des invertébrés de la rivière en plusieurs endroits(de préférence en amont et aval d’une structure polluante) Mesure de l’indice biotique Enquête sur l’origine et les effets des différents polluants Expérimentation à propos des effets des différents polluants sur les êtres vivants -Tri de la «laisse de mer » avec identification des déchets (cycles 2 et 3)-Participation à des ramassages, nettoyages de forêt, rivière, plage, à l’entretien de berges, au reboisement de parcelle, à l’aménagement de talus... -Enquêtes sur la gestion de la forêt par l’homme (intervenant extérieur : ONF) -Visite puis modélisation d’une station d’épuration, schématisation

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Fiche 11 : Mouvements et déplacementsCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Les manifestations de la vie chez l’enfant, Les mouvements (rôle du squelette et des articulations).cycle 3 : Le corps humain et l’éducation à la santé, Les mouvements corporels (fonctionnement des articulations et des muscles).Les mouvements du corps des vertébrés sont rendus possibles au niveau des articulations par l’action des muscles sur des éléments rigides, les os, qui constituent le squelette.

Son propre corps, puzzles, radiographies, squelette en plastique, bonhomme o’cédar, modèles

Réalisation de puzzle de corps en mouvement (photos prises en sport), identification des articulations (gommettes ou autres) et des parties rigides (bandelettes de papier ou traits...)sur le corps d’un camarade , utilisation d’attellesRéalisation de pantins articulés

Réalisation de puzzle de corps en mouvement (photos prises en sport), Schématisation avec identification des articulations (gommettes ou autres) et des parties rigides (bandelettes de papier ou traits...) Schématisation à partir de radiographies (calques)

Schématisation à partir de radiographies (calques)Modélisation mettant en évidence qu’un muscle doit être relié à 2 os articulés entre eux pour qu’il y ait mouvementSchématisation des modèles réalisés

Les muscles des membres sont attachés aux os de part et d’autre d’une articulation. Les tendons permettent l’attache des muscles sur les os. Les ligaments maintiennent les os entre eux au niveau d’une articulation.

pattes de grenouille, lapin ou poulet ou articulations de porc...

Dissection et observation des 2 os articulés entre eux

Dissection et observation des structures mises en jeu avec dessin Comparaison des dessins avec des schémas issus de manuels scolaires

Lors d’une contraction, le raccourcissement des muscles déplace les os qui restent passifs. Dans un membre, lorsque les muscles rapprochent les segments entre eux, ils sont dits fléchisseurs et lorsqu’ils les éloignent, ils sont qualifiés d’extenseurs. Des muscles qui travaillent en opposition comme les muscles fléchisseurs et les muscles extenseurs sont dits antagonistes.

Modèles documents

Perfectionnement du modèle précédent mettant en évidence le rôle des muscles antagonistes Schématisation des modèles réalisés Comparaison des différentes productions (dessins, schémas) avec des documents scientifiques

La marche, la course, le saut... résultent de la combinaison de plusieurs mouvements élémentaires (flexions et extensions).

expression corporelle

Analyse de photos, de films (ralenti, arrêt sur image) réalisés durant des activités sportives avec comparaisons des positions des membres, des points d’appui au sol Schématisation mettant en évidence la décomposition des mouvements (images séquentielles)

Grâce aux organes des sens, un être vivant reçoit du milieu des informations complémentaires qui, traitées par le cerveau, lui permettent d’agir et de communiquer.

jeux sensoriels Jeux de reconnaissance tactile, visuelle, auditive, olfactive et gustative nécessitant ou non une coopération de plusieurs de ces sens et générant des phénomènes de compensation

Jeux de reconnaissance tactile, visuelle, auditive, olfactive et gustative nécessitant ou non une coopération de plusieurs de ces sens et générant des phénomènes de compensation

Fiche 12 : Nutrition animale et humaine - digestion et excrétion

CONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3

Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, Les manifestations de la vie chez l’enfant : le corps de l’enfant (l’alimentation) ; règles de vie et d’hygiène (habitudes quotidiennes d’alimentation). Les manifestations de la vie chez les animaux et les végétaux : nutrition et régimes alimentaires.cycle 3 : Le corps humain et l’éducation à la santé, Première approche des fonctions de nutrition (digestion, respiration et circulation). Conséquences à court et long terme de notre hygiène : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l’alimentation).Les animaux sont obligés de prélever leurs aliments dans leur milieu de vie. Les aliments des animaux peuvent être d’origine animale, végétale et minérale.

panier de course, étiquettes d’emballages alimentaires, publicités,élevages

Classement d’alimentsNourrir les animaux des élevages de la classe (rituels)

Classement d’aliments et comparaison avec les catégorisations diététiques et scientifiques Enquête sur l’origine d’aliments composés Réalisation d’aliments composés

Classement d’aliments et comparaison avec les catégorisations diététiques et scientifiques Enquête sur l’origine d’aliments composés composer des menus équilibrés n’apparaît que dans «pour en savoir plus » (cycle 3))

Chaque espèce a un régime alimentaire particulier et, par-là même, ses organes se sont adaptés, au cours de l’évolution, à son milieu de vie.

élevages, documents crânes, contenu de pelotes de réjection (voir fiche 10)

Expériences de préférences alimentaires avec mesures des résultats Comparaison de différents régimes alimentaires Observation comparée de dentures d’animaux herbivores, carnivore et omnivore Schémas de crânes à compléter

Observation des crânes contenus dans les pelotes de réjection

Dans l’espèce humaine, les aliments sont transformés au cours de leur trajet dans un tube unique, continu (bouche, œsophage, estomac, intestin). La partie non digérée des aliments est rejetée sous forme d’excréments. La partie digérée est transformée en petits éléments capables de traverser la paroi de l’intestin pour passer dans le sang. Le sang distribue les aliments digérés aux organes du corps et transporte les déchets produits par les organes. Les reins filtrent ces déchets, rejetés dans l’urine.

documents photos ou vidéo (endoscopie), radiographies, appareil digestif de lapin, modèles…

Observation de ce qui se passe dans la bouche Modélisation mettant en évidence le rôle des différentes dents : comment réduire une pomme en bouillie comme dans la bouche ? avec quels instruments ?

Observation de ce qui se passe dans la bouche Modélisation du carrefour pharyngien (aspect mécanique) et du trajet des aliments (comment progressent les aliments dans le tube digestif) Dissection de l’appareil digestif d’un lapin, avec photos et dessins d’observation Modélisation de l’absorption intestinale, du transit intestinalExpérimentation sur quelques aspects de la digestion (mécanique, importance de l’eau)schématisation (schéma récapitulatif et explicatif)

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Fiche 13 : Nutrition animale et humaine – respiration et circulation

CONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3

Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, Les manifestations de la vie chez l’enfant : le corps de l’enfant (l’alimentation) ; règles de vie et d’hygiène (habitudes quotidiennes d’alimentation). Les manifestations de la vie chez les animaux et les végétaux : nutrition et régimes alimentaires.Cycle 3 : Le corps humain et l’éducation à la santé, Première approche des fonctions de nutrition (digestion, respiration et circulation). Conséquences à court et long terme de notre hygiène : actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l’alimentation).La respiration se manifeste par un échange de gaz entre un être vivant et son milieu. La plupart des êtres vivants absorbent l’oxygène contenu dans l’air ou dissous dans l’eau : leurs organes en ont besoin. Ils rejettent de l’air contenant le dioxyde de carbone (gaz carbonique) produit par les organes.

documents photos ou vidéo, tableaux de mesures, séances de sport

Mesures en EPS des fréquences cardiaques et respiratoires au repos et pendant l’effort, réalisation de tableaux de mesureMise en évidence et mesures des quantités d’air expiré et inspiréExpériences mettant en évidence que l’air qui entre est différent de celui qui sort

Chez les animaux vertébrés, les échanges de gaz ont lieu au niveau d’organes particuliers : poumons, branchies…Chez l’homme, l’entrée de l’air lors de mouvements respiratoires (inspiration) et sa sortie (expiration) se font par le nez ou par la bouche. L’oxygène nécessaire à la vie est transporté par le sang des poumons jusqu’aux organes et le dioxyde de carbone fabriqué est transporté des organes aux poumons pour être rejeté. Propulsé par le cœur, le sang circule dans les vaisseaux en sens unique et permet des échanges entre tous les organes.

documents photos ou vidéo, radiographies, appareil cœur poumon d’agneau ou de porc de porc, branchies de poisson, trachées d’insectes, modèles

Dissection et comparaison de différents appareils respiratoires Observation de film, d’artériographie Dissection de l’appareil respiratoire et du cœur d’un animal de boucherie, dessin, schéma, comparaison schémas réalisés et différents schémas issus de manuels scolaires Modélisation expliquant comment fonctionne la ventilation, réalisation de schémasModélisation et schémas à compléter expliquant comment fonctionne le cœur et comment il fait circuler le sang

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Fiche 14 : Transmission de la vie chez les êtres humainsCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : cycle 2 : Le monde du vivant, Les manifestations de la vie chez les animaux et les végétauxcycle 3 : Le corps humain et l’éducation à la santé, Reproduction des humains et éducation à la sexualitéIl existe des différences entre l’homme et la femme : l’organisation du corps varie en fonction du sexe.

documents, dessins, schémas, intervention d’un professionnel de la santé

Comparaison de dessins et schémas, à différentes échelles, des appareils, des organes reproducteurs et des caractères sexuels secondaires homme/femme Exposé, suivi d’un débat autour de l’éducation à la sexualité (le débat peut être facilité s’il est géré par un intervenant extérieur, la préparation des questions est alors une activité à mener en amont)

A partir de la puberté, l’homme produit les spermatozoïdes, la femme produit des ovules (âge variable)

documents photos, vidéo

Calques de photos ou schémas à légender Mesures et comparaison des échelles

Un spermatozoïde et un ovule s’unissent pour former un œuf, origine d’un nouvel être humain : c’est la fécondation.

documents photos, vidéo Calques de photos ou schémas à

légender

Dans l’espèce humaine, le développement de l’œuf en embryon puis en fœtus se fait à l’intérieur du corps de la femme. Le futur bébé est relié par le cordon ombilical au placenta au travers duquel sa mère le nourrit. Au moment de l’accouchement, le bébé quitte le corps de sa mère.

documents photos, vidéo, échographies

Calques de photos ou schémas du développement jusqu’à l’accouchement à légender, à comparer (différenciation des organes), à remettre dans l’ordre Mesures et comparaison des échelles Fonctions de nutrition : schémas à mettre en relation avec ceux effectués fiche 13

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Fiche15: Education à la santéCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme : Cycle 3 : Le corps humain et l’éducation à la santé, L’éducation à la santé est liée à la découverte du fonctionnement du corps en privilégiant les conditions de maintien du corps en bonne santé. Quelques règles d’hygiène relatives à la propreté, à l’alimentation et au sommeil. Conséquences à court et long terme de notre hygiène ; actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l’alimentation). Principes simples de secourisme : porter secours, en identifiant un danger, en effectuant une alerte complète, en installant une personne en position d’attente.Conséquences immédiates du comportement sur l’intégrité physique: la nécessité de protéger son corps implique non seulement l’évaluation et la mesure des risques liés à ses actions (lors des activités physiques par exemple) et dans ses relations à l’environnement (soleil, orage…), mais aussi la connaissance et le respect des règles de sécurité domestique, de sécurité alimentaire, de sécurité routière. La connaissance de quelques principes de secourisme (procédures d’alerte et sécurisation de la victime) permet d’aider les autres à protéger leur corps ;

affiches, radiographies, intervenants extérieurs (pompier, secouriste...), séances de sport,

Observations et discussions autour de certaines manifestations de son corps durant des activités physiques (soif, crampes, essoufflement, courbatures...)Observations et discussions autour des accidents (blessures, brûlure, hématomes, fractures ...)Réalisation d’affiches exposant les précautions à prendre pour éviter de se blesser (selon les situations : en sport, dans la cour, lors d’une sortie...) et les règles de sécurité domestique, alimentaire et routière, Jeux de rôle afin de connaître les procédures d’alerte et de sécurisation de la victime.Exposé et débat avec un intervenant extérieur

Conséquences du comportement qui ne seront visibles qu’à long terme : pour maintenir le bon fonctionnement de son corps le plus longtemps possible, des règles de vie doivent guider le comportement quotidien et ce, depuis le plus jeune âge :Veiller à la propreté corporelle : peau, dents, cheveux, ongles, mains ;Diversifier son alimentation : Les repas, pris à heures régulières, apportent des aliments bâtisseurs (viandes, œufs, poissons, produits laitiers et certains légumes comme les haricots et les lentilles), des

aliments (concrets ou en photo), menus de la cantine, articles de presse, intervention de professionnels de la santé...

Mise en place, du lavage régulier des mains avant le goûter ...

Mise en place du brossage de dents après la cantine, du lavage régulier des mains avant le goûter ...Classer les aliments en fonction de ce qu’ils apportent à l’organisme

Mise en place du brossage de dents après la cantine, du lavage régulier des mains avant le goûter ... Classer les aliments en fonction de ce qu’ils apportent à l’organisme Tri des étiquettes d’emballages alimentaires (différents apports quantitatifs et qualitatifs)

aliments qui protègent (fruits frais, légumes cuits) et des aliments qui apportent de l’énergie (pain, pâtes, pomme de terre, sucres et matières grasses). Les matières grasses et les boissons sucrées consommées en trop grande quantité nuisent à la santé, tout comme une alimentation trop importante qui conduit à un surpoids.Equilibrer les temps de veille, incluant des temps réguliers d’activités physiques, et les temps de sommeil, au moins huit heures par nuit ;Eviter l’exposition répétée à certains facteurs de l’environnement : soleil, niveaux sonores trop élevés, fumées liées au tabagisme passif ou non ;

Composer des menus équilibrés Exposés et débats avec des professionnels de la santé autour de la malnutrition, la sous-nutrition, l’obésité... Enquêtes sur les pollutions sonores ou autres dans l’environnement proche des enfants

Conséquences des comportements à risques liés à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues illicites documents, brochures

médicales, affiches, intervention de professionnels de la santé, débats…

Préparation de débats argumentés (autour du dopage avec des sportifs haut niveau par exemple Réalisation et présentation d’affiches, d’exposés voire d’expositions

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Fiche 22: Manifestations de l’activité de la TerreCONNAISSANCES SUPPORTS EXEMPLES DE SITUATIONS

CYCLE 1 CYCLE 2 CYCLE 3Programme :

Cycle 3 : Le ciel et la terre Manifestations de l’activité de la Terre (volcans, séismes).Le magma est le résultat de la fusion partielle de roches. Cette fusion se déroule à quelques dizaines de kilomètres de profondeur. Le magma remonte vers la surface, empruntant une ou plusieurs fissures de la croûte terrestre. La sortie du magma (et ses conséquences et phénomènes associés : nuées ardentes...) constitue une éruption volcanique. Une éruption présente souvent des signes précurseurs, une période d’activité maximale (écoulements de lave, explosions, nuées ardentes...) ; enfin, une période d’accalmie plus ou moins longue.

documents, films, articles de presse, roches volcaniques, modèles

Observation des manifestations (films présentant différents types d’éruptions, explosives/effusives, volcanisme sous-marin) et de roches volcaniques (bombes, pierre ponce...)avec compte-rendu d’observationModélisation et schématisation des modèles conçus :- Modèle représentant le passage de la lave à la roche- Modèles expliquant la formation du cône volcanique- Modèles expliquant le rôle de la température et des gaz dans la remontée du magmaSchémas à compléter par des documents rendant compte de l’origine du magma.

Un séisme correspond au mouvement brusque d’une ancienne fracture de roches en profondeur ou à la formation d’une nouvelle faille. Des vibrations plus ou moins fortes peuvent être ressenties en surface. Ces manifestations peuvent être catastrophiques ou imperceptibles.

documents, films, articles de presse, modèles

Observation des manifestations (films ou articles) avec compte-rendu d’observationUtilisation de l’échelle MSKModélisation et schématisation des modèles conçus :Modèles expliquant la formation d’une faille en relation avec des contraintes dépendantes de mouvementsModèles illustrant les tremblements, leur propagation et leurs effets

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