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Tous droits réservés © Éditions Biscuit Chinois, 2006 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 6 juin 2021 05:09 Biscuit Chinois Littérature pop (entre parenthèses) Joachim Luppens et Gabriel Meunier Ketchup Numéro 1, été 2006 URI : https://id.erudit.org/iderudit/2488ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Éditions Biscuit Chinois ISSN 1718-9578 (imprimé) 1920-7840 (numérique) Découvrir la revue Citer ce document Luppens, J. & Meunier, G. (2006). (entre parenthèses). Biscuit Chinois,(1), 8–9.

(entre parenthèses) · effectivement quelques nouvelles contenant de la violence, qu'elle soit physique, psychologique ou métaphorique. Mais la violence n'est-elle pas partie intégrante

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  • Tous droits réservés © Éditions Biscuit Chinois, 2006 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation desservices d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politiqued’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/

    Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé del’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec àMontréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.https://www.erudit.org/fr/

    Document généré le 6 juin 2021 05:09

    Biscuit ChinoisLittérature pop

    (entre parenthèses)Joachim Luppens et Gabriel Meunier

    KetchupNuméro 1, été 2006

    URI : https://id.erudit.org/iderudit/2488ac

    Aller au sommaire du numéro

    Éditeur(s)Éditions Biscuit Chinois

    ISSN1718-9578 (imprimé)1920-7840 (numérique)

    Découvrir la revue

    Citer ce documentLuppens, J. & Meunier, G. (2006). (entre parenthèses). Biscuit Chinois,(1), 8–9.

    https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/https://www.erudit.org/fr/https://www.erudit.org/fr/https://www.erudit.org/fr/revues/bc/https://id.erudit.org/iderudit/2488achttps://www.erudit.org/fr/revues/bc/2006-n1-bc1000013/https://www.erudit.org/fr/revues/bc/

  • Argh ! Il a pas été facile, ce premier numéro. Il a fallu

    pédaler. L'idée de lancer cette revue a éclaté comme un

    ballon, comme une grenade... comme... comme quelque

    chose qui vous vole en pleine figure (la douleur en moins)

    ! On a souvent douté. Mais sûrement moins que plusieurs

    autres. Si on avait écouté tous ces rabat-joie et ces casse-

    noisettes qui, avec une grandeur d'âme paternaliste, nous

    prévoyaient un plantage monumental... On vous le glisse

    dans l'oreille, tout bas : paraît qu'il y a un sort de jeté sur

    les revues littéraires pour qu'elles n'atteignent jamais leur

    maturité ! Bof. On appellera Harry Poppers et on dansera

    toute la nuit. En attendant, on n'est peut-être pas matures,

    mais Biscuit Chinois existe !

    D'ailleurs, c'est bien connu : les pessimistes n'ont pas

    d'amis. Nous oui ! Et c'est largement grâce à eux que nous

    pouvons publier Biscuit Chinois. Alors, merci à tous nos

    collabos, ceux qui de près ou de loin nous ont aidés en

    échange de quelques verres de rouge ou services variés... Et

    merci aux auteurs de nous avoir proposé leurs nouvelles en

    grand nombre. Ceux dont les textes ont été retenus seront

    un jour riches et heureux grâce à nous, même s'ils mour-

    ront dans un accident de jet privé sanglant après une soirée

    trop arrosée à Beverly Hills.

    Parlant de sang, justement, nous nous inquiétons

    vaguement des idées que suscite le thème ketchup. Il y a

    ^ \}iuémuK POP

  • effectivement quelques nouvelles contenant de la violence,

    qu'elle soit physique, psychologique ou métaphorique.

    Mais la violence n'est-elle pas partie intégrante — voire in-

    tégrée — de la dialectique moderne dans le paradigme de

    l'existence, découlant d'une manifestation de nos pulsions

    bestiales intrinsèques et inhérentes à la problématique de

    la vie, laquelle constitue la base de toute fiction... STOP. REWIND. PLAY. (Excusez pour le dérapage.) Les textes choisis comportent effectivement leur lot de violence. Mais

    le ketchup nous rappelle probablement à tous le sang. Et les

    hamburgers. Or, les hamburgers, c'est de la viande hachée,

    et broyer un bœuf, c'est légèrement violent. Mais ne voir

    dans ce recueil de nouvelles que de la violence, ce serait un

    peu ingrat et grossièrement exagéré. Nous choisissons les

    textes en fonction de leur qualité, et s'ils sont violents, tant

    pis ! (ou tant mieux ? ou peu importe...)

    Nous avons choisi le ketchup pour premier thème, parce

    que le condiment se situe proche de notre ligne éditoriale

    et, en plus, le ketchup est délicieux sur le pâté chinois !

    Alors, comme dirait Marie-Josée Taillefer :

    Bon appétit !

    Les chefs cuistots,

    Joachim et Gabriel