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Officiers de gendarmeriede demain...

Affecté le 1er juillet dernier à la tête de l'École des officiers de la gendarmerie nationale,je suis fier de me retrouver à votre tête, dans cette École qui a formé, depuis 1945 des milliersd'officiers et qui a su devenir, pour la Gendarmerie Nationale, à la fois un creuset unique et unsymbole.

Mais avant toute chose, je veux rendre hommage à mon prédécesseur, le général de corpsd'armée Joël DELPONT, qui s'est engagé quatre années durant pour porter cette École au plushaut. Le général DELPONT, par son engagement et sa personnalité, aura laissé une traceindélébile sur le tableau d'honneur de l'EOGN.

Depuis ma prise de commandement, j'ai pris le temps de faire connaissance avec la plupartd'entre vous, de vous écouter pour analyser la mission que le directeur général m'a confiée. Dèsà présent, sachez que chacun d'entre vous, quel que soit son niveau de responsabilité ou son statut, a toute ma confiance. Ainsi que je vous l'ai dit à plusieurs reprises, j'ai besoin d'uneéquipe performante et soudée, heureuse de travailler ensemble en prenant en grand compte lerespect dans les rapports humains.

Une institution comme la nôtre a besoin de femmes et d'hommes engagés et exemplaires.Agissez avec courage intellectuel, respect mutuel et soyez engagé sans solution de continuité afinde conforter l'image d'une école dynamique résolument tournée vers l'avenir. Je sais pouvoircompter sur vous, vous pouvez compter sur moi.

Aux promotions d'élèves, je souhaite redire l'essence même de leur présence à l'École. Icimême, tout au long de votre formation, vous allez poursuivre trois objectifs fondamentaux quivous seront utiles tout au long de votre existence civile et militaire.

Vous allez acquérir un socle de connaissances techniques et tactiques indispensables à l'exercice de vos futures responsabilités.

Dans le même temps, vous continuerez à développer le goût de l'effort intellectuel, bienamorcé au cours de vos études antérieures et indispensable à votre accomplissement. Je vousrappelle que c'est avant tout par votre compétence que vous mériterez votre autorité.

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Enfin, en point d'orgue, vous allez développer votre personnalité, votre caractère, votre savoir-être, autrement dit les vertus cardinales du chef.

De mon point de vue, commander c'est avant tout se mettre au service des autres, êtreexigeant envers autrui et encore plus envers soi-même, faire preuve d'une discipline intellectuellerigoureuse et prendre des risques en s'exposant dans ses décisions en pensant encore et toujoursà préparer l'avenir.

Vous avez choisi un métier difficile et enthousiasmant dans lequel la très haute compétencetechnique n'aura d'égale que la passion qui vous anime et qu'il vous faudra entretenir.

Vous avez choisi un métier qui vous donnera la motivation de vous battre pour vos convictionset vos valeurs. Un métier où la solidarité occasionne un véritable sentiment de responsabilitéenvers vos concitoyens, vos pairs, vos subordonnés, vos chefs. Un métier passionnant où vousdevrez avoir confiance en vos qualités. Un métier qui place l'humain au rang des préoccupationsessentielles.

De Gaulle disait à une promotion d'élèves-officiers : « Je ne vous plains pas parce que vousavez choisi le métier militaire. Il demande que vous renonciez à la liberté, à l'argent, peut-êtreun jour à la vie. Il comporte de mauvais jours, des heures amères, parfois des années de cha-grin. Mais en échange, il vous donnera cette constante et émouvante aventure où sont mélés lecommandement, la responsabilité, l'action, le risque : il vous donnera l'honneur de la maturité,les larmes du dernier jour de la carrière, la joie de servir, l'orgueil des armes, l'espoir des grandes actions et le rêve de gloire auprès d'un drapeau ou d'un étendard. Non je ne vous plains pas ».

Comme le général De Gaulle autrefois, je ne vous plains pas. Je vous sais motivés, enthou-siastes, ayant soif d'action. Alors, soyez dès à présent Un officier c'est-à-dire un donneur de sens,un guide exemplaire. Soyez dès à présent celui que l'on regarde, que l'on admire et que l'on suit.Soyez dès à présent Un officier ayant la vraie connaissance de ses limites et de ses points faibles, mais aussi de ses qualités et de ses points forts, pour qu'un jour dans l'adversité, vospairs, vos concitoyens aient les yeux fixés sur vous. Notre rôle à chacun d'entre nous est de vousy préparer. Vous devez vous y préparer.

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14 juillet 2010 -Défilé à Paris.

3 septembre 2010 - Couleurs étrangères.

22 septembre 2010 - Visite d’une délégation brésilienne.

2 août 2010 -PPCFI.

3 septembre 2010 -Visite d’une délégation chilienne.

28 septembre 2010 - Accueil des EOX et ENSIETA.

23 août 2010 -Couleurs de la rentrée.

6 septembre 2010 -Accueil des AGIV.

30 septembre 2010 -

Tutorat avec le lycée Jacques Amyot.

Août 2010 -Challenge de rentrée de la DE.

7 septembre 2010 - Couleurs mensuelles.

6 octobre 2010 - Collège de droit.

27 août 2010 - PEOR.

9 septembre 2010 - Remise des alphas.

7 octobre 2010 - HEC.

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Quel plus bel endroit et quelmoment plus emblématique pourclôturer cette année de formationriche en évènements : le défilé du 14juillet sur les Champs Élysées.

La promotion « Général PaulinColonna d' Istria », fraîchementbaptisée, s'est retrouvée unedernière fois au grand complet pourla cérémonie de l'année, chère auxmilitaires et à nos compatriotes.

Après le trajet en bus depuisMelun, nous avalons un dernier cafésur les Champs-Elysées ensoleillés etrépondons présents tels des vedettesaux inévitables séances photos, dontles clichés traverserons le mondeentier à en juger par l'accent desvisiteurs nous ayant sollicités.

Puis, fiers de lever nos sabreslors du présentez arme au passagedu président de la République, noussavons que nous allons bientôtentrer en piste.

Répondant aux ordres, nous nousavançons de quelques pas et procé-dons à un « à droite, droite ! »

Elle se dévoile devant nous, tri-colore, animée et joyeusementbruyante : la plus belle avenue dumonde s'offre à nous.

Le temps de laisser voler les for-mations d'avions de chasse au dessusde nos taconnets et notre tour debattre le pavé arrive avec émotion.

Ça y est, nous y sommes. Lespolytechniciens entament leur mar-che, nous allons partir. D'abord àpetits pas, puis d'un pas franc.

Nous entendons les gens quiapplaudissent et écoutons nos voisinsde rangs qui rectifient les alignements.

Nous voyons nos cadres, nousvoyons notre garde au Drapeau etau loin, nous distinguons la tribuneprésidentielle installée en bas, sur laplace de la Concorde.

Nous marchons fièrement etpensons à mille choses et à millepersonnes.

Tout défile aussi dans notreesprit à mesure que nous avançons

au rythme des fers de nos bottines,mais nous devons rester concentrés.

Nous levons la tête et regardonsloin devant nous. Nous enserrons lefourreau de nos sabres. Nous accor-dons notre balancé de bras à celui denos voisins et sommes réjouis d'être là.

Une grosse goutte d'eau vient des'écraser contre notre insigne depromotion, puis une deuxième.

La pluie tant redoutée, s'abatfinalement sur nous avec force, maisne perturbe pas notre marche.

Le groupement se disloque endeux carrés dès notre passagedevant la tribune présidentielle.Nous apercevons le président de laRépublique au milieu de la fouled'invités.

Comme prévu, une fois atteintle pont de la Concorde face à

l'Assemblée nationale pour l'un, etla rue Royale face à la Madeleinepour l'autre, nous entamons notrechant promotion à plein poumonsous la pluie battante.

Nous bénéficions des derniersapplaudissements chaleureux desbadauds courageux.

Nous sommes ravis mais quelquepeu frustrés que la pluie ait décidéde venir cette année.

Ce n'est pas grave, nous avonsréalisé un acte hautement symboliquedans notre carrière militaire lequelsera certainement unique.

Sous-lieutenant Mehdi LATRECHE.

La promotion « Paulin Colonna d'Istria »brille sous la pluie au défilé du 14 juillet.

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« Le diable est dansles détails » selon le commandant du1er groupement de l’EOGN. L’équipeBois-rond de la « Colonna d’Istria »l’a pris au mot et a méticuleusementconsigné tous les détails ces 11 der-niers mois. Toutes les méthodes derecherche technique et tactique(MR2T) du renseignement ensei-gnées au cours de l’année ont étémises en application. La mission estclaire : montrer au 2e groupementque la rigueur militaire n’exclut pasla bonne humeur et la (auto)déri-sion. Facile me direz-vous. Pas tantque cela au vu de la multitude deperles généreusement déposées ànos pieds tout au long de l’année

par nos chers cadres et instructeurs,nos cadets n’étant pas en reste aprèsseulement 15 jours de formation.Les plumes acerbes reprennent alorsdu service et mettent en scènel’Ecole des Cadets de la Maréchaus-sée Royale. Quel plaisir de retrouvernos personnages fétiches et d’encréer de nouveaux ! Un âne, unchien, des costumes haute-couture,des cascadeurs, des VTG (véhiculestoutes générations), sans oublier lesacteurs de la Comédie Gendarmes-que, se sont succédés sur scènependant près d’une heure, pour lebonheur des grands et des petits(n’est ce pas mes généraux ?).Piment, imagination, et bonnehumeur en furent les maîtres mots.La balle est maintenant entre lesmains de la 117e qui devra fairepreuve d’inventivité pour égaler sesaînés. N’oubliez pas : absolumenttout est possible tant que cela restede bon goût et drôle. Que ceux quiont été déçus de ne pas voir (assez)les héros de la première édition serassurent, le défi Bois-rond est per-

manent. Cadres et instructeurs du 1er

groupement, ne vous relâchez pas,we’re watching you ! To be conti-nued...

Officiers-élèves Ophélie FERAL,Séverine HAMMELet Simon CAHOUR.

Le défi est lancé !!!

Le dimanche 12 septembre 2010,la promotion « Général Colonnad'Istria » s'est installée dans les quar-tiers du CNEFG (Centre nationald'entraînement des forces de gen-darmerie) à Saint-Astier pour unstage de deux semaines visant àacquérir les savoir-faire et les tech-niques de base de l'IP (interventionprofessionnelle) et à « découvrir » leMO (maintien de l'ordre).

Au programme de l'IP : MAAAavec tirs au PA, HK, FAP, révision

des techniques de MSAA et prise enmain du BPT se soldant par un testd'engagement et un « examen » envue d'acquérir l'attestation BPT.Cette semaine fut également l'occasion de découvrir et mettre en œuvre des techniques de progression, d'investigation et d'in-terpellation, en particulier lors demises en situation en soirée avecintervention sur différents incidents.

La semaine MO fut, quant à elle,une immersion dans le monde de la

gendarmerie mobile. « Jetés » aucœur de Cigaville assiégée par deshordes de casseurs incendiaires etpar des agriculteurs et leurs engins,les commandants de peloton et chefsde détachement/escadron successifsont reçu pour mission de dispersertout ce joli monde à grands coups« d'actions percutantes combinant lechoc et le feu » - comprenez unebonne grosse charge et un nuage degaz lacrymogène, voire quelques gre-nades explosives – parce que oui,« c'est ça qu'on veut voir ».

Stage intervention professionnelle / maintien de l’ordre.

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Le stage exécutant est venu clôturer de belle façoncette première année passée au sein de l'EOGN.

Après un an de formation passé dans les châtaigne-raies de Saint-Astier, les ajoncs de Coëtquidan ou dansles fauteuils des amphithéâtres Moncey, Delfosse etconsœurs, les OG et OCTA de la 116e promotion ontenfin pu toucher du doigt la réalité de leur métier.

Le but de ces 15 jours en unité ? Découvrir en qua-lité d'exécutant le fonctionnement au quotidien desunités et services, la réalité de la vie de gendarme avecses contraintes et satisfactions, affermir ou préciser sonchoix de dominante ou de spécialité, percevoir la com-plexité de la gestion des ressources humaines ou toutsimplement du public. En filigrane, dans l'esprit de cha-cun, le premier commandement à l'horizon 2011.

Aux 4 coins de France, en COB/BTA, en SR/BR(pour les OG) ou au sein des groupements et régions(pour les OCTA) chaque élève officier a pu se confron-ter au travail quotidien du gendarme.

Au programme pour les élèves officiers affectés enbrigade : police route, surveillance générale de jour

comme de nuit, recherche d'alcoolémie, planton, luttecontre la délinquance, prévention, renseignement,contact avec les élus et administrés, ...

Pour ceux affectés en SR/BR : participation auxenquêtes du moment en matière criminelle (et l'actualitéa été particulièrement riche cet été), lutte contre les tra-fics de toutes sortes, lutte contre le travail clandestin,participation aux autopsies, aux auditions...

Les OCTA ont pu découvrir les rouages des servicesde soutien à l'échelon déconcentré, dans des domainesaussi variés que la gestion du personnel, les affairesimmobilières ou la gestion budgétaire et comptable.Quant aux OCTA recrutés sur titre, ils ont pu découvrirleur service d'affectation et leurs futures prérogatives.

De l'avis de tous, ce stage a été un des moments phares de cette première année et chacun a pu trouvermatière à nourrir sa passion du métier de gendarme.

Sous-lieutenant Christophe JACQUES.

Stage exécutant.

Résultats : mission accomplie... avec des yeux qui pleurent, desnez qui piquent. Sous le soleil de plomb du sud-ouest, ça transpiresous les « 4S » comme sous les casques rouges et verts du plastron.

Le stage fut également ponctué d'exercices de franchissementoù chacun a pu s'essayer aux rappels, échelles « spéléo », grimpersde cheminée, sans oublier la piste bleue.

Après de telles journées aussi bien remplies, nos fiers guerriersharassés n'ont eu qu'une idée en tête... Se rendre à leur templeà eux... : le mess du CNEFG ! Entre deux ordres initiaux, cetétablissement dont nous nous chargerons de rapporter le critèred'excellence européen nous a régalé de ses menus variés avecglaces à foison.

Au combien fatiguée mais heureuse du travail accompli (et deprendre le chemin du retour), la promotion a quitté le CNEFGaprès avoir défilé devant les autorités. Nul doute qu'elle y revien-dra ! Rendez-vous donc fin janvier pour le stage de commandementà l'intervention professionnelle.

Lieutenant Benoît CHEVALIER.

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Sept jours à Beynes (78), prèsde 168 heures, ont plongé les« élèves-officiers » issus du recru-tement universitaire et les futursofficiers du corps technique etadministratif au cœur du métiermilitaire.

De la sueur, de la fatigueaccumulée et des nombreusesampoules dénombrées au coursde cette PPCFI 2010, seulesdominent la joie et la fiertéd’avoir enduré, de s’être surpasséau-delà de ses limites supposéeset d’avoir vu naître un sentimentde cohésion et de franche cama-raderie animer les rangs en cedébut de formation.

De la difficulté éprouvée,seule demeure cette expérience

nouvelle nous ouvrant la voievers un horizon pour la plupartinconnu, celui de la militarité.

L’acquisition des réflexes detout militaire en situation decombat, les moments particuliersempreints d’intensité - les pre-miers tirs au FAMAS, le lancerde grenades à main, la traverséeen tyrolienne de nuit ou bien lavue du Groupe d'intervention dela gendarmerie nationale(GIGN) en pleine séance d’en-traînement - sans oublier dementionner les instants de tradi-tions, notamment articulésautour de la levée des couleurschaque matin, ont dynamisé etrevigoré notre engagement etnotre détermination à devenirdes meneurs d’hommes au

service de notre Nation. Cetteténacité traduit non seulementnotre fierté à porter l’uniformemais également cette solidaritéqui unit.

Faire honneur à cette institu-tion, à ce corps qu’est lagendarmerie et qui nous ouvreles bras, tel est le vœu communqui se dégage des rangs en cettefin de période préparatoire.

Victorieux est celui qui sourit.Riche de cette belle camaraderiedécouverte au fil des jours,ensemble sourions. Sourions etconservons, durant les deuxannées à venir, la marque decette inestimable victoire.

Élève-officier Nassima DJEBLI.

Une immersion pleine d’émotion.

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Un idéal... devenir officier de gendarmerie.

Lundi 16 août 2010, il est 8 heures, sur la place durapport du 2e groupement de l'École des officiers de lagendarmerie nationale (EOGN) à Melun. Je fais partie,non sans fierté, des 55 « élèves-officiers » issus du recru-tement semi-direct, rassemblés pour la première fois audépart d'un parcours tant désiré.

Que nous provenions de la gendarmerie départemen-tale, mobile ou de la garde républicaine, nous faisonstous désormais partie de la 117e promotion de l'EOGN.

Encore euphoriques de notre présence en ces lieuxprestigieux, qui ont vu se succéder de nombreuses géné-rations d'officiers, débute alors la première phase denotre acclimatation à ce nouvel environnement, laPériode préparatoire au cycle de formation initiale(PPCFI). Elle a vocation à nous aguerrir et développernotre sens de la rusticité d'une part, favoriser la cohésion entre élèves en créant un esprit de corpsd'autre part.

La succession des cours dispensés, ponctués de tra-vaux de mise en application, sans oublier le cérémonialmilitaire exécuté quotidiennement avec la montée descouleurs au son de la Marseillaise, constituent le terreaupropice à la réalisation de ces objectifs.

En effet, dès le mercredi 18 août nous découvrons(ou redécouvrons pour certains) le « camp de Frileuse »sur le site de Beynes. Rapidement, sans transition etpour mettre en pratique l'enseignement théorique prodi-gué en école, différents ateliers concourent à nousfamiliariser avec les cadres d'ordres et à mettre enœuvre les techniques d'orientation, de survie et de télécommunications. La finalité de ces exercices est denous préparer à nos futures charges de chef de groupe.Les marches de nuit, campements de fortune et tirs(grenade OF 37 et FAMAS) viennent parfaire cetentraînement militaire.

La fatigue physique conjuguée à la promiscuité inhé-rente à ce type de manœuvres ainsi que l'exigence desmissions à accomplir induisent l'émergence de liens decamaraderie et d'entraide forts entre les « élèves-offi-ciers » qui se découvrent. L'esprit de cohésion serenforce. Chacun sort grandi et plus fort encore de cesépreuves. Les organismes éprouvés réalisent, au traversde ce premier parcours, que devenir officier de gendar-merie n'est pas chose aisée, et réclamera de chacun, toutau long de la formation, abnégation, goût de l'effort,sens des responsabilités et esprit de corps.

Élève-officier Alexandre PUJOL.

Enfin un peu de concret et un grand pasvers la « vraie vie » !

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« La mémoire est à la base de la personnalité indivi-duelle, comme la tradition est à la base de lapersonnalité collective ». MIGUEL de UNAMUNO(poète Espagnol 1864-1936).

Le jeudi 9 septembre 2010, les 111 « élèves-officiers »du 2e groupement se sont élancés vers le premier tempsfort de la vie de leur promotion. Guidés par les élèvesde la promotion « Colonna d'Istria », ils ont arpentépendant deux heures les chemins de la forêt de Fontainebleau.

Entre chien et loup, sur ce parcours, les élèves onteffectué plusieurs arrêts au cours desquels leur ont étélues les biographies de grands anciens. Ces officiersmorts au service de la France incarnent, par leur exem-plarité, leur courage, leur abnégation et leur volonté, lesvaleurs de la gendarmerie. Chaque élève durant cettemarche a pu ainsi mesurer la profondeur de son enga-gement.

A l'issue, les « élèves-officiers » de la 117e promotionse sont regroupés dans le cadre prestigieux du Centreéquestre supérieur militaire (CESM) de Fontainebleau.A la lueur des flambeaux, la lecture de messages parve-nus à travers huit siècles d'Histoire a de nouveausouligné la grandeur du métier d'officier de gendarmerie.

C'est alors dans une émotion palpable que chaque« élève-officier » s'est vu solennellement remettre parson parrain l'Alpha des aspirants, première lettre de l'alphabet grec symbolisant l'accès au corps des officiers.

Premier événement de tradition de la 117e promo-tion, cette cérémonie s'est poursuivie par une collationprise dans le grand manège du centre équestre en pré-sence du général de division SAFFRAY commandantl'École des officiers de la gendarmerie nationale, instantde convivialité entre les « élèves-officiers » et leursanciens.

Élève-officier Vincent PARDONNEAU.

Remise des Alphas au 2e groupement.

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Pour les élèves du 2e Groupement de l'École des offi-ciers de la gendarmerie nationale (EOGN), l'année adémarré en trombe avec un stage de quatre semaines auCentre National d'Entraînement des Forces de Gendar-merie (CNEFG) situé à SAINT ASTIER (24). Cedéplacement a notamment été l'occasion de nous retrou-ver sur le terrain – tous recrutements confondus – et departager des moments forts de jour comme de nuit.

La thématique principale de cette « expédition péri-gourdine » était le commandement dans ses différentesmissions d'un groupe de combat PROTERRE, selon ladoctrine issue de l'armée et adaptée à la gendarmerie.Au delà, il s'agissait également d'acquérir et de dévelop-per un sens du terrain et la maîtrise de schémastactiques, largement transposables par ailleurs aux opé-rations menées par les unités de gendarmerie de touttype. Chaque sortie sur le terrain a revêtu un aspect par-ticulier en raison du relief accidenté de la région, et denombreuses activités sont venues agrémenter notre quo-tidien. Combats, mais aussi séances de sport,franchissements opérationnels, tant individuels que col-lectifs, ont été autant d'occasions de renforcer cohésion

et rusticité.

Si le physique a été mis à rude épreuve, le moral n'apas été en reste : pour certains, première séparationavec la famille! Pour d'autres, le rythme soutenu desactivités a parfois miné le mental. Pour autant l'am-biance est restée bonne et les jours de repos (à l'issue de15 jours au centre), attendus par tous, ont été bien méri-tés. Les élèves ont ainsi pu retrouver le centre, batteriesrechargées et moral d'acier! Les quinze derniers joursont été rudes et le rythme n'a eu de cesse de s'accélérer.

La dernière semaine, réservée notamment aux exa-mens, s'est clôturée par l'élection du bureau promotion: l'élève-officier Paul BRACHET, sénéchal , l'élève-offi-cier Alban NOGUES, argentier et l'élève-officierSébastien CASSORE, chambellan, ont été élus, demême que les prévosts des OCTA, l'élève-officier HoudaLAASARA, des étrangers, l'élève-officier SouleymaneSANI BAKO, ainsi que les prévosts de pelotons.

Ce déplacement, véritable rendez-vous sur objectif, aété vécu comme un moment fédérateur pour notre pro-motion, qui peu à peu affirme son identité.

Élèves-officiers Sébastien SCHMITT,Jean-Baptiste BELLOT et Mathieu GRZYBEK.

Séjour à Saint-Astier.

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« MON PRIVILEGE EST DE SERVIR » telle est ladevise de la 62e promotion d'aspirant gendarmerie issu duvolontariat (AGIV) qui a intégré l'EOGN le 6 septembre2010.

Trente trois jeunes (16 filles et 17 garçons, dont unoriginaire de la Réunion) vont, pendant 13 semaines, vivreen collectivité et découvrir les affres de la vie militaireet pour la majorité d'entre eux faire connaissance avec lagendarmerie.

D'un niveau scolaire élevé (8 bac+5 – 11 bac+4 – 11bac+3 – 5 Bac+2), ils sont issus de filières très différentes :

l'administration générale territoriale (principalement endroit, 11 diplômés), langues (9 diplômés dont 6 rejoindrontles ESOG), finance (7 diplômés), psychologie clinique etpathologique (futur profiler ?), arts et cinéma, informati-que, logistique et transport, lettres modernes, physique,sciences mécaniques et ingénierie.

Le 28 septembre, 65 élèves-officiers polytechniciens(EOX) ont rejoint la promotion.

Capitaine Jean-Michel PRIN

Portrait d’AGIV

De Jure Servio

Sabrina BOUAZNI, 23 ans, céliba-taire née le 3 juillet 1987.

Cursus

Après un baccalauréat scientifiqueobtenu en 2005, Sabrina poursuit sesétudes par une classe préparatoire auxgrandes écoles section littéraire Hypo-khâgne, puis Khâgne spécialitéphilosophie, histoire et espagnol. Elleenchaîne avec une licence d'Espagnolà l'université de Nancy 2, un master 1Monde ibérique en Erasmus à Murcia,et un master 2 arts, littérature, his-toire, langues du monde ibérique.Avec un parcours pour le moins atypi-que, il était difficile pour Sabrinad'envisager un poste lui permettant demobiliser ses compétences linguisti-ques et culturelles ; elle parle en effetcouramment l'arabe, l'espagnol, l'an-glais, mais s'avère également être unelatiniste et helléniste distinguée.

Pourquoi la gendarmerie ?

Avec un tel profil, rien ne prédes-tinait Sabrina à entrer au sein de laGendarmerie Nationale, mais elledécouvre un jour de juin une annoncePôle Emploi informant sur le recrute-ment aspirant de gendarmerie issu du

volontariat. Une semaine suffira pourconstituer son dossier, et elle se verraproposer un poste taillé sur mesurepour elle : linguiste chargée de com-munication au sein du service desrelations internationales de la Direc-tion générale de la gendarmerienationale à Paris. En sus de l'opportu-nité professionnelle qui s'offre à elle,Sabrina voit au travers de cette forma-tion militaire et gendarmique lachance de s'immerger dans un cadrepropice à l'épanouissement physique,intellectuel et relationnel. Sabrina esten effet passionnée de sport : elle pra-

tique régulièrement le spining (vélod'intérieur) et la course à pied. Sespremières impressions : enthousiasméepar la vie militaire, satisfaite de laqualité de l'encadrement et de l'espritde camaraderie qui règne dans unetelle institution.

Élèves aspirants volontaires Amale MOUSSAMIH

et Audrey PEYREN.

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Nouvelle formation des OGR

Depuis 2010, la formation des lieutenants, officiers issus du rang, est adaptée pour répondre encore mieux aux nouveaux défis auxquels la gendarmerie doit faire face.

Ainsi l'EOGN a accueilli le 4 janvier, les premiers officiers issus du rang recrutés par voie de concours, selon une nouvelle formation de douze mois décomposée en deux blocs :

- le premier articulé en trois étapes (de janvier à octobre), comprenant un stage « tronc commun » d'une durée de deuxmois, suivi d'une période en unité où des travaux à distance seront réalisés, pour terminer par un stage préparatoire à l'em-ploi spécifique d'une durée d'un mois.

- le second bloc, positionné sur le dernier trimestre, comprendra une période d'évaluation des compétences dans l'unitédu nouvel emploi tenu.

Des officiers de trois « dominantes » vous livrent leur sentiment sur cette nouvelle formation.

« sécurité publique générale »Les officiers de gendarmerie du rang recrutement

2010 ont pris leurs fonctions comme lieutenant le 1 août2010. Après le module « tronc commun » en janvier etfévrier, la première moitié des personnels exerçant dansla dominante sécurité publique générale est revenue àl'EOGN au mois de septembre pour la formation spéci-fique.

Cette dernière, centrée sur le cœur de métier a étéappréciée par une très grande partie des stagiaires.Après avoir repris possession de l'École, les cours sesont enchainés pendant 4 semaines. La méthode de rai-sonnement tactique a été approfondie, les mises ensituation sur le terrain aux alentours de Melun se sontavérées proches de la réalité. Les différents retours surexpérience ont permis à ces officiers de pouvoir avoirune idée des différents événements pouvant intervenirlors d'une carrière.

Des séances de sport ont agrémenté les longues jour-nées passées à se perfectionner dans les diversdomaines, permettant aux stagiaires de mieux appréhen-der leurs différentes fonctions. Les échanges entre lesdifférents participants se sont avérés des moments privi-légiés car chacun a pu faire part de ses diversesexpériences.

Le 26 septembre 2010, ils ont quitté leur École desofficiers pour rejoindre mieux armé leurs unités sur leterrain.

Lieutenant Gilles ANDRE-POYAUD.

« sécurité routière »Après avoir survécu aux frimas de l'hiver et à la

campagne de Beynes, nous voici de retour dans les mursde l'École pour le stage de spécificité.

La formation spécifique sécurité routière est adaptéeaux nouveaux lieutenants.

Le nouveau cursus de formation dispensé aux lieute-nants OGR par rapport à la formation passée permettrasans nul doute d'aborder avec sérénité leurs nouvellesfonctions de commandant d'unité élémentaire.

Basés sur la méthode de raisonnement tactique, lesévénements qui pourront survenir au sein de notre unitévont recevoir une réponse adaptée, en ayant analyséd'une façon exhaustive l'ensemble des paramètresconnus et à venir et ainsi agir avec efficience.

Après trois mois de formation au sein de l'EOGN lesnouveaux officiers que nous sommes, ont su s'approprierl'École.

Lieutenant Michel LEGRIS.

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Du 6 au 10 septembre 2010 a eulieu le stage de préparation à l'oraldu Collège interarmées de défense(CID) session 2011, réunissant l'en-semble des candidats admissibles. Illeur a permis pendant la premièrejournée, d'entendre les recomman-dations du jury du concours, puis deprofiter d'une formation sur laMéthode de Raisonnement Tactiqueniveau groupement, qui pour beau-coup était indispensable.

Le reste de la semaine a été l'oc-casion, pour chaque stagiaire, demettre en pratique cet apprentis-sage. En effet, chacun a réalisé deux« colles » de cas concrets en gendar-merie mobile & gendarmeriedépartementale face à des jurys

composés de 2 officiers récemmentbrevetés venus en renfort de l'équipedu CESG pour l'occasion. Ces misesen situation se sont déroulées dansle bâtiment concours examen, donclà même où les candidats admissi-bles passeront les épreuves. Cesmodalités sont maintenant bien éta-blies, depuis 3 ans.

Quoi de neuf alors ? Pour la pre-mière fois, il s'est agi d'une véritablepériode bloquée d'une semaine, pen-dant laquelle les stagiaires ont pubénéficier certes des colles GM/GD,mais également d'un temps néces-saire à la consolidation del'apprentissage par un travail person-nel. Cette consolidation a étérenforcée chaque soir par un debrie-

fing réunissant l'ensemble des « col-leurs » et des candidats.

Gageons que cette formationpermettra aux candidats d'aborderdans les meilleures conditions possi-bles cette dernière période de 12semaines de formation personnelleaux épreuves orales.

Chef d’escadron Pascal CHEYLAN,adjoint au directeur de stage.

Du nouveau au stage depréparation à l’oral du CID.

« police judiciaire »

Après la satisfaction d'avoir réussile 1er concours réservé aux majors etadjudant-chefs ITA, vint rapidementl'anxiété liée à l'épreuve de l'amphi duchoix des places.

Heureux de notre affectation, noussommes refroidis par l'annonce d'uneformation pour les nouveaux officiersissus du rang. Deux mois à l'EOGNde Melun dont quinze jours en campmilitaire, suivis d'un mois de formationspécifique, nous font déjà déchanter.

Tout juste après la Saint-Sylvestre,nous voici accueillis par notre généralà dos de chameau. Restrictions budgé-taires ? Non, blague de potaches denos camarades de la 115e.

A peine le temps de prendre pos-session de NOTRE École que 150fiers guerriers arpentent les cheminsenneigés du plateau de la bien nom-mée « Frileuse » à Beynes. MRT - OI

- SMEPP - MOICP - PATRACDRsont des acronymes barbares, parmilesquels seul le DPIF vers le bar a faitl'unanimité.

Bien heureux de quitter le confortdouillet de nos chambrées nous voilàrevenus à la maison mère. Fin desMRT et des OI... que nenni, nouspoursuivons sur cette même méthodeen police administrative. Pour des« PJistes », quel retour aux sources,loin des préoccupations habituelles.Un mal nécessaire ... ?

Fin février la fonte des neiges nouslibère, chacun regagne temporaire-ment son unité en attente des deuxjournées de contrôle « judiciaire ».

Encore halés et à peine arrivésdans nos affectations, il faut déjàrepartir pour suivre la formation spé-cifique. SEF « sans école fixe », des« itinérants » de la formation, nous

errons de Fontainebleau à Melun enpassant par Rosny-sous-Bois. Un pas-sage par « la Mecque » de la PJ pourfaire des « PROGREAI », unesemaine chez les « Experts » à Rosny-sous-Bois et enfin une semaine àMelun, où nous accueillent à brasouverts nos vieux amis MRT et OI.

Malgré les réticences initiales, àl'heure de l'analyse finale de cette for-mation, nous gardons en mémoire lesliens de camaraderie noués au fil dessemaines et à notre corps défendant lareconnaissance d'une utilité certainede cette formation.

Fiers majors nous sommes entrés àl'EOGN, dignes officiers nous espé-rons servir.

Lieutenant Jean-Pierre ARRECOT.

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Direction de l’enseignement

Bienvenue aux nouveaux

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En application de la politique gouvernementalevolontariste en matière de développement durable, legénéral de division Jean-Yves SAFFRAY commandantl'École, a demandé la mise en œuvre du Plan Adminis-tration Exemplaire (PAE).

Le PAE associe aux objectifs d'économie budgétaire,une politique respectueuse de l'environnement et desresponsabilités sociales de l'État.

L'application de ce plan concerne chacun d'entrenous et nos pratiques en matière de consommation dansle cadre professionnel.

Un des postes phare de ce plan concerne l'utilisationmesurée du matériel d'impression et des fournitures.

La consommation de papier et de cartouches d'encreconstituant un poste de dépense conséquent, sa réduc-tion participe à l 'adoption d'une attitude« éco-responsable » et génère des économies.

Voici quelques principes faciles à utiliser :1 – Utiliser un mode économique d'impression (type

Brouillon) pour tous les documents qui n'ont pasvocation à être transmis ;

2 – Proscrire l'impression haute résolution ;3 – Systématiser les impressions « recto-verso » ;4 – Proscrire l'impression en couleur pour le travail

administratif ;5 – Réduire chaque fois que possible la taille des

documents imprimés ;6 – Réutiliser en papier de brouillon les documents

imprimés ;7 – En fin de journée, penser à mettre hors tension

les imprimantes ;9 – Penser au tri et au recyclage des cartouches.

Services logistiques

Pensez éco-responsable,n’imprimez que si nécessaire

Elle nous arrive du Sud, du soleil plein les yeux, elleest toute petite et c'est notre nouveau médecin adjoint.Ce jeune médecin féminin sorti de l'ESSA Lyon-Bronest arrivé en juillet 2010 au centre médical de l'École.

Laëtitia SUM, née le 5 février 1981 à Grasse, époused'un officier de l'Armée de terre affecté à Mailly-le-Camp, est maman de 3 jeunes enfants : Anne-Lyse,Alexandre et Aymeric...

Entrée en 1999 à l'École du service de santé desarmées, elle a suivi un parcours traditionnel d’externatpuis d’internat à l'HIA Laveran. Médecin généraliste,elle compte s’orienter vers la logistique dans le SSA.

Son choix de poste en avril 2009 s’est porté sur lagendarmerie nationale, plus particulièrement l'EOGN,où elle fût affectée le 1er décembre 2009. Mais puisqueDame cigogne devait passer, l'arrivée a été repoussée àjuillet 2010.

En raison du départ du MP BATTAGLIA-JEANpour le LIBAN, elle a dû prendre ses marques rapide-ment.

Elle assume les fonctions de Médecin-chef par sup-pléance à compter du 23 septembre 2010. Consciente de

la charge de travail qui lui incombe, elle espère trouverla disponibilité pour chacun.

Pour se faire, elle pourra compter sur l'ensemble dupersonnel de l'infirmerie pour assurer la continuité dessoins proposés jusqu'à présent par le médecin-chef.

Adjudant Daniel LAMAIX.

Service de santé

Du neuf à l’infirmerie

Madame Sandra DAUNIS.

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Soucieuse de faire face aux défis de l'inter-national, l'EOGN s'est dotée depuis leprintemps 2010 d'une cellule linguistique char-gée en priorité de préparer les élèves auxCMLEG. Lancée grâce aux aspirants Avril etBonnet, la cellule s'est renforcée le 1er septem-bre 2010 avec l'arrivée de deux personnelscivils, Eliane Hermand et Isabelle Kaelbel.

Toutes deux détachées du Ministère del'éducation nationale, Eliane Hermand et Isa-belle Kaelbel auront à cœur de contribuer à lamontée en puissance du nouveau départementlinguistique, et d'œuvrer à son rayonnement,pour pouvoir écrire, avec les aspirants Avril etBonnet, un nouveau chapitre dans l'histoire del'enseignement des langues à l'EOGN et dansla gendarmerie.

Bearing in mind that a perfect command of foreign languages is a prerequisite in international relations, the EOGNhas reinforced its language training team with two civilian instructors, Isabelle Kaelbel and Eliane Hermand.

This language department, originally set up by Volunteer Second Lieutenants Virginie Bonnet and Marianne Avril, isdedicated to the Student Officers' training in English. The civilian newcomers, Isabelle Kaelbel and Eliane Hermand, sharethe same ambition as their colleagues: they are eager to implement their know-how to reach the assigned targets and carryon providing the school with both academic and professional proficiency, bringing therefore added value to it. A brandnew chapter in the history of language teaching seems well under way.

Renfort de l’éducation nationale

Département linguistique

LA RECETTEPurée de piments

(condiment très relevé)INGREDIENTS

10 piments des Antilles (rouge ou vert)

1 oignon, 2 gousses d'ail,sel, poivre, huile, vinaigre.

PREPARATION1. Laver les piments, les couper en 2 morceaux puis ôter

tous les grains. Mixer les piments, les gousses d'ail et l'oignon.Selon votre goût, cela peut-être en petits morceaux ou enpurée.

2. Mettre le tout dans un bocal puis ajouter sel, poivre,vinaigre et un peu d'huile.

Au fur et à mesure que le piment diminue rajouter del'huile si nécessaire.

A conserver au frais.A déguster avec tous les plats : grillades, riz, salades...

Cercle mixte

Pour cette rentrée, le Mess a voulu élargir ses choix en vous proposant deux nouvelles formules :

Formule « Express Buffet » à 3,00 euros

Une assiette de buffet crudités+ Un dessert au choix

Formule « Grillade Minute » à 3,50 euros

Une assiette - Grillades (porc, bœuf, volaille)+ Frites ou légumes du jour

+ Un dessert au choix

Nos formules ne sont pas substituables par un autre produit.

Gendarme adjoint volontaire Jessica POLYCARPE.

Madame Isabelle KAELBEL et mademoiselle Éliane HERMAND.

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Centre de recherche de la gendarmerie nationale

Un espace documentaireLe département documentation

est heureux de mettre à dispositiondes personnels de l'EOGN, toutescatégories confondues, son fondsdocumentaire réparti dans ses sallesde consultation. Chacun peut y accé-der du lundi au vendredi, de 8h à18h, sans interruption.

Le fonds est riche de multiplesouvrages (mémoires, études, livres)dont une trentaine d'abonnements àdes revues spécialisées, qui traitentde police, gendarmerie, criminalité,faits de société, relations internatio-nales, géopolitique, géostratégie,environnement, histoire, droit, intel-ligence économique et ressourceshumaines. Par ailleurs, des espacesde consultation sont ouverts pourpermettre de lire la presse et lesprincipaux magazines, français etanglo-saxons. Enfin, le fonds docu-mentaire s'est enrichi récemmentd'abonnements électroniques duportail Dalloz.fr. (droit et jurispru-dence entre droit administratif etdroit pénal ; grandes revues comme

l'AJDA, l'AJDP, l'AJFP, les cahiersde la justice).

Le CRGN s'efforce de privilégierla convivialité et d'alléger autant quepossible les formalités. On demandeseulement à chaque lecteur de s'en-registrer sur le registre situé à

l'entrée du Centre, avant de se rendre dans les salles. Le fonction-nement est organisé par unrèglement intérieur consultable enligne sur le site du CRGN (rubriquedocumentation puis départementdocumentation). Il est demandé àtous de bien vouloir en prendreconnaissance et de s'y conformer,notamment en ce qui concerne l'accès aux documents et le respectdes délais de prêt. Ces petitescontraintes sont la condition pourque chacun puisse accéder aux docu-ments...

Le catalogue des ouvrages estégalement consultable sur Internet(www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/crgn) via le site officiel du Centre de

recherche (rubrique documentation).Les lecteurs disposant d'un compteInternet auprès du CRGN peuventse connecter à leur compte lecteuren utilisant leurs identifiant et motde passe. Y sont récapitulés lesouvrages empruntés, les dates deretour et les éventuels retards.

Enfin, les responsables du Centresouhaitent vivement échanger avecnos lecteurs. Toute propositiond'amélioration, toute suggestiond'achat est la bienvenue, le départe-ment documentation ayant à coeurde proposer à ses visiteurs les meil-leurs services.

Madame Sabine DRIESCH,département documentation.

Depuis le mois de juin, le Centrede recherche de la gendarmerienationale a son propre site Internet.

Pour plus d'informations :www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/crgn

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Dans le cadre des échanges entreécoles européennes, une délégationde l'EOGN s'est rendue du 22 au 28août 2010 à l'École de formationdes Feldjäger et d'État-major de laBundeswehr.

Le programme de la semainealternait explications et échanges surles formations dispensées et dépla-cements. Les visites sur les sitesd'apprentissages de l'école et decelui d'entraînement spécialiséd'Ehra Lessen ont laissé une place àla découverte des lieux chargés d'his-toire ou d'importance économiqueet touristique. C'est ainsi quela délégation s'est rendue en villed'Hanovre, de Berlin, d'Helmstdt,

sur le site de Marienborn et avisité l'usine Wolkswagen deWolfsburg.

Le centre de formationcentral d'Hanovre a déménagéde Sonthofen à Hanovre en2009. Bénéficiant d'installa-tions modernes, il assure laformation initiale et continuedes « Feldjäger » et des per-sonnels de l'administrationcentrale ainsi que celle des officierset sous-officiers.

Les officiers sont recrutés auniveau Bac. Après une année passéeà la Bundeswehr, ils suivent uneformation universitaire de 4 ansdans les facultés sélectionnées. C'est

seulement à l'issue qu'ils se voientdispenser une formation de 9 mois àl'école d'Hanovre. Ils signent unengagement de 12 ans minimum quiintègre les 5 années d'étude.

Lieutenant-colonelMichèle DEFOORT.

Voyage d’études en Allemagne

Mesdames et messieurs les officiersd’active,

Rappelez-vous il y a quelquesannées… une grande place d’armes…la lueur des sabres… le défilé destétras… et ce cœur qui bat… dansvotre poitrine… alors que résonne auloin le discours du Général.

Ce moment unique, l’EOGN l’aégalement offert à la promotionMarius MEYERE… notre promotiond’élèves-officiers de réserve. C’était le27 août de cette année.

Issus du monde civil et de chaquerégion de France, nous sommes pour

moitié étudiants et pour moitié desprofessionnels en activité, chacunayant un domaine d’expertise propre.Pour suivre cette formation d’EOR,certains font le choix de sacrifier uneannée de congés, au moment où d’au-tres les passent en famille, au bord dela mer, allongés sur le sable chaud, les« ray ban » chaussées.

A Châteaulin, Finistère, c’est laformation d’officier concepteur demissions et meneur d’hommes…gre-nouilles. Après 5 heures de marchesous la pluie, de l’eau plein les ran-geos, des ampoules plein les pieds,nous arborons un fier sourire lorsque

nos cadres nous remettent le passantbleu et or des EOR. Au pied d’unefalaise… face à l’immensité de lamer… transis de froid par ce ventqui nous fouette le visage, nousbuvons les paroles de Paul Valeryqui nous réchauffent le cœur,comme un vin chaud par un soird’hiver, à la montagne.

A Melun, c’est une semaine cen-trée sur les qualités essentielles del’officier. Elle nous amène à faire unesynthèse entre 9 semaines de forma-tion en École et 2, 3 voire 4 années derenforts opérationnels en mobile etdépartementale.

Réunis avec vous autour desvaleurs universelles de la Gendarme-rie, nous sommes fiers et enthousiastesd’apprendre et de servir prochaine-ment à vos côtés.

Élève-officier de réserve Olivier WARROT,

président de la promotion Marius MEYERE,

groupement des Bouches-du-Rhône.

L’aventure des EOR - Promotion Marius MEYERE

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Si le bleu reste la couleur la plus utiliséedans la tenue des gendarmes, le rouge est luiaussi toujours présent sur l’uniforme.

Le rouge était la couleur de l’oriflamme deSaint-Denis, qui évoquait le sacrifice suprêmedu premier évêque de Lutèce, martyrisé pen-dant le règne de l’Empereur Valérien (253-260après Jésus-Christ).

Vers 630, le Roi Dagobert fit élever uneéglise sur les lieux de la sépulture de Saint-Denis. L’église devint Basilique et la cryptenécropole des rois de France.

L’abbaye avait eu très tôt un gonfalon1,comme tous les grands monastères. On ledénommait « oriflamme » en raison de sa cou-leur rouge flamboyant. La légende veut quecette couleur ait été choisie par Dagobert, aumoment de la fondation du monastère, sansdoute en l’honneur de son saint préféré et ensouvenir de sa tunique rougie par le sang dumartyre. En tant que Comtes du Vexin2 etAvoués de l’Abbaye, les Rois de France prirent l’habitudede « lever l’oriflamme sacrée » à Saint-Denis, avant cha-que combat et de s’en servir comme palladium3.L’oriflamme « fit merveille » à Bouvines en 1214. A partirde cette date, elle disputa la place d’honneur à la bannièrebleue de Saint-Martin. Elle la côtoya d’abord dans lesbatailles puis la remplaça définitivement après 1356. Bran-

die aux cris répétés de « Montjoie-Saint-Denis», elle redonnait courage et hardiesse aux trou-pes royales. Elle disparaîtra après le désastred’Azincourt (1415). En effet, en s’emparant duVexin et de l’abbaye de Saint-Denis, le roid’Angleterre ravit en même temps au roide France le symbole de la couleur rouge, attri-buée à la France à Gisors avant latroisième croisade (1189-1192).

Dès l’apparition de la première tenue régle-mentaire en Maréchaussée, le rouge fut utilisépour la doublure et les parements. En 1778, lerouge écarlate est toujours sur les parements,les revers et les collets et la serge rouge garancepour la doublure. Aujourd’hui le rouge seretrouve sur les tuniques de la Gendarmerie,sur les doublures des vareuses des cavaliers etmotocyclistes et sur lescoiffures de la Garde Républicaine.

1) Gonfalon : Emblème dont la draperie estattachée à une hampe en potence ou en croix.

2) Vexin : Ancienne région française entre le Pays deBray, la Seine et l’Oise

3) Palladium : Statue de Pallas ou Minerve, que l’onconservait religieusement à Troie, et à laquelle on croyaitque le sort de la ville se trouvait attaché.

Major Bruno DUPUIS.

Musée de la gendarmerieNos couleurs traditionnelles - LE ROUGET

Dans le cadre de la formationcontinue des personnels de l'École enprévention routière, deux semaines desensibilisation à l'éco-conduite ont étéorganisées au sein de l'EOGN.

Mise en place par la cellule IECde la compagnie de commandement,la Mission Prévention et Sécurité Rou-tière dans les Armées (MPSRA) baséeà Maisons-Lafitte (78) est intervenueavec un véhicule de conduite analyséepar ordinateur (CAO).

Cette instruction s'est déroulée parséance d'une heure à laquelle partici-paient deux personnels. Sur un circuitidentique de 9 km dans l'aggloméra-tion de MELUN, le premier candidatconduisait à sa façon. Puis, le secondconduisait en appliquant les conseils

de Monsieur LEMARQUAND (per-sonnel du MPSRA) : anticipation,couper son moteur, distance de sécu-rité etc...

A l'issue, une comparaison desdonnées enregistrées (coups de freindonnés, accélérations, consommationetc...) sur l'ordinateur permettait deconstater que l'application des conseilspromulgués faisaient économiser sen-siblement 2 litres de carburant sur 100kilomètres.

Pendant la conduite, les candidatsont également pu voir leurs attitudeslors d'un freinage d'urgence : temps deréaction, distance d'arrêt et comporte-ment lors du freinage. Ceci a permisde leur rappeler l'importance des dis-tances de sécurité et du port de la

ceinture de sécurité.

Les 98 personnels qui ont suivicette formation ont apprécié les expli-cations et conseils de M.LEMARQUAND et ont été impres-sionnés par cette nouvelle méthode deconduite.

A l'issue, nombreux ont essayé dela mettre en application. Tous ontremarqué une baisse de leur consom-mation en carburant.

Sans s'en rendre compte, ils contri-buent à l'effort économique demandéà tous, à protéger notre planète enémettant moins de CO2, mais égale-ment à sauver des vies humaines.

Gendarme Bernard WILS.

Sensibilité à l’éco-conduite

Compagnie de commandement

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Bureau communication

Collège de droit

Qu'attendiez-vous de ce séminaire avant de venir ?

ABDELMOUMEN : Je m'attendais à quelque chosede très physique, assez militaire. Je m'imaginais déjà entreillis, dans la boue, dans la forêt. Pleins de clichéscomme ça assez bizarres.

CONSTANCE : Compte tenu du fait que nousn'avions commencé ni l'université, ni le collège de droit,on ne connaissait pas du tout les personnes que l'onallait être amené à cotoyer quotidiennement, ni les élè-ves, ni les professeurs. J'attendais de ce séminaire qu'ilfavorise notre rencontre et qu'il renforce la cohésion. Ceque j'attendais plus particulièrement, c'était donc de ren-contrer les personnes du collège de droit et de passer unbon moment tout en découvrant l'EOGN.

Que retiendrez-vous de ce séminaire d'intégration ?

ABDELMOUMEN : J'ai particulièrement apprécié ledéfi sportif. J'ai vraiment aimé être encadré par les offi-ciers-élèves qui étaient très physiques et

particulièrement gentils. Porter le treillis a été une sen-sation très spéciale. J'ai ressenti beaucoup de plaisir eten même temps, cela m'a fortement impressionné. Jen'avais jamais imaginé porter un jour le treillis de laGendarmerie royale marocaine ou de la Gendarmerienationale française.

CONSTANCE : Entre étudiants, l'ambiance étaitexcellente, on a tout de suite sympathisé. On a été superbien reçu. On a été accueilli avec un petit-déjeuner alorsqu'on était parti très tôt. On a trouvé ça super sympa etc'était un beau cadeau de bienvenue. Ce séjour étaitvraiment génial.

Comment avez-vous vécu le challenge sportif ?

ABDELMOUMEN : Un tas de petits jeux ludiquespar équipe étaient organisés et nous ont permis de tousnous connaître. Et puis il y avait aussi de petites rivali-tés dans une ambiance générale toujours très bonenfant.

Dans le cadre de leur formation humaine, les étudiants en première année de droit de l'université PARIS 2 PANTHEON ASSAS ont suivi les 6 et 7 octobre 2010, un séminaire d'intégration organisé par le bureau étudesgénérales de l'EOGN.

Le programme de ces deux journées a permis d'atteindre le double objectif recherché : le développement de lacohésion entre les étudiants et une certaine approche de l'exercice des responsabilités sous l'angle de l'éthique.

Accueillis par les chefs d'escadrons HERBETH et LORIETTE, les capitaines SAUVAGNAC et GANUCHEAUet encadrés tous au long du séminaire par des officiers-élèves, les étudiants ont assisté à une présentation de l'École,participé à un défi sportif et à des cours sur le management et l'éthique.

L'EOGN'info s'est entretenu avec 2 des 47 jeunes.

ABDELMOUMEN estun jeune marocain de 18 ans,fils d'une notaire et d'unpharmacien qui a obtenu unBAC S avec mention « trèsbien » au lycée français deCASABLANCA. Il s'estorienté vers la France et lecollège de droit pour espéreraccéder à terme à une car-rière d'avocat d'affaire ounotariale.

Du haut de ses 18 prin-temps, CONSTANCE a suivisa scolarité au lycée privé de« Notre Dame de Sion » àPARIS, sous le régime del'internat, où elle a décrochéson BAC ES haut la main.

N'ayant pas d'idée précisesur son avenir, elle a choisila voie du « droit » afin des'ouvrir plusieurs pistes.

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CONSTANCE : On était désigné par équipe de4 plus un officier-élève. C'était génial d'être en treillisparce qu'on était tous dans la même tenue et qu'onpouvait ainsi réellement prendre part au personnage. Lechallenge sportif était vraiment très bien organisé. Lesépreuves étaient adaptées aussi bien aux sportifs qu'auxnon-initiés. Tout le monde s'est vraiment donné à fonddans les différentes activités proposées, d'autant plusque l'on était vraiment très motivé par l'enjeu. Le faitque cela soit un peu vécu comme un challenge, que l'onsoit en quelque sorte en concurrence entre les différentsgroupes, a augmenté très largement notre motivation.

Quel aura été le meilleur souvenir, le meilleur moment ?

ABDELMOUMEN : Pour moi cela reste indéniable-ment l'épreuve du tir à la corde. J'étais « mort ». J'aitellement forcé que j'ai quasiment perdu ma cuissedroite lors de cette épreuve.

CONSTANCE : C'est le défi sportif. Je ne peux pasvraiment dire ce que j'ai préféré, toutes les épreuves engénéral m'ont plu. L'organisation était géniale, la remisedes prix joviale. C'était simple et en même temps celarestera un excellent souvenir général. D'ailleurs, le soir,personne n'a trainé des pieds pour dormir, on était tousfatigués de cette journée.

Et pour conclure ?

ABDELMOUMEN : L'accueil et l'organisation del'EOGN m'ont beaucoup plu. Les cadres et les officiers-élèves étaient très sympas, très cools avec nous. Je parsavec des courbatures partout mais très content. J'aimaintenant une autre image de la gendarmerie, jen'imaginais pas un tel travail pour arriver à ce niveau deresponsabilité et je n'imaginais encore moins que vousviviez une telle passion. J'imagine que l'on doit avoirbeaucoup de respect pour vous.

CONSTANCE : L'École était très bien choisiecomme lieu pour ce genre de séminaire. Le fait d'êtreencadré par la gendarmerie, je trouve que cela nousimpose une certaine rigueur. J'ai appris énormément dechoses. Avant de venir, j'étais incapable de faire la dif-férence entre la gendarmerie et la police. On a étéégalement beaucoup informé sur ce qu'était l'engage-ment dans cette École, ce qui nous donne des pistespour plus tard.

Le bureau communication.

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Directeur de la publication :Général de division Jean-Yves SAFFRAY

Direction de rédaction :Capitaine Aude COUSINIER

Adjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE

Maquette PAO :Major Christophe BOURTOURAULT

Maréchale des logis-chef Virginie GAZENGEL

Photos :Centre audiovisuel EOGN

Impression :Atelier diffusion EOGN

site Internet :

www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn