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La force de l'exemple

Longue est la liste des valeurs nécessaires à l'exercice du métier d'officier de gendarmerie.L'exemplarité, selon moi, transcende toutes les autres et demeure certainement l'une des plus difficiles à appréhender. Selon le général de division Éric BONNEMAISON(1), « l’exemplaritéconsiste à mettre en accord ses actes avec ses paroles. Je fais ce que je dis qui doit être fait ; jene me contente pas de l’énoncer, ou de l’ordonner aux autres. Je montre l’exemple en l’exécu-tant avant les autres » (« Toi, ce futur officier »).

Cette exemplarité repose en premier lieu sur le savoir-agir. Incontournable. Ce savoir-agirdécisif, c'est savoir se mobiliser, intégrer, transposer, apprendre, savoir également apprendre àapprendre, s'engager en prenant des initiatives et en assumant ses responsabilités dans l'action.Mais elle est également fondée sur le sens de votre engagement, le courage, la bienveillance, survotre détermination et votre fidélité. Or, chacun de ces domaines peut être aguerri. C'est là toutl'objet de la formation qui vous est dispensée au sein de notre grande École militaire. Il vousappartient également de les travailler par vous-mêmes, en développant sans relâche vos connais-sances techniques et vos savoir-faire et en n'ayant de cesse de cultiver le goût de l'effort ainsique le sens du dépassement de soi. Apprendre, puis pratiquer l'exigence envers soi-même permet ensuite de se montrer exigeant envers les autres, et ainsi de faciliter leur épanouissementau sein de l'institution en leur donnant des repères.

Un chef militaire qui donne l'exemple par son allant, ne peut que susciter le respect. « Ne vous attachez qu'aux hommes estimables ; fuyez plus que la mort la société des lâches : nulne les respecte, pas même leurs semblables » disait le poète grec Alcée. Souvenez-vous de ceconseil, vous serez toujours considéré et traité par vos subordonnés comme vous vous compor-terez avec eux. En effet, vous ne gagnerez jamais l'estime des hommes et des femmes placés sousvos ordres par la force de vos galons. Seules votre compétence, votre confiance et vos qualitésde cœur leur donneront toute leur valeur. Mettre en avant l'exemplarité d'un chef, c'est recon-naître que grâce à son savoir-être, il constitue une référence. Le comportement de la troupe peutbien évidemment s'imprégner plus ou moins significativement de l'homme ou de la femme quidonne le tempo. Nous avons tous croisé, sous l'uniforme, des chefs que nous admirons et pourlesquels nous nous surpasserions.

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L'exemplarité est par essence discrète. Elle ne s'affiche pas de manière ostentatoire. Elle sevit. Autrement dit, un bon chef militaire doit savoir faire preuve en toute circonstance de modestie et d'humilité. Être exemplaire, c'est aussi se montrer sous son vrai jour en assumant sespropres faiblesses. Tricher avec vous-même serait un défi bien illusoire puisque vos actes et vosparoles vous trahiront toujours. Selon Paul VALERY, il n'y a « rien de plus difficile que de n'êtrepas soi-même ou que de ne l'être que jusqu'où l'on veut ». Alors, restez lucide en vous attachantà conserver votre identité propre avec vos forces et vos faiblesses. Être soi-même, c’est avant toutagir et penser selon ses propres valeurs et ses principes. C’est être authentique avec soi et avecles autres et ne pas craindre de se montrer tel qu’on est. C’est également une manière de déve-lopper son savoir-faire, ou plutôt sa rareté, de laisser libre cours à ses meilleurs talents, ceux quifont qu’on se démarque des autres, et de se positionner comme un être unique.

Enfin, cette exemplarité exige que chacun fasse preuve de cohérence dans son existence. Ennous voyant vivre, en service comme hors service, nos subordonnés ne se trompent pas. Ilssavent, dans leur for intérieur, si nous méritons ou non qu'ils nous accordent leur confiance.

Jeunes officiers, vous avez encore à apprendre et vous apprendrez tout au long de votre carrière, mais devenez dès aujourd'hui celui qui ouvre la route, devenez pour demain cette référence. Cette loi de l'exemplarité doit vous guider chaque jour. Ceux de vos grands Anciensqui en eurent vraiment conscience sont devenus des hommes ou des femmes de renom. En cela,même imparfait, vous deviendrez exemplaire.

(1) Actuel commandant des écoles de Coëtquidan.

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3 janvier 2011Accueil des OGR.

17 février 2011Départ des OGR.

7 au 11 mars 2011Exercice RESP.

6 janvier 2011Intégration des OGR.

18 février 2011 - Cérémonie de fin de

stage du 2e groupement à Coëtquidan.

7 mars 2011Incorporation des AGIV.

12 janvier 2011

Réunion du CEPOL à l’EOGN.

1er mars 2011Choix des dominantes.

14 mars 2011Réception du général ROBIQUET.

8 février 2011Atelier recherche.

3 mars 2011

Adieux aux armes du général PETIT.

15 mars 2011Exercice PJ.

16 février 2011

Hommage aux morts de la gendarmerie.

7 au 11 mars 2011

Journée EOGN et séminaire de défense.

15 mars 2011Exercice SPG.

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Le général Christian PETIT, commandant en secondl'École des officiers de la gendarmerie, quittant le ser-vice actif, a participé, le mercredi 3 mars 2011, à uneultime cérémonie des couleurs avant de retrouver unenombreuse assemblée dans les locaux du cercle-mixte.

En début de matinée, après avoir passé les troupesen revue et procédé à une remise de décorations, il areçu l'hommage du général Jean-Yves SAFFRAY, commandant l'EOGN devant les groupements de forma-tion en tenue de tradition et l'ensemble des cadres etpersonnels civils.

A l'issue, en présence de nombreux officiers géné-raux, officiers, officiers-élèves, élèves-officiers,sous-officiers, gendarmes adjoints volontaires, person-nels civils et amis, le général de corps d'armée LaurentMULLER, major général de la gendarmerie, a pro-noncé un ordre du jour retraçant la carrière du généralChristian PETIT qui quittera le service actif le 6 mars2011 après 37 années 7 mois et 27 jours d'exercice tou-jours plus éminent de responsabilités.

La carrière du général Christian PETIT s'est en effetdéroulée tant sur le terrain au sein des escadrons deSaint-Quentin ou d'Antibes, au groupe des pelotonsmobiles de Cayenne, à la tête des compagnies deMarennes et de Cayenne, au groupement de gendarmerie départementale du Bas-Rhin, qu'en état-major en qualité de chef de section au commandementdes écoles, chef de bureau puis adjoint au sous-directeurde l'emploi en administration centrale, commandant dela légion puis de la région Poitou-Charentes, comman-dant en second de la région Ile-de-France avant derejoindre l'EOGN en qualité de commandant en second.

Après la traditionnelle remise de cadeaux, l'échanges'est poursuivi autour du cocktail préparé par les personnels du cercle-mixte.

Il sera remplacé, le 1er mai 2011, par le généralMichel ROBIQUET, actuel commandant de la régionde gendarmerie d'Alsace.

Adjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE.

Adieux aux armes du général Christian PETIT,commandant en second l'EOGN.

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Stage SCIP 2011

Du 24 janvier au 18 février 2011, les officiers-élèvesde la promotion « Général Colonna d’Istria » ont suivi lestage de commandement en intervention professionnelle,au Centre national d’entrainement des forces de gendar-merie (CNEFG) à Saint-Astier. La formation fut bâtiesur les trois modules de l’intervention professionnelle(maîtrise avec arme de l’adversaire, tactique d’interven-tion, maîtrise sans arme de l’adversaire) ainsi que sur lapédagogie et le commandement des opérations.

Certains, à l’occasion d’une séance de pédagogie, ontpu afficher leur maîtrise gestuelle en montrant unenchaînement « coups d’arrêt vecteurs inférieurs, vec-teurs supérieurs, contrôle par extension du bras parl’intérieur, amené au sol, relevage par flexion du poignetl’avant-bras en supination avant », l'aisance oratoireétant à elle-seule avérée par la capacité du stagiaire àénoncer la technique…

D’autres se sont illustrés lors des phases de comman-dement, confrontés à des simulations qui ont permis auxstagiaires de mieux visualiser les situations auxquelles ilspourront être confrontés en tant que chef d’un disposi-tif opérationnel. Le réalisme des exercices était parfoislié à la surprenante mise en scène des plastrons ; il sem-ble à ce titre que le thème demandant aux stagiairesd’interpeller un exhibitionniste sur la voie publique aitmarqué les esprits !

Parmi les temps forts du stage figure le fameux par-cours d’engagement. Il s’agit pour les binômes, face à denombreux adversaires répartis dans neuf ateliers, de res-tituer fidèlement les techniques enseignées, en dépit dela sueur, du stress et de la fatigue. C’est avec toutel'énergie qui leur restait que les stagiaires se sont jetésdans cet exercice riche d’enseignements sur soi.

Enfin, chacun gardera le souvenir du curieuxmélange de courage et de curiosité qui aura été néces-saire pour tester le pistolet à impulsions électriques,dont les 50 000 volts et les 19 impulsions par secondeévoquent désormais une sensation concrète pour les stagiaires. L’efficacité de cet outil a emporté la convic-tion de tous.

A l’instant fatidique de l’annonce des résultats, fiersd’avoir revêtu leur tenue de tradition, nombreux sont lesofficiers-élèves ayant particulièrement apprécié la qualitéde la formation et le dynamisme des instructeurs.

La qualité de moniteur d’intervention professionnellea été décernée à 85 officiers-élèves. On ignore combiende treillis « guerilla » ont été commandés, mais des voca-tions d’instructeurs sont nées.

Sous-lieutenant Jean-Baptiste FONTENILLE.

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Âgé de 46 ans, le major Yves CARRILLO commandeactuellement le peloton de surveillance et d'intervention dela gendarmerie (PSIG) de Tournon-sur-Rhône (07).

J'ai débuté ma carrière à l'école de gendarmerie deChâtellerault en mars 1990. Je souhaitais me diriger vers lagendarmerie mobile, mais ne pouvant obtenir un escadrondans le sud de la France, j'ai choisi la gendarmerie départementale et j'ai rejoint la brigade territoriale de Villeneuve-les-Avignons dans le Gard (30). A l'issue, j'ai eula possibilité de découvrir l'outre-mer par une affectation àla brigade territoriale (BT) de Pont-des-Français en Nouvelle-Calédonie.

Au retour en métropole, j'ai rejoint la BT de Saint-Lau-rent-de-Mure (69) puis la brigade des recherches (BR) deBron. Nommé adjudant, j'ai été affecté en qualité d'adjointau commandant de brigade de Villeneuve-de-Berg (07),puis commandant du PSIG de Pierrelatte (26).

Enfin, j'ai commandé la BT de Livron-sur-Drôme (26)avant de prendre mon commandement actuel, à savoir lePSIG de Tournon-sur-Rhône (07). J'ai décidé de passer leconcours officier issu du rang en qualité de major.

Après une carrière bien remplie en gendarmerie dépar-tementale (tant en types de postes qu'en lieux), pourquoiavoir choisi la gendarmerie mobile pour continuer ma carrière, mais surtout pour commencer celle d'officier, medirez-vous ?

Retour en arrière sur ma sortie d'école : mon choix ini-tial était comme précisé plus haut cette subdivision d'arme,mais étant originaire de Toulouse, c'est le choix géographi-que qui l'a emporté, donc la gendarmerie départementale.J'ai ainsi profité de l'opportunité du concours et de monclassement pour aller découvrir de près la gendarmeriemobile, que j'ai très souvent côtoyée soit en métropole,mais aussi en outre-mer. J'ai donc choisi, lors de l'amphi-théâtre organisé le 8 décembre 2010, l'escadron d'Antibes.

Ce choix est mûrement réfléchi et partagé par monépouse, également gendarme ainsi que par ma fille actuel-lement gendarme adjoint volontaire et en attente d'uneintégration en école de sous-officier.

Âgé de 48 ans, le major Didier MARMASSE est actuel-lement affecté au groupement de gendarmerie mobile deBordeaux-Bouillac (33).

Quelle opportunité, à 48 ans, après avoir passé 29 ansen gendarmerie mobile (escadron de Blois, escadron deChâtellerault, école de Châtellerault et escadron de

Marmande puis major au groupement de gendarmeriemobile de Bordeaux-Bouillac), que de pouvoir changer dedominante de carrière. En effet, après avoir servi dans tousles services d'une unité de gendarmerie mobile, et surtoutparce que physiquement il y a un âge pour tout, j'ai choisid'opter pour la dominante sécurité publique générale. De plus actuellement 80 % des missions de la GM seconcrétisent par des renforts de sécurité publique générale.

En choisissant cette nouvelle orientation, j'ai l'opportu-nité d'avoir un véritable commandement de pleineresponsabilité d'une unité élémentaire. La diversification dutravail alliée à des résultats concrets en adéquation avec laréalité du terrain m'ont fortement attiré vers cette subdivision d'arme. Sur le plan relationnel également, il y aune antinomie entre la GM vivant en autarcie et une gendarmerie départementale ouverte vers l'extérieur. Dansle domaine familial, là aussi je retrouve un avantage enayant une stabilité non négligeable.

Le seul inconvénient que je mettrai en relief pour effectuer un tel changement de dominante réside tout sim-plement dans le fait de franchir le pas. A ce moment, unesérieuse remise en question est nécessaire. Elle se résumesimplement : « Je reste en GM et la vie est un long fleuvetranquille ou je franchis le pas et là une remise en questions'impose ».

A 10 ans de la limite d'âge, la seconde solution n'est-ellepas un moyen efficace pour ne pas sombrer dans une rou-tine mais de se motiver pour une nouvelle carrière ?

Adjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE.

La 1re phase de formation des futurs lieutenants recrutés sur concours vient de se terminer. EOGN'Info a décidéd'aller à la rencontre de deux majors ayant choisi de poursuivre leur carrière en gendarmerie par un changementradical de fonction : l'un après une carrière de sous-officier en gendarmerie départementale étrennera ses galonsde lieutenant au sein d'un escadron de gendarmerie mobile tandis que l'autre prendra le chemin inverse.

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Au début de l'année 2010, nous nous sommes inscritssur le site @ghora afin de passer le concours officier degendarmerie rang session 2011. Volontaires et détermi-nés sous couvert de l'aptitude médicale nécessaire àl'inscription définitive, nous avons été autorisés par lebureau du personnel officier de la Direction générale dela gendarmerie nationale à passer les épreuves.

Au cours de l'année, nous avons passé avec succès lesépreuves de sélection écrites et orales notamment àl'École des officiers de la gendarmerie nationale deMelun (77). Nous étions satisfaits du résultat d'autantplus que nous avions appris pendant l'épreuve écrite quele quota des places était porté de 160 à 200. Malgrétout, le plus dur restait à venir. Notre venue sur deuxjours à l'EOGN de Melun pour l'affectation des placesnous a permis de matérialiser notre réussite à l'examen.De l'avis général, tout le monde a été satisfait de safuture affectation. Au mois de décembre 2010, nousconnaissions définitivement les 200 candidats en partance pour Melun.

Puis arrive rapidement le stage à l'EOGN et ce, dèsle 4 janvier 2011. La première semaine est une décou-verte de l'École pour beaucoup d'entre nous. Nousressentons une grande fierté d'être là et de concrétisernotre réussite à l'examen. Malgré tout, les nombreusesmanœuvres en ordre serré d'entrée de jeu nous ramè-nent à la réalité et nous nous efforçons de nousappliquer afin que notre rattachement à la 116e

promotion « Colonna d'Istria » puisse être une réussite.Elle le sera et nous en garderons, du reste, une certaineémotion.

Les divers cours s'enchaînent rapidement puis legrand moment pour se rendre à Beynes (78) arrive. Toutle monde nous a prédit que ce serait dur et éprouvant àsavoir 15 jours de formation militaire. Il faut reconnaî-tre malgré tout que durant cette période nous avons étégâtés par les conditions météorologiques. En revanche, ila fallu se retremper dans l'univers militaire, ce que nousavons fait, certains plus facilement que d'autres, nouspensons en particulier aux gendarmes mobiles dont l'ai-sance sur le terrain n'est plus à démontrer. La formationque nous recevons se décline en trois parties : le maintien de l'ordre, le combat et l'intervention profes-sionnelle. Pour beaucoup d'entre nous, nous découvronsla méthode de raisonnement tactique suivi de l'ordre

initial sous ses trois aspects. Durant notre séjour, nousdécouvrons également et surtout les joies de la marcheen plus de crapahuter dans la campagne environnantecar nous devons rejoindre quotidiennement le mess dusite à 900 mètres de nos logements respectifs à savoirmatin, midi et soir.

Enfin, le séjour terminé, nous sommes contents derejoindre nos familles respectives pour trois jours derepos accordés par notre hiérarchie.

Durant les 5 dernières semaines, nous repartons deplus belle, les cours s'enchaînent avec les travaux dirigés,les conférences défilent, les orateurs se succèdent etnous nous adaptons à chaque fois afin de retenir l'essen-tiel. Même le maniement du sabre, symbole représentantle mieux l'officier, n'a plus de secret pour nous. De plus,les noms prestigieux des salles nous plongent quotidien-nement dans l'histoire de l'Arme et n'ont plus de secretpour nous à savoir les MONCEY, BATTESTI, DELFOSSE voire BOUDET entre autre.

Pour finir, le cocktail de fin de stage avec le commandement et l'encadrement viendra paracheverune formation de deux mois et remplir de souvenirs nospropres carrières déjà bien remplies.

Major Claude RUVEN 8e peloton – OGR 2011.

Témoignage du major Claude RUVEN.

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Il fait nuit, il fait froid, noussommes le 3 janvier 2011. Sous labruine s'agite une véritable fourmi-lière : les élèves-officiers de l'Écoledes officiers de la gendarmerienationale (EOGN), viennent d'arri-ver aux Écoles de Saint-CyrCoëtquidan (ESCC) et prennentpossession de leur nouveau quartierpour deux mois (cinq semaines destage « chef de section », troissemaines de stage « pelotonporté »).

C'est un retour aux sources denotre militarité que nous, futurs offi-ciers de gendarmerie, effectuons.Nous sommes dans « la maisonmère » selon notre hôte, le généralBONNEMAISON, commandant lesESCC. Ces deux stages vont clôturernotre formation militaire débutéequelques mois plus tôt par le stagechef de groupe à Saint-Astier.

La première semaine fut unerencontre avec l'Armée de Terre :qu'est ce qu'un GTIA (groupementtactique interarmes) ? qu'est cequ'un AT4CS (lance roquette) ?Qu'est-ce qu'une équipe Neutralisa-tion enlèvement et destructiond'explosifs (NEDEX) ? Quelles sontles composantes des différentes mis-sions de la section ? Commentrédiger un ordre initial (OI) ? Etsurtout comment percer le secret dela méthode de raisonnement tacti-que (MRT) ? Nous prenons nosmarques dans ce monde qui vadevenir de plus en plus familier.

La théorie ingurgitée, quelquesrépétitions pratiques en combat pla-teau, nous voilà partis dans la forêtde Coëtquidan, encadrés par les ins-tructeurs du 4e bataillon des ESCCauxquels nous sommes rattachéspour la durée du stage. Les débutssont hésitants : tomber en garde, seposter, mettre en place un appui,

une couverture et une base d'as-saut... Le chef de section en herbetient petit à petit son dispositif. Maisrapidement tout cela devient réflexe,la MRT est comprise, en résulte des« OI carrés » et des chefs de sectionqui déroulent leur mission.

Tout cela ne doit pas nous faireoublier notre qualité de gendarme.Il est temps d'appliquer ces princi-pes au combat porté pour desmissions un peu plus « bleues ». Latâche n'est pas facile car manœuvreravec P4 et TRM est nettement plusardu. Sous la main de nos cadres del'EOGN, nous relevons une fois deplus les défis de l'instruction. Cepen-dant nous étions prévenus, le stage aégalement pour but de développernotre rusticité. C'est chose faite, àgrand renfort de parcours, qu'ilssoient d'obstacles, nautique ouGuyane, de marches qu'elles soienttopo ou TAP, de bivouacs au Boisdu loup ainsi qu'un séjour inoublia-ble sur les pistes du fort dePenthièvre.

« Coët » est également pournous, élèves-officiers de gendarme-rie, l'occasion de réaliser quelquesperches mémorables à l'attention de

nos camarades de l'armée de terre.Nous avons ouï dire que Marceautrône désormais sur le cours Rivolimuni d'une chasuble Gendarmerieet que le bleu est la nouvelle cou-leur des AMX30 (char de combatqui équipa l'armée française pendantplus de 30 ans)…

Plus sérieusement ces stages auxESCC auront réellement permis ànotre promotion de se découvrirdans les joies et dans les peines, deforger une réelle cohésion tout aulong de ces semaines parfois longuesmais qui nous auront permis d'affir-mer notre militarité par cetteformation complète et de qualité.

Les derniers rayons du soleil illu-minent la grande bosse, noussommes le 24 février 2011, la 117e

promotion des élèves officiers del'EOGN, tout comme ses ainés avantelle, a mérité de laisser une tracede son passage, en un lieu qui estdésormais nôtre à Coëtquidan : lecarrefour du Pandore.

Élève-officier Adrien MORIN.

Des « bleus » chez les « biffins »

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Exercice du RESP

Du 7 au 11 mars 2011, l'École desofficiers de la gendarmerie nationale aaccueilli une session du Réseau desécoles de service public (RESP). Lethème de cette session était « La gestion interministérielle de crise et laproblématique d'ordre public et depolice judiciaire ».

La session a été l 'occasion d'accueillir 25 élèves de différentesécoles parmi lesquelles : l'École natio-nale de l'administration pénitentiaired'Agen (ENAP), l'École nationale desdouanes de Tourcoing (END), l'Écolenationale supérieure des officiers depolice de Cannes-Écluse (ENSOP),l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence (ENSOSP), l'Institutrégional d'administration de Lille(IRA), l'Institut national du travail, del'emploi et de la formation profession-nelle de Lyon (INTEFP), l'École deshautes études de santé publique deRennes (EHESP), l'École du commis-sariat de l'air d'Aix-en-Provence(ECA).

Cette session a été l'occasion d'unvéritable échange entre des élèvesprovenant d'horizons différents pourtravailler sur une problématique commune : la gestion de crise.

La journée du 7 mars a été consa-crée à la présentation des écoles, de lascolarité et des débouchés profession-

nels. Elle nous a donc permis dedécouvrir plus en détail certaines for-mations et certains métiers.

La journée du 8 mars a été l'occa-sion pour nous de suivre deuxinterventions. La première, celle de monsieur Patrick LAGADEC,directeur de recherche à l'École poly-technique, avait pour objectif de nousmontrer que les crises étaient toujoursimprévisibles et qu'elles ne suivaientjamais le « script » prévu. Cette situation extraordinaire entraînenécessairement certains problèmesdans la gestion effectuée par les déci-deurs (stress, renfermement, effet de « bunkérisation », mauvaise ouabsence de communication, ...).

L'après-midi, nous avons eu lachance d'avoir un retour d'expériencedu colonel COURTET et du lieutenant-colonel DAUDRIX (GGD17) sur la tempête Xynthia. Ces pro-pos nous ont confirmé les dires de monsieur LAGADEC : une crise neressemble pas à tout ce que l'on a puprévoir. Ils ont mis en avant la capa-cité de la gendarmerie à faire face àde tels évènements, grâce à sa facilitéd'adaptation. Aux futurs décideursprésents dans la salle, il a vivementconseillé de conserver un recul sur lesopérations, afin de ne pas êtredépassé par les évènements et de seconserver toujours une marge

d'initiative pour gérer par exemple les visites d'autorités, qualifiées devéritables « crises dans la crise ».

La journée du 9 mars a elle étéconsacrée à des visites sur le terrain.Nous avons visité l'Unité gendarmeried'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) de l'Institut derecherches criminelles de la gendar-merie nationale (IRCGN). Cetteunité, créée à la suite de la catastro-phe du Mont Sainte-Odile (1992),permet de projeter rapidement desgendarmes en France ou à l'étrangerpour aider à l'identification des victi-mes. Ils peuvent être saisis par lajustice ou le ministère des AffairesÉtrangères. Leur méthode d'identifica-tion repose sur le travail de deuxéquipes : une équipe ante-mortem(chargée de collecter le maximumd'informations sur la victime et sonenvironnement) et une équipe post-mortem (chargée de recueillir surplace des renseignements sur les corpset les objets découverts). La missionconsiste ensuite à un recoupement deces informations. Nous avons pumesurer la difficulté de leur mission etplus généralement la difficulté d'inter-venir dans une zone sinistrée(exemples développés : accident aériendu Concorde, séisme en Haïti et coulées de boue en Inde).

En deuxième partie de journée,nous avons visité le Centre opération-nel de gestion interministérielle decrise (COGIC). Cet organisme, ratta-ché à la Direction de la sécurité civiledu ministère de l'Intérieur, a une double mission. Dans un premiertemps, il a un rôle d'informateurauprès des décideurs politiques. A cetitre, il surveille en permanence lesinformations que les acteurs locauxfont remonter et il en assure la coor-dination. Dans un deuxième temps, ilest chargé de mettre à disposition deséchelons locaux, des moyens humainset matériels appropriés pour chaquecrise. Il est ainsi considéré comme unoutil majeur de décision, tant pour le

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Par un beau matin brumeux enforêt de Brocéliande, j'apprends queje suis volontaire pour porter parécrit ce qu'est ma vocation d'officier.Ne reculant devant aucun sacrifice,c'est avec conscience que je m'attèleà cette tâche qui d'emblée me paraîtardue. Quels mots peuvent traduiredes sentiments si profonds ?

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été intéressépar la chose militaire. Ainsi, c'esttrès jeune qu'il m'est apparu quemon projet professionnel serait leservice de la France par la carrièredes armes comme militaire de carrière. Je n'utilise pas là le termede vocation car il m'est alors étran-ger. Fils et petit-fils de gendarme, jen'ai pourtant aucune idée réelle de l'armée au sein de laquelle je voudrais servir. Désireux de porterun uniforme et de me plonger dansla vie en collectivité, je prépare leconcours des Lycées Militaires etintègre Aix-en-Provence. Les troisannées que j'y passe me comblent auplus haut point et me permettent d'y

affiner mes choix, de même que deforger ma vocation : je veux êtreofficier de l'Armée de terre.

Être responsable, commanderdans la paix et la tourmente, vivreavec ses subordonnés... La CornicheLyautey et la faculté ne font queconfirmer cette volonté. Plusieursannées au bout desquelles le plumetn'est resté qu'un rêve et où lemonde civil vous tend malgré vousles bras. Trop diplômé pour Saint-Maixent, assez compétent pour êtreofficier sous contrat « encadre-ment », aucune de ces solutions nerépond à mes vœux les plus chers.C'est ainsi que la gendarmerie, ellequi m'a vu naître et grandir, m'aouvert les bras. A nouveau, concourset sélections, incertitudes dans l'at-tente des résultats, délaisd'intégration... C'est non sans émo-tion que je franchis les portes duquartier Damrémont à l'École degendarmerie de Chaumont, assezsemblable au quartier Miollis demes quinze ans.

Le service en gendarmerie

mobile répond à mes attentes lesplus chères et mes vieilles aspira-tions de « biffin » sont vite mises aurebut. Militaire de carrière, sous-officier de gendarmerie, au servicede la France et de mes concitoyens ;plongé dans un monde où l'imprévi-sible est la règle, la ténacité et legoût de l'effort sont le quotidien. J'aiaussi la chance de m'impliquer dansles missions dévolues à la gendarme-rie départementale au cours denombreux déplacements. La décou-verte est perpétuelle. Quatre ans aubout desquels je peux défier à nou-veau mes anciens démons.L'aspiration à l'épaulette est de nou-veau la plus forte... Re-concours,re-oraux, et cette fois-ci est labonne. Le plumet tant espéré n'aplus le même visage et n'en est queplus beau.

Ainsi, l'École des officiers de lagendarmerie nationale est une continuation autant qu'un recom-mencement.

Élève-officier Julien LALAGUE.

« Il n'y a de vie que grande, arrachée à toute torpeuret à toute facilité » Maréchal LYAUTEY.

ministre de l'Intérieur que pour lespréfets.

La journée du 10 mars a étéconsacrée a un exercice de mise ensituation pratique. Les différents élèves constituaient le Centre opéra-tionnel départemental (COD) mis en place à Melun après l'explosiond'une usine (le quartier Lemaître).Ainsi les expériences de chacun ontété mises en avant pour mener unevéritable gestion interministérielle decrise. Au cours de la journée, ils ontété confrontés à plusieurs difficultés :intervention en zone contaminée,visite ministérielle, escorte Banque deFrance, évacuation d'un établissementscolaire, maintien de l'ordre (où lesélèves ont pu jouer le rôle des

plastrons), exercice de communication(avec une conférence de presse), ... Ladirection de l'exercice a pu suivre ledéroulement de la journée puisque leCOD a été mis en place au sein del'unité pédagogique de l'EOGN.

Cette journée a été l'occasion demettre en pratique toutes les informa-tions que nous avions précédemmentreçues. Nous avons pu prendreconscience de plusieurs difficultés(communication interne et répartitiondes rôles, communication avec lesmédias, succession d'évènements...).Les élèves stagiaires ont d'autant plusapprécié cet exercice qu'il y avait uneréelle interaction avec les officiers-élèves du 1er groupement de la dominante maintien de l'ordre. Ainsi,

les décisions prises au sein du CODétaient mises en œuvre au quartierLemaître par les gendarmes mobiles.

En fin d'après-midi, tous les sta-giaires ont eu l'occasion d'effectuerune descente en rappel et un parcoursde tir (Sig Pro et HK MP5).

La journée s'est achevée par unmoment de convivialité autour d'unrepas.

Le vendredi 11 a été l'occasiond'un débriefing sur l'exercice du jeudisuivi par une réception donnée par legénéral de division SAFFRAY, com-mandant l'EOGN.

Élèves-officiers Vincent PARDONNEAU

et Guilhem MAROIS.

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Le tutorat raconté parles parrains.

Pour la troisième annéeconsécutive, et dans le cadrede la convention signée le30 octobre 2010 par le géné-ral de division Jean-YvesSAFFRAY, commandantl'École des officiers de la gen-darmerie nationale et monsieur Michel METRO,proviseur du lycée Jacques AMYOT de Melun, l'EOGNa reconduit un dispositif de tutorat au profit de 18lycéens méritants de cet établissement.

S'inscrivant dans le cadre national du plan interminis-tériel d'égalité des chances, la démarche vise à offrir àdes adolescents en réussite scolaire, mais dont la situa-tion familiale et sociale peut constituer un handicap, demultiples opportunités de s'ouvrir l'esprit et de disposerde bons outils pour atteindre leurs objectifs de vie pro-fessionnelle.

C'est ainsi qu'au cours de cette année scolaire ont étéréalisées des visites culturelles telles que le musée del'Armée, sur le site de l'hôtel des Invalides, ou le muséed'Orsay. Les lycéens ont également pu participer à unatelier-débat, préparé par les tuteurs, qui leur a permisd'exposer leurs idées et de confronter leurs différentspoints de vue sur des sujets d'actualité comme l'euthana-sie ou le mariage homosexuel. Enfin, différentes séancesd'éducation physique, dispensées par les instructeurs spé-cialisés de l'EOGN, leur ont été proposées : hockey ensalle et initiation à la self-défense notamment.

La traditionnelle activité de fin d'année scolaire estprévue dans les régions Centre et Pays de la Loire. Cepériple de quelques jours sera l'occasion pour les filleulset leurs parrains de découvrir ou redécouvrir les incon-tournables châteaux, villages, musées et curiositésalentours, théâtre de grandes scènes de l'histoire.

Cette expérience humaine nouvelle pour les 6 sous-lieutenants du 1er groupement de l'EOGN choisis pouraccompagner une année durant les lycéens s'avère riched'enseignements et leur offre de fait l'occasion de toucherdu doigt le rôle social de l'officier.

Sous-lieutenant Nassem HEMARA, 1er groupement.

Le tutorat

Le tutorat raconté parles filleuls.

Dans le cadre du plan« égalité des chances »,nous avons eu la chanced’être retenus pour partici-per au tutorat organiséentre le lycée Jacques

Amyot et l’EOGN. C’est uneexpérience riche humainement, socialement et culturelle-ment. Mais surtout, nous trouvons que c’est unevalorisation de nos efforts durant nos années scolaires.Ceci nous a aussi permis de découvrir un certain nombrede choses que nous n'aurions pas découvertes par nousmême.

Au niveau culturel, nous avons pu apprécier les sorties au Sénat ainsi qu’aux Invalides. De même nousavons été amenés à découvrir de nouvelles activités sportives comme le self défense, l’escalade ou encore lehockey en salle.

L'aboutissement de ces activités et de cet investisse-ment, tout au long de l’année, est l’organisation d’unesortie, sur un week-end de trois jours, à chaque fin d’année. Nous avons ainsi pu découvrir le Mont-d’Or, enAuvergne, ainsi que Cherbourg et les plages du débar-quement, en Normandie. Ces sorties sont à la fois unenrichissement intellectuel et humain, mais c'est surtoutune occasion de consolider les liens, ou d’en créer, entrenos camarades et nos tuteurs, afin de parvenir à unemeilleure cohésion au sein du groupe.

Par ailleurs, pour les élèves de terminale, il s’agitd’une année charnière sur le plan de l’orientation et letutorat a permis de visiter des écoles prestigieusescomme Science Po Paris, ainsi que des administrationspubliques comme le tribunal de grande instance deMelun en nous ouvrant ainsi l'esprit sur des carrièresprofessionnelles envisageables.

En conclusion, ces trois années passées au sein dututorat organisé par l’EOGN, nous auront été ample-ment bénéfiques et nous donnent plus de chances deréussite dans notre cursus de formation scolaire.

Malik HELLEL et Maxime PASQUIER.

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Vieillissement et territoires : quels enjeux pour la gendarmerie ?

Centre de recherches .

Le CRGN a organisé le 15février un « atelier recherche » sur« vieillissement et territoires ».

Mais qu'est-ce que le vieillisse-ment ? La notion est faussementsimple, et le professeur Gérard-François DUMONT (Université deParis-Sorbonne) distingue très clairement le « vieillissement », phénomène structurel, qui envisagela part de personnes âgées dansune population donnée, de la« gérontocroissance », phénomènede flux, qui se définit comme l'aug-mentation mathématique du nombrede personnes âgées. Le vieillisse-ment s'accélère en raison del'avancée en âge de la population dubaby-boom, et de l'augmentationconstante et spectaculaire de l'espé-rance de vie des personnes âgées.

Gilles PISON (directeur derecherche à l'Institut national desétudes démographique) montre quecette « transition démographique »affecte essentiellement les pays lesplus développés d'Europe et d'Amé-rique du Nord. L'Asie et l'AmériqueLatine ne font qu'entrer dans le pro-cessus, et l'Afrique en est encoreloin, même si sa mortalité infantilecommence heureusement à seréduire. La conséquence en est quel'âge moyen mondial est de 28 ans.

La gendarmerie est évidemmentinterpelée par la mobilité résiden-tielle des personnes âgées sur leterritoire français. Les études diligentées par le Professeur ZANINETTI (université d'Orléans)montrent que la gérontocroissanceest un phénomène largement urbain.Même s'ils bougent finalement assezpeu, une partie des seniors a cepen-dant tendance à quitter la ville pour

s'installer à la campagne. Le risqueest évidemment l'exportation de lagestion de la dépendance vers leszones rurales.

M. Cédric PAULIN, auteur durapport « Vieillissement de la popu-lation et sécurité », paru en mai2009, montre que le vieillissementest d'abord un « ressenti ». Enmatière de sécurité, les risques lesplus importants pour les seniors sontliés aux accidents de la vie courante(14 000 en 2006) et aux accidents dela route. On ne doit cependant pasoublier qu'ils sont 323 000 par an àêtre victimes d'infractions, dont unesurreprésentation du vol astucieux,sans oublier les maltraitances quitouchent les plus âgés, et qui sontextrêmement difficiles à quantifier.

Face à cette situation, le lieutenant-colonel PICHARD (grou-pement départemental de la Creuse)a fait le bilan des mesures prises parla gendarmerie dans le département« le plus vieux de France ». Le mail-lage territorial prend ici tout sonsens, dès lors qu'il permet de luttercontre le sentiment d'insécurité et

de sensibiliser aux actions de sécu-rité. De la même manière, lagendarmerie doit être préparée àréagir très rapidement en cas de dis-parition de personnes (maladied'Alzheimer), voire à déceler, parune action de proximité, d'éventuel-les maltraitances.

Le général Hervé RENAUD aconclu cet « atelier recherche » enmontrant que la gendarmerie estprésente dans les zones les plusreculées, et doit vivre au rythme dela société, y compris de la popula-tion la plus âgée et la plus fragile. Ilest important aujourd'hui de privilé-gier la prévention, notamment dansle domaine des violences intra-familiales. Mais il convient égale-ment d'engager des démarchespartenariales fédérant les acteursinstitutionnels, et imposant la miseen œuvre de « réseaux d'alertes »associant l'ensemble des citoyens àdes opérations d'assistance et desoutien des plus âgés d'entre nous.

Madame Roseline LETTERON.

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Opérationnelle depuis le 1er mars2009, l'unité pédagogique (UP) enri-chit la palette des techniquesdidactiques mises en œuvre à l'Écoledes officiers de la gendarmerienationale (EOGN). Elle répond à lavolonté constante d'aguerrir l'offi-cier-élève à toutes les dimensions deses futures responsabilités qui s'ins-crivent dans un contexte législatif,réglementaire, technique et humainen évolution permanente.

Aussi l'unité pédagogique a-t-ellenaturellement pour vocation la création d'expériences de comman-dement, tout en contribuant plusparticulièrement à l'aguerrissement àla gestion de crise. Son organisationcrée un environnement proche de la réalité, cadre de la mise en œuvrede l'ensemble du processus de com-mandement.

Une organisation bicéphale.

Derrière le caractère apparem-ment ésotérique de l'appellationd'« unité pédagogique » se cache unestructure en réalité simple.

Premièrement, l'espace virtuelaccueille une monographie complètedes domaines de compétence duchef (ressources humaines, organisa-tion et emploi, budget et soutien),

dans le cadre d'une unité montée detoutes pièces : la communauté debrigades (COB) de MELUN. Ilentend également reproduire le plusfidèlement possible l'environnementde travail informatique propre à lagendarmerie.

Deuxièmement, un espace desimulation, l'unité fictive, reproduitfidèlement les locaux d'une unité degendarmerie. Placé sous la surveil-lance d'un dispositif de caméras etde microphones relié à une salle de direction d'exercice, il met le

futur chef en situation réaliste decommandement et d'exercice de l'au-torité. Un espace de manœuvresitué au sein de l'École constitue lethéâtre principal des cas concrets,EOGN-Ville-Nouvelle, étendu encas de besoin aux secteurs de Mor-mant et du Châtelet-en-Brie (77).

Un environnement réaliste favo-risant les repères.

Les deux espaces définis précé-demment se révèlent êtreintimement liés. Impérative, leurinteraction a effectivement pour

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Direction de l’enseignement

« Le cœur de métier à l'épreuve des faits... »

En 2008, l'École souhaite se doter d'un outil de travail permettant de mettre en situation les élèves et stagiai-res en formation à l'École, afin de les préparer au mieux à leurs futures fonctions.

L'ancien poste de sécurité du quartier Augereau est choisi.

Avec l'aide de l'ensemble des services techniques et logistiques de l'EOGN et du centre audiovisuel, le chef d'es-cadron Loïc MUTELET voit sa proposition aboutir : l'unité pédagogique est née.

L'ensemble des élèves et stagiaires de tous grades et statuts reconnaissent la valeur de cet outil, qui a reçu lavisite, le mercredi 11 mars 2009, du général d'armée Roland GILLES, alors directeur général de la gendarmerienationale.

Présentation de l'unité pédagogique par le chef d’escadron Loïc MUTELET :

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ambition de compenser le caractèreintrinsèquement artificiel de touteinstruction. Le décor matériel réa-liste offert par l 'unité fictive,conjugué à la permanence de lamonographie campée dans l'unitévirtuelle, est de nature à transmettreaux futurs commandants d'unité tou-tes les clefs et tous les repèresnécessaires à l'exercice de leur com-mandement.

Tout d'abord, le cadre général deleur action, se concentrant en per-manence sur l'emprise de la COB deMelun et l'environnement institu-tionnel et non institutionnel de laSeine-et-Marne, encadre la réflexiondes officiers-élèves sur l'analyse d'unterritoire, de ses réseaux formels etinformels et la manière d'entretenirces derniers.

Ensuite, la disposition des locauxde l'unité fictive, ses matériels et sesmoyens d'information et de commu-nication rodent les plus jeunes à latechnicité du métier de gendarme etl'ensemble des officiers-élèves aucommandement rapporté à cettemême technicité.

Enfin, l'action concrète de cha-que exercice est intégrée au sein del'espace virtuel, notamment grâceaux applications dites « métier »,comme BB 2000 (à court terme,Puls@r) ou Ic@re. Les messagesd'information et de renseignement,la planification du service ou encoreles écrits de service empruntent éga-lement les méandres dématérialisésde l'unité virtuelle.

Un processus de commandementintégral et transversal.

Les cas concrets, dont le théâtreest donc l'unité pédagogique et sacirconscription, relèvent de l'opéra-tionnel ou de la gestion humaine etadministrative. Inspirés par desretours d'expériences, ils font vivreaux officiers-élèves leur « futur »quotidien : recherche de personnesdisparues, instruction collective,affaire judiciaire importante, gestiond'une rave-party, troubles majeurs àl'ordre public, réception d'un mili-taire dans le cadre de la notation,ou encore intervention dans le cadredu mode d'action « nombreuses vic-times » du plan ORSEC.

Ces exemples sous-entendent laprincipale plus-value de l'unité pédagogique : la concentration del'ensemble des enseignements dispensés à l'EOGN, alors orchestréspar l'officier-élève, dont le comman-dement est jaugé à l'épreuve desfaits. La mise en œuvre transversaledes savoir, savoir-faire, savoir-être etfaire-savoir s'enrichit donc d'un rai-sonnement tactique résolumentpositionné dans l'espace et dans letemps, confrontant la théorie au« brouillard de la guerre », c'est-à-dire, en l’occurrence, aux crisesgérées au quotidien par l'officier degendarmerie départementale. Il estdonc possible, en fonction des objec-tifs pédagogiques naturellementdéfinis par l'officier-professeur, delaisser le chef de demain jouer sasolution tactique, le plaçant ainsidevant ses responsabilités.

Irréalisable sans la coordinationet l'action de l'ensemble des servicesde l'École, en particulier les SIC, lacellule audiovisuelle et les AI, cetoutil, passé du virtuel au réel, per-met de replacer l'homme au sein dusystème d'arme de la gendarmeriedépartementale.

Le décor étant planté, à nousinstructeurs d'élaborer des scenariospropices à parachever la formationdes futurs acteurs de la sécuritépublique, véritables chefs d'orchestrede nos unités territoriales.

Chef d’escadron Loïc MUTELET.

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Comme annoncé dans le précé-dent numéro de l'EOGN’info, la 15e

réunion du groupe de travailscience et recherche (RSWG) duCollège européen de police(CEPOL) s'est déroulée à l'EOGN.Cet événement était d'importancepuisque pour la première fois,l'EOGN accueillait dans ses murscette agence européenne.

Pendant trois jours, l'ensembledes participants a pu apprécier lesavoir-faire du personnel et la qua-lité des infrastructures de l'École.Dès leur arrivée d'ailleurs, ils ontété sensibles à la présence du dra-peau du CEPOL flottant surl'École. Dignement accueillis lemercredi 12 janvier par le généralde division Jean-Yves SAFFRAY

commandant l'EOGN autour d'uncafé, au cours duquel la médaillede l'École leur a été remise.

Comme à son habitude, legroupe a effectué un tour d'horizondes principaux dossiers en cours.Parmi ceux-ci, deux dossiers méri-tent particulièrement d'être cités :

- la conférence annuelle sur lessciences et recherche policières seraorganisée en 2011 en Espagneautour du thème : « Le cybercrimeet les réseaux sociaux : de nouveauxoutils pour de nouvelles menaces ».Les dates retenues sont du 20 au 22juin 2011. Cette conférence seraouverte à tout participant de toutenationalité;

- une réunion de travail portantsur la thématique de l'extrémismeet du radicalisme sera organisée du

Réunion du CEPOL à l'EOGN

CESG

Le colonel Yannic ANTONIADES a rejointl'EOGN le 1er janvier 2011. Affecté au centred'enseignement supérieur de la gendarmeriecomme officier d'état-major, il nous arrive dugroupement de gendarmerie maritime de l'Atlantique basé à Brest qu'il commandaitdepuis 2008.

Diplômé de l'enseignement supérieur dedeuxième degré, il a servi à l'EGM 35/3 de Saint-Nazaire, à l 'IRCGN en créant le départementsignal-image-parole (SIP) puis comme chef d'une divi-sion criminalistique, à la compagnie de Lannion (22), auservice des opérations et de l'emploi et à la mission dupilotage et de la performance.

Ingénieur et Master de l'École spéciale de mécaniqueet d'électricité (Ivry-sur-Seine), il est aussi diplômé

d'études approfondies en traitement de signal del'École nationale polytechnique de Grenoble. Ila été expert judiciaire près la Cour d'appel deparis de 1993 à 2007 dans les domaines dutraitement de signal et de la parole.

Ayant quitté les embruns de la façade Atlantique et lâché la barre des vedettes côtiè-

res de surveillance maritime pour retrouver leprestigieux site de l'école militaire à Paris et se

consacrer à la formation continue des officiers de gen-darmerie, le colonel ANTONIADES reprendra aussitemporairement les fonctions du lieutenant-colonelHAAS dans le cursus d'encadrement de l'EMS1 jusqu'auprochain plan annuel de mutation.

Colonel Yannic ANTONIADES.

Colonel Yannic ANTONIADES

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Courant septembre, un nouveaupersonnel est arrivé : l'infirmier de classe normale Vincent BONNISSEAU. Engagé en 1997, ila été affecté successivement auCHA Vincent de Dijon, à l'HIALaveran de Marseille, puis l'HIABégin de Saint-Mandé.

Jeune marié à une infirmière de l'armée de terre affectée àMonthléry, il a voulu rester en Ile-de-France et découvrir une nouvellefacette de son métier, en choisissantune affectation en unité. Désireuxde s'engager dans la vie de l'EOGN,il souhaite mettre en place des cam-pagnes de prévention avecl'ensemble des personnels de l'an-tenne médicale.

Dans cette idée, le lundi 15novembre 2010 a eu lieu, à l'infirme-rie, une matinée d'information et deprévention sur le diabète. Mademoi-

selle TIGUERFA, diététicienne dela Maison du Diabète et de l'obésitéde Melun, a assuré une permanence.Cette première prise de contact apermis de répondre aux diversesquestions des personnels intéressés.Actuellement, en France, il y a envi-ron 3 millions de personnes

diabétiques déclarées et 600 000 quil'ignorent. Il est prévu pour 2011d'autres rencontres avec la diététi-cienne en partenariat avec le cerclemixte.

Infirmier de classe normaleVincent BONNISSEAU.

Antenne médicale

Quelques nouvelles de l'antenne médicale …

27 au 29 septembre 2011 à Münster(Allemagne). A l'inverse de laconférence annuelle, à laquellen'importe qui peut participer, ils'agit ici de réunir des chercheurstravaillant actuellement (ou proje-tant de le faire rapidement ou enfinvenant d'achever des travaux) sur lathématique choisie. Pour l'heure, 5pays ont confirmé leur participation

(l'Allemagne, la Finlande, la Grèce,l'Italie, la Suède et l'Autriche) etdeux autres ont déclaré vouloir yparticiper (Norvège et Pays-Bas).La participation française est encours d'étude.

L'aspect touristique n'a pas étéoublié, puisque la soirée du jeudi aété consacrée à une visite du centreville de Fontainebleau et s'est clôtu-

rée par un repas gastronomique aurestaurant L'Escapade de cettemême ville.

Le directeur du CEPOL lui-même a tenu à personnellement etformellement remercier l'ensembledu personnel de l'École, au traversde son chef.

Chef d’escadron Pascal CHEYLAN.

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Le foyer est composé de trois personnels, l’AdjudantChristophe RICHARD, la GAV Camille BECK, la GAVAmélie DEBATS.

A l'occasion de certaines fêtes : Halloween,Épiphanie,etc... le foyer organise des soirées à thèmes, afinque les GAV de l’École puissent, le temps de quelquesheures, se retrouver et se divertir.

Participant ainsi à l’intégration des GAV au sein del’EOGN, le foyer en proposant ces soirées permet aussi àchaque GAV travaillant à des postes différents de lacaserne, de pouvoir apprendre à mieux se connaître.

Lors de chaque soirée, il prend en charge le plus grosdes dépenses, cadeaux, friandises, lots, boissons et demandeune faible participation aux GAV présents.

Point d'orgue de l'année scolaire, le foyer participefinancièrement à la journée cohésion GAV organisée cha-que année en juin.

Ainsi, en 2010, il a fourni à chaque GAV des lots et dest-shirts marquant cette journée, ainsi que des coupes auxvainqueurs du rallye organisé à cette occasion.

Voici quelques soirées types :

- Soirée Halloween en octobre 2008

- Soirée Barbecue en juin 2009

- Soirée Coupe du Monde pour les matchs de l’équipede France en 2010

- Soirée loto en novembre 2010

- Journée cohésion du mois de Juin

Gendarme adjoint volontaire Camille BECK.

Parlons du foyer et des animations

Foyer

A l'invitation de la police de Vienne et du minis-tère de l'Intérieur autrichien, une délégation del'EOGN de 21 membres (un chef de délégation et 20officiers-élèves du 1er groupement accompagnés de leursépouses) s'est rendue dans la capitale autrichienne du 19au 22 janvier 2011.

Ce déplacement à forte dimension de notoriété, apermis d'affirmer la présence de la France tout en sou-lignant le particularisme « gendarmerie » dans lafonction de police.

A l'initiative de la SIAK (académie de la sécuritéautrichienne), ce bref séjour a permis dans le cadre d'unéchange inter-écoles, outre l'aspect principal de la rela-tion linguistique, de révéler le statut de la gendarmeriefrançaise et de son large spectre d'action :paix/crise/guerre.

La participation au bal de prestige de la police deVienne, comme hôte d'honneur et représentant de laFrance, a amplifié une action de notoriété par une per-ception visuelle pour les 2 500 invités de toutesnationalités de la délégation de l'EOGN revêtue de laTETRA.

Les médias locaux et nationaux autrichiens, uneréception officielle par la ministre de l'Intérieur, uneallocution de monsieur l'Ambassadeur de France ontétendu par ailleurs le champ de l'action de notoriétévoulue par le commandant de l'École, le général de divi-sion Jean-Yves SAFFRAY, dans le cadre durayonnement à l'international.

Colonel Alain KIK.

Voyage en Autriche etaction de notoriétépour L'EOGN

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Capitaine Morgane MAHIEUX.

Il y a deux raisons pour lesquelles un personnel civilpeut être recruté :

- vacance d'un poste de civil (départ du titulaire, créa-tion de poste par exemple...) ;

- transformation de poste.

S'agissant de la procédure de transformation de poste,aussi appelée « civilianisation », elle est le résultat de ladécision de recentrer les militaires officiers et sous-offi-ciers de gendarmerie, ainsi que les volontaires, sur leurcœur de métier, et de redéployer les personnels des corpsde soutien sur des fonctions de soutien opérationnel.

Pour combler ces postes vacants (quelle que soit l'ori-gine de la vacance), et depuis le rattachement de lagendarmerie au MIOMCTI, le gestionnaire procède aurecrutement de personnels civils administratifs ou techni-ques, de tous niveaux, grâce à la publication à la bourseinterministérielle des emplois publics (BIEP. Adresse inter-net : www.biep.gouv.fr) de fiches de postes, support surlequel se fondent les personnes intéressées pour postuler.

Vient ensuite la commission administrative paritaire(CAP), commission au cours de laquelle se décident lesmobilités. Il y a deux CAP dans l'année : celle de juin(entrainant des affectations au mois de septembre) et cellede décembre (amenant en général des affectations au seinde l'École pour le mois d'avril de l'année suivante).

La publication d'une fiche de poste à la BIEP n'en-traîne pas forcément de recrutement. Il arrive ainsiqu'aucun personnel civil ne soit recruté au cours d'uneCAP. Parfois, l'agent décide, après coup, de ne pas rejoin-dre son poste. En outre, dans des cas particuliers(difficultés durables de recrutement, notamment chez lespersonnels techniques), d'autres recrutements peuvent êtremis en place (concours...) mais il s'agit de mesures spéci-fiques et exceptionnelles.

Dans le cadre de la « civilianisation », combiner cetteprocédure avec le plan annuel de mutations concernant lesofficiers et les sous-officiers peut s'avérer délicat, notam-ment dans le cadre de la mise en place de tuilages effectifspermettant aux nouveaux arrivants de prendre sereine-ment la mesure de leur poste dans un environnementprofessionnel qu'ils ne connaissent pas toujours.

A l'EOGN sont ainsi arrivés :

le 1er février

- M. DOLO (CRGN).

le 1er mars

- Mme DERRIEN, qui succèdera au capitaineCUERQ (BPPM) ;

- Mme CLAUDE, serveuse au mess.

le 1er avril

- M. POULET, qui succèdera au capitaine MAHIEUX(BRH ) ;

- M. GRILLON, logisticien (BBS) ;- M. VIGNIER, logisticien (BBS. Ancien GAV, recru-

tement sur poste transformé) ;- Mme KODINGER, secrétaire (BBS) ;- M. CHARPENTIER, menuisier (BBS) ;- Mlle TORAL, conducteur (STL) ;- M. PIETRUS, conducteur (STL) ;- M. MORENS, conducteur (STL) ;- Mlle PARAA, serveuse au mess.

Monsieur Bruno POULET.

Le 1er avril 2011 est arrivé mon-sieur Bruno POULET, N1A, quiprendra le poste d'adjoint au chef duBRH au départ du capitaineMAHIEUX.

Ayant effectué l'intégralité de sacarrière à La Poste, monsieur POULET a débuté en occupant unposte de catégorie C à la production. Bénéficiant de lapromotion interne, il accède par la suite à l'encadrement.Se spécialisant alors dans les RH, il occupe différents pos-tes dans divers secteurs (gestion administrative, relationset action sociale, développement des compétences, mobi-lité) lui permettant d'appréhender plus complètement lemonde complexe des RH.

Souhaitant enrichir ses connaissances et approfondirson expérience, il décide de postuler pour le poste d'ad-joint au chef du BRH de l'EOGN. Sa candidature étantretenue à l'issue de la CAP de décembre, monsieur POULET a rejoint l'École le 1er avril 2011 et prendra sesnouvelles fonctions au départ de l'actuel titulaire.

Départs.

Le 1er avril 2011, Mlle LELARGE a succédé à MlleBAKAHER à la tête de la section personnel civil. Arrivéele 1er septembre 2004 à l'EOGN en qualité de chef decette section, Mlle BAKAHER a rejoint la sous-préfecturede Provins, affectée sur le poste de secrétaire généraleadjointe.

A noter également le départ de Mme OFFNER, secré-taire à la compagnie de commandement, admise à laretraite à compter du 10 mars 2011, après 42 ans et 4 moisde services.

Point sur le recrutement de personnels civils

BRH

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CHORUS, la réalisation d'un nouveau défi

A l'instar des autres administra-tions, l'EOGN a intégré depuis le 1er

janvier 2011 le progiciel CHORUS.

Cette application révolutionneles procédures budgétaires, financiè-res et comptables jusque là utilisées.

L'application CHORUS est unsystème interministériel d'informa-tions budgétaires, financières etcomptables de l'État.

Concrètement, dans l'optique deperformance et transparence de lagestion publique, Chorus s'inscritdans une stratégie globale demodernisation du système financierde l'État.

Cette application sera partagéepar tous les acteurs financiers desdifférents services (centraux oudéconcentrés) de l'État : gestionnai-res, contrôleurs financiers,comptables, préfets. Chorus consti-tue donc un puissant levier demodernisation qu'il convient de maî-triser.

Son application implique :

1 - La rationalisation des proces-sus :

• en regroupant tous les acteursde la gestion dans une chaîne uni-que ;

• en optimisant le pilotage et enremplaçant totalement ou partielle-ment les applications ministérielles.

2 - La modernisation des procé-dures, conformément aux principesédictés par la LOLF (Loi Organiquerelative aux Lois de Finances) :

• en simplifiant les processusbudgétaires et comptables ;

• en renforçant la traçabilité desécritures comptables

Ce progiciel implique au sein del'EOGN de profondes modificationsstructurelles et fonctionnelles assu-rées par le bureau budget-soutien(anciennement services logistiques).

Le nouveau circuit de ladépense :

1 - Toutes les demandes dedépenses de fonctionnement courant(matériels et prestations) doiventfaire l'objet d'une demande d'achatpréalable à toute facturation (lesmodèles utilisés restent les actuellesFiches d'Expression de Besoin enmatériels, prestations et relationspubliques)

2 - La demande d'achat est for-mulée par les services logistiquesdans le nouveau logiciel DAC(demande d'achat CHORUS)

3 - Après validation du chef dubureau budget soutien, la demandeest transférée dans CHORUS.

4 - Au vu de la demande d'achattransférée, un bon de commandeCHORUS est établi.

5 - Le bon de commande CHORUS est transféré pour valida-tion et signature à l'ECASGN ou àla Région gendarmerie d'Ile-de-France (pour tout ce qui relève del'immobilier). Ces derniers adresseles bons de commande aux fournis-seurs.

6 - La réception du matériel oul'attestation de la réalisation de laprestation (certification du servicefait) doivent être obligatoirementcommuniquées au BBS. Cette étapeinitie la procédure de paiement dufournisseur.

7 - Le fournisseur adresse sa fac-ture à la plateforme CHORUS de

Le Blanc ou à la région gendarme-rie Ile-de-France qui émet unedemande de paiement au TPG.

Quelques mesures d'accompagne-ment de la mise en place dunouveau système CHORUS :

1 - Une importante réorganisa-tion de la section budget-finance aété menée afin de mieux appréhen-der les nouvelles fonctions del'application CHORUS.

Création de la cellule DAC(demande d'achat Chorus) et de lacellule CHORUS (gestion des enga-gements juridiques).

2 - Le dialogue de gestion effec-tué annuellement avec les différentsservices de l'EOGN est modifié.

3 - Le nouveau dialogue de ges-tion pour l'année 2012 se tiendra aumois de mars 2011. Les chefs de ser-vices seront avisés par le BBS.

4 - Les déplacements individuelset collectifs incluant une prise desubsistance devront faire l'objetd'une demande d'achat préalable. Ladépense sera exceptionnellementengagée avant de recevoir la facture.

Ces modifications impliquent undialogue plus important entre lesservices « demandeurs » et le bureaubudget soutien. Cela implique uneffort important de discipline admi-nistrative, mais les résultats sontd'importance.

L'EOGN doit là encore montrertout son mérite.

Madame Sandra DAUNIS.

Services logistiques

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Le 15 janvier dernier, l'équipede badminton du CSLG Meluns'est rendue aux champion-nats d'Ile-de-France debadminton par équipes àVersailles-Satory.

Dix équipes partici-paient à cette compétitionet l'équipe Melunaisecomposée entre-autre ducapitaine CUERQ, du majorROUGÉ (BPPM) et du GAVLEFEVRE (entraîneur, joueur)ne s'est pas contentée de faire de lafiguration.

Le capitaine CUERQ associé au major ROUGÉont joué des doubles homme très disputés et spectaculairestandis que le GAV LEFEVRE a disputé des simples. Cohé-sion et rage de vaincre ont permis à l'équipe du CSLGMelun de disputer prés de 90 matchs et de décrocher unclassement honorable. Ce fut aussi l'occasion pour les 9membres de l'équipe de passer une agréable journée convi-viale et sportive. En effet il ne faut pas oublier que lebadminton est tout sauf un sport de plage, c'est un sportolympique qui compte parmi les plus éprouvant physique-ment et mentalement.

Satisfait par le jeu de ses pro-tégés, l 'adjudant FRONT,

responsable de la section n'apas manqué de les félici-ter. Et s'est empressé deles inscrire à d'autrecompétition de niveaurégional et national.

Ainsi le GAV LEFEVRE représentera

la gendarmerie aux cham-pionnats de France militaire

à Fontainebleau le 12 mai pro-chain.

La section Badminton compte unesoixantaine d'adhérents parmi lesquels des officiers,

sous-officiers, des volontaires mais aussi des civils. Elle pré-pare également les officiers-élèves CAHOUR, JARDIN,FEREIRA, MAZOYER et CHAIB pour le tournoi sportifdes grandes écoles de la défense qui s’est tenu en mars surle campus de l'École Polytechnique à Palaiseau (78) et àFontainebleau (77).

Brigadier André LEFEVRE.

Section Badminton EOGN-CSLG

Service des sports

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Mais où est donc passé le muséede la gendarmerie ?

Musée

Mais où en est donc ce projet demusée de la gendarmerie nationale ?

Un musée qui se hisse au rang desmusées de France :

Le 14 janvier 2011, à l'issue de laprésentation du projet devant le jurydu haut conseil des musées de Francedu ministère de la Culture et de laCommunication, le musée de la gen-darmerie nationale a obtenul'appellation « Musée de France ».Cette appellation, décernée, à l'heureactuelle à plus de 1 200 structures,permet au musée de la gendarmeriede s'inscrire dans un réseau nationaltout en étant reconnu du public et dela communauté professionnelle. Elledonne également accès à des subven-tions de l'État dans les domaines liés àl'investissement, la conservation, larestauration, les activités culturelles etpédagogiques et l'édition. Le musée dela gendarmerie est désormais éligible

au fonds régional d'acquisition desmusées et au fonds du patrimoine etpeut bénéficier du droit de préemption de l'État pour tout cequi concerne l'enrichissement descollections.

En contre partie, le musée de lagendarmerie nationale doit accueillirau sein de son équipe, un personnelqualifié appartenant au corps de lafilière culturelle. De même, le futurmusée devra comporter un servicedes publics. Les acquisitions commeles restaurations seront soumises àl'avis préalable de commissions scien-tifiques compétentes et les restaura-teurs employés devront être agréés.Enfin, l'inventaire sera normalisé etle musée sera contrôlé par une ins-tance scientifique et technique del'État.

Le travail commence ! Un cabinet

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d'architecture de renom qui œuvre pour le futur musée :

Le cabinet MOATTI & RIVIÈRE, cabinet parisien, a étésélectionné, à l'issue d'un concours, pour réaliser le futur muséede la gendarmerie. Formé depuis 2001, le tandem d'architectescompte à son actif des dizaines de réalisations toutes plus nova-trices les unes que les autres, aussi bien en France qu'à l'étranger(Liban, Dubaï...). Dernièrement, le cabinet a inauguré la Cité dela dentelle et de la mode à Calais. Il a également réalisé l'Historial Charles de Gaulle à Paris, le musée Champollion à Figeac, le Département des arts de l'Islam au Louvre, ouencore la maison de la radio à Paris et le musée d'Aubusson

Ce cabinet, désormais représenté par Alain MOATTI unique-ment (suite au décès de M. RIVIÈRE), propose un projetambitieux et novateur pour le musée de la gendarmerie. Un fron-ton monumental en bronze, marqué de la grenade gendarmerie,symbolisera l'entrée. Le bâtiment 037 sera entièrement requalifiéet une grande vitrine suspendue (la plus grande réalisée au seind'un musée français) sera installée au cœur de l'édifice sur plusde deux étages. Grande vitrine des chronologies, celle-ci contien-dra des mannequins, chevaux et motocyclettes et sera perçuecomme le pendant des galeries de l'évolution des muséums d'his-toire naturelle. 900 m2 seront ainsi réservés à l'expositionpermanente (l'ancien musée comptait 320 m2). En outre, des espa-ces seront dédiés aux réserves (qui seront visitables), auxexpositions temporaires (200 m2), aux conférences (100 m2) et aucentre de ressources (150 m2).

Associé à des ingénieurs, des paysagistes et autres corps demétier, le cabinet propose enfin une intégration du bâtiment dansson environnement grâce à un aménagement paysager cohérent.

Lieutenant Elinor BOULARAND.

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Le jeudi 10 février 2011, le cercle mixte de l'EOGN aorganisé deux animations gastronomiques afin de permettreaux officiers issus du rang (OGR) en stage, ainsi qu'à nosclients, de découvrir les produits du terroir de Seine-et-Marne.

Les cuisiniers du mess ont mis à l'honneur les Bries aulait cru de Meaux, Nangis et Melun. Les clients ravis etcharmés par ces dégustations ce sont laissés porter à tra-vers les villes du département de Seine-et-Marne.

Pour accompagner ces délicieux fromages, le cerclemixte a fait appel à un meilleur ouvrier de France 2004,

haute couture du pain, Bruno CORMERAIS, qui nous afait déguster ses différents pains spéciaux : céréales, tradi-tions, tourte de seigle, noix et noisettes, campagnes,intégral.....

Ses spécialités habituellement servies dans les plusgrands palaces Parisiens ont pu faire exceptionnellement, levoyage dans notre mess et faire le bonheur de nos convi-ves !

Gendarme adjoint volontaire Jessica POLYCARPE.

Dégustations-Découvertes

MESS

Photo du mois

Centre audiovisuel

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Cette nouvelle rubrique de l'EOGN’info se propose devous faire découvrir nos métiers de l'image. Que vous soyezphotographe ou vidéaste amateur vous y trouverez desrubriques accessibles à tous, destinées à améliorer vos pri-ses de vues. Cette première leçon est destinée à apporterun résultat immédiatement visible sur vos images, puisquenous y parlerons du cadrage.

Cette notion est valable tant en photo qu'en vidéo, quevous utilisiez un viseur de format 4/3 ou 16/9. La règle debase est de diviser votre viseur en trois parties égales (lestiers) à l'aide de 2 lignes imaginaires verticales et 2 hori-zontales (celles-ci figurent dans certains viseurs). Ces lignesseront appelées « les lignes de force » et chacune de leursintersections « les points de force ». Dans l'idéal, votre sujetprincipal doit se rapprocher au plus près de ces lignes oude ces points. Mis à part quelques cas bien particulierscomme le présentateur du journal TV ou lors d'effets desymétrie, vous ne devez jamais centrer votre sujet. Le faitde placer votre sujet sur une ligne de force verticale dyna-mise votre composition. Sur l'exemple ci-joint, je vous enfais la preuve. (Photo 1 sujet centré, noyé dans la masse,photo 2 sujet décentré, mis en valeur sur une ligne deforce). Lorsque votre sujet est une personne, il est préféra-ble de la présenter légèrement tournée vers l'intérieur del'image plutôt que de face. Evitez aussi de la tourner versle bord de l'image ce qui donne un aspect de blocage parle bord du cadre. De même, la symbolique du regard estdifférente que votre sujet regarde à droite ou à gauche. Lefait de regarder à droite de l'image donne une impressionde regarder vers l'avenir, alors que l'inverse signifie unregard vers l'arrière, le passé...

Un autre principe concerne le sens de lecture d'uneimage. Elle s'analyse dans le même sens que la lecture d'untexte. Inconsciemment, notre cerveau emmagasine les don-

nées de gauche à droite et de haut en bas. Curieusement,ce qui va attirer notre regard (hormis la taille des élé-ments) va se situer sur l'un des points de force décrits plushaut. C'est pour cette raison qu'il faudra veiller à composeressentiellement sur ces quatre points afin « d'accrocher leregard ».

Le point suivant concerne les lignes horizontales. Ellesvont constituer votre ligne d'horizon. Le fait de la placersur le tiers supérieur ou inférieur de l'image va changertotalement votre perspective. En utilisant celle du haut,vous donnerez une importance au premier plan, alors qu'enfixant l'horizon sur celle du bas, vous amplifiez l'arrièreplan. Dans le cas d'un paysage vous aurez à choisir entreplus de sol ou plus de ciel. Dans le cas d'un sujet prochede vous, vous aurez soit une vue descendante (plongée)ou montante (contre-plongée), ce qui change totalementl'importance de votre sujet. En plongée, vous « écrasez »ou « diminuez » votre personnage, alors qu'en contre-plon-gée vous le valorisez, le grandissez. Ceci revêt un aspecttrès important notamment dans la prise de vues desenfants. Il ne faut pas hésiter à s'accroupir pour se mettreà leur hauteur.

J'espère que ces quelques conseils vous permettront, àdéfaut de les magnifier, de composer autrement vos ima-ges. N'hésitez pas à poser des questions sur le sujet à monadresse mail. Moi-même et mes collaborateurs aurons plai-sir à y répondre. Dans le prochain numéro de l'EOGN’info,nous parlerons des raccords en vidéo pour vous permettrede réaliser un film sans moyens de montage.

Lieutenant Pierre LELIÈVRE, responsable du centre audiovisuel.

L'œil du « pro »

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Afin d'accroître encore son effi-cacité, la chaîne SIC va seréorganiser au cours des années2011-2013.

Ainsi plusieurs mesures sont d'ores etdéjà enclenchées et entreront progressive-ment en vigueur dès le PAM 2011 :

Suppression des ateliers SIC « 3e échelon » desrégions et redéploiement des effectifs au profit des sections SIC des GGD.

Suppression des postes de SOG SIC au sein de laGM : la cinquantaine de spécialistes SIC de la GMrejoindra aussi les sections SIC des GGD qui aurontbien évidemment désormais en charge le soutien de l'in-tégralité des unités de leur ressort géographique.

Renforcement des effectifs SIC du centre de pro-grammation et de gestion de crise (CPGC) et desCOMGEND.

Réduction du format des unités SIC parisiennes horsGD (SESTI de la DGGN, BSIC du CTGN et de laGR,...).

Transfert des postes SIC des écoles au profit de lasection SIC du GGD d'implantation : eu égard à sa particularité (double localisation parisienne et seine-et-marnaise, charges pédagogiques importantes, volume ettypologie spéciale des matériels et systèmes SIC,...),notre École n'est pas concernée par cette mesure.

Le recrutement des SOG SIC.

Même si pour cette année la campagne de recrute-ment des SOG SIC est terminée, il est utile de rappeler,notamment aux cadres et élèves qui rejoindront les uni-tés de marche dès cet été, les grandes lignes durecrutement des SOG de la spécialité SIC :

Pour intégrer la formation au diplôme technique dessystèmes d'information et de communication (DTSIC),les conditions à remplir sont les suivantes :

- être du grade de gendarme noninscrit au TA ;

- être titulaire du CAT et être âgéde moins de 40 ans à la date d'admis-

sion en formation ;

- être apte médicalement à servir dansla spécialité SIC (travail en hauteur sur

pylônes) ;

- se porter candidat avant le 1er mars de chaqueannée ;

- satisfaire à des tests de sélection comportant desépreuves de mathématiques et d'électricité (du niveau depremière technique).

La formation initiale est assurée pendant 10 mois ausein du CNFSICG à Rosny-sous-Bois. A l'issue d'untronc commun, les stagiaires choisissent pour leur pre-mier emploi en fonction de leur classement :

- soit l'option « organismes centraux », pour servir enqualité d'expert SIC en région parisienne au sein duST(SI)2 ou du CTGN ;

- soit l'option « unités SIC de terrain », pour serviren qualité de généraliste SIC au sein de la section SICd'un groupement de GD.

La formation académique est suivie d'une année depratique opérationnelle dans le premier poste SIC avantl'obtention du diplôme et l'accès à l'avancement à A+2du recrutement. Cette formation au DTSIC est validéeBac +2 et permet de postuler au concoursEOGN/OGSD. Enfin, à compter du cycle 2011/2012,elle comportera, en complément des savoirs techniques,des modules permettant aux militaires SIC de se rappro-cher encore plus des actions « cœur de métier »(formation d'assistant N-TECH par exemple).

Chef d'escadron Jean-Stéphane NOGUES.

La réorganisation de la filière SICau sein de le gendarmerie

SIC

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Cabinet communication

Présentation.

Je suis âgé de 21 ans, habite àVal-de-Reuil (27) ville récented'environ 15 000 habitants sur laligne de train Paris-Rouen. Dans lecadre de ma formation à l'école Poly-technique, j'effectue jusqu'au 22 avril,un stage de formation humaine au sein ducabinet communication de l'École des officiersde la gendarmerie nationale.

Détail de mon cursus.

Après un bac scientifique au lycée Marc Bloch deVal-de-Reuil, j'ai intégré une classe préparatoire auxgrandes écoles (CPGE) au lycée Louis le Grand (Paris5) dans la dominante physique chimie science de l'In-génieur (PCSI) en première année. En deuxièmeannée, après de nombreuses hésitations entre les domi-nantes physique science de l'ingénieur et physiquechimie (PSI et PC), j'ai choisi la dominante PC. J'aialors passé le concours commun Mines-Pont, leconcours Centrale-Supelec et le concours X-ESPCI.N'ayant pas eu d'école me convenant, j'ai redoublé etrepassé ces concours pour finalement intégrer l'écolePolytechnique.

Pourquoi l'école Polytechnique ?

Pour nombre de « préparationnaires » l'école Poly-technique est l'école de toutes les ambitions. Il fautdire que c'est une école prestigieuse de par son aspectmilitaire. Les sciences y ont également une place plusimportante que dans beaucoup d'autres écoles grâceaux nombreux laboratoires de recherche présents sur lecampus. Son cursus en quatre ans, dont un en écoled'application, est aussi un avantage considérable parrapport aux autres écoles d'ingénieurs.

En ce qui me concerne, ce choix est avant toutfondé sur ce que j'en avais entendu au collège, avantmême de savoir ce qu'était une école d'ingénieur. Inté-grer l'école Polytechnique avait pour moi toujours étéun rêve.

Pourquoi un stage en gendar-merie ?

Voulant faire un stage mili-taire, après un mois passé au

camp de la Courtine, j'ai choisi lecorps de la gendarmerie car il repré-

sentait pour moi un hybrideintéressant entre les armées et le monde

civil. Après la formation au 3e groupement,j'ai choisi l'EOGN du fait de la variété des missions

offertes par le poste mais aussi du fait de la dispositiongéographique de l'EOGN me permettant de rentrerchez moi le week-end pour suivre des entraînements detennis. Le seul bémol est qu'il m'a fallu renoncer àl'opérationnel (du moins partiellement car j'ai été déta-ché une semaine au groupement de gendarmeriedépartementale de Seine-et-Marne à Melun).

Bilan.

Ce stage m'a permis de découvrir une École intéres-sante et atypique. Pleine de contradiction, entretradition et modernité, elle peut être fière de dispenserune formation de grande qualité à l'ensemble des offi-ciers de la gendarmerie nationale malgré des moyensrestreints.

En outre, j'ai pu découvrir combien la communica-tion tant extérieure qu'au sein même de l'École étaitimportante, ces quelques mois en gendarmerie serontpour moi sources d'inspiration pour mes responsabilitésfutures.

Aspirant Benjamin MADON.

Depuis le 9 décembre 2010, l'aspirant Benjamin MADON effectue un stage de formation humaine au sein dubureau communication de l'EOGN.

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Directeur de la publication :Général de division Jean-Yves SAFFRAY

Direction de rédaction :Capitaine Aude COUSINIERAspirant Benjamin MADON

Adjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE

Maquette PAO :Major Christophe BOURTOURAULT

Maréchal des logis-chef Virginie GAZENGEL

Photos :Centre audiovisuel EOGN

Impression :Atelier diffusion EOGN

site Internet :

www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn