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Rétrospective - Agenda p. 4

La direction de l’enseignement p. 5

Promotion colonel HENRY p. 7

119e promotion p. 11

IIIe groupement p. 15

Le centre d’enseignementsupérieur de la gendarmerie p. 17

Dossier spécial« Les nouvelles technologies » p. 19

Le Musée p. 23

Les services de soutien p. 24

Le CABCOMmunique p. 27

EcoledesOfficiers

de la gendarmerie nationale

Avenue du 13e-Dragons - 77010 MELUN CEDEXSite Internet : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn

Cabinet communication : Tél. 01 64 14 54 17 / [email protected]

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Directeur de la publication : Général de division Jean-Marc LOUBÈS - Direction de rédaction : Capitaine Olivier ANCEAU / Adjudant-chef Marie-Ange DETEY / Adjudant-chef Jean-Léon ALTOLAGUIRRE - Maquette PAO : Major Christophe BOURTOURAULT / Maréchaldes logis-chef Virginie GAZENGEL - Photos : Centre audiovisuel EOGN - Impression : Atelier diffusion EOGN.

« Voici que commence la nouvelle année,déjà pleine de promesses ... L'occasion estbelle de l'entamer avec cette édition revisitéeet modernisée de notre revue EOGN'Info.Vous y découvrirez une nouvelle mise enpage, de nouvelles rubriques, un dossierspécial traitant d'un sujet de doctrine oud'actualité, et bientôt les nouvelles technologiesy feront leur entrée pour plus d'informationsencore. Enfin tout spécialement en ce mois dejanvier, vous y trouverez votre calendrier 2013de l'EOGN.

Il nous faut être conscients, à l'aube del'année 2013, du défi que notre École devrarelever cette année encore pour offrir à l'en-semble des élèves et stagiaires une formationexhaustive et de qualité, adaptée à chacundes recrutements, aux nécessités du terrain etaux évolutions de notre société. Comme l'anpassé, cette recherche de l'excellence seraconduite dans un contexte budgétairecontraint, mais en tirant le plus grand profitde votre volonté, de vos savoir-faire et de vosqualités. Je sais pouvoir compter sur chacuneet chacun d'entre vous, pour mener à bienchacune de ces tâches qui, au final, permet-tront à notre École de confirmer sonexcellence.

Je profite de cette occasion pour voussouhaiter à toutes et à tous, une excel-lente année 2013 en y associant vos familleset tous ceux qui vous sont chers. Qu'elle vousapporte la satisfaction et la joie de voir aboutiret se réaliser vos souhaits, tant sur le planprofessionnel, que personnel et familial.

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LE 20 OCTOBRE 2012, lapromo « Henry » a organisé undéfi social permettant la remised'un chèque d'un montant de4 000 euros au profit del'association « Gendarmes deCœur »

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7 janvier Départ de la 119e promotion à Coëtquidan -14 janvier Départ des OGR pour le camps de Beynes -28 janvier Départ de la promo « HENRY » à Saint-Astier -18 février Hommage aux morts victimes du devoir -26 février Choix des dominantes pour les élèves du1er groupement - 1er mars Fin du tronc commun pour lesOGR - 4 mars Journée EOGN pour les 2 promotions -5 au 8 mars Réseau des Écoles du Service Public (RESP)/ Séminaire de Défense - 20 au 28 mars Séminaireinterarmées des grandes écoles militaires (SIGEM) - 29 et30 mars Tournoi sportif des grandes écoles dela Défense (TSGED).

6 OCTOBRE 2012 - La 5e édition de la journée de la sécurité intérieure (JSI)s'est déroulée le 6 octobre dernier au centre commercial du « Carré Sénart ».Dans un esprit d'ouverture et rehaussé par la présence de 6 officiers-élèvesdu 1er groupement, le stand de l'EOGN s'est voulu résolument tourné versles plus jeunes.

LE 30 NOVEMBRE 2012,Madame Nicole KLEIN, préfètede Seine-et-Marne et sesprincipaux collaborateurs ontassisté à une présentationde l'EOGN et des formations.Ils ont ensuite visité l'Écoleet ses diverses installations.

LES 10 ET 11 JANVIER 2013,le GAV Quentin CAU remporte unebelle 3e place au cross court, enéquipe (CEGN) et se classe 12e/93en individuel lors du championnat deFrance militaire à TULLE (19).

LE 7 DÉCEMBRE 2012,la cérémonie de remise des sabresà la 119e promotion, présidée par leministre délégué chargé des AnciensCombattants et par le directeurgénéral de la gendarmerie nationale,s’est déroulée sur la place d'armesde l'EOGN.

LES 9 ET 10 OCTOBREDERNIER, la sous-lieutenante

Mélina CLERC remportele championnat de France

gendarmerie de cross-country deMontluçon (03).

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Stage d’acculturation des personnels de la CATÉGORIE A

A l'aube de l 'année 2013, que je souhaiteempreinte d'optimisme pour tous, la direction del'enseignement est plus que jamais orientée versla recherche d'une performance accrue dans lesformations d'officiers de gendarmerie. Alors queles deux promotions d'officiers-élèves et élèves-officiers poursuivent l'acquisition des compétencesindispensables à l'exercice des fonctions qu'ilsexerceront dans quelques mois, les officiers degendarmerie issus du rang ont entamé leur for-mation au sein du 3° groupement, donnant àcette unité un essor nouveau dédié aux forma-tions courtes. Des chantiers importants sont encours au sein de la DE.

Dans un souci de transparence et d'efficience, lebureau études générales effectue actuellement lesdémarches auprès des entreprises qualifiées, pouroptimiser le logiciel de gestion des notes etd'anonymisation des copies.

Par ailleurs, l'EOGN met ses amphithéâtres à ladisposition de l'institut de droit et d'économie deMelun, pour les partiels des étudiants de l'univer-sité de Paris Panthéon – Assas. De même, ladirection de l'enseignement étudie la possibilitéde proposer à différents organismes (conférencedes grandes écoles, association européenne desécoles supérieures de police européennes, Défenseconseil international...) les installations pédagogi-

ques de l'EOGN, pourdes formations dehaut niveau, dans uncadre national ouinternational. Cetteouverture vers l'exté-rieur est en complètecohérence avec le sta-tut de grande écolereconnu à l 'EOGN.Cela nécessite pour ladirection de l'enseignement de se doter d'un outilinformatique de programmation et de gestion desmoyens, performant et adapté. C'est un défidimensionnant, en cours de réalisation.

Enfin, l'appropriation de la formation à distancepar les cadres professeurs de la direction del'enseignement, est un objectif majeur, qui sedéveloppe. Ainsi, plusieurs formations intègrentdésormais un volet d'apprentissage par le biais due-learning, comme le constateront notammentles officiers stagiaires au centre d'enseignementsupérieur de la gendarmerie.

Toutes ces évolutions ne peuvent se concevoirsans une organisation cohérente et adaptée de ladirection de l'enseignement.

Colonel Christophe BOYER.

Du 22 au 26 octobre 2012, l’ÉOGN a mis en œuvre la seconde édition du stage d'acculturation des27 personnels civils de catégorie A, attachés principaux d'administration et attachés d'administration,ayant intégré la gendarmerie nationale par mobilité professionnelle ou en sortie d'institut régionald'administration pour les plus jeunes attachés, ainsi qu'un conservateur du patrimoine.

Ce séminaire a eu pour objectif principal de faire découvrir et connaître l'histoire et les symbolesde la Gendarmerie, ses valeurs et son identité, son organisation dans les aspects opérationnels etde soutien ainsi que le large spectre missionnel de l'Arme sur le territoire national, métropolitain etultra-marin, mais aussi sur les théâtres d'opérations extérieures. .../...

Le bureau des STAGES

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Par delà cette découverte de notreinstitution qui s'est prolongéepar une visite d'une journée augroupement de gendarmerie dépar-tementale de Seine-et-Marne, cestage a été l'occasion de développerla connaissance réciproque entre lesofficiers de la gendarmerie et lespersonnels civils de catégorie A.

Les points forts mis en évidencepar les stagiaires ont porté sur :l 'accueil fait par les cadres et« élèves », leur présence sur les

rangs à l'occasion de la cérémonie de présentation au Drapeau de l'École, la qualité des enseignementsdispensés et le sentiment naissant d'être reconnus comme cadre A à part entière au même titre queleurs alter ego officiers de la gendarmerie. Enfin, et unanimement, les stagiaires ont soulignél'impérieuse nécessité que ce stage d'acculturation soit pérennisé au sein de l'École des officiers dela gendarmerie nationale.

Chef d'escadron Laurent GLADIEUX.

C'est au palais de l'UNESCO à Paris qu'a eu lieu,le 29 mai 2012, la remise des prix du concours nationalde promotion de l'éthique professionnelle.Ce concours, co-organisé par les districts françaisdu Rotary et la Conférence des Grandes Écoles,était placé sous le haut patronage dela Commission Nationale Française pour l'UNESCO.

Parmi plus de 125 écoles participantes, l'EOGN a,cette année encore, été dignement représentée.Les deux essais présentés par les officiers-élèvesdu Ier groupement comportaient une interrogationcommune : la pertinence de l'adaptation de l'éthiqueà la forme du conflit, aux moyens d'action adversesou à son intensité.

Avec un essai intitulé « La place de l'éthique dansle contexte sécuritaire actuel », le sous-lieutenantJasmin YOMBI-LOLA originaire de la Républiquedu Congo a reçu un « Diplôme ».

Quant aux sous-lieutenants Guilhem MAROISet David BIHOUEE avec leur essai collectif« Éthique et situation de crise, peut-on trouverun juste équilibre ? Exemple concret de la lutteanti-terroriste », ils obtiennent une « Mention spécialedu jury », à une marche du Prix National ... La modernitéde leur réflexion fut mise en lumière par l'actualitétragique des crimes commis par Mohamed MERHA.Ne doutons pas qu'en 2013, comme les annéesprécédentes, l'EOGN sera encore bien représentéeà ce concours de promotion de l'éthique professionnelle.Et pourquoi ne pas viser cette fois le Prix National, aprèsdeux mentions spéciales du jury en 2011 et 2012 ...

Remise des prix du concours national de promotion de l'éthique professionnelle.

Vous êtes intéressés ?Prenez contact avec le lieutenant-colonel LORIETTE (2 37 15) ou la capitaine SERRAT (2 54 83).

Les départementsd’ENSEIGNEMENT

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C’est à 4 248 mètres d’altitude qu’un détachementde 9 « officiers-élèves » de la 118e promotionencadré par le chef d'escadron LORIETTE etle capitaine LE DORZE, sous le pilotage profes-sionnel de quatre guides du CNISAG1, a hissé ledrapeau français et la banderole de l’associationgendarmes de cœur. A défaut de Mont-Blanc,dont l’ascension était rendue trop dangereuse parles conditions climatiques, c’est en gravissant leMont-Blanc-du-Tacul - 157 ans après sa premièreascension officielle - que la promotion ColonelHenry a témoigné une fois de plus de la pugnacitéde l’officier de gendarmerie. Tout le monde estarrivé au sommet et s’est surpassé d’une manièreou d’une autre, qui en subissant le mal de tête oul’essoufflement caractéristique de l’altitude, qui enmontant dans une télécabine suspendue à plusieurscentaines de mètres du sol, qui en dépassant leslimites physiques qu’il se connaissait.

La montagne nous a rappelé trois valeurs fonda-mentales de notre institution : l’humilité,l’adaptabilité et la cohésion. Humilité parce que lamoindre avalanche peut emporter le plus aguerri ;adaptabilité parce que c’est la montagne quicommande et ce n’est pas parce qu’on a programméune ascension du Mont-Blanc tel jour que ce serapossible si la météo ne s’y prête pas. Cohésion,enfin, parce que « la valeur d’une cordée est égaleà la valeur du plus faible d'entre ceux qui la consti-tuent ». Bref, cette expérience aura été enrichissantedans bien des domaines et demeurera probablementinoubliable.Après une petite expérience d'escalade, nousavons finalement regagné la platitude de Melunavec au cœur l'espoir de revenir plus tard selancer à l'assaut du mythique Mont-Blanc ...

Sous-lieutenant Stanislas BELLES-LYSLE.

LA PROMOTION « HENRY » au cœur des Alpes ...

1- Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie.

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Le 16 septembre 2012 la promotion ColonelHenry a posé ses cantines pour quinze joursde stage au CNEFG1. Pour approfondir l’in-tervention professionnelle et découvrir ainsiles fondamentaux du maintien de l’ordre.

Les six premiers jours de la phase IP mirent àrude épreuve la condition physique des stagiairesquelque peu ankylosés après quatre semaines depermissions estivales et trois semaines d’amphi-théâtre.Le module de maîtrise sans arme de l’adversaire(MSAA) consiste en une série de plaquages ausol, rampés, pompes, combats de boxe en toutgenre… Il fut notamment l’occasion d’obtenirl’attestation Bâton de Protection Télescopique(BPT). Notre formation de maîtrise avec arme del’adversaire (MAAA) fut, quant à elle, complétéependant cette semaine par de nombreux tirs auxSIG, HK UMP 9 et Browing Pump Shotgun (notrefusil à pompe).Enfin, nous avons découvert la TI (tactiqued’intervention) qui nous permet de revenir àl’EOGN avec pour fondamentaux l’AAPC et pour

principes élémentaires le REST (en vie !) quiconsiste à se déplacer en triangulation (environ100°) tout en restant en AUR pour pouvoir aubesoin effectuer un contrôle par flexion dupoignet de l’avant-bras en supination arrière, voireun contrôle par rotation de l’omoplate vers le baspar l’extérieur… tout en évaluant rapidement -et constamment - notre mode d’action par unrapide CRIC pouvant conduire à effectuer unOTOC dans le cadre d’une AT !En résumé : une première phase dense et intense…et une belle mise en jambes avant le stage decommandement et d’intervention professionnelle(SCIP) de février prochain ! Le repas peloton,accalmie dans ce ciel pluvieux, marqua la basculevers un nouveau programme de réjouissances :lacry, lacry, lacry quand tu nous tiens… L’enjeufut d’apprendre à canaliser et à repousser unefoule hostile ou non hostile avec une montée enpuissance, du niveau peloton, détachement, puisescadron avec VBRG2 et enfin le grand final : unemanœuvre franco-suisse sous les yeux de notregénéral commandant l’École ! Nous avons pour cefaire bénéficié du support de trois escadrons

Stage maintien de l’ordreet intervention professionnelle

1 - Centre national d’entrainement des forces de gendarmerie. - 2 - Véhicule blindé à roue gendarmerie.

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Du 28 janvier au 22 févrierFormation au commandement

en intervention professionnelle (OG) à St-Astier

26 févrierchoix des dominantes (OG)

Du 18 au 22 marsOCTA : remise des mémoires de Master

Du 18 au 22 mars & du 25 au 29 marsformation au CNFPJ, CNFSR de Fontainebleauet camp PJ en fonction des dominantes (OG).

Les temps forts de la promotion

« Henry » pour le 1er trimestre...

Nos traditionsToutes les promotions de l'EOGN s'associent pleine-ment à l'ensemble des célébrations relatives audevoir de mémoire et jouent un rôle tout particulierpour mettre en avant la mémoire de leur parrain depromotion, officier de gendarmerie décédé et dont lacarrière fût particulièrement exemplaire.Tel fut le cas lors de la commémoration du 11 novem-bre à Lacroix-sur-Meuse, village natal de notre parrain,où un détachement de notre promotion a rendu hom-mage au colonel Adrien Henry en présence denombreuses autorités et de membres de sa famille .../...

(EGM 33/3 de Mamers, EGM 41/2 de Limoges,EGM 22/7 de Wissembourg) et des conseils avisésde ces professionnels en la matière. Les forces del’ordre ont eu ainsi à en découdre avec des agri-culteurs violents s’opposant à la vente de produitsétrangers, avec des producteurs de lait menaçantd’investir la sous-préfecture, avec des auteurs d’in-cendies volontaires dans une cité sensible… Cesexercices furent menés au rythme des détonationsde F4 et autres OF, dans un paysage embrumépar le gaz des MP7, CM6... Ces activités qui ontsollicité une forte cohésion de groupe ont été éga-lement l’occasion d’intégrer pleinement les OGDau sein de la Colonel Henry. Ils ont compris quel’objectif n’est désormais plus de détruire l’ennemimais de neutraliser l’adversaire... QUATRE !

Sous-lieutenantes Charlotte LIMONIER& Aurélie FESTE-GUIDON.

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LA 118E PROMOTION de l'École de officiers de la gendarmerie nationale,baptisée promotion « Colonel HENRY »

MET EN VENTE SON INSIGNE DE PROMOTION

Mais au delà de ce devoir de mémoire quijalonne toute la scolarité, d'autres traditionsrythment la vie des élèves.C'est ainsi que la promotion Colonel HENRYa remis début décembre sur la place d'armesde l'EOGN, leurs Taconnets aux élèves de la119e promotion, scellant ainsi symboliquementleur totale intégration dans leur nouvelleÉcole de formation, dans leur nouvellepromotion, dans leur nouveau corps, dansleur nouvelle institution.Enfin, arborant fièrement cette nouvelle coiffeet toute la symbolique qui s'y attache, lesélèves-officiers de la 119e promotion, encadréspar leurs aînés, ont été invités à méditer surles valeurs qui sont celles de l'officier de gen-darmerie au cours de la veillée au Drapeaude l'École : moment de recueillement durantlequel seuls des textes de tradition et desmusiques militaires viendront perturberle silence imposé par respect pour NOTREDrapeau.

Sous-lieutenant Cédric NESTOR-ROMAIN,Grand Prévost de la promotion

Colonel Adrien HENRY.

A cette occasion,un square portantson nom a été inauguré.

Merci de bien vouloir adresser à la 118e promotion EOGNAvenue du 13e-Dragons - 77000 MELUN :

- un chèque à l'ordre de « 118e promotion » en précisant le typeet la quantité d’insignes souhaités.

- une enveloppe (à bulle de préférence) pré-timbrée à 1euroet rédigée à l'adresse à laquelle vous souhaitez recevoir le tout.

Pour toute commande non accompagnée de la dite enveloppe pré-timbrée,un supplément de 3 euros sera demandé.

Contact : sous-lieutenant Cédric NESTOR-ROMAINTél. 01 64 14 54 56 ou 06 16 18 02 90

Insigne métallique(20 €)

Écusson de bras(3 €)

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La 119e promotion des futurs officiers de gendarmerie et du corps technique et administratif s'est ren-due au camp de Beynes du 19 au 31 août dernier. Après avoir revêtu le treillis et chaussé les rangersle 4 août, le premier enjeu du séjour pour les élèves issus du monde civil a consisté à intégrer lessavoir-être et savoir-faire élémentaires inhérents à la condition de militaire. Au programme, diversenseignements aussi fondamentaux que l'intervention professionnelle, ponctués de plusieurs passages enstand et champ de tir, initiation théorique et pratique à la topographie et au combat, …

Si nombre d'élèves-officiers issus du recrutement interne sont rompus aux rouages de la vie militaire,d'autres ont reconnu l'utilité d'un retour aux fondamentaux. Quelle que soit la valeur ajoutée retirée decette formation de base par chacun, l'ensemble de la promotion souligne l'importance clé de la partici-pation de tous à ce stage quant à la culture de la cohésion de groupe et la construction de l'identité dela 119e promotion. Le stage à Beynes a en sus été marqué par la visite du général de corps d’arméeRichard LIZUREY, Major général de la gendarmerie nationale, du Colonel Christophe BOYER,directeur de l'enseignement, ainsi que du Colonel Thierry BONNEAU, commandant la divisionFORMOPS, tous spécialement déplacés sur le terrain pour apprécier la physionomie de la promotionet sa manière d’évoluer. Ce premier camp s’est clôturé par un rallye au cours duquel tous les élèvesont eu à restituer les connaissances théoriques et pratiques acquises au long de la période préparatoireau cycle de formation initiale. Malgré le niveau de difficulté éprouvé, nul doute que les élèves-officierssortent grandis de cette première expérience de terrain, prêts à dépasser leurs limites lors du prochainséjour à Saint-Astier.

Et Gandhi de dire, « C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un pleineffort est une pleine victoire ».

Élèves-officiers Thomas DELVAUX & Amale MOUSSAMIH.

... au camp de Beynes

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Ce stage, d’une durée de près d’un mois, avaitpour vocation principale la formation del’ensemble des élèves au commandement deniveau chef de groupe.

La formation s’est déclinée en différentesthématiques. Ainsi, les élèves de la 119e promo-tion se sont essentiellement vus dispenser uneinstruction tactique et opérationnelle en tant quechefs de groupe. Commandant des groupes auformat PROTERRE composés d’une dizaine decombattants, ils se sont exercés aux différentesmissions telles que les reconnaissances d’axes, lesembuscades, les réductions de résistance isolée…Les élèves ont une nouvelle fois goûté auxdifficultés du commandement opérationnel etpar conséquent, à la prise de décision qui enrésulte.

Profitant des installationstrès diversifiées du centre, la promotion a égale-ment réalisé de nombreux franchissementsopérationnels sur des sites tels que les pistes« bleue » (aérienne) et « jaune » (collective), ouencore la tour TITI (Tour d’Instruction auxTechniques d’Intervention). Ces séances furentl’occasion pour tous de s’aguerrir, dépassantpour certains une intense appréhension du videvia de nombreuses traversées sur tyroliennes,sauts en profondeurs et sur asperges, descentesen rappel.

Des moments forts sont venus ponctuerle déroulement du stage, à commencer par le

parcours nocturne où les 4 pelotons tournaientsur différents ateliers. L’objectif pour les élèves-officiers était de mesurer leurs réactions encondition de stress : se faire agresser pendantune intervention, devoir interagir avec un mili-taire parlant anglais, neutraliser des terroristestout en épargnant la vie des otages, ou encoretraverser un labyrinthe dans le noir et dans unenvironnement exigu…

Autre temps fort, et non des moindres, laremise des calots qui s’est déroulée dans la nuitdu 6 au 7 octobre. A la nuit tombée, nous avonsété conduits à une vingtaine de kilomètres duCentre et avons dû rejoindre le cœur du villageMO, avant que le commandant de groupementne fasse « tomber les kamoles » et revêtir lesbonnets de police. Cette étape primordiale mar-que un peu plus notre passage dans le corpsdes officiers de la Gendarmerie nationale.

Ces 4 semaines de stage à Saint-Astier ont unenouvelle fois permis de mettre en exergue lacohésion qui règne au sein de notre promotionet dont les épreuves communes renforcent lapérennité.

Sous-lieutenants Gabrielle PESEUX & Guillaume BOUREZ.

QUAND TOMBENT LES KAMOLES...

Après avoir effectué leur premier campmilitaire à BEYNES (78), l’ensemble desélèves-officiers de la 119e promotion est

parti le 17 octobre au CentreNational d’Entrainement des Forces

de Gendarmerie à SAINT-ASTIER (24).

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Portrait de 5 élèves-officiers du 2e groupementoriginaires des pays amis de la France.

Élève-officier RAKOTOVAO

L’aspirant SOLOTIANARAKOTOVAO a intégréle corps de la GendarmerieNationale Malgache,le 10 novembre 2001.Après 1 an de formationmilitaire et professionnelle,il a été affecté dans des brigadesterritoriales de zones rougesà taux de criminalité élevé.Ses missions étaient axées sur lalutte contre le grand banditisme,le trafic de stupéfiants,le vol des ossements humains. En 2008, il occupe le poste dechef secrétaire de la divisioncontentieux de la DRH au seindu commandement dela Gendarmerie NationaleMalgache au Toby généralRATIMANDRAVA.

Élève-officier SEKHAF

Titulaire d’une licence enscience de gestion, optionfinance, il rejointla Gendarmerie Nationalealgérienne, le 1er septembre 2007avec le profil d’Officier d’activeà l'École supérieure dela gendarmerie pour une duréede 3 ans dont 2 de formationfondamentale militaireet la dernière en formationprofessionnelle. Le 5 juillet2010, à la sortie de son stage

de police judiciaire, il est mutécomme commandant de pelotonà l’escadron autonome d’inter-vention dans le sud de l'Algérie ;fonction qu'il a occupée jusqu’enjuillet 2012.

Élève-officier MOHAMEDMOUMIN

Incorporé au sein dela Gendarmerie djiboutiennele 1er janvier 2004, l’aspirantMOHAMED MOUMIN arejoint l'élément légerd’intervention. OPJ, il estaffecté en 2005 au sein dela brigade d’Einguella puis,en 2007, à la brigade desrecherches de Djibouti.Il se voit attribuer en 2009 la qualification de technicienen identification criminelle.Courant 2011, il est promuadjoint au commandant dela brigade des recherches.

Élève-officier BIEWA TCHAME

Incorporé dans les forcesarmées camerounaises en 2004,l’aspirant BIEWA TCHAMEPierre Delcroix a suivisuccessivement une formationmilitaire de 9 mois au centrede perfectionnementet d’entrainement des forcesarmées nationales, ainsi qu’uneformation de 18 mois au

commandement des écoleset centres d’instruction dela Gendarmerie Nationaledu Cameroun. Major depromotion, il est promu en 2006au grade de maréchal des logispuis est affecté à l’escadronmobile n°33 à Kousserie,spécialisé dans la lutte contreles coupeurs de route. Il rejointensuite le service central desrecherches judiciaires dela gendarmerie nationale avantd’être détaché au secrétariatde la direction centrale de lacoordination de la gendarmerienationale.

Élève-officier MOYENI

Il a intégré les rangs dela Gendarmerie nationaleGabonaise, le 12 mars 2007.Après trois années effectuées ausein de la gendarmerie mobile,il est affecté à la Directiongénérale de l’organisationet du personnel.Il est titulaire du diplômed’aptitude gendarmerie (2008)de celui d’agent de policejudiciaire (2009), d’officierde police judiciaire et du brevetd’arme 1er degré (2012- Majorde promotion).

Venant d'horizons lointains,nos nouvelles recrues ont rejoint leurs camarades en août dernier.

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Les EOCTAGN1 découvrent les unitésde la gendarmerie départementale

Du 12 au 16 novembre 2012, les élèves-officiers du corps technique et administratif du 2e groupementde l'EOGN ont réalisé un stage de découverte des unités élémentaires, au sein de brigades répartiesdans toute la France.

Issus de recrutement et de parcours divers, les 25 élèves du corps technique et administratif ontabordé le stage avec une connaissance plus ou moins précise du travail et de la vie en brigade.

Les anciens sous-officiers du corps technique et administratif, en service depuis quelques années, ontpu découvrir sous un nouveau jour une unité dont ils ont assuré le soutien, sans en avoir jamaispénétré les lieux, ou très rarement. Pour les élèves issus de recrutements externes, sur concours directou sur titre, n'ayant pour la plupart aucun passé de réserviste ou de volontaire, ce fut une expériencenouvelle et l'opportunité d'appréhender de manière concrète la réalité de la brigade.

L'objectif du stage a été de s'immerger dans le quotidien du travail de gendarme en brigade et des'approprier le mode de fonctionnement de ce type d'unité. Des activités aussi diverses que despatrouilles, contrôles alcoolémie, opérations de police judiciaire, … ont ainsi été intégrées au pro-gramme.

Ce stage a également permis aux élèves officiers de largement discuter du fonctionnement, des besoinset des difficultés des unités avec les commandants de COB ou brigade et l'ensemble des personnels.Les élèves officiers ont ainsi déjà pu se rendre compte de la lourdeur des tâches administrativesqui incombent à ces unités de terrain, ou encore des carences logistiques que ces dernières peuventrencontrer.

Nul doute qu'une bonne compréhension entre les différents acteurs passe par une bonne communication,laquelle nécessite le contact direct entre les personnels. En ce sens, ce stage, bien que jugé trop court,et par les élèves, et par les militaires de brigade, constitue une plus-value indéniable dans la formationdes élèves officiers du corps technique et administratif.

Après une riche semaine passée en des contrées plus ou moins lointaines, les élèves se sont finalementrésignés à quitter l'exotisme de la brigade pour retourner au grand air de l'EOGN.

Élève-officier Amale MOUSSAMIH.

Du 7 janvier au 4 févrierFormation chef de section Coëtquidan

(OG)

Du 5 au 6 févrierStage d’aguerrissement à Penthièvre

Du 7 février au 1er marsFormation peloton porté sur véhicule

de groupe (OG)

Du 5 au 8 marsSéminaire de Défense

Du 20 au 28 marsSéminaire interarmées des Grandes

écoles militaires (OG)

Du 18 au 28 marsFormation aux techniques d’intervention

opérationnelles rapprochées (OG)

Les temps forts du 2e groupementpour le 1er trimestre...

1 - Élèves-officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.

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AspirantsAspirants : : VVaincre et réussiraincre et réussir

ensembleensemble !!Le 3 septembre 2012, l’EOGN accueillait dansses murs la 66e promotion d’AGIV pour 3 moisd’une formation dont nul n’imaginait qu’elle pas-serait si vite, malgré les avertissements répétés denos cadres. Pour eux comme pour nous, le défiest simple : de 23 élèves-aspirants volontaires,âgés de 21 à 26 ans, originaires des quatre coinsde la France et diplômés, entre autre, de BTStechnico-commercial, licence en sport ou en com-merce, master en marketing, enseignement oupsychologie, ils doivent faire 23 aspirants appelésà occuper des responsabilités en GGD, en écolesou encore à la DGGN.

A peine 10 jours après notre arrivée survientnotre premier moment fort : la marche au pas-sant en forêt de Fontainebleau, un rite qui nous

permet de marquer notre appartenance à l’Ecole.

Puis, c’est le départ pour Beynes, dont nousreviendrons avec notre « crevette », reçue desmains de nos cadres à l’issue d’une désormaistraditionnelle marche et d’une cérémonie émou-vante, et avec des souvenirs plein la tête.

Au retour commence pour nous une nouvellephase : la phase « bleue » et ses cours de PJ, derenseignements, de sécurité publique générale,d’écrits de service (une matière pour laquelle cer-tains avaient de l’avance, ayant déjà eu l’occasionde découvrir les subtilités du compte-rendu).

Le mois d’octobre sera marqué par notre présen-tation au Drapeau sur la place d’armes de l’École :un moment empreint de solennité et de fierté, unfrisson ne manquant pas de parcourir nos rangsau moment d’entonner la Marseillaise.

Novembre sera sans conteste le mois le pluscourt : entamé sur les chapeaux de roue avecle repas régional, en présence du généralROBIQUET, des colonels MIGNOTTE etBOYER nous honorant de leur présence, avantd’être appelé à représenter l’EOGN et la gendar-merie aux commémorations du 11 novembre aumonument aux morts puis à la mairie de Melun.Un devoir de mémoire que nous répéterons troisjours plus tard au Musée de la Grande Guerrede Meaux.

Et tandis que nous planchons sur nos dernièresévaluations, nous découvrons aussi les joies dusabre en vue de la préparation de la remise desgalons et du baptême de notre promotion, qui por-tera le nom du sous-lieutenant BORDACHARD.

Au terme de ces trois mois, nous sommes impa-tients de découvrir nos affectations et de servirau sein de notre institution, mais surtout fiers etheureux d’avoir su relever le défi lancé par noscadres, partageant tous ce même sentiment : celuid’avoir grandi et trouvé notre vocation.

Aspirant Julien PFERSCH.

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Famas vissé au corps, nous sommes partis 17 et revenus… ensemble ! Pour cette semaine d’instructionau Camps de Beynes, la promotion 2012 des élèves-officiers de réserve a fait résonner son cri deralliement à travers la broussaille et les ronces yvelinoises. La mission : répondre aux exigences de noscadres dans l’exercice des fonctions du commandement opérationnel, de l’ordre serré à la direction detir. L’Objectif pour tous : ne pas se blesser et en apprendre le maximum. L’Itinéraire fut parfoistortueux, surtout en course d’orientation mais notre conduite à tenir fut toujours celle de la cohésion.

Question : à combien peut-on rentrerdans une P4 ? 17 mon lieutenant ! Maisoù est la place du chef ? Pas d’erreur,c’est notre président qui conduisait !Même si la mascotte a quelque peu souf-fert des différents kidnappings dont ellea fait l’objet de la part de nos cadres,c’est globalement plus motivés que jamaisque nous avons réintégré les mursde l’EOGN de Melun pour nos deuxdernières semaines de stage.

Renforcés par des cours de MSAA etd’IP, plongés dans la tension du combatsous les hélicos du GIGN, nous noussommes aguerris au feu des canons pourdevenir frères d’arme. Pour apprendre àservir sans réserve mais avec passion,nous avons mis genou à terre lors de la

traditionnelle cérémonie de remise de notre premier grade d’officier, la « crevette ». Les tempéramentsde chef, qu’ils soient plus ou moins introvertis ou flagrants se sont révélés lors d’exercices de mises ensituation plus grands que nature et c’est au moral qu’il nous a fallu remporter les évaluations de tirdiurnes et nocturnes. Désormais le vocabulaire missionnel n’a plus de secret pour les élèves officiersdu 3e groupement et c’est en récitant notre PATRACDR que nous avons fait nos valises pour unepermission bien méritée le samedi suivant.

Vivre le plus possible, sans temps mort, au gré des « rassemblements ! » et de la MRT, c’est bience que nous avons appris à Beynes. Mais ce qui est bien plus important que la victoire sur soi, c’estla victoire ensemble, en alliant les forces humaines au service de la mission, de la patrie, de l’honneuret du droit. Les épreuves de brancardage sous le chrono permanent nous ont fait prendre consciencedu rôle du chef indissociable de celui de ses équipiers, chacun apportant sa valeur personnelle à laGendarmerie.

Aspirante Anne-Lise ROCHER.

PEORPEOR11, forts et fiers à Beynes, forts et fiers à Beynes !!

L 'EOGN a été endeui l lépar le décès accidentel dumajor de la 21e promotiond'élèves-officiers de réserve,l 'aspirant Lionel CHOSSON.survenu le 7 septembre 2012

sur la commune de CADEROUSSE (84). Lecommandant de l 'École, les cadres et élèvesde l'École des officiers de la gendarmerie nationaleont tenu en ces circonstances dramatiques à fairepart à la conjointe et à la famille de l'aspirantde réserve CHOSSON de leur profond soutien.

Intégration des OGR le 7 janvier dernier.

Du 14 au 25 janvierFormation au camp de Beynes

puis tronc commun jusqu’au 1er mars.

Incorporation de la 67e promotion AGIVle 18 mars prochain.

Le 3e groupement

accueille de nouveaux hôtes...

1 - Peloton des élèves-officiers de réserve.

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Dix officiers supérieurs du Qatar viennent determiner une formation de huit semaines au titrede l'enseignement militaire supérieur au sein de lagendarmerie nationale. Celle-ci s'inscrivait dans lecadre du programme de coopération entre la Franceet le Qatar en matière de sécurité intérieure.

La formation concernait plus particulièrementquatre officiers de la force de sécurité intérieure(FSI) et six officiers du ministère de l'Intérieurdu QATAR du grade de capitaine à colonel.

Le stage était articulé autour de quatre modulesportant sur le pilotage stratégique, l'organisation etles capacités de la gendarmerie, les méthodesd'analyse, de planification et enfin la préparation àla gestion de crise et d'événements de grandeampleur.

Dispensés à l'École Militaire à Paris par le CESGpuis par le Centre de formation au managementdu ministère de la Défense, les différents itemsont été traités par des spécialistes de ces questionsou des responsables en charge d'une missions'inscrivant bien souvent dans le cadre de l'intermi-nistérialité (Centre de crise du ministère desAffaires étrangères, Préfecture de police de Paris,Service d'information et de relations publiques desarmées gendarmerie, Gendarmerie des transportsaériens ou encore Brigade des sapeurs pompiersde Paris).

Des visites ont été organisées aux Centres nationauxde formation à la police judiciaire et à la sécuritéroutière à Fontainebleau mais également à l'Institutde recherche criminelle de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois. Une semaine de formation a été réaliséepar le Centre de planification et de gestion de criseà Issy-les-Moulineaux.

Lors de la cérémonie de remise des diplômes,son excellence l'ambassadeur du Qatar, Mohamed

Des officiers supérieursdu QATARen formation à Paris

AL KUWARI, le général Fahad Rachid AL ALI,directeur de cabinet du commandant en chef dela FSI, et le général d'armée Jacques MIGNAUX,directeur général de la gendarmerie nationale, ontpu constater le chemin parcouru et féliciter lesimpétrants pour les efforts consentis.

Lieutenant-colonel Dominique DALIER

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L'école des officiers de la gendarmerie nationale(EOGN) a identifié la formation à distance (FAD)comme un levier majeur de formation. La FADrenforce la formation dite en présentiel, ce quiimpose des adaptations mais surtout une ambitionqui profite tant à l'apprenant qu'à la structureenseignante.

Au-delà des intérêts et objectifs de la FAD,l'EOGN développe une ingénierie pédagogiquequi s'appuie sur une organisation garantissant unequalité de formation digne d'une grande école deservice public.L'intérêt premier de la FAD est de faire participerl'apprenant à sa propre formation et ainsi de leresponsabiliser en s'appuyant sur son expérience etsa motivation. Pour la structure enseignante, ils'agit de gagner des marges de manœuvre dansl'emploi des ressources humaines et matérielles.L’objectif de la FAD est de dispenser des courspour lesquels la présence d'un enseignant n'est pasessentielle. La FAD doit également s'intégrer dansles référentiels de formation, c’est-à-dire s'inscriredans la cohérence pédagogique développée parl'EOGN.

L'ingénierie pédagogique de la FAD présentediverses composantes. La première est la consulta-tion à distance qui permet l'accès à unedocumentation actualisée et dédiée (site intranetEOGN). La deuxième est l'enseignement à distance(e-learning) qui, depuis la plateforme internet duCentre de production multimédia de la gendarmerie(CPMGN), propose des cours. La troisième orga-nise des travaux dirigés pour créer des outils ou dela connaissance. Ces deux dernières composantesdonnent accès à un forum qui facilite les échangesentre e-formateurs et apprenants.Enfin, la FAD s'appuie sur un contrôle informati-que de l'assiduité et sur des évaluations qu'unemploi adapté de « limesurvey » (outil de son-dage) permet. Cette ingénierie pédagogique a étédéployée en 2012 pour le stage des commandantsde compagnie. Elle sera développée en 2013 et lesstagiaires de l'Enseignement Militaire Supérieurdu 1er degré en bénéficieront également.L'organisation de la FAD repose d'abord sur unprocessus de création de cours. Sous l'égide d'unréférent, une collégialité cible les besoins de for-mation avant de développer, contrôler et validerle cours créé. Cette démarche pédagogique nou-velle garantit une qualité sans précédent sur lefond et la forme. C'est une nouvelle approche dela fonction de formateur. De plus, le CPMGNvalide les qualités pédagogiques et techniques ducours. Cette organisation impose une formationtechnique et pédagogique des e-formateurs ausein du CPMGN. Un protocole entre l'EOGN etle CPMGN acte ces processus.

Depuis un an, l'EOGN développe avec succès laFAD. Les gains pédagogiques sont réels et l'exi-gence de performance actuelle incite à développerles ambitions dans ce domaine.L'investissement de l'EOGN est reconnu hors deses murs.La création d'un référentiel transverse aux forma-tions semble désormais s'imposer.

Lieutenant-colonel Jean-Marc JAFFRÉ.

La e-formationau sein de l’EOGN

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Fidèle à sa vocation prospective,le centre de recherche de l’École des officiersde la gendarmerie nationale vous propose iciun dossier spécial « Nouvelles technologies ».Se rapportant à deux de ses pôles de compétences,« Droit et sécurité nationale », « Technologies et sciences du vivant »,cet article pourra paraître peut-être « futuriste »,parfois « incongru » voire « dérangeant ».Mais il offrira à chacun une approche des quatre volets d’évolutiontechnologique qui impacteront rapidement nos méthodologies d’enquêteet susciteront une expertise spécifique.

MORPHOTECHNOLOGIES

Pour mieux illustrer notre propos nous utili-serons quelques scènes. Dans un aéroport,lors des contrôles, chaque passager estmis face à un scanner qui analyse en quel-ques secondes le visage et l'iris des yeux.Ces données biométriques totalement iden-titaires sont comparées à des codes barresportés sur les cartes d'embarquement oud'autres documents. Deuxième exemple :une caméra, connectée à un WIFI, est ins-tallée à l'entrée d'un bar. Un client approcheet la caméra analyse sa cible pour retrou-ver son compte Facebook. Lorsque le clienta été identifié, elle calcule, en fonction deses «j'aime» et de son comportement sur leréseau social, des offres et des réductionsspéciales. Le client reçoit enfin son couponde réduction sur son téléphone portablealors que les offres suivantes se succèdentsur son smartphone. Rassurez-vous...cesdeux cas sont réels... et montrent l'impactde techniques issues des technologiesnumériques sur le régime des libertés, levice du consentement, l'atteinte à l'image età l'e-réputation. Le système, installé à l'en-trée d'un bar, a été monté par une jeuneagence de publicité, basée à Nashville auxEtats-Unis pour récompenser la fidélité des

clients en leur délivrant des coupons deréduction... quant aux aéroports, chaquepays teste les dispositifs les plus adaptéspour garantir une continuité commercialedes flux de passagers et la sécurisationdes vecteurs de transports et des installa-tions associées.

Ces deux exemples sont parcellaires maisportent des interrogations sur la protectiondes libertés et des régimes juridiques àappliquer aux infractions connexes de cedomaine. Les députés ont adopté, le mardi6 mars 2012, une proposition de loi relativeà la protection de l' identité. La créationd'une carte nationale d'identité électroniqueet d'une base centrale informatique réunis-sant les données biométriques et d'état civildes titulaires du document constituait l'ar-chitecture matérielle de ce dispositif. Ledébat fut fort âpre entre les tenants d'unlien faible, consacrant l'inscription de sim-ples renseignements d' identité, et lespartisans d'un lien fort utile à l'intercon-nexion à d'autres bases de données.

Dans le même registre la vidéo-protection/surveil lance sur les voiespubliques, les reconnaissances faciales surles réseaux sociaux, les enregistrementsà bord des véhicules de police des faits

DOSSIER SPÉCIAL - Les nouvelles technologies

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survenus à l'occasion du service, consa-crent l'inscription de personnes dans unespace numérique accessible. Nous som-mes de ce fait confrontés à des questionssimples mais incontournables en matière delibertés : l'habilitation à la prise de vues, ladétermination de l'autorité qui prescrit lamise en place des dispositifs, le détenteurdu droit d'exploitation des images, lesconditions de stockage des images etvidéos, leur protection au regard des tiers,leur critère de suppression, la nature del'autorité de contrôle, le régime de sanctionpour l'inobservation de ces principes et ladétermination de l 'autorité judiciaire enmatière de droit international.

Sans ternir notre propos d'une note tragiqueou alarmiste, nous pouvons suggérer quela connexion des bases de donnéesbiométriques sur des critères spécifiquespourraient faciliter une politique eugéniste etautoritaire.

De manière concrète, l'enquêteur de gendar-merie, saisi d'une plainte, se doit de situerle régime juridique de l'atteinte, savoir encibler les éléments constitutifs et dégagerl'expertise utile à la manifestation des preuvespour s'inscrire dans ce droit nouveau relatifà la protection de la personnalité et del'e-réputation.

TECHNOLOGIES DU VIVANT

Les nanotechnologies représentent uneapproche moléculaire de la matière del'ordre du nanomètre, qui permet d'élaborerde manière industrielle de la matière auxfins d'incorporation à des structures diver-ses allant du matériau de construction, auxcircuits intégrés, à la chimie et à l'optique.

Ces technologies comportent également unvolet biologique qui pose le problème de lafragile frontière entre l'inanimé et le vivant.De cette distinction fondamentale dérivedeux droits différents et deux régimes depropriété l 'un relevant de la possessionl'autre de la propriété intellectuelle. Elleengendre également une modificationradicale du régime commercial qui l'affecte.Le commerce des organes et des tissusvivants ou des cellules modifiées est interditalors que celui de la matière est autorisé.

Les nanotechnologies embrassent aussile domaine des médicaments et de la géné-tique. Des biopuces nanotechnologiquespeuvent interférer avec un matériel généti-que et le modifier. Ces nano-robots pourrontêtre porteurs de molécules curatrices oudestructrices des cellules qu'ils côtoient outraversent du fait de leur taille. Ces techno-logies raffinées peuvent entrer dans unchamp thérapeutique ou criminel suivant lesmolécules utilisées et l'effet qu'elles suscite-ront sur les capteurs des membranescellulaires ou leur appareil génétique cen-tral. Une seconde génération de nano-pucesprévoit l'incorporation d'une intelligence quipermettrait aux puces de collaborer entreelles pour gérer l'état de santé d'un patienten fonction des paramètres biologiques.Outre un filtre aux barrières naturelles etimmunitaires d'un corps, ces élémentsimportés et internalisés à l 'organismeconstruiraient leur propre expertise. L'admi-nistration de substances toxiques qui suivraitle même protocole constituerait un crimeparfait biologique.

La manifestation de la preuve dans cedomaine ne pourra être engagée que sur lerepérage de marqueurs spécifiques, sur lasignature chimique de l'agent détecté ou ladétection microscopique des nanovecteurs.Nous entrons dans un champ d'expertise etde police scientifique qui associe étroite-ment une définition physique et juridique du

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DOSSIER SPÉCIAL - Les nouvelles technologies

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produit avec la capacité d'explorer les proto-coles de la diffusion ou de l'administration deces matériaux issus des nanotechnologies.

Un projet dit « Nanogenotox », coordonnéepar l 'Afsset, a pour objet d'offr ir à lacommission européenne une méthodefiable de détection du potentiel toxique desnanomatériaux susceptibles d’engendrer uncancer ou des troubles de la reproduction.Dans ce cadre, 14 nanomatériaux manufac-turés ont été classés en trois groupes :dioxyde de titane, silice et nanotubes decarbone. Une nano-écotoxicologie ainsiqu’une nano-épidémiologie seront dévelop-pées afin d’accompagner l'émergence deces nouvelles technologies. L'OCLAESPsera obligatoirement engagé par sondomaine d'action dans la prise en comptejuridique de ce nouvel univers.

TECHNOLOGIES EMBARQUEES

Le domaine de l'automatisation des vec-teurs routiers posera rapidement descontraintes majeures sur le contrôle desflux et la procédure pénale. La technologieembarquée à bord des véhicules estcommunicante en mode numérique. Lessystèmes installés à bord des véhiculesmodernes conversent avec les calculateursinternes mais également avec l'extérieur enéchangeant des messages, des images etde la phonie. Ces technologies cumulentune capacité de stockage et bientôt depaiement à distance de prestations. Au lieude « patcher » un véhicule pour en connaî-tre la destination et l 'activité de sonpropriétaire ou conducteur, il faudra uneaction spécifique NTECH pour traiter toutesles informations qui ont été traitées eninterne par le véhicule tout en respectantsa nature « domiciliaire ».

L'Etat de Californievient d'agréer ledéploiement de400 véhicules sans

pilotes, véritables drônes routiers. En liaisontotale avec leur environnement, ils relient unvéhicule à sa destination par une program-mation spécifique. On peut s'interroger surles conséquences pour la gendarmerie,dans le cadre de la sécurité routière et dela procédure pénale associée, du déploie-ment de ce type de véhicules qui pourrontêtre déclinés en rames. Les modalitésd'interpellation de ces véhicules aux fins dedétermination de sa cargaison, la localisa-tion du donneur d'ordre du déplacement, laréalisation d'un GO FAST automatisé susci-tent la mise en place de dispositifs spéciauxmêlant une intervention du terrain à destechniques spécifiques d'intrusion dans lesystème embarqué du véhicule. Le modeprobatoire sera obligatoirement lié à uneexpertise sans qu'une personne humainesoit interpellée ou confrontée à la flagrancede l'infraction. Ces véhicules automatisésentraîneront la définit ion d'un nouveaurégime de responsabilité, d'expertise et deconservation des preuves.

CYBERESPACE

Le dernier domaine que nous souhaitonsvisiter avec vous est celui du cyberespaceet plus généralement de la cybercriminalité.Il comporte une double dimension. Il resteun espace incomparable d'expression, toilede connexion généralisée et symbole d'uneliberté sémantique. Toutefois, le cyberes-pace repose essentiellement sur unearchitecture bien physique en réseau et surdes protocoles normés de gestion de l'in-formation, d'habilitation à la traiter et à sapublicité. Sur cette architecture repose l'en-semble des flux commerciaux (démarchage,catalogues, ventes, publicité) dont l'équilibreest lié à la confiance qui doit s'instaurerentre le prestataire et le client.

Les pratiques délictuelles et criminelles ontsuivi cette évolution du fait de la facilitéd'usage, d'un anonymat quasi garantiet d'une pratique transfontalière. Un droit

DOSSIER SPÉCIAL - Les nouvelles technologies

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spécifique suit au mieux les évolutions tech-niques de cet univers. A un niveau basique,il nous faut être capable de recevoir lesplaintes, de déterminer le périmètre del'atteinte et de l'objectiver dans nos procès-verbaux par la qualification adéquate. Ilnous faut également faire reposer notreaction de terrain sur un «office» ou unetask-force technologique qui puisse asseoirnotre expertise quel que soit le champtraité : intelligence économique, e-réputa-tion, infractions aux cartes de paiement,gestion de la rumeur sur les réseauxsociaux, etc. C'est la raison pour laquelle lagendarmerie nationale travaille à constituerune cyberforce issue de la réserve citoyennequi puisse par son expertise appuyer nosspécialistes des réseaux et des télécommu-nications. Le forum international sur la

cybersécurité qui aura lieu les 28 et 29janvier 2013, à Lille, auquel s'intègrent despersonnels du CREOGN, entre dans cetteéconomie générale de lutte contre cettedélinquance particulière. De même, seconcrétisera début janvier une collabora-tion étroite avec le centre de recherche desécoles de Saint-Cyr-Coëtquidan afin d'établirun continuum entre cyberdéfense et cyber-sécurité dont la distinction relève souventde la sémantique au regard de la similaritédes technologies employées.

Colonel Philippe DURAND.

DOSSIER SPÉCIAL - Les nouvelles technologies

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Il est des documents qui, au muséede la gendarmerie, ne laissent pasindifférent. Témoignages des socié-tés du passé, ils révèlent parfoisdes actions d'une violence telle quel'homme du XXIe siècle ne peut êtrequ'effaré à leur lecture.La maréchaussée avait la possibilitéde juger. Ce pouvoir qu'elle a perduà la révolution, en devenant la gen-darmerie, s'exerçait non seulementsur les militaires, mais aussi, depuis1536, sur certains civils tels que lesvagabonds et les récidivistes pour-vus qu'ils n'appartiennent ni auclergé ni à la noblesse. Quant auxméfaits qui l'intéressait, il s'agissaitde façon générale des crimes etdes vols commis avec effraction,plutôt dans les zones de campagne.Le prévôt pouvait juger en dernierressort, sa justice était donc répu-tée expéditive.Un jugement prévôtal de 1759, sousforme de placard1, témoigne de lamésaventure de Jean VERNAY.Déserteur du régiment de Belsunceâgé de 20 ans, il commet différentsvols autour de Lyon. Le 15 août,il s'introduit par la fenêtre du 1er

étage chez Matthieu BRUNIER,pour prendre une « pièce de ser-viette (...), quinze chemisesd'homme, une chemise de femmeet une nappe ». Le 18 août au Montd'Or, il escalade le mur de Domini-que BOURDELIN pour déroberdes mouchoirs de soie des Indes,avant de pénétrer, le lendemain,chez Claudine DYAN, pour volernotamment une pièce de toile. Lelieutenant de maréchaussée Guil-laume DELAGRANGE tranche : siJean MURRAY doit d'abord payerune amende de « vingt livres », ilest surtout soumis « à la questionordinaire et extraordinaire », pour« avoir par sa bouche révélation deses complices ».La « question », c'est bien sûr latorture, la question extraordinaireétant un stade plus poussé, où cen'est plus l'extorsion d'aveux quiprime, mais le degré de souffrance.Que l'individu livre ou pas ses

complices, l'étape suivante est lapendaison « jusqu'à ce que morts'ensuive », en public, pour montrerl'exemple !Un autre jugement prévôtal présentdans les collections du musée, éga-lement en placard, daté de 1781,révèle qu'Étienne BELLISSANT, avolé par effraction dans des mai-sons de campagne. Son père,Claude est « véhémentement soup-çonné d'être son complice » et sonreceleur. Quant à sa mère elle estaussi déclarée complice. En consé-quence, elle est condamnée à être« battue nue (…) marquée au ferchaud d'un V (comme Voleuse...)et bannie pour 10 ans du lyonnais.Son mari est quant à lui condamnéà assister, la corde au cou, à l'exé-cution par pendaison de son fils,en place publique, où il doit égale-

ment être marqué au fer chaud deslettres GAL, comme GALères, aux-quelles il est astreint pour le restantde ses jours ...Ces jugements d'une sévérité inouïemontrent aussi le « spectacle » orga-nisé à l'occasion de ces exécutionsafin d'impressionner la population.Bref, à l 'époque, pour quelquesmenus larçins, ça ne rigolait pas !

Aspirant Franck RONCAGLIA.

1 - Imprimé ou écrit affiché dans la rue.

Pendez-leshaut et court !

Plus d'infos !!!

A vos smartphones

pour retrouver

le site du Musée

de la Gendarmerie

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Antenne médicale

Bureaubudget soutien

LuminothérapieLuminothérapie

L'antenne médicale est maintenant équipéed'une lampe de luminothérapie. L'accès auxséances se fait après consultation auprès dumédecin.D'après des études médicales, il est possibleque lorsque la quantité de lumière naturellediminue, l'être humain se prépare biologique-ment à ces circonstances de vie affaiblies enrégulant sa production d'hormones et sesfonctions organiques. Ce mécanisme innéde protection se traduit entre autres par lessymptômes suivants : fatigue intense voireconstante, troubles du sommeil, augmentationde l'appétit et par conséquent prise de poids,manque d'énergie et baisse d'humeur, senti-ment de déprime, baisse de capacité au travailet baisse de vitalité.Il est conseillé de commencer les séancesavant l'apparition des premiers symptômes, depréférence dès le début de la saison où lesjournées raccourcissent.En cas de symptômes présents, l'efficacité dela luminothérapie permettra d'amenuiser cesderniers et réguler notre humeur.La période de traitement se fait entre 6 heureset 18 heures, mais l'effet de la lumière est plusefficace le matin.La luminothérapie aide à se remettre du déca-lage horaire : une séance en début de soiréefait reculer le cycle du sommeil et celle prisele matin a l'effet inverse.

Profitez de cette opportunitépour vous ressourcer.

Adjudant Vincent BONNISSEAU& gendarme Sylvain LAURENT.

Bilan des travaux réalisés en 2012et perspectives 2013

L'année 2012 a été marquée par l'aboutissement de chantiersmajeurs au sein de notre École. 950 000 € provenant du bud-get annuel alloué et des financements de la DGGN ontpermis à l'EOGN d'effectuer des travaux relatifs à l'embellisse-ment, aux structures pédagogiques, à la sécurité des personneset aux logements.S'agissant de l'École, 12 zones goudronnées ont été remaniées(365 000 €) et l'amphithéâtre Tucoulou (réseau informatiqueet mobilier) destiné à la formation des OCTAGN a étérestructuré (90 000 €). En outre, un mur de soutènement situéau quartier Lemaître a été consolidé (310 000 €). Enfin, dansle cadre de l'optimisation du parc immobilier (120 000 €)commandée par la DGGN, des logements restitués à leur pro-priétaire et d’autres, situés au quartier Lemaître ont été rénovés.Ces opérations ont permis de mettre en avant le savoir fairedes services du BBS : corps de métier du casernement, établis-sement des marchés publics dédiés par la section budgetadministration et conduite des travaux par le chef de la celluledes affaires immobilières. De plus, les relations privilégiéesavec le service constructeur territorialement compétent ont étéconsolidées et l'économie locale impactée.Gageons que l'année 2013 soit aussi productive. Des chantiersont d'ores et déjà été planifiés par le casernement pour le 1er

semestre : rénovation d'une salle des professeurs et de 6 sallesde groupe, réaménagement de la salle police judiciaire de laDE, travaux d'électricité et de menuiserie de la salle DIREXde l'unité pédagogique. La programmation de travaux par desentreprises a également débuté pour le 1er trimestre : mise enpeinture et lettrage des murs extérieurs de l'entrée du quartierPajol, réfection d'escaliers à l'hôtellerie, aux bâtiments DE etOCTAGN, modernisation de l'entrée piétonne du quartierPajol et aménagement de surfaces bitumées en terrain desport au quartier Augereau.Des projets ont également fait l'objet de demandes de finan-cement : peinture extérieure et remplacement des fenêtres del'ancien bâtiment du casernement, changement des fenêtres durez-de-chaussée du bâtiment DE, installation de nouvelleschaudières d'été au quartier Lemaître. D'autres dossiers pluscomplexes sont à l'étude tels l'éclairage périmétrique de laplace d'armes, la mise en place d'un stand de tir, l'aménage-ment pédagogique des alvéoles du quartier Pajol au profit del'intervention professionnelle ainsi que la réhabilitation dustade et de la piste d’athlétisme du quartier Lemaître.

Commandant Fabien LARDEAU, chef du BBS.

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Application du jour de carence aux personnels militaires de la gendarmerie nationaleDans son article 105, la loi de finances n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 dispose que les agentspublics civils et militaires ne perçoivent pas leur rémunération au titre du 1er jour de congé demaladie. On parle communément de jour de carence.Voulue par le législateur par équité avec les salariés du secteur privé, cette disposition de la loi definance 2012 est entrée en vigueur le 1er janvier de cette année.Déjà appliqué aux personnels civils, le principe est étendu aux militaires de la gendarmerie nationaledepuis le 1er novembre dernier.Le jour de carence s'applique à tout arrêt pour accident ou maladie sans lien avec le service et il nepeut être substitué à un jour de permission ou de repos hebdomadaire.Si la règle est la non rémunération du premier jour d'absence constatée, le texte prévoit néanmoins lesmotifs d'exonération.Ainsi, un arrêt de travail consécutif à un accident ou une maladie survenu en service, ou à l'occasion

d'un acte de dévouement hors du service ne donne paslieu à retenue.De même, il n'est pas appliqué de jour de carenceen cas de prolongation d'un arrêt de travail sauf si lemilitaire a repris son service pendant plus de 48 heures.Enfin, le congé de maternité ainsi que les congé liés àl'état résultant de la grossesse n'entrent pas dans lechamp d'application du jour de carence.

Monsieur Bruno POULET.

Le cercle mixte qui a inaugurél’année dernière son nouvel espaceloisirs, a poursuivi ses investisse-ments cette année dans plusieursdomaines.Tout d'abord dans un aspect techni-que en rénovant complètement seschambres froides et congélateursqui n’étaient plus aux normes sani-taires. Mais également en créantune nouvelle activité car aprèsplusieurs sondages, il a souvent étédemandé par les stagiaires de l’hô-tel où par des élèves (OCTAGN)de pouvoir bénéficier de machinesà laver en libre service.Le projet d’une laverie automatique a donc été lancé. Une pièce située au fond du couloir de lachapelle et prés de la salle 18 (plateaux repas) a été entièrement rénovée afin d’y voir apparaître unelaverie automatique. Peinture encore fraîche et machines juste posées, elle est opérationnelle depuis lelundi 21 janvier. 3 machines à laver et 3 sèches-linges ont été installés. Les tarifs sont de 3,50 € pour le lavage lessive comprise et d’un 1,50 € pour le séchage. La mainte-nance des appareils est assurée par la société Aqualys fournisseurs des machines. Cette laverie seraouverte 24 h /24 h aux élèves et personnels de l’École alors profitez-en !

Adjudant-chef Gilbert GRACIA.

Pour répondre aux interrogations

des personnels, le bureau du personnel

sous-officier de gendarmerie et volontaire

(BPSOGV) a ouvert un espace

« foire aux questions » (FAQ)

dédié au jour de carence sur

son site intranet à l'adresse

http://sogv.gend

Ressources humaines

Cercle mixte

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Le cadre d’auto évaluationdes fonctions publiques :

simple, utile et interne

Depuis 2006 et l'obtention de la certifica-tion ISO 9001 (version 2000), l 'EOGNs'est engagée dans une démarche d'amé-lioration continue de ses processus defonctionnement. Depuis novembre 2012,le commandant d'École a ainsi décidéd'initier une nouvelle démarche qualitébasée sur le principe d'auto-évaluation etsur l'utilisation d'un outil inspiré du modèleEFQM1, et déjà éprouvé en gendarme-rie2 : le Cadre d'auto-évaluation desfonctions publiques (CAF).Par la confrontation des opinions d'unpanel d'auto-évaluateurs représentant à lafois les cadres et les élèves de l'École,neuf critères - considérés comme essen-tiels au bon fonctionnement de l'École -ont été soumis in fine à l'appréciation dece groupe afin d'identifier les marges deprogrès et d'améliorer les modes de fonc-tionnement de l 'École sans toutefoisremettre en cause l'existant. A partir del'application des critères retenus, desaxes sur lesquels les efforts devaient êtreportés pour 2013 ont été dégagés.Grâce à l'implication des personnels del'EOGN, le CAF a permis de réaliser unephotographie réaliste et cohérente desprocessus de fonctionnement de l'EOGN.L'élaboration commune du plan d'actionfinal pour l'année 2013 n'est que l'abou-tissement logique d'une démarchenovatrice et porteuse d'évolutions appeléeà être complétée et pérennisée.

Capitaine Christelle GARCIA.

1 - European Foundation for Quality Management : fonda-tion européenne basée à Bruxelles dont l'objectif est depromouvoir un cadre méthodologique pour l'évaluationde l'amélioration de la qualité.

2 - Sur vingt-cinq GORG, la fonction habillement « spécialis-tes » et l'école de gendarmerie de CHAUMONT.

A chaque utilisateur son caméscope !Utilisateurs débutants : vous cherchez avant toutun caméscope offrant une prise en main rapide,pour lequel la lecture du mode d’emploi n’est pasun passage obligé. Si vous vous reconnaissez,sachez que les produits entrée de gamme, dont lesprix oscillent entre 100 & 300 €, pourront tout àfait vous satisfaire.

Utilisateurs familiers de la vidéo : vous souhaitezfilmer mais aussi monter des films et y insérer deseffets spéciaux, vous devrez être attentifs à la pré-sence d'une connectique qui doit être suffisammentvariée pour vous permettre d’effectuer des trans-ferts en toute simplicité. Certains caméscopesintègrent aussi une fonction montage, utilisabledirectement depuis le caméscope. Orientez-vousplutôt vers des produits milieu de gamme et hautde gamme. Les prix vont de 300 à plus de 1 000 €.Les produits proposés disposent d’une meilleurequalité d’image.

Utilisateurs semi professionnels et professionnels :choisissez spontanément des produits spécifiques,identifiables par leur taille mais aussi par leurcoût.

LES DIFFÉRENTSCAMÉSCOPES

Il existe trois sortes de camés-copes : les caméscopes àdéfinition standard, les camés-

copes HD et les caméscopes professionnels et semiprofessionnels. Cette dernière catégorie s’adresse àdes utilisateurs avertis désireux de réaliser descourts métrages. Le grand public s’orientera plusaisément vers des produits standard ou HD.

Le caméscope à définition standard profite d’unréel engouement auprès du grand public. Zoom,stabilisateur, écran de visualisation, micro intégré,rien ne manque.

Le caméscope HD est ledernier né des caméscopesgrand public. Pour l'utilisa-tion du support TV hautedéfinition, dirigez vous direc-tement vers la gamme HD.Grâce à une connectique spécifique, vous reliezvotre caméscope à votre téléviseur haute définitionet profitez, instantanément, de la qualité HD entoute simplicité.

Madame Nathalie HAGÈGE.

Démarche qualitéContrôle de gestion

Centre audiovisuel

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Qui suis-je ? Directement inspiré par notredossier général sur les nouvellestechnologies et d’après une idée

originale du capitaine NicolasDESTRIEZ, l’EOGN Info mettra

bientôt à dispositiondes utilisateurs de smartphones,toutes les photos de vos articlespar le biais des FLASHCODES.

Les auteurs d’articles peuvent dèsà présent transmettre autant de

photos qu’ils le souhaitent,elles seront mises en ligneet consultables sur le site

internet de l’École,

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn/

Dès à présent, essayezet rendez-vous sur la galerie

photos de notre site.Le bureau communication vous informede l’ouverture d’un espace

qui vous sera dédié.

Annonces :Dès à présent envoyez nous vos petites

annonces (personnelles ou deservice) à l’adresse

[email protected]

Espace libre expression :N’hésitez pas à nous faire part de vos

impressions, idées de bonnes pratiques,etc...

BIENTÔT ICI UN ESPACE

DE LIBRE EXPRESSION

Réponse à l'EOGN Info n°65

Vous l'avez reconnu ?Il s'agissait du général dedivision Jean-Yves SAFFRAY

Un nouvel accueil pour les intervenants extérieurs« Dans le cadre de la modernisation de ses infrastructures, etafin d'accueillir ses partenaires dans des conditions optimales,l'EOGN dispose désormais d'une « salle des professeurs », utili-sable par tous les intervenants extérieurs conduisant des actionsde formation au sein de l'École. Accessible librement en jour-née, située à l'étage du bâtiment 29 dans le quartier instruction(proximité immédiate de l'amphithéâtre Delfosse), elle est équi-pée de tables de travail, d'un ordinateur relié au réseau Internet,ainsi que d'une ligne téléphonique. Les intervenants trouverontégalement trois vestiaires métalliques à leur disposition. Pourtout renseignement ou toute question, s'adresser au BPPM(poste 2 33 62) ».

?

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

École des officiers de la gendarmerie nationaleAvenue du 13e-Dragons - 77010 MELUN CEDEX

Site Internet : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eognCabinet communication : Tél. 01 64 14 54 17 / [email protected]