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Épilepsie canine: progrès actuels en matière de soutien et d’alimentation

Épilepsie canine: progrès actuels en matière de soutien … · On observe souvent des cas d’épilepsie canine en pratique générale; les patients qui présentent un syndrome

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Épilepsie canine:progrès actuels en matière de soutien et d’alimentation

On observe souvent des cas d’épilepsie canine en pratique générale; les patients qui présentent un syndrome réfractaire sont orientés vers des spécialistes. La plupart des vétérinaires praticiens ont constaté que la majorité des chiens continuent de subir des crises épileptiformes et de présenter des effets secondaires qui nuisent à leur qualité de vie, et ce, malgré les nombreux médicaments antiépileptiques offerts.

Même si les médicaments antiépileptiques constituent le traitement de référence de l’épilepsie canine, l’alimentation peut avoir des effets bénéfiques chez les chiens atteints de ce syndrome. La nourriture PurinaMD Pro Plan Veterinary DietsMD NeuroCareMC est appuyée par les recherches de notre équipe internationale composée de plus de 500 scientifiques, dont des nutritionnistes, des spécialistes du comportement animal, des vétérinaires, des immunologistes et d’autres spécialistes des animaux familiers. On a démontré que la consommation d’huile riche en triglycérides à chaîne moyenne (huile TCM) entraîne une diminution importante des crises épileptiformes chez les chiens. Une étude randomisée, à double insu, contrôlée par placebo et avec permutation, au cours de laquelle on a utilisé de la nourriture-test contenant de l’huile TCM, nous a conduits à mettre au point la nourriture NeuroCare. Cette nourriture est formulée avec de l’huile TCM pour offrir un soutien par l’alimentation aux chiens atteints d’épilepsie, comme complément à un traitement vétérinaire.

Je suis très heureux de travailler pour une entreprise qui collabore avec d’éminents spécialistes du domaine et qui appuie la mise en marché de produits dérivés de la recherche en laboratoire. Il est très gratifiant de voir que des années d’engagement envers ce projet particulier ont permis la création d’un produit alimentaire révolutionnaire, visant à offrir un soutien dans le traitement d’un syndrome cérébral complexe comme l’épilepsie. En tant que spécialiste en nutrition vétérinaire et ancien propriétaire d’un chien atteint d’épilepsie, je suis fier d’avoir joué un modeste rôle dans l’amélioration de la santé de ces animaux familiers.

Cette monographie fournit les renseignements dont vous avez besoin pour intégrer la nourriture NeuroCare comme élément vital de votre protocole relatif au soutien des chiens atteints d’épilepsie. En prescrivant NeuroCare, vous pouvez véritablement améliorer la vie de vos patients.

Jason Gagné, DMV, DACVNDirecteur, Marketing vétérinaire techniqueNestlé Purina PetCare

Table des matières

2 Aperçu de l’épilepsie

3 Diagnostic d’épilepsie

4 Traitement de l’épilepsie

5 Effet de l’épilepsie sur le métabolisme énergétique du cerveau

6Triglycérides à chaîne moyenne: une autre source d’énergie jouant un rôle dans le métabolisme énergétique du cerveau

7 Régimes cétoniques chez les patients atteints d’épilepsie

8 Triglycérides à chaîne moyenne: une nouvelle mesure de soutien dans le traitement de l’épilepsie

9 Étude clinique

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DIAGNOSTIC D’ÉPILEPSIE

Les crises épileptiformes motrices (touchant les muscles) sont probablement le type le plus reconnaissable; toutefois, on peut observer un type de crise semblable chez des patients atteints d’autres troubles épisodiques4. De plus, les crises ont d’autres causes sous-jacentes. Il est donc important de suivre des procédures diagnostiques appropriées avant de poser un diagnostic d’épilepsie.

Un diagnostic d’épilepsie préliminaire peut être fondé sur les antécédents du patient, ses commémoratifs et les résultats de l’examen neurologique. De nombreuses races ont une prédisposition génétique à l’épilepsie idiopathique, et des antécédents familiaux d’épilepsie augmentent le risque. Cependant, le diagnostic ne doit pas être fondé sur ces éléments uniquement4.

La confirmation qu’une crise épileptiforme est survenue (et non un autre événement comme une syncope, un épisode de narcolepsie ou des tremblements périphériques) est d’une importance capitale dans l’établissement du diagnostic4, 5. Les crises épileptiformes généralisées durent habituellement moins de 5 minutes, et sont généralement suivies d’une phase post-ictale caractérisée par une désorientation, la soif, la faim, l’agitation ou des changements comportementaux4. Des signes typiques observés durant une crise sont une altération de l’état

de conscience, des tremblements des muscles orofaciaux, des signes liés au système nerveux autonome et des convulsions4. Dans certains cas, il peut être utile de demander au propriétaire d’enregistrer une vidéo d’un épisode.

Après avoir déterminé qu’une crise épileptiforme est survenue, les examens suivants doivent être réalisés pour éliminer les causes métaboliques sous-jacentes: formule sanguine complète, analyses biochimiques sanguines et analyse d’urine complète4, 5. D’autres tests peuvent aussi être recommandés, comme l’évaluation du taux d’acides biliaires, de la fonction thyroïdienne et/ou des rapports glucose/insuline4.

Si l’on décèle des anomalies neurologiques en dehors des épisodes de crises et de la phase post-ictale, on peut soupçonner une lésion structurelle. Dans de tels cas, il peut être indiqué d’effectuer un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une analyse du liquide céphalorachidien. Si un patient ne répond pas au traitement, des tests supplémentaires doivent être recommandés (dont un examen d’IRM)4, 5. Enfin, un examen d’IRM s’impose chez un chien qui présente une première crise épileptiforme avant l’âge de six mois ou après l’âge de six ans, un épisode d’état de mal épileptique ou des crises groupées4.

L’épilepsie est un syndrome neurologique chronique fréquent, généralement caractérisé par deux crises épileptiformes non provoquées ou plus survenant à au moins 24 heures d’intervalle1, 2. L’épilepsie idiopathique en est la forme la plus fréquente. Ce type d’épilepsie peut être d’origine génétique, particulièrement chez certaines races de chiens3 (tableau 1); il est aussi diagnostiqué lorsque la cause sous-jacente des crises est inconnue. L’épilepsie peut avoir d’autres causes comme des troubles intracrâniens ou cérébraux, notamment des lésions vasculaires, inflammatoires, infectieuses, traumatiques, néoplasiques, dégénératives ou liées à la croissance. Dans de tels cas, le syndrome est désigné comme «épilepsie symptomatique»3, 4. Une troisième catégorie souvent comprise dans la définition de l’épilepsie est caractérisée par des crises réactives ou provoquées; toutefois, ces crises ont des causes extracrâniennes, liées par exemple au métabolisme ou à un agent toxique5. Si l’on ne peut déterminer aucune cause physique, l’épilepsie est considérée comme idiopathique.

L’épilepsie constitue aussi un risque important pour la santé et le bien-être des chiens. Le syndrome se manifeste tôt (la plupart des chiens présentent une première crise entre l’âge de un et trois ans) et dure toute la vie6. L’administration de médicaments à long terme est habituellement nécessaire7, 8.

On a récemment souligné dans un article de synthèse9 que les chiens atteints d’épilepsie risquent non seulement une détérioration de leur qualité de vie, mais également une réduction de leur durée de vie. De plus, la qualité de vie (QdV) des chiens atteints d’épilepsie peut aussi se détériorer en raison de l’apparition de troubles concomitants comme l’anxiété et le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), des effets secondaires des médicaments antiépileptiques, des complications liées à la prise d’antiépileptiques et du décès prématuré10-14. L’euthanasie est une conséquence directe du syndrome et/ou des effets secondaires

APERÇU DE L’ÉPILEPSIE

Épilepsie canine: progrès actuels en matière de soutien et d’alimentation | 32

Races

Labrador retriever Bouvier bernois

Berger belge Grand caniche

Petit basset griffon vendéen Border-colley

Boxer Berger australien

Lévrier irlandais Terrier border

Épagneul springer anglais Vizsla

Tableau 1: Races désignées par l’International Veterinary Epilepsy Task Force comme ayant une prédisposition génétique à l’épilepsie idiopathique3

des antiépileptiques chez 20 à 60 % des chiens atteints d’épilepsie idiopathique15. Dans une sous-population de chiens atteints d’épilepsie idiopathique, la gravité et la fréquence des crises s’accroissent au fil du temps16. Des crises très intenses et de longue durée (état de mal épileptique) sont associées à un pronostic réservé, et peuvent entraîner des lésions cérébrales et le décès.

Les crises épileptiformes sont causées par une hypersynchronisation anormale de l’activité électrique des neurones. Cette anomalie peut toucher une zone isolée du cerveau (crise partielle) ou plusieurs parties des deux hémisphères cérébraux (crise généralisée)1. Les manifestations de l’épilepsie peuvent grandement varier; cependant, elles se distinguent par des changements temporaires touchant les muscles, le système nerveux autonome, l’état cognitif ou le comportement1, 3.

Glucose Pyruvate Acétyl-coA

Acétoacétyl-coA

Acétoacétate

β - hydroxybutyrate

CYCLE DEKREBS

GABAGlutamine

Glutamate

a-cétoglutarate

Succinate

Succinyl-coA

ATP

Taux

de

répo

nse,

%

Dans des conditions physiologiques normales, le fonctionnement du cerveau est unique: ce dernier dépend presque entièrement du glucose pour s’approvisionner en énergie, et en requiert un apport constant. Le métabolisme du glucose permet la production d’ATP et de substrats qui favorisent la production de neurotransmetteurs27 (figure 2).

Chez les patients atteints d’épilepsie et d’autres affections associées à des crises épileptiformes, le métabolisme du glucose dans le cerveau est perturbé28-33. Même si une plus grande quantité d’énergie est dépensée durant une crise, on observe systématiquement un hypométabolisme du glucose durant la phase interictale chez les humains atteints d’épilepsie partielle32-34. Les zones hypométaboliques détectées par tomographie par émission de positrons (TEP) au 2-désoxy-2-(18F)fluoro-D-glucose (18F-FDG)correspondent aux zones épileptogènes observées chez les patients humains32, 34. Bien qu’une vaste partie du cerveau soit souvent touchée par une baisse du métabolisme du glucose, les régions générant les décharges interictales sont généralement situées dans

EFFET DE L’ÉPILEPSIE SUR LE MÉTABOLISME

ÉNERGÉTIQUE DU CERVEAU

Figure 1 – Taux de réponse aux médicaments chez les chiens recevant du phénobarbital (PB), du bromure de potassium (KBr) et/ou un antiépileptique de troisième intention.

L’objectif du traitement de l’épilepsie est de réduire la fréquence des crises épileptiformes ou de les éliminer, et d’améliorer la qualité de vie des patients et de leurs propriétaires17.

La réussite du traitement doit être définie comme une réduction d’au moins 50 % de la fréquence des crises9, 18.

Un médicament antiépileptique idéal doit être très efficace et avoir un indice thérapeutique élevé, un faible potentiel d’effets secondaires et des paramètres pharmacocinétiques permettant de l’administrer d’une à deux fois par jour17. Même si de nombreux antiépileptiques sont offerts pour le traitement de l’épilepsie canine, il n’existe aucun médicament «idéal» à l’heure actuelle. Les vétérinaires doivent plutôt trouver un équilibre entre les bienfaits et les effets secondaires de chaque médicament et évaluer la réponse au traitement au moment d’établir le meilleur protocole pour chaque patient8.

Des effets secondaires indésirables sont fréquemment associés à certains antiépileptiques, comme la polyphagie, le gain de poids, la polydipsie, la polyurie, l’agitation, la léthargie et l’ataxie12, 19. Les effets indésirables des antiépileptiques représentent l’une de principales causes liées à la diminution de la QdV mentionnées par les propriétaires12, 14.

Une fréquence élevée de crises et la prise d’un troisième antiépileptique sont aussi souvent associées à une diminution de la QdV chez les chiens atteints d’épilepsie idiopathique14. De plus, la résistance aux antiépileptiques peut être une source de frustration pour les propriétaires et les vétérinaires. Environ deux tiers des chiens atteints d’épilepsie idiopathique continuent de présenter des crises, malgré un traitement par des antiépileptiques11, 20-22. L’état d’environ 20 à 30 % de ces chiens demeure inadéquatement maîtrisé (réduction de la fréquence des crises < 50 %) en dépit de l’utilisation d’antiépileptiques standard (phénobarbital et/ou bromure de potassium)23-25.

Il peut s’écouler beaucoup de temps avant de trouver une association d’antiépileptiques efficace qui élimine les crises ou qui en réduit la fréquence à un niveau acceptable. Selon des recherches récentes, les taux de réponse globale associés à des traitements successifs par des antiépileptiques sont de 37 % (premier traitement), de 11 % (deuxième traitement) et de 6 % (troisième traitement), respectivement26 (figure 1). Malheureusement, de nombreux chiens recevant une polythérapie continuent de présenter des crises. Par conséquent, il est de la plus grande importance de trouver de nouvelles options thérapeutiques pour accroître la maîtrise des crises épileptiformes.

TRAITEMENT DE L’ÉPILEPSIE

Figure 2

les zones présentant l’hypométabolisme le plus grave. De même, les chiens atteints d’épilepsie idiopathique ou juvénile montrent une baisse de l’utilisation du glucose dans diverses régions du cerveau durant la phase interictale, détectée par TEP au 18F-FDG28, 29. Comme chez les humains, l’emplacement de l’hypométabolisme du glucose semble indiquer des foyers épileptiques.

On a proposé de nombreuses théories pour expliquer l’hypométabolisme observé dans le cerveau des patients atteints d’épilepsie. En voici quelques-unes: perte neuronale causée par les crises épileptiformes répétées, diminution de l’activité synaptique en raison d’une réduction des liaisons neuronales, réduction de la densité des synapses dans les voies associée à la survenue et à la propagation des crises, et processus inhibiteurs interictaux29, 35. Cependant, aucune théorie n’a encore été confirmée de manière adéquate34, 36. On a récemment décrit une forte association entre l’hypométabolisme du glucose et l’intervention des mitochondries dans la production énergétique des cellules36.

PB enmonothérapie

Traitementd’associationpar PB et KBr

Antiépileptiquede troisième

intention

37 %

+11 %

+6 %

10

20

30

40

50

60

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Les bienfaits des cétones comme soutien au traitement de l’épilepsie ont été observés pour la première fois il y a plus de 90 ans. On utilise les cétones à cet effet depuis des décennies chez les enfants atteints d’épilepsie42. Des études menées auprès de patients humains ont montré l’efficacité des régimes cétoniques dans la prévention des crises épileptiformes; cependant, on a signalé que les taux de réponse varient considérablement42, 43. Les régimes cétoniques entraînent aussi leur lot de problèmes: des effets secondaires ont fréquemment été rapportés. Comme c’est le cas avec d’autres régimes très stricts, les régimes cétoniques ont été associés à des carences alimentaires44.

De plus, ces régimes riches en matières grasses qu’on utilise chez les enfants ne fonctionnent pas chez les chiens atteints d’épilepsie, en raison de différences de métabolisme. Les chiens n’atteignent pas facilement la cétose, car leur organisme utilise les cétones de façon efficace44. Il n’a pas encore été montré que les régimes classiques riches en matières grasses et faibles en glucides/protéines réduisent l’intensité ou la fréquence des crises chez les chiens45. Toutefois, les chiens métabolisent rapidement les TCM pour produire des cétones46. Contrairement aux TCL, les TCM sont transformés en corps cétoniques par le foie, même en l’absence de jeûne; l’ajout de TCM dans l’alimentation des chiens atteints d’épilepsie devient donc particulièrement intéressant.

RÉGIMES CÉTONIQUES CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D’ÉPILEPSIE

Figure 3 – Métabolisme du glucose et des corps cétoniques dans les mitochondries des neurones

En présence d’un métabolisme du glucose perturbé, les neurones peuvent avoir besoin d’une autre source d’énergie. Les matières grasses constituent la source d’énergie la plus concentrée, offrant deux fois plus d’énergie par gramme que les glucides ou les protéines. Toutefois, contrairement à d’autres organes, le cerveau a une capacité limitée d’utiliser les triglycérides à longue chaîne (TLC) comme source d’énergie. On a déjà pensé que cette restriction était attribuable aux acides gras qui ne pouvaient traverser la barrière hémato-encéphalique. Cependant, cette théorie a depuis été réfutée: les acides gras saturés et les acides gras libres non saturés traversent facilement cette barrière37. Il semble plutôt que les mitochondries des neurones produisent de faibles réactions enzymatiques en vue de la bêta-oxydation des TLC.

En revanche, les acides gras provenant des triglycérides à chaîne moyenne (TCM) peuvent être facilement oxydés par les astrocytes38

et fournir une autre source d’énergie. Selon des études, les acides gras provenant des TCM ont des effets anticonvulsivants; la nourriture contenant ces acides gras est une source de corps cétoniques produits par le foie, qui constituent aussi une autre source d’énergie39-41.

Les corps cétoniques peuvent répondre jusqu’à 60 % des besoins énergétiques du cerveau durant une période de jeûne prolongé37. Les cétones traversent facilement la barrière hémato-en-céphalique, où ils peuvent être transformés en acétyl-coA en vue du cycle de Krebs (cycle de l’acide citrique) et de l’oxydation. En outre, les cellules neurales peuvent oxyder les corps cétoniques de sept à neuf fois plus rapidement que le glucose37 (figure 3).

TRIGLYCÉRIDES À CHAÎNE MOYENNE: UNE AUTRE SOURCE D’ÉNERGIE JOUANT UN RÔLE DANS LE MÉTABOLISME ÉNERGÉTIQUE DU CERVEAU

http://www.about-axona.com/us/en/hcp/the-role-of-ketones/ketones-background.html

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Glucose

Corps cétoniques

11étapes

3étapes

Acétyl-coA

Cycle deKrebs ATP

Mitochondrie

Les corpscétoniques

peuvent fournirjusqu’à 60 % de la

quantité requised’ATP

Chaîne detransport des

électrons

X

Membranecytoplasmique

NeuronepostsynaptiqueGluA1Huile TCM

RécepteurAMPA

Les TCM bloquentle récepteur AMPA

Synapse

Neuroneprésynaptique

Figure 5 Trente et un chiens de diverses races atteints d’épilepsie idiopathique ont participé à une étude randomisée, à double insu, contrôlée par placebo et avec permutation, qui visait à évaluer l’effet d’un régime comprenant de l’huile TCM46. Les chiens inclus dans l’étude devaient avoir présenté au moins trois épisodes de crises épileptiformes durant les trois mois précédant le début de l’étude, malgré l’utilisation d’au moins un antiépileptique. Les chiens inclus dans l’étude ont été répartis aléatoirement pour recevoir la nourriture contenant l’huile TCM ou une autre nourriture contenant du lard (qui contient des TCL) plutôt que des TCM. Les chiens ont reçu la nourriture qu’on leur avait attribuée pendant trois mois; ils ont ensuite reçu l’autre nourriture pendant trois mois de plus. Les chiens qui n’ont pas terminé l’étude (n = 10) ont été répartis également entre le groupe sous huile TCM et le groupe placebo. Vingt et un chiens ont donc terminé les deux phases de l’étude avec permutation.

Les données ont montré que la nourriture contenant l’huile TCM a entraîné une diminution du nombre d’épisodes de crises et du nombre de jours où les chiens ont présenté des crises durant la période de traitement de trois mois, comparativement à la nourriture témoin46. Soixante et onze pour cent des chiens ont vu la fréquence de leurs crises diminuer; la fréquence des crises a diminué de 50 % ou plus chez 48 % des chiens, et 14 % des chiens ont complètement cessé de faire des crises. Comme de nombreux chiens présentaient des crises groupées, on a aussi évalué le nombre de jours où des crises survenaient (ce nombre a aussi diminué de manière significative dans le groupe sous huile TCM). La nourriture contenant de l’huile TCM a entraîné une augmentation importante de la concentration sanguine de β--hydroxybutyrate (un corps cétonique) comparativement à la nourriture placebo. D’après ces données, une nourriture contenant de l’huile TCM pourrait être un complément utile dans le traitement des chiens atteints d’épilepsie idiopathique (figure 5).

ÉTUDE CLINIQUE

Figure 4 On utilise les TCM, comme l’acide décanoïque, en raison de leur effet anticonvulsivant. Une récente étude novatrice a révélé que l’acide décanoïque agit comme antagoniste non compétitif des récepteurs AMPA (figure 4). Ce mode d’action entraîne une inhibition directe de la neurotransmission excitatrice et, par le fait même, un effet anticonvulsivant lors de l’administration aux concentrations thérapeutiques47. Ces résultats sont radicalement opposés à la plupart de ceux des antiépileptiques utilisés en médecine vétérinaire, qui servent à accroître l’activité des voies inhibitrices du cerveau; malheureusement, cet accroissement contribue aussi à l’apparition d’effets secondaires comme la sédation et l’ataxie7, 8. On a montré que l’acide décanoïque traversait facilement la barrière hémato-encéphalique à une concentration sérique de 60 à 80 %48. L’acide décanoïque pourrait aussi protéger contre la dysfonction des mitochondries, qu’on peut observer durant des crises intenses; ce mode d’action intéressant pourrait s’expliquer par la régulation positive de la prolifération mitochondriale exercée par l’acide décanoïque49.

TRIGLYCÉRIDES À CHAÎNE MOYENNE: UNE NOUVELLE MESURE DE SOUTIEN DANS LE TRAITEMENT DE L’ÉPILEPSIE

71 %

48 %

14 %

des chiens ontvu la fréquencede leurs crisesdiminuer

des chiens ont vu lafréquence de leurscrises diminuer de50 % ou plus

des chiens ontcomplètementcessé de faire des crises

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Directives pour l’alimentation et l’administration:La formule canine Purina Pro Plan Veterinary Diets NeuroCare est formulée pour répondre aux besoins nutritifs établis par les profils d’éléments nutritifs de l’Association of American Feed Control Officials (AAFCO) pour la croissance des chiots et le maintien des chiens adultes, y compris la croissance des chiens de grande taille (32 kg [70 lb] ou plus à l’âge adulte).

Les recommandations alimentaires suivantes sont fournies uniquement à titre indicatif; certaines modifications cliniques peuvent s’avérer nécessaires pour assurer un maintien adéquat du poids.

N E U R O C A R E M C

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Ingrédients:Poulet, farine de poulet, farine de gluten de maïs, brisures de riz, maïs jaune moulu, blé moulu, huile végétale (triglycérides à chaîne moyenne), tourteau de germes de maïs, orge, arôme naturel, huile de poisson, produit d’œufs en poudre, L-arginine, son de blé, farine de poisson, phosphate mono- et bicalcique, chlorure de potassium, sel, carbonate de calcium, monochlorhydrate de L-lysine, supplément de vitamine E, chlorure de choline, L-ascorbyl-2-polyphosphate (vitamine C), sulfate de zinc, sulfate ferreux, niacine, sulfate de manganèse, supplément de vitamine A, mononitrate de thiamine, huile de soja, pantothénate de calcium, supplément de vitamine B12, sulfate de cuivre, supplément de riboflavine, chlorhydrate de pyridoxine, sulfure d’allyle, acide folique, complexe de bisulfite de sodium et de ménadione (vitamine K), iodate de calcium, biotine, supplément de vitamine D3, sélénite de sodium. A-2635

10

Taille réelle des croquettes(Les tailles, les formes et les couleurs peuvent varier de celles qui sont illustrées.)

F O R M U L E C A N I N E

MD

Santé neurologique:

Santé cognitive:

Formulée avec de l’huile composée de triglycérides à chaîne moyenne pour aider les chiens atteints d'épilepsie

Enrichie d'un mélange unique d'éléments nutritifs et d'huile composée de triglycérides à chaîne moyenne pour aider les chiens atteints du syndrome de dysfonction cognitive

Indications médicales:Les formules contenant ces éléments nutritifs sont recommandées pour les chiens dans les cas suivants:

• Épilepsie idiopathique (donnée dans le cadre d’un traitement vétérinaire)

• Syndrome de dysfonction cognitive

Contre-indications médicales:• Aucunes

Santé générale:• Vitamines E et C antioxydantes ajoutées pour favoriser

un système immunitaire en santé, dont une teneur élevée en vitamine E pour aider à réduire le stress oxydatif

• Acides gras oméga-3 pour favoriser la santé du cerveau et EPA pour aider à réduire l’inflammation

• Teneur élevée en protéines pour aider à maintenir une masse musculaire maigre

• Bon goût pour favoriser un apport approprié en éléments nutritifs

GUIDE D’ALIMENTATION1

POIDS CORPOREL SÈCHE

lb kg Nombre approximatif de tasses de 250 ml (8 oz)/jour3

5 2,3 3/4

10 4,5 1

20 9,1 1 1/2

30 13,6 2

40 18,2 2 3/8

50 22,7 2 3/4

60 27,3 3 1/8

80 36,4 3 7/8

1004 45,5 4 3/8

VALEUR CALORIGÈNE (CALCULÉE)2

3 878 kcal/kg

1 759 kcal/lb

405 kcal/tasse de 250 ml (8 oz)

CROISSANCE DES CHIOTS1 (NOURRITURE SÈCHE)

ÂGE DU CHIOT QUANTITÉ APPROXIMATIVE DE KILOCALORIES (ÉM) RECOMMANDÉE PAR JOUR

6 à 26 semaines 3 [(30 x poids (kg)) + 70]

26 à 52 semaines 2 [(30 x poids (kg)) + 70]

1 Ajuster les portions selon l’environnement, le degré d’activité, la condition physique et la taille de la race. Comme indiqué dans les tableaux de directives pour l’alimentation, les chiens de petites races peuvent avoir besoin de 15 à 25 % de kilocalories de plus par livre de poids que les chiens de grandes races. Toujours laisser de l’eau fraîche dans un bol propre à la portée de l’animal.

2 Kilocalories d’énergie métabolisable (ÉM).3 Cette quantité quotidienne doit être répartie en plusieurs petits

repas au cours de la journée.4 Pour chaque tranche de 10 lb de poids supplémentaire, ajouter

114 kilocalories.

EMBALLAGE Formats offerts Tasses par format

NeuroCareMC Sacs de 2,72 kg (6 lb) 28 tasses

Sacs de 4,99 kg (11 lb) 47 tasses

TENEUR MOYENNE EN ÉLÉMENTS NUTRITIFS

SÈCHE

PAR 100 kcal (ÉM)

À LA DISTRIBUTION

MATIÈRE SÈCHE

Protéines 7,74 g 30,00 % 32,77 %

Matières grasses 4,16 g 16,12 % 17,61 %

Glucides 9,53 g 36,96 % 40,37 %

Fibres brutes 0,43 g 1,67 % 1,83 %

Fibres alimentaires totales 2,48 g 9,61 % 10,50 %

Fibres solubles 0,20 g 0,78 % 0,85 %

Fibres insolubles 2,28 g 8,83 % 9,64 %

Calcium 0,34 g 1,32 % 1,44 %

Phosphore 0,27 g 1,05 % 1,15 %

Potassium 0,18 g 0,68 % 0,74 %

Sodium 0,10 g 0,39 % 0,42 %

Chlorure 0,27 g 1,06 % 1,16 %

Magnésium 0,03 g 0,11 % 0,12 %

Cuivre 0,39 mg 15,0 mg/kg 16,3 mg/kg

Zinc 6,73 mg 261 mg/kg 285 mg/kg

Vitamine A 1 191 U.I. 46 195 U.I./kg 50 456 U.I./kg

Vitamine E 26,33 U.I. 1 021 U.I./kg 1 115 U.I./kg

Acides gras oméga-6 totaux 0,49 g 1,89 % 2,06 %

Acides gras oméga-3 totaux 0,15 g 0,58 % 0,63 %

EPA+DHA 0,12 g 0,47 % 0,52 %

DIGESTION – RÉSULTATS D’ANALYSE†

DIGESTIBILITÉ: SÈCHE

Totale (%) 85,0

Protéines (%) 88,1

Matières grasses (%) 93,2

Glucides (%) 89,4

Calories (%) 88,5

POURCENTAGE D’ÉNERGIE MÉTABOLISABLE PROVENANT DES:

Protéines (%) 28,3

Matières grasses (%) 36,9

Glucides (%) 34,8

† Selon les tests de digestibilité effectués aux centres de technologie Purina PetCare

Références

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Épilepsie canine: progrès actuels en matière de soutien et d’alimentation | 1312

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