Quel chemin parcouru depuis le 9 janvier 2006, date à laquellenous nous sommes engagés auxcôtés de l’ANRU dans le projet derénovation urbaine. Requalifier,rénover et reconstruire notre Ville et son image aux yeux de tous maissurtout de ses habitants, tel estdepuis lors notre objectif. Des équi-pements publics, des logements ouencore des espaces verts ont vu lejour partout dans notre commune.Notre projet a convaincu lesSpinassiens autant que nos parte-naires. Pour preuve, l’obtentionrécente de financements supplémen-taires au titre du Plan de relancegénéral de l’économie pour huit denos opérations dont les travaux sontimminents. Aujourd’hui, après des mois de travail, nous entrons dans l’une desphases les plus actives de notre projet. Le centre-ville sera prochai-nement le théâtre de plusieurs chan-tiers d’importance : la démolition de l’immeuble du Peigne et de lapasserelle, les travaux du tramway,la reconstruction du centre commer-cial Épicentre… Grâce à nos nouveaux comités de quartier, ànotre cellule de coordination inter-chantier et à l’ensemble de nos partenaires nous allons ensembleconcevoir le centre-ville de demaindans les conditions les plus apaiséeset dans le respect des attentes et du quotidien de chacun. Sachez queje reste à votre écoute sur l’ensembledes projets municipaux en cours.

Bien cordialement,

Votre Maire Hervé Chevreau

N°14 - JUIN 2009

édit

od

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aire

É P I N A Y - S U R - S E I N E

« C’est une très bonne nouvelle! » s’estfélicité Hervé Chevreau, maire d’Épinay-sur-Seine, à l’annonce de l’obtention decrédits supplémentaires au titre du Plan derelance général de l’économie. La Villebénéficie ainsi de 2,26 millions d’euroscomplémentaires qui viennent s’ajouteraux 285 millions déjà accordés dans lecadre du projet de rénovation urbaine.

Quelques mois plus tôt, le gouvernementannonçait le déblocage d’importantes sub-ventions publiques pour relancer l’écono-mie française. Une enveloppe de 350millions d’euros avait ainsi été octroyée àl’ANRU (Agence nationale pour la rénova-tion urbaine), enveloppe à répartir entretous les projets pilotés par l’Agence. L’ob-jectif du Gouvernement était alors de hâterou de débloquer des opérations déjà pro-grammées pour permettre le démarragede travaux dès la fin de cette année 2009et engendrer des retombées économiquesrapides.

Les villes porteuses de projet, désireusesd’obtenir ces financements additionnels,étaient donc invitées à identifier les opéra-

tions de leur projet nécessitant un coupde pouce et à transmettre leurs listes auPréfet de leur département respectif. Cesderniers ont ensuite fait suivre les dossiersà l’ANRU, au cours du mois de janvier 2009.

La ville d’Épinay-sur-Seine s’est saisie del’occasion pour proposer 9 de ses opéra-tions. Au total, se sont près de 2,4 millionsqui étaient demandés par la Ville. « 8 des 9opérations sollicitées pour notre communeont été retenues et commenceront donc demanière certaine en 2009 », souligne HervéChevreaux qui précise que « tous les quar-tiers d’Epinay-sur-Seine vont bénéficier deces retombées ». Les suventions vont per-mettre d’amoindrir les surcoûts des opéra-tions et de certifier le démarrage destravaux dans l’année. Concrètement, etgrâce au Plan de relance gouvernemental,la démolition du site Intégral à l’angle del’avenue Salvador Allende et de la rue deParis débutera à l’automne, la construc-tion du Pôle social sera lancée cette annéeet la démolition de la résidence de jeunestravailleurs à Orgemont commencera d’icila fin de l’année.

>>> Suite du dossier en page 2

PLAN DE RELANCE

D Au terme d’une attente de plusieurs semaines, la Ville d’Epinay-sur-Seine a obtenu de l’État plus de deux millions d’euros de financements supplémentaires pour son projet de rénovation urbain.

Épinay-sur-Seineretenu

L E J O U R N A L D U R E N O U V E L L E M E N T U R B A I N

Le futur pôle social

CENTRE-VILLE

Îlot gendarmerie

• Face à la future médiathèque et encontinuité du centre commercial Épicentre, la réhabilitation desbâtiments rue de Paris et rue du Général Julien est l’une des opérations phare du centre-ville.La subvention accordée compenseles surcoûts de l’opération liés, entreautres, aux demandes formulées parles locataires de l’OPH93 et auxconditions d’obtention de la certifi -cation Patrimoine et Habitat. Enj : 527 747 euros

• La restructuration de l’îlot Gendarmerie prévoit égalementla construction de 11 logementssociaux. La configuration atypiquede ces futures habitations, disposantd’une grande hauteur sous plafond,a accru les coûts de construction. Ladotation complémentaire de l’Étatpermettra notamment la pose defaux plafonds dans les chambres,réduisant ainsi la surface à chaufferl’hiver et donc le montant descharges pour les locataires.Enj : 42 464 euros

Démolition de la passerelleavenue de Lattre de Tassigny

La passerelle traversant l’avenue deLattre de Tassigny est reliée à la dalledes immeubles du Peigne (rue Dumas),voués à être démolis prochainement.C’est pourquoi, la passerelle doit aussi

être détruite et cela en amont ouparallèlement à la destruction duPeigne. La subvention supplémen-taire permettra la mise en œuvre d’undispositif assez complexe nécessaireà la réussite de cette opération : arrêtde la circulation sur l’avenue, sciageet démontage de l’ensemble. Enj : 100.000 euros

ZAC intégral

Le site, aujourd’hui à l’abandon, seratotalement restructuré. A terme, leprojet de la ZAC Intégral prévoit lacréation d’un ensemble de bureaux,d’un programme de logements etd’un établissement pour personnesâgées. Les financements supplémen-taires ont été accordés pour com-penser le surcoût engendré par ladémolition et la dépollution du site. Enj : 760 612 euros(voir article pages 4 et 5)

OPC interchantiers

Afin de mener à bien les chantiersdu centre-ville dont les démarragesen 2009 sont concomitants, une

équipe OPC (Ordonnancement Pilo-tage Coordination) vient d’être dési-gnée. Son rôle sera de coordonner lesdifférentes opérations et de réduireau maximum l’impact des travauxsur le quotidien des utilisateurs ducentre-ville.(voir article page 7)Enj : 60.000 euros

CYGNE D’ENGHIEN

Pôle social

Dans le cadre de sa politique volonta-riste de solidarité et de soutien auxassociations caritatives, la Ville d’Épi-nay-sur-Seine a souhaité mettre enplace un Pôle Social à proximité del’opération de construction de loge-ments au 77, avenue d’Enghien. Cettestructure accueillera plusieurs associa-tions comme les Restos du Cœur ou leSecours Catholique… Elle permettraaux Spinassiens en difficulté de dispo-ser d’un lieu bien identifié et d’un dispositif d’aides coordonné. Les tra-vaux débuteront en décembre 2009.Enj : 50.402 euros(voir article page 3)

ORGEMONT

Résidence Jeunes Travailleurs

L’opération de démolition du Foyer deJeunes Travailleurs d’Orgemont débu-tera en octobre 2009. Elle bénéficied’une subvention supplémentaire quipermettra notamment au proprié-taire OSICA de limiter ses emprunts etdonc de garantir des loyers futursrépondant aux besoins des jeunestravailleurs. Le nouvel établissement

disposera de 216 logements et deplusieurs espaces collectifs. Enj : 185.000 euros(voir article page 6)

LES PRESLES

Résidentialisation de La Sablière

Un important programme de rési-dentialisation a été lancé sur le patri-moine de la Sablière. A côté dudésenclavement des cœurs d’îlots, ils’agit également de requalifier etrestructurer le réseau de voiries et declarifier le statut des espaces publicset privés. Pour répondre à ces objec-tifs, les îlots seront clôturés avec lamise en place d’un contrôle d’accès.Les aires de jeux, les espaces paysagéset les espaces de stationnementseront requalifiés. La gestion desdéchets sera par ailleurs réorganiséeavec la mise en place du tri sélectif.L’importante subvention accordéepermettra notamment de prendreen compte les surcoûts engendréspar l’évolution du programme.Enj : 535.765 euros

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Huit opérations, réparties dans toute la ville, s’inscrivent dans le Plan gouvernemental de relance de l’éco-nomie. Pour chacune d’entre elles, des financements supplémentaires ont été accordés afin de les relancerou d’accélérer leur démarrage. Au total, 2,26 millions d’euros complémentaires seront attribués par l’ANRUà la Ville d’Épinay-sur-Seine et à ses partenaires pour mener à bien son projet de rénovation urbaine.

PLAN DE RELANCE

L’îlot Gendarmerie réhabilité

La passerelle avenue De Lattre de Tassigny

La future résidence jeunes travailleurs

La résidentialisation de la Sablière

À Épinay-sur-Seine, plusieurs asso-ciations accompagnent au quotidienles habitants en difficulté grâce à desinitiatives multiples soutenues par lamunicipalité. Aides alimentaires, sou-tien scolaire, assistances financières,conseils juridiques et administratif…le champ d’action est vaste et lesactions dynamiques mais le tout resteencore peu coordonné.

C’est pourquoi, la Ville, forte de sonengagement de longue date pourles initiatives solidaires, a souhaitécréer un lieu spécifique, dédié auxassociations caritatives locales. Il adonc été décidé d’implanter un nou-vel équipement qui s’installera au155 avenue De Lattre de Tassigny, àproximité d’une des plus importantesopérations de rénovation urbaineactuellement menées à Épinay-sur-Seine. Cet établissement, le PôleSocial, comprendra une pluralité deservices de proximité et d’aides à lapersonne dotant ce quartier, et l’en-semble de la ville, d’un lieu référent etd’un dispositif d’aides coordonnées.

La ville assurera la gestion de cetéquipement, en partenariat avec plu-sieurs associations présentes sur lacommune : les Restos du Cœur et leSecours Catholique qui s’installerontdès le début de l’année 2011 dansleurs nouveaux locaux. Une épiceriesociale et un point hygiène serontégalement intégrés au Pôle Social.

Un équipement écologique

Une réflexion environnementale aété menée tout au long de la concep-tion du Pôle Social. Le futur bâtimentrépondra ainsi à cinq cibles HQE

(Haute Qualité Environnementale).Une attention particulière sera ainsidonnée aux choix des procédés etmatériaux de construction et à lamise en place d’un chantier à faiblenuisance pour limiter au maximuml’impact des travaux sur l’environ -nement. La maîtrise des dépenses

énergétiques a été également l’unedes priorités avec une importancecapitale donnée à la limitation desdépenses en énergie et en eau. Enfin,le futur Pôle social garantira unconfort acoustique optimal à ses utilisateurs.

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Un déménagement plein d’espoir

Espace solidairePÔLE SOCIAL

Questions à Michel Iniguez, président du Secours Catholique d’Épinay-sur-Seine

p Comment appréhendez-vousvotre future installation au seindu pôle social de la ville ?Pour l’instant nous sommes dans l’at-tente. Notre installation n’interviendrapas avant un an et demi. L’attenteest d’autant plus longue que notrelocal actuel manque considérable-ment de place. Nous attendons doncnotre futur déménagement avecbeaucoup d’espoir.

p Quelles seront vos activités ? Nous réaliserons les mêmes activitésqu’aujourd’hui. Nous étudions chaquesemaine un certain nombre de dos-siers envoyés par les assistantes socialesde la ville. Ils concernent des facturesimpayées, des besoins alimentaires,des deman des de subventions de colo-nies de vacances… Nous recevonsensuite les personnes dont les dossiersont été retenus afin de mettre enœuvre notre assistance. Par ailleurs,

nous accueillons chaque samedi tousceux qui le souhaitent. Nous distri-buons aussi des aliments et des vête-ments. Depuis cette année nous avonségalement mis en place des ateliersd’alphabétisation qui fonctionnenttrès bien.Enfin nous menons des activités de conseil. Le Secours Catholique dispose par exemple d’une antenne« Carrières » à Rosny-sous-Bois oùtout est mis en oeuvre pour aider les

demandeurs d’emplois à retrouverdu travail.

p Votre implantation au cœurd’une ville en rénovation urbaineimplique-t-elle des adaptationsdans votre activité ?Concrètement non, puisque les personnes se rendant au SecoursCatholique sont très modestes,qu’elles résident ou non dans unquartier en rénovation urbaine.

Le chantier du futur Pôle social sera très prochainement lancé dans le quartier du Cygne d’Enghien.

Le futur pôle social

L E J O U R N A L D U G R A N D P R O J E T D E V I L L E D ’ É P I N AY- S U R S E I N E - N ° 1 4 - J U I N 2 0 0 94

La restructuration urbaine programmée sur le site Intégral dans le cadre du projet de rénovation urbaine de la ville démarrera prochainement par la démolition de trois des quatre bâtiments.

Vue de la future entrée de ville

Un quartier mixteZAC INTÉGRAL, AVENUE S. ALLENDE ZONE FRANCHE

URBAINE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Le site de la ZAC Intégral, commel’ensemble du quartier d’Orgemont,a été déclaré Zone Franche Urbaine(ZFU) en 2004. Cette dé no mina-tion concerne des secteurs de plusde 10 000 habitants situés dans deszones urbaines sensibles (ZUS).Une centaine de ces zones existentaujourd’hui partout en France.Leur objectif est d’inciter desentreprises à s’implanter sur desterritoires en difficulté écono-mique grâce à la mise en œuvre demesures fiscales avantageuses.Concrètement, les sociétés quis’installent dans une ZFU sont dis-pensées de payer plusieurs impôts(taxe professionnelle, impôt sur lesbénéfices) ou certaines cotisationssociales. Afin de favoriser l’essordes petites sociétés, seules sontacceptées les entreprises de moinsde 50 salariés dont le chiffre d’af-faires est inférieur à 10 millionsd’euros par an. Par ailleurs, pouragir directement sur l’emploi deces secteurs, largement touchéspar le chômage, au moins un tiersdes salariés doivent être issus duquartier. Ainsi, les futures entre-prises d’Intégral devront recruterune partie leurs employés parmiles habitants d’Épinay-sur-Seine.

PLAN DE RELANCE

Des immeubles vides et dégradés,des bureaux inoccupés, un quartiersans vie, presque à l’abandon, voilà lasituation dans laquelle se trouve lesite Intégral aujourd’hui et ce depuisde nombreuses années. Conscientqu’une telle situation ne pouvait per-durer, la Ville d’Epinay-sur-Seine apris la décision d’intervenir afin deredonner attractivité et vitalité à cesecteur du centre-ville.

Fondé sur les grandes orientationsdu projet de rénovation urbaine ducentre-ville, le projet est actuellementdéveloppé par les promoteurs Bré-mond et Eiffage Immobilier Ile-de-France. Ainsi, les deux sociétés sesont engagées dans l’aventure « maindans la main, en étroite relation avecles acteurs locaux », explique EricCrétel, directeur Île-de-France dugroupe Bremond. « Au quotidien,nous prenons ensemble les grandesdécisions », souligne Joseph Maltèse,directeur du développement d’Eiffage,« mais, concrètement poursuit-il,

la société Brémond intervient, plusen amont, sur la partie conceptuelleet administrative de l’opération, etnous contribuerons davantage à laphase de construction ».

Diversité fonctionnelleet sociale

« Notre projet s’inscrit avant toutdans un projet d’ensemble de requa-lification du centre-ville », tient à souligner Éric Crétel. « Notre objectifest d’y participer en recréant un quartier mixte », mixité qui serad’abord fonctionnelle, grâce au déve-loppement d’un programme varié.Ainsi, à terme, fin 2012, l’îlot Intégralse composera d’un pôle géron -tologique et d’un ensemble debureaux de 5700 m2 avec des com-merces en pied d’immeubles. Ceséquipements devraient générerjusqu’à 400 emplois, aux retombéestrès bénéfiques pour les Spinassiens.Ceux-ci s’adresseront avant tout à

des petites entreprises puisque,comme le rappelle Eric Crétel, la ZACIntégral se situe dans une zonefranche urbaine (voir encadré), loca-lisation qui exonère de chargessociales ce type de sociétés.

A côté de ces équipements, une cinquantaine de logements en accession seront développés. Ceslogements ont la particularité de bénéficier d’une TVA à 5,5 %grâce à leur implantation dans unezone en rénovation urbaine (là où elle atteint 19,6 % ailleurs). ÉricCrétel est convaincu de l’essor d’unemixité sociale sur ce site. « C’est uneopportunité formidable, souligne-t-il,cette réduction fiscale va permettred’accroître la part de la populationsusceptible d’accéder à la propriété ».Dans le même temps, et pour com-pléter l’offre, l’Association FoncièreLogement (AFL) créera sur le site un immeuble de 60 habitations enlocatif libre qui fera l’objet prochaine-ment d’un concours d’architecture.

L’îlot Intégralaujourd’hui

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INFO

BA

T

Une réunion d’information sur leprojet de la ZAC Intégral a eu lieule 10 juin dernier. Elle visait à infor-mer les habitants des immeublesQuétigny, qui jouxtent la zone deprojet. À l’ordre du jour : démar-rage des travaux de démolitionsdes trois tours d’Intégral et desimmeubles du Peigne, résidentia-lisation de la dalle et des piedsd’immeubles et aménagement dela future « rue des Saules ». Cetteréunion a été organisée conjoin-tement par la Ville et la commu-nauté d’agglomération.

Les quatre immeubles Intégral,construits dans les années 70, ontété bâtis en alignement de l’avenueSalvador Allende, créant une bar-rière physique forte pour les toursde logements Quétigny, en arrièredu site. Les incidences sont pro-fondes : manque de lumière, senti-ment d’enfermement, absence deperspectives… C’est pourquoi, leprojet immobilier, conçu par les cabi-nets d’architectes Dusapin & Leclerqet Michel Guthmann, en coordina-tion avec Patrick Germe, urbanistede la ZAC, prévoit la démolition detrois des quatre bâtiments existants,du parking silo et de la station serviceau cours du dernier trimestre 2009.Le quatrième bâtiment, l’immeublede bureaux Alma, sera, lui, réhabilité.

Les démolitions permettront uneréorientation générale des bâtimentsd’Intégral. Les immeubles recréésseront implantés perpendiculairementà l’avenue Salvador Allende. « Cetteorientation permettra d’ouvrir desvues et de désenclaver visuellement la dalle de Quétigny » précise JulieAdrot, en charge du projet Intégralau sein du groupe Brémond. La nou-velle disposition des immeubles déga-gera des perspectives intéressantespour les tours Quetigny. « Les loge-ments gagneront de la lumière », précise-t-elle, gain accentué par lalimitation sensible de la hauteur desbâtiments, qui n’exèderont pas sixétages. Des jardins seront créés entreles bâtiments pour les résidents du

pôle gérontologique et des immeublesde logements.La ZAC Intégral reprend ainsi lesgrandes orientations du projet urbaindu centre-ville imaginé par PatrickGerme. L’urbaniste propose, en effet,de multiplier les vues traversantes etles cheminements végétalisés entrele parc des Berges de Seine et le parcmunicipal des Sports afin de recréerune nouvelle identité paysagère aucentre-ville, de parc en parc.

Réunionpublique

Le parti pris urbain de la ZAC intégral repose sur des grands principes d’ouvertures, de perspectives paysagères et de création de vues.

Plan du projet finalisé

PLANNING PRÉVISONNEL• 27 avril 2009 : signature des promesses de vente entre la SEM Plaine Commune Développement et Brémond-Eiffage

• 3e trimestre 2009 : permis de construire

• À partir du 4e trimestre 2009 : démolition des bâtiments

• 1er semestre 2010 : commercialisation des logements

• Fin 2010 (début 2011) - fin 2012 : travaux de construction

Participer au renouveau du centre-ville

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Implanté rue de Strasbourg, en facedu nouveau Parc d’Orgemont, lafuture résidence de jeunes travail-leurs s’inscrira parfaitement dans sonenvironnement urbain. Sa concep-tion architecturale et son orientationpermettront d’instaurer une relationharmonieuse avec ses abords immé-diats, mais aussi de dégager desespaces libres et végétalisés.

L’établissement, conçu par le cabi-net Daufresne, Le Garrec & AssociésArchitectes, se composera de deuxbâtiments de quatre étages chacun,

participant à la transformation duquartier dans un esprit plus résiden-tiel. Le premier bâtiment, de formecourbe, sera implanté le long de ruede Strasbourg, face au Parc d’Orge-mont. Le second bâtiment, en arrièrede l’îlot, s’alignera à la rue de Limogeset en continuité des immeubles delogement de la rue de Dunkerque.Tous deux, ainsi placés, seront reliésau rez-de-chaussée par un lieu de vieet des locaux communs et, dans lesétages, par des espaces de circula-tion vitrés. L’entrée de la résidences’effectuera au sud-ouest de la par-

celle, dans le prolongement du nou-veau mail piéton accédant à la futurestation du tramway.

Préserver l’environnement

Outre la recherche d’une cohérenceurbaine, la disposition des bâtimentsparticipera également à la maîtrisedes dépenses énergétiquespuisqu’elle permettra de profiter aumaximum des apports solaires. Lesdépenses de chauffage et d’éclairage

artificiel s’en trouveront donc consi-dérablement réduites en hiver. Aucours de la saison estivale, la structuredu bâtiment, en béton, ainsi qu’uneisolation thermique extérieure garan-tira une certaine fraîcheur dans leslogements. Des capteurs solaires ins-tallés sur une partie de la toiture assu-reront la production de 30 % de l’eauchaude sanitaire tout au long de l’an-née. Le projet fait enfin appel à desmatériaux traditionnels et résistantscomme l’enduit et le bois pour lafaçade, pour un entretien aisé. Tousles matériaux seront issus de filièresdites « propres », respectueuses del’environnement.

La résidence de jeunes travailleursproposera 216 logements de 16 m2environ disposant chacun d’une kit-chenette et d’un espace sanitaire.Des services seront mis à la disposi-tion des travailleurs : salle polyva-lente, laverie, cyber espace… Dupersonnel, présent sur place au quo-tidien, animera le lieu de vie avec desactions autour des thèmes de l’em-ploi, du logement, des loisirs, de laculture et de la santé.

Les travaux de démolition sont prévusen octobre 2009. La construction dubâtiment proprement dit démarreraau cours du premier semestre 2010pour se terminer au second semestre2011.

La résidence de jeunes travailleurs du quartier d’Orgemont, prochainement démolie, sera reconstruite dans un souci permanent de préservation de l’environnement.

PLAN DE RELANCE

Un bâtiment vert pour les jeunes travailleurs

RÉSIDENCE JEUNES TRAVAILLEURS

« Intégrer le foyer au territoire »Questions à Marion Le Paul, directrice de la communication et du marketing, ALJT,

gestionnaire de la Résidence de Jeunes Travailleurs d’Épinay-sur-Seine

p Les travaux de démolition dufoyer de jeunes travailleurs vontdémarrer à la rentrée 2009. Oùvont être relogés les actuels occu-pants du site ?La résidence fermera à la fin du moisde juin. Les résidents ont été préve-nus le plus tôt possible, il y a 9 mois,afin qu’ils puissent s’organiser. Depuiscette date, nous acceptons unique-

ment les demandeurs de courtedurée. Nous avons travaillé avec l’en-semble de nos partenaires, la Ville, lespartenaires sociaux, les agencesimmobilières pour reloger les rési-dents de longue durée. Tous ontretrouvé un toit, soit dans un loge-ment privé, soit dans un logementsocial ou dans un autre foyer dejeunes travailleurs.

p Après sa reconstruction, à quis’adressera en priorité le nouvelétablissement ? Cet établissement s’adressera au mêmepublic qu’aujourd’hui, la seule diffé-rence sera que dans deux ans les jeuneslogeront dans une résidence neuve. Nous accueillons les jeunes de 18 à 30 ans, avec un accueil prioritaire desmoins de 25 ans, qui ont un projet

professionnel : étudiants, stagiaires,salariés en CDD et en CDI pour unedurée de 1 mois à 2 ans. Ils viennentd’Île-de-France, de province et mêmede l’étranger. Notre objectif est d’intégrer le foyer au territoire surlequel il se situe. C’est pourquoi, nousfavorisons les jeunes travaillant ouétudiant à Épinay-sur-Seine et sur le territoire de Plaine Commune.

PLAN DE RELANCE

L’entrée de la résidencede jeunes travailleurs

77

p Un comité de quartier centreville vient d’être créé. Quel serason rôle notamment dans le pro-jet de rénovation urbaine ? Son rôle premier sera de trouver dessolutions aux problèmes du quoti-dien comme les difficultés de circula-tion, de stationnement ou encore lesproblèmes de sécurité... Le conseilparticipera à l’amélioration du cadrede vie des habitants. Le conseil aura donc une grande responsabilité dans le projet de réno-

vation urbaine puisque beaucoup detravaux vont démarrer prochaine-ment dans le centre-ville. Ces chan-tiers vont quelque peu bousculer lavie quotidienne des habitants. Notrerôle sera de constater les éventuelsdysfonctionnements et de trouverdes solutions adaptées, ensemble.

p Qui peut participer aux diffé-rents comités de quartier ?Tous les habitants du centre-ville ontété invités à participer. Il leur suffisait

pour cela de remplir un formulaired’inscription. Un tirage au sort, parmices candidatures, a ensuite été effec-tué lors de la première réunion duconseil pour désigner les 9 représen-tants des habitants. En tant que pré-sident de l’amicale des locataires dela rue Dumas, j’ai, pour ma part, étédésigné comme neuf autres person-nalités, issues des associations, desinstitutions ou des commerces duquartier. Nous formons le « collègedes personnes qualifiées ».

p Quelles ont été vos motivationspour devenir conseiller de quar-tier? Qu’attendez-vous de cettenouvelle instance ?Ma motivation est simple. J’habite icidepuis plus de 40 ans. Je cherchais àm’associer à la vie d’Épinay, à sonrenouveau. Mon objectif est de trou-ver des solutions, valables pour nosenfants, pour tous, afin de contribuerau bien-être de tous les habitants. J’aiattendu longtemps qu’Épinay-sur-Seine change. Maintenant que leschantiers ont démarré, j’ai vraimenthâte de découvrir d’ici 3, 4 ou 5 ans, lenouveau visage de ma ville.

« Le centre-ville d’Épinay-sur-Seine nese transformera pas en jungle ». Luc deSèze est catégorique. Cet ingénieur,directeur de projet à la société SCO(Société de coordination et d’ordon-nancement), organise en ce moment,avec les maîtres d’ouvrage, le déroule-ment des prochains chantiers du cen-tre-ville. « Tout est actuellement mis enplace pour coordonner l’ensemble deschantiers ». La tâche est assez com-plexe puisque plusieurs opérationsvont se chevaucher dans un espacerestreint et sur un temps assez court.« Il est donc important de concevoir unplanning précis et d’imaginer unemutualisation de quelques installa-tions comme des palissades de chan-

tier ou les voies d’accès pour lescamions… », explique-t-il. « Nous noustrouvons au cœur d’un centre en acti-vité, densément peuplé », poursuit-il,il est donc indispensable de penser enpremier lieu au bien être des habitantsdurant le temps de transformation deleur ville afin de limiter l’impact deschantiers sur le quotidien des habi-tants». Pour cela, la société a recensétoutes les gênes potentielles : bruits,poussières ou encore circulation et amis en place des directives pour leslimiter au maximum. Des préconi -sations ont été rassemblées au seind’une charte de conduite de travauxque devra respecter les différents mai-tres d’ouvrage et les entreprises de

Travaux. Ainsi, par exemple, un despoints du document stipule de limiterau maximum le recul des engins dechantier qui engendre de part la miseen route lors du recul des alarmesrèglementaires, d’importantes nui-sances sonores. Ces prescriptions serontprochainement approuvées par l’en-semble des partenaires de l’opération.

Réduire l’impact du chantier sur l’environnement

Un important volet environnemental a été inséré à la charte. L’enjeu est demettre en place les chantiers les plus

propres possibles. « Nous allons deman-der de limiter, par exemple, la pro -duction de déchets, à réduire laconsom mation d’eau, à avoir recoursà des véhicules propres autant que pos-sible », explique l’ingénieur. Ces élé-ments devront donc être pris en comptepar l’ensemble des entreprises de tra-vaux qui seront choisies prochainementpar les différents maîtres d’ouvrage.

Les habitants seront par ailleurs avertis des différents impacts éven-tuels du projet et de l’évolution deschantiers par des flyers ou des lettresinfo spéciales, par le biais d’un plande communication intitulé «Cœurde vile en chantier ».

les projetsles projets

Conseil de quartier

«Trouver des solutions adaptées ensemble »La création du Conseilconsultatif de quartierdu centre-ville, dont laréunion de lancements’est tenue le 6 mai dernier, marque la première étape de la mise en oeuvre de la politique municipalede démocratie de proximité. A terme,quatre autres quartiersse doteront d’un conseilde ce type : Orgemont,La Source-Les Presles,Galliéni-Écondeaux et la Briche-Blumenthal.

Retour sur les premiersinstants de vie de cetteinstance, sur ses motiva-tions et ses attentes.

Encadrer au mieux les chantiers du centre-ville

Les démolitions du Peigne et de la passerelle avenue De Lattre de Tassigny, la construction de la médiathèque, la reconstruction ducentre commercial Épicentre, l’installation du tramway… tous ces travaux démarrent très prochainement dans le centre-ville d’Épi-nay-sur-Seine. Une mission d’OPC IC (Ordonnancement, pilotage et coordination Inter Chantier) vient d’être confiée à la société SCOpour organiser et coordonner toutes ces opérations à l’instar d’un chef d’orchestre des chantiers.

Questions à Mohamed Haddad, nouveau membre du Conseil consultatif du centre-ville

Les collèges de personnalités qualifiées et des habitants du ConseilConsultatif de Quartier du centre-ville autour de Farid Saïdani,adjoint au Maire en charge de la politique de la ville et démocratie.

Au cœur des immeubles du 77, ave-nue d’Enghien, les ouvriers s’activentderrière les palissades. Les premiersdéveloppements du chantier de l’im-meuble de 33 logements sontaujourd’hui bien perceptibles. Le bâti-ment prend de la hauteur et sera livréau printemps 2010. Ce chantier dereconstruction de logements qui adémarré depuis le mois de novem-

bre de l’année dernière initie le vasteprogramme de démolition / recons-truction qui permettra à la cité du 77,avenue d’Enghien de changer entiè-rement de visage d’ici quelquesannées. Il se poursuivra par le lance-ment des travaux des lots M/O/P(construction de 11 pavillons et d’unimmeuble de 35 logements), rueSaint-Gratien.

L E J O U R N A L D U G R A N D P R O J E T D E V I L L E D ’ É P I N AY- S U R S E I N E - N ° 1 4 - J U I N 2 0 0 98

BrèvesBrèves

Dans le cadre du démarrage desconstructions de logements au 77,avenue d’Enghien, le centre socio-culturel des Écondeaux a proposéaux habitants du quartier un atelierde création de fresques sur le thèmedes jardins. Encadrés par SéverineJoalland, plasticienne missionnée parl’APES (Association pour le dévelop-pement des équipements sociaux) etle bailleur OGIF, les participants sesont plongés dans l’univers des tech-niques picturales sur le thème desjardins dans l’histoire de l’Art. Autotal, ce sont une vingtaine defresques d’une richesse étonnantequi ont été réalisées. Une partie d’en-tre elles recouvriront les palissadesdu chantier en cours : une belle façonde valoriser l’humain dans le projet derenouvellement urbain de la ville.

Lundi 18 mai, les premiers coups depelleteuse ont été donnés placeRené-Clair, marquant le début duchantier de la nouvelle médiathèqued’Épinay-sur-Seine. Les engins sesont attaqués à l’ancien marché

couvert qui sera d’ici trois mois tota-lement démoli. Une fois le sitedégagé, la construction à propre-ment parler de la nouvelle média-thèque commencera. Elle devraits’achever au début de l’année 2011.

ndicateursDirecteur de la publication :Hervé ChevreauDirectrice de la rédaction : Ingrid VialletRédacteur en chef : Yannick LemoigneCoordination et rédaction : Anaïs LaubRédaction et maquette : à vrai dire la ville, François Lemaire, graphistePhotos (DR) : André GoliasImpression : Darmon Impressions Tirage : 23 000 exemplairesDiffusion : ISA Plus

Michaël,rue de l’Avenir

k La Ville compte plusieursdizaine d’opérations en cours surl’ensemble de son territoire dansle cadre du projet de rénovationurbaine. Tous les quartiers sontdonc concernés comme nous lemontre d’ailleurs les financementsaccordés au titre du plan de relancequi touchent aussi bien les quar-tiers d’Orgemont, des Presles, du77, avenue d’Enghien... Il est vraiqu’une grande part des opérationsdu projet de rénovation urbainese concentrent dans le centre-villemais c’est parce que ce quartiernécessitait une intervention plusforte. D’autant que tous les sec-teurs de la ville et tous les Spinas-siens profiteront de la valorisationde ce quartier : nouveau centrecommercial, future médiathèqueou nouveaux aménagements del’espace public… On observe d’ail-leurs habituellement que ce typede reconquête du centre participeà la revalorisation des biens immo-biliers dans tous les secteurs rési-dentiels d’une commune.

Pourquoi les opéra-tions du programmede rénovation seconcentrent-elles dansle centre-ville ?

“”Questions Réponses77, avenue d’Enghien :

premiers résultats visibles

Fresques sur l’histoire des jardins

Travaux de la médiathèque,c’est parti !

DNOMBRE DE LOGEMENTS EN COURS DE CONSTRUCTION (SUR LES 1 032 RESTANTS)

• 33 logements PLUS CD sur le site du 77 avenue d’Enghien

DESPACES PUBLICS EN COURS

• 77, avenue d’Enghien - premières voiries en cours

DÉQUIPEMENTS EN COURS

• La médiathèque

DRELOGEMENTS

• pour le 77, 194 ménages relogés sur 323

• pour le centre-ville, Opération du Peigne : 177 ménages relogés sur 180,Tour 8L, rue Dumas : 24 ménages relogéssur 125