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LIBRAIRIE LA BOîTE à LIVRES . 19, RUE NATIONALE 37000 TOURS TéL. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com DU 1 ER SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE PHILIPPE DELORD Balades en Touraine (Salon de thé l’Escale) I EXPOSITION I DU 1 ER AU 30 SEPTEMBRE PHILIPPE FONTAINE Poétique de la ville (RÉ)ABONNEZ-VOUS AU PROGRAMME DES ANIMATIONS COUPONS DISPONIBLES À L’ACCUEIL DE LA LIBRAIRIE CHERS ABONNÉS AU PROGRAMME « PAPIER » : SANS RÉPONSE DE VOTRE PART, NOUS ARRÊTERONS DE VOUS FAIRE PARVENIR LE PROGRAMME DANS CE FORMAT. I HORS NOS MURS I DU 9 AU 12 OCTOBRE 2014 17 e RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE SUR LE THèME LES REBELLES La Halle aux grains / BLOIS - www.rdv-histoire.com I HORS NOS MURS I MARDI 21 OCTOBRE À 19H LECTURE/RENCONTRE avec LEÏLA SLIMANI pour son livre Dans le jardin de l’ogre (Éditions Gallimard) Bibliothèque Municipale de Tours - www.bm-tours.fr I EN NOVEMBRE I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RéSERVE DE MODIFICATION) 04/11/14 Michel Jullien Yparkho (Verdier) 17/11/14 Laurent Gounelle Le jour où j’ai appris à vivre (Éd. Kero) 25/11/14 Emmanuel Carrère Le royaume (Éd. P.O.L.) ... Suivez notre actualité sur notre site www.boitealivres.com I ATELIER I DÈS 7 ANS MERCREDI 8 OCTOBRE À 15H LES EXPÉRIENCES CLÉS DES PETITS DÉBROUILLARDS Deux séances de 45 min SUR INSCRIPTION www.boitealivres.com Rencontre avec MARCEL BLUWAL pour l’ouvrage d’Isabelle Danel Bluwal : Pionnier de la télévision Éd. Scrinéo MERC. 11 JUIN À PARTIR DE 16H30 Mercredi 25 septembre à 19h Rencontre avec LYDIE SALVAYRE pour son roman Pas pleurer Éd. Seuil Rencontre avec FABIENNE JACOB pour son roman Mon âge Éd. Gallimard MARDI 7 OCTOBRE À 19H30 Rencontre avec CATHERINE MAVRIKAKIS pour son roman La ballade d’Ali Baba Éd. Sabine Wespieser JEUDI 2 OCTOBRE À 19H30 Dédicace avec LUDOVIC ROSMORDUC pour son roman Le flibustier du froid Éd. du Riez SAMEDI 25 OCTOBRE À 15H Sam. 30 novembre à 19h30 Rencontre avec MARIE-SABINE ROGER pour son roman Trente-six chandelles Éd. Rouergue MARDI 14 OCTOBRE À 19H30 Octobre 2014 Rencontre par JEAN-PIERRE GUÉNO pour son ouvrage Les poilus : lettres et témoignages des français... Éd. Les Arènes © Marie-Reine_Mattera © Opale © Hermance Triay MARDI 21 OCTOBRE À 19H30 JEUDI 16 OCTOBRE À 19H30 JEUDI 23 OCTOBRE À 19H30 © C. Hélie Rencontre avec DOMINIQUE SAMPIERO pour son roman jeunesse Les bébés ont un goût salé Éd. Rue du monde MERCREDI 15 OCTOBRE À 18H Dès 11 ans Rencontre avec CLARA DUPONT-MONOD pour son roman Le roi disait que j’étais diable Éd. Grasset MERCREDI 29 OCTOBRE À 19H30 © J. F. Paga

er PHiLiPPe Fontaine LECTURE/RENCONTRE avec LEÏLA SLIMANI · Dans le jardin de l’ogre ... Où l’on se love dans le noir bruissant de la penderie d’une maîtresse d’école,

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Librairie La boîte à Livres . 19, rue nationaLe 37000 toursTél. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com

DU 1er septembre AU 31 octobrePHiLiPPe DeLorD Balades en Touraine (salon de thé l’Escale)

i EXPOSITION iDU 1er AU 30 septembrePHiLiPPe FontainePoétique de la ville

(RÉ)ABONNEZ-VOUS AU PROGRAMME DES ANIMATIONSCOUPONS DISPONIBLES À L’ACCUEIL DE LA LIBRAIRIE

CHERS ABONNÉS AU PROGRAMME « PAPIER » : SANS RÉPONSE DE VOTRE PART, NOUS ARRÊTERONS DE

VOUS FAIRE PARVENIR LE PROGRAMME DANS CE FORMAT.

i HORS NOS MURS i DU 9 AU 12 octobre 2014

17e RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE SUR LE THèME Les rebeLLesLa Halle aux grains / bLoIs - www.rdv-histoire.com

i HORS NOS MURS i mArDI 21 octobre À 19H LECTURE/RENCONTRE avec

LEÏLA SLIMANI pour son livre Dans le jardin de l’ogre (Éditions Gallimard)Bibliothèque Municipale de Tours - www.bm-tours.fr

I EN NOvEMbRE I À LA boÎte À LIVres (soUs réserVe De moDIfIcAtIon)

04/11/14 Michel Jullien Yparkho (Verdier)17/11/14 Laurent Gounelle Le jour où j’ai appris à vivre (Éd. Kero)25/11/14 Emmanuel Carrère Le royaume (Éd. P.O.L.) ...Suivez notre actualité sur notre site www.boitealivres.com

i ATELIER i DÈS 7 ANSmercreDI 8 octobre À 15H

Les expÉriences cLÉs des petits dÉbrouiLLardsDeux séances de 45 min SUR INSCRIPTION

www.boitealivres.com

Rencontre avec MARCEL BLUWAL

pour l’ouvrage d’Isabelle DanelBluwal :

Pionnier de la télévisionÉd. Scrinéo

MERC. 11 JUIN À PARTIR DE 16H30

Mercredi 25 septembre à 19h

Rencontre avecLYDIE SALVAYRE

pour son romanPas pleurer

Éd. Seuil

Rencontre avecFABIENNE JACOB

pour son romanMon âgeÉd. Gallimard

MARDI 7 OCTOBRE À 19H30

Rencontre avecCATHERINE MAVRIKAKIS

pour son roman La ballade d’Ali Baba

Éd. Sabine Wespieser

JEUDI 2 OCTOBRE À 19H30

Dédicace avecLUDOVIC ROSMORDUC

pour son romanLe flibustier du froid

Éd. du Riez

SAMEDI 25 OCTOBRE À 15H

Sam. 30 novembre à 19h30

Rencontre avecMARIE-SABINE ROGER

pour son roman Trente-six chandelles

Éd. Rouergue

MARDI 14 OCTOBRE À 19H30

Octobre 2014

Rencontre parJEAN-PIERRE GUÉNO

pour son ouvrageLes poilus : lettres et

témoignages des français...Éd. Les Arènes

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MARDI 21 OCTOBRE À 19H30

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Rencontre avecDOMINIQUE SAMPIERO

pour son roman jeunesseLes bébés ont un goût salé

Éd. Rue du monde

MERCREDI 15 OCTOBRE À 18H

Dès 11 ans

Rencontre avecCLARA DUPONT-MONOD

pour son romanLe roi disait que j’étais diable

Éd. Grasset

MERCREDI 29 OCTOBRE À 19H30

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i JeUDI 2 octobre > 19H30Rencontre avec CATHERINE MAVRIKAKISpour son roman La ballade d’Ali Baba(éd. sabine Wespieser . 18 € )

Dédiée « aux quarante voleurs », La Ballade d’Ali Baba est un hommage au père disparu. De Key West, où il conduit ses filles dans sa Buick Wildcat turquoise afin de saluer la naissance de l’année 1969, à Kalamazoo, où il les dépose pour une semaine et où il ne viendra jamais les récupérer, en passant par Las Vegas où il prétend utiliser son aînée de dix ans, Érina, comme porte-bonheur près des tables de jeu, Vassili Papadopoulos donne le change et veut épater la galerie. De ce père fantasque et séducteur, qui très tôt usa la patience de sa femme, et qu’elle ne revit que sporadiquement après le divorce de ses parents, Érina, la narratrice du roman, n’a pas été dupe longtemps.Le premier saisissement passé, c’est à peine si la spécialiste de Shakespeare qu’elle est devenue s’étonne de le retrouver, vieillard frêle et vêtu d’un léger pardessus, dans les rues de Montréal balayées par une tempête de neige, alors qu’il est mort neuf mois plus tôt… Sans avoir rien perdu de son aplomb, il lui explique doctement, lui qui a quitté l’école à quatorze ans, que son apparition lui permettra de comprendre enfin la phrase de Hamlet – « le temps est hors de ses gonds » –, à laquelle elle a consacré deux chapitres de sa thèse. Érina pressent qu’il ne va pas s’arrêter là.Catherine Mavrikakis tutoie les fantômes et se joue de la chronologie dans ce portrait d’un homme dont l’existence nous est donnée par éclats, comme à travers un kaléidoscope. À Rhodes qu’il quitta en 1939 avec sa famille, à Alger où, très jeune, il dut gagner sa vie, à New York où il vint en 1957 « faire l’Américain » : partout, il est terriblement présent, et terriblement attachant.

Catherine Mavrikakis est née à Chicago, d’un père grec et d’une mère française. Elle enseigne la littérature à l’université de Montréal. Deux de ses romans ont déjà été publiés aux éditions Sabine Wespieser, Le Ciel de Bay City (2009) et Les Derniers Jours de Smokey Nelson (2012).

Extrait : « Dans la lumière incandescente de l’aurore, les rayons impétueux du soleil à peine naissant tachaient la nuit d’une clarté carmin. Nous roulions à tombeau ouvert à travers tout Key Largo. Les néons des enseignes des motels vétustes bâtis à la hâte dans les années vingt et trente et les panneaux multicolores des bars de danseuses nues datant de 1950 faisaient des clins d’oeil au ciel tumescent du jour à venir. Les phares des voitures roulant en sens inverse nous éblouissaient par intermittence. Ils nous lançaient des signaux de reconnaissance lubriques.»

i mArDI 7 octobre > 19H30Rencontre avec FABIENNE JACOBpour son roman Mon âge (éd. Gallimard . 16,90 € )

« Quand on entre dans un rêve, un cinéma, un hypermarché, une forêt ou un autre corps, on n’a plus d’âge. »

Il est tard. Une femme se démaquille devant son miroir. Quel âge a-t-elle ? Trente-sept ? Soixante-cinq ? Tous et aucun. L’âge s’appréhende au cours d’expériences où, sans jamais être nommé, il joue pourtant un rôle majeur. Des expériences sensibles qui font descendre au plus profond de l’être, là où toute chronologie s’annule. Là où l’on se glisse dans la peau d’une petite fille qui, sans raison autre que la haine de soi, lacère la robe qu’elle est en train d’essayer. Où l’on se love dans le noir bruissant de la penderie d’une maîtresse d’école, où l’on entre dans le moelleux d’une piscine de maison de retraite, où l’on se heurte à une apprentie de lycée hôtelier ou à une vendeuse de boutique de mode. Peu à peu le roman opère un détachement souverain par rapport à l’âge et seuls finiront par compter les lieux où le temps n’entre pas. Ce tournoiement rend toute séduction et tout jugement caducs. Jusqu’à la seule question qui vaille : celle du temps intérieur. Le seul qui ne passe pas.

Fabienne Jacob est née en Lorraine. Elle a enseigné à Mayotte. Aujourd’hui elle vit et travaille à Paris. Elle est l’auteure de L’averse (Gallimard, 2012), Corps (Buchet Chastel, 2010), Des louves (Buchet Chastel, 2007), Les après-midi, ça devrait pas exister (Buchet Chastel, 2004).

Extrait : « Voilà mes yeux, voilà ma bouche, voilà mon âge, vingt-sept ans, trente-neuf ans, soixante et un ans. Quand on vit dans certaines sociétés il est presque impossible de se regarder dans un miroir sans penser à son âge car dans ces sociétés tous les plans rapprochés de visages devant des miroirs à la télévision ou dans les magazines invitent quelques images plus tard à se procurer une crème de jour ou de nuit. Le plus souvent le gros plan sur le visage de la femme est suivi d’un autre, celui des lettres d’une marque de cosmétique. Jusqu’à présent ces images visaient seulement les femmes. Aux dernières nouvelles, il en existe désormais à destination des hommes.Quand on y pense, se regarder dans un miroir est une opération impossible, être dans le même temps celui qui regarde et celui qui est regardé, mais qui est soi et qui est l’autre ? »

i mArDI 14 octobre > 19H30Rencontre avec MARIE-SABINE ROGER pour son roman Trente-six chandelles(éd. du rouergue . 20 € )

i mercreDI 15 octobre > 18HRencontre avec DOMINIQUE SAMPIERO pour son roman Les bébés ont un goût salé (éd. rue du monde . 9,50 € ) Voilà déjà plusieurs jours que la maman de Malika, 13 ans, n’est pas rentrée à la maison. Comme d’habitude, l’adolescente assume comme elle peut Malvina, sa petite sœur de cinq mois. Le papa n’a plus donné de nouvelles depuis qu’il est parti, à la naissance de la deuxième.Les vacances arrivent. Malika doit partir à la mer avec le centre social et tous ses copains. Mais sa mère est toujours en fugue. Tant pis ! Elle part quand même. On comprend vite qu’elle n’a pas abandonné Malvina. Voici donc tout le groupe, jeunes et animateurs, avec un bébé sur les bras, en toute illégalité ! On vote, on s’organise, on prend sa part de vaisselle et de biberons, sous l’œil bienveillant mais ferme des animateurs. Une vie collective au grand air, où chacun se heurte aux règles du vivre ensemble et où Malika peut redevenir l’adolescente qu’elle ne pouvait plus être chez elle, quitte à se retrouver au poste de police pour les beaux yeux de Steven...

Marie-Sabine Roger est l’auteure aux éditions du Rouergue de La Tête en friche (2008), adapté au cinéma par Jean Becker, et Bon rétablissement (2012, prix des lecteurs de l’Express), également adapté par Jean Becker et actuellement au cinéma. Elle a également publié une centaine de livres pour la jeunesse.

Allongé dans son lit en costume noir, ce matin du 15 février, Mortimer Decime attend son anniversaire : il aura 36 ans à 11 heures du matin. Il attend plutôt sa mort, car depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés le jour de leur 36e anniversaire. Malédiction familiale ? La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Quand ce destin funeste pèse sur vous depuis la naissance, cela n’incite pas à faire des projets, comme se marier, engendrer, s’engager avec énergie dans la vie professionnelle ou même simplement tomber amoureux. À quoi bon ? Mortimer s’est donc laissé vivre, modestement et sans ambition, jusqu’à ce dernier anniversaire. En prévision, il a même démissionné de son travail, mis fin au bail de son appartement et vendu sa voiture… Mais le sort lui joue un drôle de tour. Car ce 15 février à 11h, Mortimer ne meurt pas. Pour son malheur, le voici en pleine santé, sans travail et sans appart… et il va lui falloir désormais vivre vraiment, sans connaître l’heure de sa mort, comme tout un chacun, en somme !

Romancier, scénariste, poète, Dominique Sampiero est l’auteur d’une cinquantaine de livres, publiés chez Flammarion, Gallimard, Grasset et Lettres vives... P’tite mère, publié aux Éditions Rue du monde, a reçu le prix Sorcières en 2003.

Dès 11 ans

i JeUDI 16 octobre > 19H30Rencontre avec JEAN-PIERRE GUÉNOpour son ouvrage Les poilus : Lettres et témoignages des français dans la Grande Guerre (1914-1918) (éd. Les Arènes . 34,80 € )

Pour le centenaire de la guerre de 14-18, Jean-Pierre Guéno, qui depuis quinze ans collecte lettres et documents d’époque, publie un travail vertigineux. En quatre ans de guerre, 10 milliards de lettres ont été échangées.Cet ouvrage rassemble les plus édifiantes de ces « Paroles de poilus  » accompagnées de fac-similés. Du destin tragique des enfants de Madame de Longévialle (« L’enfer de Verdun »), en passant par les tirailleurs oubliés des colonies (« Le sang des autres  ») ou les « Lettres d’amour  » d’amants à jamais séparés, le lecteur traverse la Grande Guerre, lettre après lettre, document après document.

Jean-Pierre Guéno est écrivain, historien et journaliste. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dont Paroles de poilus (Tallandier, 2003) et Paroles de l’ombre (Les arènes, 2009).

i mArDI 21 octobre > 19H30Rencontre avec LYDIE SALVAYRE pour son roman Pas pleurer (éd. seuil . 18,50 € ) Deux voix entrelacées.Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l’Église catholique contre les « mauvais pauvres ». Son pamphlet, Les Grands cimetières sous la lune, fera bientôt scandale.Celle de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qu’elle vécut dans la candeur et l’allégresse dans son village de Haute Catalogne.Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse.

Lydie Salvayre est l’auteure de romans, parmi lesquels La Déclaration (Verticales, 1997. Prix Hermès du premier roman), La Compagnie des spectres (Seuil, 1997. Prix Novembre), BW (Seuil, 2009. Prix François-Billetdoux) puis de l’ouvrage biographique 7 femmes (Perrin, 2013).

Extrait : « On est en Espagne en 1936. La guerre civile est sur le point d’éclater, et ma mère est une mauvaise pauvre. Une mauvaise pauvre est une pauvre qui ouvre sa gueule. Ma mère, le 18 juillet 1936, ouvre sa gueule pour la première fois de sa vie. Elle a quinze ans. »

i JeUDI 23 octobre > 19H30Rencontre avec MARCEL BLUWALpour l’ouvrage d’Isabelle Danel Bluwal : Pionnier de la télévisionUne vie, une œuvre, des premiers postes à nos jours(éd. scrinéo . 24 € )

Marcel Bluwal est le dernier géant du petit écran. Né en 1925, il a traversé le siècle. Son Dom Juan avec Michel Piccoli et Claude Brasseur, ses adaptations de Marivaux – avec Danièle Lebrun et Jean-Pierre Cassel, mais aussi le feuilleton Vidocq sont des chefs-d’œuvres incontournables. Sa vie est un roman, celui d’une époque. Il se souvient dans ce livre des jeudis, du Front Populaire, des actualités de première partie au cinéma, de la guerre et de ce que signifie être enfermé dans une chambre durant près de deux années, des débuts en fanfare de la télévision française, de l’ORTF… Il nous fournit en outre une foule d’anecdotes sur les secrets de tournage, de casting, etc.

Une page dédiée aux réalisations de Marcel Bluwal est disponible sur le site de l’INA à l’adresse www.ina.fr

Extrait : « En ce temps-là, la télévision s’est inventée un art.Tel un nouveau territoire à explorer, elle a eu ses pionniers. Marcel Bluwal a caracolé en tête des troupes qui ont fait (de) la télévision, aux côtés des réalisateurs comme Claude Barma, Stellio Lorenzi et Claude Loursais. On les appelait «les Hussards noirs» d’après le surnom donné à ces instituteurs qui, sous la IIIe République se sont dédiés à l’éducation. Ça s’appelait le service public. L’idée était d’apporter la culture dans les foyers français, l’information, la réflexion, le rire, les grands textes du répertoire.C’était une belle idée.Sixième Etage, Les aventures de Vidocq, Les Joueurs, Le Mariage de Figaro, Dom Juan, La Double Inconstance, Le Scieur de long, Mozart, Thérèse Humbert, Music Hall... Ce ne sont que quelques titres émergeant d’un bien beau palmarès de dramatiques en direct, de feuilletons, et de fictions signés Bluwal et qui ont fait les grandes heures de la RTF puis de l’ORTF. Avec des acteurs gigantesques tels Bernard Noël, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle, Michel Piccoli, Jean-Pierre Cassel, Michel Galabru, Danièle Lebrun, Claude Brasseur, Georges Géret, Michel Bouquet, Michel Aumont, François Périer, Simone Signoret... Marcel Bluwal a contribué à créer ce nouveau média.»

i mercreDI 29 octobre > 19H30Rencontre avec CLARA DUPONT-MONODpour son roman Le roi disait que j’étais diable(éd. Grasset . 18 € )

Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen-Âge lumineux, qui prépare sa mue.

Journaliste et écrivain, Clara Dupont-Monod a notamment publié aux éditions Grasset : La folie du roi Marc (2000), La passion selon Juette (2007), Eova Luciole (1998) puis Nestor rend les armes (Sabine Wespieser, 2011).

i sAmeDI 25 octobre > 15HDédicace avec LUDOVIC ROSMORDUCpour son roman Le flibustier du froid (éd. du riez . 16,90 € ) « Tour à tour mercenaire au service du plus offrant, détrousseur de bourgeois trop fortunés ou chasseur de primes inlassable, Alastar n’avait de cesse de parcourir le monde, brûlant son existence par les deux bouts, vivant chaque journée avec intensité, comme si elle devait être la dernière. Ni pauvre ni riche, il s’arrangeait toujours pour ne manquer de rien, mais n’avait cependant jamais un sou vaillant en poche, dilapidant son argent dans l’alcool, les femmes et le jeu. Un homme tel que lui ne pouvait pas laisser passer l’occasion de s’infiltrer dans le vaisseau de l’un des forbans les plus fameux de tous les temps : Lothaire le Lapidaire. »L’arrivée d’un grand trois-mâts dans la cité portuaire de Trède va bousculer la vie de ses habitants, notamment celle de Thibault. De caches secrètes en message codé, le jeune garçon va retrouver la piste d’un lointain pirate. Aux côtés d’Alastar, il va vivre la plus grande aventure de sa vie. La plus dangereuse aussi. Au milieu d’une mer en furie, sillonnant entre icebergs et banquise, les deux héros se lancent dans une étourdissante chasse au trésor. Mais sont-ils les chasseurs ou les chassés ?

Ludovic Rosmorduc est l’auteur de romans «Médiéval fantastique» pour la jeunesse : Le tertre des âmes (Baam, 2011), L’héritière du temps (Baam, 2011) et Trahisons et faux semblants (Baam, 2012), puis du thriller Les mains de Dieu (J’ai lu, 2014).