ESSAI CONCLUANT - Interactiv Consulting€¦ · Le plurimédia, gage d’une campagne de communication éfficace Santé, prévention de la faune lutte contre le commerce illicite

www.interactivconsulting.com C4D Magazine • N°002 • Juin 2018 1

Magazine trimestriel sur la Communication pour le développement (C4D) • Version webzine : www.interactivconsulting.com •Directeur de publication : Alphonse ATEBA NOA

ESSAI CONCLUANTLa première édition du Salon professionnel de la communication pour le développement tenue le 15 février 2018 au Hilton hôtel à Yaoundé a connu un franc succès.Table ronde, Best practices, distinctions, réactions.

ACTU C4D

Echos du webOpinion

Décryptagep.05 p.22

p.28p.24

Promotion des ODDLes blogueurs camerounais soutiennent les Nations Unies

Scandale du laitLactalis, les 3 leçons d’une communication de crise manquée

Lutte contre le glaucomeLe plurimédia, gage d’une campagne de communication éfficace

Santé, prévention de la faunelutte contre le commerce illicite

Juin

2018

N° 002

Pour un changement social durable

AVEC LE SOUTIEN DE LA CRTV

C4D.com

UNE PUBLICATION DE

B.P.: 16257 Yaoundé Tél : (237) 242 676 285 Web : www.interactivconsulting.com

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Agence spécialisée en communication pour le développement

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C4D Magazine • N°002 • Juin 2018 www.interactivconsulting.com

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Editorial

Jamais

1sans 2

moment où le premier salon professionnel dé-dié à la commu-nication pour le développement tenu le 15 févier

2018 à Hilton Hôtel de Yaoundé n’est plus qu’un souvenir pour beaucoup, force nous a été donné de conforter notre avis sur la C4D. Malgré les maux qui la minent, la communication compte pour les projets de dévelop-pement. En effet, on y a appris que la C4D au Cameroun est limitée par les compétences de ses acteurs, l’en-gagement et l’action des politiques et décideurs mais surtout par les financements qui lui sont consentis. Toutefois, ses acteurs de la mise en œuvre que sont les agences de com-munication, les ONG et Associations locales ou internationales, les consul-tants personnes physiques et autres experts, œuvrent au quotidien pour garantir un certain succès à la C4D et surtout assurer la pérennisation de ses acquis au sein des communautés.Et on l’a vu au salon qui a apporté une preuve manifeste de la vitalité de ce sous-secteur. Sans occulter les ques-tions de financement de la C4D, cinq bonnes pratiques en la matière ont été présentées, un grand prix C4D.COM 2017 a été décerné. Le Focus de cette 2ème édition de votre magazine gratuit que vous tenez entre les mains vous donne à vivre C4D.COM 2017 comme si vous y étiez. Il fera parler quelques participants mais aussi ceux qui, sur le web, ont pu vivre en direct ou en différé l’événement grâce à l’essor du digital.

Ce digital qui est de plus en plus convoqué en stratégie ou en outils pour amplifier les actions de com-

munication pour le développement, la gestion de communication de crise. Qu’elle ait une fin heureuse ou malheureuse, la communication via le digital nous interpelle et parce qu’on n’échappe plus au digital aujourd’hui, le système des nations Unies (SNU) présent au Cameroun s’investit désor-mais sur ce « terrain » en s’appuyant notamment sur les bloggeurs pour la promotion des Objectif de Dévelop-pement Durables (ODD). Sa respon-sable de communication, Bibiane MOUANGUE, nous explique dans cette édition pourquoi l’atteinte des ODD passe aussi par les bloggeurs qui peuvent mieux influencer leurs pairs: les jeunes. Dans ce domaine toujours, ce Numero 2 de C4D Mag consacrera quelques lignes aux « 3 leçons de communication de crise », une tribune publiée sur le net par Caroline Faillet (célèbre auteur de l’Art de la Guerre Digitale) sur les « ratés digitaux » de Lactalis l’entreprise française qui a défrayé la chronique l’année dernière avec le scandale du lait contaminé à la salmonelle.

Comme on l’a expérimenté avec succès dans l’édition N°01, il existe des dispositifs de communication au cœur des actions du développe-ment qui sont des best practices qui méritent qu’on s’y attarde, qu’on les découvre et les décrypte. On les verra dans les rubriques BONNES PRA-TIQUES, ECHOS DU WEB et surtout DECRYPTAGE qui dans cette édition, nous ouvrire les yeux sur l’absence de communication sur la semaine mondiale du glaucome.

Nous espérons que ce nouveau numé-ro saura vous apporter des petits plus de la C4D.

Bonne lecture !

Au

Gabin Nguidjol


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Sommaire

Directeur de publicationAlphonse ATEBA NOAConseil éditorialMartial ONGONORedacteur en chefGabin NGUIDJOLSecrétaire de rédactionLouis Blaise ONGOLOEquipe de rédactionAlphonse ATEBA NOA, Martial ONGONO, Gabin NGUIDJOL , Louis Blaise ONGOLO Armand KOUAYEP, Marielle DIYANI, Steve NGAN

Trimestriel d’information sur la Communication pour le développement (C4D)

N° 002 - Juin 2018

EDITO

ACTU C4D

FOCUS

DECRYPTAGE

OPINION

ECHOS DU WEB

FICHES PRATIQUES

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Collaboration Joséphine ANGOA, Clara NJANGAMaquette et mise en pagesDouglas NYOUBIIllustrations Alexandre NGOYONGRelations publiquesSerge NZIE, Adeline GUIAKAMImpressionCOLORIX

C4D Magazine

Version webzine : www.interctivconsulting.com

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Tél. : (+237) 242 67 62 85 E.mail : [email protected] - [email protected]


Actu C4D

mart Girls Magazine » viendra enrichir le pay-sage médiatique du Cameroun, avec une innovation portée sur

l’éducation pour le progrès des ado-lescents, spécialement les jeunes filles sur les causes sociales. D’après Jude ASANJI, l’un des pro-moteurs du magazine, et fondateur de l’association «Beauty Gate » domi-ciliée à Yaoundé, il s’agit de manière globale « d’éduquer la jeune fille de manière basique sur les problèmes de reproduction, de sexe, du Vih et autres infections sexuellement transmis-sibles, les causes sociales telles que le viol, la vulnérabilité sexuelle, les gros-sesses précoces et non désirées, les mariages précoces ». Le projet de publication sonne comme l’éveil de conscience de la jeune fille dans sa tranche d’âge de dix à dix-huit ans, pour une meilleure auto-prise en compte des problèmes auxquels elle est exposée, pour mieux se pro-jeter vers l’habileté au leadership. Les

contenus de Smart Girls Magazine se veulent interpellatifs et pédagogiques pour une meilleure prise en charge et une meilleure implication de la jeune fille au développement socio-écono-mique de sa localité de résidence en particulier, et du Cameroun en géné-ral. Le magazine dont le premier numé-ro est en préparation, propose douze rubriques innovantes et riches. « His-toires à succès » offre des autobiogra-phies et interviews des filles à prendre en modèle ; « Story time » donne toutes les astuces pour surmonter la peur ; « Smart talent » est un ensei-gnement à la culture de l’habileté et du talent. D’autres rubriques traitent de la santé, l’existence humaine, l’ensei-gnement d’autres langues, la cuisine, l’organisation personnelle, l’amour de son lieu de résidence. En somme, une belle promesse d’un contenu à la fois pédagogique et ludique.

Louis Blaise ONGOLO

Publication SMART GIRLS MAGAZINE BIENTÔT EN KIOSQUE A travers son magazine, l’association « Beauty Gate Motivation » vise à sensibiliser la jeune fille contre les fléaux sociaux qui entravent son épanouissement et le développement de son leadership.

Orange Cameroun accompagne les agriculteursLa société de téléphonie mobile Orange Cameroun, prend faits et causes pour les agriculteurs du Cameroun. En effet, depuis février 2018, elle prodigue de judicieux conseils pour une amé-lioration des activités relevant du secteur agricole national. A tra-vers des sms, l’opérateur met à la disposition des agriculteurs des informations diverses relatives au conseil en techniques agricoles, le cours des denrées alimentaires sur le marché, les formations en techniques d’agriculture, et même les recrutements. Les agriculteurs peuvent aussi s’infor-mer sur la rentabilité de certains produits, la réglementation sur le plan administratif et fiscal…

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Promotion des ODDLES BLOGUEURS EN SOUTIEN AUX NATIONS UNIES Le partenariat en cours de négociation entre l’Asso-ciation des blogueurs du Cameroun et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Cameroun, vise à promou-voir les actions en vue du bien-être des populations.

Actu C4D

C’est au terme d’une ré-union tenue le samedi 10 mars 2018 entre le Programme des Nations Unies pour le Dévelop-

pement(PNUD) au Cameroun et l’Association des blogueurs du Ca-meroun (ABC) que l’idée du par-tenariat entre les deux parties est née. L’ABC souhaite ainsi, promou-voir les Objectifs du développement durable (ODD). Des objectifs qui remplacent les objectifs du millé-naire pour le développement qui se sont achevés en 2015 et dont les avancées ont permis une nette évolution sur le bien-être des popu-lations, comme l’a expliqué Fatim Diallo du Bureau des Nations Unies, qu’accompagnait Bibiane Mouangue lors de la réunion sus-citée. Il a été précisé aux membres de l’ABC, que le nouvel agenda des ODD s’étend désormais jusqu’en 2030 avec une obligation pour les Etats membres de rendre compte de leurs progrès vers les cibles.

C’est un processus qui fait appel à un engagement actif des gouverne-ments et de l’ensemble des acteurs. Décrivant la nouvelle manière d’agir des agences de l’Onu, Fatim Diallo indique : « qu’il s’agit de changer de

méthode car avant, chaque agence de l’Onu avait ses objectifs bien dif-férents des autres et établissait de manière solitaire la manière dont elle allait agir sur le terrain ». La nouvelle méthode, poursuit-elle, « consiste à organiser une action et de réunir toutes les agences au sein de la même activité pour que chacun joue son rôle selon son volet et en-semble les agences atteignent les 17 ODD». Sur un tout autre aspect, il s’agit pour les pays, malgré les indica-teurs définis pour suivre les progrès accomplis dans tous les pays vers la réalisation des ODD, de ne pas nécessairement appliquer la même méthode et de tenir compte de leur contexte national. « Promouvoir les ODD rejoint ainsi le but pour lequel les blogueurs came-rounais se battent, à savoir : le bien-être de la population », indique la présidente de l’ABC Danedjo Fouba. Poursuivant son propos, elle estime que, « désormais, chaque action de-vra tenir compte de la notion de du-rabilité pour les générations futures. Il ne s’agit plus seulement de nous, mais des choix que nous faisons et qui ne seront pas des obstacles pour nos descendants ». Les blogueurs

Les 17 ODDL’éradication de la pauvreté ; la lutte contre la faim ; l’accès à la santé ; l’accès à une éducation de qualité ; l’égalité entre les sexes ; l’accès à l’eau salubre et à l’assainissement ; le recours aux énergies renouvelables ; l’accès à des emplois décents ; bâtir une infrastruc-ture résiliente ; promouvoir une indus-trialisation durable qui profite à tous et encourage l’innovation ; la réduction des inégalités ; avoir des villes et commu-nautés durables, encourager la consom-mation et la production responsables ; lutter contre les changements clima-tiques ; conserver et exploiter de manière durable les océans et mers aux fins du développement durable ; sauvegarder la vie terrestre ; promouvoir la justice et la paix et enfin lier des partenariats pour la réalisation des objectifs.

ainsi outillés, vont poursuivre avec l’ap-propriation des ODD pour aider à leur réalisation. Des propositions portant sur les actions à mener par les blogueurs et leur rôle dans l’atteinte de ces ODD ont clôturé la réunion entre les deux parties. Il faut mettre en pratique la célèbre for-mule : « Leave No One Behind ».

Louis Blaise ONGOLO avec [email protected]


Actu C4D

Les blogueurs sont l’un des meilleurs outils. l’actualité nous le dit bien

BIBIANE MOUANGUE

La chargée de la communication du Programme des Nations Unies Pour le Développement (PNUD), au Cameroun parle de l’accord de partenariat que l’Association des Blogueurs du Cameroun entend signer avec son institution. Celui-ci portera essentiellement sur la promotion des Objectifs du développement durable (ODD).

INTERVIEW

Quelle est l’ambition des Nations Unies vis-à-vis des blogueurs camerounais ?Permettez-moi de vous dire d’entrée de jeu que nous reconnaissons la place des blogueurs et des influenceurs dans la communication. Nous pensons que les médias non traditionnels qu’ils consti-tuent sont de plus en plus influents pour atteindre des jeunes et certaines catégo-ries de lecteurs qui ne croient plus trop à ce qui est dit dans les médias tradition-nels. Nous pensons que les blogueurs et les influenceurs sont des partenaires qui deviennent de plus en plus incontour-nables pour faire passer certains mes-sages à certaines couches de la société. Lesquelles peuvent facilement être at-teintes grâce à Internet.

Une représentation du système des Nations Unies existe depuis très longtemps au Cameroun. Pourquoi c’est seulement aujourd’hui que vous vous intéressez aux blogueurs camerounais? Nous avons eu dans le passé plusieurs approches, et nous évoluons aussi avec le temps. Nous sommes en 2018 et vous voyez bien l’influence qu’ont les réseaux sociaux et qui sont observables ces cinq dernières années. Ce n’est pas ce qu’il y avait avant. Donc nous voulons évoluer avec le temps, nous voulons utiliser les outils qui marchent le mieux pour at-teindre nos cibles. Ça ne sert à rien de communiquer si on n’entend pas ce qu’on dit. Donc nous pensons qu’il y a beaucoup de choses qui doivent changer et nous voulons avoir des partenaires pour faire passer le message. C’est pour ça que nous nous tournons maintenant vers les solutions qui marchent. Nous nous tour-nons vers les blogueurs qui sont pour

la plupart des jeunes et qui parlent aux jeunes. Vous savez que la population ca-merounaise, autant elle est jeune, autant elle est vulnérable. Donc nous voulons at-teindre ces jeunes et surtout les femmes. Nous pensons que les blogueurs sont l’un des meilleurs outils. L’actualité nous le dit bien.

Cela signifie-t-il que les blogueurs camerounais ré-pondent suffisamment aux attentes des Nations Unies ?Si vous observez notre approche, nous sommes d’abord allés vers eux pour sa-voir comment ça fonctionne. C’est l’exer-cice que nous sommes encore en train de faire. Dans un premier temps nous avons rencontré l’Association des Blogueurs du Cameroun. Nous sommes aussi en train de nous rapprocher des plateformes qui existent, notamment « Blog Hub », « Je suis Camerounais et Je Blogue » et les autres plateformes dont on nous a par-lés. Nous voulons savoir comment est-ce que les blogueurs sont organisés au Ca-meroun ; comment ils bloguent ; quelles sont les thématiques qu’ils abordent et après nous voulons voir comment les ai-der, les outiller, comment renforcer leurs capacités. Avant tout, nous voulons être une source d’information fiable parce que nous avons remarqué que parfois, les gens veulent communiquer ou sensibili-ser sur un sujet, mais n’ont pas forcément l’information à la source. Donc nous vou-lons être une source d’informations pour des thématiques qui nous concernent pour ces blogueurs-là.

A quand une véritable collaboration entre l’Onu et l’ABC ? Les échanges ont commencé avec le Bureau exécutif de l’Association des Blo-

gueurs du Cameroun. Nous sommes en train d’aller vers un mémorandum d’en-tente, qui est un accord de partenariat signé. Pour l’instant, nous sommes en train de réfléchir sur les termes de cet accord là. Qu’est-ce que concrètement nous allons apporter à l’Association des Blogueurs du Cameroun, comment est-ce que nous allons les accompagner ? Ce sont des éléments qui vont rentrer dans cet accord de partenariat, et nous sommes déjà en train d’y réfléchir.

L’ABC est-elle un plus pour les Nations Unies ? Nous pensons que cette association est un atout pour nous. Nous voulons accom-pagner ses membres dans ce qu’ils font.

Qu’est-ce que les blogueurs sont censés faire dans un partenariat axé sur les ODD pour atteindre ses objec-tifs? Le blogueur ne peut pas être emprison-né quelque part dans un concept ou dans une thématique. Le blogueur est libre, c’est ça qui fait le blogueur. Donc que je ne peux pas m’aventurer là-dedans. Mais, nous voulons insister sur les Objectifs du développement durable (ODD) parce qu’ils sont au centre de tout ce que nous faisons. Ils sont également au centre de l’appui des Nations Unies au gouverne-ment. Tout ce que le gouvernement fait, c’est pour atteindre les ODD. Cependant, les ODD ne sont pas seulement une af-faire du gouvernement, c’est une affaire de tout le monde. Nous tous, nous devons être informés sur ces questions-là.

Source : [email protected]


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Les Camerounais en général et les populations de Douala en particulier, appuyés sur le pôle technologique de Buea, ont parfaitement pris le virage nu-mérique et ça engendre des dé-

chets importants. Il est de notre devoir de les traiter ». Ce constat est de Gilles Thibaut, l’Ambassadeur de France au Cameroun, le mercredi 23 janvier 2018, lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre Fritz Ntonè Ntonè, Délégué du Gouverne-ment auprès de la Communauté ur-baine de Douala et Ollivier Allard, le Délégué général de l’ONG française Guilde, pour la mise sur pied du projet de valorisation des déchets électriques et électroniques au Cameroun dénom-mé Weecam.Ladite cérémonie de signature de la convention a fait l’objet d’une large communication à travers les comptes rendus télévisés, radio, dans la presse écrite, dans les médias cybernétiques. S’en sont suivis, des réunions de sen-sibilisation des autorités municipales, des chefs de quartiers, des campagnes de proximité auprès des habitants des quartiers, en vue d’une part, d’une meil-leure appropriation du projet, d’autre part d’une collecte éfficace des déchets.

PréservationLedit projet en lui même, consiste à mettre en place une filière soutenable et reproductible de collecte et de trai-tement à grande échelle des déchets d’équipements électriques et électro-niques (D3E). D’un coût évalué à 4 milliards de Fcfa, ce projet d’une durée de 5 ans, permet-tra de traiter dans les villes de Douala

et Yaoundé, 5 000 tonnes de déchets recyclés par an, dont 3900 localement. L’autre ambition du projet est l’installa-tion d’un système de collecte et pré-col-lecte à grande échelle en zone urbaine et la mise en place d’une unité semi-in-dustrielle de traitement durable D3E. Lors de la cérémonie de signature de la convention, Gilles Thibaut a précisé que, : « le défi est de rendre ces déchets moins dangereux d’une part, et d’autre part, de leur donner une nouvelle vie ». Le projet financé en grande partie par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), va également contri-buer au renforcement du cadre institu-tionnel régissant le secteur de la col-lecte et du traitement et du recyclage des déchets électriques au Cameroun. Parmi les objectifs poursuivis à travers ce projet, il y a la lutte contre la pollution et la préservation de l’environnement ainsi que le soutien à l’économie locale par la création d’emplois pérennes. Pour Fritz Ntonè Ntonè, il est question de faire de sa cité : «une ville pilote en matière d’environnement en lien avec le Projet Douala, ville durable».

LBO

Déchets électriques et électroniquesLE GRAND MÉNAGE PAR WEECAM La cérémonie de signature de la convention du partenariat entre la Communauté Urbaine de Douala et l’ONG française GUILDE a mis des projecteurs sur le projet de valorisation des déchets électriques et électroniques au Cameroun dénomméWEEECAM.

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Actu C4D

Réception partielle du barrage hydroélectrique de Memve’le Le barrage hydroélectrique de Memve’le construit sur le fleuve Ntem dans la localité de Nyambissan dans la Région du Sud, a été partiellement réceptionné le jeudi 8 février 2018, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Eau et de l’Energie. Cette réception provisoire marque la fin des travaux de construction de cet ouvrage de 211 MW d’énergie installée entière-ment disponible. Avec la matérialisa-tion de cet ouvrage, le Cameroun fait un grand pas dans le renforcement de ses capacités de développement. Le barrage hydroélectrique de Memve’le va pourvoir en énergie électrique toutes les localités situées sur le tron-çon Nyambissan-Nkolkoumou (porte d’entrée de la ville de Yaoundé).


Actu C4D

Alcool, drogues et mauvaise utilisation des TICL’ETAT SIGNE UNE CAMPAGNE NATIONALE

Lancée le mercredi 17 jan-vier 2018, l’objectif de cette campagne est de conscien-tiser les jeunes contre ces fléaux en nette propension en milieux scolaire et para-sco-laire.

a consommation des dro-gues, de l’alcool et la mau-vaise utilisation des techno-logies de l’information et de la communication (TIC) en

milieu scolaire et para-scolaire et ses ef-fets dévastateurs sur les jeunes ont ame-né le gouvernement à se mobiliser pour éradiquer ces fléaux en nette propension au fil des ans. Une campagne nationale de sensibilisation et de prévention contre ces fléaux sociaux a été lancée le mercredi 17 janvier 2018 au lycée Leclerc de Yaoun-dé sous le thème : « la violence en milieu scolaire et ses avatars ». Pauline Irène NGUENE et Jean Ernest NGALLE BIHBE-HE, respectivement ministre des Affaires Sociales (Minas) et ancien ministre des Enseignements Secondaires (Minesec) ont coprésidé la cérémonie de lancement qui a connu la présence remarquée d’une dizaine d’établissements scolaire de la ville de Yaoundé.Les objectifs de cette campagne sont entre autres : sensibiliser la population en général et en particulier les jeunes en milieu scolaire et parascolaire sur le danger que représente la prolifération de certains fléaux sociaux au rang desquels l’usage incontrôlé des réseaux sociaux, la consommation de la drogue et des autres stupéfiants; susciter l’implication et la participation de tous les acteurs locaux à la prévention des fléaux sociaux à travers la mise en œuvre d’une synergie d’actions sous la houlette des autorités adminis-tratives ; rappeler aux parents leurs res-ponsabilités vis-à-vis de leurs enfants en matière d’éducation sociale ; vulgariser

L l’arsenal juridique existant en matière de lutte contre les fléaux sociaux émergents. La cérémonie de lancement a vu une grande présence des pancartes portant des messages interpellateurs et éduca-tifs tels que : « fumer pourrit les dents », « le tabac tue ses consommateurs », « la consommation des drogues affecte la per-formance scolaire », « la consommation des stupéfiants est nocives pour la santé », « évitez les dangers des TIC ». Une vi-déoconférence à l’occasion, a permis aux cadres du Minas et du Minesec, du minis-tère de la Justice, d’exposer sur les dan-gers et les méfaits de la consommation de ces substances nocives sur la jeunesse en général et sur les élèves en particulier. Ils ont également exposé sur les dangers de la mauvaise utilisation des Tic. « Bien que l’utilisation des Tic soit devenue in-contournable dans les études, il est néces-saire d’aider les jeunes dans son utilisation raisonnée, responsable et sûre », explique un cadre du ministère de la Justice. Pour-suivant son propos, il a rappelé aux jeunes qu’ils sont même exposés aux sanctions pénales, lorsqu’il est établi qu’ils ont utili-sé les Tic à des fins inappropriées. La campagne va s’étaler sur un an et utilise comme outils de sensibilisation, les causeries éducatives, conférences, émissions dans les médias audiovisuels, les comptes rendus des activités dans la presse écrite, dépliants, livrets, T-Shirts, sketches, sms. Le Ministère de la santé Publique à travers sa Sous-Direction de la santé mentale a mobilisé une centaine de psychologues, psychomotriciens et infirmiers spécialisés

dans 86 établissements scolaires de la ville de Yaoundé afin de s’investir pleine-ment dans la sensibilisation et la prise en charge des victimes de drogues. Dans le même sillage, le Ministère des postes et télécommunication participe à cette campagne en faisant du Bulk messaging (envoi des SMS groupés). Chaque région du pays connait une cé-rémonie officielle de lancement offi-cielle de ladite campagne, présidée par son gouverneur. Elle regroupe les chefs d’établissements scolaires, les délégués régionaux des ministères concernés, les responsables des unités techniques opérationnelles du maintien de l’ordre tels que la gendarmerie, la police et la justice.

Joséphine ANGOA

Quelques messages diffusés par sms dans le cadre de lacampagne« Attention, attention ! l’Etat du Cameroun protège la jeunesse : la consommation des drogues détruit la jeunesse ».« La drogue est un chemin de non-retour, mieux vaut ne jamais commencer ».« Je suis jeune et je dis non à la drogue ».« Alerte officielle, l’Etat du Cameroun pro-tège la jeunesse « pas de cannabis, pas de tramol, j’ai choisi la santé ».« Alerte officielle, l’Etat du Cameroun pro-tège la jeunesse « le ta’a c’est le ndem ».« Alerte officielle, l’Etat du Cameroun pro-tège la jeunesse « la culture, le trafic et la consommation des drogues, c’est la prison assurée ».


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Actu C4D

Le MINAS prend à bras le corps la campagne contre les fléaux sociaux en milieu scolaire

NYAMBI DIKOSSO

Le Directeur de la solidarité nationale au MINAS

INTERVIEW

Qu’est-ce qui justifie la campagne initiée par les pouvoirs publics contre l’alcool, les drogues et la mauvaise utilisation des TIC en milieu scolaire? Il faut préciser d’entrée qu’il s’agit de la campagne pilote de sensibilisation et de mobilisation communautaire autour de la prévention des risques et fléaux sociaux émergents en milieux scolaire et parasco-laire. Elle intervient en application des directives du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’issue de la réunion in-terministérielle du 18 novembre 2016 au sujet de la sensibilisation de la jeunesse sur l’utilisation des réseaux sociaux. Elle engage le ministère des Affaires sociales conformément à sa mission de préven-tion, d’assistance et de protection des personnes socialement vulnérables a dans le cadre du Programme 557 « Pro-tection Sociale des Personnes Vulnérables ». La phase actuelle lancée en janvier 2018 à Yaoundé pour le compte de 2017, est la poursuite d’une série dont les pré-cédentes ont eu lieu à Douala (Littoral) en 2014, à Ngaoundéré (Adamaoua) en 2015, à Mokolo (Extrême-Nord) en 2016.

Qu’est-ce qui constitue la particularité de cette phase ? La particularité de cette étape est l’ou-verture de la campagne en milieux sco-laire et parascolaire. Les statistiques is-sues de l’étude du Global Youth Tobacco Survey (GYTS) menée au Cameroun en 2008 en milieux jeunes sur la consom-mation abusive des drogues notamment du tabac par la jeunesse révèlent que : 15% d’élèves entre 13 et 15 ans fument régulièrement ; 31% de jeunes sont des potentiels consommateurs, dont 9,2% de filles à 18 ans et 31% de garçons avant l’âge de 10 ans ; 44 % des jeunes scola-risés ont déjà eu leur première «clope» ;

6,4 % ont reçus des cigarettes gratuites des responsables des compagnies. D’un autre côté, l’utilisation des réseaux so-ciaux par les enfants, bien que ne dispo-sant guère des données précises sur cette question, demeure en effet un fléau social en expansion en milieux scolaire et pa-rascolaire entraînant ainsi la dépravation des mœurs, la manipulation à des fins négatives de la jeunesse, les déviances sexuelles, et les échecs scolaires.

Qu’envisagez-vous sur le long terme ?Nous envisageons la mise en place de plusieurs actions. Notamment :La mise en place d’un cadre national de concertation et de lutte contre les fléaux sociaux ; L’élaboration d’un plan stratégique de lutte contre les fléaux sociaux émergents au Cameroun ;La signature d’une convention de parte-nariat entre le ministère des Affaires so-ciales, le ministère de la jeunesse et l’édu-cation civique, le ministère de l’Education de Base, et ministère des Enseignements Secondaires en vue de la mise sur pied d’un programme national de lutte contre les fléaux sociaux en général et la toxico-manie en particulier dans les établisse-ments scolaires et les institutions spécia-lisées des mineurs inadaptés sociaux et en conflit avec la loi ;Le développement des partenariats avec les bailleurs de fonds, les fondations (or-ganismes de bienfaisance), et les parti-culiers pour la lutte contre les fléaux so-ciaux et particulièrement le tabagisme et la consommation des drogues ;Le recensement et à la fermeture de tout débit de boisson ou salle de jeux si-tué à proximité des établissements sco-

laires, universitaires ou d’encadrement des jeunes, en application du décret n°90/1433 du 09 novembre 1990 fixant les conditions et les modalités d’exploita-tion des débits de boisson, en liaison avec le MINAT, le MIND, le MINEDUB, le MINE-SEC, le MINJEC et le MINESUP ;L’utilisation de nouveaux canaux de sen-sibilisation et d’éducation des populations sur les fléaux sociaux émergents y com-pris les stupéfiants en vue de leur pré-vention et leur éradication (Numéro vert, Internet, Messages GSM) ;La formation des points focaux/agents relais communautaires de sensibilisation sur les fléaux sociaux émergents y com-pris les stupéfiants au niveau local; La poursuite du renforcement des capa-cités des professionnels des medias en vue de la conception et la réalisation de programmes radiotélévisés spécialisés, synergiques et synchronisés ainsi que des articles de presse visant la sensibilisation et l’éducation des populations contre les fléaux sociaux, et particulièrement sur la production et de la commercialisation des drogues ; La poursuite des concertations avec les parlementaires, les exécutifs municipaux, les leaders traditionnels, religieux, et les médias en vue d’identifier des stratégies communes d’intervention de lutte contre les fléaux sociaux en général et la toxico-manie en particulier ;La mise en œuvre des activités de plai-doyer, de communication de proximité et de sensibilisation à l’échelle des com-munes en matière de lutte contre les fléaux sociaux en général et la consom-mation des stupéfiants en particulier.

Propos recueillis par Joséphine Angoa


Actu C4D

MTN FOURNIT DE L’EAUPOTABLE EN ZONES RURALES

En douze ans d’existence au Cameroun, l’entreprise de téléphonie mobile à travers sa fondation, a construit 46 points d’eau potable au profit de la population.

’est environ 170 000 per-sonnes à travers le terri-toire national, qui sont à ce jour approvisionnées en eau potable grâce à MTN

Cameroon. L’action de la société de téléphonie mobile se traduit par 46 points d’eau construits par sa fon-dation, dans les localités les plus reculés du Cameroun, en l’occur-rence, les zones rurales. Ce bilan a fait l’objet d’une large communication lors de la journée mondiale de l’eau célébrée le jeudi 22 mars 2018. Un communiqué de presse a été produit par la Fonda-tion MTN Cameroon et distribué aux médias qui ont largement ré-percuté l’information. Un engage-ment pour le bien-être des com-munautés nécessiteuses réaffirmé par MTN Cameroun. D’après le site d’information 24 LINE.COM, les points d’accès à l’eau potable construits par la fon-dation MTN Cameroon sont de plu-sieurs types. Les puits à pompes manuelles réalisés en partenariat avec le Projet eau potable Otélé (PEP Otélé) ; des forages réalisés dans le cadre de plusieurs parte-nariats avec des organismes tels que la GIZ, un organisme de la coo-

pération allemande au Cameroun ; des projets entiers d’adduction en eau potable avec réseau de distri-bution comme celui réalisé dans la localité de Nzemelem, à 25Km de Dschang dans la région de l’Ouest ; ou encore ceux en cours dans les villages des jeunes agriculteurs du ministère de l’Agriculture et du Dé-veloppement Rural (MINADER) à Nlobesse et Wassande, respective-ment dans les régions du Sud et de l’Adamoua. Une réponse concrète aux besoins des populations des ces zones ô combien importantes pour les activités agro-pastorales. Selon Melvin Akam, Secrétaire exé-cutif de la fondation MTN. «ce qui a été fait jusqu’ici n’est pas assez au regard des besoins sur l’ensemble des dix régions du pays. Toutefois, c’est une façon pour la Fondation MTN de contribuer au bien-être des communautés et d’inspirer d’autres institutions. La Fondation MTN n’entend d’ailleurs pas s’ar-rêter en si bon chemin, puisqu’elle envisage dans les prochains mois, la réalisation d’autres projets pour l’amélioration de l’accès des plus défavorisés à l’eau potable ».

LBO

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Responsabilité Sociale des Entreprises

Promotion du don de sangSur 400 000 poches de sang néces-saires par an dans les banques de sang au Cameroun, seulement 70 000 sont disponibles. Bien plus, 90% de ces poches proviennent des donneurs fa-miliaux. C’est pour briser ces inadéqua-tions que la Fédération camerounaise pour le don bénévole de sang (Féca-dobes) a organisé les24 et 25 avril 2018 à Yaoundé, le premier congrès national des donneurs volontaires de sang. La rencontre s’est tenue à la Conférence épiscopale nationale à Mvolyé, sous le thème : « Enjeux, défis majeurs et perspectives de renforcement durable des capacités d’approvisionnement des banques de sang des hôpitaux de la République ». A l’occasion, le Pr Thérèse Nkoa, Conseiller technique au ministère de la Santé Publique, a rappelé que, « donner de son sang est une histoire de vie et d’amour, tout simplement parce qu’on est tous humains ». D’où l’exhortation de Noël Simo, le président de la Fécadobes au don de sang. « S’il n’y a pas de sang, les gens vont mourir. Il faudrait que la société civile s’im-plique. Nous sommes là pour tirer des conclusions qui serviront de levier pour amener les uns et les autres à participer au don volontaire de sang pour approvi-sionner nos banques de sang », conclut Noël Simo.


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candidats aux postes d’animateurs locaux ont pris part à un ate-lier de formation à la sensibilisation commu-nautaire, du lundi 9 au

vendredi 13 avril 2018 à Kumba, dans le département de la Mémé, Région du Sud-Ouest. Le Centre presby-térien a abrité cet atelier qui a pré-cisément réuni pendant cinq jours 78 animateurs, 03 superviseurs, 02 animateurs sur la liste d’attente sus-ceptibles de remplacer d’éventuels démissionnaires pendant l’implé-mentation des activités de sensibili-sation sur le terrain. Cet atelier s’est

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Actu C4D

Communication communautaire LE PROJET ROUTIER KUMBA-MANFÉ PARLE AUX POPULATIONS

La ville de Kumba a abrité du 9 au 13 avril 2018, un atelier de formation à l’attention des animateurs locaux en vue d’assurer la sensibilisa-tion des populations rive-raines contre les IST /SIDA, le paludisme, les mariages précoces et grossesses ; sur le respect du code de la route, la protection de l’en-vironnement et les bonnes pratiques agricoles et ges-tion du terroir.

tenu dans le cadre de la mise en œuvre d’un contrat signé en août 2015 entre le Ministère des travaux publics et le Groupement Inter’Ac-tiv Consulting et Moto Action Ca-meroun. L’objectif de la formation, explique Alphonse WABO, Chef de mission et expert en andragogie ( éducation des adultes), était de rendre les animateurs d’une part aptes à mobiliser les populations dans leur communauté, et d’autre part, à mener des activités de sen-sibilisation auprès de ces dernières, sur les thèmes suivants : IST /SIDA et paludisme, mariages précoces et grossesses, respect du code de la route, protection de l’environne-ment et bonnes pratiques agricoles et gestion du terroir. Les formateurs constitués des experts du projet et des sectoriels départementaux du ministère des Travaux Publics, ont procédé en deux phases, l’une théo-rique et l’autre, pratique.

solutions envisageablesLa phase théorique a consisté en quatre étapes dans une démarche participative. Notamment : l’éla-boration des supports de formation par les différents experts tech-niques; une séance de travail et de mise au point entre les experts thé-matiques, l’expert IEC /andragogue

et les sectoriels appelés à intervenir au cours de la formation; la présen-tation par les sectoriels techniques concernés sur l’état des lieux et les enjeux de leurs secteurs respectifs dans la Mémé ainsi que sur leurs actions sur le terrain; la présen-tation sur power point par les ex-perts des thèmes et sous-thèmes développés, suivie des questions/réponses. La phase pratique quant à elle s’est déroulée sur l’espace offert par le Centre presbytérien, où les appre-nants ont eu droit à une séance pra-tique d’utilisation de MILDA (Mous-tiquaire imprégnée à longue durée d’action) et des travaux dirigés sous forme de jeux de rôles. Pour ces jeux de rôles, les participants ont simulé des réunions de sensibilisation pour permettre de visualiser les problé-matiques présentées et de réfléchir in situ aux solutions envisageables. In fine, les participants en sont sor-tis satisfaits, édifiés sur les théma-tiques retenues pour la formation, et eux-mêmes ont surtout apporté la contextualisation nécessaire à la bonne compréhension des théma-tiques abordées. Toutes choses qui garantissent une meilleure implé-mentation sur le terrain.

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Actu C4D


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TROIS ANNÉES D’EXERCICE, ET, UN RAPPORT D’ACTIVITÉS À LA CLÉLe rapport d’activités de cette ONG traduit sa forte implication pour le développement des couches vulnérables et défavorisées.

’Organisation non gouver-nementale « Women in Developpemnt » dont le but est de lutter pour la prise en compte du rôle

des femmes dans le développement, a bouclé sa troisième année d’exis-tence par la production en 2017, d’un Rapport d’activités. Riche, ce rap-port revisite quasiment les trois do-maines d’activités de l’ONG, que sont l’environnement, la paix et la santé reproductive. En trois années, l’ONG a essentiellement fait dans la sensi-bilisation et la formation. Les chiffres parlent d’eux-même. 3000 femmes et hommes ont été sensibilisés et formés sur les méthodes de préven-tion des MST/VIH/SIDA et obtenu des kits et préservatifs ; 3500 jeunes filles et garçons ont été formés et sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive et obtenu des kits de santé ; 06 jeunes ont bénéficié d’un suivi médical ; 01 campagne d’éduca-tion à la paix a été menée ; 03 ate-liers d’échanges sur la paix et la sé-

curité ont été tenus ; 40 jeunes filles et garçons âgés de 12 à 20 ans ont participé à la compétition mondiale sur la gestion de l’eau ; 70 femmes formées aux activités génératrices de revenus ; 10 femmes et filles for-mées aux Technologies de l’Informa-tion et de la communication; pour ne citer que ceux-là.

ŒuvreD’après Manuela ADA, la Directrice Exécutive de « Women in Develop-pement », « ce parcours et ces ré-sultats sont dus aux membres qui composent l’association, qu’ils soient bénévoles ou permanents, égale-ment à nos partenaires fidèles, à nos amis et sympathisants et aux asso-ciations partenaires ». Manuela ADA se satisfait de ce parcours, qui a par ailleurs permis le développement de l’ONG. Pour une poursuite harmonieuse de ses activités, outre la finalisation du partenariat avec le ministère de la Santé Publique et l’adhésion à plu-sieurs réseaux tels que le REJEPH,

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Women In Development

Actu C4D

le GTOG et AFRIYAN, « Women in De-veloppement » a signé d’importants partenariats avec les organisations in-ternationales de référence telles que GWP, IWPG et UNEP-DHI. Sur le plan national il a été finalisé le partenariat avec le ministère de la Santé publique, et l’adhsion à plusieurs réseaux tels que le REJEPH, le GTOG et AFRIYAN. Largement diffusé après son édition, cet outil de communication d’un vo-lume de 18 pages à suffisance illus-trées, est une sorte de main tendue à tous les partenaires et potentiels par-tenaires, pour accompagner l’œuvre de l’ONG.

LBO

Développement durableLa conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique centrale (Cefdhac) s’est tenue du 13 au 15 février 2018 à Yaoundé. Ouverte par le ministre des Forêts et de la Faune Philippe NGOLE NGWESSE, elle a regroupé tous les acteurs de la conservation des forêts d’Afrique. Outre le nouveau bureau qui a été mis en place. La Cefdhac et la société civile ont adopté une feuille de route devant contribuer efficacement à l’utilisation durable des ressources forestières du bassin du Congo. Son défi majeur est la réduction des émissions des gaz à effet de serre.


1ère édition de C4D.COM

ESSAI CONCLUANTn clôturant le 15 février dernier la première édition du salon professionnel sur la

communication pour le développement organisé à l’Hôtel Hilton par l’agence de conseil en communication INTER’ACTIV CONCULTING, Félix ZOGO, le représen-tant du ministre de la Communication, parrain de l’événement, a déclaré ceci avec une voix pleine d’émotion : « je crois qu’il s’agit à travers ce salon, du plus bel événement de communication organisé au Cameroun. Je voudrais souhaiter que

l’initiative de ce Salon C4d.com ne s’arrête pas à cette première édition, mais qu’elle survive autant à ses initiateurs qu’aux années qui vont suivre. Le ministère de la communication attend avec impatience, la 2ème édition de C4d.com en 2019 ! »

Réponse du berger à la bergère, « la 2ème édition de C4d.com aura lieu en février 2019 », a annoncé à la clôture des travaux, Alphonse ATEBA NOA, président du Comité d’organisation du salon et Gérant de INTER’ACTIV CONSULTING. A l’origine de cet enthousiasme tout azimut, le franc succès enregistré sur tous les plans dans l’organisation du salon, que ce soit en termes de participation, de contenus des travaux ou de recommandations-clés formulées.Retour sur un événement qui, selon le principe de Boileau, en un lieu, en un jour, un seul fait accompli a tenu jusqu’à la fin le salon Bouma du Hilton Hôtel rempli.

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Focus


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Focus

es lampions se sont éteints le 15 février 2018 sur la première édition du sa-lon professionnel de la communication pour le développement (C4D),

C4d.com. Organisé par INTER’AC-TIV CONSULTING, la toute première agence conseil spécialisée en com-munication pour le développement au Cameroun, l’événement fut, de l’aveux même des 200 participants présents à cette première édition, un vrai coup de maître (voir les résultats de l’enquête de satisfaction ci-contre, et les extraits de témoignages en en-cadré).Au total, cinq « succes stories » ra-contées aux participants par les ac-teurs mêmes de ces bonnes pratiques sur le terrain à savoir : l’ONG franco-ca-merounaise Moto Action ; DIAGEO (Guinness Cameroun) ; l’ONG améri-caine Malaria No More ; la Commu-

nauté Urbaine de Yaoundé ; l’ONG Fo-rêt et Développement Rural (FODER). Autant d’expériences réussies qui ont été soumises au vote par SMS des 200 participants au salon et qui ont valu à MOTO ACTION d’être primé « Grand prix C4D 2018 » au Cameroun. Malaria No More a occupé la 2ème place dans ce top five, tandis que la Communauté Urbaine de Yaoundé, FODER et Guinness Cameroun sont arrivés respectivement au 3ème, 4ème et 5ème rang de ce classement.

Horloge

La première édition de C4d.com a également offert aux participants un débat captivant sur le thème « Financement de la C4D par les coo-pérations bi et multilatérales ». Ani-mé par Norbert Eloundou Engama, promoteur de l’agence de commu-nication OPTIMUS, le panel de cette table-ronde très suivie a accueilli

trois acteurs de terrain de la C4D au Cameroun à savoir : Maguy BELOBO, Gender specialist et Project manager chez SNV (Coopération néerlandaise), Prudence ABOMO, Responsable de la Communication (Cameroun, Tchad, Gabon, RCA, São Tomé et Principe) à la GIZ (Coopération allemande) et Sa-muel NGUIFFO, Directeur du Centre pour l’Environnement et le Dévelop-pement (CED) et Prix Goldman de l’Environnement en 1999 pour ses ef-forts sur la protection des forêts tro-picales humides de l’Afrique Centrale. Durant près de 3 heures d’horloge, la confrontation des témoignages et opinions des ces trois experts de haut vol, conjugués aux commentaires et avis du public venu nombreux à cette table ronde, a donné lieu à une dizaine de recommandations clés.Auparavant en début de matinée, deux acteurs majeurs de ce salon se sont succédés sur le pupitre de l’Hô-

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RENDEZ-VOUS EN 2019 !


Focus

tel Hilton de Yaoundé : le président du Comité d’or-ganisation du salon qui, dans son mot de bienvenue et en plus des remerciements d’usages, a tenu à présenter C4d.com comme « un rendez-vous dé-sormais annuel dédié aux acteurs de la C4D au Cameroun, et pourquoi pas hors des frontières na-tionales ! Avec pour objectif, de mettre en place une plateforme d’échange, de partage et de promotion de bonnes pratiques en matière de communication pour le développement au Cameroun et dans le monde ».

Partenaires techniques

A son tour, Félix, Zogo, Secrétaire général du minis-tère de la Communication par interim, et représen-tant personnel de son chef de Département, Issa Tchiroma Bakary, a salué l’initiative de INTER’AC-TIV CONSULTING et a rassuré l’ensemble des ac-teurs de la C4D au Cameroun du soutien total du Gouvernement à ce projet. « En acceptant de par-rainer ce Salon qui n’en est qu’à sa première édi-tion, et d’en présider les travaux, le Ministre de la Communication a voulu réaffirmer la politique gou-vernementale qui consiste à soutenir et à promou-voir toutes les initiatives visant à contribuer au dé-veloppement social et économique de notre pays. Et le Salon C4d.com qui s’ouvre ce matin en est de celles-là, puisqu’il vise à promouvoir la bonne intégration de la communication dans les projets de développement qui sont menées au Cameroun par le Gouvernement et ses partenaires techniques (…). Le Gouvernement camerounais se réjouit de la mise en place de cette plateforme multisecto-rielle qui va en droite ligne des initiatives qu’il est entrain de mettre lui-même en place avec de ses partenaires techniques au rang desquels l’UNICEF qui a le lead de cette thématique dans le système des Nations-unis », a t-il déclaré dans son discours d’ouverture.C4d.com est un salon professionnel annuel dédiées aux acteurs de la communication pour le déve-loppement au Cameroun à savoir : les projets de développement, les organisations et coopérations internationales, les ONG et associations, les fonda-tions d’entreprises, les départements ministériels à forte charge sociale, les agences conseil en com-munication, les médias, les écoles de formation dans les métiers de la communication et théma-tiques annexes, les experts et personnes en charge de la communication dans ces organisations, etc.). La première édition a connu la participation de 200 représentants de ces catégories professionnelles et à peine annoncée, la 2ème édition suscite déjà beaucoup d’engouement.

Alphonse ATEBA NOA


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Focus

a table ronde organisé le 15 février 2018 au Hilton hôtel de Yaoundé dans le cadre du salon professionnel sur la commu-nication pour le développement (C4D.COM)avait pour thème : « Financement

de la C4D au Cameroun par les coopérations bilatérales et multilatérales ». Trois panelistes de mérite ont pris place sur le podium. Maguy Belobo, Directrice de la Communication de SNV (coopération néerlandaise) ; Prudence Abomo, Directrice de la Communication de la GIZ (coo-pération allemande) ; Samuel Nguiffo, Directeur du Centre pour l’Environnement et le Développe-ment (CED). Une grande figure du journalisme,

passée à la communication, en la personne de Norbert Eloundou Engama, pour modérer les échanges. Le tout devant un public acquis à la cause. Interpellée d’entrée de jeu, Maguy Belobo lance le débat par le rappel de la difficulté des commu-nicants en général à obtenir des financements pour leurs activités. Elle dénonce de ce fait, l’orientation des projets mis en œuvre vers les ré-sultats générés par la communication désormais élargie au grand public, contrairement à une pra-tique ancienne où elle visait exclusivement les communautés locales directement bénéficiaires. « Un élargissement des cibles qui nécessite au-

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C’EST LE NERF DE LA GUERRE QUI MANQUE LE PLUSLa table-ronde organisée pendant le salon professionnel C4D.com, réunissant trois professionnels du secteur sur la question, révèle le gros malentendu qui plombe le financement de la communication pour le développement au Cameroun.

Financement de la C4D


Focus

tomatiquement une augmentation des moyens financiers », précise-t-elle. Pourtant, poursuit-elle, « la réalité est toute autre ». A sa suite, Prudence Abomo nourrit un regret. Le fait que la communication ne soit pas primordiale dans les projets de développement. « Pourtant, son importance accroît dans la mesure où les communautés émettent le besoin d’avoir une parfaite maîtrise des projets réalisés à leur in-tention, notamment la construction des hôpitaux, des écoles, des forages, etc », explique-t-elle.

Processus

Dans le même ordre d’idées, Samuel Nguiffo, constate pour le regretter que la communication est le premier aspect dont le budget est charcuté en cas de contraintes financières dans un projet. Et pour cause, la mécon-naissance du pouvoir de la communi-cation par le décideur ou le financier. Comme solution au financement de la communication dans un projet, il pré-conise que l’association du communi-cateur au même titre que l’ingénieur, le médecin ou le sociologue pendant la préparation du budget, devienne un processus incontournable.

Le Pr Daniel Anicet Noah, s’interroge sur la pertinence d’une communica-tion vis-à-vis des personnes qui com-

prennent difficilement les messages qui leur sont adressés. Le responsable de la Communication pour le Dévelop-pement à la Communauté Urbaine de Yaoundé, estime donc que le finance-ment des projets doit être précédé par l’éducation des populations. Par ailleurs, Claire Soppo, Directrice du Département de la Communication pour le Développement à l’UNICEF, in-vite le gouvernement ainsi que le sec-teur privé, à un plus grand investisse-ment dans cet effort de développement national, étant donné que les coopéra-tions bi/multilatérales jouent simple-ment un rôle d’accompagnement et d’appui à l’Etat dans la réalisation de ses projets. « Plus on se rapproche des communautés, plus les besoins sont importants et multiformes c’est-à-dire financiers, matériels, et humains. Com-

ment les financer efficacement si ce n’est à travers un effort commun ? » s’interroge t-elle. Affectation Dans un autre registre, toute-fois complémentaire, Alphonse Ateba Noa, Associé-Gérant de l’Agence de Communication In-ter’Activ Consulting souhaite que l’on considère avec acuité, la question de la formation : « Le besoin d’un renforcement des capacités de toutes les personnes qui se destinent à ce volet de la communication est très grand ». Par la suite, il ques-tionne la nature même du type de communication qu’il faut fi-nancer, sachant que la commu-nication pour le développement vise à susciter l’adhésion des communautés, des décideurs, et des bailleurs de fonds. A cet effet, il plaide pour l’affectation d’un budget à hauteur de 5% à 6% du budget total de tout pro-jet de développement, tel que le recommandent les conclusions du Congrès de Rome sur la C4D, tenu en 2006. Ce plaidoyer va en droite ligne avec les objectifs poursuivis par la Stratégie Natio-nale de la Communication pour le Développement actuellement en cours d’élaboration au Came-roun.

Clara NJANGA


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Focus

ari tenu tout d’abord pour Inter’Activ Consulting, Agence de communica-tion spécialisé en commu-nication pour le dévelop-

pement, qui a permis de mettre en lumière cinq bonnes campagnes de communication pour le développe-ment et responsabilité sociale des entreprises. Concept que Inter’Activ Consulting a baptisé « Bests prac-tices » et qui a constitué l’une des articulations majeures de la pre-mière édition du salon profession-nel C4D.Com.

Ensuite, c’est la présentation de chaque campagne pendant 20 mi-nutes. Moto Action Sida avec sa boîte à image routière et sexuelle,

très innovante pour lutter contre le Vih-sida; l’ONG Malaria No More avec ses moustiquaires imprégnées à longue durée d’action pour com-battre le paludisme ; LONG Forêts et développement rural avec son plaidoyer pour la restauration totale des 10% de la redevance forestière annuelle aux collectivités territo-riales décentralisées ; la commu-nauté urbaine de Yaoundé à travers le cabinet LABEL qui accompagne les collectivités territoriales décen-tralisées dans la mobilisation des ressources internes au moyen de la publicité ; le Group Diageo à travers sa filiale camerounaise Guinness Cameroon avec sa campagne de sensibilisation sur les dangers de la consommation précoce de l’alcool.

Chacun y allant de sa stratégie et des innovations qui en ont découlé, non sans séduire l’auditoire avisé constitué en majorité de spécia-listes de la communication pour le développement. S’en suit alors le vote par 200 votants par sms qui ont choisi les meilleures pratiques. Par ordre, Moto Action Sida occupe le haut du poduim, suivi par ordre des votes de Malaria No More, Fo-der, le cabinet Label, le groupe Dia-geo, respectivement à la deuxième, troisième, quatrième et cinquième marche du podium. Le meilleur est revenu à Moto Action qui a en plus, décroché le grand prix C4D.Com.

Marielle DIYANI

Prix C4D.Com 2017

CINQ CHALLENGERS PRIMÉS L’association Moto Action Sida, l’ONG Malaria No More, la Communauté urbaine de Yaoundé, L’ONG Foder, la Fondation Diageo de Guinness Cameroon, ont glané chacun un trophée récom-pensant leurs bonnes pratiques en matière de communication pour le développement en 2017.

P


Focus

ILS ONT DIT

Valérie SANDRESPrésidente de Moto

Action France

Christelle KOUETCHAResponsable de la communication du

FODER

Olivia NGOUCountry Director

de l’ONG Malaria No More

Daniel Anicet NOA Coordonateur de

programmede la radio

communautaire Nkul Ongola

(Yaoundé)

« Moto Action est très heureux d’avoir pu participer à cette première édition de C4D.com. Une occasion de partages d’expériences, de réflexions participatives et de découvertes d’acteurs compétents dans le domaine de la communication pour le développement. Ce salon unique en son genre mérite vraiment d’étendre et de diversifier sa formule dans les prochaines éditions. Une excellente initiative que nous continuerons à enrichir avec le plus grand plaisir ».

«La 1ère édition du salon professionnel sur la commu-nication pour le développement au Cameroun, #C4D.COM. a été un véritable succès. Cette plateforme a réellement permis de mettre à nu la problématique de la C4D au Cameroun. Au FODER nous en sommes en-core plus ravis, car cette édition nous a permis d’obte-nir une reconnaissance pour la campagne de plaidoyer que nous menons pour la restauration totale des 10% de RFA aux communautés. Cette reconnaissance té-moigne à suffisance l’importance de ce plaidoyer. Avec ce salon, nous avons désormais une plateforme qui peut constituer un baromètre pour évaluer la perception que les acteurs externes ont du travail que les organisations impliquées dans la C4D accomplissent au quotidien. Pour les éditions prochaines nous espérons un salon plus grand, avec des thématiques plus variées sur la C4D».

« Je remercie le cabinet Inter’Activ Consulting pour l’or-ganisation de cette première édition. C’est le tout pre-mier Salon professionnel sur la C4D au Cameroun. Je pense que c’est une très bonne initiative d’avoir organisé ce salon, car ça nous a permis d’entrer en contact avec les acteurs de la C4D, de discuter des problèmes de la C4D et de voir comment renforcer la coordination et même la promotion de la C4D pour un meilleur impact.

Pour une première édition, Elle a été très réussie, du matin au soir on a eu beaucoup d’interactions : présen-tations, discussions, panel. En termes d’amélioration, il faudra essayer de faire la promotion de la C4D qui peut être l’un des thèmes du salon c’est-à-dire comment est-ce que qu’on peut promouvoir la C4D étant donné que celle-ci n’est pas largement utilisé par les acteurs et qu’on ait beaucoup plus de partenaires (au niveau natio-nal, régional et même communautaire) aux prochaines éditions.»

«je pense que le projet d’un salon sur la Communication pour le développement est un projet bienvenu parce qu’il s’agit d’un secteur d’activités qui était peu connu et qui commençait à avoir des sollicitations. Donc avec l’entrée de plusieurs acteurs, il y avait besoin d’une visi-bilité de gain de légitimité de ce métier particulier de la communication.

Je trouve que l’organisation tombait sur le sens, à la hauteur de Inter’Activ Consulting qui est dans son mé-tier. Donc ça s’est très bien passé. Et puis, il ya le ma-gazine spécialisé sur la C4D qui a été annoncé au cours de ce salon. De mon point de vue, ce magazine trace des lignes futures de convergences entre toutes les per-sonnes qui s’intéressent à ce métier.»


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Décryptage

La campagne réalisée par l’association française UNADEV met en lumière les actions menées dans le cadre de la communication pour le développement pour combattre la maladie

La communauté inter-nationale a célébré du 12 au 16 mars 2018, la semaine mondiale du Glaucome (WGW). Une maladie oculaire qui touche plus de 120 millions de personnes

et provoque une perte irrémédiable de la vue. Elle est responsable de plus de 7 millions de cas de cécité dans le monde, et la moitié des personnes touchées par cette maladie ignorent qu’elles en sont atteintes.Depuis le site www.unadev.com/se-maineduglaucome/ de l’Union Na-tionale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV), association recon-nue d’assistance et de bienfaisance dont le cœur de métier est l’accom-pagnement des personnes aveugles et malvoyantes depuis plus de 80 ans en France, nous avons suivi le dérou-lement de la campagne de sensibili-sation menée par cette organisation, dans le cadre de la célébration de la WGW. Bâtie autour du slogan « Ne laissez pas le glaucome vous voler la vue ! Faites-vous dépister ! », la cam-

pagne de l’UNADEV se veut plurimé-dia avec pour média phare, « le bus du Glaucome ». Il s’agit d’un road show effectué par un véhicule customisé qui parcourt plusieurs villes de France pour informer, sensibiliser et effectuer des dépistage gratuits des facteurs de risque du glaucome auprès des po-pulations. Le véhicule comprend un espace accueil, une salle d’attente et une cabine ophtalmologique où sont réalisés quatre types examens. Vé-ritable lieu d’assistance, une équipe de spécialistes offre aux patients de écoute, une information personnali-sée. Au terme de la consultation, les visiteurs reçoivent un « Livret du pa-tient ».En simultané avec la tournée du bus ophtalmologique, un vidéogramme de 30 secondes est proposé au public à travers des chaînes de télévision fran-çaises. Le spot met en scène un œil qui observe le quotidien d’une famille. La vue de notre observateur s’estompe progressivement au fil de l’évolution du spot pour culminer sur un écran noir. Une voix off intervient alors pour rappeler au téléspectateur le danger que représente le glaucome, en insis-

Lutte contre le glaucome

LES SOLUTIONS QUI VIENNENT DE LA C4D


Décryptage

tant sur la nécessité de consul-ter car des solutions existent (le retour à la lumière dans l’écran suggère cet espoir). La visibilité des messages de l’UNADEV est davantage renforcée par 3.300 affiches sur des panneaux abribus de l’Hexagone, 01 spot radio diffu-sé pendant la semaine du glauco-me, des insertions dans la presse ainsi qu’un spot radio diffusé pen-dant la WGW.

Vernissage

Le support digital lui aussi estfortement sollicité pour relayer les messages de lutte contre le glaucome. Le site de l’Associa-tion sert de point d’accès pour les informations pratiques liées à la tournée du « bus du Glauco-me » notamment les modali-tés d’inscription pour bénéficier d’une consultation gratuite. C’est également une plateforme pour diverses actions de relations publiques à destination des par-tenaires de l’Association. Le vi-déogramme de la campagne est aussi disponible sur la chaine You tube de l’UNADEV. Sans oublier le hashtag #WGW2018 ! généré pour relayer la campagne dans les réseaux sociaux. Notre coup de cœur de la campagne reste ce-pendant le vernissage des œuvres d’art (peintures photographies, chansons) réalisées par des ar-tistes déficients visuels.Plusieurs partenaires, à l’instar des laboratoires pharmaceu-

tiques, les associations profes-sionnelles, les médias, se sont joints à l’l’UNADEV pour la mise en œuvre de cette campagne, qui a permis de recenser 5 000 visiteurs dans le bus ophtalmolo-gique dont 5 à 8% redirigées vers leur ophtalmologiste traitant pour un bilan. L’histoire malheureu-sement, ne dit pas si la stratégie développée dans le cadre de cette campagne a été élaborée par une agence de communication ou les services de l’Association. Toutefois, les retombées enre-gistrées dans le cadre de cette excellente campagne contrastent avec l’atonie observée cette an-née chez les responsables de la santé publique du Cameroun et viennent rappeler l’importance de la communication pour le dé-veloppement dans la lutte contre les pandémies. Grace à une stra-tégie diversifiée mais cohérente, cette association a réussi à ap-porter une meilleure information à son cœur de cible et mobiliser une multitude de partenaires qui, par leur contribution, ont permis d’avoir une meilleure visibilité au-tour du glaucome. Rappelons que cette maladie touche plus de 120 millions de personnes et est responsable de plus de 7 millions de cas de cécité dans le monde. Il faut enfin sa-voir que la moitié des personnes touchées par cette maladie l’ignorent.

Thierry NOMO


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OPINION

LACTALIS, LES 3 LEÇONS DE COMMUNICATION DE CRISE

e pensais qu’après les scandales comme Do-mino’s Pizza et Nestlé qui furent les cas d’école fon-dateurs de la gestion de crise en ligne, et plus

récemment avec la viande de che-val, les entreprises avaient acquis certains réflexes pour préserver leur réputation en pleine tour-mente. Etre numéro un mondial du lait impose des responsabilités et notamment celle de savoir s’adres-ser à ses clients. Dans la crise que vit aujourd’hui Lactalis, je relève 3 erreurs anachroniques.Cette entreprise ne semble pas avoir compris que la mauvaise communication est aujourd’hui

moins pardonnée que la faute elle-même. En effet, si la faute se juge sur le terrain technique par les experts, la responsabilité aux yeux de l’opinion se joue dans la commu-nication. La perception de culpabi-lité résidera non dans la réponse que l’entreprise apporte sur le fond mais dans sa posture de gestion de la crise. Par conséquent, la culpabi-lité assumée est même parfois plus vertueuse que l’innocence qui se dérobe. Michel Edouard Leclerc l’a parfaitement compris en étant le premier à annoncer, en toute trans-parence, que son entreprise avait failli dans le retrait des produits incriminés. Son implication person-nelle dans les média, sa prise de position sur les réseaux sociaux, l’exposant à la vindicte populaire, forcent en réalité l’admiration des internautes devant un courage de-venu rare. Aujourd’hui, le vrai délit

est celui de sembler vouloir cacher une information au public ou de ne pas prendre la mesure de l’émotion générée dans l’opinion. Or si Lacta-lis a reconnu les faits et affiche une information claire et accessible sur son site Internet, c’est bien dans sa posture de communication qu’elle accumule les faux-pas. 1. Faire preuve d’empathie sur les réseaux sociauxAu cœur de cette crise, la santé du nourrisson – sujet éminemment émotionnel – aurait dû agiter les ra-dars de la direction de la communi-cation de Lactalis. Le communiqué, sobrement intitulé « information consommateur » dans la rubrique « rappel produit » du site Internet ne montre guère d’empathie. Sur le site de la marque de lait infan-tile, Milumel, le message d’excuse aux parents paraît sincère. Mais

JTribune de Caroline Faillet, co-fondateur du cabinet Bolero et auteur de l’Art de la Guerre Digitale (Dunod)… invitée de la team «We Are COM !»

OPINION


dans tous les cas, la forme – un simple message texte qui crée une distance – ne sert pas le fond. Il y a des postures qui apaisent et d’autres qui enveniment une situation déjà anxiogène à la base. Certaines postures d’humanité, d’authenticité ne peuvent être tenues que via des canaux de com-munication qui créent la proximité. Or en ne disposant ni de page Face-book, ni de compte Twitter, Lactalis et ses marques semblent dire à l’opinion qu’ils lui tournent le dos.

2. Accepter de débattreLactalis a eu beaucoup de chance : chance qu’il n’y ait pas eu de cas mortel, chance qu’il n’y ait pas eu de rumeurs de décès, chance que des photos de nourrissons malades n’aient pas circulé, chance que le calendrier ait été de leur côté en rappelant les produits juste avant les fêtes de fin d’année, chance qu’aucune pétition portée par une victime n’ait été lancée. Mais ces scénarios auraient dû être envisa-

gés et, en conséquence, auraient dû amener la direction de Lactalis à se doter des outils numériques adéquats. Une présence sur les réseaux sociaux leur aurait permis d’ouvrir le dialogue avec l’opinion, de se montrer au jour le jour dans l’action en train de prendre les me-sures nécessaires dans l’usine de Craon, de rassurer les parents pro-diguant les précautions à adopter, etc. A minima, c’était l’opportunité de réactiver le compte Twitter du directeur de la communication dont la dernière publication de juillet 2015 nous invite à… célébrer la vie avec un verre de lait. On imagine quelle reprise catastrophique aurait donné cette phrase en cas de drame humain.

3. Impliquer le dirigeantMais ce sont les mots en vidéo sur Twitter d’Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis dont la discrétion est légendaire, qui auraient bien sûr eu le plus de poids. Face à une telle émotion, la proportionnali-

té de la réponse de l’entreprise est fondamentale et la parole du dirigeant revêt une importance symbolique. D’autant que Lactalis n’en est pas à sa première crise. En matière d’acceptabilité morale dans l’opinion, Lactalis a fauté pour avoir refusé un prix décent aux éle-veurs en janvier 2017, licencié des agriculteurs après leur témoignage sur France 2 en février. Rajoutez une image du château d’Emmanuel Besnier et cette entreprise est en passe de devenir le mal incarné. On peut désormais prévoir la suite du scénario : une crise en escalier. Une crise où chaque incident négligé, comme celui-ci, génère un peu plus de retombées et cristallise un peu plus négativement l’opinion jusqu’à ce que l’entreprise devienne inaudible et, comme dans le cas du Lévothyrox, que l’emballement populaire dicte sa décision au gou-vernement et à la distribution, et décide de l’avenir des produits de cette entreprise à sa place !


26

Annonce

1. Les fonctions clés de la communication pour le développement : des principes clés à l’adaptation projet;2. Les étapes clés d’un plan de communication pour le développement : de la stratégie au plan de communication;3. Les outils clés de la communication pour le développement : de l’idée à la réalisation;

4. Mise en situation professionnelle : du storydoing au storytelling.

FRAIS DE PARTICIPATION

OFFRE DE FORMATION CONTINUE

Contacts :B.P.: 16257 Yaoundé Tél : (237) 242 676 285 - 699 949 293Web : www.interactivconsulting.com Email : [email protected] [email protected]

INTER’ACTIV CONSULTING organise une session de formation sur le thème :

« Elaborer et mettre en œuvre un plan de communication pour le développement »

500 000 FCFA HT / Participant

(outils pédagogiques, kit du participant, déjeuners et pause-café offerts)

BOOSTEZ L’EFFICACITE DE VOS EQUIPES SUR LA COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT

Contenu de la formation

Développer une stratégie qui assure l’adoption de nouvelles pratiques

Promouvoir des comportements sains en travaillant sur les normes socio-culturelles

Assurer la participation des parties prenantes dans les mécanismes de gouvernance locale et autres initiatives de développement

Mobiliser des citoyens pour qu’ils deviennent des acteurs proactifs de changement

Renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles afin de soutenir des changements sociaux et comportementaux

informer et influencer les politiques, inciter les décideurs politiques à atteindre de meilleurs résultats.

Attention places limitéesMaximum 15 participants

COCHEZ LA CASE SI VOUS AVEZ BESOIN DE...

Cible de la formation Projets et programmes de développement;

Organisations Internationales travaillant pour le développement;

Coopérations bi et multilatérales;

ONGs et Assocaitions internationales et nationales;

Départements ministériels et Administrations publiques en charge des secteurs sociaux;

Collectivités Territoriales Décentralisées;

Fondations d’entreprises et RSE.

Ebolowa : du 24 au 26 octobre 2018

Si vous avez coché au moins une de ces cases, cette formation vous concerne.


Appels d’offres

CAMEROUN : l’UNICEF recrute un consultant international L’objectif principal de la mission assignée au consultant est de réaliser une étude sur le marketing de l’assainissement assorti d’un programme national de mise en œuvre au Cameroun.

Les termes de références étaient disponibles pour les candidats intéressés sur le lien : http://jobs.unicef.org/cw/en-us/job/512288/recrutement-dun-consultant-internatio-nal-pour-la-r%C3%A9alisation-dune-%C3%A-9tude-sur-le-marketing-de-lassainisse-ment-au-camerounJusqu’au moment où nous allions sous presse, les résultats restaient attendus.

CAMEROUN : l’UNICEF recrute un consultant national pour l’élaboration de la stratégie Nationale de la Communication pour le dévelop-pement L’objectif général de la consultation est d’ac-compagner la consultante internationale et assurer le suivi technique sous les orientations générales de la consultante internationale dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie Natio-nale de la C4D.

Les termes de références étaient dispo-nibles pour les candidats intéressés sur le lien : http://jobs.unicef.org/cw/en-us/job/512153/consultant-national-pour-l%C3%A-9laboration-de-la-strat%C3%A-9gie-nationale-de-la-communica-tion-pour-le-d%C3%A9veloppement

Jusqu’au moment où nous allions sous presse, les résultats restaient attendus.

CAMEROUN : Le Ministère de la Santé Publique lance un appel à manifesta-tion d’intérêt en vue du recrutement d’un cabinet spécialisé pour accompagner la mise en œuvre des activités de communi-cation, pour le compte du Programme National de Lutte contre le Paludisme.Jusqu’au moment où nous allions sous presse, les résultats restaient attendus.

République Centrafricaine (RCA) : Le Projet d’Appui à la Gestion des Dépenses et Investissements Publics et aux Réformes (AGIR) lance une consultation pour le recrutement d’un consultant en communication. Il s’agit de fournir au secrétariat de Relèvement de la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine et du Cadre d’Engagement Mutuel (RCPCA-CEM/RCA) une assistance technique en communication pour la mise en œuvre d’un plan d’actions stratégique de communication visant à assurer la visibilité sur les avancées et progrès du Plan quinquennal de Relèvement de la Consolida-tion de la Paix en République Centrafricaine et du Cadre d’Engagement Mutuel (RCPCA-CEM/RCA) de 2017-2002Référence : N° 003/MFB/RCA

Les termes de références étaient disponibles pour les candidats intéressés sur le lien : http://www.jeuneafrique.com/medias/2018/05/22/mise-en-uvre-dun-plan-dactions-pour-la-mise-en-uvre-de-la-stratgie-de-communication-du-plan-national-de-relvement-et-de-consolidation-de-la-paix.pdfJusqu’au moment où nous allions sous presse, les résultats restaient attendus.

Rassemblés par Marielle DIYANI

1. Les fonctions clés de la communication pour le développement : des principes clés à l’adaptation projet;2. Les étapes clés d’un plan de communication pour le développement : de la stratégie au plan de communication;3. Les outils clés de la communication pour le développement : de l’idée à la réalisation;

4. Mise en situation professionnelle : du storydoing au storytelling.

FRAIS DE PARTICIPATION

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Contacts :B.P.: 16257 Yaoundé Tél : (237) 242 676 285 - 699 949 293Web : www.interactivconsulting.com Email : [email protected] [email protected]

INTER’ACTIV CONSULTING organise une session de formation sur le thème :

« Elaborer et mettre en œuvre un plan de communication pour le développement »

500 000 FCFA HT / Participant

(outils pédagogiques, kit du participant, déjeuners et pause-café offerts)

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Contenu de la formation

Développer une stratégie qui assure l’adoption de nouvelles pratiques

Promouvoir des comportements sains en travaillant sur les normes socio-culturelles

Assurer la participation des parties prenantes dans les mécanismes de gouvernance locale et autres initiatives de développement

Mobiliser des citoyens pour qu’ils deviennent des acteurs proactifs de changement

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Attention places limitéesMaximum 15 participants

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Cible de la formation Projets et programmes de développement;

Organisations Internationales travaillant pour le développement;

Coopérations bi et multilatérales;

ONGs et Assocaitions internationales et nationales;

Départements ministériels et Administrations publiques en charge des secteurs sociaux;

Collectivités Territoriales Décentralisées;

Fondations d’entreprises et RSE.

Ebolowa : du 24 au 26 octobre 2018

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ILS RECRUTENT DANS LA C4D


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Echos du web

01

Parce que «le tabac laisse des marques», la cam-pagne 2018 de la Semaine pour un Québec sans tabac illustre les dommages indélébiles causés par le tabagisme. Pub Point Com et Avenue 8 cosignent l’offensive. Environ 386 000 Québécois seraient marqués par le tabagisme, selon l’organisme «Conseil québécois sur le tabac et la santé». Le message télévisé braque les projecteurs sur les cicatrices physiques causées par le tabagisme, soit celles attri-buables aux chirurgies cardiovasculaires et à certains cancers, comme celui du poumon, de la gorge et de la bouche. L’exécution télé est diffusée à tous les grands réseaux francophones du Québec. La campagne s’est étalée sur différentes plateformes numériques, un volet imprimé, de l’affichage ainsi qu’une présence commanditée sur les médias sociaux.

Orchestrée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé, cette campagne de sensibilisation vise à informer la population des conséquences du tabagisme, puis à l’amener à participer à l’effort collectif pour réduire la consommation de tabac au Québec.

Santé

SEMAINE SANS TABAC À QUÉBEC

LA C4D ONLINESynthèse de Armand KOUAYEP

Grâce à la pétition internationale de Avaaz, le plus grand marché d’ivoire vient de fermer à Hong Kong

HONG KONG SAUVE LES ÉLÉPHANTS

02L’organisation allemande BUND milite pour une planète plus respectueuse de son environnement et de ses habitants. Ainsi, cette magnifique campagne pri-mée au Festival International de la Pub à Cannes, nous rappelle qu’aujourd’hui, de nombreuses espèces sont menacées de disparaître... Et pour les sauver, chaque minute compte. Le BUND Bund für Umwelt und Natur-schutz Deutschland est une organisation non gouver-nementale. Créée en 1975, elle est partenaire du réseau de protection de la nature Friends of Earth.

Chaque minute compte. Chaque don est utile ». C’est avec cette campagne choc que la branche allemande des Amis de la Terre BUND remporte trois Lions d’Or dans la catégorie Presse au Festival international de la créativité de Cannes.

UNE ESPÈCE DISPARAÎT TOUTES LES 60 SECONDESFaune

Commerce de l’ivoire

03


Echos du web

LES 10 ESPÈCES EN VOIE D’EXTINCTION

10. Le Cyclure de l’ile Anegada: 450 spécimens restants

Jusqu’alors, Hong Kong représentait un gigantesque marché d’ivoire responsable de la disparition de dizaines de milliers d’éléphants. Alors que ces incroyables créatures se rap-prochent chaque jour davantage de l’extinction, les membres d’Avaaz ont lancé une immense pétition envoyée des milliers de messages aux législateurs de Hong Kong. Ce combat a été gagné grâce à l’activation de trois approches de communication. Notamment le plaidoyer impliquant plus d’un million de personnes à signer une pétition demandant l’interdiction de l’ivoire. L’Ong Avaaz a contacté un législateur influent pour présenter le projet et discuter de cette campagne juste après son lancement. La mobilisation sociale grâce aux réseaux

04

Depuis février 2018, la marque Lacoste a lancé une collection de polos en édition limitée où des espèces en voie d’extinction prennent la place du crocodile. Pour chaque espèce, la quantité de polos produits correspond au nombre d’animaux recensés dans la nature.Lacoste a ainsi travaillé étroitement avec des experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour dé-finir et sélectionner 10 espèces menacées dont les animaux ont été designés par le studio Lacoste pour créer des logos, repre-nant exactement le même principe de broderie que l’historique Crocodile.Pour chaque espèce, le nombre de polos produits correspond au nombre de spécimens encore présents dans la nature. Ce sont au total 1775 polos qui ont été produits et lancés à l’occasion du défilé de la marque pendant la Fashion Week de Paris et mis en vente en ligne sur le site Lacoste. Chaque polo acheté aide à la préservation de ces espèces et contribue à aider l’UICN dans le combat pour la conservation de la nature à travers le monde.

Pour la première fois dans l’histoire de la marque, La-coste touche à son logo ô combien iconique pour alerter sur l’état mondial de la biodiversité et la cause animale. Le crocodile Lacoste laisse ainsi sa place à 10 animaux en voie d’extinction dans une collection de polos en édi-tions très limitées.

LE CROCODILE LACOSTE CÈDE SA PLACEPréservation de la nature

1. Le Marsouin du golfe de Californie: 30 spécimens restants

2. La Tortue Batagur de Birmanie: 40 spécimens restants

3. Le Lepilemur Septentrional: 50 spécimens restants

4. Le Rhinoceros de la Sonde: 67 spécimens restants

5. Le Gibbon de Cao-vit: 150 spécimens restants

6. Le Perroquet Kakapo: 150 spécimens restants

7. Le Condor de Californie: 231 spécimens restants

8. Le Saola: 250 spécimens restants

9. Le Tigre de Sumatra: 350 spécimens restants

sociaux de Hong Kong avec une vidéo de WildAid Hong Kong où la vedette chinoise Li Bing Bing exposait les terribles conséquences du commerce de l’ivoire. La campagne média avec la publication d’un encart publicitaire dans l’Oriental Daily New le plus grand quotidien de Hong Kong le jour du vote, rappelant aux législateurs que l’avenir des éléphants était entre leurs mains. Dans la foulée, des milliers de membres d’Avaaz ont envoyé des mes-sages aux législateurs pour les appeler à voter en faveur d’une interdiction. Juste avant leur vote, les membres d’Avaaz ont participé à une manifestation haute en couleurs, organisée par d’autres activistes.


30

Fiche pratique

C’est quoi une boîte à images ?

La boîte à images est un outil didac-tique destiné à la communication de proximité. Elle est constituée d’un bloc-notes grand format d’affiches (images illustrées) accompagnées de leurs textes explicatifs. Elle est ainsi assemblée pour aider l’animateur lo-cal/ le pair éducateur/ l’agent de dé-veloppement à libérer la parole au sein de sa communauté.

C’est le support idéal pour un travail de réflexion et de formation avec des petits groupes. La boîte à images peut être réduite en livret ou un cahier, et mise à la disposition des communau-tés après la formation technique.

Pourquoi choisir d’élaborer une boîte à images ?

La boîte à images permet de parta-ger aisément la connaissance en par-tant d’un thème identifié ;

Elle permet d’amener les partici-pants à établir eux même, à découvrir toutes les étapes du processus promu en communauté: prise de conscience, vulgarisation, diagnostic, organisation de la communauté, formation tech-nique, réalisation d’une activité... ;

Elle favorise une approche participa-tive de la prise de conscience sur une question soulevée au sein de la com-munauté ;

Elle est appréciée des animateurs locaux pour sa facilité de transport et d’utilisation.

Quelle structure pour une boîte à images ?La boîte à images comprend générale-ment deux parties :

1. Quelques images avec un questionnement sur la face dont l’objet est de :

• dresser le diagnostic d’une situation de développement, d’environnement, de santé… avec les participants ;• évaluer le niveau de connaissance des participants par rapport à une si-tuation donnée.

• établir une hiérarchisation des pro-blèmes rencontrées dans et par la com-munauté elle-même ;• enregistrer les solutions possibles.

2. Les vignettes des images correspondantes sur le verso des affiches avec un texte fait de questions et réponses pour décrire l’évolution de la situation, le déroulement de la mise en œuvre d’une technique ou la vulgarisation de connaissances. Ce dispositif contribue à :• améliorer le niveau de connaissance des publics concernés sur les théma-tiques promues.

Quelles caractéristiques techniques pour une boîte à images ?

Nombre de pages : 10-20 planches recto versoFormat de la maquette : A4 (21 x 29,7 cm)Format usuel d’impression : A3 (29,7 x 42 cm)Police de caractères : Typographies lisibles après agrandissement (taille 18 gras)Mise en page : Portrait ou paysageReliure : Spirale avec ou sans supportAutres mise en forme : Des lignes en pointillés sont souvent prévues pour la traduction des textes en langue locale.Une couverture cartonnée est idéale pour protéger le document.

LA B

OÎT

E À

IMA

GES

1

2

3

4

5 Elaboration d’une boîte à images en 10 étapes

1. Mise en place d’un comité de pro-duction de la boîte à images (experts thématiques, Directeur de la création, directeur artistique, rédacteurs, illus-trateurs, infographe…)

2. Identification, validation des mes-sages clés ;

3. Identification des idées de contenus de message et illustrations possibles ;

4. Rédaction des textes de messages éducatifs ;

5. Elaboration des crayonnés corres-pondant aux textes de messages édu-catifs ;

6. Validation des crayonnés (rough) et textes éducatifs ;7. Encrage des dessins (personnages, backgrounds), mise en couleurs des planches ;

8. Pré testing des planches de la boîte à images ;

9. Consolidation des planches de la boîte à images et traductions ;

10. Production de la boîte à images.

Proposée par Gabin Nguidjol


Mots et expressionsde la C4D

Analyse diagnostiqueC’est l’état des lieux avant l’élaboration d’une stra-tégie de communication. C’est un examen complet, systématique, indépendant de l’environnement, des objectifs et activités… d’un fait, d’une entreprise. Il est réalisé afin de détecter les domaines posant pro-blème afin de recommander des actions correctives destinées à améliorer son efficacité.

Canal de communicationVoie ou moyen de diffusion du message qu’utilise l’émetteur pour transmettre son message.

Cibles de communication Elles se définissent comme les groupes de personnes visées par une action de communication. À chaque cible correspond aux moyens d’action. Les mêmes moyens d’actions peuvent toutefois s’adresser à plu-sieurs cibles différentes.

Communication de masse Elle renvoie à la diffusion quantitativement impor-tante de contenus semblables à des individus ou à des groupes nombreux et hétérogènes de la société à l’aide des techniques de diffusion collective. Les principaux outils de communication de masse sont la radio, la télévision, la presse écrite, le livre, le disque, le cinéma, l’affichage et les médias cybernétiques.

Communication interpersonnelle (CIP) La Communication Interpersonnelle (CIP) est une forme de communication qui vise à influencer les causes sous-jacentes des comportements à re-mettre en question et à lever les freins au change-ment de comportement. Elle s’appuie sur le contact direct, le contact humain puisqu’elle s’effectue en présentiel entre deux (02) ou plusieurs individus et l’homme dans ce cadre en est le canal, c’est par lui que l’information transite pour atteindre la cible.

MédiaC’est un moyen impersonnel de diffusion d’informa-tions (comme la presse, la radio, la télévision), utilisé pour communiquer. Il permet de diffuser une infor-mation vers un grand nombre d’individus sans possi-bilité de personnalisation du message.

PrescripteurC’est une personne qui, eu égard à sa notoriété, son image, son statut social, sa profession, ses activités et/ou son style de vie, est à même de recomman-der une entreprise, un produit, une cause et d’être reconnue pour la valeur de sa recommandation par un nombre plus ou moins important de desti-nataires-cibles. Son influence sera d’autant plus grande que ses caractéristiques sociodémogra-phiques seront proches des individus à qui il destine son message.

Stratégie de communicationC’est un plan-cadre comportant une combinaison d’interventions de communication capables de sus-citer des changements nécessaires en matière de connaissances, d’opinions, d’attitudes, de croyances ou de comportements au niveau de la population vi-sée en vue de résoudre un problème de développe-ment, selon un calendrier donné et compte tenu de ressources disponibles.

Support (de communication)C’est tout vecteur de communication destiné à vé-hiculer le message à l’attention de la cible. C’est l’instrument sur lequel le message est fixé pour être transmis d’un émetteur à un récepteur.

AndragogieC’est la science de l’éducation des adultes par op-position pédagogique. Elle a pour père fondateur l’américain Malcolm Knowles. L’andragogie et à la base du développement des Etats-Unis, du Japon et du Canada.

Synthèse de Armand Kouayep


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GRILLEGRILLEGRILLE

GRILLE

GRILLE

GRILLE

2. Collecte les fonds4. Toile6. Interaction

12. Prêts à agir14. Conjonction15. Personne

1. Viral3. Evolution positive5. Court allié7. Parfaits quand ils sont smart8. Se défend10. Numérique ou du doigt11. Groupe visé13. Nomée

2. Collecte les fonds4. Toile6. Interaction

12. Prêts à agir14. Conjonction15. Personne


2. Collecte les fonds4. Toile6. Interaction9. Profite d’une action12. Prêts à agir14. Conjonction15. Personne

HORIZONTAL

VERTICAL


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Agence spécialisée en communication pour le développement

Que sommes-nous ?. Une chaîne d’information en continu.. La deuxième chaîne TV de l’audiovisuel public. Le dernier né du N°1 de l’audiovisuel au Cameroun

Qui sommes-nous ?. 37 Journalistes Reporters d’Images Multimédia. Un réseau national de correspondants. Des Editorialistes, Grands Reporters, Journalistes chevronnés au service de l’information. Des Présentateurs aguerris de journaux télévisés. Le résultat de 30 années d’expertise journalistique

Que voulons-nous ?. Changer l’information. Devenir la référence de l’information au Cameroun. Véhiculer le « Cameroonian Way of Life »

Qu’offrons-nous?. L’information 24/24. L’information 7J/7. Des magazines d’information diversifiés. Une information de proximité. Une information crédible, sérieuse, fiable. Toute l’actu, instantanément…

CRTV NEWS en raccourci

La chaîne en continue CRTV NEWS est née de la migration vers la télévision numérique à l’horizon 2015, fixée par l’Union Internationale des Télécommunications. C’est ainsi que la CRTV a choisi de diversifier l’offre de ses antennes en mettant en fonction deux chaînes thématiques dont CRTV NEWS.

Basée à Yaoundé, CRTV News est le reflet de la diversité des programmes de la CRTV Télé. Et au-delà d’informer, la naissance de cette nouvelle chaîne vient traduire la vision de la CRTV à l’horizon 2020 à savoir : être et demeurer la référence de l’audiovisuel au Cameroun, avec un ancrage dans la sous-région Afrique centrale. C’est aussi une entreprise qui veut valoriser le savoir-faire de la jeunesse ; car à CRTV NEWS, c’est surtout le dynamisme et la polyvalence qui prévalent. Une vague spéciale de journalistes reporters d’images a été formée pour les besoins de la cause.

CRTV News est disponible sur le Câble, le Satellite, la TNT et sur InternetRecevoir CRTV News sur le CâblePour recevoir CRTV News sur le câble, vous n’avez qu’une seule chose à faire si vous recevez déjà des images de télévision par câble : Réaliser une recherche de chaîne. Voici la procédure pour effectuer une recherche des chaînes sur vos téléviseurs :1. Allumez la TV.2. Appuyez sur la touche "Menu" ou "Home" de la télécommande. Un menu déroulant s'affiche à l'écran.3. Sélectionnez le sous-menu "Configuration", ou "Menu principal", "Menu système", "Menu outils", "Menu réglage" ou Réglage système".4. Sélectionnez "Installation", "Installation des chaînes", "Scan" ou "Rescan". 5. Choisissez la fonction "Réinstaller / rechercher toutes les chaînes", qui peut aussi être appelée "Recherche automatique", "Effacement des chaînes", "Réinitialisation des chaînes", ou "Installation des services Ne choisissez pas "Mise à jour"

Recevoir CRTV News sur le satelliteVous devez acquérir un KIT de réception satellitaire. Il va vous permettre d’accéder à plusieurs chaînes dont CRTV News. Les Kits (parabole +décodeur) sont disponibles chez les vendeurs de téléviseurs et coûtent environ 30 000 FCFA. Vous trouverez auprès des vendeurs des techniciens pour l’installation à domicile du kit en question.

Recevoir CRTV News sur la TNTPour ceux qui résident à Yaoundé et Douala et qui disposent d’un téléviseur numérique adapté, CRTV News est directement accessible par une antenne simple intérieure ou extérieure selon la position géographique de votre domicile.A défaut, il est possible avec votre téléviseur analogique d’accéder aux programmes de CRTV News et des autres chaînes de la TNT en installant un décodeur numérique DVB-T2 entre l’antenne et le téléviseur. Ce décodeur coute environ 10 000 FCFA.

Recevoir CRTV News sur votre smartphoneVous pouvez recevoir CRTV News partout grâce à notre partenaire Nexttel. Il suffit pour cela de souscrire au service Live TV de Nexttel pour recevoir CRTV et CRTV News.CRTV News est également disponible en streaming sur la plateforme www.crtv.cm

COMMENT RECEVOIR CRTV NEWS

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ESSAI CONCLUANT - Interactiv Consulting€¦ · Le plurimédia, gage d’une campagne de communication éfficace Santé, prévention de la faune lutte contre le commerce illicite