esse l - Les Tréteaux de France · nourrir de la musique , décors , et costumes, ajoute-t-elle. ... Profitant de la présence à Villeneuve-sur-Lot du comédien et directeur de

Centre dramatique national

Direction

Tréteaux de Fra

nce - Centre

dramatiq

ue national

153 aven

ue Jea

n Lolive, 93!5

00 Pantin

www.treteauxdefra

nce.com

facebook.com/treteauxdefra

nce

@treteauxfra

nce

Revue

de p

resse

2013

ateliers de pratique théâtrale

et projets de territoire

la forge

�Mise en ligne lundi 4 mars 2013

�

Jeudi 7 mars 2013

�Mise en ligne vendredi 8 mars 2013

�

mercredi 13 mars 2013

�Jeudi 14 mars 2013

�

Mercredi 20 mars 2013

�Dimanche 24 mars 2013

�

Vendredi 20 septembre 2013

�

Vendredi 20 septembre 2013

23 OCT 13Quotidien

OJD : 223785

Surface approx. (cm²) : 209

Page 1/1

C87BB54553C01C0262494AF44909D5182D595B620129353D4E57233TRETEAUX8422397300501/GCD/FFA/2

Eléments de recherche : TRETEAUX DE FRANCE : centre dramatique national à Pantin (93), toutes citations

38L

Morestel

Faire vivre la culture sur le territoire

Christian Schiaretti, directeur du théâtre nationalpopulaire de Villeurbanne, a longtemps souhaité lacréation d'un centre culturel dédié au théâtre et quiprendrait place dans le château de Brangues. Depuis, lacopie a été revue, avec toujours l'objectif de participer àl'ouverture et l'animation culturelle, faciliter la créationartistique et les rencontres autour du théâtre.

Pour ce faire, il a trouvé un allié de poids en la personne deRobin Renucci, acteur connu et directeur des Tréteaux deFrance. Ces deux dernières saisons, ils ont réussi à donnerun souffle nouveau aux nouvelles rencontres de Brangues."L'école des femmes", de Molière, cette année, a été jouéepresque à guichets fermés.

De plus un partenariat avec la communauté de communesdu Pays des Couleurs avait permis d'y greffer "Le solsticede Brangues" et son programme d'animations s'attachantà offrir du théâtre populaire de qualité dans différentsendroits du canton et dans les écoles.

Mutualiser pour pérenniser

Reste désormais à définir comment pérenniser ce projetartistique fortement lié à l'avenir des rencontres deBrangues.

Christian Schiaretti et Robin Renucci sont ainsi venus àla rencontre des représentants de l'Éducation nationale,des élus du canton et du département, dont Pascal Payen,vice-président chargé de la culture, les représentants dela région, ainsi que les responsables de l'association desnouvelles rencontres, pour convaincre de l'utilité d'uncentre d'expérimentation artistique. Leur souhait étant des'installer dans la ferme attenante au château, située dansle parc.

Le secteur de la culture traverse une période defragilisation de ses ressources. Le milieu rural n'est pasépargné. Les montages financiers des projets culturelssont tendus et font appel à des sources plus diversifiées.Ce travail doit donc nécessairement passer par le collectif,associant les différents acteurs privés, associatifs etpublics du territoire. L'ambition des élus est de lesencourager dans cette démarche mais en y incluant unpropos artistique réfléchi.

Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France, etChristian Schiaretti, directeur du théâtre national populairede Villeurbanne, sont venus évoquer leur volonté de faire deBrangues la cité du théâtre.

CORSE MATIN 27 OCT 13Quotidien

OJD : 39718


Page 1/1

877115245920570e12424f447a0c253239b07106c120386TRETEAUX8259797300509/XVP/MFA/2


présente la créationHistoires vraies... ou presqueU n concept original qui

mène à des rencontreshumaines, avec une dose

de mystères. L'Aria va présenterla création Histoires vraies oupresque ce dimanche à 16 heuresà A Stazzona, à Pioggiola.«Singulière », l'œuvre réunit unesérie de portraits théâtrale etvidéo de quatre habitants delile, dont les entretiens ont per-mis aux metteurs en scène etacteurs de réaliser leur créationsans avoir rencontre les interlo-cuteurs.En premier lieu, le vidéaste Lau-rent Billard et l'écrivain Christo-phe Martin ont rencontre les qua-tre insulaires à l'identité « se-crète », âgés de 18 à 70 ans etoriginaires de différentes partiesde lîle. L'écrivain a ensuite re-transcrit le contenu des inter-views, qui a donc servi de textesaux acteurs.Et complexité de l'exercice créa-tif : la mise en scène a débutévendredi dernier et s'est faiteen moins de trois jours, expliqueElsa Comelli de l'Aria, structurebasée dans le Giussani à Olmi-Cappella. Le manque de tempsétait évidemment difficile pourla mise en scène, qui pouvait senourrir de la musique, décors, etcostumes, ajoute-t-elle.

Ce dimanche 27 octobre, l'Aria va présenter à 16 heures lacréation originale Histoires vraies... ou presque à A Staz-zona, à Pioggiola. (Photo DR)

« Mêler la populationà l'acte artistique »

Ainsi, ce dimanche, les person-nes interviewées vont décou-vrir la retranscription théâtralede leur entretien. Et vice versa

pour les acteurs, NathanaëlMaini et Marie Murcia qui jouentchacun deux personnages, etles metteurs en scène FrancisAiqui (Théâtre Point), CharlotteArrighi de Casanova (A Funi-cella), Guy Cimino (U Teatrinu),

et Élise Orsetti (Nord^Sud Com-pagnie).Ce concept d'Histoires vraiesou presque, déjà présente en2012 à Grandvilliers dans l'Oise,possède l'avantage « de mêler lapopulation à l'acte artistique »,souligne Elsa Comelli. Les qua-tre interlocuteurs sont amenésà se déballer, dans le lieu quileur plaît, en parlant notam-ment de leur vie et leur rapportà la Corse.Prochainement, la création dePioggiola, coproduite par lesTréteaux de France et le Centredramatique national (COM) sousla coordination artistique deSerge Lipszyc, sera reprise authéâtre de Bastia et à l'espaceDiamant d'Ajaccio, annoncel'Aria.Par ailleurs, une exposition dephotographies des quatre prota-gonistes du projet aura bientôtlieu.

P. B.

Savoir +-www.anacorse.org/27-oct-portraits.html- Renseignements et réservationsau 04.95.61.93.18 ou à[email protected] : 15 euros/5 eurosadhérents et jeunes (-de 16 ans)

�

Novembre 2013

14 NOV 13Quotidien

OJD : 171431


Page 1/1

B67515075ED06C0DF20147443E08950D3901468A614A399C59BF1E6TRETEAUX9414818300503/XVP/FMM/2


culture

Atelier lecture avec R. RenucciProfitant de la présence à Villeneuve-sur-Lot du comédien et directeur de la Compagnie des Trétaux deFrance, Robin Renucci, le théâtre Georges-Leygues invite les Villeneuvois à un atelier de pratique de lectureà voix haute, le samedi 23 novembre, à 10h45.

Sous la direction de Robin Renuci, les participants s'essaieront à la pratique de la lecture à voix haute à partird'extraits de textes d'auteurs. Durant deux heures, ils travailleront notamment sur le souffle, la voix et lerythme.

Pour rappel: Robin Renucci sera le soir-même du samedi 23 novembre, à 20h30, sur les planches du théâtrepour une représentation de «L'Ecole des femmes», de Molière, avec les compagnies Les Tréteaux de Franceet le Théâtre national populaire (réservations au 05 53 40 49 49 ou sur www.ville-villeneuve-sur-lot.fr).

L'atelier de lecture à voix haute avec Robin Renucci aura lieu au foyer du théâtre Georges-Leygues, de 10h45à 12h45 et est gratuit.

Réservation, au 05 53 40 49 49 (jauge limitée).

NICE MATIN 14 NOV 13Quotidien

OJD : 96076


Page 1/1

0f74d54b58c04608522d43f4be0c857f3ca1788401bc3bfTRETEAUX1096818300509/MTH/MMS/2


Robin Renucci : « Et si Ton misaitsur l'intelligence du public? »Rencontre Alors que la série Un Village français fait une pause, Robin Renucci est à Nice pourMolière. Son ambition ne varie pas : transmettre des mots qui permettent d'affûter la pensée

U n Village français poursuitsa percée Alors que 3 5 mil-lions de téléspectateurs ont

aime la cinquieme saison surFrance 3 la serie redemane surFrance 5 Changement de costumede decor et d epoque pour RobinRenucci Au Theâtre national deNice il troque I habit du docteurLarcher contre celui d Arnolphecréature de Molière L Ecole desfemmes permet au comédien derester fidèle a la haute idée qu il sefait de son art Engage lesolu liseveut un acteur de la citoyennete etde l'éveil des consciences

Retour au classique. Avec,comme toujours chez Molière,des accents tres modernes...L'Ecole des femmes racontel'histoire d'un homme qui veutsoumettre une enfant pour enfaire sa femme C'est, tresrapidement, l'emprise descerveaux Ou comment, danscette societe, on essaie de nousempêcher de penser par nousmêmes Arnolphe reduit Agnes,la rabaisse ll croît la posséder,veut en faire son esclave

Agnes s'éprendra d'un jeunehomme. Happy end?Oui, le bon sens et la vietriomphent Aux dépensd'Arnolphe dont Molière semoque dans cette pieceAujourd'hui, l'égalité entre leshommes et les femmes reste uneproblématique importante dansnos regions tres civilisées Danscertains pays, la soumission de lafemme est même un projet

rComme Molière, vousmisez sur l'intelligencedu public?Cest la moindre deschoses I Maîs notremetier est souventdévoyé Quand onconsidère ['autre comme _un consommateur, il n'y aplus de partage et l'on assiste ades choses un peu obscènes Onpeut faire autrement Et miser surla capacite du public acomprendre la pensée d'unauteur Eclairer la vie singulièredes gens et, dans le même tempsleur vie collective, c'est un moyende croître ensemble Si, en 2013,nous ne comprenions pas ce quele public de Molière intégrait en1662, alors nous aurionsterriblement régresse

On a peut de l'autre,aiijoui ahm. On craintmême, dans la rue,de croiser son regard. »

Donner des mots, dites-vous,c'est donner de la pensée. Etmême de la citoyenneté.Etre capable de la formulerpermet d'élaborer, de fairegrandir et de communiquer sapensée ta maitrise des motsfonde la citoyennete Ladémocratie, c'est le pouvoir de separler Privez l'autre de la paroleet vous lui retirez toutepossibilité d'émancipation Lesdictateurs l'ont compns

Segmenter, séparer, faire desclasses, c'est un projet politiquequi existe et qui favorise le rejetLorsqu'on n'a pas les mots, laviolence se met a monter

Les mots ne sont-ils pas, euxaussi, porteurs de violence?Oui, parfois le mot tue ll est lepharmaton, c'est a dire qu'ilcontient a la fois le remede et lepoison Maîs je plaide, moi, pourla langue du theatre Une languequi réunit, qui rassemble C'estmême la mission de servicepublic qui m'est confiée a traversles Tréteaux de France

Les Tréteaux de France,un centre dramatique nationalsans toit ni planches?

rLe gai savoir

I

I

I« St nous ne comprenions pas aujourd'hui ce que le public de Molière Intégrait, alors nousaurions terriblement régressé. » (Photo Patrice Lapoine)

Oui, un theatre itinerant qui,sur le mode des remouleurs,se déplace pour transmettrele langage et affûter la pensée

Comment les enfantsreçoivent-ils ce message?Les enfants ont une propension autheatre Ils aiment imaginer etrever Ce qu'ils craignent, c'estd'avoir devant eux des êtresvivants qui leur racontent deshistoires Car ils ne savent plus lesentendre, habitues a la television,cet outil qui envoie des signaux,sans échange On a peur de lautre, aujourd'hui On craint même,dans la rue, de croiser son regard

Vous êtes issu d'un milieusimple. Le theâtre,

Le succes d'Un Village français donne raison a Robin Renucci qui plaide pour « desprogrammes de television per-mettant de partager le gai savoir et d'élever la pensée » Leparallèle avec notre epoqueest tentant « Cest toujoursla même chose L'inégalitécree la scission qui cree larancœur qui cree I agressionla peur de l'autre, le racismele rejet » Or ces temps ci,« ['ignorance peut croître »,selon Renucci qui, a I instarde Valery, veut miser sur lesprit A suivre 1945 et la Libe-ration, au terme devingt quatre episodes a venirUn autre levier qu'il aime actionner le ramené a sa Corsematernelle Hy a fonde voiladix-sept ans l'Association desrencontres internationalesartistiques Elle réunit desenseignants, des artistes, deséducateurs autour d'un theatre en bois qui, toute l'année,au dessus de L'Ile Rousse, accueille des stagiaires français,du bassin méditerranéen etmême du monde entierL. J

L'Ecole des femmesau INN

Aujourd hui a 19 h 30,vendredi 15 et samedi16 novembre a 20 h 30

Ta ifs d» 8 a 40 € la placeP»ns 04 93 13 90 93

ou www tnn fr

c'est pour ~"tous?Mon pere était gendarme Mamere, couturière J'ai des souchespopulaires maîs ce mélangeentre la Bourgogne et la Corseétait porteur d'une penséegénéreuse, humaniste, positiveJ ai eu cette chance de grandirdans une famille animée parune vraie noblesse dessentiments

PROPOS RECUEILLIS PARFRANCK LECLERC

[email protected]

14 NOV 13Quotidien

OJD : 171431


Page 1/1

B67515075ED06C0DF20147443E08950D3901468A614A399C59BF1E6TRETEAUX9414818300503/XVP/FMM/2


culture

Atelier lecture avec R. RenucciProfitant de la présence à Villeneuve-sur-Lot du comédien et directeur de la Compagnie des Trétaux deFrance, Robin Renucci, le théâtre Georges-Leygues invite les Villeneuvois à un atelier de pratique de lectureà voix haute, le samedi 23 novembre, à 10h45.

Sous la direction de Robin Renuci, les participants s'essaieront à la pratique de la lecture à voix haute à partird'extraits de textes d'auteurs. Durant deux heures, ils travailleront notamment sur le souffle, la voix et lerythme.

Pour rappel: Robin Renucci sera le soir-même du samedi 23 novembre, à 20h30, sur les planches du théâtrepour une représentation de «L'Ecole des femmes», de Molière, avec les compagnies Les Tréteaux de Franceet le Théâtre national populaire (réservations au 05 53 40 49 49 ou sur www.ville-villeneuve-sur-lot.fr).

L'atelier de lecture à voix haute avec Robin Renucci aura lieu au foyer du théâtre Georges-Leygues, de 10h45à 12h45 et est gratuit.

Réservation, au 05 53 40 49 49 (jauge limitée).

VAR MATIN 14 NOV 13Quotidien

OJD : 66757


Page 1/4

e572b54b5b10f90042ae4774cd0585d235013d87a1463dcTRETEAUX7796818300502/MRT/MSK/2


Robin Renucci : « Et si Ton misaitsur l'intelligence du public? »Rencontre Alors que la série Un Village français fait une pause, Robin Renucci est à Nice pourMolière. Son ambition ne varie pas : transmettre des mots qui permettent d'affûter la pensée

« Si nous ne comprenions pas aujourd'hui ce que le public de Molière intégrait, alors nousaurions terriblement régressé. » (Photo Patrice laponie)


OJD : 66757


Page 2/4



U n Village français poursuitsa percée. Alors que 3,5 mil-lions de téléspectateurs ont

aimé la cinquième saison surFrance 3, la série redémarre surFrance 5. Changement de costume,de décor et d'époque pour RobinRenucci. Au Théâtre national deNice, il troque l'habit du docteurLarcher contre celui d'Arnolphe,créature de Molière. L'École desfemmes permet au comédien derester fidèle à la haute idée qu'il sefait de son art. Engagé, résolu, il seveut un acteur de la citoyenneté etde l'éveil des consciences.

Retour au classique. Avec,comme toujours chez Molière,des accents très modernes...L'École des femmes racontel'histoire d'un homme qui veutsoumettre une enfant pour enfaire sa femme. C'est, trèsrapidement, l'emprise descerveaux. Ou comment, danscette société, on essaie de nousempêcher de penser par nous-mêmes. Arnolphe réduit Agnès,la rabaisse. Il croit la posséder,veut en faire son esclave.

Agnès s'éprendra d'un jeunehomme. Happy end?Oui, le bon sens et la vietriomphent Aux dépensd'Arnolphe dont Molière semoque dans cette pièce.Aujourd'hui, l'égalité entre leshommes et les femmes reste uneproblématique importante dansnos régions très civilisées. Danscertains pays, la soumission de lafemme est même un projet.


OJD : 66757


Page 3/4



fComme Molière, vousmisez sur l'intelligencedu public?C'est la moindre deschoses ' Maîs notremetier est souventdévoyé Quand onconsidère l'autre commeun consommateur, il n'y aplus de partage et l'on assiste ades choses un peu obscènes Onpeut faire autrement Et miser surla capacite du public acomprendre la pensée d'unauteur Eclairer la vie singulièredes gens et, dans le même tempsleur vie collective, c'est un moyende croître ensemble Si, en 2013,nous ne comprenions pas ce quele public de Molière intégrait en1662, alors nous aurionsterriblement régresse

« On a peur de l'autre, ^aujourd'hui. On craintmême, dans la rue,de croiser son regard. » Ë

Donner des mots, dites-vous,c'est donner de la pensée. Etmême de la citoyenneté.Etre capable de la formulerpermet d'élaborer, de fairegrandir et de communiquer sapensée La maitrise des motsfonde la citoyennete Ladémocratie, c'est le pouvoir de separler Privez l'autre de la paroleet vous lui retirez toutepossibilité d'émancipation Lesdictateurs l'ont compris

Segmenter, séparer, faire desclasses, c'est un projet politiquequi existe et qui favorise le rejetLorsqu'on n'a pas les mots, laviolence se met a monter

Les mots ne sont-ils pas, euxaussi, porteurs de violence?Oui, parfois le mot tue nestlepharmaton, c'est a-dire qu'ilcontient a la fois le remede et lepoison Maîs je plaide, moi, pourla langue du theâtre Une languequi réunit, qui rassemble C'estmême la mission de servicepublic qui m'est confiée a traversles Tréteaux de France

Les Tréteaux de France,un centre dramatique nationalsans toit ni planches?

Oui, un theâtre itinerant qui,sur le mode des remouleurs,se déplace pour transmettrele langage et affûter la pensée

Comment les enfantsreçoivent-ils ce message?Les enfants ont une propension autheatre Ils aiment imaginer etrever Ce qu'ils craignent, c'estd avoir devant eux des êtresvivants qui leur racontent deshistoires Car ils ne savent plus lesentendre, habitues a la television,cet outil qui envoie des signaux,sans échange On a peur dè l'autre, aujourd'hui On craint même,dans la rue, de croiser son regard

Vous êtes issu d'un milieusimple. Le théâtre,c'est pourtous?Mon pere était gendarme Mamere, couturière J'ai des souchespopulaires maîs ce mélangeentre la Bourgogne et la Corseétait porteur d'une penséegénéreuse, humaniste, positiveJ'ai eu cette chance de grandirdans une famille animée parune vraie noblesse dessentiments

PROPOS RECUEILLIS PARFRANCK LECLERC

f leclerc^ nicematin.fr


OJD : 66757


Page 4/4



Le gai savoirLe succès d'Un Village fran-çais donne raison à Robin Re-nucci qui plaide pour « desprogrammes de télévision per-mettant de partager le gai sa-voir et d'élever la pensée ». Leparallèle avec notre époqueest tentant : « C'est toujoursla même chose. L'inégalitécrée la scission, qui crée larancœur, qui crée l'agression,la peur de l'autre, le racisme,le rejet. » Or, ces temps-ci,« l'ignorance peut croître »,selon Renucci qui, à l'instarde Valéry, veut miser sur l'es-prit. À suivre : 1945 et la Libé-ration, au terme devingt-quatre épisodes à venir.Un autre levier qu'il aime ac-tionner le ramène à sa Corsematernelle. Il y a fondé voilàdix-sept ans l'Association desrencontres internationalesartistiques. Elle réunit desenseignants, des artistes, deséducateurs autour d'un théâ-tre en bois qui, toute l'année,au-dessus de L'Ile-Rousse, ac-cueille des stagiaires français,du bassin méditerranéen etmême du monde entier.

Les datesL'Ecole des femmes

au INN.Aujourd'hui à 19 h 30 ;vendredi 15 et samedi16 novembre à 20h 30.

Tarifs de 8 a 40 € la placeRens0493139090

ou www Inn fr

15 NOV 13Quotidien

OJD : 280453


Page 1/1

8d74b52255b0cc05d2054854e108653d3c81d593c1333acTRETEAUX3062028300507/GAW/MAG/2


DU HAUTDELATOUR

Renucci joue le soiret apprend le matinEn amont du spectacle auquel ilprendra part le soir même, RobinRenucci profite de sa présence àVilleneuve-sur-Lot, samedi 23 no-vembre pour proposer, à 10 h 45,un atelier de pratique cle lecture àvoix haute. Sous la direction ducomédien et directeur des Tré-teaux de France, les participantss'exerceront à partir d'extraits detextes d'auteurs. Durant deuxheures, ils travailleront notam-ment sur le souffle, la voix et lerythme.

En soirée, Robin Renucci serasur les planches du théâtre pourla représentation de « L'École desfemmes » de Molière avec les Tré-teaux de France et le Théâtre na-tional populaire.

La participation à l'atelier dumatin est gratuite mais attention,les places sont limitées.

Renseignements et réserva-tions au OS 53 40 49 49.

Le saint patron del'Ecosse célébré avecdanses et whiskiesLe Comité de jumelage avecTroon, la ville écossaise Jumeléeavec Villeneuve, célébrera diman-che 24 novembre la Saint Andrew.Pour cette occasion, il sera notam-ment proposé des dégustationsde whiskies, des danses tradition-nelles écossaises et des parties dejeux de boules écossaises.

Cette soirée gratuite ouverte àtous se déroulera à la Maison dela vie associative, à partir de18 heures.

Réservation préférable auprèsde Chantal Brouat([email protected]) et

Boules, danses et pure maltau programmele 24 novembre. ARCHIVES T M

KenNapier(05 53 OI 72 SO [email protected]).

L'Orchestre municipalpréparela Sainte-CécileLa sainte patronne des musicienssera célébrée dimanche 24 no-vembre par l'Orchestre munici-pal d'harmonie Vents d'Olt. Celase fera en l'église Sainte-Cathe-rine, à partir de ll heures.

22 OCT 13Quotidien

OJD : 41953


Page 1/1

107135315ec00a09b2b941a47a0b352526291f54911a3e1TRETEAUX7831197300504/MHL/MCF/2


THEATRE

Double hommage à la famille Copeau-DastéAvec deux spectacles les 25

et 26 octobre, la famille de Jac-ques Copeau et de Jean Dastéseront à l'honneur au théâtrede Beaune, à défaut d'avoir puetre programme matérielle-ment à Pernand-Vergelesses,lieu de la célèbre MaisonCopeau.

• Vendredi : "La scène natale- Copeau, Dullin, Jouvet de1911 à 1923".

Tlyauradumondesurlascè-ne pour la pièce d'EvelyneLoew : Robin Renucci jouantCopeau ; Christian Schiarctti,Charles Dullin ; et Jean-LouisHourdin, Louis Jouvet. Lenarrateur sera Jean-ClaudePenchenat pour cette produc-

Jacques Copeau s'étaitinstallée Pernand-Vergelesses. Photo SDR

tion Les Tréteaux de France.Par son accord, CatherineDasté, petite-fille de JacquesCopeau, est à l'origine de ceprojet.

Cette lecture spectacle estcomposée à partir des Regis-tres du Vieux Colombier, dcsécrits de Copeau, Dullin, Jou-vet, de documents d'archivesct coupures dc presse. Elle ra-conte la lutte de Jacques Co-peau pour le théàtre d'art et laconstitution dc l'équipe Co-peau-Dullin-Jouvet, née d'unegrande amitié. Les répétitions,la recherche d'une salle, le tré-teau nu, la création du VieuxColombier, le public. Lélanbrise par la guerre de 1914. Le

Vieux Colombier, théâtremarginal, fantastique école, aféconde la suite dc l'histoiredu théatre au XXe siècle.

• Samedi : "Le public a bienjoué ce soir -Jean Dasté de1923 à 1947" d'Evelyne Loew.Pour le second volet de cet

hommage, Christian Schiaret-ti et des comédiens duThéâtrenational populaire de Villeur-banne auront la noble chargede faire revivre Jean Dasté,jeune élève de Copeau quipart avec lui en Bourgogne, àMorteuil, puis à Pernand-Ver-gelesses faire du théâtre à lacampagne. Le texte évoque sarencontre avec Marie-HélèneCopeau, dite Maiène, puis la

naissancedeCatherineDasté.Après la guerre, la possibilitélui est offerte de lancer à Gre-noble la grande aventure de ladécentralisation, qui se pour-suivra avec la création de laComédie de Saint-Etienne,Centre dramatique national :pari fou défaire vivre unetrou-pe de création professionnelledans une ville de province.

INFO Vendredi et samedi à20 h 30. Renseignements etréservation : théâtre de Beaune,64, rue de Lorraine, du mardiau vendredi de 14 h 30 à 18 h 30,le samedi de9 h 30à midietde14heuresà16h30.Tél. 03.80.24.55.61.

21 NOV 13Quotidien

OJD : 280453


Page 1/1

1077f5555850a90f123242d4b107453c3c32b35fb179346TRETEAUX7758728300508/GMA/MMS/2


Après la scène, lesTréteaux et le publicTHÉÂTRE Les Tréteaux de France jouaient mardi « L'École desfemmes ». Le spectacle a été suivi d'une rencontre avec la troupeSABINE MENETs,menet@sudouest fr

Si la rencontre initialementprévue avant la pièce a été an-nulée, Les Tréteaux de France

ont, selon leur philosophie de théâ-tre populaire, rencontre leur pu-blic mardi soir. Les comédiens,avec en tête Robin Renucci qui di-rige Les Tréteaux de France, se sontprêtés aux questions des specta-teurs. Avant cela, ils avaient inves-ti la scène du théâtre Olympia avecun indémodable classique :« L'École des femmes » de Molière.

Jouée pour la première fois en1662, la pièce n'a rien perdu de sonpiquant Les réactions de la salle enattestaient : des rires aux éclats dedésapprobation.

Lecture contemporaine« La lecture est contemporaine etpose la question de l'égalité entrehommes et femmes. Quand Mo-lière fait dire à M. de la Souche 'Vo-tre sexe n'est là que pour la dépen-dance, du côté de la barbe est latoute-puissance", il reste d'actuali-té », expliquait Robin Renucci quia prêté ses traits grimés à Arnol-phe.

Sous le nom de M. de la Souche,le quadragénaire a décidé de pren-

Rencontre avec les spectateurs à l'issue cle la pièce. PHOTOC «

dre pour femme une enfant qu'ila élevée dans l'ignorance. Carpourcelui qui se croit visionnaire, il n'ya point de salut dans l'érudition dusexe faible et l'ingéniosité vautmieux que le risque de tromperiequ'il associe à la réflexion.

Ses plans seront bien évidem-ment contrecarrés car l'amour dé-fie toutes les intelligences et, donc,toutes les bêtises. Dans un décorépuré (Les Tréteaux jouent danstous types de salles et sous chapi-

teau) les comédiens - Robin Renuc-ci (Arnolphe), Jeanne Cohendy(Agnès), Maxime Mansion (Ho-race), Jérôme Quintard (Alain), Lau-rence Besson (Georgette), PatrickPalmero (Chrysalde), Thomas Fit-terer (le notaire) et Philippe Dusi-gne (Oronte)-ont offert deuxheu-res de talent.

Dynamique, drôle et, en effet, ter-riblement moderne. Ils se produi-sent ce soir à Pessac et samedi àVilleneuve-sur-Lot,

21 NOV 13Quotidien

OJD : 280453


Page 1/3

5970b5d85590b30ca21b43647b0b755f3ec2375a71f6353TRETEAUX5869728300503/LSS/MMS/2


Dans « L'École des femmes », Robin Renucci interprète Arnolphe, un bourgeois prêt à tout pour épouser Agnès, sa pupille. f

Le théâtre auplus près des gens »

21 NOV 13Quotidien

OJD : 280453


Page 2/3

5970b5d85590b30ca21b43647b0b755f3ec2375a71f6353TRETEAUX5869728300503/LSS/MMS/2


VILLENEUVE-SUR-LOT Robin Renucci est à l'affiche de « L'école des femmes »,samedi soir. Lin moyen pour le comédien d'aller à la rencontre du publicVINCENT ROMAINvilleneuve@sudouest fr

Si vous êtes spectateurs de la sé-rie « Un village français », dif-fusée sur France 3, son visage

et son nom vous sont sans doutefamiliers, puisqu'il y joue le rôleprincipal. Mais Robin Renucci estavant tout un homme de théâtre,et il est de passage à Villeneuve, sa-medi soir, entant que comédien,co-metteur en scène et directeurdes Tréteaux de France, un centrede théâtre itinérant créé en 1959.Dans « L'École des femmes », pièceécrite par Molière en 1662, il inter-prète également le personnageprincipal, celui d'Arnolphe, unbourgeois qui élabore un plan sau-grenu pour épouser sa pupilleAgnès.

« Sud ouest ». Pourquoi Molièreet pourquoi cette pièce ?Robin Renucci. Molière estun for-midable moyen d'aller à la rencon-tre du public, de faciliter les échan-ges. La contemporanétié du sujetest très riche, c'est intéressant devoir commentune pièce d'époque

«Cest un grandmoment de Molière,une écriture puissanteet hilarante»peut résonner aujourd'hui, avecdes thèmes comme les rapportsentre les hommes et les femmes,le port du voile, la séquestration...Tout en gardant le contexte duXVIIe siècle : les lumières, les dé-cors, les costumes. Molière est unobjet de langue três riche. Et« L'École des femmes » est ungrand moment de Molière, uneécriture puissante et hilarante, encinq actes.

Ce doit être un bonheur de jouerun personnage comme Arnolphe...Il se laisse avoir par son plan ridi-cule et odieux. Il a des moments defolie, d'angoisse, qui sont très drô-les. En tant qu'acteur, c'est unevraie partition musicale de deuxheures, le plus long texte du réper-toire français avec plus de i DOOvers. Il y a un lourd travail de mé-

morisation mais la mise en scèneest condensée, avec une grandeforce burlesque. C'est tout demême très physique.

Vous cumulez théâtre, cinémaet télévision. Vous trouvezvotre bonheur partout ?C'est très complémentaire. Je suisheureux d'aller à la rencontre dupublic, d'autant que votre régionest parmi les plus spectatricesd'« Un village français »! À la télé-vision ou au cinéma, on ne portepas la voix, on ne respire pas large-ment, on est dans la pensée plutôtque dans la parole. Au théâtre, il ya une immédiateté de l'échangeavec le public. Hier soir (mercredi,à Arcachon, NDLR), les gens sontvenus parce qu'ils avaient des sou-venirs des Tréteaux de Francevieux de SO ans, c'est formidable.

Justement, vous en êtesle directeur depuis deux ansmaintenant. Heureux ?C'est un honneur, parce que celacorrespond à l'idée que je me faisdu service public : apporter aux ci-

toyens ce qui leur est dû. On portele théâtre partout sur le territoire,au plus près des gens, et là où il n'ya pas d'équipement, on l'apporteaussi. Je suis très sensible à cettequestion de la transmission du sa-voir.

D'ailleurs, je suis très attentif àce qu'il se passe à Villeneuve-sur-Lot, notamment avec le Trac (Trou-pes en réseaux d'amateurs et com-pagnie), avec Joël Roux à sa tête. Jesuis déjà venu deux ou trois fois àVilleneuve pour encourager ce dy-namisme, pour des rencontres,des stages... Le Sud-Ouest, excel-lent en matière d'éducation, popu-laire. Nous, acteurs, venons justepour souffler sur le feu.

Pratique« L'ÉCOLE DES FEMMES » au théâ-tre Georges-Leygues, à Villeneuvesamedi 23 novembre, 20h30TARIFS De 13 à 25 euros Tarif réduit(jeunes, demandeurs d'emplois),9 euros.RENSEIGNEMENTS 05 53 40 49 49.

22 NOV 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

2e7175865f702604f26349047508f5bf30d24c6cb12d3f7TRETEAUX0177928300502/FCM/MMS/2


scene

Les Tréteaux de Francele temps d'une journéeL a troupe des Tréteaux de

France, dirigée par RobinRenucci, sera à Melle pour unelecture débat vendredi 6 dé-cembre, au Metullum.La troupe sera en résidencethéâtrale et donnera neuf re-présentations en Deux-Sèvres

Robin Renucci et sa troupeseront à Melle le 6 décembre.

des pièces « Le Petit Violon »et « L'École des femmes ». Ilsanimeront aussi des lectures-débat et divers ateliers pourles collégiens et amateurs dethéâtre en partenariat avec dif-férents acteurs du territoire.Les Tréteaux de France sontune compagnie itinérante, créeen 1959 par Jean Danet, sonnom fait référence à l'ancienthéâtre populaire de Molière.Elle a été reconnue « centredramatique national » en 1971.Le comédien et directeur de latroupe, Robin Renucci, invite àdécouvrir des artistes qui ontmarqué l'histoire du théâtre aucours du XXe siècle.Cette soirée entre dans lecadre de l'événement départe-mental organisé par le conseilgénéral en novembre et dé-cembre avec les Tréteaux deFrance.

Entrée gratuite. Réservationsobligatoires, renseignements au05.49.27.56.96 oum.simonneaulville-melle.fr

24 NOV 13Quotidien

OJD : 171431


Page 1/2

217D357D5E70CA07020A4F14880BE51636724E89810D39BD90360BDTRETEAUX8133138300505/FCM/FMI/2


l'essentiel t

« Résister, c'est recréer de la singularité»C'est une parole qu'on entend peu. Celle d'un comédienqui a fait le choix du théâtre et du service public pourembrasser une dimension à la fois culturelle et citoyenne :« Le service public, c'est faire partager à chacun ce qui luiest dû », dit-il.

Robin Renucci était hier à Villeneuve-sur-Lot. Commecomédien et directeur du Centre dramatique national «Les Tréteaux de France », structure itinérante, pour jouer,hier soir, sur la scène du théâtre Georges-Leygues, le rôled'Arnolphe dans « L'Ecole des femmes » de Molière. Aussipour animer, hier matin, un atelier « lecture et langage »,pendant deux heures, au foyer du théâtre. Et enfin pourlancer l'année Jean-Claude Grumberg, qui se poursuit danstout le département jusqu'en juin 2014.

Votre compagnie intervient beaucoup en milieu scolaire.Pourquoi ?

Notre démarche a une fonction humaine et citoyenne. Lesenseignants participent à l'élévation de nos concitoyens.De la maternelle à l'université ils mettent en chantierle rapport des uns avec les autres, c'est profondémentculturel. Et cela fait également partie de nos missionsaux Tréteaux de France. Quand les enseignants sontpassionnés, les élèves le sont aussi. Y compris pour lesenseignements fondamentaux. L'enseignant, c'est celui quiallume une lumière chez l'élève. Et une lampe éteinte n'ena jamais allumé une autre. Moi, j'ai tout reçu de l'éducationnationale.

Vous êtes aussi venu animer un atelier de langage. En quoile langage est central selon vous 7

II faut voir comme on nous parle, pour reprendre unechanson de Souchon. Tout, autour de nous, dans notrequotidien, est du domaine de l'injonction : allez, achetez,regardez, etc. Le langage dominant est celui du factuel,

du symbole commercial, du client plutôt que du citoyen.C'est pour ça qu'il est important d'entendre une autrelangue. Pour cela qu'il est important de transmettre lalangue poétique, de Molière comme d'autres auteurs. Carla langue transforme nos actes et nos pensées, elle élargitnos frontières de langage.

24 NOV 13Quotidien

OJD : 171431


Page 2/2

217D357D5E70CA07020A4F14880BE51636724E89810D39BD90360BDTRETEAUX8133138300505/FCM/FMI/2


Cette langue poétique c'est votre outil ?Quand nous venons avec les Tréteaux de France,nous n'apportons pas d'outil. Nous, nous sommes desrémouleurs. Nous venons simplement aiguiser les outilsdont disposent déjà les autres et qui peuvent êtreémoussés. Nous n'avons pour autre ambition que deprolonger le combat pour l'éducation populaire inventépar d'autres sur les ruines de la démocratie au sortirde la Deuxième Guerre mondiale. Notre seul souci, c'estl'émancipation de nos concitoyens.

Pour faire le lien avec votre personnage de maire dans «Un village français », à travers le théâtre vous faites de larésistance face à ce langage libéral omniprésent ?Vivre, c'est résister. Résister c'est recréer de la singularitéface à l'uniformisation, face au magma qu'on fait del'homme. L'homme est un individu singulier, tellementriche parce qu'il a sa langue, sa langue étrangère. Chacun

parle une langue étrangère. Nous ne parlons pas vouset moi ou ceux qui nous lisent la même langue, maisnous cherchons à nous rencontrer à écouter à partager etrompre un système qui est d'utiliser l'autre pour ses finspersonnelles. Alors qu'il faut chercher à utiliser bien l'autrepour sa propre finalité, c'est-à-dire sa singularité.Recueilli par Jérôme SchrepfLes Tréteaux de France reviennent le 29 mars au théâtreGeorges-Leygues pour jouer «Le Petit Violon» (à partir de8 ans). Réservations au 05 53 40 49 49.Présent hier à Villeneuve pour jouer «l'Ecole des femmes»avec sa troupe des Tréteaux de France, ce comédienmihtant avait aussi un message à adresser.« L'enseignant est celui qui allume une lumière chez l'élève.Moi j'ai tout reçu de l'Education nationale.»

Robin Renucci, hier matin au théâtre Georges-Leygues./Photo DOM, J.Sch.

« Notre ambition c'est le combat pour l'éducationpopulaire, c'est l'émancipation de nos concitoyens.»

29 NOV 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

3b72951d5950bc00a2544bb4cc0755ac33d30c3b2121321TRETEAUX0194838300507/MON/MDP/2


airvault

Sortie théâtre à Bocapolepour les collégiens

Stéphane Ayrault et Fabien Bourgoin ont invité les collégiensà la représentation de L'École des femmes.

S uivant le projet conduitpar le conseil général afin

d'ouvrir le théâtre au public, lecollège Voltaire s'est associéau centre socioculturel. Sté-phane Ayrault, directeur duCSC précise : « Ce projet com-plète notre souhait de continuerles sorties culturelles mises enplace l'an dernier en nous dé-plaçant sur les lieux de spec-tacles qu'il nous est impossiblede présenter localement. » Larencontre avec Fabien Bour-goin, principal du collège, aconvaincu celui-ci qui rajoute :« Notre volonté de faire partici-per les familles dans la scolaritéde leurs enfants se trouve ainsirenforcée en ouvrant la cultureà tous. Sur 49 collégiens qui ontétudié Molière, 48 sont volon-taires pour aller assister à la re-présentation de « L'École des

femmes » par les Tréteaux deFrance le 3 décembre à Boca-pole. Ils seront accompagnéspar 26 parents, ce qui est à re-marquer quand on connaît lesdifficultés familiales pour effec-tuer des sorties en soirée. » LesIOU places réservées par leCSC sont déjà toutes occupées.En parallèle à cette représenta-tion donnée par des profes-sionnels du spectacle, deuxateliers lecture seront organi-sés lundi 2 décembre par lacompagnie théâtre du collègeVoltaire montrant le jeu de co-médien sur différents textes.Pour les élèves de troisième :de 15 h 30 à 16 h 30 et de 18 h à19 h pour tout public, en parti-culier pour les familles qui as-sisteront le lendemain à Boca-pole à la pièce de Molière.

01 DEC 13Quotidien

OJD : 96139


Page 1/1

d67e15bf5b106908022548e44305e5e930336951012539fTRETEAUX6554048300508/FCM/MCF/2


Airvault

Parents et élèves à la découverte du théâtreOuvrir le théâtre à tous, dans les mi-lieux ruraux, c'est l'un des objectifsdu Conseil général qui n'est pas tom-bé dans l'oreille de sourds. Récem-ment, ce sont le centre sociocultu-rel et le collège Voltaire qui se sontassociés au projet : « Nous souhai-tons poursuivre nos sorties culturellesaprès le succès qu'elles ont rencontrel'an dernier. Le projet nous confortedans cette idée de nous déplacer pourassister à des spectacles que nous nepouvons pas organiser nous-mêmes »,fait remarquer Stéphane Ayrault, di-recteur du centre socioculturel. EtFabien Bourgoin, le principal du col-lège, d'indiquer : « Cela correspond ànotre volonté d'associer au maximumles familles à la scolarité de leurs en-fants et à notre objectif d'ouvrir notremilieu rural à la culture ».

L'École des femmesLes élèves de troisième ont étudié encours « L'École des femmes » de Mo-lière. Ils assisteront à la représenta-tion du 3 décembre, à Bocapôle, in-terprétée par les Tréteaux de France.

I 4.1 I t>!Stéphane Ayrault (à gauche) et Fabien Bourgoin, sur la même longueur d'ondes.

« 26parents seront également avec eux.Cest d'ores et déjà une belle réussitequand on connaît les contraintes fami-liales liées aux sorties le soir", constatele principal. Le centre socioculturelavait quant à lui réserve I00 places :- Cest complet ! Tout s'est fait très vite »,s'étonne le directeur. Mais face à unprojet qui leur tient à cœur, l'inquié-tude se mêle : « Nous espérons quetous y prendront du plaisir et que cette

sortie suscitera de nombreux échangesdans les familles ».En complément de la représentation,la compagnie de théâtre organisera,la veille, deux ateliers de lecture aucollège, pour montrer le travail et lejeu du comédien à partir de diffé-rents textes. Le premier s'adresseraaux élèves de troisième, le secondsera lui ouvert à tous et se déroule-ra entre 18 heures à I9 heures.

04 DEC 13Quotidien

OJD : 96139


Page 1/1

7476f5135490970b42844de4280a15be3c03678851293eaTRETEAUX2603448300503/GMA/MAG/2


Airvault

Lire à haute voix, l'art du comédienLe comédien Patrick Palmero a animé lundi soir un atelier lecture au collège.

Carole Tieze, administratrice desprojets artistiques des Tréteauxde France, explique les buts de

cette rencontre avec les collégiens« Aller a la rencontre du public et aussirecevoir ' En résidence dans les Deux-sevres a I invitation du Conseil general,cet atelier pratique fait partie de notreprojet artistique »La salle d etude se remplit peu a peuet Patrick Palmero invite un volon-taire a prendre au hasard un deslivres caches dans un grand sac aI ouvrir a n importe quelle page eta lire a voix haute pour être biencompris de I assistance

« Dire une phrase, respirerquand il faut... »

Nathanael se lance le premier, unpeu intimide, et les indications du co-medien éclairent vite I assistance etlejeune lecteur sur I intérêt de I exer-cice Chacun a son tour s y prête Lesextraits de Prevert, Flaubert, poèmes,pieces de théâtre sortis du sacprennent du sens, la beaute de lalangue transmet la magie des motsProgressivement, Patrick Palmerodécortique, analyse, donne le ton« Dire une phrase, lui donner du senstenir compte de la ponctuation, respirerquand il faut, ne pas lire trop vite, nepas baisser le ton enfin de phrase pourne pas fermer »Des indications transmises sans em-phase et que chacun comprend,même si les appliquer s avère être

Nathanael lit Prevert et a ses côtes Patrick Palmero se concentre sur I ecoute

tout un art Patrick Palmero, deCentre dramatique national, interve-nant dans les ateliers crees en 2001par Robin Renucci, a une longue ex-

moments d échanges Etre comedien,cest partager » dit-il et se permet unpetit conseil pour les jeunes attirespar ce metier « Ils doivent en priorité

penence en matiere de formation de finir leurs etudes et suivre des courscomedien < i apprécie beaucoup ces

05 DEC 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

ed7bc5655690bb04f2584cd4a20445233673389bf17b342TRETEAUX2603648300501/GTA/MFA/2


Molière s'inviteà Genevoix

Comment faire aimer lalittérature et le théâtre à sesélèves ? A la cité scolaireMaurice-Genevoix,Emmanuelle Schweyer etVirginie Schneider ont eu labonne idée cette semaine derecevoir, grâce au conseilgénéral et à la Ville deBressuire, un comédien desTréteaux de France, Thomas.Ce dernier a animé plusieursateliers durant lesquels desélèves de seconde et de lre ontpu expérimenter la lecture :« II s'est agi d'une mise enespace ainsi qu'une mise envoix », explique l'une desenseignantes de français.Point d'orgue de cetteopération séduction, les élèvesont assisté mardi soir àBocapole à l'École des femmesde Molière.Si l'intérêt pédagogique sauteaux yeux, le côté humain estparfois oublié. Emmanuelle

Schweger souligne que cesrencontres constituent des« bons moments » pour lesélèves. Le plaisir, on le sait,est un moteur dansl'apprentissage.

Une élève de lre S a lu un texteà ses camarades.

05 DEC 13Quotidien

OJD : 96139


Page 1/1

ca72957158b03f04a20a42f4610e45fc3e73f79c310139bTRETEAUX9867548300501/GMA/MCF/2


Les Tréteaux de Franceavec le Cercle théâtralLe Conseil général organisedes animationx dans les col-lèges, les bibliothèques et lestroupes théâtrales amateurs.Ceci concerne une trentained'ateliers et des spectaclesavec « Le Petit Violon » de Jean-claude Grumberg et « L'Écoledes femmes » de Molière.Jeudi, Bernard Arnaud qui di-rige le Cercle théâtral de LaChapelle Moncoutant a reçuMade Guitton, chef de serviceà la commission culture duConseil général et Thierry Del-homme, des Tréteaux de Francepour une séance d'initiation àlaquelle une douzaine d'ado-lescents de l'atelier collège ducercle a participé. Pendant plusde deux heures, ces jeunesont écouté et mis en applica-tion les conseils de cet acteursur des textes portant sur lagourmandise.

Thierry Delhomme donnedes conseils aux élevés.

06 DEC 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

TRETEAUX1968158300504/XME/MFG/2


la chapelle-saint-laurentThierry Delhommea animé un atelierD ans le cadre d'une anima-

tion théâtre-lecture-ma-rionnettes organisée du 23 no-vembre au 7 décembre dans lescollèges, les bibliothèques etles troupes de théâtre ama-teurs, Made Guitton, chef desèrvice à la commission cul-ture du conseil général, ac-compagnée de Thierry Del-homme des Tréteaux deFrance, était récemment à LaChapelle Saint-Laurent.Thierry Delhomme a dirigél'atelier collège du Cercle théâ-

tral La Chapelle-Moncou-tant animé par Bernard Ar-naud. Douze ados ont écoutéet mis en application les con-seils de cet acteur sur destextes évoquant la gourman-dise.Cette action du conseil géné-ral se concrétise, durant laquinzaine, par 30 ateliers maiségalement par 9 spectacles : 6représentations du « Petit vio-lon » de Jean-Claude Grum-berg et 3 de « L'école desfemmes » de Molière.

Les jeunes acteurs ont beaucoup appris.

12 DEC 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

c87c452055109a07a28745443907b5ef3b84cb63d1783cfTRETEAUX9477558300509/GAD/AHN/2


airvault

Ouvrir le théâtre au public

Chaque lecteur a suivi les conseils du comédien formateur.

L a veille du déplacement desélèves à Bocapole pour as-

sister à la représentation de lapièce de Molière « L'école desfemmes », le collège Voltaire etle centre socioculturel avaientinvité les comédiens des Tré-teaux de France à rencontrer lescollégiens et le public.Comédien formateur qui jouedans la pièce et possède une so-lide expérience théâtrale, Pa-trick Palméro et les comédiensde la troupe ont animé des ate-liers de lecture. Face au publicformant un cercle d'écoute,

chaque participant, jeune ouadulte, a lu à voix hautequèlques textes découverts auhasard dans un ouvrage d'auteurcélèbre.Marquer la rime, accentuer laponctuation, insister sur la placedes mots dans la phrase... Lesconseils des professionnels duspectacle étaient forts utiles tantpour le lecteur que pour les au-diteurs. La troupe des Tréteauxde France est très attentive à cestemps d'échanges, l'objectifétant d'ouvrir le théâtre au pu-blic.

16 DEC 13Quotidien

OJD : 180176


Page 1/1

307765cf5bf08606225941048f06e50e3bc5ec0101653c3TRETEAUX3205068300506/GAW/MDP/2


scene

L'art du théâtre

Soirée intense pour la petite centaine de Mellois réunis dans lasalle du Metullum. Dans le cadre d'une tournée départementaleorganisée par le conseil général, les Tréteaux de France ont pro-posé une lecture puis une discussion autour des grandes heuresdu théâtre français. De nombreux noms ont été cités. Robin Re-nucci, qui a mené la discussion, a rappelé sa volonté d'un théâtreaccueillant un plus large public.

Documents

esse l - Les Tréteaux de France · nourrir de la musique , décors , et costumes, ajoute-t-elle. ... Profitant de la présence à Villeneuve-sur-Lot du comédien et directeur de