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Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Re

’ensemble des adolescents (15–20 ans) qui se sont présentés à notre consultationntre 2009 et 2010. L’outil d’investigation était un questionnaire comportant lesaractéristiques sociodémographiques des consultants, l’histoire du tabagismet le score de Fagerström. Une enquête téléphonique était réalisée en juillet011 afin d’évaluer le sevrage.ésultats.– Un ensemble de 200 patients ont été inclus ayant un âge moyene 18 ± 1,6 ans. Parmi eux, 56,5 % étaient fortement dépendants à la nicotinet 22,4 % avaient au moins un ami fumeur. Parmi les répondants à l’enquêteéléphonique, 59 (26,7 %) étaient abstinents. Le délai médian d’abstinence étaite deux mois avec des extrêmes allant de sept jours à 32 mois. Les déterminantse la réussite du sevrage tabagique étaient l’âge de début du tabagisme, le scoree Fagerström, la régularité des visites de suivi et l’existence d’amis fumeurs.iscussion/conclusion.– Ces résultats montrent les difficultés du sevrage taba-ique chez l’adolescent. Le taux de sevrage peut être amélioré par un meilleuruivi moyennant une aide spécifique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.255

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xposition des élèves aux publicités sur le tabac à Sousse :ésultats de la pré-intervention. Hmad , J. Maatoug , I. Harrabi , M. Belkacem , H. Ghannem

Service d’épidémiologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie

ntroduction.– La publicité joue un rôle important dans l’expansion du phé-omène de tabagisme chez les jeunes. L’objectif de notre étude est d’étudier’exposition des jeunes aux publicités sur le tabac, afin d’instaurer une interven-ion pour réduire ce phénomène.

éthodes.– C’est une étude quasi-expérimentale avec deux groupes : un groupentervention et un groupe contrôle, portant sur des élèves âgés de 11 à 16 anscolarisés dans des collèges de la ville de Sousse. Un questionnaire en arabet pré testé, a été auto administré et distribué aux élèves pour évaluer leursxpositions aux publicités sur le tabac.ésultats.– Notre population était composée de 4003 collégiens : 2074 dans

a zone contrôle et 1929 dans la zone d’intervention. L’âge moyen était3,48 ± 1,29 ans dans le groupe de contrôle et 13,24 ± 1,25 ans dans le groupe’intervention. Les garcons représentaient 50,2 % et 46,5 % respectivement danse groupe contrôle et le groupe intervention. L’exposition aux publicités encou-ageant le tabagisme a été retrouvée chez 59,6 % et 43,8 % respectivement deslèves du groupe contrôle et du groupe intervention. Les élèves qui ont rap-orté être exposés aux publicités de sensibilisation sur les méfaits du tabac onteprésenté 95,7 % dans le groupe contrôle et 88,5 % dans le groupe intervention.iscussion/conclusion.– L’exposition aux publicités sur le tabac s’avère impor-

ante chez les élèves de la région de Sousse. Le milieu scolaire en promouvantès le jeune âge une éducation sanitaire sur les risques du tabagisme peut encoreenforcer les publicités de sensibilisation.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.256

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stimer le risque de cancer associé aux scannersédiatriques en France : la cohorte Enfant Scanner. Journy a, M. Mezzarobba a, J.-L. Rehel a, H.-J. Brisse b, D. Laurier a,.-O. Bernier a

Laboratoire d’épidémiologie, institut de radioprotection et de sûretéucléaire, Fontenay-aux-Roses, FranceService de radiologie, institut Curie, Paris, France

ntroduction.– Les scanners sont une source majeure d’exposition médicale auxayonnements ionisants, leur fréquence a été multipliée par huit en 20 ans (UNS-EAR 2000). Cependant, leur impact sur le risque de cancer radio-induit restencore à évaluer. La cohorte Enfant Scanner est donc mise en place en Franceour étudier le risque de cancers et de leucémies après une exposition auxcanners pendant l’enfance.

éthodes.– Les enfants inclus, nés à partir de 1995, ont recu avant l’âge de

ix ans un premier scanner entre 2000 et 2013 dans un des 20 CHU participant.es doses individuelles cumulées aux organes sont estimées. Les pathologies

umorales pédiatriques et les causes de décès sont obtenues à partir des registres

lpe2

’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148 S113

ationaux. Issus du Programme de médicalisation des systèmes d’informationPMSI), les diagnostics cliniques liés à l’hospitalisation permettent d’identifieres enfants ayant des facteurs de risque de cancer.ésultats.– En 2011, 87 000 enfants ayant recu 125 000 scanners ont été inclus.n tiers des enfants avaient eu un premier examen dans la première année deie. Deux-tiers des examens étaient des scanners de la tête, avec une variatione dose importante selon les protocoles radiologiques.iscussion/conclusion.– L’étude mise en place par l’institut de radioprotection

t de sûreté nucléaire, en partenariat avec la Société francophone d’imagerieédiatrique et prénatale, permet un suivi à long terme d’une large population’enfants exposés. La cohorte intègre le projet européen Epi-CT qui vise àuivre un million d’enfants selon la même méthodologie, adaptée à la questiones risques aux faibles doses.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.257

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cides gras oméga-3 plasmatiques et risque deégénérescence maculaire liée à l’âge : étude Aliénor. Merle a, M.-N. Delyfer a,b, J.-F. Korobelnik a,b, M.-B. Rougier b,. Barberger-Gateau a, C. Delcourt a

Isped, centre Inserm U897-« épidémiologie-biostatistique », université deordeaux, Bordeaux, FranceService d’ophtalmologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France

ntroduction.– Une diminution du risque de dégénérescence maculaire liée à’âge (DMLA) pour les apports alimentaires élevés en acides gras oméga-3 a étéapportée dans plusieurs études épidémiologiques. Nous présentons les associa-ions de la DMLA avec les acides gras oméga-3 plasmatiques, qui représententne mesure objective du statut en oméga-3.éthodes.– L’étude Aliénor est une étude de cohorte en population générale,

éalisée chez 963 résidents de Bordeaux âgés d’au moins 73 ans. Les partici-ants ont eu un premier examen ophtalmologique en 2006–2008 et ont un suivioyen de 31 mois. Les acides gras plasmatiques ont été dosés par chroma-

ographie gazeuse à partir de prélèvements sanguins à jeun (1999–2001). LaMLA a été diagnostiquée à partir de photographies couleur de la rétine et enpectral Domain Optical Coherence Tomography (SD-OCT) lors des examensphtalmologiques (2006–2008, 2008–2009 et 2009–2011). Les associations dea DMLA avec les acides gras ont été estimées à l’aide de modèles logistiquesEE, permettant de prendre en compte les données des deux yeux et leur corréla-

ion. Parmi les 963 participants, 605 (1170 yeux) dont 96 yeux avec une DMLArésentaient des données complètes pour ces analyses.ésultats.– Après ajustement multivarié, les niveaux en omega-3 totaux étaient

nversement associés au risque de DMLA (RC = 0,62, [augmentation d’un écart-ype] [0,44–0,88], p = 0,008). Les associations étaient similaires pour l’acidelpha-linolénique (RC = 0,62, [0,43–0,88], p = 0,008) et les oméga-3 longuehaîne (RC = 0,65, [0,46–0,92], p = 0,01).iscussion/conclusion.– Cette étude apporte des arguments supplémentairesour un rôle potentiel des oméga-3 dans la prévention de la DMLA.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.258

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volution du tabagisme féminin en Tunisie. Mrabet a, S. Ben Cheikh b, R. Alani a, H. Ben Romdhane b

Unité de surveillance épidémiologique, direction générale de la santéilitaire, TunisieLaboratoire de recherche « épidémiologie et prévention des maladiesardiovasculaires », faculté de médecine, Tunis, Tunisie

ntroduction.– Le tabagisme représente une catastrophe sanitaire par les dégâtsausés sur la santé et l’économie nationale. De plus, le tabagisme est entrain’envahir les femmes.éthodes.– Nous avons analysé l’évolution du tabagisme féminin en comparant

a prévalence du tabagisme chez la femme tunisienne, à travers deux enquêtesopulationnelles. Ces enquêtes ont été réalisées auprès de 806 femmes âgéesntre 35 et 65 ans en 1997 et auprès de 555 femmes du même groupe d’âge en009, dans la région de l’Ariana (Tunisie).