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Et si tu n’existais pas, variations Du collectif Dans son salon Et si tu n’existais pas, variations, c’est deux jeunes dames présentant le produit de leurs efforts chorégraphiques dans une ambiance de fond de sous-sol. C’est avec beaucoup de volonté et très peu de ressources techniques qu’elles proposent au public rassemblé devant elles différentes variations d’une célèbre chanson du passionnément romantique Joe Dassin. Le thème d'« Et si tu n’existais pas » revient sous diverses formes qui sont, elles, séparées par des restructurations spatiales précises et des gestes bien organisés. Tout y est savamment chorégraphié, les actions qui meublent les périodes entre les variations sont aussi précieuses que les variations elles-mêmes. Ce spectacle agrémenté de paillettes allie danse et art populaire de façon théâtrale et humoristique; il amène le spectateur dans une réflexion autour de son propre rapport à l’art tout en lui posant une grande question philosophique et poétique « et si l’autre n’existait pas… ». “ […] une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu’on ne voit pas passer.” Maryse Boyce, Scène 1425 Durée du spectacle: 30 minutes Espace scénique: 20 pieds de profond par 30 pieds de large Lien vidéo du teaser (1min) CHORÉGRAPHES/INTERPRÈTES : EMMALIE RUEST ET KARENNE GRAVEL COMPOSITEUR : NICOLAS DES ALLIERS RÉPÉTITRICES : CATHERINE LEPAGE MENTORE ARTISTIQUE : MANON OLIGNY PHOTOS : FRANCIS NADEAU-LUSSIER (1) ET CINDY BOYCE (2-3) Proposition de jumelage avec La Grande Fente : La Grande Fente se veut une compagnie où la danse y est très physique, où les danseurs sont inspirants et dont l’ensemble est très lumineux et actuel. La pièce Fente-toi! est composé de 7 danseurs, s’inspire du sport et a la capacité de tenir en haleine le spectateur. Site web de La Grande Fente

Et si tu n'existais pas variations

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Fiche technique du spectacle, suivi de la vision artistique du collectif et de la bio de ses membres.

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Page 1: Et si tu n'existais pas variations

Et si tu n’existais pas, variationsDu collectif Dans son salon

Et si tu n’existais pas, variations, c’est deux jeunes dames présentant le produit de leurs efforts chorégraphiques dans une ambiance de fond de sous-sol. C’est avec beaucoup de volonté et très peu de ressources techniques qu’elles proposent au public rassemblé devant elles différentes variations d’une célèbre chanson du passionnément romantique Joe Dassin. Le thème d'« Et si tu n’existais pas » revient sous diverses formes qui sont, elles, séparées par des restructurations spatiales précises et des gestes bien organisés. Tout y est savamment chorégraphié, les actions qui meublent les périodes entre les variations sont aussi précieuses que les variations elles-mêmes.

Ce spectacle agrémenté de paillettes allie danse et art populaire de façon théâtrale et humoristique; il amène le spectateur dans une réflexion autour de son propre rapport à l’art tout en lui posant une grande question philosophique et poétique « et si l’autre n’existait pas… ».

“ […] une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu’on ne voit pas passer.”

Maryse Boyce, Scène 1425

Durée du spectacle: 30 minutesEspace scénique: 20 pieds de profond par 30 pieds de large

Lien vidéo du teaser (1min)

Chorégraphes/interprètes : emmalie ruest et Karenne gravel

Compositeur : niColas Des alliers

répétitriCes : Catherine lepage

mentore artistique : manon oligny

photos : FranCis naDeau-lussier (1) et CinDy BoyCe (2-3)

Proposition de jumelage avec La Grande Fente :La Grande Fente se veut une compagnie où la danse y est très physique, où les danseurs sont inspirants et dont l’ensemble est très lumineux et actuel. La pièce Fente-toi! est composé de 7 danseurs, s’inspire du sport et a la capacité de tenir en haleine le spectateur. Site web de La Grande Fente

Page 2: Et si tu n'existais pas variations

Le collectif Dans son salon (DSS), formé de Karenne Gravel et Emmalie Ruest (chorégraphes-interprètes), de Liane Thériault (vidéaste) et de Marijoe Foucher (répétitrice), a développé une danse où l’autodérision sert de soupape à l’expression de critiques plus virulentes sur certaines conventions sociales. À travers ses projets, il défend un humour absurde, omniprésent, parfois subtil et pouvant s’exprimer par la chorégraphie, les mouvements ou des procédés de mise en scène théâtrale. Le comique émane également des personnages développés par les créatrices, Karenne et Emmalie, qui sont en quelque sorte des versions amplifiées de leurs propres personnalités. En ce sens, elles s’inspirent notamment du clown où le personnage n’existe que par le regard du public et se livre donc à des prouesses exceptionnelles afin de conserver l’attention de l’audience. En s’inspirant d’artistes plus créateurs que destructeurs, tel Philippe Katherine, Normand L’amour et Joe Dassin, le collectif cherche continuellement à mettre en scène et à questionner sa définition du bonheur pour le réinventer.

L’univers chorégraphique de DSS est féminin, volontairement naïf et entretient un rapport décalé à la réalité. La recherche artistique s’articule également autour des non-sens que l’on retrouve dans la vie de tous les jours et qui s’avèrent souvent nuisibles et sournois. Les comportements humains quotidiens, empreints de banalités sont souvent d’une extrême violence et inexplicables. Le travail du collectif est inspiré d’exotisme et d’éléments kitsch – artéfacts qui frappent automatiquement le regard, l’imaginaire et les sensations. Au cœur de ses recherches se meuvent à la fois une fascination autour du kitsch, autant anthropologique qu’artistique, ainsi qu’une volonté de comprendre le phénomène. En ce sens, le collectif questionne et analyse ses propres penchants esthétiques, sans censure, afin de comprendre ses désirs et pulsions profondes.

Karenne Gravel - Co-directrice artistique/Chorégraphe/Interprète

Karenne Gravel est bachelière en interprétation de la danse (UQAM-2011). Elle s’intéresse au rapport entre le temps et la valeur qu’on porte aux choses ainsi qu’à la relation qui s’établie entre l’art vivant et le public. Dès la fin de ses études, elle a l’occasion de performer dans des événements in situ pour Lynda Gaudreault, Katya Montaignac et le collectif Bal[let] de rue, elles. En 2012, elle devient interprète pour la compagnie Manon fait de la danse dans le cadre d’Où est Blanche-Neige? Puis, c’est comme chorégraphe que Karenne s’associe à Emmalie Ruest, en 2009, pour former ce qui deviendra le collectif Dans son salon. En 2011-2012, le duo est invité à chorégraphier et danser pour le groupe de musique Misteur Valaire sur les scènes du Festival de Jazz, du Métropolis et du Festival d’été de Québec. Leurs projets pour 2013-2014 s’orientent autour de la création de vidéo-danses à partir de leur univers kitsch et décalé. En tant qu’interprète, elle travaille également pour différents créateurs de la relève tels que Lilianne Moussa, Jade Marquis et Félix-Antoine Boutin.

Emmalie Ruest - Co-directrice artistique/Chorégraphe/Interprète

Emmalie est finissante en interprétation au baccalauréat en danse de l’UQAM et récipiendaire du prix William Douglas (2011). En 2012, elle est sollicitée par La 2e Porte à Gauche pour chorégraphier un bal moderne. C’est pendant ses études qu’elle rencontre Karenne Gravel, avec qui elle forme le collectif Dans son salon. Les deux filles sont également appelées à chorégraphier et à danser pour Misteur Valaire, lors du Festival de Jazz de Montréal (2011). À l’hiver 2012, Emmalie participe en tant qu’interprète invitée pour Soak de Caroline Laurin-Beaucage et au printemps de la même année, elle a dansé pour Manon Oligny, dans le cadre du projet Où est Blanche-neige ? Elle a également eu la chance de participer au tournage du film Aurore 2 (2013) en tant que danseuse, un film de Vincent Olivier et Guillaume Lambert et elle a participé au tournage d’un film d’art de Dominique Sirois, Alarms songs (2014). Actuellement, Emmalie danse pour Hélène Simard et Geneviève Jean Bindley.

La vision artistique

L’équipe

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Benjamin Prescott La Rue - Dramaturge

Après avoir étudié le théâtre au collégial et la création littéraire à l’Université du Québec à Montréal, Benjamin Prescott La Rue a complété un baccalauréat en littératures de langue française à l’Université de Montréal. Son champ d’intérêt principal est le texte dramatique et son application à la scène. C’est d’ailleurs par le théâtre qu’il a découvert la danse. Il a collaboré à Parce qu’on sait jamais ainsi qu’à Fin de party avec le collectif à titre de dramaturge. Son dernier texte, Marie et Mario, sera mis en lecture au printemps 2014. Il travaille également en tant que compositeur de musique de scène.

Nicolas Des Alliers - Compositeur

Nicolas Des Alliers détient un baccalauréat en écriture de la Faculté de musique de l’Université de Montréal et en a entrepris un second en 2012, cette fois en interprétation à la guitare classique. Depuis 2011, il bénéficie d’une bonne visibilité dans le milieu de la danse contemporaine, en composant, entre autres, la musique de plusieurs des chorégraphies de Dans son salon. Il est aussi sur scène à l’occasion, en participant à des concerts à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. En janvier 2013, il a joué lors d’une soirée-concert organisée par la clinique Kinésis Santé, au bénéfice de l’organisme communautaire l’Ancre des jeunes. Parallèlement à sa carrière musicale, Nicolas enseigne la guitare en plus de travailler comme éducateur au Centre des Sciences de Montréal, où il a l’occasion de transmettre à des jeunes du primaire et du secondaire des connaissances scientifiques.

Marijoe Foucher - Directrice des répétitions

Marijoe est finissante au baccalauréat en danse de l’Université du Québec à Montréal en interprétation. Au cours de sa formation, elle a pu collaborer aux processus créatif des pièces Tableau de chasse (pas selon la nature) de Manon Oligny et TURBULENCES de Sylvain Émard. De plus, elle a participé à plusieurs projets artistiques de chorégraphes émergeants dont ceux de Claudia Chan Tak, Philippe Dandonneau et Anne–Flore de Rochambeau. Ces collaborations l’ont amenée sur les scènes du Festival Fringe (2013-2012), du Festival Vue sur la relève (2013) et du café bistro L’aRRêt dE bUS (2013-2012). Marijoe s’est également joint au travail in situ d’Écoute pour Voir du chorégraphe Emmanuel Jouthe. À travers son parcours, elle explore le travail de répétitrice et d’assistante de production et y découvre un grand intérêt. Marijoe s’engage vivement à travers cet art afin de communiquer une force, une énergie, une vision poussée par l’imagination et l’instinct.

Liane Thériault - Vidéaste

Native de Sept-Îles, Liane Thériault obtient un baccalauréat en études cinématographiques à l’Université de Montréal en 2008, puis un baccalauréat en interprétation de la danse contemporaine à l’UQÀM en 2012. En plus de son travail d’interprète auprès des Sœurs Schmutt, de Claudia Chan Tak, d’Anne-Flore de Rocham-beau, de Karine Théorêt et de Delphine Véronneau, elle s’intéresse à l’interdisciplinarité et aux divers moyens de connecter la danse avec d’autres formes d’art. Elle s’est récemment jointe au collectif Dans son salon (Em-malie Ruest et Karenne Gravel) en tant que vidéaste et élabore la conception vidéo de spectacles multidisci-plinaires. Elle a aussi collaboré avec Julie Lebel sur un court-métrage de danse avec poussettes (Avec toi), dont le lancement s’est fait en mars 2013.

Les collaborateurs

Francis Nadeau Lussier - Directeur de la photographie

Francis Nadeau Lussier détient un baccalauréat en études cinématographique de l’Université de Montréal. C’est en 2010 qu’il rencontre Karenne et Emmalie et qu’il se met à participer à quelques projets de capsules vidéos les mettant en scène. Fort de ses expériences en production télévisuelle ainsi que celles qu’il a aquises sur divers plateaux de tournages, Francis entretient une passion pour tout ce qui touche à la technique audio-visuelle. Sa production individuelle touche autant le corporatif que l’expérimental et l’expertise de ce dernier s’étend de la captation de l’image et du son, à l’élaboration et la mise en place d’éclairages divers en passant par le montage. C’est avec beaucoup de fierté que Francis s’associe officiellement au collectif Dans son salon afin de les aider à donner vie à leur vision originale de la danse.