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es Actualitds de ce premier numko
2000 prisentent un visage inhabituel
car nous souhaitons que nos
spt%ialistes du Conseil scientifique
prisentent leurs Gflexions sur leur
discipline biologique.
La biologie medicale est en pleine ivolution
et subit une acciliration foudroyante en termes
de progris dans le domaine du diagnostic. Si le
XlXe sikle lui a permis de demarrer I travers les
grands noms tels Pasteur, Behring, Koch.. ., c’est
pmgressivement dans ce XXe sikcle que nous
venons de quitter qu’elle a pris son envol pour
connaitre le plein essor que nous connaissons
actuellement avec ces immenses espoirs g&e
i3 la biologic cellulaire, in la biologie moltkulaire
et aux travaux sur la ginetique qui, tous, ont une
retombde pratique sur I’am6lioration de nos
technologies. l’automatisation, I’asservissement
de I’informatique sont autant d’atouts prkieux
qui se sont rajoutes pour amiliorer la qualiti
de nos rendus biologiques et la slcurit6
de nos prestations.
Et le futur ?...
Mais ceci amine aussi in poser beaucoup de
questions dans une France encerclee dans
I’espace europien et qui ne peut rester seule
dans la difinition que nous donnons a notre
biologie medicale : - qui seront nos futurs biologistes : des
scientifiques purs, super techniciens, ou bien
des “ biologistes midicaux “, spicialistes
interface, midecins et pharmaciens, tels que
nous sommes aujourd’hui ?
- quelles formations initiale et continue
devrons-nous positionner pour le 3” milknaire ?
- quels moyens financiers I’Etat sera-t-il g
mime de mettre en Oeuvre pour le
developpement de notre biologie midicale ?
Voici un certain nombre d’il6ments de reflexion
que notre prisident du Conseil scientifique et
les membres de ce mime Conseil ont essay6
chacun in leur fagon d’analyser et de developper
tri% librement.
Jean-Paul SBguela
Rddacteur en chef
Et si vous nous racontiez.. n demain ? Paul Lafargue
President du Conseil scientifique
e Bureau et le Comitk du Conseil scientifique de la Revue Franqaise des
Laboratoires, que j’ai I’honneur de prksider, ont dkcid6, en accord avec la
RBdaction et I’Editeur, d’ouvrir les colonnes du premier num&o de I’an 2000 aux
membres du Conseil scientifique, non pas pour leur demander de coordonner
un numkro spkial ou Gdiger un article, mais pour nous faire connaitre leur
rkflexion et leur approche personnelles quant au devenir de la biologie clinique,
dans le domaine qui rekve plus spkifiquement de leur competence et de leur
responsabilitk au sein de I’bquipe de la Revue Franqaise des Laboratoires.
Exercice oh ! combien difficile et hasardeux, si l’on veut bien, un instant, se
remkmorer I’extraordinaire kvolution technologique intervenue dans nos diff&
rentes disciplines au tours de ces dernikres annbes et les bouleversements
qu’elle a entrain& dans notre v&u quotidien.
En effet, lorsque j’ai pris ma premiere garde A I’h6pital, m&me mes maitres
ignoraient tout ou presque de la biologie mokulaire, de la numkrisation, de
la radiomktrie, de la spectrombtrie de masse, de I’hybridation in situ ou de la
cytombtrie en flux...utilis6es de nos jours “ en routine ” et meme, ce qui pour-
rait apparaitre comme le comble de I’ignorance, de la bonne exkcution des
analyses. Autant dire que ma formation initiale a dQ &re efficacement compk-
t6e par une indispensable et continue mise g jour de mes connaissances.
Libres propos en biologie
Que sera la biologie clinique de demain ? HonnStement, et g la lumiere des
multiples et rapides changements intervenus en si peu de temps, j’ai, comme
beaucoup d’entre vous stirement, du mal g I’imaginer. C’est la raison pour
laquelle une contribution prospective a 6tB demand&e aux membres du
Conseil scientifique de notre Revue.
Compte tenu de la probkmatique et de I’absence de rkf&ence, il est bien
entendu qu’aucune censure n’a Bt6 exercke et aucune directive impos6e.
II s’agit de libres propos.
Alors, me direz-vous : Blucubrations, peut-6tre ; prkdiction, pour partie ; divination, pourquoi pas ; p&occupation et foi en I’avenir, sGrement.
Quoi qu’il en soit, l’exercice de notre profession sera vraisemblablement trks dif-
f&rent de ce qu’il est aujourd’hui et puisque nous sommes en pkriode de souhaits,
je formule des vcwx pour que le prochain millknaire lib&e la biologie de I’ap-
proche mercantile de quelques-uns, des individualismes forcer&s et qu’au-de18 de
querelles byzantines, elle puisse s’kpanouir et &tre une veritable science, f&d&a-
trite de toutes les disciplines qui la composent au service de I’humanitk
Revue Franqase des Laboratoires, pnvier/f&rler 2000, N’ 319