Etang de Thau du 24 Mai au 27 Mai 2019 - Aquagazel · souvenais de deux épaves de bateaux mais surtout d’un gran, de syngnathes et d’un grand d nombre d’hippocampes nombre

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Etang de Thau du 24 Mai au 27 Mai 2019

Le cimetière des éléphants-(ba)Thau Comme ceux qui ont un peu d’expérience, j’avais déjà fait connaissance des dessous du ponton le siècle dernier. Je me souvenais de deux épaves de bateaux mais surtout d’un grand nombre d’hippocampes, de syngnathes et d’un grand nombre d’oursins. Là j’ai redécouvert un site qui ne ressemblait pas à mes souvenirs. La proportion faune et épave était inversée.

Encore, il y a quand même des choses qui correspondent à mon souvenir. Je me rappelle de cette grande quantité de vase qui peut être soulevée rapidement par des coups de palmes trop nerveux. Pour les hippocampes et les syngnathes, j’en ai vu ; mais beaucoup moins que dans mon souvenir. Pour les oursins ils étaient plus petits ; mais aussi nombreux que dans mon souvenir. Plus petit ? Ben oui, c’est les petits-enfants de ceux que j’avais croisés. J’ai traversé la route d’un banc de Saupes et quelques dorades qui dans mon souvenir n’étaient pas là. Les Blennies (Blenniidae), elles comme à leur habitude, sont toujours présentes et se camouflent dans les anfractuosités ; mais là, pas d’anfractuosités de rocher, plutôt des caches sous les bateaux. Nous avons pu aussi voir quelques pneus ; mais pas le vélo qui était recherché par Anna pour effectuer ses randonnées parisiennes.

Pendant ce séjour, nous avons pu faire de jolies plongées. Nous n’avons pas fait des exploits en terme de profondeur, mais comme nous étions près de la surface nous avons pu profiter du soleil pour nous éclairer pendant les explorations. Les ateliers « microscope » et « prélèvement d’échantillons » ont eu un franc succès. Merci à Ronan, Pascal et tous les autres plongeurs qui ont rendu ce séjour très agréable. À bientôt pour de nouvelles aventures. [Sylvain] Indéniablement, il y a un avant et un après les cours de la biologie sous-marine. En tout cas, les plongées ne sont plus les mêmes quand on se rend enfin compte de tout ce qui nous entoure dans l’eau alors qu’avant on les voyait uniquement si le type était assez connu ou si on nous le montrait du doigt. Le stage à l’étang de Thau a permis de faire pratiquer ces nouvelles connaissances dans un milieu exigeant – entre 2 et 4 mètres de profondeur. C’étaient, sans aucun doute, des plongées pas comme les autres ! Lestage était de mise surtout pour être à l’aise en cherchant les hippocampes qui ne se dévoilaient pas facilement. De nombreuses belles images du séjour ont permis de prolonger les admirations ou parfois s’ôter des doutes à propos de l’espèce en question. Les photos peut-être pas encore comparables à celles de Laurent B. dont

[photo par Eric]




l’ombre plane sur ses terres natales et dont le souvenir ne nous quittait jamais pour longtemps dans nos briefings et débriefings. C’est avec un œil plus aiguillé que nous allons continuer à plonger et plus nous connaissons les espèces, leurs habitudes et leur fragilité, plus nous serons obligés à promouvoir ces connaissances auprès d’autres plongeurs pour ensemble protéger la vie sous-marine et pouvoir l’admirer et en profiter à l’infini ! [Anna] Sur les tables de l’école ! Vous avez du le louper...

…Pourtant il vous a cherché [JMI pour Murielle, Annick, Armelle, Anna, Isabelle, Marie, Fabienne] La biologie sous-marine et l’étang de Thau Après quelques samedis et dimanches après-midi studieux, à boire les paroles de nos enseignants passionnés : Ronan, Annick Jmi et Eric, après quelques séances de révisions pour assimiler les urochordés, les échinodermes, les lophophoriens, les cnidaires…, l’heure de la pratique a sonné. Notre cible : l’écosystème de l’étang de Thau. Nous avons passés 4 jours à Mèze : Sébastien venait nous chercher au port pour nous emmener sur les sites de plongée. Nous avons fait 6 plongées pour nous familiariser avec la biocénose de l’étang, pour apprendre à la découvrir. Et travailler l’équilibrage en prime (en ce qui me concerne) : plonger dans 2 mètres d’eau est un excellent exercice de stabilisation. Mes deux sites préférés : le dessous des tables à huitres de l’école sètoise, et le ponton de la Bordelaise. C’est sur les piliers du ponton que les découvertes étaient les plus belles et les plus riches : les flabellines mauves (gastéropodes), les lièvres de mer (gastéropodes) et leurs pontes… La recherche des hippocampes a été fructueuse, même s’ils se font très discrets. Nos soirées apéro étaient très studieuses : l’équipe enseignante s’était chargée de tout le matériel pour nous permettre de travailler et d’approfondir nos connaissances : livres, microscope, PC. Nous avons

[Photo par Armelle]




procédé à l’identification des espèces vues lors des plongées de la journée, à leur classification, à l’observation de certains spécimens au microscope. Un grand merci à Ronan pour l’organisation du week-end et de nos séances d’études, à l’équipe d’enseignants qui nous a encadrés et nous a coachés pendant le week-end Ronan, Annick, Jmi, Eric, Pascal et Sylvain. Et surtout, un grand merci à nos 4 enseignants qui ont sacrifié leurs après-midi de week-end pour venir nous initier à la biologie sous-marine ! C’était un enseignement de TRES GRANDE QUALITE ! [Isabelle] Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir l’étang de Thau. Merci par conséquent à Ronan d’avoir organisé cette sympathique sortie et à nos dévoués formateurs de nous avoir accompagnés dans la découverte de ce site emblématique. Je suis également reconnaissant aux autres participants d’avoir rendu cette sortie possible ! (Pascal comprendra !). Outre les mythiques hippocampes et lièvres de mer, nous avons eu l’occasion de découvrir les particularités de ce site, notamment : Des anémones partout, sur les rochers, les feuilles de zostères ou les algues qui tapissent le fond.

La richesse en ascidies, les densités de cérianthes et de spirographes.




Et même si nous avons vu plus de pontes que d’individus, nous avons quand même pu admirer quelques jolies « limaces » (chercher l’intrus).

En résumé, une expérience à renouveler, à une époque un peu plus favorable aux nudibranches ! [Jean-Paul] C’était pas trop Thau ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas plongé à Thau, la dernière fois, il y a fort longtemps, j’avais été refroidi, non par la température de l’eau, mais par la durée des plongées. Cette année, avec ma toute nouvelle combinaison Never Dry presqu’étanche, j’ai pu profiter à 100 % des très longues plongées (jusqu’à 1h30, même pas mal !) à quelques mètres de profondeur à la découverte d’un nombre incroyable d’espèces sous-marines. L’Etang est comme ça : pas profond mais très vivant. Bravo à nos apprentis plongeurs bio qui ont bien géré leur flottabilité, ont découvert et m’ont montré tout un tas d’espèces sous-marines, y compris les plus cachées, leurs diplômes sont plus que mérités, ils ont toutes les aptitudes pour faire découvrir les attraits de la biologie sous-marine à leurs prochains compagnons de palanquée. Cette année, nous avons eu la chance d’organiser deux soirées labo, ce qui permet d’avoir un regard différent sur les espèces que nous




voyons ou celles que nous ne voyons pas. Cette année, ce sont un oursin, des méduses en assiette et une minuscule colonie de bryozoaires qui ont été prélevés (depuis la plage et remis en eau après, bien sûr) pour observation. Les participants ont contribué à la légendaire ambiance conviviale des sorties du Club92Cmcas, truffée comme il se doit d’aventures parfois étranges comme le renforcement musculaire matinal animé par Marie, des plongées dans une poubelle ou sous la table du lycée sans oublier le traitement par ablution en apnée des coups de soleils ! Et plein d’autres que nous ne vous raconterons pas car il fallait venir, et toc ! Une mention particulière à Sébastien notre DP Pilote pour sa sympathie, sa patience, sa disponibilité, ses palmes de secours et la sécurité parfaite qu’il a assurée pendant toutes nos plongées. A ce propos, je me suis perdu, évidemment car j’ai ma réputation à tenir, et j’ai été remis sur le bon chemin (il fallait juste faire demi-tour, ce qui prouve que j’avais la bonne direction, mais pas le bon sens...) par un moyen de rappel des plongeurs que j’ai découvert pour la première fois après plus de 800 plongées : inédit, efficace mais absent des manuels de formations fédéraux ! Un peu comme l’oisillon et la vache, c’est parfois pour votre bien qu’on vous jette des cailloux… Merci à Ronan grand organisateur de ce super-séjour et grand connaisseur de l’Etang devant l’Eternel, d’ailleurs il ne faut pas insister longtemps pour qu’il nous raconte Thau. Ma conclusion : Plonger Thau, c’est le meilleur moyen d’être dans l’Étang. Et maintenant vous savez pourquoi il n’y a plus de poissons clowns dans l’Étang de Thau. [Eric]

Retour sur l’Etang de Thau. La section a renoué avec un cursus Biologie sous-marine cette année. Après les cours organisés tout au long de la saison par les formateurs en biologie-sous-marine, il était temps de se mettre à l’eau. Organisé par Ronan, il était écrit que nous nous retrouverions à l’Etang de Thau pour conclure la saison et valider les cursus Bio 2, Bio1 et Découverte. L’Etang de Thau est une mer intérieure avec un biotope très riche. Pendant les 4 jours, nous avons plongé sur des sites dans une profondeur moyenne de 2 mètres (et oui !). Lorsque l’ordinateur de plongée indiquait 5 mètres, l’angoisse était forte ! Comme les années précédentes, le site « Le Ponton de la Bordelaise » est un peu la « poubelle » des gens qui abandonnent leurs bateaux, mais aussi des carcasses de voiture, des bouteilles, des pneus. Ces déchets sont autant de récifs artificiels servant de support à de nombreux organismes qui s'y développent. Les piles du ponton offrent également une superbe ambiance et des jeux de lumière. Aussi riche que la ria d’Etel ? La question n’est pas tranchée. Il faut faire les 2. Alors rendez-vous en 2020 à Etel (Morbihan).

[Photo par Pascal]

[Photo par Pascal]




Merci à toute l’équipe des formateurs de la section et bravo à Armelle, Muriel, Isabelle, Anna, Fabienne, Marie et Jean-Paul pour avoir valider leur cursus de formation. [Pascal] Un bien bio séjour ! Vents forts, pluie, températures fraîches, manque de lestage, mauvaise visibilité… avant de partir pour la sortie bio à Thau, les conditions ne s’annonçaient pas encourageantes ni motivantes. Finalement tout s’est arrangé avant notre arrivée et nous avons passé un excellent séjour. Reprise de la plongée tranquille sur le site de la balise. Avec ses 2m max de profondeur, le test du lestage était validé pour le reste du séjour, même en étanche. Côté faune et flore, reprise des bases : oursins, anémones, blennies, oursins, ascidies, anémones, cérianthes, méduses, oursins, spirographes, anémones… Le lendemain, 2 sites mythiques : les tables de l’école et ses poteaux foisonnants et le ponton. Le premier nous a permis de réviser : côté bio les différentes variétés d’ascidies (solitaires, sociales, coloniales), de voir nos premières limaces et côté technique l’orientation, pour aller vérifier l’espèce végétale qui constituait les herbiers annoncés (zostère et non posidonie). La 3e plongée sur le site mondialement réputé du ponton a été une de ces plongées qui reste gravée dans les mémoires avec un nombre d’espèces rencontrées incroyables : planaire moucheté, flabellines mauves, lièvres de mer, syngnathes, anguille en plus des éternels oursins, anémones, ascidies, éponges (je vous ai dit qu’on avait vu des oursins et des anémones sur le 1er site ?) En tant que guide, j’avais la pression pour trouver le tant espéré hippocampe qui justifie le voyage à lui tout seul. Le premier rencontré nous a été montré par Ronan le boss. Marie a toutefois eu besoin de 5 bonnes minutes avant de réussir à voir/reconnaître le poisson qui ne faisait pas plus de 4 cm, replié sous les quelques feuilles de zostère qui lui servaient d’accroche et de planque. Détendue de ne plus rentrer bredouille d’hippo, le reste de la plongée a été encore plus prolifique. Au total 5 autres chevaux de mer ont croisé notre chemin et surtout regard, bien planqués dans des zones aussi sombres que leur corps. Après la 3e journée de plongée, encore riche en hippocampe, doris marbrée, seiche, syngnathe, aurélie, la faible profondeur et ses fortes variations de pression ont eu raison de mes oreilles et de leur capacité à s’équilibrer. Cela a été l’occasion de visiter les alentours du port de Mèze et de voir par moi-même l’énigme relatée la veille par Isabelle : à quoi servent les crochets sur les portes des maisons ?

[Photo par Annick]




En synthèse, un bien bio séjour à Thau ! Une organisation et des conditions au top, des stagiaires et des encadrants passionnés. Merci à tous ! [Annick]

[Photos par Eric]

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