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L’Adramar (Association pour le Développement de la Recherche en Archéolo- gie Maritime, loi 1901) a été créée en 1993 par des archéologues profession- nels afin de promouvoir les recherches archéo- logiques maritimes en France comme à l’étran- ger. Elle œuvre à l’étude, la valorisation et la diffusion des recherches menées en archéologie sous-marine. Initié en 2005 par l’Adramar sous l’égide du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines) , l Atlas archéologique des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique est le fruit d’une longue collaboration entre archéologues, historiens, archivistes et passionnés de plongée. Il consiste à dresser un inventaire méthodique des biens culturels maritimes du littoral du Ponant à travers l’étude des collections archéologiques et des sources textuelles et iconographiques. L’ensemble de ces données est regroupé au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG) qui permet leur consultation via une interface cartographique. Consultable sur Internet, la base de données Atlas Ponant a pour ambition de valoriser la mémoire des côtes atlantiques françaises. L’exemple du Morbihan montre la richesse et la diversité du patrimoine culturel maritime. Il permet de mettre en lumière les relations, toujours fortes, entre les populations littorales et l’océan et de faire surgir des profondeurs des histoires qui contribuent à l’identité de ces territoires. Venez découvrir d’autres sites sur : www.atlasponant.fr L’Atlas Archéologique des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique Valorisation du patrimoine maritime du Morbihan >> Image sonar à balayage latéral. Seule la partie arrière du submer- sible subsiste. L’ombre portée sur l’image permet de calculer précisé- ment la hauteur des vestiges et de discerner nettement le kiosque du sous-marin. >> Dégagée brutalement au cours d’une tempête hivernale en février 2001, l’épave de la plage de Penthiè- vre a immédiatement été identifiée, par la presse locale, comme un drakkar ou une galère romaine. Loin du discours fantasmé des médias, l’expertise archéologique a finale- ment mis en évidence l’épave d’un petit navire, sans doute échoué dans la première moitié du XVIII e s. >> Kiosque du U 171. Le U 171, sous marin allemand coulé le 9 octobre 1942 après avoir heurté une mine magnétique, repose par 40 m de profondeur. Enregistré comme bien culturel maritime en 1990 et signalé à l’atten- tion du gouvernement allemand en 1996, le U 171 bénéficie, par respect pour les soldats qui y périrent, d’une interdiction de plongée à l’intérieur de l’épave. Jusqu’alors peu étudiées, les questions de la conservation et de l’intérêt historique des épaves du XX e s. se posent aux historiens et aux archéologues. À tra- vers la problématique de la commémoration des grands conflits mondiaux et les demandes des associations de survivants, ces épaves présentent un enjeu historique et mémoriel important. Le phénomène des marées donne nais- sance à un patrimoine archéologique bien particulier, celui des épaves de l’estran. En- core prisonnières de la plage, ces épaves se dévoilent périodiquement au gré des ma- rées et des tempêtes qui les désensablent. Entraînés à terre volontairement ou suite à des erreurs de navigation, un grand nom- bre de navires se sont échoués sur les cô- tes du Ponant. Ces vestiges constituent une source d’informations pour appréhender des épaves encore méconnues, celles des petites embarcations employées au cabo- tage ou à la pêche côtière. > Un sous-marin de la 2 e Guerre Mondiale le U 171 (1942) > Un caboteur du XVIII e siècle Une épave de l’estran à Penthièvre >> Seule une partie de l’enceinte nord est visible sur l’îlot d’Er Lannic. >> Balise du Pont de César. A 3 km en aval d’Auray, une balise nommée Pont de César signale les vestiges de l’ouvrage romain. A gauche de la balise, une pile de l’ancien pont affleure par grande marée. >> La petite cloche de bord, dite de timo- nerie, prélevée sur le site du Chariot. >> Lettre de J.-B. Colbert au Sieur de Varaignes sur le naufrage du Chariot, 26 avril 1676 (Archives nationales B2 33, f° 149 v). « J’ay appris (…) que la fluste le chariot chargée de munitions à Nantes pour les magasins de Brest, a fait naufrage par le travers de hedic le XI e de ce mois... » >> Les pierres levées d’Er Lannic, aujourd’hui en grande partie immer- gées, témoignent de la montée du niveau de la mer depuis 10 000 ans. >> Les nombreux canons présents sur le site de l’épave ont permis d’identifier le Chariot, un navire qui transportait lors de son naufrage une cargaison de pièces d’artillerie destinée à l’arsenal de Brest. Navire emblématique de l’univers des scaphandriers, l’Artiglio était la propriété de la Sorima, société italienne de travaux sous-marins destinés au sauvetage des cargai- sons des navires naufragés et au ferraillage des épaves pouvant représenter un danger pour la na- vigation. Le 7 décembre 1930, l’ Ar- tiglio mouille à la verticale de la carcasse du Florence-H, une épave chargée de 100 tonnes de poudre. L’équipage procède à la mise à feu de deux tonnes d’explosifs placées sur la carcasse de l’épave. Une gi- gantesque explosion retentit et soulève l’ Artiglio avant de l’en- gloutir. Ironie du sort, l’Artiglio représentant un danger pour la navigation, l’épave est à son tour dérasée par l’ Artiglio II en 1932. Lors de fouilles terrestres, l’étude du mobilier archéologique mis au jour (poterie, éclats de silex, haches polies, meules,…) a permis de da- ter l’occupation du site vers 4000 av. J.-C. et l’édification des structures vers 3500 av. J.-C. Une campagne de relevé topographique de la partie immergée a révélé non pas un « double cromlec’h » mais deux enceintes en forme de fer à cheval composées de 119 blocs. L’orienta- tion des enceintes met en évidence la dimen- sion sacrée et cultuelle du site. Entre les pointes de Kéris- per et de Rosnarho, la bali- se du Pont de César signale aux usagers de la rivière d’Auray les vestiges d’un ouvrage gallo-romain. De 2000 à 2002, une nouvelle étude née de la collabora- tion entre archéologues terrestres et archéologues subaquatiques a permis de préciser la forme et l’his- toire de ce pont-aqueduc qui devait alimenter en eau l’agglomération antique de Locmariaquer. Si l’exper- tise sous-marine a attesté la réalité de la construc- tion d’un pont sur la riviè- re d’Auray, la prospection terrestre a établi que les travaux de l’aqueduc ont été stoppés brusquement. Le pont aurait donc été construit mais l’aqueduc resta quant à lui inachevé. Naufragée le 11 avril 1676 au sud de l’île d’Hoëdic. la flûte royale le Chariot a talonné par beau temps une roche jusqu’alors inconnue à laquelle elle a laissé le nom de Basse du Cha- riot. Perdue avec l’ensemble de sa cargaison, l’épave présente un excellent état de conser- vation et constitue aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus prometteurs du lit- toral français. Son étude contribuerait à approfondir nos connaissances sur les navires de l’époque moderne et à compléter les informations déjà collectées au travers des deux im- portants chantiers archéologiques morbihannais qu’ont été celui de l’épave du vaisseau de la Compagnie des Indes, le Prince de Conty, et celui des frégates napoléoniennes Ariane et Andromaque. > Un vapeur au service de la plongée industrielle L’Artiglio (1930) > Un site mégalithique Er Lannic > Un aqueduc romain Le Pont de César > Une flûte royale du XVII e siècle le Chariot (1676) >> Difficilement visibles, les vestiges du piège à poissons de Port Morvil sont maté- rialisés par la présence de dalles de schiste plantées de chant. La grande majorité des pièges inventoriés consiste en des barrages empierrés destinés à former une levée pour retenir l’eau à ma- rée descendante et ainsi piéger les poissons. >> Relevé du piège à poissons de Port Morvil. Connu sous le nom de «Mein er Venech», la pêcherie de Port Morvil doit son nom de Pierres des Moines à son rattachement au prieuré de Saint-Gunthern. Au vu de l’élévation du niveau de la mer, la construction du piège de Port Morvil daterait du XII e s. Patrimoine archéologique mécon- nu et souvent difficilement visible pour le néophyte, les pièges à pois- sons des estrans témoignent d’une forme originale d’exploitation du milieu littoral et des rapports entre l’homme et son milieu. Ils apparais- sent comme un élément indissocia- ble de la vie des sociétés littorales. Le programme archéologique d’étude des pêcheries, mené depuis 2006 par l’association AMARAI et sou- tenu par le CReAAH, a ainsi permis d’inventorier, le long des côtes bre- tonnes, plus de 660 pièges datant de 7000 av. J.-C. au XVIII e s. > Un piège à poissons du Moyen Âge Port Morvil © J.-M Authié © Adramar GROIX - Anse de Porh Morvil Pêcherie Mein er Venach 0 6 m DAO L. Langouët - 2006 N rocher rocher rocher pertuis A pertuis B pertuis C empierrement A empierrement B empierrement C partie détruite 3 parements © L. Langouët / AMARAI) © Photo : F. Osada / Dessin : A. Hoyau © P. Gouezin © P. Gouezin © E. Le Gall © E. Le Gall © Adramar >> Vue de la poupe de l’Artiglio qui repose droit sur sa quille par 20 m de profondeur. >> Plan du seuil du Pont de César dressé entre 1753 et 1758 (AD35 C 1178). Au XVIII e s., le prési- dent du Parlement de Bretagne De Robien décrit les vestiges pré- sents dans la rivière d’Auray et émet le pre- mier l’hypothèse d’un ouvrage datant de la période romaine. © L. Langouët / AMARAI) © SRA Bretagne/Drassm © Adramar

L’Atlas Archéologique Valorisation du patrimoine … · core prisonnières de la plage, ces épaves se dévoilent périodiquement au gré des ma- ... nu et souvent difficilement

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Page 1: L’Atlas Archéologique Valorisation du patrimoine … · core prisonnières de la plage, ces épaves se dévoilent périodiquement au gré des ma- ... nu et souvent difficilement

L’Adramar (Association pour le Développement de la Recherche en Archéolo-gie Maritime, loi 1901) a été créée en 1993 par des archéologues profession-nels afin de promouvoir les recherches archéo-logiques maritimes en France comme à l’étran-ger. Elle œuvre à l’étude,

la valorisation et la diffusion des recherches menées en archéologie sous-marine. Initié en 2005 par l’Adramar sous l’égide du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines), l’Atlas archéologique des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique est le fruit d’une longue collaboration entre archéologues, historiens, archivistes et passionnés de plongée. Il consiste à dresser un inventaire méthodique des biens culturels maritimes du littoral du Ponant à travers l’étude des collections archéologiques et des sources textuelles et iconographiques. L’ensemble de ces données est regroupé au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG) qui permet leur consultation via une interface cartographique.

Consultable sur Internet, la base de données Atlas Ponant a pour ambition de valoriser la mémoire des côtes atlantiques françaises. L’exemple du Morbihan montre la richesse et la diversité du patrimoine culturel maritime. Il permet de mettre en lumière les relations, toujours fortes, entre les populations littorales et l’océan et de faire surgir des profondeurs des histoires qui contribuent à l’identité de ces territoires.

Venez découvrir d’autres sites sur :

www.atlasponant.fr

L’Atlas Archéologique des biens culturels maritimes

de l’Arc atlantique

Valorisation du patrimoine maritime du Morbihan

Pont de César

Er Lannic

Artiglio

Chariot

Penthièvre

Port MorvilU 171

Lorient

Vannes

>> Image sonar à balayage latéral.

Seule la partie arrière du submer-sible subsiste. L’ombre portée sur l’image permet de calculer précisé-ment la hauteur des vestiges et de discerner nettement le kiosque du sous-marin.

>> Dégagée brutalement au cours d’une tempête hivernale en février 2001, l’épave de la plage de Penthiè-vre a immédiatement été identifiée, par la presse locale, comme un drakkar ou une galère romaine. Loin du discours fantasmé des médias, l’expertise archéologique a finale-ment mis en évidence l’épave d’un petit navire, sans doute échoué dans la première moitié du XVIIIe s.

>> Kiosque du U 171.

Le U 171, sous marin allemand coulé le 9 octobre 1942 après avoir heurté une mine magnétique, repose par 40 m de profondeur.

Enregistré comme bien culturel maritime en 1990 et signalé à l’atten-tion du gouvernement allemand en 1996, le U 171 bénéficie, par respect

pour les soldats qui y périrent, d’une interdiction de plongée à l’intérieur de l’épave. Jusqu’alors peu étudiées, les questions de la conservation et de l’intérêt

historique des épaves du XXe s. se posent aux historiens et aux archéologues. À tra-vers la problématique de la commémoration des grands conflits mondiaux et les demandes des associations de survivants, ces épaves présentent un enjeu historique et mémoriel important.

Le phénomène des marées donne nais-sance à un patrimoine archéologique bien particulier, celui des épaves de l’estran. En-core prisonnières de la plage, ces épaves se dévoilent périodiquement au gré des ma-rées et des tempêtes qui les désensablent. Entraînés à terre volontairement ou suite

à des erreurs de navigation, un grand nom-bre de navires se sont échoués sur les cô-tes du Ponant. Ces vestiges constituent une source d’informations pour appréhender des épaves encore méconnues, celles des petites embarcations employées au cabo-tage ou à la pêche côtière.

> Un sous-marin de la 2e Guerre Mondialele U 171 (1942)

> Un caboteur du XVIIIe siècleUne épave de l’estran à Penthièvre

>> Seule une partie de l’enceinte nord est visible sur l’îlot d’Er Lannic.

>> Balise du Pont de César.

A 3 km en aval d’Auray, une balise nommée Pont de César signale les vestiges de l’ouvrage romain. A gauche de la balise, une pile de l’ancien pont affleure par grande marée.

>> La petite cloche de bord, dite de timo-nerie, prélevée sur le site du Chariot.

>> Lettre de J.-B. Colbert au Sieur de Varaignes sur le naufrage du Chariot, 26 avril 1676 (Archives nationales B2 33, f° 149 v).

« J’ay appris (…) que la fluste le chariot chargée de munitions à Nantes pour les magasins de Brest, a fait naufrage par le travers de hedic le XIe de ce mois... »

>> Les pierres levées d’Er Lannic,

aujourd’hui en grande partie immer-

gées, témoignent de la montée du niveau de la

mer depuis 10 000 ans.

>> Les nombreux canons présents sur le site de l’épave ont permis d’identifier le Chariot, un navire qui transportait lors de son naufrage

une cargaison de pièces d’artillerie destinée à l’arsenal de Brest.

Navire emblématique de l’univers des scaphandriers, l’Artiglio était la propriété de la Sorima, société italienne de travaux sous-marins destinés au sauvetage des cargai-sons des navires naufragés et au ferraillage des épaves pouvant représenter un danger pour la na-vigation. Le 7 décembre 1930, l’Ar-tiglio mouille à la verticale de la carcasse du Florence-H, une épave chargée de 100 tonnes de poudre. L’équipage procède à la mise à feu de deux tonnes d’explosifs placées sur la carcasse de l’épave. Une gi-gantesque explosion retentit et soulève l’Artiglio avant de l’en-gloutir. Ironie du sort, l’Artiglio représentant un danger pour la navigation, l’épave est à son tour dérasée par l’Artiglio II en 1932.

Lors de fouilles terrestres, l’étude du mobilier archéologique mis au jour (poterie, éclats de silex, haches polies, meules,…) a permis de da-ter l’occupation du site vers 4000 av. J.-C. et l’édification des structures vers 3500 av. J.-C. Une campagne de relevé topographique de la partie immergée a révélé non pas un « double cromlec’h » mais deux enceintes en forme de fer à cheval composées de 119 blocs. L’orienta-tion des enceintes met en évidence la dimen-sion sacrée et cultuelle du site.

Entre les pointes de Kéris-per et de Rosnarho, la bali-se du Pont de César signale aux usagers de la rivière d’Auray les vestiges d’un ouvrage gallo-romain. De 2000 à 2002, une nouvelle étude née de la collabora-tion entre archéologues terrestres et archéologues subaquatiques a permis de préciser la forme et l’his-toire de ce pont-aqueduc qui devait alimenter en eau l’agglomération antique de Locmariaquer. Si l’exper-tise sous-marine a attesté la réalité de la construc-tion d’un pont sur la riviè-re d’Auray, la prospection terrestre a établi que les travaux de l’aqueduc ont été stoppés brusquement. Le pont aurait donc été construit mais l’aqueduc resta quant à lui inachevé.

Naufragée le 11 avril 1676 au sud de l’île d’Hoëdic. la flûte royale le Chariot a talonné par beau temps une roche jusqu’alors inconnue à laquelle elle a laissé le nom de Basse du Cha-riot. Perdue avec l’ensemble de sa cargaison, l’épave présente un excellent état de conser-vation et constitue aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus prometteurs du lit-toral français. Son étude contribuerait à approfondir nos connaissances sur les navires de l’époque moderne et à compléter les informations déjà collectées au travers des deux im-portants chantiers archéologiques morbihannais qu’ont été celui de l’épave du vaisseau de la Compagnie des Indes, le Prince de Conty, et celui des frégates napoléoniennes Ariane et Andromaque.

> Un vapeur au service de la plongée industrielleL’Artiglio (1930)

> Un site mégalithique Er Lannic

> Un aqueduc romainLe Pont de César

> Une flûte royale du XVIIe sièclele Chariot (1676)

>> Difficilement visibles, les vestiges du piège à poissons de Port Morvil sont maté-rialisés par la présence de dalles de schiste plantées de chant.

La grande majorité des pièges inventoriés consiste en des barrages empierrés destinés à former une levée pour retenir l’eau à ma-rée descendante et ainsi piéger les poissons.

>> Relevé du piège à poissons de Port Morvil.

Connu sous le nom de «Mein er Venech», la pêcherie de Port Morvil doit son nom de Pierres des Moines à son rattachement au prieuré de Saint-Gunthern. Au vu de l’élévation du niveau de la mer, la construction du piège de Port Morvil daterait du XIIe s.

Patrimoine archéologique mécon-nu et souvent difficilement visible pour le néophyte, les pièges à pois-sons des estrans témoignent d’une forme originale d’exploitation du milieu littoral et des rapports entre l’homme et son milieu. Ils apparais-sent comme un élément indissocia-

ble de la vie des sociétés littorales. Le programme archéologique d’étude des pêcheries, mené depuis 2006 par l’association AMARAI et sou-tenu par le CReAAH, a ainsi permis d’inventorier, le long des côtes bre-tonnes, plus de 660 pièges datant de 7000 av. J.-C. au XVIIIe s.

> Un piège à poissons du Moyen ÂgePort Morvil

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>> Vue de la poupe de l’Artiglio qui repose droit sur sa quille par 20 m de profondeur. >> Plan du seuil du Pont

de César dressé entre 1753 et 1758 (AD35 C 1178).

Au XVIIIe s., le prési-dent du Parlement de Bretagne De Robien décrit les vestiges pré-sents dans la rivière d’Auray et émet le pre-mier l’hypothèse d’un ouvrage datant de la période romaine.

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© SRA Bretagne/Drassm

© Adramar