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Etat et vous - Décembre 2010

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Journal de la Préfecture de Saint Pierre et Miquelon

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Page 1: Etat et vous - Décembre 2010

Le Fonds d’Echanges à But Educatif, Culturel et Sportif (FEBECS) aété créé pour réduire l’isolement des territoires de l’Outre-Mer etfavoriser le rayonnement avec leur environnement régional.

Si les demandes ont été modestes les premières années, le fonds estactuellement bien connu des associations de l’archipel etl’augmentation de crédits de 6% en 2010, a permis de financer en tout27 opérations.

Les demandes de subvention devront être déposées 15 jours, auminimum avant la commission sous peine de rejet.

Elles seront présentées sur le dossier « cerfa n° 12156*03 » réservé auxassociations et téléchargeable sur le site : service-public.fr

Deux commissions se réuniront pour examiner les demandes :

- le jeudi 3 Mars 2011- le jeudi 12 Mai 2011

A l’issue des commissions, et après décision du Préfet, une premièrepart de la subvention sera versée. Le solde sera attribué après réalisationde l’opération ayant fait l’objet d’une aide au titre du FEBECS, aprèsprésentation de la facture acquittée et d’un compte-rendu de l’actionréalisée.

La direction territoriale de la jeunesse et des sports (DTJS) est àvotre entière disposition pour toute information complémentaire

Annick LE NAOURChef du service de la direction territoriale de la jeunesse et des

sports

Que fait-il ?

Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant indétectable puisqueinvisible, inodore et non irritant.Toutefois, il y a des signes précurseurs qu’il faut prendre en compte :

• des maux de tête ;• des nausées ;• des vertiges ;• de l’asthénie.

Que faut-il faire ?Avec ces facteurs, l'intoxication estprévisible. Il devient urgent :

• d'aérer les locaux ;• d'arrêter les appareils àcombustion ;

• d'appeler les secours.

Pourquoi apparaît-il sournoisement ?

Son émanation provient d'une combustion incomplète, accentuée par

une mauvaise alimentation en air frais et/ou une mauvaise évacuationdes produits de combustion et d’une ventilation défaillante.

Les complices répertoriés de ce gaz invisible et inodore, pouvantprovoquer l’intoxication sont :

• les appareils de chauffage• les appareils de production d'eau chaude mal entretenus• une mauvaise aération du logement

Le monoxyde de carbone asphyxie rapidement car il peut être mortel enmoins d'une heure. Prés de 5000 intoxications ont été dénombrées en2009 en France.Comment éviter cet indésirable invité ?Il est important tous les ans de répéter diverses actions :

• Faire vérifier et entretenir régulièrement les installations dechauffage et de production d'eau chaude (fournaises) et lesconduits de fumée ;

• Maintenir les systèmes de ventilation en bon état defonctionnement, ne pas obstruer les entrées et sorties d'air mêmeen cas de froid ;

• Aérer le logement tous les jours ;• Utiliser les appareils conformément aux consignes du fabricant.

Jean-Jack FÈVEChef de cabinet du préfet

L’État et vousSSaaiinntt--PPiieerrrree--eett--MMiiqquueelloonn

LETTRE D’INFORMATION DES SERVICES DE L’ÉTAT

NUMÉRO 43 - DÉCEMBRE 2010

UN GRAND MERCI A TOUS LESBENEVOLES

Dans notre pays, le bénévolat c’est12 000 000 de personnes qui tout au long del’année apportent leur concours à la vieassociative sous toutes ses formes. Celareprésente 20 % de la population.

A Saint-Pierre-et-Miquelon, on peutestimer ce chiffre à un bon millier depersonnes.

Aussi, il était bien normal que, pour faireécho à la journée mondiale du bénévolatdécidée par l’ONU pour le 5 décembre, soitorganisée dans l’archipel une soiréespécialement consacrée aux très nombreuxbénévoles et aux associations au seindesquelles ils exercent leurs activités.

En effet, compte tenu des faiblesressources de la plupart des associations (on necompte que 19 emplois associatifs dansl’archipel) c’est grâce aux bénévoles que lesassociations peuvent remplir leur fonction

sociale pour être des lieux d’émergence devaleurs nouvelles, de besoins sociauxdiversifiés et de préoccupations collectives. Etc’est encore plus vrai à Saint-Pierre et àMiquelon où la densité d’associations parrapport à la population est deux fois plus élevéequ’en métropole.

En tant que préfet, je suis très sensible à laprésence et au travail des associations et jevoudrais tirer un grand coup de chapeau àtoutes celles et à tous ceux qui consacrentbénévolement une bonne partie de leurs loisirsau service des autres à travers les multiplesfacettes de la vie associative.

C’est grâce à eux que de nombreusesactivités collectives peuvent avoir lieu et c’estaussi grâce à eux que se crée le ciment de lacitoyenneté qui n’est finalement rien d’autreque l’art de bien vivre ensemble dans le respectdes différences.

• La réforme dudispositif decontinuité territoriale

• L’ICCAT 2010

• Le système delecture optique GMS

• Échanges àl’éducation nationale

• FEBECS 2011

• Le monoxyde decarbone

• Nominations

Préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon - Place du Lieutenant-Colonel-Pigeaud - B. P. 4200 - 97500 Saint-Pierre-et-Miquelon - www.saint-pierre-et-miquelon.pref.gouv.frDirecteur de la publication : Jean-Régis BORIUS, Préfet - Responsable de la rédaction : Jean-Jack FEVE, chef de cabinet du Préfet

Conception et impression : Saint-Pierre - Imprimerie administrative

Jean-Régis BORIUS,Préfet de

Saint-Pierre-et-Miquelon

ÉÉddiittoorriiaall

s so om mm ma ai ir re e

NOMINATIONS

Aviation civileM. Luc COLLET, chef du service de l’aviationcivile de Saint-Pierre-et-Miquelon depuis le1er novembre 2010, en remplacement de M. RégisLOURME. M. Collet ingénieur des études et del’exploitation de l’aviation civile était auparavanten poste à la direction de la sécurité de l’aviationcivile ouest Tours.

Affaires maritimesM. Philippe MUSEUX était précédemment chefdu CROSS (centre régional opérationnel desurveillance et de sauvetage) à la Réunion, puis ila fait un passage par Paris (quelques moisseulement) avant d’être affecté sur l’archipel le1er décembre 2010 comme chef des affairesmaritimes de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Affaires sanitaires et socialesM. Raymond DELVIN, inspecteur de l’actionsanitaire et sociale est nommé chef du service del’administration territoriale de santé depuis le1er décembre 2010. Il était chargé de missionauprès de la direction générale de l’agencerégionale de santé à la Réunion.

GendarmerieLe maréchal des logis chef, M. GrégoryHENIQUE, est les nouveau commandant de labrigade de gendarmerie de Miquelon, après avoirété affecté à la brigade d’Orléans (45). Il a pris sesfonctions le 19 septembre 2010.

FEBECS 2011Fonds d’Echanges à But Educatif, Culturel

ou SportifGestion 2011

CO = CE TUEUR INVISIBLE

Page 2: Etat et vous - Décembre 2010

Depuis le 19 novembre dernier, un nouveau dispositif est mis en placepour aider les résidents de l’archipel à se rendre en métropole.

Les trois types d’aides1 : aide au billet d’avion - désormais appelée « aide à la continuitéterritoriale » 2 : passeport-mobilité « études » et 3 : passeport-mobilité« formation » subsistent dans leur forme mais leurs conditions

d’attribution sont modifiées en ce qu’elles sont désormais soumises àcondition de ressources. L’objectif étant que, dans un souci de justicesociale, les aides bénéficient aux personnes ayant les revenus les plusfaibles. 1- « aide à la continuité territoriale » est accessible à tout public dèslors que les conditions de ressources sont remplies (le montant desressources par foyer, calculé sur la base de 85 % des revenus annuelsdéclarés à l’administration fiscale divisé par le nombre de parts, ne doitpas excéder 11 720 €). Les montants d’aide sont uniformisés et revalorisés : 290 € parpersonne, quel que soit l’âge. Une aide majorée, d’un montant de 480 €,est prévue pour les personnes présentant un quotient de ressourcesannuelles ne dépassant pas 6 000 €.L’aide à la continuité territoriale, qui était jusqu’à présent gérée par leConseil territorial, est désormais gérée par la préfecture.

2- le passeport-mobilité « études », s’adresse plus particulièrementaux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieurde métropole. Cette aide s’adresse désormais également aux élèves dusecond cycle de l’enseignement secondaire qui poursuivent des étudesen métropole lorsque la filière qu’ils ont choisie est inexistante dansl’archipel. Elle est également soumise à condition de ressources (lemontant des ressources par foyer, calculé sur la base de 85 % desrevenus annuels déclarés à l’administration fiscale divisés par le nombrede parts ne doit pas excéder 26 030 €). Le montant de l’aide est un pourcentage du coût du titre de transportaérien et, pour les étudiants, varie selon que le bénéficiaire perçoit ounon une bourse d’État : 100 % dans le premier cas, 50 % dans l’autre.Les lycéens sont pour leur part aidés à 100 %.Le passeport-mobilité « études » continue à être géré par les services del’éducation nationale.

3- le passeport-mobilité « formation professionnelle », constituel’aide apportée aux personnes de plus de 18 ans désirant suivre enmétropole une formation qualifiante et favoriser ainsi leur insertionprofessionnelle. Elle est soumise à condition de ressources dans les

mêmes conditions que le passeport-mobilité « études ». Le montant del’aide est fixé à 100 % du coût du titre de transport.Par ailleurs, le bénéfice du passeport-mobilité « formation » est étendu aux personnes admissibles aux épreuves d’admission de certainsconcours d’accès à la fonction publique ou à certains établissementsd’enseignement supérieur.Le passeport-mobilité « formation » continue à être géré par le servicedu travail et de l’emploi.

Il convient de préciser que ces aides ne peuvent se cumuler entre elleset ne peuvent être versées plus d’une fois par année civile.

Fabrice MARQUANDChef du service des actions et des finances de l’État

Du 17 au 29 novembre 2010, se tenait à Paris la 17e Commissioninternationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique(ICCAT). Il s'agit d'une organisation inter-gouvernementale qui établitun diagnostic et des recommandations sur les possibilités de pêche duthon rouge et des espèces apparentées. L'ICCAT comprend 48 partiescontractantes. Les intérêts de la France et des autres pays-membres del'Europe sont défendus par l'union européenne.Cependant, une particularité réside dans le fait que la France est aussireprésentée « au titre de Saint-Pierre-et-Miquelon » en tant que partiecontractante à part entière. En effet, il existe dans l'archipel despêcheries de thonidés, notamment d'espadon et de thon rouge. L'objectifde la délégation consistait à ramener des quotas suffisants pourcontinuer à pratiquer ce type de pêche, voire à le développer.

Toutefois, d'années en années, les recommandations du comitéscientifique de l'ICCAT vont vers une diminution des quotas. Il s'agiten effet d'arriver à un équilibre entre les captures et la préservation dela ressource qui a été grandement entamée suite à plusieurs années desur-consommation. La difficulté consistait donc à trouver une postureadéquate entre ces recommandations et les besoins des acteurséconomiques locaux.Cette réunion promettait d'être difficile, car l'archipel bénéficiait jusqu'àprésent d'un transfert de quotas sur l'espadon qui ne devait plus êtrerenouvelé pour 2011. Après plusieurs tractations, l'union européenneacceptait cependant d'accorder à saint-Pierre-et-Miquelon un transfertd'un montant équivalent. Cela permettra de pêcher au moins 60 T

d'espadon l'année prochaine grâce à des reports de sous-consommationdes années antérieures.Toutefois, sur le thon rouge, bien que l'ensembledes quotas des parties contractantes ait subi une baisse, l'archipel pourraconserver ses 4 T. En effet, pour pouvoir pêcher la totalité du quotad'espadon, il est nécessaire d'avoir un quota suffisant de « prisesaccessoires » en thon rouge. L'ICCAT 2010 aura été l'occasion denouer des contacts avec d'autres pays pour d'éventuels transferts dequotas dans les années à venir...

Guillaume de BEAUREGARDAdjoint au chef du service des affaires maritimes de

Saint-Pierre-et- Miquelon

Y a-t-il concordance entre les prix marqués en rayon et ceux pratiquésà la caisse ? Cette interrogation vaut pour les consommateurs commepour les services de contrôle. Une bonne information sur les prix estjugée primordiale. Une enquête réalisée par la DGCCRF dans50 grandes surfaces permet une ébauche de réponse. Plus de 28 000 articles ont été contrôlés dont environ 1 sur 6 enpromotion grandes surfaces. Résultat : le taux moyen d’erreurs s’élèveà 6,7%, Le taux moyen d’erreurs sur les articles en promotion ou ensolde est de 7,3% ; celui des articles hors promotion ou soldes est de5,6%.

On peut expliquer cette différence par des changements de prix plusfréquents lors des ventes promotionnelles ou des soldes. Il apparaît quele nombre d’erreurs défavorables au consommateur (957) s’équilibrepresque avec celui des erreurs favorables (935). En valeur, le montantpayé à la caisse est même, en moyenne, légèrement inférieur à celuiannoncé en rayon. Ce qui tend à confirmer que les erreurs, dans la plupart des cas, ne sontpas intentionnelles.Les services notent que la grande majorité des erreurs constatées esteffectivement due à l’absence de répercussion en rayon desmodifications tarifaires enregistrées en caisse. Lorsque des écarts sontsignalés par les consommateurs, les professionnels remboursent ladifférence constatée.

Serge VARENNESChef de service à la DCCRF

Le mois de novembre a été riche en visites et en échanges pourl'éducation nationale. Le lycée professionnel a reçu la visite de deuxinspecteurs de l'enseignement technique, puis de deux agents du projetjeunesse de la « Société Nationale de l'Acadie ». Les enseignants dupremier degré ont bénéficié des conseils et animations pédagogiquesde M. Burger, inspecteur de l'éducation nationale. Mme Thomas etM. Lebourgeois, inspecteurs de l'enseignement technique de l'académiede Caen étaient en mission à Saint-Pierre-et-Miquelon du 6 au13 novembre.

Le premier volet de leur mission était pédagogique, il s'agissaitd'inspecter les enseignants dans leur discipline, d'échanger avec eux surles conditions d'exercice de leur métier et de leur faire partager lesdernières réflexions sur l'évolution du métier. Le second volets'inscrivait dans le prolongement de la visite de M. Grossemy, déléguéacadémique aux enseignements technologiques de l'académie de Caen,qui était venu à Saint-Pierre-et- Miquelon du 15 au 22 mai 2010.

Leur travail consistait ici à rencontrer les professionnels, visiter lesentreprises et les ateliers de la municipalité et de l'équipement, élaboreren partenariat avec les enseignants un schéma d'équipement des ateliers« bois » et « mécanique » et aider à promouvoir ces sections. Lors deces rencontres Mme Thomas et M. Lebourgeois ont apprécié la qualitédes échanges et l'investissement de leurs interlocuteurs. De retour dansl'académie de Caen, ils resteront en contact avec le lycée et le servicede l'éducation pour suivre le dossier qui leur a été confié. M. Burgerinspecteur de l'éducation nationale nous a ensuite rendu visite du 13 au20 novembre pour travailler avec les enseignants du premier degré dupublic et du privé et visiter les enseignants dans leur classe pourprocéder aux traditionnelles inspections pédagogiques. Il a animé àMiquelon comme à Saint-Pierre une conférence pédagogique ayantpour thème « l'enseignement des sciences à l'école primaire ». Cetteconférence était accompagnée d'une proposition de formation et depréparation, auprès d'enseignants volontaires, d'une manifestation surles sciences programmée pour le mois de mai prochain.

Durant cette même semaine les professeurs du lycée ont pu rencontrerdeux intervenants de la « Société Nationale de l'Acadie », Mme AmélyFrolet O'Neil et M. Romain Blanchard, qui étaient parmi nous du 15 au17 novembre. L'objet de leur visite était d'établir un premier contactavec les personnes concernées par des projets de la sous-commission« éducation, culture, société » de la coopération régionale. Ils ont ainsitravaillé avec les professeurs du lycée professionnel sur les projets despériodes de formation au Nouveau-Brunswick. Cette réunion a permisd'aborder tous les aspects de ce projet, les participants ont été satisfaitsde cette première rencontre qui s'est révélée très fructueuse. Les deuxautres projets ont fait l'objet d'autres rendez-vous, notamment avec lesprofesseurs d'une des classes de première du lycée pour un projetd'échange avec une classe d'un établissement de Halifax en Nouvelle-Ecosse.

Philippe ANDREChef du service de l'éducation nationale

Un mois de novembre riche en visites pourl'éducation nationale

La réforme du dispositif de continuitéterritoriale

Le système de lecture optique généralisédans les GMS est-il fiable ?

Les services de contrôle ont constatéquelques dérapages.

Pas forcément en défaveur duconsommateur.

L'ICCAT 2010 : un bilan positif

L’État et vous