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Lettre mensuelle Bulletin d’information de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec Votre président, Paulin Bouchard Message du président de la Fédération Depuis quelques mois, nous constatons qu’une vague de fond se fait sentir afin d’augmenter les seuils non-réglementés dans les productions de volailles (œufs, poulets et dindons). Plusieurs organisations et éditorialistes de médias natio- naux décrient les seuils imposés et nous nous efforçons à expliquer les raisons menant à l’établissement de ces limites en regard des impacts possibles qu’une augmentation aurait sur le contrôle des maladies et sur les dérives possibles liées à la salubrité de notre produit. Nous ne souhaitons aucunement que les efforts déployés par nos organisations, visant ultimement à assurer l’innocuité de notre produit, ne soient balayés du revers de la main afin de satisfaire une minorité d’individus au détriment de la majorité. Certaines personnes pourraient être portées à croire que les règlementations qui régissent nos productions agri- coles sont abusives, voire inutiles, et qu’il serait opportun de revenir en arrière pour s’en départir, mais cela consti- tuerait une erreur d’oublier le passé lorsqu’on souhaite construire l’avenir. Des 160 millions de douzaines d’œufs nécessaires pour nourrir les 8 millions de consommateurs québécois, 99,8 % des œufs sont achetés dans les supermarchés, les hôtels, restaurants et institutions (HRI) ou se retrouvent dans des produits transformés. La balance des ventes d’œufs, soit 0,2 %, est écoulée directement chez les producteurs ou dans les marchés de proximité en vente directe. Comme la gestion de l’offre nous commande d’approvisionner tous les marchés et de rencontrer les consomma- teurs là où ils se trouvent, nous avons été avant-gardistes par la mise sur pied récente d’un nouveau programme de vente directe qui vient tout juste de faire ses cinq premiers récipiendaires. Comme nous constatons qu’un nombre grandissants de consommateurs cherchent à obtenir davantage d’œufs fermiers, c’est pour cette raison que nous avons introduit ce programme bâti sur de solides bases et en conformité avec nos règlements. Le conseil d’administration de la Fédération a d’ailleurs entériné la reconduction de ce programme pour une autre année afin d’introduire en 2017 cinq nouveaux producteurs d’œufs dédiés à la vente directe. Depuis la création de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec il y a plus de 50 ans, notre secteur a rencon- tré de nombreux défis et embûches pour mener au développement d’un secteur fort, dynamique et innovant, tout en ayant comme principale préoccupation de satisfaire les consommateurs d’ici. Nous continuerons à développer notre secteur dans le respect de tous les marchés, grands comme petits, et ce en concordance avec la volonté des consommateurs. Merci Octobre- Novembre 2016 Le consommateur, toujours au cœur de nos préoccupations

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Lettremensuelle

Bulletin d’information de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec

Votre président, Paulin Bouchard

Message du président de la Fédération

Depuis quelques mois, nous constatons qu’une vague de fond se fait sentir afin d’augmenter les seuils non-réglementés dans les productions de volailles (œufs, poulets et dindons). Plusieurs organisations et éditorialistes de médias natio-naux décrient les seuils imposés et nous nous efforçons à expliquer les raisons

menant à l’établissement de ces limites en regard des impacts possibles qu’une augmentation aurait sur le contrôle des maladies et sur les dérives possibles liées à la salubrité de notre produit. Nous ne souhaitons aucunement que les efforts déployés par nos organisations, visant ultimement à assurer l’innocuité de notre produit, ne soient balayés du revers de la main afin de satisfaire une minorité d’individus au détriment de la majorité.

Certaines personnes pourraient être portées à croire que les règlementations qui régissent nos productions agri-coles sont abusives, voire inutiles, et qu’il serait opportun de revenir en arrière pour s’en départir, mais cela consti-tuerait une erreur d’oublier le passé lorsqu’on souhaite construire l’avenir.

Des 160 millions de douzaines d’œufs nécessaires pour nourrir les 8 millions de consommateurs québécois, 99,8 % des œufs sont achetés dans les supermarchés, les hôtels, restaurants et institutions (HRI) ou se retrouvent dans des produits transformés. La balance des ventes d’œufs, soit 0,2 %, est écoulée directement chez les producteurs ou dans les marchés de proximité en vente directe.

Comme la gestion de l’offre nous commande d’approvisionner tous les marchés et de rencontrer les consomma-teurs là où ils se trouvent, nous avons été avant-gardistes par la mise sur pied récente d’un nouveau programme de vente directe qui vient tout juste de faire ses cinq premiers récipiendaires. Comme nous constatons qu’un nombre grandissants de consommateurs cherchent à obtenir davantage d’œufs fermiers, c’est pour cette raison que nous avons introduit ce programme bâti sur de solides bases et en conformité avec nos règlements. Le conseil d’administration de la Fédération a d’ailleurs entériné la reconduction de ce programme pour une autre année afin d’introduire en 2017 cinq nouveaux producteurs d’œufs dédiés à la vente directe.

Depuis la création de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec il y a plus de 50 ans, notre secteur a rencon-tré de nombreux défis et embûches pour mener au développement d’un secteur fort, dynamique et innovant, tout en ayant comme principale préoccupation de satisfaire les consommateurs d’ici. Nous continuerons à développer notre secteur dans le respect de tous les marchés, grands comme petits, et ce en concordance avec la volonté des consommateurs.

Merci

Octobre-

Novembre

2016

Le consommateur, toujours au cœur de nos préoccupations

La Lettre mensuelle est publiée par :

Responsable : Benjamin GagnonDépôt légal : Bibliothèques nationales du Québec et du Canada, 2002 ISSN 1499-7304

Dans la présente, l’usage du masculin vise simplement à alléger la lecture et désigne à la fois les femmes et les hommes.

Vous trouverez encartés dans ce numéro :

Fédération des producteurs d’œufs du Québec555, boul. Roland-Therrien, bureau 320Longueuil (Québec) J4H 4E7Tel. : 450 679-0530 | Téléc. : 450 679-0855Courriel : [email protected] | Site web : www.oeuf.ca

Page 2 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

• Genève en bref, vol. 16, no. 35

Journée de formation obligatoire CLT et Bien-être animal

Pour être conforme au Pro-gramme de Bienêtre animal des poules pondeuses, une personne de votre entre-

prise doit avoir suivi la journée de formation obligatoire.

Voici les informations concernant la pro-chaine journée de formation :

20 janvier 2017 de 8h30 à 17 hBest Western Plus - Hôtel Universel

Drummondville 915 rue Hains, Drummondville

150 $ pour le premier participant pour une entreprise membre de la FPOQ

300 $ deuxième participant d’une entreprise membre de la FPOQ

500 $ pour les autres participants et les non-membres de la FPOQ

Pour vous inscrire, veuillez contacter Angèle par courriel au [email protected] ou par téléphone au 514 971-1648. La date limite des inscriptions est le 20 décembre 2016.

*** Les frais pour le dîner et les pauses santé sont assumés par la Fédération.

Angèle Hudon-Tanguay, agr.Responsable des programmes de qualité et de salubrité[email protected]

Page 3 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

La gestion de la santé en volière, un nouveau défi !

Avec les récentes demandes de consommateurs et restaurateurs pour une poule élevée en liberté, le

nombre de volières est en pleine croissance au Québec. Nou-veaux bâtiments, nouvelle régie, l’éleveur doit composer avec ces réalités, s’adapter à de nouvelles situations et la courbe d’apprentissage doit être rapide.

Pour les gens qui ont déjà visité une volière, vous avez pu ob-server que les oiseaux présentent un grand nombre d’activités naturelles; vols courts, picorage, bains de poussière, course et toilettage, grattage de la litière, pour n’en nommer que quelques-uns. La sortie des cages implique pour les poules qu’elles seront exposées à un environnement différent, sou-vent un environnement plus poussiéreux, mais notamment qu’elles seront directement en contact avec leurs excréments, et donc divers pathogènes. Dans cet article, j’aborderai plus particulièrement la coccidiose, un parasite intestinale qu’il est très important de bien contrôler.

La coccidiose est causée par Eimeria, un petit protozoaire qui endommage la muqueuse de l’intestin de l’oiseau, cause de la diarrhée et même de la mortalité. Les coccidies sont spéci-fiques d’espèces et il n’y a donc pas d’infection croisée lorsque diverses espèces aviaires se côtoient. Ainsi, pour les poules qui vont à l’extérieur, il n’y a pas de risque qu’elles contractent une coccidie d’un oiseau sauvage. Il y a plusieurs espèces d’Eimeria chez la poule, mais seulement quelques-unes sont pathogènes, telles E. tenella et E. necatrix. Les oocystes sont excessivement résistants dans l’environnement et sont facile-ment transportables par différents vecteurs (bottes, insectes, humains, véhicules, poussière, etc.).

Le cycle de la coccidie dure environ 7 jours et elle est très pro-lifique! En effet, aussi peu que 10 oocystes (de E. tenella) in-gérés par une poule vont engendrer plus de 500,000 oocystes qui seront excrétés via les fientes. Leur passage à l’extérieur permettra leur sporulation (en 24 heures), de devenir infec-tieuse et donc d’infecter une autre poule. Une fois que l’on a

compris le cycle, il est plus facile de comprendre comment contrôler ce parasite!

Pour protéger à long terme vos poules il faut les vacciner. Ainsi, les poules sont vaccinées au couvoir à l’aide d’un vaccin spécifique aux pondeuses et reproducteurs par aérosol avant leur livraison au poulailler. C’est au contact des oocystes pro-duits au cours des trois prochains cycles que l’immunité sera suffisamment développée pour protéger l’oiseau pour toute la durée de sa vie. Il est par contre très important de vérifier les points suivants pour s’assurer du maximum d’efficacité.

100 % des poussins doivent être vaccinés. Lors de la livrai-son vérifiez si toutes les têtes et les oiseaux dans toutes les boîtes sont vaccinés, ceci est essentiel pour une bonne couverture vaccinale. Sinon, on peut revacciner à la ferme en aspergeant le vaccin sur la moulée des oiseaux.

Garder les papiers dans le fond des cages pour 21 jours. Le poussin doit être au contact des oocystes du vaccin pour stimuler son immunité et on estime que cela prend 3 cycles.

Il est possible d’observer une réaction vaccinale et de voir un peu de sang dans les fientes après le 1er cycle. Consultez votre vétérinaire si la mortalité augmentait. Naturellement, comme pour tout vaccin administré, il faut garder les oiseaux confortables dans un environ-nement de bonne qualité. Avec une bonne méthode, votre poule devrait être immunisée pour la durée de sa production !

Martine Boulianne, DMV, PhD, Dip ACPV, Titulaire de la Chaire en recherche avicole, Faculté de médecine vété-rinaire, Université de Montréal

Poussins avec la tête rose (avec le vaccin contre la coccidiose)

Page 4 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

Portes ouvertes à la ferme les Œufs de BeauceNouvellement arrivée dans la production des œufs de consommation, la famille Pépin a tenu des portes ouvertes le 4 novembre dernier dans leur tout premier pondoir d’une capacité de 20 000 pondeuses construit en logement aménagé. Située à La Guadeloupe en Chaudière-Appalaches, la nouvelle entreprise nommée les Œufs de Beauce permettra aux Pépin de diversifier leurs activités, ceux-ci étant déjà producteurs de poulets de 2e génération. La ferme devrait entrer en production au début 2017. Nous leur souhaitons la bienvenue dans la grande famille des producteurs d’œufs !

La famille Pépin était fière d’accueillir les visiteurs venus des quatre coin du Québec pour admirer leur nouveau poulailler. Plus de 250 per-sonnes étaient présentes et firent de cet événement un véritable succès !

Ce nouveau poulailler à la fine pointe de la technologie est le résultat d’un travail où les finitions intérieure et extérieure ont été réalisées avec un soucis du détail hors du commun. De très beaux bâtiments !

La Fédération accueille un nouveau producteur de la relèveLors de la tenue du dernier conseil d’administration le 8 novembre dernier, les membres du conseil ont dévoilé le récipiendaire 2016 de son Programme d’aide au démar-rage de nouveaux producteurs d’œufs. Par conséquent, la FPOQ est heureuse d’accueillir M. Bruno Gosselin de l’Île-d‘Orléans.

M. Bruno Gosselin présentait sa candidature depuis 2009, il en est à sa 8e participation. Il représente la 5e génération à s’établir sur la ferme maraîchère familiale. Bachelier en agronomie de l’Université Laval, il est actionnaire de l’en-treprise familiale qui produit des choux de Bruxelles, des fraises, des concombres et des cornichons pour le marché frais ainsi que des céréales. Le récipiendaire se voit décer-ner un droit de production à vie de 6 000 unités de quota de pondeuses. Depuis 2006, la FPOQ est fière d’avoir re-mis 70 000 unités de quota via son Programme d’aide au

démarrage de nouveaux producteurs d’œufs.

La pige a été faite par Charles-Félix Ross, directeur général de l’UPA, lors de la dernière scéance du conseil d’adminis-tration de la FPOQ. Sur la photo de gauche à droite, Serge Lebeau (FPOQ), Charles-Félix Ross (UPA), Paulin Bou-chard (FPOQ) et Johanne Lacroix (FPOQ).

Page 5 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

5 nouveaux producteurs dédiés à la vente directe

Pensez à l’environnement en recevant la Lettre mensuelle par courrier électronique. Veuillez transmettre votre nom, le nom de votre entreprise ainsi que votre adresse courriel à [email protected].

Nouvelle formation aux ambassadeurs de la FédérationLe mercredi 23 novembre prochain, la Fédération tiendra une session de formation aux producteurs ambassadeurs au Centre des congrès de Lévis. S’adressant exclusivement aux producteurs d’œufs, cette activité de formation aura lieu la veille de l’Assemblée générale spéciale.

Les participants auront l’occasion de perfectionner leurs connaissances sur des sujets propres aux œufs de consom-mation, tels que le bien-être animal, la nutrition, l’agriculture au Québec et les sujets d’actualité émergeants, etc...

Pour l’occasion, le Centre d’interprétation de l’œuf sera sur place et nous en profiterons pour vous montrer comment s’effectue le montage et le démontage de notre poulailler mobile.

Pour obtenir davantage d’informations sur cette journée de formation, n’hésitez pas à contacter Benjamin ([email protected]) ou Nicolas ([email protected]) à la Fédération. C’est un rendez-vous à ne pas manquer !

Le 29 septembre dernier, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec a procédé au tirage au sort des réci-piendaires 2016 de son nouveau Programme d’aide au démarrage de producteurs d’œufs dédiés à la vente di-recte. Rappelons que ce programme octroie le droit d’uti-liser, à certaines conditions, un quota d’un maximum de 500 pondeuses à 5 nouveaux producteurs dédiés à la vente directe dont les marchés publics, les paniers en ASC (agriculture soutenue par la communauté) et les marchés virtuels (ex. marchés de solidarité). Pour cette première édition, la Fédération a reçu un total de 12 candidatures pour ce Programme.

Voici les récipiendaires 2016 :• Anouk Berthiaume et Jonathan Côté de la Ferme CoCoBio, de Bonsecours• Samuel Bertrand, de Val-des-Monts• Valérie Campeau de Les Jardins bio du Solstice, de Mont-Laurier• Pascal Genest-Richard, de Frelighsburg

• Jean-Mathieu D’Amour & Kim Belzile de Les Œufs Fraserville, de Rivière-du-LoupPour voir le tirage tapez https://youtu.be/BphdY7LXTrk

Emplacements géographiques des pondoirs du Québec

La Malbaie

Joliette

Saint-Sauveur

Rawdon

Sainte-Agathe-des-Monts Thetford Mines Saint-Zacharie

Weedon Stornoway

Scotstown

Chartierville

Saint-Malo

Lac Drolet

La Patrie

Gentilly

Cowansville Austin

Abercorn

Orford

Melbourne

Cookshire-Eaton

Cookshire

Bromont

Chambly

Saint-Jérôme

Mirabel Laval

Saint-Eustache

Saint-GeorgesBeauceville

Plessisville

Lyster

Richmond

Valcourt

Waterloo

Lac-Mégantic

Sainte-SabineLac-Etchemin

Sainte-Claire

Saint-Raymond

Lac-du-MilieuSaint-Adolphe

Saint-Tite-des-Caps

Berthier-sur-Mer

Coaticook

Magog

Granby

SorelVictoriaville

Shawinigan

Saint-Paulin

Saint-Tite

Sainte-Thècle

Grandes-Piles

Saint-Joseph-de-Mékinac

Trois-Rives

Mandeville

Saint-GabrielLouiseville

Pierreville

Saint-CômeKiamika

Lac-des-Écorces

Ferme-NeuveMont-Saint-Michel

Sainte-Anne-du-Lac

Saint-Alexis-des-Monts

Pont-Rouge

Portneuf

Saint-ApollinaireDeschaillons

LambtonDisraeli

Longueuil

Québec

Lévis

Sherbrooke

Windsor

Asbestos

Kingsey Falls

Saint-Adrien

Rigaud

Trois-Rivières

Montmagny

Drummondville

États-Unis

BelœilTerrebonne

Montréal

Bedford

Chesterville

Princeville

Saint-Wenceslas

Kinnear's Mills

Saint-Gédéon

Saint-SébastienSaint-Ludger

Sainte-Perpétue

Saint-François-d'Orléans

St-Urbain

Saint-Hilarion

Nicolet

Plaisance

Quyon

Saint-Zotique

Saint-Télesphore

Le Gardeur

L'Épiphanie

Saint-Alexis-de-Montcalm

Saint-Ambroise-de-Kildare

Lanoraie

Saint-Elzéar

Saint-Bernard-de-Beauce Sainte-Marie

Honfleur

Saint-Ours

HowickSaint-Alexandre

Saint-Joachim-de-Courval

Saint-Théodore-d'Acton

Roxton Pond

Saint-ConstantSainte-Anne-de-Bellevue

Elgin

Saint-Polycarpe

# Nom de la ferme Nombre de pondo ir Ville

Saguenay

Îles-de-la-Madeleine Bas-St-Laurent/Gaspésie Abitibi

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Matapédia

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Lebel-sur-Quévillon

Sept-Îles

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Sorel-Tracy Victoraville Saint-Georges

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GranbySt-Jean-sur-Richelieu

Saint-Léon-le-Grand

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Anouk Berthiaume et Jonathan Côté Ferme CoCoBio, Bonsecours

Jean-Mathieu D'Amour & Kim BelzileLes Oeufs Fraserville, Rivière-du-Loup

Pascal Genest-RichardFrelighsburg

Valérie Campeau Les Jardins bio du Solstice, Mont-Laurier

Samuel BertrandVal-des-Monts

Page 6 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

AVISSystème centralisé de vente de quotas dans

la production d’oeufs de consommation

Veuillez noter que la prochaine séance de vente de quotas par le système centralisé dans la production d’œufs de consommation, prévue le 15 mars 2017, est confirmée et que 1 738 unités de quotas sont disponibles.

La Fédération des producteurs d’œufs du Qué-bec (FPOQ) rappelle que les acheteurs ont jusqu’au 1er mars 2017 pour soumettre une offre d’achat au gestionnaire, Groupe AGÉCO.

Pour obtenir le formulaire d’achat ainsi que les autres documents relatifs aux transactions, veuillez visiter le site Internet du Groupe AGÉCO à l’adresse www.groupeageco.ca/scvq-oeufs ou téléphoner au 418 527-4681, poste 222. Si vous avez des questions en lien avec le SCVQ, n’hésitez pas à communiquer avec la FPOQ au 450 679-0530 ou avec le Groupe AGÉCO.

87 000 $ récoltés en appui à la mission de la Fondation OLO

Le 25 octobre dernier, le traditionnel dîner OLO s’est clôturé par un succès, avec 87 000 $ récoltés en appui à la mission de la Fondation OLO.

Cet événement de gastronomie-bénéfice a réuni au marché Bonsecours quelque 360 invités du mi-lieu des affaires montréalais, tous engagés pour aider les enfants à naître en santé et à acquérir de saines habitudes alimentaires tôt dans leur vie.

La Fondation OLO célèbre son 25e anniversaireL’événement, animé par la porte-parole Hélène Bourgeois-Leclerc, a permis de célébrer le 25e anniversaire de la Fondation et ainsi de souligner les 200 000 naissances de bébés OLO depuis les débuts de l’organisation, en 1991.

Sur la photo, de gauche à droite : Hélène Bourgeois-Leclerc, porte-parole de la Fondation OLO accompagnée de la jeune Évelyne, Guy Barthell (Fondation OLO), Élise Boyer (Fonda-tion OLO), Marc Perron (Deloitte), co-président d’honneur

du Dîner, et Luc Blais (Sobeys), co-président d’honneur du dîner. Photo : Jacques Pharand.

Assemblée générale spécialePrenez avis qu’une assemblée générale spéciale, des producteurs et productrices d’œufs intéres-sés, au sens de l’article 5 du plan conjoint des pro-ducteurs d’œufs de consommation du Québec, se tiendra aux date, heure et endroit suivants :

Date : le jeudi 24 novembre 2016Heure : 10 h (l’inscription se fera à partir de 9 h)Endroit : Centre de congrès et d’expositions de Lévis Adresse : 5750, rue J.-B. Michaud Lévis (Québec)

Page 7 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

Focus group des POC à Montréal

La Fédération reçoit le Coup de chapeau de la Stratégie

Les 27 et 28 octobre dernier, l’équipe marketing des Producteurs d’œufs du Canada étaient de passage dans la métropole dans le cadre de groupes de dis-cussion sur les œufs de consommation. Des sujets tels que la perception de notre production aux yeux du grand public, les craintes des consommateurs face à notre produits et les orientations à prendre pour les futures campagnes publicitaires y ont été abordés.

Pour l’occasion, les participants étaient invités à écrire une question à un producteur d’œufs et, ô surprise, c’est Gislain Houle, 1er vice-président à la Fédération, qui se présenta en personne directement dans la salle pour répondre et échanger avec les par-ticipants. Ceux-ci sont ressortis du groupe de discus-sion emballés de leur expérience !

Réunis en assemblée générale annuelle à l’Université Laval le 25 octobre dernier, les partenaires de la Stratégie québé-coise de santé et de bien-être des animaux ont remis à la Fédération le prix « Coup de chapeau » 2016 afin de sou-ligner l’excellence de notre Programme de certification du bienêtre des poules pondeuses.

Rappelons que l’amélioration de la santé et du bien-être des animaux au Québec est la mission de la Stratégie. Elle prend vie par les actions et les efforts des nombreux par-tenaires d’un peu partout au Québec. Coordonnée par le MAPAQ, la Stratégie s’appuie sur la concertation, mais aussi sur la prévention et la détection pour atteindre ses objectifs.

Elle vise à favoriser l’adoption de modes d’élevage qui concilient les attentes de la population et les exigences de l’industrie bioalimentaire, notamment sur le plan du bien-être animal et en vertu de considérations économiques.

Sylvain Lapierre, 2e vice-président, FPOQ, au nom du sous-comité sur le bien-être des poules pondeuses, et Madame Christine Barthe, sous-ministre adjointe MAPAQ. Crédit photo : Denys Pelletier

Page 8 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Communication et marketing

La Presse est sans contre-dit le leader numérique de l’information avec 816  000 lecteurs quoti-

diens à Montréal et 1 512 000 lecteurs quoti-diens au Québec sur ses plateformes numé-riques, soient La Presse+, www.lapresse.ca et La Presse mobile.

Au cours de l’année, nous avons fait du pla-cement publicitaire dans différents cahiers de La Presse.

Dans le cahier des Sports nous avons joué «  La protéine qui propulse  » (encadré 1), dans le cahier Pause, nous avons joué  «  La

traçabilité  » (encadré 2) et dans le cahier Gourmand nous avons joué sur l’aspect re-cettes (encadré 3).

Après quelques mois en rotation force est de constater qu’au-delà de la publicité, les recettes dans le cahier Gourmand suscitent un taux de visites beaucoup plus élevé sur notre site internet que les 2 autres. Ce qui nous confirme que les gens qui consultent le cahier Gourmand sont à la recherche d’idées recettes et sont actifs sur le web.

Nous continuons nos différents placements publicitaires et stratégies web jusqu’à la fin 2016 afin de parfaire notre compréhension du comportement de nos consommateurs et ainsi d’avoir une stratégie web beaucoup plus élaborée et efficace en 2017.

Nicolas PicardDirecteur du [email protected]

Campagnes publicitaires dans La Presse+

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Famille Ricard-MichaudLanaudièreLorsque votre œuf est Produit au Québec, cela vous assure qu’il a été soumis à un programme de salubrité qui implique des règles précises en mat ière de product ion et de conservat ion des œufs à la ferme. Le travail de toute une famille d’agriculteurs est mis à contribut ion dans la product ions de vos œufs.

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Page 9 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Communication et marketing

Journée mondiale de l’œuf 2016

La Fédération a maintenant sa propre page Facebook

Le 14 octobre dernier, c’était la Journée mondiale de l’œuf, une journée pour célébrer l’aliment par excellence qu’est l’œuf, ses attributs extraordinaires ainsi que les entreprises et les gens qui les produisent.

Établie par la Commission internationale des œufs en 1996, la Journée mondiale de l’œuf est célébrée chaque année, le deuxième vendredi d’octobre. Pour l’occasion, les Producteurs d’œufs du Canada ont mis en vedette les organisations avec lesquelles nous sommes partenaires et les gens de notre réseau qui font des choses extraor-dinaires dans leurs collectivités.

Une vidéo a été réalisée afin de faire voyager un œuf à travers tout le Canada et le monde entier. Afin de bien refléter cette vidéo, nous vous invitons à la visionner en cliquant sur l’image à gauche ou en consultant le https://youtu.be/LNzxut1zbUg. Bon visionnement !

Afin d’occuper l’espace virtuel vers lequel de plus en plus d’organisations se tournent, la Fédération a emboité le pas avec le lancement de sa propre page Facebook. Per-mettant d’avoir un dialogue avec les consommateurs, nous y partagerons des idées recettes, les familles der-rières la productions des œufs, nos bons coups et une foule de concours et promotions divertissantes.

Le lancement d’une page Facebook dédiée aux œufs du Québec s’est faite en partenariat avec une entreprise spécialisée dans la gestion de communautés web afin d’être à l’avant-garde des nouvelles tendances et d’obte-nir le meilleur impact possible auprès des internautes.

Lancée officiellement à la mi-septembre, notre nou-velle page compte déjà 3 500 abonnés et ce chiffre ne cesse de croître. Nous vous invitons à nous y rejoindre en cliquez sur www.facebook.com/quebecœuf.

Vous pouvez également nous suivre sur nos autres pla-teformes sociales :

www.youtube.com/œufquebec www.twitter.com/œufquebec www.pinterest.com/œufquebec www.instagram.com/œufquebec

Page 10 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Mot du secrétaire

Après sept ans de négociations ar-dues, M. Trudeau et les présidents du Conseil européen et de la Com-mission européenne, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, ont formel-lement signé l’accord de 1600 pages.

La crise est donc terminée. La Wallonie accepte l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Il im-porte d’ajouter que les négociations achoppaient sur la ques-tion des services publics, de l’agriculture et du mécanisme de règlement des différends.

Mais au fait, qu’a donc obtenu la Wallonie? Ses gains tiennent essentiellement aux précisions qu’elle a obtenues à propos des fameux tribunaux d’arbitrage (mécanisme de règlement des différends) et de la clause de sauvegarde spéciale.

Ce traité, tout comme celui de l’ALÉNA permet à des entre-prises de poursuivre un gouvernement si elles estiment être lésées dans leur droit d’investisseur. Le cas classique est une expropriation directe (une nationalisation) ou une expropria-tion indirecte (l’adoption d’une loi qui provoque la baisse des revenus d’une entreprise). Selon les experts, c’est la notion d’ex-propriation indirecte qui pose problème.

Le compromis belge contient essentiellement des précisions sur les tribunaux d’arbitrage. Dans son projet initial, l’AECG offrait la possibilité à une multinationale qui investirait à l’étranger de porter plainte contre un État adoptant une poli-tique publique contraire à ses intérêts. Sur ce point, les Belges ont obtenu que les juges européens de ces tribunaux – il y aura aussi des Canadiens – soient nommés par les États membres de l’UE, afin de s’assurer qu’ils ne soient « pas issus des milieux d’affaires ». Ces juges devront être rémunérés par l’Union euro-péenne (UE) et le Canada de manière permanente, un système qui devra progresser vers des juges employés à temps plein. Et il y aura une procédure d’appel.

Pour ce qui est de l’agriculture, le texte déposé l’été dernier permettait aux Européens et aux Canadiens d’activer des

clauses de sauvegarde en cas de perturbations sur le marché agricole. La Belgique aurait obtenu pour ces produits agri-coles, la clause de sauvegarde spéciale (la même qu’à l’OMC). Cette clause permet à un pays d’imposer un droit addition-nel à condition de satisfaire à certains critères. Les critères en question sont soit une augmentation spécifique du volume des importations (volume de déclenchement) soit, pour une expé-dition donnée, une chute du prix d’importation en deçà d’un prix de référence spécifique (prix de déclenchement). Enfin, toutes les législations européennes visant l’interdiction de certains produits innovants contestés au sein de l’UE, tels les OGM ou les hormones, ne pourront pas être entravées par la mise en œuvre de l’AECG.

Si les deux parlements appuient l’Accord, ce dernier entre provisoirement en œuvre (accès aux marchés, barrières tech-niques, mesures sanitaires et phytosanitaires, etc.). Par contre, les éléments qui sont sous juridiction (en partie ou en totalité) des pays européens seront ratifiés plus tard par ces derniers. On parle, par exemple, de la protection des investisseurs. Pour la suite des choses, les libéraux et les conservateurs étant pour l’entente, l’AECG devrait être facilement ratifié par le Parle-ment canadien. Mais cela ne sera pas le cas en Europe. Le Par-lement européen devra approuver l’AECG. Les observateurs s’attendent à ce qu’il le fasse au début de 2017.

Au Canada, les provinces n’ont pas à ratifier formellement l’en-tente. Certaines provinces, comme le Québec, ont un méca-nisme en place afin de se déclarer liées à l’entente.

Par ailleurs, la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, promet de finaliser et d’annoncer un programme de compensation financière pour les producteurs laitiers et fro-magers avant la mise en œuvre de l’accord de libre-échange entre Canada et l’Union européenne (UE). Cette annonce pourrait se faire par le ministre de l’Agriculture à son retour de Chine dans 2 semaines.

À suivre…

OMC : Le cycle de Doha n’est pas mort, mais…L’OMC tenait du 27 au 29 septembre 2016 son 15e Forum sur le thème « Un commerce inclusif ». Le forum de cette année

Que faut-il retenir de l’entente sur l’Accord économique et commercial global (AECG)*

Serge Lebeau, agr.Secrétaire de la Fédération

Page 11 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Mot du secrétairea réuni un nombre record de plus de 2000 participants. Une centaine d’ateliers ont traité de ce thème. Parmi ceux-ci, un certain nombre ont abordé le commerce des produits agri-coles. Cette présence de vos représentants à Genève (Sylvain Lapierre et moi-même y étions) est aussi l’occasion de rencon-trer des représentants de différents gouvernements européen, américain, français et aussi l’ambassadeur canadien à l’OMC pour faire le point sur les négociations du cycle de Doha.

Que retenir du Forum 2016En conférence d’ouverture, la commissaire européenne au commerce, Mme Cécilia Malmström est revenue sur le cycle de Doha en mentionnant que les discussions au sein de ces négociations doivent être transparentes et responsables. Elle ajoutait que la société civile et les syndicats doivent parti-ciper aux négociations, ce qui contribuera certes, selon ses dires, à bâtir la confiance. Il reste à savoir si les paroles de cette influente ministre convaincront ses homologues.

Par ailleurs, comme nous l’avions mentionné l’année der-nière, plusieurs des idées que nous avons avancées au fil des ans ont à nouveau été reprises cette année : Droits à l’alimen-tation, Droit aux pays de développer sa production pour desservir son marché domestique, souveraineté alimentaire, sécurité alimentaire, droit des producteurs de participer à la mise en marché de leur produit et surtout citer et donner en exemple le système canadien de gestion de l’offre.

Le cycle de Doha proprement dit :Au regard du cycle de Doha, tant les ambassadeurs que les ministres du Commerce sont à préparer la 11e conférence ministérielle qui se tiendra en Argentine, en décembre 2017. Une mini-conférence ministérielle a eu lieu les 21 et 22 octobre à Oslo pour préparer cette 11e conférence minis-térielle.

Il a été convenu lors de cette mini-conférence à Oslo, d’abor-der les négociations avec des sujets qui feront consensus et non pas en bloc comme on avait tenté de le faire aupara-vant. Selon cette approche, il sera notamment question à la MC11 de soutien interne en agriculture et de solutions permanentes concernant les stocks publics pour la sécurité alimentaire. En ce sens, nous croyons que le cycle de Doha n’est pas mort, mais se négocie différemment. Il semble que la question de l’accès aux marchés n’y sera pas abordée, les parties souhaitent avoir plus de temps pour en discuter.

Pour le Canada, au sujet du soutien interne en agriculture, il y a des enjeux. D’abord, le plafonnement des subventions pourrait être remis en question. Ce plafonnement pourrait faire en sorte, par exemple, qu’un plafond des subventions sur les revenus totaux pourrait être imposé, peu importe la catégorie de subvention (ambrée, bleue ou verte), ce qui pourrait avantager le Canada. L’autre enjeu porte sur le calcul des subventions et, plus particulièrement, des équi-valents subventions à la production (ESP). Pour le secteur laitier canadien par exemple, on utilise la différence entre le prix actuel de certains produits laitiers payés aux produc-teurs canadiens et le prix de ces mêmes produits sur le mar-ché international observé en 1985-1986. Cette différence est considérée comme une subvention. Pas besoin de dire que cette formule est fortement questionnable puisque le prix international reflète très souvent un prix de dumping qui n’a rien à voir avec le prix réellement payé aux producteurs et qu’elle est dépassée. Si cette même formule était utilisée pour toutes les productions sous gestion de l’offre, il ne resterait plus de place pour le Canada pour avoir des programmes de sécurité du revenu. Bref, il y a beaucoup de travail à faire avant d’en arriver à satisfaire toutes les parties.

Pour conclure, malgré les 15 ans d’existence du cycle de Doha, malgré le protectionnisme qui émane de certains pays (l’Angleterre, le Brexit et les propos à ce sujet des candidats aux élections américaines), le cycle de Doha en empruntant une politique des petits pas semble pourtant avancer. ______________________________* Texte inspiré de plusieurs articles parus récemment dans le journal Le Devoir, Les Affaires et France 24.

Sylvain Lapierre (FPOQ), Serge Lebeau (FPOQ) et Bruno Letendre (PLQ) au siège social de l’OMC à Genève, le 29 septembre 2016

Page 12 • Lettre mensuelle • Octobre-novembre 2016

Nouvelles de la Fédération

PETITES ANNONCESVous souhaitez publier une annonce ?Les personnes qui souhaitent publier une petite annonce dans la Lettre mensuelle peuvent joindre Benjamin Gagnon au 450 679-0540, poste 8456, ou par courriel à [email protected].

ACTIVITÉSNovembre

7 Conseil exécutif Souper conférence de l’AQINAC8 Conseil d’administration Séance d’orientation des POC9 C. A. des POC, réunion publique10 C. A. des POC, réunion à huis clos15-16 Conseil général de l’UPA16 Atelier des POC sur les coûts de production Rendez-vous avicole de l’AQINAC23 Formation des ambassadeurs de la FPOQ24 Assemblée générale spéciale29, 30 Congrès général de l’UPA

Décembre1er Congrès général de l’UPA6 C. A. de l’EQCMA7 Rencontre de la FPOQ avec les classificateurs13 Rencontre de la FPOQ avec le MAPAQ14 Conseil exécutif15 Conseil d’administration16 Comité recherche et vulgarisation

PRODUIT INDUSTRIEL AU QUÉBECSEMAINE 2016-44 FINISSANT LE 29 OCTOBRE 2016

CLASSIFICATEURS(boîtes de 15 douzaines)

Produit industriel prédéclaré net 2016

Produit industriel prédéclaré net 2015

CLOVIS GAUTHIER 2529 1536

BERGERON ET FILS 360 121

NUTRI-ŒUF 389 713 349 833

ŒUFS OVALE SEC 394 701 229 709

ŒUFS RICHARD 77 555 85 640

ST-ZOTIQUE 334 773 295 324

SOUS-TOTAUX 1 199 631 962 163

ŒUFS INAPTES 39 402 33 390

TOTAL 1 239 033 995 553

Catégorie AXG AG AM AP NC TOTAL

2016 31 159 74 517 376 381 18 887 738 089 1 239 033

2015 15 606 37 089 272 002 6 504 664 352 995 553

PRIX PAYÉ AUX PRODUCTEURS SEMAINE 2016-44 FINISSANT LE 29 OCTOBRE 2016

Extra gros Gros Moyen Petit Pee-wee B C

1,90 $ 1,90 $ 1,69 $ 1,26 $ 0,24 $ 0,50 $ 0,30 $

LES TERGIVERSATIONS

DE POUPOULE

Poupoule, es-tu surprise de la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis ?

Pour une fois

qu’un président a

une belle crête !

Vol. 16, no 35 Le 31 octobre 2016

Charles Akande, rédacteur

Les leaders canadiens et européens signent l’AECG

Le Canada et l’UE ont finalement signé l’Accord économique et commercial global (AECG) le 30 octobre après une semaine intense de négociations avec la Wallonie, la région francophone de la Belgique.

La signature de l’accord ouvre la voie au processus de ratification par le Parlement de chaque partie, après quoi l’accord pourra être mis en œuvre partiellement. Cela étant dit, puisque l’accord est considéré comme mixte, il doit tout de même être approuvé par les 38 Parlements nationaux et régionaux de l’UE afin d’être entièrement mis en œuvre.

Le président du Conseil de l’UE, Donald Tusk, reste optimiste quant à la ratification de l’AECG par tous les Parlements nationaux et régionaux de l’UE. « Je ne crois pas qu’il y ait de problème important avec les Parlements européens. Après avoir parlé aux 28 dirigeants des États membres, il ne fait aucun doute que l’AECG est l’accord commercial le moins controversé que l’on puisse imaginer », a souligné M. Tusk dimanche.

« Nous établissons des normes déterminantes pour la mondialisation dans les années à venir. Aucun autre accord commercial ne pourra se placer sous le niveau que nous avons atteint aujourd’hui avec le Canada », a ajouté le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Les événements ayant mené à la signature

L’accord entre le gouvernement fédéral de la Belgique et ses entités fédérées conclu le matin du 27 octobre a apaisé les préoccupations soulevées par certaines régions belges – la Wallonie, la Région Bruxelles-Capitale et la Fédération Wallonie-Bruxelles – qui ont menacé d’opposer leur veto à l’AECG dans son ensemble.

La déclaration de la Belgique a ensuite été soumise au Comité permanent de l’UE (Coreper, le Comité des

représentants permanents de l’Union européenne – niveau des ambassadeurs) à des fins d’évaluation. L’approbation du Coreper plus tard le même jour, ouvrant la voie à la Commission européenne pour qu’elle demande l’approbation écrite à ses 28 États membres avant minuit le 28 octobre, a accéléré le processus. Pour ce faire, le gouvernement fédéral de la Belgique devait obtenir les pleins pouvoirs de ses entités fédérées (c.-à-d. des ministres-présidents régionaux) pour signer l’AECG en leur nom, ce qui s’est passé dans la soirée du 28 octobre.

En fin de journée vendredi, toutes les approbations écrites avaient été recueillies, donnant la liberté à M. Tusk de communiquer avec le premier ministre du Canada Justin Trudeau pour décider d’une nouvelle date de sommet pour signer l’accord.

Résumé de la déclaration de la Belgique

La déclaration belge permettra aux entités fédérées de surveiller la mise en œuvre provisoire de l’AECG, particulièrement en ce qui concerne l’agriculture, qui aura lieu après la ratification de l’entente par les Parlements du Canada et de l’UE.

La Belgique demandera aussi à la Cour de justice de l'Union européenne de vérifier si le système juridictionnel des investissements (SJI) est compatible avec les traités européens.

De plus, la déclaration stipule que quatre Parlements régionaux belges (la Région wallonne, la Région Bruxelles-Capitale, la Communauté germanophone et la Commission communautaire francophone) ont averti l’UE qu’ils n’entendent pas ratifier l’accord sur la base de la disposition actuelle concernant le RDIE et le SJI (puisque l’AECG est un accord mixte, la mise en œuvre entière de l’accord nécessite la ratification de chaque Parlement régional et/ou national des États membres).

Paul Magnette, le ministre-président de la Wallonie, a affirmé que la demande de la Wallonie ne portait pas sur la réouverture des négociations. Le temps à cet effet était

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insuffisant. Cependant, la Wallonie voulait que la déclaration interprétative soit modifiée et que ces modifications soient juridiquement contraignantes.

Des sources de l’UE ont indiqué que les dirigeants de la Wallonie croient que l’AECG n’apportera aucun gain positif à leur région, qui est la plus importante des sept entités fédérées de la Belgique. La Wallonie est une ancienne région industrielle dont le secteur agricole est faible, à l’exception du fromage, qui profite d’une protection des indications géographiques (IG) en Belgique, mais qui n’est pas produit en quantité suffisamment grande pour être exporté à l’international, de là son absence de la liste des IG protégées de l’AECG.

Le gouvernement wallon voulait que des sauvegardes spéciales protègent son secteur agricole. Il a aussi demandé la protection des services publics belges, et il a obtenu pleine satisfaction à cet égard durant les négociations tenues le 20 octobre. À ce moment, selon une source européenne, le seul obstacle restant était la disposition concernant le RDIE et le SJI.

Cependant, les Belges avaient besoin de temps pour coordonner leurs discussions et leurs positions à l’interne, et c’est pour cette raison qu’ils ont demandé l’annulation du Sommet UE-Canada du 27 octobre. Finalement, M. Tusk a décidé (le 24 octobre) de maintenir la date du sommet, ce qui a irrité M. Magnette et le gouvernement wallon et a ultimement mené à la prolongation des négociations.

Genève en bref est publié par les Producteurs laitiers du Canada, les Producteurs de poulet du Canada, les Producteurs d’œufs du Canada, les Éleveurs de dindon du Canada et les Producteurs d’œufs d’incubation du Canada. On y fait état des divers événements qui se déroulent à Genève, particulièrement dans le cadre des négociations de l’OMC sur l’agriculture.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou formuler des observations, veuillez visiter : www.producteurslaitiers.ca, www.poulet.ca, www.lesoeufs.ca, www.leseleveursdedindonducanada.ca, www.chep-poic.ca. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Canada, ISSN 1496-9254