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مقراطية الشعبيةية الجزائرية الدي الجمھورRépublique Algérienne Démocratique et Populaire Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Technologies du Sport « Rachid Harraigue » Alger لرياضة تكنولوجية ام وعلويا لعل المدرسة الوطنية ال الجزائر« د حرايق رشي» Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme des études supérieures en théorie et méthodologie de l’entraînement sportif Spécialité : Haltérophilie Thème Soutenu par : Amin Gasmi Dirigé par : M. Ali Touami Année universitaire : 2011/2012 Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique علميلي و البحث اللعاتعليم ا وزارة الMinistère de la Jeunesse et des Sports اب و وزارة الشبلرياضة اÉtude corrélative de la valeur des exercices de squat sur l’amélioration de la performance des deux mouvements olympiques chez les haltérophiles algériens.

etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

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Mémoire DES

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Page 1: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

الجمھورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Technologies du Sport

« Rachid Harraigue » Alger

المدرسة الوطنية العليا لعلوم و تكنولوجية الرياضة

« رشيد حرايق » الجزائر

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme des études supérieures en

théorie et méthodologie de l’entraînement sportif

Spécialité : Haltérophilie

Thème

Soutenu par :

Amin Gasmi

Dirigé par :

M. Ali Touami

Année universitaire : 2011/2012

Ministère de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche

Scientifique

وزارة التعليم العالي و البحث العلمي

Ministère de la Jeunesse

et des Sports

الرياضةوزارة الشباب و

Étude corrélative de la valeur des exercices de squat

sur l’amélioration de la performance des deux

mouvements olympiques chez les haltérophiles

algériens.

Page 2: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

الجمھورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Technologies du Sport

« Rachid Harraigue » Alger

المدرسة الوطنية العليا لعلوم و تكنولوجية الرياضة

« رشيد حرايق » الجزائر

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme des études supérieures en

théorie et méthodologie de l’entraînement sportif

Spécialité : Haltérophilie

Thème

Soutenu par :

Amin Gasmi

Dirigé par :

M. Ali Touami

Année universitaire : 2011/2012

Ministère de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche

Scientifique

التعليم العالي و البحث العلميوزارة

Ministère de la Jeunesse

et des Sports

وزارة الشباب و الرياضة

Étude corrélative de la valeur des exercices de squat

sur l’amélioration de la performance des deux

mouvements olympiques chez les haltérophiles

algériens.

Page 3: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Le plus grand pouvoir que vous

possédez, le pouvoir d’aimer,

est à tous ceux qui vous aident

à en partager la magie.

Pour moi plus que tout : Papa,

Cherif et maman.

Page 4: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

REMERCIEMENTS

à M. Ali Touami qui m’a enseigné l’art de

l’haltérophilie et la philosophie de

l’entraînement sportif... je ne saurait vous

remercier.

à M. Boualem Soufi pour sa patience et sa

modestie... merci.

Dans mon chemin pour devenir entraîneur

j’ai contracté une dette envers un très grand

nombre de livres dont quelques uns ont été

cité dans la bibliographie de ce travail.

Page 5: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

SOMMAIRE

Introduction

Premier chapitre : Revue de la littérature

1. L’Haltérophilie

1.1. Présentation générale

1.2. Les déterminants de la performance en haltérophilie

1.3. Catégories d’âge, de taille et de poids en haltérophilie

2. La force en tant que qualité motrice

2.1. Définitions préliminaires

2.2. Formes de manifestation de la force dans les activités physiques et sportives

2.3. Fondements physiologiques

2.4. Facteurs de développement de la force

2.5. Méthodes d’entraînement de la force

3. Les exercices en haltérophilie

3.1. Les deux mouvements olympiques

3.1.1. L’arraché

3.1.2. L’épaulé-jeté

3.1.3. Muscles sollicités lors des deux mouvements olympiques

3.2. Les exercices spécifiques

3.2.1. Le squat

3.2.1.1. Le squat nuque

3.2.1.2. Le squat clavicules

3.2.1.3. Muscles sollicités par les exercices de squat

3.2.2. Les tirages

3.4. Les soulevés

3.5. Les exercices généraux

4. Corrélation entre les différents exercices en haltérophilie

4.1. Corrélation entre les mouvements de squat et l’arraché

............................................................................................................................. 1

.................................................................................................................. 3

....................................................................................................... 3

...................................................... 3

................................................... 4

................................................................................... 5

................................................................................................. 5

............... 7

............................................................................................ 9

...........................................................................12

.............................................................................13

...........................................................................................15

...............................................................................15

.....................................................................................................................15

...............................................................................................................19

.........................................25

.................................................................................................26

.......................................................................................................................26

.........................................................................................................26

..................................................................................................29

............................................................32

...................................................................................................................33

...................................................................................................................34

...................................................................................................35

................................................36

................................................36

Page 6: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

4.2. Corrélation entre les mouvements de squat et l’épaulé-jeté

Deuxième chapitre : Méthodologie de la recherche.

1. Problématique

2. Hypothèses

3. Importance de la recherche

4. Objectifs de la recherche

5. Tâches

6. Méthodes de la recherche

7. Moyens de la recherche

8. Outils

9. Déroulement de la recherche

Troisième chapitre : Présentation et interprétation des résultats.

1. Analyse corrélative selon les différentes catégories d’âge

1.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des jeunes

1.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des juniors

1.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des séniors

1.4. Analyse des résultats selon les catégories d’âge

2. Analyse corrélative selon les différentes catégories de taille

2.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 166cm

2.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 175cm

2.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de plus de 175cm inclus

2.4. Analyse des résultats selon les catégories de taille

3. Analyse corrélative selon les différentes catégories de poids

3.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 62kg

3.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 77kg

3.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 94kg

3.4. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de plus de 94kg inclus

3.5. Analyse des résultats selon les catégories de poids

4. Présentation des résultats de l’échantillon globale

4.1. Présentation et analyse des résultats de l’échantillon global

.........................................37

..................................................................................................................41

.......................................................................................................................41

..............................................................................................41

................................................................................................42

..............................................................................................................................42

...............................................................................................42

...................................................................................................43

................................................................................................................................46

...........................................................................................46

..............................................50

...................................50

..................................55

..................................60

...........................................................65

..........................................66

.....................66

.....................71

.............76

.......................................................81

..........................................82

........................82

........................87

........................92

................97

....................................................102

......................................................104

......................................104

Page 7: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

4.2. Analyse globale toutes catégories confondues

5. Analyse générale

Discussion générale

Conclusion

Suggestions et recommandations

...........................................................109

............................................................................................................110

...........................................................................................................113

........................................................................................................................116

......................................................................................118

Page 8: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

INTRODUCTION

Page 9: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Introduction

1

Introduction.

« En haltérophilie, la technique est le secteur dans lequel la force est exprimée »

Chernyak A.V. (1978)

De cette citation on comprend tout de suite l’importance de deux facteurs

principaux en haltérophilie : la force et la technique. L’haltérophilie est un sport où

prédomine la force en tant que qualité motrice déterminante. Comme l’a exprimé

Zatciorsky V.M. (1970), les exercices d’haltérophilie nécessitent la plus grande force,

laquelle doit être produite en un minimum de temps. L’entraînement de cette qualité et sa

relation étroite avec la pratique de l’haltérophilie a été confirmée par la plupart des

spécialistes en haltérophilie (Ivanov A.T., 1976 ; Dobrev P. et Kolev K., 1979 ; Vorobeyev

A.N., 1981 ; Medvedyev A.S., 1986). Les exercices spécifiques tel que les squats et autres

sont destinés à accroitre la force maximale, ils permettent à l’haltérophile d’avoir une

réserve de force nécessaire lors de l’exécution des exercices compétitifs. En revanche, bien

que la force soit un élément primordial en haltérophilie, l’haltérophile a aussi besoin d’une

technique parfaite afin de voir sa force explosive se manifester pleinement. C’est pourquoi,

les exercices utilisés lors de l’entraînement doivent ressembler le plus possible à la

structure des deux mouvements olympiques. Selon Chernyak A.V. (1978) la base de cette

idée est qu’il existe une interaction entre les différentes qualités physiques et un transfert

d’habitudes motrices d’un exercice à un autre. Selon McCallum J. (1966) cité par Charniga

A.Jr. (2001) l’utilisation des exercices spécifiques est l’un des moyens les plus

indispensables pour l’haltérophile afin qu’il puisse progresser et atteindre de plus hautes

performances.

Actuellement, il existe une littérature considérable en ce qui concerne l’utilisation

des exercices spécifiques et la programmation de la charge d’entraînement adéquate

destinée à améliorer la performance des mouvements olympiques. Le squat est considéré

parmi les exercices spécifiques les plus couramment utilisés par les haltérophiles de haut

niveau. Pratiqué dans ses deux variantes : nuque et clavicules, il revêt une importance

capitale dans l’entraînement destiné aux haltérophiles. Le squat est reconnu pour

développer la force maximale des cuisses et en particulier celle des quadriceps. Ces

derniers sont les muscles moteurs en haltérophilie, associés aux dorsaux et aux fessiers, ils

constituent la chaîne musculaire de l’haltérophile. Par ailleurs, la littérature scientifique est

encore vague quant à l’impact réel de chaque variante de squat sur l'amélioration des

résultats à l'arraché et à l'épaulé-jeté (Charniga A.Jr., 2001).

Page 10: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Introduction

2

En plus, depuis l’élimination de l’épreuve du développé des compétitions

officielles, l’intérêt de la force maximale est devenue moins important au profit de la force

explosive car comme l’ont énoncé plusieurs maîtres soviétiques, l’haltérophile à besoin de

générer la plus grande force le plus rapidement possible afin de pouvoir soulever de plus

grandes charges (Vorobeyev A.N., 1981 ; Medvedyev A.S., 1986 cité par Charniga A.Jr.,

2001).

Il sera donc judicieux de s’interroger sur l’impact de chacune des variantes de squat

sur le développement de la performance des deux mouvements olympiques. En effet,

quelle est la valeur de chacune des variantes de squat dans l’amélioration des records des

exercices compétitifs?

On pourra donc constater que cette problématique centrale comporte deux questions

subsidiaires :

1- Jusqu’à quel point les exercices de squat améliorent ils les résultats des deux

mouvements olympiques ?

2- Quelle est la variante de squat qui améliore le plus les résultats en arraché ?

3- Quelle est la variante de squat qui améliore le plus les résultats en épaulé-jeté ?

Dans le but de résoudre cette problématique nous avons émis les hypothèses

suivantes :

1- Les exercices de squat contribuent significativement à l’amélioration de la performance

des deux mouvements olympiques.

2- Le squat nuque contribue plus que le squat clavicules à améliorer les résultats en

arraché.

3- Le squat clavicules contribue plus que le squat nuque à améliorer les résultats en

épaulé-jeté.

Afin de vérifier nos hypothèses nous avons effectué une analyse bibliographique

de la littérature disponible traitant de ces questions. Nous avons ensuite procédé au recueil

des performances maximales en arraché, en épaulé-jeté et aux squats sur notre échantillon.

Les données obtenus ont été analysé statistiquement par le calcul des coefficients de

corrélation de Pearson pour déterminer le degré de corrélation entre les résultats des

exercices compétitifs et les exercices de squat pour chaque catégorie d’âge, de taille, de

poids et de manière globale. Nous avons ensuite présenté et analysé les résultats selon les

résultats de l’étude statistiques.

Page 11: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

CHAPITRE I

REVUE DE LA LITTERATURE

Page 12: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

3

1. L’haltérophilie.

1.1. Présentation générale.

L’haltérophilie est le sport qui permet l’expression de la force physique sous toutes ses

formes. Ce sport a été pratiqué depuis l’antiquité par les grecs lors des jeux olympiques

anciens. Depuis, il a énormément évolué incluant à chaque fois de nouvelles règles pour

améliorer sa technique et la rendre plus adaptée à la biomécanique humaine et ainsi

permettre de soulever de plus grandes charges tout en préservant la santé. Depuis le 18eme

siècle l’haltérophilie a commencé à apparaître en tant que pratique réservée à quelques

hommes très forts de cette époque. En effet, les premières notoriétés dans ce domaine sont

apparues en Allemagne et en France. L’haltérophilie a été présente dès les premiers J.O. et

a été officiellement introduite en 1920 aux programmes des J .O. modernes, elle est

devenue un sport de compétition à l’échelle mondiale. Depuis elle n’a cessée d’évoluer.

1.2. Les déterminants de la performance en haltérophilie.

1.2.1. La force.

Il est évident depuis les recherches du maître soviétique Vorobeyev A.N. (1988)

que l’haltérophilie est un sport à dominante de force, la performance en arraché classique

est due à 55% à la qualité de force. La qualité de force est encore beaucoup plus

indispensable en épaulé-jeté. Ce mouvement étant divisé en deux parties, du sol aux

épaules (épaulé) ensuite des épaules au bout des bras (jeté), avec un temps de latence entre

les deux parties du mouvement, a été conçu pour soulever de plus grandes charges. Selon

Vorobeyev A.N. (1988) la qualité de force constitue 70% de la performance en épaulé-jeté

ce qui met en évidence le véritable caractère de force de l’haltérophilie.

1.2.2. La technique.

La technique des deux mouvements olympiques est aussi importante que la force en

haltérophilie. En effet, comme l’a souligné Chernyak A.V. (1978) la technique permet la

manifestation de la force en haltérophilie car c’est grâce à la trajectoire spatio-temporelle

de l’haltère que l’haltérophile peut manifester sa réserve de force. En haltérophilie, force et

technique des deux mouvements olympiques sont interdépendantes. Si un haltérophile

manque de force il devra avoir une grande technicité afin qu’il puisse compenser ce

manque. De même que s’il manque de technicité il devra être très fort pour compenser son

Page 13: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

4

manque de technicité. Il est donc évident que la technique permet une économie d’énergie

considérable pour le bon technicien.

1.3. Catégories d’âge, de taille et de poids en haltérophilie.

1.3.1. Catégories d’âge.

Il existe dans les compétitions officielles d’haltérophilie trois catégories d’âge

(Règlements techniques, IWF, 2009) :

- Les jeunes : moins de 18 ans.

- Les juniors : moins de 21 ans.

- Les séniors : plus de 21 ans inclus.

1.3.2. Catégories de taille.

Selon Lincon E.F. et coll (2000) les haltérophiles peuvent être répartis selon leur

taille en trois catégories essentielles :

- Les petits de taille : moins de 166cm.

- Les moyens de taille : moins de 175cm.

- Les grands de taille : plus de 175cm inclus.

1.3.3. Catégories de poids.

Les catégories de poids reconnues dans les compétitions officielles d’haltérophilie

sont au nombre de huit (8) pour les hommes et sept (7) pour les femmes (Règlements

techniques, IWF, 2009).

Pour les hommes : Pour les femmes :

- Moins de 56kg - Moins de 62kg - Moins de 48kg - Moins de 53kg

- Moins de 69kg - Moins de 77kg - Moins de 58kg - Moins de 63kg

- Moins de 85kg - Moins de 94kg - Moins de 68kg -Moins de 75kg -

- Moins de 105kg - Plus de 105kg - Plus de 75kg

Page 14: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

5

2. La force en tant que qualité motrice.

2.1. Définitions préliminaires.

2.1.1. La force.

Une formulation précise et complète de la force selon sa nature, et son origine

aussi bien physique que psychique est une tâche, pour le moins que l’on puisse dire, très

difficile. C’est peut être la raison pour laquelle la littérature scientifique ne comporte que

des définitions basées sur la description des phénomènes extérieurs et visibles qu’elle

engendre.

D’après Zatciorsky V.M. (1970) la force est la faculté de vaincre une résistance

extérieure ou d’y résister grâce à des efforts musculaires. Meusel H. (1969) cité par

Letzelter H. et Letzelter M. (1990) considère que « la force est la capacité de déplacer une

masse (son propre corps, celui de l’adversaire ou un accessoire), autrement dit de

surmonter une résistance ou de s’y opposer par un travail musculaire ».

2.1.2. La force absolue.

Weineck J. (1997) la définit comme la somme de la force maximale et des réserves

de force qui ne peuvent être mobilisées que dans des conditions particulières (danger de

mort, hypnose, etc.). Pratiquement la force absolue ne peut être mise en jeu que si toutes

les unités motrices sont innervées en même temps (Letzelter H. et Letzelter M., 1990)

2.1.3. La notion de répétition maximale.

La charge maximale qu’un individu peut soulever seulement une fois est appelée

répétition maximale et est symbolisée par « 1-RM » (Costill D.L. et Wilmore G.H., 2006).

Ainsi 10-RM symbolisent la charge maximale qu’un individu peut soulever seulement dix

(10) fois de suite. Cette notion traduit la force maximale d’un individu pour un groupe

musculaire et permet d’exprimer en pourcentage les différentes charges d’entraînement par

rapport aux capacités maximales du sujet.

2.1.4. Régimes de contraction.

Le mouvement humain est dû à une combinaison de plusieurs types de contractions

musculaires, Harre S. (1976) cité par Letzelter H. et Letzelter M. (1990) en distingue

quatre types :

Page 15: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

6

2.1.4.1. Régime musculaire concentrique (propulseur).

Ce type de contraction musculaire permet de mobiliser ou de propulser une charge

(poids du corps, charge extérieure) ou encore de vaincre une résistance par un

raccourcissement des fibres musculaires. La force maximale concentrique est celle utilisée

pour quantifier les charges, c’est à partir de cette forme de contraction que l’on peut

calculer la force maximale d’un groupe musculaire ou d’un exercice.

2.1.4.2. Régime musculaire excentrique (freinateur).

C’est le raccourcissement du muscle par une force active de réaction, il permet en

quelque sorte de freiner dynamiquement une charge donnée. Ce type de contraction

intervient lors de la réception d’un saut ou encore lors de la phase d’armé qui précède la

phase de propulsion. La force maximale excentrique est supérieure à la force maximale

concentrique et à la force maximale isométrique. Elle représente 130 à 140% de cette

dernière (Buhrle M. et Schmidtbleicher D., 1981 cités par Letzelter H. et Letzelter M.,

1990).

2.1.4.3. Régime musculaire isométrique (statique).

Dans ce type de contraction les fibres musculaires gardent leur longueur habituelle

bien qu’ils soient sous tension, le régime isométrique sert à fixer un segment ou le corps

entier dans une position donnée ou même de s’opposer à une force égale à celle produite

par un groupe musculaire. La force maximale isométrique est inférieure à la force

maximale excentrique et supérieure à la force maximale concentrique, elle représente 110 à

115% de cette dernière (Buhrle M. et Schmidtbleicher D., 1981 cités par Letzelter H. et

Letzelter M., 1990).

2.1.4.4. Régime musculaire mixte.

Il ne s’agit pas d’un type de contraction à proprement dit puisqu’il est constitué par

la combinaison des trois (03) autres régimes précédents (concentrique, excentrique,

isométrique).

Il existe un autre régime de contraction qui a été mis en évidence par Zatciorsky

V.M. (1970). En effet le régime pliométrique qui a été classifié par Harre S. (1976) cité par

Letzelter H. et Letzelter M., (1990) comme faisant partie du régime excentrique se

distingue clairement de ce dernier tant sur le plan physiologique que biomécanique.

Page 16: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

7

2.1.4.5. Régime musculaire pliométrique.

Selon Cometti G. (1988), on considère qu’il y a action pliométrique lorsqu’un

muscle mis sous tension est d’abord soumis à une contraction excentrique suivie

immédiatement d’une autre contraction concentrique. Bosco C. (1982) estime que lors

d’une contraction pliométrique fait intervenir deux caractéristiques importantes du

muscle soit :

- L’élasticité musculaire : due à la souplesse des tendons (passive) et des éléments

contractiles (active).

- Le réflexe myotatique : mécanisme de défense du muscle après un étirement au

delà des limites physiologiques.

Selon Bosco C. (1982) l’élasticité musculaire représente 70% du régime

pliométrique tandis que la part du réflexe myotatique n’est que de 30%.

2.2. Formes de manifestation de la force dans les activités physiques et sportives.

De nombreux auteurs (Weineck J., 1997 ; Letzelter H. et Letzelter M., 1990)

estiment que la force telle qu’elle est observée dans les activités physiques et sportives se

manifeste sous trois formes : force maximale, force-vitesse, endurance de force. Cette

classification est la plus connue et la plus utilisée actuellement :

2.2.1. La force maximale.

Letzelter H. et Letzelter M. (1990) définissent la force maximale ainsi : « c’est la

plus grande force que puisse développer le système nerveux et musculaire pour une

contraction volontaire maximale ». Selon Harre S. (1979) cité Letzelter H. et Letzelter M.

(1990), il ne faut donc pas confondre la force maximale avec la force en tant que qualité

physique, l’une est l’autre ne sont pas la même chose.

Frey G. (1977) cité par Weineck J. (1997) précise que la force maximale possède

deux aspects fondamentaux :

- Force maximale statique : c’est la plus grande force que le système

neuromusculaire puisse exercer par une contraction volontaire contre une résistance

insurmontable.

- Force maximale dynamique : c’est la plus grande force que le système

neuromusculaire puisse déployer par une contraction volontaire dans l’exécution

d’un mouvement.

Page 17: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

8

Il est admis que la force maximale statique d’un individu est toujours plus grande

que sa force maximale dynamique car cette dernière correspond à la plus grande charge

surmontable une seule fois, tandis que dans la première la force de l’individu et la charge à

surmonter deviennent égale.

La force maximale est une qualité extrêmement importante en haltérophilie car selon

Letzelter H. et Letzelter M. (1990) plus les résistances extérieures sont importantes plus la

force maximale prend de l’importance.

2.2.2. La force-vitesse.

La force-vitesse est la capacité de créer une forte accélération de telle sorte que son

propre corps (saut ou course), un accessoire (par exemple le poids ou le disque) ou une

partie du corps avec ou sans accessoire (judo, karaté, lutte ou boxe) atteignent une grande

vitesse. De leur côté Werschoshanskij J.W. et Tatjan W.W. (1975) cités par Letzelter H. et

Letzelter M. (1990) considèrent que la force explosive et la force-vitesse constituent une

seule et unique chose. Kusnezow W.W. (1972) cité par Letzelter H. et Letzelter M. (1990)

considère aussi que la force-vitesse correspond à la conception de la force explosive : « La

force vitesse est la capacité d’effectuer des mouvements à grande vitesse contre une

résistance submaximale ».

D’autres auteurs pensent que la force explosive est l’une des composantes de la

force-vitesse Buhrle M. et Schmidtbleicher D. (1981) cités par Letzelter H. et Letzelter M.

(1990) répartissent les composantes de la force-vitesse comme suit :

- Force de départ.

- Force maximale.

- Capacité de réalisation dynamique.

- Force explosive.

Il apparait, donc, comme évident que l’élément essentiel de la force-vitesse reste

l’accélération (Letzelter H. et Letzelter M., 1990). Selon Weineck J. (1997) l’importance

de la force maximale pour la force-vitesse augmente au fur et à mesure que la charge

mobilisée s’accroît.

Page 18: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

9

2.2.3. L’endurance de force.

La force endurance est la capacité de manifester une performance de force à un

niveau constant pendant une durée fixée par l’activité sportive, ou de maintenir dans des

proportions minimales la baisse du niveau de force sous l’effet de la fatigue (Letzelter H. et

Letzelter M., 1990). Zatciorsky V.M. et al (1977) cité par Letzelter H. et Letzelter M.

(1990) estiment qu’il y a une forte corrélation entre la force maximale et l’endurance de

force. En effet, quand les charges mobilisées dépassent les 30% de la force maximale du

sportif, le niveau d’endurance de force dépend étroitement de la force maximale. En

revanche, si les charges sont inferieures à 30%, l’endurance de force est indépendante de la

force maximale.

2.3. Fondements physiologiques.

2.3.1. L’unité motrice.

Le muscle est un organe formé par la juxtaposition d’unités structurelles, les fibres

musculaires, lesquelles sont enveloppées de tissu conjonctif et disposées sous forme de

paquets. Une cellule musculaire isolée est une fibre musculaire (Costill D.L. et Wilmore

G.H., 2006), elle contient un très grand nombre d’unités fonctionnelles, les sarcomères.

Il existe trois types de fibres musculaires (McArdle W. et Katch F. & Katch V., 2001) :

- Fibre rouge ou lente (type 1)

- Fibre rose transformable suivant le type d’entraînement (type 2a)

- Fibre blanche ou rapide (type 2b)

Selon Costill D.L. et Wilmore G.H. (2006), la pluparts des muscles contiennent

50% de fibres de type 1, 25% de fibre de type 2a et 25% de fibres de type 2b. Les fibres

rapides constituent la base des efforts intenses et de courte durée. Elles ont un diamètre

plus important que les autres types de fibres.

Chaque fibre musculaire est composée de myofibrilles, ces derniers sont le résultat

d’une juxtaposition des filaments contractiles (filaments fins et épais) qui sont disposés

parallèlement. Les filaments fins (composés essentiellement d’actine) entourent les

filaments épais (myosine, troponine et tropomyosine) formant ainsi des sarcomères.

Une unité motrice est constituée par un motoneurone et toutes les fibres

musculaires innervées par celui-ci. « La différence de force isométrique développée entre

les unités motrices de type lente et rapide est attribuée au nombre de fibres musculaires par

Page 19: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

10

unité motrice ainsi qu’à la différence de force des fibres lentes et rapides. Les fibres lentes

et rapides ayant le même diamètre génèrent approximativement la même force. Ainsi, lors

d’une stimulation une unité motrice de type rapide génère plus de force car ses fibres

musculaires sont plus nombreuses et plus larges que celle d’une unité de type lente »

(Costill D.L. et Wilmore G.H., 2006).

2.3.2. Les filières énergétiques.

La production de l’énergie nécessaire pour réaliser un travail musculaire s’effectue

grâce à la contribution de trois (03) mécanismes énergétiques (anaérobie alactique,

anaérobie lactique, aérobie). La mise en jeu de chaque mécanisme obéit à plusieurs

facteurs dont la zone d’intensité et la durée de travail sont les plus importantes. Chacune de

ces filières énergétiques est définit par deux notions fondamentales (Billat V., 2003) :

- La puissance : correspond à la durée pendant laquelle la production d’énergie par

une filière donnée est maximale.

- La capacité : correspond à la durée la plus grande durant laquelle un système

énergétique peut maintenir la production d’énergie à un seuil optimal.

2.3.2.1. Le système anaérobie alactique.

Ce système intervient lors des exercices intenses et de courte durée. Selon Sahlin K.

(1985) cité par Billat V. (2003) la durée d’intervention de ce système est de moins de 10

secondes pour un exercice à intensité maximale et peut aller jusqu’à 30 secondes lors d’un

exercice à 70% du VO2max. Les substrats énergétiques utilisés sont principalement de la

créatine phosphate (CP). L’ATP n’est utilisée que dans une très faible mesure (moins de 2

secondes) et est réservé beaucoup plus aux réactions de conversion et de resynthèse des

substrats énergétiques.

Au cours des premières secondes d’un exercice intense, le niveau d’ATP reste

constant. Tandis que, la quantité de créatine phosphate diminue progressivement, arrivée à

un certain moment les réserves de phosphagènes ne suffisent plus pour maintenir le niveau

énergétique à un seuil qui permet un fonctionnement métabolique optimal. C’est là

qu’interviennent progressivement d’autres systèmes énergétiques.

Page 20: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

11

2.3.2.2. Le système anaérobie lactique.

Etant donné l’extrême brièveté du temps de production d’énergie à partir des

phosphagènes l’organisme dispose d’une autre source d’énergie plus durable pour assurer

son activité motrice : c’est le système de l’acide lactique. Cependant, le débit énergétique

résultant de ce système est sensiblement moins important que dans le système ATP-CP. Ce

système appelé aussi glycolytique (Costill D.L. et Wilmore G.H., 2006) permet de

dégrader le glucose provenant de la digestion des glucides et du glycogène hépatique en

acide pyruvique. Le devenir du pyruvate est fonction de la présence ou non de quantités

suffisantes d’oxygène. Ceci est déterminé directement par l’intensité de l’exercice et de la

capacité ventilatoire du sujet. En l’insuffisance d’oxygène une partie du pyruvate est

métabolisé en lactate, lequel s’accumulera dans le muscle pour inhiber ensuite la

contraction musculaire. Le lactate sera éliminé par le foie (cycle de Cori) et grâce à un

isoenzyme de la lacticodéshydrogénase présent dans le cœur (Billat V., 2003).

2.3.2.3. Le système aérobie.

Cette filière est très peut concernée par l’entraînement en haltérophilie en raison de

son intensité élevée. Dans la filière aérobie le glucose est transformé en pyruvate pour être

bruler ensuite en énergie en présence d’oxygène. Ce système intervient durant les efforts

prolongés et de faible intensité.

2.3.3. L’expression de la force en haltérophilie.

La mobilisation d’importantes charges en haltérophilie impose une charge de travail

élevée ce qui correspond à la production de grandes quantités d’énergie en un laps de

temps très court. L’énergie sera produite donc principalement par le système anaérobie

alactique avec la participation du système anaérobie lactique dans une proportion plus ou

moins grande qui dépend de la zone d’intensité du travail. Il est communément admis que

dans les zones d’intensité maximale et submaximale, l’intervention du système anaérobie

lactique est peu marquée. La durée de travail dans les zones d’intensité les plus élevées en

haltérophilie est de moins de 6 secondes ce qui correspond selon Fox E.L. et Mathews

D.K. (1984) à la durée dans laquelle se manifeste la puissance du système anaérobie

alactique. On peut donc conclure que le système de la créatine phosphate prédomine

lorsque l’indice de résistance est élevé. L’intervention du système de l’acide lactique n’est

que négligeable dans ce genre d’effort. En revanche, si l’effort se prolonge au-delà des

Page 21: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

12

limites de la puissance du système anaérobie alactique et que l’intensité reste toujours plus

importante que les capacités aérobies de l’organisme, le système anaérobie lactique prend

de l’ampleur et une bonne partie de l’énergie destinée à cet effort sera donc produite par le

système anaérobie lactique (Fox E.L. et Mathews D.K., 1984).

2.4. Facteurs de développement de la force.

Selon Buhrle M. et Schmidtbleicher D. (1981) cités par Letzelter H. et Letzelter M.

(1990), on définit trois facteurs intervenant dans la production de la force musculaire :

2.4.1. Facteurs morphologiques et physiologiques.

2.4.1.1. Musculaires.

- Diamètre de la section transversale de la fibre musculaire (hypertrophie).

- Nombre de fibres musculaire dans un muscle (hyperplasie).

- Typologie des fibres musculaires.

- Elasticité musculaire.

2.4.1.2. Bioénergétiques.

- Quantité des réserves énergétiques.

- Vitesse de mis en jeu des réactions enzymatiques liées à la production de l’énergie.

- Capacité de l’organisme à mobiliser les substrats énergétiques.

- Capacité du métabolisme à récupérer de l’acidose due à l’effort.

2.4.1.3. Nerveux.

- Nombre d’unités motrices mise en jeu

- Fréquence des impulsions nerveuses (vitesse de l’influx nerveux)

- Seuil d’inhibition nerveux (effet inhibiteur des neurones beta)

- Réflexe myotatique

2.4.2. Facteurs de coordination.

- Coordination intermusculaire.

- Synchronisation intramusculaire.

Page 22: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

13

2.4.3. Facteurs motivationnels.

L’action de l’image mentale positive sur l’amélioration de l’indice de force est

incontestable. La motivation permet à l’athlète de produire régulièrement une imagerie

mentale positive, elle intervient incontestablement comme facteur d’influence sur les

performances liées à la force.

2.5. Méthodes d’entraînement de la force.

Les travaux de Zatciorsky V.M. (1963) sur les modalités de développement de la

force maximale constituent actuellement la base de l’entraînement de la force en

musculation. Selon lui pour développer la force maximale il faut créer une tension

maximale dans le muscle et ce à l’aide de trois méthodes :

2.5.1. Méthode des efforts maximaux.

Consiste à mobiliser des charges maximales et submaximales (90-100% RM) qui

permettent d’effectuer de 3 à 1 répétitions. Cette méthode a l’avantage de mobiliser en

grande partie le métabolisme anaérobie alactique et de stimuler les processus nerveux

(activation neuromusculaire et synchronisation intramusculaire) plus que l’hypertrophie

musculaire.

Cependant, certains auteurs s’accordent sur l’effet d’hyperplasique que provoque ce type

d’entraînement (Cometti G., 1990).

2.5.2. Méthode des efforts répétés.

Cette méthode consiste en la mobilisation de charges sous maximales allant de 60%

à 80% de la RM autorisant un nombre de répétitions maximal entre 8 et 15. L’objectif de

cette méthode serait de créer une tension maximale en fatiguant le muscle. Elle fait

intervenir la filière anaérobie lactique, favorise l’hypertrophie musculaire et développe la

capacité du muscle à résister à la fatigue ainsi qu’à l’amélioration de sa capacité à

récupérer plus vite.

2.5.3. Méthode des efforts dynamiques.

Consiste à mobiliser des charges de 40% à 60% de la RM à vitesse maximale avec

un nombre de répétitions maximal allant de 8 à 15. Cette méthode fait agir les processus

nerveux et la vitesse de mobilisation des réactions enzymatiques et des réserves

Page 23: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

14

énergétiques (force explosive). Elle fait intervenir les deux filières : anaérobie alactique

(premières répétitions) et anaérobie lactique (dernières répétitions).

D’autres méthodes ont été décrites par Cometti G. (1990) permettent aussi d’obtenir

une amélioration significative et rapide de la force musculaire en agissant sur un ou

plusieurs facteurs de développement de la force parmi les plus connues :

2.5.4. Méthodes basées sur les régimes de contractions musculaires.

- Concentrique : c’est la méthode dite volontaire, elle constitue la plus grande partie

lors d’un entraînement de force.

- Excentrique : est généralement effectué entre 90 et 120% de la force maximale

concentrique, bien qu’elle présente des risques de blessures, justement dosé, ce type

d’entraînement permet d’accroitre considérablement la force musculaire et ce, en

augmentant le nombre de sarcomères en série (Cometti G., 1990).

- Isométrique : contraction statique d’un ou plusieurs groupes musculaires dans un

angle déterminé.

- Pliométrique : selon Letzelter H. et Letzelter M. (1990), on peut distinguer trois

types de pliométrie : pliométrie basse, pliométrie haute, pliométrie avec charge.

- Stato-dynamique : alternance entre le régime isométrique et les régimes

concentrique et/ou excentrique.

- Pletnev : combinaison de plusieurs régimes de contraction dans une même série.

2.5.5. Méthodes de développement de la masse musculaire.

- Le 10×10.

- Le pré et le post-fatigue.

- Les séries géantes et les super-séries.

- Superslow training

- High intensity training

- Bulk System

- Pyramide (ascendante, descendante)

- Séries brulantes, trichées...etc.

Page 24: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

15

3. Les exercices en haltérophilie.

Comme il a été avancé plus haut, il est évident que la force est un facteur

déterminant dans le développement de la performance en haltérophilie, Vorobeyev A.N.

(1988), estimait que la force était le facteur le plus important dans le développement des

performances des haltérophiles. Par conséquent, la combinaison de la qualité de force dans

tous ses aspects (force maximale, force-vitesse, endurance de force) associée à une bonne

technique d’exécution des mouvements olympiques permet d’atteindre de très hauts

niveaux de performance. Le développement de la force s’obtient par les différentes

méthodes déjà précitées qui se basent sur la répétition des deux mouvements compétitifs en

plus d’un certain nombre d’exercices considérés par ordre d’importance selon la

ressemblance de leur structure biomécanique aux deux mouvements olympiques.

3.1. Les deux mouvements olympiques.

3.1.1. L’arraché.

C’est le mouvement olympique le plus naturel, il consiste à lever la barre du sol

l’amenant au dessus de la tète en un mouvement dynamique ininterrompue. Une

description complète de l’arraché technique a été fournie dans les règlements techniques

par la fédération internationale d’haltérophilie (IWF):

« L’haltère est placé horizontalement devant les jambes de l'athlète. L'athlète doit

l'agripper, les mains en pronation et le tirer d'un seul mouvement, du plateau jusqu'au bout

des bras tendus au-dessus de la tête. Le mouvement s'effectue, soit en fléchissant ou en

effectuant une fente avec les jambes.

Durant ce mouvement continu, la barre peut glisser le long des cuisses et des genoux.

Aucune autre partie du corps que les pieds n’est en contact avec le plateau pendant

l’exécution du mouvement. La charge qui a été soulevée doit être maintenue dans la

position finale sans bouger, bras et jambes tendus, les pieds sur la même ligne… »

(Règlements techniques, IWF, 2009).

Page 25: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Fig.1 :

(W

Venceslas Da

Ce mouvement pr

mètres / seconde. Outre

comme la souplesse, la dé

à elle seule 55% des exige

Bien qu’il soit un

décomposé en six phases

Fig.2 : Kinogram

Rev

16

Exercice d’arraché classique avant la phase remon

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

las Dabaya soulevant 155kg à l’arraché aux J.O de Pék

ent produit un déplacement de la barre à une vites

Outre la technique, l’arraché exige un panel de

, la détente, la coordination, la vitesse. En revanch

s exigences de la performance en arraché (Vorobey

oit un mouvement unie et sans phases d’interruptio

hases successives (Quievre J. et Morisseau Y., 200

inogramme illustrant les différentes phases de l’arraché

(Fiddler F., 1993)

L’arraché est un l’exercice qui consiste à soulev

barre du sol l’amenant jusqu’aux bouts des bra

Revue de la littérature

remontée.

de Pékin 2008.

e vitesse qui dépasse les 2

nel de qualités physiques

evanche, la force constitue

robeyev A.N., 1988).

ruption, l’arraché peut être

., 2007) :

rraché technique.

soulever la

des bras.

Page 26: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

17

3.1.1.1. La position de départ.

Les pieds sont au premier quart audessous et en avant de la barre, écartés environ

d'une largeur de bassin et éventuellement légèrement ouverts vers l'extérieur. Les mains

sont en pronation, pouces crochetés, et écartées en prise large. Les membres supérieurs

sont tendus et les coudes tournés vers l'extérieur. La ceinture scapulaire couvre la barre. Le

dos est bien droit, la région lombaire en hyperlordose. Les membres inférieurs sont fléchis,

les cuisses parallèles au sol, les tibias inclinés vers l'avant et au contact de la barre, les

genoux en avant de la barre est à l'aplomb ou en retrait de la ceinture scapulaire. Le regard

accrochant un point fixe, aidant à l'équilibre général du corps.

3.1.1.2. L’accélération préalable.

La montée de la barre s'effectue grâce à la poussée des membres inférieurs,

permettant de dégager les genoux vers l'arrière, alors que l'angle tronc/sol ne varie que très

peu car les muscles du dos travaillent jusque là en isométrie. Les bras restent tendus et

jouent le rôle de cordes à l’aide desquelles la barre est suspendue. La vitesse de la barre est

croissante bien que contrôlée (premier pic de vitesse à 1,5 m/s).

3.1.1.3. Le passage des genoux.

Le dos se redresse nettement (presque à la verticale) tandis que les angles des

genoux et des chevilles se referment un peu. Selon Bosco C. (1982) il se produit alors

l'équivalent d'un contre mouvement, par accumulation d'énergie élastique des quadriceps

due au fléchissement des genoux. La barre glisse le long des cuisses. Les bras sont toujours

tendus et les pieds à plat au sol.

C'est l'atteinte du point de puissance, marqué par la fermeture optimale de l'angle des

genoux, qui annonce le départ d'un changement d’accélération.

Durant cette phase, on assiste à un net ralentissement de l'accélération, voire à une

stabilisation ou une légère réduction de la vitesse de la barre en fonction des cas et des

études réalisés.

3.1.1.4. L’accélération finale.

Le tronc se redresse avec violence, légèrement au-delà de la verticale et l'axe des

hanches se retrouve en avant de celui des épaules. En même temps, l'angle fémur/tibia

s'ouvre totalement. Les membres inférieurs poussent dans un effort explosif pour

Page 27: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

18

provoquer la plus grande accélération possible de la barre vers le haut, et bénéficient de la

restitution de l'énergie emmagasinée à la phase précédente. S'enchaînent alors les actions

simultanées des mollets et des trapèzes, suivies d'une amorce de traction des fléchisseurs

des membres supérieurs. C'est dans cette position de redressement total, sur pointes de

pieds, épaules hautes, et membres supérieurs légèrement fléchis, la barre à hauteur de

bassin (sommet des crêtes iliaques), que l'accélération de la barre est la plus importante et

qui peut atteindre les 2 m/s.

3.1.1.5. La chute sous la barre.

Les pieds décollent du sol et s'écartent latéralement tandis que les membres inférieurs

se fléchissent. La barre atteint alors sa vitesse maximale (1,65 à 2,05 m/s). Les grands de

taille obtiennent de plus grandes vitesses que les petits de taille. Le corps dans l'espace,

bras, épaules et trapèzes tirent la barre vers le haut. Les coudes sont en arrière et plus haut

que les poignets. La barre constitue un point d'appui pour chuter plus rapidement.

La barre frôle le buste. Celle-ci décélère mais se trouve toujours en phase

ascensionnelle alors que le corps descend (déclenchement de l'accroupissement). Le corps

toujours dans l'espace, barre, poignets, coudes et ceinture scapulaire se croisent alors dans

un même plan horizontal.

La barre atteint sa hauteur maximale (vitesse nulle) dans la fourchette de 68 à 78%

de la taille de l'athlète alors que les pieds ont repris contact avec le sol et marquent le début

de l'amortissement de la charge. Les hanches sont alors légèrement au-dessus des genoux

(les cuisses ne sont pas encore revenues parallèles au sol). Les épaules reviennent à

l'aplomb des hanches. La barre est à hauteur de front et les coudes sont toujours en retrait,

mais plus bas que les poignets et au-dessus de la ligne des épaules, avec les membres

supérieurs toujours fléchis.

A la réception, la ceinture scapulaire est replacée légèrement devant la ceinture

pelvienne (vue de profil) et se trouve à l'aplomb de la barre. Les coudes sont verrouillés.

Les articulations : hanches, genoux, chevilles sont fermées au maximum après

amortissement, les genoux en avant de la barre. Les membres inférieurs en appui au sol ont

freiné puis stoppé la chute de la barre. Le dos est toujours dur et fixé, la cyphose dorsale

naturelle est gommée par la position relevée des membres supérieurs. La hauteur de la

barre se situe de 62 à 70% de la hauteur de l'athlète.

Page 28: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

3.1.1.6. Stabilisation et

Deux situations se présent

- Soit l'équilibre e

quadriceps et des fessier

réflexe myotatique du m

jusqu'à la station debout s

- Soit la réception

différé à partir d'une posit

d’effort.

3.1.2. L’épaulé-jeté.

Ce mouvement a é

le mouvement en deux p

jusqu’à 25% de la charge

3.1.2.1. L’épaulé.

Fig.3

(W

Demanov épa

Rev

19

ion et remontée.

résentent dans cette phase :

libre est satisfaisant et il est possible de bénéfici

fessiers dû à l'amortissement de la charge (com

du muscle). On profite alors d'un "effet ressort"

bout s'enchaîne directement à la flexion.

eption nécessite une stabilisation de la charge, do

e position statique qui demandera plus d’énergie et

ent a été conçu pour soulever des charges plus lour

eux partie permet généralement de soulever des

harge soulevée à l’arraché (Lambert G., 1978).

Fig.3 : Exercice d’épaulé flexion en phase de remontée

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

épaulant 230kg aux championnats du monde à Antal

Revue de la littérature

néficier de l'étirement des

(composante élastique et

essort" et le redressement

rge, donc un redressement

rgie et par conséquent plus

s lourdes. En effet, diviser

er des charges supérieures

ontée.

Antalya 2010.

Page 29: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

20

« L’haltère est placé horizontalement devant les jambes de l'athlète. L'athlète doit

l'agripper, les mains en pronation et le tirer d'un seul mouvement, du plateau jusqu'aux

épaules, tout en fléchissant ou en effectuant une fente avec les jambes.

Durant ce mouvement continu, la barre glisse le long de cuisses et des genoux.

L’haltère ne doit pas toucher la poitrine avant la position finale. Il repose ainsi sur les

clavicules ou sur la poitrine au-dessus des mamelons ou encore sur les bras totalement

fléchis. Les pieds sont replacés sur la même ligne, les jambes sont tendues avant

d’effectuer le jeté. L’athlète se replace à son propre rythme et termine, les pieds sur la

même ligne, parallèles au tronc et à l’haltère. » (Règlements techniques, IWF, 2009).

L’épaulé est un exercice qui nécessite plus de force que l’arraché, cette force

provient principalement des cuisses. Cependant, la plus grande puissance développée

durant la phase du tirage commence à partir d’un certain angle qui se situe généralement à

80° jusqu’à 100° selon les différences individuelles et se termine à 150° jusqu’à 170°.

L’explosion proprement dite est située entre 115° et 165°. (Charniga A.Jr., 2001).

L’épaulé peut être divisé en 6 phases successives (Maître S., 1999):

Fig.4 : Kinogramme illustrant les différentes phases de l’épaulé flexion.

(Fiddler F., 1993)

L’épaulé est l’exercice qui consiste à soulever

la barre du sol l’amenant sur les clavicules.

3.1.2.1.1. La position de départ.

Par rapport à l'arraché, la position des mains est plus serrée, à largeur supérieure à

celle des épaules. Les membres inférieurs sont moins fléchis (les angles de chevilles,

genoux et hanches sont plus ouverts) pour une position plus favorable à l'expression de la

force. Le buste est plus redressé qu'à l'arraché.

Page 30: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

21

3.1.2.1.2. L’accélération préalable.

La montée de la barre s'effectue grâce à la poussée des membres inférieurs,

permettant de dégagé les genoux vers l'arrière, alors que l'angle tronc/sol ne varie que très

peu car les muscles du dos travaillent jusque là en isométrie. Les bras restent tendus et

jouent le rôle de cordes à l’aide desquelles la barre est suspendue. La vitesse de la barre est

croissante bien que contrôlée, elle est moins importante qu’en arraché (environ 1,2 m/s).

3.1.2.1.3. Le passage des genoux.

Le dos se redresse nettement (presque à la verticale) tandis que les angles des

genoux et des chevilles se referment un peu. Selon Bosco C. (1982) il se produit alors

l'équivalent d'un contre mouvement, par accumulation d'énergie élastique des quadriceps

due au fléchissement des genoux. La barre glisse le long des cuisses. Les bras sont toujours

tendus et les pieds à plat au sol.

Le point de puissance est atteint plus bas que l’arraché (mi-cuisses à 2/3 cuisses) du

fait de la prise de mains plus serrée. La rupture de l'accélération dans cette phase est moins

marquée qu'à l'arraché. L'accélération maximale est atteinte plus bas qu'à l'arraché (au

niveau du pubis) et le redressement du tronc est également moins marqué.

3.1.2.1.4. L’accélération finale.

Le tronc se redresse avec violence, légèrement au-delà de la verticale et l'axe des

hanches se retrouvent en avant de celui des épaules.

En même temps, l'angle fémur/tibia s'ouvre totalement. Les membres inférieurs

poussent dans un effort explosif pour provoquer la plus grande accélération possible de la

barre vers le haut, et bénéficient de la restitution de l'énergie emmagasinée à la phase

précédente. S'enchaînent alors les actions simultanées des mollets et des trapèzes, suivies

d'une amorce de traction des fléchisseurs des membres supérieurs. C'est dans cette

position de redressement total, sur pointes des pieds, épaules hautes, et membres

supérieurs légèrement fléchis, que l'accélération de la barre est la plus importante et qui

peut atteindre les 1,6 m/s. La distance sol/barre nécessaire pour le passage d'épaulé est

moins importante qu'à l'arraché, car la barre doit être amenée aux clavicules et non pas au-

dessus de la tête.

Page 31: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

22

3.1.2.1.5. La chute sous la barre.

Lorsque la barre se trouve à hauteur maximale (de 55 à 65% de la taille de

l'athlète), les pieds ont repris contact avec le sol sans être encore en appui. Les cuisses sont

légèrement au-dessus de l'horizontale, le tronc est vertical, la barre est à hauteur de

poitrine, les coudes en arrière et plus bas que la barre. Alors que la barre retombe en frôlant

le buste, l'accroupissement se poursuit tandis que le verrouillage s'effectue très vite, par

engagement des coudes vers l'avant avec retournement des poignets. Les membres

inférieurs amortissent alors la chute de la barre tandis que le reste du corps est fixé, la barre

reposant franchement sur les clavicules. Les cuisses sont parallèles au sol.

A la réception, l'accroupissement est total, le verrouillage des membres supérieurs

interdit tout glissement de la barre, les genoux sont au-dessus et en avant des hanches, les

fessiers proches des talons le tronc toujours vertical. La hauteur de la barre se situe dans la

fourchette de 40 à 48% de la taille de l'athlète.

3.1.2.1.6. Stabilisation et remontée.

Similaire à l'arraché, "l'effet ressort" revêt toutefois encore plus d'importance, la

charge étant supérieure et le mouvement de jeté étant encore à venir. Il est même parfois

provoqué délibérément pour faciliter le redressement. Il est important également dans le

redressement à ne pas accentuer la cyphose naturelle de la colonne vertébrale, qui doit au

contraire légèrement s'effacer.

Page 32: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

3.1.2.2. Le jeté.

Fig.

(W

Avdalyan Nazik souleva

C'est dans ce mouv

compétition, tant en terme

techniques utilisées (jeté d

Nous choisirons de

aptitudes rares, des particu

« L'athlète fléchit

des bras pour amener l’h

Les pieds sont replacés

arbitres de replacer l’hal

l’haltère à « Terre » dès q

Le jeté consiste en quatre

Rev

23

Fig.5 : Exercice de jeté avant la phase de remontée.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

oulevant 155kg en épaulé-jeté aux championnats du mo

e mouvement que sont constatées les plus grandes d

terme de vitesse, de hauteur de propulsion (15 à 35

(jeté debout, jeté flexion, jeté fente).

rons de détailler la fente, les autres techniques corr

particularités morphologiques ou à un choix par dé

léchit les jambes puis effectue une extension simu

er l’haltère à bout de bras, tendus verticalement

lacés sur la même ligne, bras et jambe tendus,

r l’haltère sur le plateau. Les arbitres donnent l

dès que l’athlète est immobile. » (Règlements tech

uatre phases successives (Maître S., 1999) :

Revue de la littérature

ntée.

du monde à Goyan 2009.

ndes disparités en

15 à 35 cm environ) que de

s correspondant plus à des

par défaut.

n simultanée des jambes et

ment au-dessus de la tête.

ndus, jusqu’au signal des

nent le signal de reposter

ts techniques, IWF, 2009).

Page 33: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

24

Fig.6 : Kinogramme illustrant les différentes phases du jeté fente.

(Fiddler F., 1993)

Le jeté suit immédiatement l’épaulé, il consiste à lancer

la barre de clavicules jusqu’au bout des bras.

3.1.2.2.1. L'appel.

Debout, barre reposant sur les clavicules, les pieds sont écartés à la largeur

du bassin et tournés vers l'avant et légèrement vers l'extérieur. La poitrine est

ouverte, les coudes vers l'avant, l'extérieur et le bas. La tête est droite, le regard

fixant un repère aidant à l'équilibre général du corps. Le dos toujours vertical et

tendu, une légère flexion contrôlée des membres inférieurs est réalisée par une

avancée des genoux. La respiration est à cet instant bloquée après une inspiration

moyenne. Le poids se répartit sur l'ensemble des pieds. La profondeur de la prise

d'appel s'inscrit dans une fourchette de 8 à 12% de la taille de l'athlète.

3.1.2.2.2. L'impulsion.

Directement enchaînée à la flexion de l’appel et profitant des "effets ressort" (effort

réactif des quadriceps et élasticité de la barre), une extension, la plus dynamique possible,

des membres inférieurs s'effectue, c’est le jeté pliométrique.

Immédiatement y succède une poussée par contraction des mollets puis un haussement des

épaules afin de propulser la barre vers le haut (accélération maximale). Le dos est rigide et

cambré pour une meilleure transmission de la force déployée par les membres inférieurs.

Les membres supérieurs sont relâchés jusqu'au décollement de la barre des clavicules. C'est

à cet instant que la barre possède sa plus grande vitesse (1,4 à 1,8 m/s). La tête va alors

basculer vers l'arrière afin de dégager le menton.

Page 34: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

25

3.1.2.2.3. Le passage sous la barre.

La barre poursuit son ascension. Une forte poussée des membres supérieurs permet

d'utiliser la barre comme point d'appui, alors que les pieds ont décollé du sol, ce qui

repousse le corps vers le bas. Les membres inférieurs se désolidarisent vers l'avant et

l'arrière avec un léger retard de la jambe d'attaque. La barre décélère mais continue sa

progression vers le haut. La tête, toujours dégagée, se trouve sous et en arrière de la barre.

Les membres supérieurs se déplient, le buste se situe légèrement au-delà de la verticale.

Les pieds reprennent contact avec le sol, mais les articulations des membres inférieurs sont

encore mobiles. Les membres supérieurs sont presque tendus. Le buste retrouve la verticale

et la tête est à nouveau dans sa position normale. La barre est alors à sa hauteur maximale.

Les épaules sont bien emboîtées, les appuis sont solides, les articulations des membres

inférieurs se fixent, les bras sont tendus, l'ensemble du corps amortit la barre qui a amorcé

son retour vers le sol. La tête est franchement engagée vers l'avant. Les angles fémur-tibia

sont supérieurs ou égaux à 90° suivant la charge soulevée. Le pied avant est droit ou

légèrement tourné vers l'intérieur, le talon du pied arrière est décollé, la pointe du pied

"regardant" vers l'avant.

3.1.2.2.4. Remontée et stabilisation.

Le corps revient progressivement à la station debout en ramenant dans un premier

temps la jambe avant, puis la jambe arrière.

3.1.3. Muscles sollicités lors des deux mouvements olympiques.

Selon Lambert G. (1978), les muscles dont l’importance est capitale en

haltérophilie se répartissent dans trois (03) zones distinctes du corps :

3.1.3.1. Les cuisses.

Les quadriceps sont les muscles principaux, ils sont sollicités lors du tirage et

ensuite lors de la phase de la remontée (en arraché ou en épaulé), ou encore lors des

différentes phases du jeté. Un autre groupe musculaire très puissant vient consolider

l’action des quadriceps, les fessiers qui participent à l’extension du tronc lors du tirage et

de la remontée et permettent la stabilisation du bassin. L’action des quadriceps ne peut

s’effectuer convenablement sans l’intervention du groupe postérieur de la cuisse : les

Page 35: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

26

ischio-jambiers. Ils agissent en tant qu’antagonistes et maintiennent l’équilibre agoniste\

antagoniste.

3.1.3.2. Le dos.

Cet ensemble anatomique est formé d’une multitude de groupes musculaires dont

trois particulièrement sollicités en haltérophilie :

Le premier groupe est celui des érecteurs du rachis. En effet, ce groupe permet de

garder le dos bien droit et de maintenir le dos en hyperlordose, il participe aussi dans la

fixation du bassin, ces muscles agissent suivant le régime isométrique.

Le deuxième groupe est constitué par les grands dorsaux. Il est également très

important car il permet de fixer les épaules en arrière, lors du placement de départ. Il

permet également le contrôle de la barre au cours du tirage.

Le troisième groupe musculaire du dos est constitué par les trapèzes. Ces muscles

situés au niveau de la nuque, permettent de finir le tirage en permettant l'élévation des

épaules.

3.1.3.3. La ceinture abdominale.

La troisième et dernière zone n'est pas la moins importante car il s'agit de la

ceinture abdominale. Cette zone est constituée par les muscles de l’abdomen à savoir : les

grands droits, les grands et petits obliques et le transverse de l’abdomen. En fait, les

muscles lombaires peuvent également figurer dans cette partie car leur action en synergie

avec les muscles abdominaux fixe le bassin et permet l'alignement de la chaîne : tête,

bassin, pieds en fin de mouvement. De la même manière, les fessiers y participent aussi.

3.2. Les exercices spécifiques.

3.2.1. Le squat.

Le squat est un exercice qui consiste à soulever une charge à l’aide des membres

inferieurs, barre reposant sur le tronc, le mouvement commence à partir de la position

debout et s’achève en position debout après avoir effectuer triple flexion des membres

inferieurs.. L’athlète doit procéder comme suit «…fléchir les genoux et abaisser son corps

jusqu'à ce que la surface supérieure des cuisses et les hanches soit plus basse que le

Page 36: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

sommet des genoux…s

(Règlements techniques, IPF

L’objectif princip

cuisses et des fessiers. M

l’intégralité du corps. Pl

(Squat : nuque, clavicule

déterminées de chaque d

squats nuque et clavicul

compétitifs.

3.2.1.1. Le squat nuque

Variante du squat

en anglais) est pratiqué p

consiste à placer la barre

D12) et d’effectuer des fle

Le

Rev

27

ux…se relever jusqu'à une position droite, g

es, IPF, 2001)

rincipal du squat est le développement des chaî

ers. Mais grâce à sa technique et les charges dév

Plusieurs variantes sont proposées dans la lit

vicules, fente, saisi…etc.) et tous répondent à

aque discipline. Dans notre cas, l’haltérophilie, s

avicules dont la structure est très proche de ce

nuque.

squat très familière en haltérophilie, le squat nuqu

tiqué par les haltérophiles afin de développer la

barre à la base de la colonne cervicale (charnièr

des flexions-extensions des membres inferieurs.

Fig.7 : Exercice du squat nuque.

(Bohbot G., 2010)

Le dos doit rester bien droit tout au long du mouve

et l’angle des genoux doit dépasser les 90°.

Revue de la littérature

ite, genoux verrouillés.»

chaînes musculaires des

es développées, il travaille

s la littérature scientifique

ent à des exigences bien

hilie, seul sont retenus les

de celle des mouvements

t nuque (ou « back squat »

er la force des cuisses. Il

arnière dorsolombaire C7-

ouvement

90°.

Page 37: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

28

Les articulations intervertébrales sont verrouillées et ne bouge, en principe, pas.

L’inclinaison du dos et le pourcentage de la charge déterminent la pression sur le rachis

lombaire et en particulier la charnière lombosacrée (L5-S1). Plus cette dernière est fléchit,

plus les muscles du dos sont sollicités et plus la pression intradiscale est importante. Frey

G. (1959) cité par Lambert G. (1979) a effectué une étude concernant la variation de

pression sur le rachis tantôt en position de verrouillage lombaire et tantôt en position de

déverrouillage (mal placement du dos). Ces conclusions sont de taille, la pression

vertébrale augmente de plus 40% pour une charge de 50kg en cas de déverrouillage

lombaire, d’où l’importance du renforcement des muscles du dos et du bon placement

vertébral afin de répartir les charges sur toute les surfaces des disques intervertébraux.

Fig.8 : Etude des paramètres cinématiques lors d’un exercice de squat nuque. (MAÎTRE S., 1999)

- En haut à gauche : Graphe traduisant la variation de la force de cisaillement, de compression et l’angle de flexion du tronc par rapport à la charge soulevée en pourcentage du poids de corps. - En haut à droite : Graphe traduisant la variation de la force de cisaillement, de compression et la force musculaire maximale des quadriceps par rapport à la charge soulevée en pourcentage du poids de corps. - En bas à gauche : Graphe traduisant la variation des angles tronc-verticale, cuisse-horizontale, jambe-horizontale par rapport à la charge soulevée en pourcentage du poids de corps. - En bas à droite : Graphe traduisant la variation des vitesses angulaires des angles tronc-verticale, cuisse-horizontale, jambe-horizontale par rapport à la charge soulevée en pourcentage du poids de corps.

Page 38: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

29

Le squat nuque peut être décomposé en trois (3) phases (Lambert G., 1979) :

3.2.1.1.1. Position de départ.

La barre doit être tenue les mains en pronation. Les coudes sont dirigés vers le bas,

légèrement en arrière. Le placement des pieds au sol doit être d'un espacement d'une

largeur de bassin. Les pointes de pieds peuvent être orientées légèrement vers l'extérieur. A

aucun moment, les pieds, et notamment les talons, ne doivent décoller du sol.

Il existe une différence entre la manière de squatter pour les haltérophiles et ceux

pratiquant la force athlétique. En effet, chez les haltérophiles la barre se situe assez haute.

De ce fait, il est nécessaire de fixer le regard devant soi et en hauteur. Regarder de la sorte

permet d'orienter le haut du corps, le buste reste relativement droit et le haut du dos est

maintenu droit.

Chez les pratiquant de la force athlétique, la barre est placée plus basse sur les

trapèzes. Le regard ne peut donc pas être fixé vers le haut mais plutôt à hauteur des yeux

voire même vers le bas.

3.2.1.1.2. Phase excentrique.

La descente doit se faire de manière contrôlée, relativement lente. La position la

plus basse est atteinte lorsque le bassin passe sous la ligne horizontale passant par les

genoux. En d'autres termes, l'angle entre la cuisse et le bassin doit être inférieur à 90°.

Durant la descente, la cage thoracique doit être gonflée tout en inspirant progressivement,

la pression intra-thoracique empêchant le buste de s'affaisser.

3.2.1.1.3. Phase concentrique.

En poussant sur le sol, la contraction des cuisses permet le redressement. Pendant la

remontée, il faut expirer afin de relâcher la pression intra-thoracique. La remontée doit être

faite avec un maximum de vitesse pour solliciter au mieux les quadriceps. Les genoux

doivent pointer vers l'extérieur et le dos doit rester bien droit.

Page 39: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

30

3.2.1.2. Le squat clavicules.

Le squat clavicules (ou « front squat » en anglais) semble être réservé aux

haltérophiles du fait de sa très forte ressemblance avec la dernière phase de l’épaulé, il

s'agit de la dernière phase du mouvement d'épaulé (la chute sous la barre et la remontée).

C’est un exercice spécifique en haltérophilie qui se pratique avec des charges inferieures

de 10 à 15% à ceux du squat nuque (Lambert G., 1979). La barre prend place sur les

clavicules et les acromions.

Fig.9 : Illustration du squat clavicules tel qu’il est pratiqué par les haltérophiles.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

Le regard doit être dirigé en haut et la tète légèrement en arrière afin de

rapprocher la barre le plus possible du centre de gravité du corps.

Les mêmes recommandations du squat nuque sont applicables pour cette variante

du squat en ce qui concerne le placement du dos, ceci dit, la position de la barre dans le

Page 40: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

31

squat clavicules est en avant par rapport au squat nuque. Ce placement avancé de la barre

implique un angle tronc-verticale plus petit que dans un exercice de squat nuque.

Vue le redressement du dos dans cet exercice, la force de cisaillement est moins

importante dans l’articulation lombo-sacrée qui est en partie soulagée. En revanche, le

stress remonte plus haut pour atteindre le milieu de la colonne dorsale (D6-D7) où les

forces de compression ne sont pas uniformisées sur les surfaces des corps vertébraux et où

les forces de cisaillement sont maximales. Par conséquent, une cyphose dorsale tend à se

former (Lambert G., 1979).

Fig.10 : Comparaison entre les différentes formes de squattage.

(Règlements techniques, IPF, 2001)

La position de la barre détermine impérativement l’angle de flexion du tronc, comme on peut le

constater dans cette comparaison entre le squat clavicules, squat nuque à barre haute (haltérophile)

et le squat nuque à barre basse (powerlifter). Il faut remarquer que la projection de la barre sur le

sol reste dans tous les cas en avant du centre du pied, Cependant, l’angle de flexion du tronc

s’accommode en fonction de la position de la barre. C’est le facteur principal qui différencie les

trois types de squattage.

Comme le squat nuque, le squat clavicules peut être décomposé en trois (3) phases

bien distinctes (Lambert G., 1979) :

3.2.1.2.1. Position de départ.

La barre doit être tenue les mains en pronation, avec un écartement d'environ une

largeur des épaules ou légèrement plus. Afin de maintenir la barre, il faut ainsi garder les

bras à l'horizontal, en pointant les coudes vers l'avant durant tout le mouvement, les pieds

sont entièrement en contact avec le sol. Le placement des pieds au sol doit être d'un

Page 41: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

32

espacement d'une largeur de bassin. Le regard doit être fixé vers le haut afin d’orienter la

position du dos et du corps.

3.2.1.2.2. Phase excentrique.

La descente doit se faire de manière contrôlée, relativement lente. Durant la

descente, il faut inspirer progressivement afin de gonfler la cage thoracique. La pression

intra-thoracique empêchera le buste de s'affaisser. La position la plus basse sera atteinte

lorsque le bassin passera sous la ligne horizontale passant par le genou. En d'autres termes,

l'angle entre la cuisse et le bassin doit être inférieur à 90°. Cette position atteinte les coudes

ne doivent jamais toucher les genoux, ils doivent rester le plus haut possible.

3.2.1.2.3. Phase concentrique.

La remontée doit être faite avec un maximum de vitesse pour solliciter au mieux les

cuisses. Le dos doit rester droit et les coudes les plus élevés possibles. Les genoux doivent

être dirigés vers l'extérieur. Les cuisses se contracteront pour permettre le redressement en

poussant sur le sol. Pendant la remontée, il faut expirer afin de relâcher la pression intra-

thoracique.

3.2.1.3. Muscles sollicités par les exercices de squat.

Depuis Kuntz H. et coll. (1988) cités par Cometti G. (1990), on sait avec assez de

précision les groupes musculaires impliqués lors d’un exercice de squat nuque. En effet,

Kuntz H. et coll. (1988) cités par Cometti G. (1990) ont effectué une exploration par EMG

de l’activité électrique de plusieurs groupes musculaires à savoir : muscles lombaires,

psoas-iliaques, grands fessiers, droits antérieurs, vastes internes, muscles abducteurs,

jumeaux, ischio-jambiers. L’EMG montre que les muscles les plus touchés lors d’un

exercice de squat nuque sont principalement les muscles de la cuisse (droits antérieurs,

vaste internes et ischio-jambiers) avec accessoirement les muscles de la région lombaire et

les fessiers. On peut certainement conclure que le squat nuque est un exercice fondamental

pour le développement de la force des cuisses.

Page 42: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Fi

(Ku

Les muscles

les vaste

3.2.2. Les tirages.

L’arraché et l’épa

compétitions officielles d

constitue la phase essent

deux variantes soit en pris

l’amenant jusqu’au bassi

supérieurs lesquels intervi

Les tirages, appelé

charges lourdes (90-110

revanche, il est recomm

Rev

33

Fig.11 : Analyse musculaire du squat par EMG.

Kuntz H. et coll., 1988 cités par Cometti G., 1990)

scles le plus sollicités par le squat nuque sont principal

vastes internes, les droits antérieurs et les ischio-jambi

l’épaulé-jeté sont les deux mouvements olympiq

elles d’haltérophilie. Pour la réussite de ces deux

essentielle (Campillo P. et coll., 2000). Ce mouv

en prise arrachée soit en prise épaulée, il consiste à

bassin avec un enchaînement entre membre in

interviennent à la fin du mouvement.

appelés communément tirages lourds, s’effectue gé

110% du record du mouvement olympique

ecommandé de ne pas dépasser les 110% de

Revue de la littérature

)

incipalement :

jambiers.

ympiques réalisés lors des

deux techniques, le tirage

mouvement s’effectue en

siste à soulever la barre en

bre inferieurs et membres

tue généralement avec des

pique correspondant). En

de la performance du

Page 43: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

34

mouvement olympique correspondant, autrement, les angles physiologiques peuvent se

modifier et donc une perturbation de la technique des mouvements olympiques peut

survenir (Lambert G., 1978).

3.2.2.1. Le tirage arraché.

Le tirage arraché comme son nom l’indique est une partie du mouvement de

l’arraché depuis la première phase (phase de départ) jusqu’à la quatrième (l’accélération

finale), par conséquent, il est effectué en prise arraché (large) et est très indispensable pour

le développement de la performance en arraché classique. C’est un exercice très spécifique

à l’arraché vue que sa technique est parfaitement similaire à celle du tirage effectuer lors

d’un arraché.

3.2.2.2. Le tirage épaulé.

Comme le tirage arraché, le tirage épaulé constitue les quatre premières phases de

l’épaulé, et est un exercice typiquement haltérophile, il est effectué en prise épaulée

(serrée). Il permet l’amélioration de la performance en épaulé-jeté par l’augmentation de la

capacité de l’haltérophile à soulever des charges plus lourdes le plus haut possible lors de

l’épaulé.

3.2.3. Le soulevé.

La forme la plus répandue est le soulevé de terre (appelé aussi en anglais « Dead

lift »). Cet exercice consiste à soulevé la barre du sol l’amenant jusqu’au bassin par une

extension du tronc, les membres supérieurs étant en extension complète.

L’IPF définit les règles générales du soulevé de terre comme suit :

- Saisie de la barre des deux mains avec la prise désirée.

- Soulever la barre jusqu’au redressement complet.

- A la fin du mouvement, l’athlète doit avoir le dos droit, les genoux verrouillés et les

épaules en arrière. (Règlements techniques, IPF, 2001).

Page 44: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

35

3.3. Les exercices généraux.

Constitués principalement les développés :

Les développés consistent à pousser l’aide des membres supérieurs des charges loin du

corps dans différents angles.

3.3.1. Le développé devant.

Lors de cet exercice la barre repose sur les clavicules et est verrouillée par les

membres supérieurs, c’est la position de départ du jeté. L’exercice consiste à pousser la

barre vers le haut en utilisant les membres supérieurs dans un mouvement synchronisé et

ce, jusqu’à l’extension complète de ces derniers. La barre est alors remise à sa position

initiale par une flexion contrôlée des membres supérieurs. Cet exercice peut être exécuté en

position debout ou assise.

3.3.2. Le développé derrière.

Lors de cet exercice la barre repose sur la base de la nuque et est verrouillée par les

membres supérieurs, c’est la position de départ du squat nuque. L’exercice consiste à

pousser la barre vers le haut en utilisant les membres supérieurs dans un mouvement

synchronisé et ce, jusqu’à l’extension complète de ces derniers. La barre est alors remise à

sa position initiale par une flexion contrôlée des membres supérieurs. Cet exercice peut

être exécuté en position debout ou assise.

3.3.3. Le développé couché.

C’est un exercice qui s’effectue en étant couché sur un banc. Il consiste à faire

descendre la barre jusqu’à la poitrine puis la développée par une extension complète des

membres supérieurs l’amenant ainsi à bout de bras.

Page 45: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

36

4. Corrélation entre les différents exercices en haltérophilie.

4.1. Corrélation entre les mouvements du squat et l’arraché.

Il a été clairement démontré par de nombreux chercheurs et spécialistes en

haltérophilie (Vorobeyev A.N., 1977 ; Medvedyev A.S., 1968 ; Avenesov V.S., 1970 cités

par Charniga A.Jr., 2001) que les exercices de squat ont un effet considérable sur le

développement de la force maximale des cuisses et en particulier celle des quadriceps. Les

cuisses étant le segment moteur le plus important dans l’exécution du mouvement de

l’arraché et sont en même temps les plus sollicités lors des exercices de squat. Cette

ressemblance entre l’arraché classique et le squat a été exploré par Dobrev, P. et Kolev, K.

(1979) qui ont effectué une étude corrélative entre les résultats de l’arraché classique,

l’arraché force, le tirage arraché et le squat nuque. Les résultats de cette recherche ont

montré une forte corrélation entre l’arraché classique et le squat nuque. L’amélioration de

l’arraché classique est donc conditionnée dans une grande mesure par l’amélioration des

résultats du squat nuque et par conséquent, par l’amélioration de la force maximale des

quadriceps. Frolov V.I. et al (1981) ont abouti aux mêmes résultats mais en plus de

l’interdépendance de la force des cuisses avec les résultats de l’arraché classique, ils ont

mis en évidence un autre facteur plus important : la vitesse d’explosion lors de la phase de

départ et la vitesse par laquelle la barre passe les genoux. En effet, plus l’explosion est

rapide, plus les quadriceps sont tendus et plus la contraction subséquente sera puissante.

Frolov V.I. et al (1981) ont aussi observé que la corrélation entre les exercices de

force explosive, à savoir, sauts verticaux et sauts en longueur et l’arraché est beaucoup plus

forte que les exercices de force maximale (squat nuque et tirage statique). Or, plus les

muscles antagonistes sont forts (ischio-jambiers), plus les résultats des sauts sont meilleurs.

Il est, donc, évident que la force des ischio-jambiers est un facteur très important quant à la

performance en arraché classique. Il en ressort de ce qui précède que le squat, du moins

que l’on puisse dire, n’est pas l’exercice type pour l’amélioration des résultats en arraché

classique. Dans une étude non publiée menée par Lukashev A. (1976) cité par Charniga

A.Jr. (2001), il précise que les résultats à l’arraché classique dépendent dans une grande

mesure de la vitesse de contraction musculaire et de la manière dont les forces sont

appliquées.

L’arraché est un exercice trop bref pour que la force développée et emmagasinée

dans les cuisses par le squat (nuque ou clavicules) soit produite dans son intégralité (en une

Page 46: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

37

seconde). Il faut plus de temps pour un levier pour qu’il puisse générer un maximum de

force musculaire que ce qui est disponible dans un exercice comme l’arraché classique

(Charniga A.Jr, 2001).

Selon Deniskin V.N. (1981) cité par Charniga A.Jr. (2001), les exercices de squat

serviraient à développer la force musculaire des cuisses chez les haltérophiles. Cependant

même si les haltérophiles développent continuellement la force des cuisses, ils ne seront

jamais capables d’exploiter pleinement cette force dans un exercice comme l’arraché

lequel semble très bref. Au fur et à mesure que la force des cuisses augmente, elle atteindra

un point de corrélation négative par rapport à l’arraché classique. En outre, il est insensé de

développer la force des quadriceps hors de proportion sinon cela aboutirais à rendre

l’haltérophile plus lent lors de l’explosion car les caractéristiques biomécaniques des

exercices de squat ne permettent pas le changement rapide de la tension entre les

quadriceps et les ischio-jambiers. En plus, les quadriceps sont développés au dépend des

ischio-jambiers, lesquels sont souvent délaissés.

Il est à noter aussi que les pieds restent fixes dans le squat, alors que, à l'arraché, ils

sont généralement décalés dans deux plans (frontal et sagittal) simultanément dans la phase

du squat. L'athlète doit instantanément changer de direction (de haut en bas) et de trouver

une nouvelle base d'appui. En outre, au même instant, les pieds sont activement poussés

contre le sol et assistent les bras et les épaules à fixer l'haltère au dessus de la tète

(Charniga A. Jr., 2001).

4.2. Corrélation entre les mouvements du squat et l’épaulé-jeté.

Les exercices de squat sont destinés à accroître la force des cuisses et spécialement

celle des quadriceps. Une réserve de force dans les cuisses est indispensable pour pouvoir

épauler de lourdes charges. Cependant, la spécificité de la force générée lors de la phase du

tirage est telle que les exercices de squat ne peuvent pas être considérés comme les

exercices auxiliaires majeurs pour l’épaulé-jeté. Il a été démontré que la force des cuisses

est déterminante lors de la phase de l’amortissement de la barre qui suit immédiatement la

chute sous la barre. Là aussi, une fois encore, la spécificité biomécanique de

l’amortissement lors de l’épaulé rend le squat nuque moins important (Charniga A.Jr.,

2001). Livanov O.I. et Falameyev A.I. (1979) cités par Charniga A.Jr. (2001) ont montré

que lors de la phase d’amortissement, la barre descend plus bas en épaulé qu’en arraché et

qu’afin d’amortir la barre efficacement l’haltérophile doit générer une grande force au

Page 47: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

38

tirage pour que la barre puisse remonter le plus haut possible et qu’ensuite la distance

d’amortissement sera plus grande. Le squat nuque n’est certainement pas l’exercice type

pour le développement de la force spécifique à l’épaulé (Charniga A.Jr., 2001). Cependant,

le squat clavicules constitue un exercice très intéressant vue sa ressemblance structurelle

aux deux dernières phases de l’épaulé. Il est indispensable de souligner les différences

physiologiques et biomécaniques du squat clavicules avec les deux dernières phases de

l’épaulé.

En effet, c’est la phase excentrique du squat clavicules qui présente quelques

différences biomécaniques et physiologiques par rapport à la phase d’amortissement, cette

phase est exécutée dans le squat clavicules lentement et à vitesse constante alors que pour

l’épaulé une bonne technique consiste à amortir la barre d’une certaine manière qui permet

d’utiliser par la suite l’énergie élastique emmagasinée par les muscles (essentiellement les

quadriceps) dans la remontée. On remarque, alors que les deux dernières phases de

l’épaulé sont plus proches de la structure d’un exercice pliométrique que d’un exercice de

force pure tel que le squat clavicules. Il va sans dire que la vitesse de la barre durant la

phase de l’amortissement est significativement plus grande que lors de la phase

excentrique du squat clavicules. On peut donc conclure que la structure du squat clavicules

doit être impérativement adaptée à la structure des deux dernières phases de l’épaulé et que

le squat clavicules classique tel qu’il est décrit dans les ouvrages spécialisés en

bodybuilding ne constitue pas un exercice d’une importance majeure pour l’épaulé-jeté

(Charniga A.Jr., 2001). Néanmoins, même si le squat clavicules sera adapté à l’épaulé, il

serait abusif d’affirmer que celui-ci est la seule condition pour effectué un bon épaulé-jeté.

D’autres conditions sont indispensables dont l’une d’entre elles, et non la moins

importante, est le bon timing lors de la chute sous la barre afin de commencer

l’amortissement de la barre au bon moment. Cette phase est la plus difficile dans

l’exécution du mouvement de l’épaulé car elle nécessite une parfaite maîtrise technique et

une bonne concentration. En plus, le décalage des pieds dans les deux plans de l’espace

(frontal et sagittal) et leur fixation contre le sol de manière violente permet de créer une

plus grande tension des muscles et donc de contrer la barre soumise à l’inertie de la

gravité, après quoi la barre sera verrouillée sans possibilité de mouvement sur la poitrine.

L’influence de la dépense énergétique lors de l’épaulé sur la bonne exécution du

jeté est décisive. En effet, les haltérophiles techniquement performants savent que la

coordination de la phase d’amortissement et de remontée est nécessaire pour réussir le jeté.

L’énergie élastique, si elle est combinée à la réserve d’énergie latente dans les muscles

Page 48: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

39

(pliométrie à grande charge) permet une économie énergétique considérable, laquelle

influencera positivement le jeté.

La spécificité physiologique et biomécanique de la technique de l’épaulé-jeté et

l’économie d’énergie avec laquelle est exécuté l’épaulé afin de réussir ensuite le jeté,

implique la présence d’une réserve de force, quoique particulièrement spécifique, dans les

cuisses. C’est, en principe, pour cette raison que les recherches d’Ivanov A.T. (1976) cité

par Charniga A.Jr. (2001) qui ont porté sur la relation entre l’épaulé-jeté et le squat nuque

ont montré que les performances en squat nuque constituaient 127 à 139% de l’épaulé-jeté

ou 72% de l’épaulé-jeté par rapport au squat nuque pour des haltérophiles performants. Ce

pourcentage était légèrement plus élevé chez des champions internationaux. D’autres

recherches menées par le même auteur ont mis en évidence un autre facteur de réussite

dans l’épaulé-jeté très important : c’est le temps de latence entre l’épaulé et le jeté. En

effet, plus l’haltérophile prend son temps entre les deux partie du mouvement et plus il

aura de chances de réussir le jeté.

Les conclusions de ces recherches sont les suivantes :

- La réalisation de hautes performances en épaulé-jeté dépend d’une bonne maîtrise

technique.

- La nécessité d’une réserve de force dans les cuisses.

Trufanov I.N. (1977) a étudié le programme d’entraînement des catégories des

super-lourds et l’a comparé avec les résultats de l’épaulé-jeté lors des compétitions. Les

observations étaient que les haltérophiles qui ont une bonne technique et en même temps

étaient performants en compétition utilisaient un volume de squats entre 12 et 21% du

volume général de tous les exercices d’entraînement. Tandis que, les haltérophiles qui ont

un volume élevé de jeté n’exécutent que 14 à 15% des squats du volume général

d’entraînement. Trufanov I.N. (1977) a également observé que si le volume des squats

atteignit 27 à 34% du volume général d’entraînement, la performance de l’épaulé-jeté

diminue. Ces résultats montrent que de hautes performances peuvent être atteintes en

épaulé-jeté avec un volume d’entraînement sensiblement faible en squats. En revanche, il

faut aussi remarquer que les plus performants en épaulé-jeté ont aussi de bons résultats en

squats.

Il devient, alors, évident que l’entraînement des haltérophiles à l’épaulé-jeté est

plus complexe qu’il peut être résumé dans l’emploi des exercices de squats. La spécificité

Page 49: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Revue de la littérature

40

biomécanique et physiologique de l’épaulé-jeté et sa ressemblance à la structure d’un

mouvement pliométrique rend l’utilisation des squats moins importante qu’elle n’en a l’air

malgré une certaine ressemblance structurelle du squat clavicules avec les deux dernières

phases de l’épaulé. Néanmoins, le besoin d’une réserve de force au niveau des cuisses fait

que les mouvements de squat restent des exercices à utiliser dans un volume bien précis

(entre 12% et 21%) qui ne doit certainement pas être augmenté au dépend des exercices

plus spécifiques (Trufanov I.N., 1977).

Page 50: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

CHAPITRE II

METHODOLOGIE DE LA

RECHERCHE

Page 51: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

41

1. La problématique.

1.1. Question centrale.

Quelle est la valeur de chacune des variantes de squat dans l’amélioration des

records des exercices compétitifs chez les haltérophiles algériens ?

1.2. Questions subsidiaires.

1- Jusqu’à quel point les exercices de squat améliorent ils les résultats des deux

mouvements olympiques ?

2- Quelle est la variante de squat qui améliore le plus les résultats en arraché ?

3- Quelle est la variante de squat qui améliore le plus les résultats en épaulé-jeté ?

2. Les hypothèses.

1- Les exercices de squat contribuent significativement à l’amélioration de la performance

des deux mouvements olympiques.

2- Le squat nuque contribue plus que le squat clavicules à améliorer les résultats en

arraché.

3- Le squat clavicules contribue plus que le squat nuque à améliorer les résultats en

épaulé-jeté.

3. Importance de la recherche.

Les résultats de cette étude seront particulièrement intéressants pour les entraîneurs

d’haltérophilie dans l’élaboration des plans d’entraînement afin de prévoir le volume selon

lequel les exercices de squat nuque et de squat clavicules seront planifiés par rapport aux

deux mouvements olympiques.

Page 52: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

42

4. Les objectifs de la recherche.

- Déterminer l’impact réel des exercices de squat sur la performance des deux mouvements

olympiques.

- Déterminer la variante du squat la plus adéquate pour améliorer les résultats de chaque

mouvement olympique.

- Déterminer l’impact des paramètres de la taille, du poids et de l’âge sur la corrélation

entre les exercices de squat et les deux mouvements olympiques.

5. Les tâches.

- Analyse bibliographique de la littérature scientifique relative à l’haltérophilie, la force et

les exercices en haltérophilie et la corrélation entre les exercices de squat et les exercices

olympiques.

- Elaboration d’un protocole de test à appliquer sur un échantillon de 72 haltérophiles

algériens.

- Traitement statistique des résultats des tests en calculant le coefficient de Pearson entre

chacun des exercices de squat et chaque exercice olympiques selon les catégories d’âge, de

taille, de poids et de manière globale.

- Présentation, analyse et discussion des résultats de l’étude statistique.

- Conclusion, recommandations et suggestions

6. La méthode de recherche.

La méthode corrélative est la plus adaptée pour évaluer l’influence réciproque de

deux variables l’une sur l’autre. Dans notre cas, l’évaluation du degré de corrélation entre

les résultats des exercices de squat (variable indépendante) et les résultats des deux

mouvements olympiques (variable dépendante).

Page 53: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

43

7. Les moyens de la recherche.

Notre recherche se base sur des tests de force maximale et sur des corrélations

statistiques des résultats de ces tests.

7.1. Analyse bibliographique.

Nous avons utilisé dans notre analyse bibliographique des ouvrages, articles

scientifiques publiés, règlements techniques et sites web reconnus. La bibliographie en

question a été répertoriée dans la partie « Bibliographie » de ce mémoire.

7.2. Tests de force maximale. (une répétition maximale ou 1-RM)

Effectué pour les 4 exercices traités par notre étude sur un échantillon de 72

haltérophiles algériens. En tout, chaque haltérophile de notre échantillon effectuera trois

(3) essais pour chacun des quatre (4) tests Le meilleur résultat dans chaque test sera retenu

:

- Test de 1-RM pour l’arraché classique.

- Test de 1-RM pour l’épaulé flexion-jeté fente.

- Test de 1-RM pour le squat nuque.

- Test de 1-RM pour le squat clavicules.

7.3. Etude statistique.

7.3.1. La moyenne arithmétique.

Représente la valeur moyenne des résultats d’un test. C’est, donc, le rapport entre la

somme des résultats du test et l’effectif sur lequel le test a été réalisé. La moyenne

arithmétique (�) est donnée par l’équation suivante (Champely S., 2004) :

� = ∑ (x�)��N

x� : Variable mesurée.

∑ (x�)�� : La somme des différentes valeurs de la variable mesurée.

N : Effectif ou nombre d’individus qui ont effectué le test.

Page 54: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

44

7.3.2. L’écart type.

L’écart type (σ) est la moyenne de tous les écarts des valeurs x� à la moyenne

aritmétique � dans une distribution. Il est donnée est aussi la racine carrée de la variance.

Il est donné par la formule suivante :

σ = ∑ (����) ������ ; N>30

7.3.3. La médiane.

Représente la valeur (le chiffre) central de la distribution lorsque l’effectif est

impair.

Si l’effectif est pair, elle est constituée par la moyenne des deux valeurs centrales de la

distribution. La comparaison de la médiane et de la moyenne arithmétique permet d’avoir

une idée sur l’homogénéité de la distribution (Champely S., 2004).

7.3.4. Les valeurs limites.

Ceux sont les valeurs maximales et minimales de la distribution. Ils permettent

d’apprécier l’étendu de la distribution (Champely S., 2004).

7.3.5. Le coefficient de corrélation de Pearson.

Représente le degré de corrélation entre les résultats de deux tests (deux variables)

effectués sur un même groupe d’individus, c’est aussi le taux d’accroissement relatif de la

variable x par rapport à la variable y (Boursin J.L., 1981). Le coefficient de corrélation de

Pearson (r) est donné par l’équation suivante :

� = ∑(� − �) (� − �) ∑(� − �)� ∑(� − �)�

x : Première variable.

y : Deuxième variable.

Page 55: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

45

Test de significativité de r. (Boursin J.L., 1981)

On dit que r est significatif quand : t = � ����� est supérieur au t tabulé à un seuil de

probabilité α et un effectif de (n-2).

7.3.6. L’équation et la pente d’une droite de régression.

La représentation graphique de deux séries données corrélées se présente par une

courbe de tendance (droite, exponentielle...etc.), le plus souvent cette courbe se manifeste

sous la forme d’une droite de régression définit par une équation du type : y = a x + b

dont (Boursin J.L., 1981) :

a = ∑ !"� (∑ #) (∑ $)

% ∑ ! � (∑ #)

%

et :

b = � - a �

La pente de cette droite exprime le degré de tengentialité de la droite de régression et est

donnée par l’équation suivante (Boursin J.L., 1981) :

T = ∑(!��) ("�")

∑(!��)

Page 56: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

46

8. Les outils.

8.1. L’échantillon d’étude.

La population ciblée par cette recherche est constituée par les haltérophiles algériens

de niveau national et international issus de sept (7) clubs algériens d’haltérophilie. Notre

échantillon est constitué de soixante douze (72) haltérophiles qui participent régulièrement

aux compétitions nationales dont neuf (9) d’entre eux appartiennent à la sélection

nationale.

8.2. Matériel utilisés.

- Une barre d’haltérophilie

- Des disques d’haltérophilie

- Des fiches de recueil de données

- Un ordinateur PC équipé d’un logiciel de statistique : SPSS

- Pèse personne électronique

- Mètre ruban

9. Déroulement de la recherche.

Des tests de force maximale de l’arraché, de l’épaulé-jeté, de squat nuque et de

squat clavicules ainsi ont été effectués sur chacun des soixante douze haltérophiles de notre

échantillon après avoir recueillies les données relatives à l’âge, la taille, le poids et le

nombre d’années d’expérience d’entraînement. Chaque haltérophile a effectué trois (3)

essais pour chacun des quatre (4) tests dont les meilleurs essais dans chaque test ont été

recueillis :

- 1-RM arraché classique

- 1-RM épaulé flexion-jeté fente

- 1-RM squat nuque

- 1-RM squat clavicules

Les résultats de ces tests ont été, ensuite, analysés statistiquement par un

ordinateur de type PC équipé d’un logiciel de statistique (SPSS). Pour un traitement

statistique plus précis l’échantillon global de soixante douze (72) haltérophiles a été trié en

sous groupes selon les catégories d’âge, de taille et de poids :

Page 57: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

47

Catégories d’âge. (Règlements techniques, IWF, 2009)

- Jeunes : moins de 18 ans

Comprend tous les haltérophiles dont l’âge est moins de 18ans.

- Juniors : moins de 21 ans

Comprend tous les haltérophiles dont l’âge est en dessous de 21ans jusqu’à 18ans inclus.

- Séniors : plus de 21 ans inclus

Comprend tous les haltérophiles dont l’âge est en dessus de 21ans inclus.

Catégories de taille. (Lincon E.F. et coll, 2000)

- Petits de taille : moins de 166cm

Comprend tous les haltérophiles de taille en dessous de 166cm.

- Moyens de taille : moins de 175cm

Comprend tous les haltérophiles de taille en dessous de 175cm jusqu’à 166cm inclus.

- Grands de taille : plus de 175cm inclus

Comprend tous les haltérophiles de taille en dessus de 175cm inclus.

Catégorie de poids. (Règlements techniques, IWF, 2009)

- Légers : moins de 62kg

Comprend tous les poids en dessous de 62kg y compris ceux de la catégorie de moins de

56kg.

- Moyens : moins de 77kg

Comprend tous les poids en dessous de 77kg jusqu’à 62kg inclus.

- Lourds : moins de 94kg

Comprend tous les poids en dessous de 94kg jusqu’à 77kg inclus.

- Superlourds : plus de 94kg inclus

Comprend tous les poids en dessus de 94kg inclus.

Page 58: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Méthodologie de la recherche

48

Nous avons ensuite calculé les paramètres statistiques de chaque catégorie et aussi

les coefficients de Pearson pour chacune des catégories d’âge, de taille et de poids ainsi

que de manière globale entre les mouvements de squat et les mouvements olympiques et ce

comme suit :

- Le coefficient de Pearson entre les records de l’arraché et du squat nuque

- Le coefficient de Pearson entre les records de l’arraché et du squat clavicules

- Le coefficient de Pearson entre les records de l’épaulé-jeté et du squat nuque

- Le coefficient de Pearson entre les records de l’épaulé-jeté et du squat clavicules

Cette analyse est directement en relation avec l’objectif de notre étude.

La discussion des résultats de l’étude a été basé sur l’observation des résultats du

traitement statistique l’échantillon.

Page 59: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

CHAPITRE III

PRESENTATION ET ANALYSE

DES RESULTATS

Page 60: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

49

Récapitulatif des coefficients de corrélation.

Tab.1 : Récapitulatif des coefficients de corrélation entre les exercices de squat et les deux

mouvements olympiques selon les paramètres de l’âge, de la taille et du poids.

Seuil de signification α = 0,0005

Effectif

Arraché-

Squat

nuque

Arraché-

Squat

Clavicules

Ep-jeté-

Squat

nuque

Ep-jeté-

Squat

Clavicules

Global

72 0,96 0,96 0,97 0,97

Age: Jeunes

< 18 ans 33 0,94 0,93 0,94 0,95

Age: Juniors

< 21 ans 19 0,94 0,94 0,96 0,96

Age: Séniors

> 21 ans inclus 20 0,95 0,96 0,97 0,97

Taille: Petits

< 166 cm 19 0,98 0,98 0,98 0,98

Taille: Moyens

< 175 cm 30 0,96 0,97 0,97 0,98

Taille: Grands

> 175 cm inclus 23 0,95 0,95 0,96 0,96

Poids: Légers

< 62 kg 19 0,98 0,97 0,98 0,98

Poids: Moyens

< 77 kg 21 0,95 0,95 0,97 0,97

Poids: Lourds

< 94 kg 23 0,95 0,97 0,96 0,98

Poids: Superlourds

> 94 kg inclus 09 0,95 0,90 0,97 0,93

Page 61: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

50

1. Analyse corrélative selon les différentes catégories d’âge.

1.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des jeunes (<18ans).

Tab.2 : Paramètres statistiques de l’échantillon des jeunes haltérophiles.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 2,42 2,00 1,23 6,00 1,00

Age 15,55 16,00 1,50 17,00 13,00

Taille 166,64 168,00 12,38 190,00 143,00

Poids 66,38 65,00 18,48 121,00 37,00

Record arraché 63,76 60,00 20,63 141,00 35,00

Record épaulé-jeté 71,47 75,00 24,62 165,00 40,00

Record squat nuque 108,48 110,00 28,44 200,00 60,00

Record squat clavicules 89,91 90,00 23,46 160,00 45,00

Cette catégorie d’âge comprend 33 haltérophiles dans notre échantillon.

Page 62: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

51

Fig.12 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les jeunes haltérophiles (< 18ans).

Analyse et interprétation.

La fig.12 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 33 jeunes haltérophiles algériens (Age : 15,55ans ± 1,5 ; Taille : 166,64cm ±

12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché : 63,76kg ± 20,63 ; Record épaulé-jeté :

71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ± 28,44 ; Record squat clavicules :

89,91kg ± 23,46). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de régression

ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique une très

forte corrélation positive (r = 0,94) au niveau de signification α = 0,0005 entre les résultats

maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente est de

0,62 est donnée par l’équation : (y = 0,45 x – 19,44). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 35 et 60kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 92 et 140kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 63: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

52

Fig.13 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les jeunes haltérophiles (< 18ans).

Analyse et interprétation.

La fig.13 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 33 jeunes haltérophiles algériens (Age : 15,55ans ± 1,5 ; Taille :

166,64cm ± 12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché : 63,76kg ± 20,63 ; Record

épaulé-jeté : 71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ± 28,44 ; Record squat

clavicules : 89,91kg ± 23,46). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,93) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,65 est donnée par l’équation : (y = 1,32 x – 21,67). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 35 et 45kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 92 et

120kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 64: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

53

Fig.14 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les jeunes haltérophiles (< 18ans).

Analyse et interprétation.

La fig.14 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 33 jeunes haltérophiles algériens (Age : 15,55ans ± 1,5 ; Taille :

166,64cm ± 12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché : 63,76kg ± 20,63 ; Record

épaulé-jeté : 71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ± 28,44 ; Record squat

clavicules : 89,91kg ± 23,46). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,94) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,72 est donnée par l’équation : (y = 1,40 x – 20,35). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat nuque : 40 et 60kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat nuque : 115

et 140kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 65: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

54

Fig.15 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les jeunes haltérophiles (< 18ans).

Analyse et interprétation.

La fig.15 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 33 jeunes haltérophiles algériens (Age : 15,55ans ± 1,5 ; Taille :

166,64cm ± 12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché : 63,76kg ± 20,63 ; Record

épaulé-jeté : 71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ± 28,44 ; Record squat

clavicules : 89,91kg ± 23,46). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,77 est donnée par l’équation : (y = 0,97 x – 19, 39). Les limites inferieures

de la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat clavicules : 40 et 45kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat

clavicules : 115 et 120kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 66: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

55

1.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des juniors (< 21 ans).

Tab.3 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles juniors.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 3,37 3,00 1,80 8,00 1,00

Age 18,89 19,00 0,94 20,00 18,00

Taille 174,95 175,00 7,60 186,00 168,00

Poids 77,11 77,00 15,19 115,00 42,00

Record arraché 87,32 80,00 27,00 133,00 25,00

Record épaulé-jeté 108,53 100,00 31,56 161,00 35,00

Record squat nuque 148,42 140,00 42,10 220,00 45,00

Record squat clavicules 124,21 120,00 35,76 180,00 35,00

Cette catégorie d’âge comprend 19 haltérophiles dans notre échantillon

Page 67: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

56

Fig.16 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles juniors (18-20ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.16 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 19 haltérophiles juniors algériens (Age : 18,89ans ± 0,94 ; Taille : 174,95cm

± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ; Record épaulé-jeté :

108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record squat clavicules :

124,21kg ± 35,76). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de régression

ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique une très

forte corrélation positive (r = 0,94) au niveau de signification α = 0,0005 entre les résultats

maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente est de

0,44 est donnée par l’équation : (y = 1,45 x – 11,67). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 60 et 100kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 133 et

220kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 68: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

57

Fig.17 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles juniors (18-20ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.17 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles juniors algériens (Age : 18,89ans ± 0,94 ; Taille :

174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ; Record

épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record squat

clavicules : 124,21kg ± 35,76). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,94) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,69 est donnée par l’équation : (y = 1,28 x – 10,12). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 60 et 80kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 133

et 180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 69: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

58

Fig.18 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles juniors (18-20ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.18 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles juniors algériens (Age : 18,89ans ± 0,94 ; Taille :

174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ; Record

épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record squat

clavicules : 124,21kg ± 35,76). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,56 est donnée par l’équation : (y = 0,55 x – 9,57). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque : 75 et 100kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

nuque: 161 et 220kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 70: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

59

Fig.19 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles juniors (18-20ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.19 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles juniors algériens (Age : 18,89ans ± 0,94 ; Taille :

174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ; Record

épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record squat

clavicules : 124,21kg ± 35,76). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,65 est donnée par l’équation : (y = 0,33 x – 7,44). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules : 75 et 80kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 161 et 180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 71: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

60

1.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie des séniors (> 21ans inclus).

Tab.4 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles séniors.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 7,30 6,50 3,56 14,00 2,00

Age 25,05 24,50 3,30 33,00 21,00

Taille 170,65 172,00 73,98 185,00 153,00

Poids 77,55 79,00 16,95 105,00 52,00

Record arraché 108,73 107,50 32,17 155,00 30,00

Record épaulé-jeté 133,05 130,00 37,41 190,00 35,00

Record squat nuque 183,25 180,00 52,12 270,00 50,00

Record squat clavicules 154,50 170,00 43,68 230,00 45,00

Cette catégorie d’âge comprend 20 haltérophiles dans notre échantillon

Page 72: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

61

Fig.20 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles séniors (plus de 21ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.20 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 20 haltérophiles séniors algériens (Age : 25,05ans ± 3,30 ; Taille : 170,65cm

± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ; Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ; Record épaulé-

jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record squat

clavicules : 154,50kg ± 43,68). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,81 est donnée par l’équation : (y = 0,90 x – 17,11). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 66 et 125kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 155 et

270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

nu

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e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 73: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

62

Fig.21 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles séniors (plus 21ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.21 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 20 haltérophiles séniors algériens séniors (Age : 25,05ans ± 3,30 ;

Taille : 170,65cm ± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ; Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ;

Record épaulé-jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record

squat clavicules : 154,50kg ± 43,68). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,74 est donnée par l’équation : (y = 1,58 x – 13,24). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 66 et 105kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et des clavicules: 155 et

230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 74: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

63

Fig.22 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles séniors (plus 21ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.22 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 20 haltérophiles séniors algériens (Age : 25,05ans ± 3,30 ; Taille :

170,65cm ± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ; Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ; Record

épaulé-jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record squat

clavicules : 154,50kg ± 43,68). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,66 est donnée par l’équation : (y = 0,89 x – 6,85). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 190 et 270kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

nuque: 86 et 125kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 75: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

64

Fig.23 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles séniors (plus 21ans inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.23 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 20 haltérophiles séniors algériens (Age : 25,05ans ± 3,30 ; Taille :

170,65cm ± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ; Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ; Record

épaulé-jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record squat

clavicules : 154,50kg ± 43,68). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,57 est donnée par l’équation : (y = 0,90 x – 6,96). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 190 et 230kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 86 et 105kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 76: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

65

1.4. Analyse des résultats selon les catégories d’âge.

Les résultats des corrélations entre les exercices de squat et les deux mouvements

olympiques indiquent une corrélation fortement significative au niveau de signification α =

0,0005 et ce dans les différentes catégories d’âge (jeunes, juniors et séniors).

Chez jeunes (moins de 18 ans) dont le nombre est de 33 haltérophiles (Age :

15,55ans ± 1,5 ; Taille : 166,64cm ± 12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché :

63,76kg ± 20,63 ; Record épaulé-jeté : 71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ±

28,44 ; Record squat clavicules : 89,91kg ± 23,46) la corrélation entre les exercices

olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson significatifs au

niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,94 pour la corrélation entre le squat

nuque et les deux mouvements olympiques, r = 0,93 pour la corrélation entre l’arraché et le

squat clavicules et r = 0,95 concernant la corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat

clavicules.

Chez les juniors (moins de 21 ans) dont le nombre est de 19 haltérophiles (Age :

18,89ans ± 0,94 ; Taille : 174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché :

87,32kg ± 27,00 ; Record épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg

± 42,10 ; Record squat clavicules : 124,21kg ± 35,76) la corrélation entre les exercices

olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson significatifs au

niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,94 pour la corrélation entre l’arraché et

les deux mouvements de squat et r = 0,96 pour la corrélation entre l’épaulé-jeté et les deux

mouvements de squat.

Chez la catégorie séniors (Plus de 21 ans inclus) dont le nombre est de 20

haltérophiles (Age : 25,05ans ± 3,30 ; Taille : 170,65cm ± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ;

Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ; Record épaulé-jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat

nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record squat clavicules : 154,50kg ± 43,68) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,95 pour la corrélation

entre l’arraché et le squat nuque, r = 0,96 pour la corrélation entre l’arraché et le squat

clavicules et r = 0,97 concernant la corrélation entre l’épaulé-jeté et les deux exercices de

squat. Il n’existe pas de différence significative entre les quatre coefficients de Pearson

explorés dans notre étude : r (arraché, squat nuque), r (arraché, squat clavicules), r (épaulé-

jeté, squat nuque), r (épaulé-jeté, squat clavicules) et ce dans n’importe quelle catégorie

d’âge (jeune, juniors, séniors).

Page 77: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

66

1. Analyse corrélative selon les différentes catégories de taille.

2.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 166cm.

Tab.5 : Paramètres statistiques de l’échantillon d’haltérophiles petits de taille.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 3,21 2,00 2,84 11,00 1,00

Age 17,53 16,00 5,00 30,00 13,00

Taille 155,42 154,00 7,40 165,00 143,00

Poids 52,89 53,00 10,11 68,00 37,00

Record arraché 58,26 55,00 24,86 105,00 25,00

Record épaulé-jeté 72,68 65,00 30,45 130,00 35,00

Record squat nuque 102,11 90,00 40,73 180,00 45,00

Record squat clavicules 86,16 80,00 35,57 150,00 35,00

Cette catégorie de taille comprend 19 haltérophiles dans notre échantillon

Page 78: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

67

Fig.24 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles petits de taille (moins de 166cm).

Analyse et interprétation.

La fig.24 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 166cm (Age : 17,53ans ± 5,00 ;

Taille : 155,42cm ± 7,40 ; Poids : 52,89kg ± 10,11 ; Record arraché : 58,26kg ± 24,86 ;

Record épaulé-jeté : 72,68kg ± 30,45 ; Record squat nuque : 102,11kg ± 40,73 ; Record

squat clavicules : 86,16kg ± 35,57). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,66 est donnée par l’équation : (y = 1,21 x – 5,17). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 25 et 45kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 105 et

180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120

Rec

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uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 79: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

68

Fig.25 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles petits de taille (moins de 166cm).

Analyse et interprétation.

La fig.25 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 166cm (Age : 17,53ans ± 5,00 ;

Taille : 155,42cm ± 7,40 ; Poids : 52,89kg ± 10,11 ; Record arraché : 58,26kg ± 24,86 ;

Record épaulé-jeté : 72,68kg ± 30,45 ; Record squat nuque : 102,11kg ± 40,73 ; Record

squat clavicules : 86,16kg ± 35,57). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,60 est donnée par l’équation : (y = 1,05 x – 3,88). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 25 et 35kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 105

et 150kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

0 20 40 60 80 100 120

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 80: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

69

Fig.26 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles petits de taille (moins de 166cm).

Analyse et interprétation.

La fig.26 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 166cm (Age : 17,53ans ± 5,00 ;

Taille : 155,42cm ± 7,40 ; Poids : 52,89kg ± 10,11 ; Record arraché : 58,26kg ± 24,86 ;

Record épaulé-jeté : 72,68kg ± 30,45 ; Record squat nuque : 102,11kg ± 40,73 ; Record

squat clavicules : 86,16kg ± 35,57). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,71 est donnée par l’équation : (y = 1,87 x – 3,67). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 35 et 45kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 130

et 180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

ord

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uat

nu

qu

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 81: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

70

Fig.27 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles petits de taille (moins de 166cm).

Analyse et interprétation.

La fig.27 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 166cm ((Age : 17,53ans ± 5,00 ;

Taille : 155,42cm ± 7,40 ; Poids : 52,89kg ± 10,11 ; Record arraché : 58,26kg ± 24,86 ;

Record épaulé-jeté : 72,68kg ± 30,45 ; Record squat nuque : 102,11kg ± 40,73 ; Record

squat clavicules : 86,16kg ± 35,57). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,68 est donnée par l’équation : (y = 1,21 x – 3,78). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 35et 35kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 130et 150kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

ord

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 82: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

71

1.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 175cm.

Tab.6 : Paramètres statistiques de l’échantillon d’haltérophiles moyens de taille.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 4,63 3,00 3,61 14,00 1,00

Age 19,83 18,50 4,60 33,00 13,00

Taille 171,10 170,00 2,47 175,00 166,00

Poids 77,12 77,00 14,84 115,00 56,00

Record arraché 88,88 80,00 28,94 155,00 55,00

Record épaulé-jeté 109,70 100,00 33,73 190,00 65,00

Record squat nuque 151,17 140,00 46,75 270,00 90,00

Record squat clavicules 127,50 115,00 42,03 230,00 80,00

Cette catégorie de taille comprend 30 haltérophiles dans notre échantillon

Page 83: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

72

Fig.28 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles moyens de taille (moins 175cm).

Analyse et interprétation.

La fig.28 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 30 haltérophiles algériens de moins de 175cm (Age : 19,83ans ± 4,60 ;

Taille : 171,10cm ± 2,47 ; Poids : 77,12kg ± 14,84 ; Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ;

Record épaulé-jeté : 109,70kg ± 33,73 ; Record squat nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record

squat clavicules : 127,50kg ± 42,03). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,55 est donnée par l’équation : (y = 1,23 x – 3,36). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 55 et 90kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 155 et

270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 84: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

73

Fig.29 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles moyens de taille (moins 175cm).

Analyse et interprétation.

La fig.29 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 30 haltérophiles algériens de moins de 175cm (Age : 19,83ans ± 4,60 ;

Taille : 171,10cm ± 2,47 ; Poids : 77,12kg ± 14,84 ; Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ;

Record épaulé-jeté : 109,70kg ± 33,73 ; Record squat nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record

squat clavicules : 127,50kg ± 42,03). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,63 est donnée par l’équation : (y = 0,87 x – 2,34). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 55 et 80kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 155

et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 85: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

74

Fig.30 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles moyens de taille (moins 175cm).

Analyse et interprétation.

La fig.30 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 30 haltérophiles algériens de moins de 175cm (Age : 19,83ans ± 4,60 ;

Taille : 171,10cm ± 2,47 ; Poids : 77,12kg ± 14,84 ; Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ;

Record épaulé-jeté : 109,70kg ± 33,73 ; Record squat nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record

squat clavicules : 127,50kg ± 42,03). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,78 est donnée par l’équation : (y = 1,32 x – 2,43). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 65 et 90kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 190

et 270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 86: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

75

Fig.31 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles moyens de taille (moins 175cm).

Analyse et interprétation.

La fig.31 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 30 haltérophiles algériens de moins de 175cm (Age : 19,83ans ± 4,60 ;

Taille : 171,10cm ± 2,47 ; Poids : 77,12kg ± 14,84 ; Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ;

Record épaulé-jeté : 109,70kg ± 33,73 ; Record squat nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record

squat clavicules : 127,50kg ± 42,03). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,67 est donnée par l’équation : (y = 0,94 x – 2,69). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 65 et 80kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 190 et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 87: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

76

1.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de plus de 175cm inclus.

Tab.7 : Paramètres statistiques de l’échantillon d’haltérophiles grands de taille.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 3,91 3,00 2,21 10,00 1,00

Age 19,35 18,00 3,64 28,00 15,00

Taille 179,71 179,00 3,76 190,00 176,00

Poids 82,09 81,00 14,15 121,00 61,00

Record arraché 94,09 85,00 31,11 145,00 50,00

Record épaulé-jeté 115,83 110,00 36,31 181,00 60,00

Record squat nuque 156,09 140,00 48,00 260,00 90,00

Record squat clavicules 128,48 120,00 38,00 220,00 75,00

Cette catégorie de taille comprend 23 haltérophiles dans notre échantillon

Page 88: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

77

Fig.32 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles grands de taille (plus de 175cm inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.32 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 23 haltérophiles algériens de plus 175cm inclus (Age : 19,35ans ± 3,64 ;

Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ± 14,15 ; Record arraché : 94,09kg ± 31,11 ;

Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record squat nuque : 156,09kg ± 48,00 ; Record

squat clavicules : 128,48kg ± 38,00). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,54 est donnée par l’équation : (y = 1,65 x – 8,83). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 50 et 90kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 145 et

260kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 89: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

78

Fig.33 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles grands de taille (plus de 175cm inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.33 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de plus 175cm inclus (Age : 19,35ans ± 3,64

; Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ± 14,15 ; Record arraché : 94,09kg ± 31,11 ;

Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record squat nuque : 156,09kg ± 48,00 ; Record

squat clavicules : 128,48kg ± 38,00). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,52 est donnée par l’équation : (y = 0,96 x – 7,86). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 50 et 75kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 145

et 220kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 90: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

79

Fig.34 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles grands de taille (plus de 175cm inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.34 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de plus 175cm inclus (Age : 19,35ans ± 3,64

; Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ± 14,15 ; Record arraché : 94,09kg ± 31,11 ;

Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record squat nuque : 156,09kg ± 48,00 ; Record

squat clavicules : 128,48kg ± 38,00). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,74 est donnée par l’équation : (y = 1,56 x – 8,63). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque : 181 et 260kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

nuque: 60 et 90kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 91: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

80

Fig.35 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles grands de taille (plus de 175cm inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.35 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de plus 175cm inclus (Age : 19,35ans ± 3,64

; Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ± 14,15 ; Record arraché : 94,09kg ± 31,11 ;

Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record squat nuque : 156,09kg ± 48,00 ; Record

squat clavicules : 128,48kg ± 38,00). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,58 est donnée par l’équation : (y = 1,22 x – 10,73). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules : 181 et 220kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules : 60 et 75kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 92: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

81

2.4. Analyse des résultats selon les catégories de taille.

Les résultats des corrélations entre les exercices de squat et les deux mouvements

olympiques indiquent une corrélation fortement significative au niveau de signification α =

0,0005 et ce pour les différentes catégories de taille (petits, moyens et grands).

Chez le haltérophiles petits de taille (moins de 166cm) dont le nombre est de 19

haltérophiles (Age : 18,89ans ± 0,94 ; Taille : 174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ;

Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ; Record épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat

nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record squat clavicules : 124,21kg ± 35,76) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

identiques r = 0,98 au niveau de signification α = 0,0005.

Chez les haltérophiles moyens de taille (moins de 175cm) dont le nombre est de 30

haltérophiles (Age : 19,83ans ± 4,60 ; Taille : 171,10cm ± 2,47 ; Poids : 77,12kg ± 14,84 ;

Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ; Record épaulé-jeté : 109,70kg ± 33,73 ; Record squat

nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record squat clavicules : 127,50kg ± 42,03) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,96 pour la corrélation

entre l’arraché et le squat nuque, r = 0,97 pour la corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat

nuque ainsi que l’arraché et le squat clavicules et r = 0,98 pour la corrélation entre

l’épaulé-jeté et le squat clavicules.

Chez les haltérophiles grands de taille (Plus de 175cm inclus) dont le nombre est de

23 haltérophiles (Age : 19,35ans ± 3,64 ; Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ±

14,15 ; Record arraché : 94,09kg ± 31,11 ; Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record

squat nuque : 156,09kg ± 48,00 ; Record squat clavicules : 128,48kg ± 38,00) la

corrélation entre les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des

coefficients de Pearson significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r =

0,95 pour la corrélation entre l’arraché et les deux mouvements de squat et r = 0,96 pour la

corrélation entre l’épaulé-jeté et les deux exercices de squat.

Il n’existe pas de différence significative entre les quatre coefficients de corrélation

explorés dans notre étude : r (arraché, squat nuque), r (arraché, squat clavicules), r (épaulé-

jeté, squat nuque), r (épaulé-jeté, squat clavicules) et ce dans n’importe quelle catégorie de

taille (petits, moyens, grands).

Page 93: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

82

2. Analyse corrélative selon les différentes catégories de poids.

3.1. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 62kg.

Tab.8 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles de poids léger.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 3,32 2,00 3,30 11,00 1,00

Age 17,53 16,00 4,94 30,00 13,00

Taille 157,11 154,00 9,84 177,00 143,00

Poids 51,08 53,00 7,99 61,00 37,00

Record arraché 58,47 55,00 17,49 105,00 25,00

Record épaulé-jeté 72,58 70,00 28,88 130,00 35,00

Record squat nuque 101,84 95,00 37,61 180,00 45,00

Record squat clavicules 86,05 80,00 33,73 150,00 35,00

Cette catégorie de poids comprend 19 haltérophiles dans notre échantillon

Page 94: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

83

Fig.36 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles de poids léger (moins de 62kg).

Analyse et interprétation.

La fig.36 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 62kg (Age : 17,53ans ± 4,94 ; Taille :

157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ; Record arraché : 58,47kg ± 17,49 ; Record

épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat nuque : 101,84kg ± 37,61 ; Record squat

clavicules : 86,05kg ± 33,73). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,78 est donnée par l’équation : (y = 0,92 x – 8,39). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque : 25 et 45kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque : 105 et

180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120

Rec

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uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 95: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

84

Fig.37 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids léger (moins de 62kg).

Analyse et interprétation.

La fig.37 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 62kg (Age : 17,53ans ± 4,94 ;

Taille : 157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ; Record arraché : 58,47kg ± 17,49 ;

Record épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat nuque : 101,84kg ± 37,61 ; Record

squat clavicules : 86,05kg ± 33,73). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le test de le coefficient de Pearson qui

indique une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005

entre les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression

dont la pente est de 0,73 est donnée par l’équation : (y = 1,35 x – 4,56). Les limites

inferieures de la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules : 25

et 35kg, quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat

clavicules : 105 et 150kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

0 20 40 60 80 100 120

Rec

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vic

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s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 96: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

85

Fig.38 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles de poids léger (moins de 62kg).

Analyse et interprétation.

La fig.38 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 62kg (Age : 17,53ans ± 4,94 ;

Taille : 157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ; Record arraché : 58,47kg ± 17,49 ;

Record épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat nuque : 101,84kg ± 37,61 ; Record

squat clavicules : 86,05kg ± 33,73). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par. le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,65 est donnée par l’équation : (y = 1,63 x – 6,89) Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 35 et 45kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 130

et 180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120 140

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 97: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

86

Fig.39 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids léger (moins de 62kg).

Analyse et interprétation.

La fig.39 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 19 haltérophiles algériens de moins de 62kg (Age : 17,53ans ± 4,94 ;

Taille : 157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ; Record arraché : 58,47kg ± 17,49 ;

Record épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat nuque : 101,84kg ± 37,61 ; Record

squat clavicules : 86,05kg ± 33,73). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,61 est donnée par l’équation : (y = 0,93 x – 5,89). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 35 et 35kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 130 et 150kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

0 20 40 60 80 100 120 140

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 98: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

87

2.2. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 77kg.

Tab.9 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles de poids moyen.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 3,05 3,00 1,24 6,00 1,00

Age 17,62 17,00 3,19 27,00 13,00

Taille 171,71 170,00 6,54 186,00 160,00

Poids 67,52 69,00 4,18 76,00 62,00

Record arraché 72,05 70,00 16,58 105,00 35,00

Record épaulé-jeté 90,62 90,00 19,60 125,00 45,00

Record squat nuque 123,10 125,00 28,35 180,00 60,00

Record squat clavicules 104,14 100,00 25,89 160,00 50,00

Cette catégorie de poids comprend 21 haltérophiles dans notre échantillon

Page 99: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

88

Fig.40 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles de poids moyen (moins de 77kg).

Analyse et interprétation.

La fig.40 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 21 haltérophiles algériens de moins de 77kg (Age : 17,62ans ± 3,19 ; Taille :

171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ; Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ; Record

épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record squat

clavicules : 104,14kg ± 25,89). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,67 est donnée par l’équation : (y = 0,56 x – 6,82). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 35 et 60kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 105 et

180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120

Rec

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g)

Records arraché (kg)

Page 100: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

89

Fig.41 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids moyen (moins de 77kg).

Analyse et interprétation.

La fig.41 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 21 haltérophiles algériens de moins de 77kg (Age : 17,62ans ± 3,19 ;

Taille : 171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ; Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ;

Record épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record

squat clavicules : 104,14kg ± 25,89). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,78 est donnée par l’équation : (y = 1,63 x + 0,05). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 35 et 50kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 105

et 160kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 20 40 60 80 100 120

Rec

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s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 101: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

90

Fig.42 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles de poids moyen (moins de 77kg).

Analyse et interprétation.

La fig.42 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 21 haltérophiles algériens de moins de 77kg (Age : 17,62ans ± 3,19 ;

Taille : 171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ; Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ;

Record épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record

squat clavicules : 104,14kg ± 25,89). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,66 est donnée par l’équation : (y = 1,52 x + 0,04). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 25 et 60kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 125

et 180kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 102: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

91

Fig.43 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids moyen (moins de 77kg).

Analyse et interprétation.

La fig.43 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 21 haltérophiles algériens de moins de 77kg (Age : 17,62ans ± 3,19 ;

Taille : 171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ; Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ;

Record épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record

squat clavicules : 104,14kg ± 25,89). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,72 est donnée par l’équation : (y = 1,13 x + 8,54). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 25 et 50kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 125 et 160kg.

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 20 40 60 80 100 120 140

Rec

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g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 103: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

92

2.3. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de moins de 94kg

Tab.10 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles de poids lourd.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 4,57 4,00 2,92 11,00 1,00

Age 20,43 20,00 3,54 29,00 16,00

Taille 176,26 176,00 5,57 190,00 168,00

Poids 81,78 83,00 3,59 86,00 77,00

Max arraché 101,93 105,00 28,25 147,50 55,00

Max épaulé-jeté 124,17 120,00 31,86 175,00 75,00

Max squat nuque 164,78 160,00 43,89 240,00 90,00

Max squat clavicules 138,04 135,00 37,98 210,00 80,00

Cette catégorie de poids comprend 23 haltérophiles dans notre échantillon

Page 104: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

93

Fig.44 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles de poids lourds (moins de 94kg).

Analyse et interprétation.

La fig.44 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 23 haltérophiles algériens de moins de 94kg (Age : 20,43ans ± 3,54 ; Taille :

176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ; Record arraché : 101,93kg ± 28,25 ; Record

épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat nuque : 164,78kg ± 43,89 ; Record squat

clavicules : 138,04kg ± 37,98). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,57 est donnée par l’équation : (y = 0,98 x – 6,87). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 55 et 90kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 147,5 et

240kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

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s sq

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nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 105: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

94

Fig.45 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids lourds (moins de 94kg).

Analyse et interprétation.

La fig.45 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de moins de 94kg (Age : 20,43ans ± 3,54 ;

Taille : 176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ; Record arraché : 101,93kg ± 28,25 ;

Record épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat nuque : 164,78kg ± 43,89 ; Record

squat clavicules : 138,04kg ± 37,98). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,62 est donnée par l’équation : (y = 1,38 x – 5,44). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 55 et 80kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules:

147,5 et 210kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 106: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

95

Fig. 46: Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque chez les haltérophiles de poids lourds (moins de 94kg).

Analyse et interprétation.

La fig.46 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de moins de 94kg (Age : 20,43ans ± 3,54 ;

Taille : 176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ; Record arraché : 101,93kg ± 28,25 ;

Record épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat nuque : 164,78kg ± 43,89 ; Record

squat clavicules : 138,04kg ± 37,98). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la

pente est de 0,68 est donnée par l’équation : (y = 1,43 x + 0,04). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 75 et 90kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat nuque: 175

et 240kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 107: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

96

Fig.47 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids lourds (moins de 94kg).

Analyse et interprétation.

La fig.47 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 23 haltérophiles algériens de moins de 94kg (Age : 20,43ans ± 3,54 ;

Taille : 176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ; Record arraché : 101,93kg ± 28,25 ;

Record épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat nuque : 164,78kg ± 43,89 ; Record

squat clavicules : 138,04kg ± 37,98). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,98) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de régression dont la

pente est de 0,52 est donnée par l’équation : (y = 1,29 x + 6,29). Les limites inferieures de

la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 75 et 80kg,

quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 175 et 210kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 108: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

97

2.4. Présentation et analyse des résultats de la catégorie de plus de 94kg inclus.

Tab.11 : Paramètres statistiques de l’échantillon des haltérophiles de poids superlourd.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 6,44 4,00 4,33 14,00 3,00

Age 22,22 20,00 5,93 33,00 16,00

Taille 176,78 175,00 5,47 185,00 170,00

Poids 104,11 104,00 9,31 121,00 94,00

Max arraché 107,67 100,00 38,45 155,00 50,00

Max épaulé-jeté 133,11 140,00 46,07 190,00 60,00

Max squat nuque 195,00 200,00 52,44 270,00 115,00

Max squat clavicules 157,78 160,00 47,11 230,00 90,00

Cette catégorie de poids comprend 9 haltérophiles dans notre échantillon

Page 109: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

98

Fig.48 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque

chez les haltérophiles de poids superlourd (plus de 94kg inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.48 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 9 haltérophiles algériens de plus de 94kg inclus (Age : 22,22ans ± 5,93 ;

Taille : 176,78cm ± 5,47 ; Poids : 104,11kg ± 9,31 ; Record arraché : 107,67kg ± 38,45 ;

Record épaulé-jeté : 133,11kg ± 46,07 ; Record squat nuque : 195,00kg ± 52,44 ; Record

squat clavicules : 157,78kg ± 47,11). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de

régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique

une très forte corrélation positive (r = 0,95) au niveau de signification α = 0,0005 entre les

résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente

est de 0,49 est donnée par l’équation : (y = 0,92 x – 56,28). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 50 et 115kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat nuque: 155 et

270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records arraché (kg)

Page 110: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

99

Fig.49 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids superlourd (plus de 94kg inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.49 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 9 haltérophiles algériens de plus de 94kg inclus (Age : 22,22ans ±

5,93 ; Taille : 176,78cm ± 5,47 ; Poids : 104,11kg ± 9,31 ; Record arraché : 107,67kg ±

38,45 ; Record épaulé-jeté : 133,11kg ± 46,07 ; Record squat nuque : 195,00kg ± 52,44 ;

Record squat clavicules : 157,78kg ± 47,11). Le nuage de point apparait en décrivant une

droite de régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui

indique une très forte corrélation positive (r = 0,90) au niveau de signification α = 0,0005

entre les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression

dont la pente est de 0,43 est donnée par l’équation : (y = 1,53 x – 48,87). Les limites

inferieures de la distribution sont respectivement pour l’arraché et du squat clavicules: 50

et 90kg, quant aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et du squat

clavicules: 155 et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 111: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

101

Fig.51 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules chez les haltérophiles de poids superlourd (plus de 94kg inclus).

Analyse et interprétation.

La fig.51 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 9 haltérophiles algériens de plus de 94kg inclus (Age : 22,22ans ±

5,93 ; Taille : 176,78cm ± 5,47 ; Poids : 104,11kg ± 9,31 ; Record arraché : 107,67kg ±

38,45 ; Record épaulé-jeté : 133,11kg ± 46,07 ; Record squat nuque : 195,00kg ± 52,44 ;

Record squat clavicules : 157,78kg ± 47,11). Le nuage de point apparait en décrivant une

droite de régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui

indique une très forte corrélation positive (r = 0,93) au niveau de signification α = 0,0005

entre les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules, cette droite de

régression dont la pente est de 0,41 est donnée par l’équation : (y = 1,21 x – 45,67). Les

limites inferieures de la distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et du squat

clavicules: 60 et 90kg, quant aux limites maximales elles sont respectivement pour

l’épaulé-jeté et du squat clavicules: 190 et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rco

rds

squ

at c

lavic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 112: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

102

3.5. Analyse des résultats selon les catégories de poids.

Les résultats de corrélation entre les exercices de squat et les deux mouvements

olympiques indiquent une corrélation fortement significative au niveau de signification α =

0,0005 et ce pour les différentes catégories de poids (légers, moyens et lourds et

superlourds).

Chez le haltérophiles de poids léger (moins de 62kg) dont le nombre est de 19

haltérophiles (Age : 17,53ans ± 4,94 ; Taille : 157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ;

Record arraché : 58,47kg ± 17,49 ; Record épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat

nuque : 101,84kg ± 37,61 ; Record squat clavicules : 86,05kg ± 33,73) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,97 pour la corrélation

entre l’arraché et le squat clavicules et r = 0,98 pour les corrélations entre l’arraché et le

squat nuque et entre l’épaulé-jeté et les deux exercices de squat.

Chez les haltérophiles de poids moyen (moins de 77kg) dont le nombre est de 21

haltérophiles (Age : 17,62ans ± 3,19 ; Taille : 171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ;

Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ; Record épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat

nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record squat clavicules : 104,14kg ± 25,89) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,95 pour les corrélations

entre l’arraché et les deux mouvements de squat, r = 0,97 pour les corrélations entre

l’épaulé-jeté et les mouvements de squat.

Chez les haltérophiles de poids lourds (moins de 94kg) dont le nombre est de 23

haltérophiles (Age : 20,43ans ± 3,54 ; Taille : 176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ;

Record arraché : 101,93kg ± 28,25 ; Record épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat

nuque : 164,78kg ± 43,89 ; Record squat clavicules : 138,04kg ± 37,98) la corrélation entre

les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des coefficients de Pearson

significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r = 0,95 pour la corrélation

entre l’arraché et le squat nuque, r = 0,96 pour la corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat

nuque, r = 0,97 pour la corrélation entre l’arraché et le squat clavicules et r = 0,98 pour la

corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat clavicules.

Chez les haltérophiles de poids superlourds (plus de 94kg inclus) dont le nombre

est de 9 haltérophiles (Age : 22,22ans ± 5,93 ; Taille : 176,78cm ± 5,47 ; Poids : 104,11kg

± 9,31 ; Record arraché : 107,67kg ± 38,45 ; Record épaulé-jeté : 133,11kg ± 46,07 ;

Page 113: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

103

Record squat nuque : 195,00kg ± 52,44 ; Record squat clavicules : 157,78kg ± 47,11) la

corrélation entre les exercices olympiques et les exercices de squat présentent des

coefficients de Pearson significatifs au niveau de signification α = 0,0005 à savoir : r =

0,95 pour la corrélation entre l’arraché et le squat nuque, r = 0,97 pour la corrélation entre

l’épaulé-jeté et le squat nuque, r = 0,90 pour la corrélation entre l’arraché et le squat

clavicules et r = 0,93 pour la corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat clavicules.

Il n’existe pas de différence significative entre les quatre coefficients de corrélation

explorés dans notre étude : r (arraché, squat nuque), r (arraché, squat clavicules), r (épaulé-

jeté, squat nuque), r (épaulé-jeté, squat clavicules) et ce dans n’importe quelle catégorie de

poids (légers, moyens, lourds, super lourds).

Page 114: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

104

3. Présentation des résultats de l’échantillon globale.

4.1. Présentation et analyse des résultats de l’échantillon global.

Tab.12 : Paramètres statistiques de l’échantillon global.

Moyenne Médiane Ecart type Max Min

Expérience 4,03 3,00 3,03 14,00 1,00

Age 19,07 18,00 4,47 33,00 13,00

Taille 169,94 172,00 10,65 190,00 143,00

Poids 72,31 69,50 17,88 121,00 37,00

Record arraché 82,47 80,00 31,88 155,00 25,00

Record épaulé-jeté 101,89 98,00 37,75 190,00 35,00

Record squat nuque 139,79 130,00 50,48 270,00 45,00

Record squat clavicules 116,90 110,00 42,82 230,00 35,00

Cet échantillon comprend 72 haltérophiles.

Page 115: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

105

Fig.52 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat nuque.

Analyse et interprétation.

La fig.52 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat nuque qui ont été recueillies à partir d’un

échantillon de 72 haltérophiles algériens (Age : 19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ±

10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ; Record arraché : 82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté :

101,89kg ± 37,75 ; Record squat nuque : 139,79kg ± 50,48 ; Record squat clavicules :

116,90kg ± 42,82). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de régression

ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique une très

forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les résultats

maximaux de l’arraché et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente est de

0,58 est donnée par l’équation : (y = 1,31 x – 13,39). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 25 et 45kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat nuque : 155 et

270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Re

co

rds s

qu

at

nu

qu

e (

kg

)

Records arraché (kg)

Page 116: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

106

Fig.53 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché et du squat

clavicules.

Analyse et interprétation.

La fig.53 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’arraché et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 72 haltérophiles algériens (Age : 19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ±

10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ; Record arraché : 82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté :

101,89kg ± 37,75 ; Record squat nuque : 139,79kg ± 50,48 ; Record squat clavicules :

116,90kg ± 42,82). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de régression

ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique une très

forte corrélation positive (r = 0,96) au niveau de signification α = 0,0005 entre les résultats

maximaux de l’arraché et du squat clavicules, cette droite de régression dont la pente est de

0,66 est donnée par l’équation : (y = 1,07 x – 11,45). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 25 et 35kg, quant

aux limites maximales elles sont respectivement pour l’arraché et le squat clavicules : 155

et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records arraché (kg)

Page 117: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

107

Fig.54 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

nuque.

Analyse et interprétation.

La fig.54 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque qui ont été recueillies à partir

d’un échantillon de 72 haltérophiles algériens (Age : 19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ±

10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ; Record arraché : 82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté :

101,89kg ± 37,75 ; Record squat nuque : 139,79kg ± 50,48 ; Record squat clavicules :

116,90kg ± 42,82). Le nuage de point apparait en décrivant une droite de régression

ascendante très prononcée confirmée par le coefficient de Pearson qui indique une très

forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de signification α = 0,0005 entre les résultats

maximaux de l’épaulé-jeté et du squat nuque, cette droite de régression dont la pente est de

0,52 est donnée par l’équation : (y = 0,98 x – 6,13). Les limites inferieures de la

distribution sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat nuque : 35 et 45kg, quant aux

limites maximales elles sont respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat nuque : 190 et

270kg.

0

50

100

150

200

250

300

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

nu

qu

e (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 118: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

108

Fig.55 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules.

Analyse et interprétation.

La fig.55 représente une courbe de tendance illustrant le degré de corrélation entre

les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat clavicules qui ont été recueillies à partir

des tests de 1-RM effectués sur un échantillon de 72 haltérophiles algériens (Age :

19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ± 10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ; Record arraché :

82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté : 101,89kg ± 37,75 ; Record squat nuque : 139,79kg

± 50,48 ; Record squat clavicules : 116,90kg ± 42,82). Le nuage de point apparait en

décrivant une droite de régression ascendante très prononcée confirmée par le coefficient

de Pearson qui indique une très forte corrélation positive (r = 0,97) au niveau de

signification α = 0,0005 entre les résultats maximaux de l’épaulé-jeté et du squat

clavicules, cette droite de régression dont la pente est de 0,61 est donnée par l’équation : (y

= 1,63 x – 4,73). Les limites inferieures de la distribution sont respectivement pour

l’épaulé-jeté et le squat clavicules : 35 et 35kg, quant aux limites maximales elles sont

respectivement pour l’épaulé-jeté et le squat clavicules : 190 et 230kg.

0

50

100

150

200

250

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rec

ord

s sq

uat

cla

vic

ule

s (k

g)

Records épaulé-jeté (kg)

Page 119: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

109

3.2. Analyse globale toutes catégories confondues.

Les résultats des corrélations entre les exercices de squat et les deux mouvements

olympiques indiquent une corrélation fortement significative au niveau de signification α =

0,0005 pour l’ensemble de l’échantillon de notre étude qui se compose de 72 haltérophiles

algériens (Age : 19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ± 10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ;

Record arraché : 82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté : 101,89kg ± 37,75 ; Record squat

nuque : 139,79kg ± 50,48 ; Record squat clavicules : 116,90kg ± 42,82). Le coefficient de

Pearson entre l’exercice de l’arraché et l’exercice du squat nuque (r = 0,96) est identique

au coefficient de Pearson établi entre l’arraché et le squat clavicules. De même, Le

coefficient de Pearson entre l’exercice de l’épaulé-jeté et l’exercice du squat nuque (r =

0,97) est identique au coefficient de Pearson établi entre l’épaulé-jeté et le squat clavicules.

Il n’existe pas de différence significative entre les quatre coefficients de Pearson de

l’arraché et de l’épaulé-jeté avec les deux exercices de squat.

Page 120: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

110

4. Analyse générale.

Dans cette analyse nous allons décrire l’ensemble des résultats obtenus lors de notre

étude statistique et ce, suivant chacune des catégories d’âge, de taille et de poids ainsi que

de manière globale.

L’analyse de chaque catégorie d’âge à part nous à révéler qu’il n’existait aucune

différence significative entre les coefficients de corrélations de Pearson d’une part du squat

nuque et d’autre part du squat clavicules avec les exercices olympiques, ces résultats sont

confirmés par un seuil de signification α = 0,0005. En effet, pour la catégorie des jeunes

(moins de 18ans) qui comportait 33 haltérophiles (Age : 15,55ans ± 1,5 ; Taille : 166,64cm

± 12,38 ; Poids : 66,38kg ± 18,48 ; Record arraché : 63,76kg ± 20,63 ; Record épaulé-jeté :

71,47kg ± 24,62 ; Record squat nuque : 108,48kg ± 28,44 ; Record squat clavicules :

89,91kg ± 23,46), les coefficients de Pearson étaient de r = 0,94 pour le squat nuque avec

l’arraché et avec l’épaulé-jeté, ce coefficient était de r = 0,93 pour le squat clavicules avec

l’arraché et de r = 0,95 pour le squat clavicules avec l’épaulé-jeté. Pour la catégorie des

juniors (moins de 21 ans), dont le nombre est de 19 haltérophiles (Age : 18,89ans ± 0,94 ;

Taille : 174,95cm ± 7,60 ; Poids : 77,11kg ± 15,19 ; Record arraché : 87,32kg ± 27,00 ;

Record épaulé-jeté : 108,53kg ± 31,56 ; Record squat nuque : 148,42kg ± 42,10 ; Record

squat clavicules : 124,21kg ± 35,76), les coefficients de Pearson étaient presque identiques

r = 0,94 pour l’arraché avec les squats nuque et clavicules et pour l’épaulé-jeté avec les

deux variantes de squat r = 0,96.

Concernant la catégorie séniors (plus de 21ans inclus) dont le nombre est de 20

haltérophiles (Age : 25,05ans ± 3,30 ; Taille : 170,65cm ± 73,98 ; Poids : 77,55kg ± 16,95 ;

Record arraché : 108,73kg ± 32,17 ; Record épaulé-jeté : 133,05kg ± 37,41 ; Record squat

nuque : 183,25kg ± 52,12 ; Record squat clavicules : 154,50kg ± 43,68) les coefficient de

Pearson étaient sans grande différence avec les deux catégories précédentes: r = 0,97 pour

la corrélation entre l’épaulé-jeté et les squats nuque et clavicules, r = 0,96 pour la

corrélation entre le squat clavicules et l’arraché, r = 0,95 pour l’arraché avec le squat

nuque. On remarque que les coefficients de corrélation de Pearson sont dans les trois (3)

catégories d’âge très proches et se situent entre 0,93 < r < 0,97.

Concernant la catégorie de moins de 166cm de taille dont le nombre est de 19

haltérophiles (Age : 17,53ans ± 5,00 ; Taille : 155,42cm ± 7,40 ; Poids : 52,89kg ± 10,11 ;

Record arraché : 58,26kg ± 24,86 ; Record épaulé-jeté : 72,68kg ± 30,45 ; Record squat

Page 121: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

111

nuque : 102,11kg ± 40,73 ; Record squat clavicules : 86,16kg ± 35,57), les quatre (4)

coefficients de corrélation étaient identiques r = 0,98. Pour la catégorie de moins de 175cm

dont le nombre est de 30 haltérophiles (Age : 19,83ans ± 4,60 ; Taille : 171,10cm ± 2,47 ;

Poids : 77,12kg ± 14,84 ; Record arraché : 88,88kg ± 28,94 ; Record épaulé-jeté : 109,70kg

± 33,73 ; Record squat nuque : 151,17kg ± 46,75 ; Record squat clavicules : 127,50kg ±

42,03), les coefficients de Pearson étaient de r = 0,97 pour l’arraché avec le squat

clavicules et l’épaulé-jeté avec le squat nuque, r = 0,98 pour l’épaulé-jeté avec le squat

clavicules et r = 0,96 pour le squat nuque avec l’arraché. Ce même coefficient a été

observé dans la catégorie de plus de 175cm inclus dont le nombre est de 23 haltérophiles

(Age : 19,35ans ± 3,64 ; Taille : 179,71cm ± 3,76 ; Poids : 82,09kg ± 14,15 ; Record

arraché : 94,09kg ± 31,11 ; Record épaulé-jeté : 115,83kg ± 36,31 ; Record squat nuque :

156,09kg ± 48,00 ; Record squat clavicules : 128,48kg ± 38,00) entre l’épaulé-jeté et les

squats nuque et clavicules. Tandis que pour la corrélation entre l’arraché et les exercices de

squat, le coefficient de Pearson était de r = 0,95. Les coefficients de Pearson sont très

proche et se situent pour les trois (3) catégories de taille entre 0,95 < r < 0,98.

Dans la catégorie de moins de 62kg dont le nombre est de 19 haltérophiles (Age :

17,53ans ± 4,94 ; Taille : 157,11cm ± 9,84 ; Poids : 51,08kg ± 7,99 ; Record arraché :

58,47kg ± 17,49 ; Record épaulé-jeté : 72,58kg ± 28,88 ; Record squat nuque : 101,84kg ±

37,61 ; Record squat clavicules : 86,05kg ± 33,73), nous avons enregistré un coefficient de

corrélation de 0,98 pour les corrélation entre l’épaulé-jeté et les deux exercices olympiques

ainsi que pour la corrélation entre l’arraché et le squat nuque. Pour la corrélation entre le

squat clavicules et l’arraché le coefficient de Pearson observé est de r = 0,97. Ce même

coefficient était observé dans la catégorie de moins de 77kg dont le nombre est de 21

haltérophiles (Age : 17,62ans ± 3,19 ; Taille : 171,71cm ± 6,54 ; Poids : 67,52kg ± 4,18 ;

Record arraché : 72,05kg ± 16,58 ; Record épaulé-jeté : 90,62kg ± 19,60 ; Record squat

nuque : 123,10kg ± 28,35 ; Record squat clavicules : 104,14kg ± 25,89), entre l’épaulé-jeté

et les exercices de squat nuque et clavicules. Tandis que pour les corrélations entre

l’arraché et les deux mouvements de squat les coefficients de Pearson étaient de r = 0,95.

Dans la catégorie de moins de 94kg dont le nombre est de 23 haltérophiles (Age : 20,43ans

± 3,54 ; Taille : 176,26cm ± 5,57 ; Poids : 81,78kg ± 3,59 ; Record arraché : 101,93kg ±

28,25 ; Record épaulé-jeté : 124,17kg ± 31,86 ; Record squat nuque : 164,78kg ± 43,89 ;

Record squat clavicules : 138,04kg ± 37,98), les coefficients de corrélation étaient très

proche : r = 0,95 pour la corrélation entre l’arraché et le squat nuque, r = 0,96 pour la

Page 122: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Présentation et analyse des résultats

112

corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat nuque, r = 0,97 pour la corrélation entre l’arraché

et le squat clavicules et enfin r = 0,98 entre l’épaulé-jeté et le squat clavicules. Concernant

la dernière catégorie de poids de plus de 94kg inclus dont le nombre est de 9 haltérophiles

(Age : 22,22ans ± 5,93 ; Taille : 176,78cm ± 5,47 ; Poids : 104,11kg ± 9,31 ; Record

arraché : 107,67kg ± 38,45 ; Record épaulé-jeté : 133,11kg ± 46,07 ; Record squat nuque :

195,00kg ± 52,44 ; Record squat clavicules : 157,78kg ± 47,11), les coefficients de

corrélation de Pearson étaient comme suit : r = 0,90 pour la corrélation entre le squat

clavicules et l’arraché, r = 0,93 entre le squat clavicules et l’épaulé-jeté, r = 0,95 entre le

squat nuque et l’arraché et pour la corrélation entre l’épaulé-jeté et le squat nuque le

coefficient de Pearson était de r = 0,97.

En prenant la totalité de l’échantillon de manière globale dont le nombre est de 72

haltérophiles (Age : 19,07ans ± 4,47 ; Taille : 169,94cm ± 10,65 ; Poids : 72,31kg ± 17,88 ;

Record arraché : 82,47kg ± 31,88 ; Record épaulé-jeté : 101,89kg ± 37,75 ; Record squat

nuque : 139,79kg ± 50,48 ; Record squat clavicules : 116,90kg ± 42,82), les résultats des

corrélations ne sont pas très différents des résultats précédents. En effet, les coefficients de

corrélation de Pearson entre l’arraché et le squat nuque et le squat clavicules sont

identiques et sont de r = 0,96. Tandis que les coefficients de corrélation entre l’épaulé-jeté

et les exercices de squat : nuque et clavicules sont identiques r = 0,97.

Page 123: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

DISCUSSION GENERALE

Page 124: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Discussion générale

113

Discussion générale.

L’objectif de cette étude était d’entrevoir l’influence des résultats du squat dans ses

deux variantes : squat nuque et squat clavicules sur les records des deux mouvements

olympiques. A travers une étude statistique et une analyse détaillées qui à porter sur un

échantillon correspondant à 72 haltérophiles algériens qui ont été répartis en plusieurs

catégories d’âge, de taille et de poids, nous avons pu confirmer incontestablement l’impact

positif des exercices de squat sur les résultats des deux mouvements compétitifs. En effet,

Les coefficients de corrélation très significatifs (r > 0,9 à α=0,005) sont révélateurs du

degré élevé d’interdépendance entre le squat et les deux mouvements olympiques ce qui

signifie de manière globale que chez les haltérophiles algériens plus les records du squat

augmentent, plus ceux de l’arraché et de l’épaulé-jeté augmentent.

Néanmoins, l’effet des deux exercices de squat sur la performance en haltérophilie

semble être similaire car nous n’avons constaté aucune différence significative entre les

corrélations du squat nuque et du squat clavicules avec les deux mouvements olympiques

et ce, de manière globale ou dans n’importe quelle catégorie d’âge, de taille ou de poids.

La littérature scientifique confirme en partie ces résultats. Selon McCallum J.

(1966) cité par Charniga A.Jr. (2001), le squat est l’exercice type pour développer la

performance en haltérophilie. D’autres auteurs tel que Dobrev P. et Kolev K. (1979) ainsi

que Frolov V.I. (1981) confirment aussi ce point de vue et précisent que la ressemblance

entre les deux mouvements olympiques, et en particulier l’arraché, et le squat nuque est tel

que le squat nuque pourrai être considéré comme un exercice fondamental en haltérophilie.

En plus, certains auteurs (Charniga A.Jr., 2001 ; Trufanov I.N., 1977) s’accordent sur le

fait qu’il existe une différence entre l’effet de chacune des deux variantes de squat sur les

résultats de chaque mouvement olympique, chose qui n’a pas pu être confirmé par notre

étude. En effet, aucune différence significative n’a pu être établie entre les résultats des

corrélations du squat nuque et du squat clavicules et les deux mouvements olympiques.

Cette ressemblance de l’effet de chacune des deux variantes de squat sur les deux

mouvements compétitifs est clairement démontrée par les résultats des corrélations qui

sont très proches.

Nous avons constaté dans les trois (3) catégories d’âge (jeunes, juniors et séniors)

que bien que les mouvements de squat ont une influence très importante sur les résultats en

haltérophilie, l’influence du squat nuque et du squat clavicules sur les mouvements de

Page 125: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Discussion générale

114

l’arraché et de l’épaulé-jeté est sans différence significative car les coefficients de

corrélation du squat nuque et du squat clavicules avec les deux mouvements olympiques

sont très proches. De même pour les trois (3) catégories de taille, l’impact des deux

mouvements de squat est très significatif malgré qu’il n’existe aucune différence

significative entre les coefficients de corrélation du squat nuque et du squat clavicules avec

les deux mouvements compétitifs. Pour les quatre (4) catégories de poids nous n’avons

constaté aucune différence apparente dans chacune des catégories entre la valeur du squat

nuque et du squat clavicules dans l’amélioration des résultats en arraché et en épaulé-jeté.

En plus, la valeur des exercices de squat est très importante en haltérophilie, toutes

catégories confondues.

Les études concernant la différence entre l’effet du squat nuque et celui du squat

clavicules sur l’amélioration des records de l’arraché et de l’épaulé-jeté ne sont pas

nombreuses. Cependant, la plupart de ces recherches confirment que l’exercice du squat

nuque améliore les résultats de l’arraché plus que le squat clavicules (Dobrev P. et Kolev

K., 1979) et que le squat clavicules est l’exercice le plus approprié pour l’épaulé-jeté

(Trufanov I.N., 1977) en raison de sa ressemblance avec l’épaulé. Or, ces études ont été

effectuées sur un échantillon d’haltérophiles russes et qui suivent probablement un type

d’entraînement différent de celui des haltérophiles algériens sur lesquels nous avons

effectué notre étude.

D’autres études mettent l’accent sur le caractère de force de l’épaulé-jeté. En effet,

l’épaulé-jeté est un exercice dont la force prédomine plus que l’arraché (Vorobeyev A.N.,

1981) c’est peut être pour cette raison qu’Ivanov A.T. (1976) cité par Charniga A.Jr.

(2001) considère que les exercices de squat qui sont connus pour développer la force des

cuisses (Zatciorsky V.M., 1970) sont plus adaptés à l’épaulé-jeté. Cette constatation n’a

pas pu être établie par notre étude et nous n’avons remarqué aucune différence

significative entre les coefficients de corrélation de l’arraché et de l’épaulé-jeté avec les

deux variantes du squat. Dans ce cas aussi nous considérons que les caractéristiques de

l’échantillon, le type d’entraînement et la méthodologie de recherche appliquée sont des

facteurs très importants qui peuvent expliqués les résultats obtenu par Ivanov A.T. (1976)

cité par Charniga A.Jr. (2001) et qui ne concordent pas avec notre étude. Dans une étude

menée par Charniga A.Jr. (2001), il a été rapporté qu’au-delà d’un certain seuil les

exercices de squat ne deviennent plus intéressants pour l’haltérophile car à partir de ce

Page 126: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Discussion générale

115

seuil, ces exercices développent la force maximale au dépend de la force explosive. Et bien

que ce seuil n’ait pas été exploré par cet auteur, il a quand même donné une approximation

pour ce seuil de 260kg en squat nuque. Un tel record n’a été enregistré dans notre étude

que chez deux haltérophiles. C’est peut être la raison pour laquelle nous ne sommes pas

arrivé à une telle conclusion dans notre étude.

Page 127: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

CONCLUSION

Page 128: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Conclusion

116

Conclusion.

Les résultats que nous avons obtenus à travers cette recherche confirment

incontestablement notre idée de l’importance des exercices de squat dans l’entraînement

destiné aux haltérophiles. A première vue cette étude nous a permis de renforcer

l’hypothèse selon laquelle les exercices de squat ont une influence considérable sur

l’amélioration des records en haltérophilie. Cette influence a été clairement démontrée par

les résultats très significatifs (r > 0,9 à α = 0,0005) des corrélations effectuées sur notre

échantillon d’haltérophiles algériens entre d’une part le squat nuque avec les deux

mouvements olympiques et d’autre part le squat clavicules avec les deux mouvements

olympiques et ce, dans les trois (3) catégories d’âge (jeunes, juniors et séniors), les trois (3)

catégories de taille (<166cm, <175cm et >175cm inclus) et aussi dans les quatre (4)

catégories de poids explorées dans notre étude (<62kg, <77kg, <94kg et >94kg inclus).

En plus de ces conclusions nous avons pu mettre en évidence que les deux variantes

de squat ne présentent aucune différence significative du côté de leur influence sur

l’amélioration des records de l’arraché et de l’épaulé-jeté et qu’ils améliorent au même

degré la performance des deux mouvements olympiques. Cette constatation est vraie dans

les catégories d’âge, de taille ou de poids, explorées dans notre étude.

En effet, il aurais été plus intéressant de pousser encore plus loin notre investigation

en incluant les programmes d’entraînement et la planification annuelle des séances

d’entraînement afin de déterminer avec plus de précision l’effet réel du volume et de

l’intensité des exercices de squat sur la performance des deux exercices compétitifs et les

charges suivants lesquelles ils doivent être effectués afin d’avoir une influence optimale

sur l’arraché et sur l’épaulé-jeté. Cet aspect pourrai être considéré comme une première

limite de ce travail de recherche bien qu’en incluant ces variables, cette étude aurais sortie

du cadre d’un tel mémoire. En plus, nous ne pouvons omettre de mentionner le manque de

la littérature scientifique traitant de notre sujet de recherche et que les quelques recherches

qui ont porté sur ce thème sont anciennes et ont été effectué sur des haltérophiles

soviétiques dont l’entraînement diffère probablement de celui des haltérophiles algériens

actuels. Une autre difficulté de ce travail aussi à ne pas négliger est que bien que

l’échantillon étudié à été choisi de la manière la plus adéquate, il ne comprenait que

quelques records élevés de squat nuque et squat clavicules (records de plus de 260kg en

squat nuque et de plus de 230kg en squat clavicules) qui auraient été utiles afin d’évaluer

Page 129: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Conclusion

117

l’impact des records très élevés en squat sur la performance en haltérophilie. Ceci est dû au

nombre réduit d’haltérophiles qui développent de grandes charges dans les exercices de

squat en Algérie.

Malgré ces différences entre les résultats de notre recherche et ceux d’autres études

sur la spécificité des deux variantes de squat (nuque et clavicules) et leur influence sur la

performance en haltérophilie, une chose est acquise : les exercices de squat améliorent de

manière incontestable les records de l’arraché et de l’épaulé-jeté.

Nous pouvons donc confirmer notre première hypothèse selon laquelle le squat

améliore significativement la performance des deux mouvements olympiques et infirmer

les deux dernières hypothèses suivant lesquelles le squat nuque est plus adapté à l’arraché

et le squat clavicules est plus adapté pour l’épaulé-jeté.

A la fin de cette étude nous pouvons affirmer que le squat est un exercice

fondamental en haltérophilie et dont l’influence est très marquée sur les deux mouvements

compétitifs et qu’il est essentiel d’étudier de plus près les questions relatives à la charge et

au volume des exercices de squat dans la planification générale en haltérophilie et de

déterminer avec plus de précision la part des mouvements de squat dans la programmation

annuelle en haltérophilie. En effet, la plupart des auteurs s’accordent sur le fait qu’un

équilibre entre le volume des deux mouvements olympiques, des exercices de squat et des

autres exercices pricinpaux et auxilières utilisés en haltérophilie doit être atteint dans une

planification générale en haltérophilie et que si le volume général d’un exercice l’emporte

sur les autres ceci aurait des conséquences négatives sur la performance de l’arraché et de

l’épaulé-jeté, quel est donc part de chaque exercice d’haltérophilie dans la planification du

volume général d’entraînement ?

Page 130: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

BIBLIOGRAPHIE

Page 131: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

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Page 133: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

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de Force Athlétique, www.powerlifting-ipf.com/Technical-Rules.50.0.html (page

consultée en Avril 2011).

Page 134: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Page 135: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Suggestions et recommandations

118

Suggestions et recommandations.

Selon les résultats de notre étude et ceux d’autres auteurs et spécialistes en

haltérophilie, nous proposons certaines recommandations qui pourraient contribuer de

manière pratique à une bonne utilisation des exercices de squat en haltérophilie :

- Quelque soit la période de la saison sportive (préparatoire ou précompétitive) le squat, dans

ses deux variantes, doit être toujours inclus dans les séances d’haltérophilie.

- Malgré que les deux variantes de squat ne diffèrent pas en ce qui concerne leur influence sur

l’amélioration des résultats de l’arraché et de l’épaulé-jeté, il est essensiel de varier leur

utilisation dans les séances d’entraînement entre squat nuque et squat clavicules afin d’éviter

la monotonie.

- Le squat doit être effectué dans des zones d’intensité de 90% de la RM et plus (Vorobeyev

A.N., 1988). Le nombre de répétitions maximal par série dans cette zone se situe entre une et

trois répétitions.

- Le volume de squat doit se situé entre 12 et 21% du volume général d’entraînement chez les

haltérophiles performants (Trufanov I.N., 1977).

- Il est indispensable de veiller au bon équilibre entre les pourcentages des records des

exercices de squat et des deux mouvements olympiques. Ces pourcentages ont été calculés à

partir des records de notre échantillon comme étant un complément pour cette étude :

Arraché Epaulé-jeté Squat nuque Squat clavicules

Arraché

100% 124,30% ± 6,60 172% ± 17,46 143,43% ± 14,33

Epaulé-jeté

80,67% ± 4,16 100% 138,45% ± 13,14 115,41% ± 10,25

Squat nuque

58,71% ± 5,75 72,81% ± 6,29 100% 83,52% ± 4,50

Squat clavicules

70,40% ± 7,11 87,29% ± 7,45 120,10% ± 6,66 100%

Page 136: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

ANNEXES

Page 137: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

ANNEXE I

TABLES DES ILLUSTRATIONS

FIGURES.

Fig.1 : Exercice d’arraché classique avant la phase remontée.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

Fig.2 : Kinogramme illustrant les différentes phases de l’arraché technique.

(Fiddler F., 1993)

Fig.3 : Exercice d’épaulé flexion en phase de remontée.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

Fig.4 : Kinogramme illustrant les différentes phases de l’épaulé flexion.

(Fiddler F., 1993)

Fig.5 : Exercice de jeté avant la phase de remontée.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

Fig.6 : Kinogramme illustrant les différentes phases du jeté fente.

(Fiddler F., 1993)

Fig.7 : Exercice du squat nuque.

(Bohbot G., 2010)

Fig.8 : Etude des paramètres cinématiques lors d’un exercice de squat nuque.

(MAÎTRE S., 1999)

Fig.9 : Illustration du squat clavicules tel qu’il est pratiqué par les haltérophiles.

(World Weightlifting, bulletin officiel de l’IWF)

Fig.10 : Comparaison entre les différentes formes de squattage.

(Règlements techniques, IPF, 2001)

Fig.11 : Analyse musculaire du squat par EMG.

(Kuntz H. et coll., 1988 cités par Cometti G., 1990)

Fig.12 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les jeunes haltérophiles

Fig.13 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les jeunes haltérophiles

................................................................16

.................................................................................................................16

................................................................19

.................................................................................................................20

................................................................23

.................................................................................................................24

................................................................................................................27

.............................................................................................................28

................................................................30

...................................................................................31

..........................................................33

..................................................................51

............................................................52

Page 138: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Fig.14 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les jeunes haltérophiles

Fig.15 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les jeunes haltérophiles

Fig.16 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles juniors

Fig.17 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles juniors

Fig.18 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles juniors

Fig.19 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles juniors

Fig.20 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles séniors

Fig.21 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles séniors

Fig.22 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles séniors

Fig.23 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles séniors

Fig.24 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles petits de taille

Fig.25 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles petits de taille

Fig.26 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles petits de taille

Fig.27 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles petits de taille

Fig.28 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles moyens de taille

Fig.29 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles moyens de taille

...................................................................53

.............................................................54

...................................................................56

............................................................57

...................................................................58

............................................................59

..................................................................61

............................................................62

..................................................................63

............................................................64

........................................................67

.................................................68

........................................................69

.................................................70

....................................................72

.............................................73

Page 139: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Fig.30 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles moyens de taille

Fig.31 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles moyens de taille

Fig.32 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles grands de taille

Fig.33 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles grands de taille

Fig.34 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles grands de taille

Fig.35 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles grands de taille

Fig.36 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids léger

Fig.37 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids léger

Fig.38 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids leger

Fig.39 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids léger

Fig.40 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids moyen

Fig.41 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids moyen

Fig.42 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids moyen

Fig.43 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids moyen

Fig.44 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids lourds

Fig.45 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids lourds

....................................................74

..............................................75

......................................................77

................................................78

......................................................79

................................................80

........................................................83

..................................................84

.........................................................85

...................................................86

.....................................................88

...............................................89

.....................................................90

...............................................91

......................................................93

................................................94

Page 140: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Fig. 46: Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids lourds

Fig.47 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids lourds

Fig.48 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids superlourd

Fig.49 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids superlourd

Fig.50 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque chez les haltérophiles de poids superlourd

Fig.51 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules chez les haltérophiles de poids superlourd

Fig.52 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat nuque

Fig.53 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’arraché

et du squat clavicules

Fig.54 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat nuque

Fig.55 : Graphe illustrant le degré de corrélation entre les records de l’épaulé-jeté

et du squat clavicules

.......................................................95

................................................96

...............................................98

.........................................99

.............................................100

.......................................101

.................................................................................................................105

...........................................................................................................106

.................................................................................................................107

...........................................................................................................108

Page 141: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

TABLEAUX.

Tab.1 : Récapitulatif des coefficients de corrélation

Tab.2 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

jeunes haltérophiles

Tab.3 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles juniors

Tab.4 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles séniors

Tab.5 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles petits de taille

Tab.6 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles moyens de taille

Tab.7 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles grands de taille

Tab.8 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles de poids léger

Tab.9 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles de poids moyen

Tab.10 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles de poids lourd

Tab.11 : Paramètres statistiques de l’échantillon des

haltérophiles de poids superlourd

Tab.12 : Paramètres statistiques de l’échantillon global

.........................................................49

............................................................................................................50

............................................................................................................55

...........................................................................................................60

.................................................................................................66

.............................................................................................71

...............................................................................................76

.................................................................................................82

..............................................................................................87

................................................................................................92

........................................................................................97

..................................................104

Page 142: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

ANNEXE II

RECAPITULATIF DES RESULTATS DES TESTS

N° Expérience (Années)

Age (ans)

Taille (cm)

Poids (kg)

Records arraché (kg)

Records épaulé-jeté (kg)

Records squat nuque (kg)

Records squat clavicules (kg)

1 2 13 143 37 35 40 70 50

2 2 14 145 40 37 47 75 60

3 2 14 146 38,5 38 45 60 45

4 1 14 148 43,5 45 61 90 75

5 1 18 150 42 25 35 45 35

6 2 14 150 56 55 70 90 80

7 1 14 152 41,5 40 50 80 70

8 2 13 153 51 55 65 95 85

9 11 30 153 53 66 86 125 105

10 1 16 154 52,5 65 85 120 105

11 10 24 156 58 105 130 180 150

12 5 21 159 56 95 117 150 130

13 4 17 160 57 85 105 135 120

14 2 13 160 63 35 45 60 50

15 3 16 164 68 55 65 85 70

16 2 22 165 52 30 35 50 45

17 5 27 165 62 105 125 180 150

18 2 16 165 67 70 90 130 112

19 3 17 165 67 66 85 120 100

20 3 15 166 58,5 65 78 110 90

21 10 26 167 56 95 120 170 150

22 1 13 168 61 55 65 100 80

23 1 17 168 62 55 75 100 90

24 1 17 168 85 55 75 90 80

25 4 16 169 69 75 95 130 110

26 3 17 170 62 70 92 130 100

27 3 20 170 62 80 111 140 120

28 2 13 170 69 60 70 100 80

29 3 17 170 69 81 100 125 110

30 3 18 170 69 70 90 120 100

31 5 21 170 77 120 140 210 170

32 7 26 170 82 145 175 240 210

33 6 18 170 85 105 120 170 135

34 3 17 170 95 68 85 140 110

Page 143: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

N° Expérience (Années)

Age (ans)

Taille (cm)

Poids (kg)

Records arraché (kg)

Records épaulé-jeté (kg)

Records squat nuque (kg)

Records squat clavicules (kg)

35 14 33 170 104 80 105 160 120

36 2 22 172 77 80 100 130 110

37 1 18 172 83 70 90 120 90

38 9 29 172 85 110 135 180 160

39 2 19 173 56 65 75 100 80

40 4 16 173 69 75 90 110 90

41 3 20 173 69 95 115 150 140

42 5 24 173 76 105 125 180 160

43 2 16 173 77 70 85 110 90

44 10 22 173 77 147,5 175 230 200

45 11 25 173 81 145 170 200 180

46 2 18 175 85 80 100 140 120

47 3 20 175 94 100 140 200 170

48 12 23 175 104 155 190 270 230

49 4 19 175 115 90 105 180 150

50 1 15 176 63 65 85 110 90

51 3 19 176 84 85 100 140 120

52 1 16 177 61 55 70 90 80

53 4 26 177 85 115 145 220 170

54 1 17 178 77 60 75 100 80

55 6 20 178 77 133 159 200 170

56 4 20 178 84 130 155 190 160

57 3 21 178 86 80 110 140 120

58 10 28 178 94 145 181 260 220

59 3 16 178 121 50 60 115 90

60 3 18 179 73 80 100 135 120

61 2 18 179 80 80 96 130 110

62 6 17 180 65 60 70 90 75

63 3 17 180 69 81 100 140 110

64 2 18 180 70 60 80 120 100

65 5 20 180 77 110 135 190 150

66 6 24 182 81 111 130 160 140

67 8 20 185 85 131 161 220 180

68 3 17 185 86 90 115 140 120

69 4 17 185 105 141 165 200 160

70 5 27 185 105 140 167 230 170

71 3 18 186 75 70 95 130 110

72 4 16 190 85 92 110 140 110

Page 144: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

قرفصاء على تحسين تمارين ال تأثيردراسة ارتباطية حول الجزائريين نالرباعييالتمارين التنافسية عند أداء

لرفع ا�ثقا: ا�ختصاص مذكرة تخرج لنيل شھادة الدراسات العليا في نظرية و منھجية التدريب الرياضي

السيد علي توامي: المؤطر قاسمي أمين: من انجاز و تقديم

2011/2012: السنة الجامعية

المدرسة الوطنية العليا في علوم الرياضة و "رشيد حرايق"تكنولوجيتھا 2007/2012: دفعة

ملخص

على) و الخلفي ا�مامي(تمارين القرفصاء تأثيرمن ھذه الدراسة ھو تحديد ا�ساسيالھدف إن

شارك في ھذه الدراسة ). الخطف و النتر( ا�ثقالتحسين نتائج التمارين التنافسية في رياضة رفع

أربعرباع كل أجرى. رباعا جزائريا منھم تسعة رباعين ذوي المستوى الدولي) 72(اثنان و سبعون

القرفصاء الخلفي و القرفصاء ‘ النتر‘ الخطف) : أقصىتكرار واحد (اختبارات للقوة القصوى

بعد جمع . ا�فضلكل رباع ث§ثة محاو�ت حيث احتسبت المحاولة أجرىخ§ل كل اختبار . ا�مامي

طولية ‘ )تث§ثة فئا(عمرية : عدة فئات إلىو تحصيل معطيات ا�ختبارات تم فرزھا و تقسيمھا

ھاز كمبيوتر للمعطيات عن طريق ج ا»حصائيتم بعدھا التحليل ). فئات أربع(وزنية ‘ )ث§ثة فئات(

وذلك لتحديد درجة ا�رتباط بين تمارين القرفصاء و التمارين التنافسية في إحصاءمجھز ببرنامج

.لكل فئة نية بحساب معامل بيرسون ل§رتباطالطولية و الوز‘ الفئات العمرية مختلف بينت نتائج ھذه

بين α =0.0005 ا»حصائيةعند مستوى الد�لة 0,9معامل بيرسون كان اكبر من أنالدراسة

الوزنية مما يؤكد أوالطولية ‘ التمارين التنافسية مھما كانت الفئات العمرية تمارين القرفصاء و

و بالمقابل فقد . رين الخطف و النترتما أداءتمارين القرفصاء في تحسين بأھميةفرضيتنا المتعلقة

على تأثيرھماو الخلفي من حيث ا�ماميدراستنا انه � يوجد فرق بين تمريني القرفصاء أظھرت

. يساھمان بنفس القدر في تحسين نتائج الخطف و النتر أنھماو ا�ثقالفي رياضة رفع ا�داءتحسين

ا�ثقالرفع ‘ ا�داءتحسين ‘ التمارين التنافسية‘ تمارين القرفصاء‘ ارتباط: الكلمات المفتاحية

Page 145: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Correlative study of the effect of the squat exercises on the improvement of the olympic exercises performance

in Algerian weightlifters

Final work in theory and methodology of sport training

Field of study : weightlifting

Realised and defended by : Amin Gasmi Research director : Mr. Ali Touami University : National Higher School of Sport

Sciences and Technology « Rachid Haraigue »

Academic year : 2011/2012 Promotion : 2007-2012

Summary.

The purpose of this study was to determine the influence of the two squat variants

(back and front squat) on the two olympic movements (snatch, clean and jerk) results.

Seventy two (72) Algerian weightlifters, which nine of them are international confirmed

weightlifters, have taken part in this study. Each weightlifter has gone through four

maximal tests (1-RM) : snatch, clean and jerk, back and front squat. For each test the

weightlifter has performed three trials. The best result in each test has been registred.

Many categories was selected from the collected data : age (three categories), height

(three categories) and weight (four categories). Then, we have statistically analyzed the

selected data with a Personal Computer equiped by a statistics software : SPSS in order to

determine the relationship between the squat exercises and the olympic movements

results in different categories of age, height and weight by calculating the correlation

coefficient of Pearson. The results of this research shows that Pearson coefficients are

higher than 0,9 with a signification level of α = 0,0005 between the squat exercises and

the olympic movements performances in any category of age, height or weight which

confirms our hypothesis about the importance of the squat exercises in the improvement

of the snatch and clean and jerk results. In front of this, no significative difference was

observed between the influence neither of the back squat nor of the front squat on the

olympic exercises which prove that the back and the front squat improve in the same way

the results of the snatch and the clean and jerk.

Key words : Correlation, olympic exercices, squat exercises , performance, weightlifting.

Page 146: etude corrélative entre les deux mouvements olympiques et le squat

Étude corrélative de la valeur des exercices de squat sur l’amélioration de la performance des deux mouvements

olympiques chez les haltérophiles algériens

Mémoire de fin d’étude en T.M.E.S. Spécialité : Haltérophilie Réalisé et soutenu par : Amin Gasmi Directeur de recherche : M. Ali Touami

Etablissement : ENS/STS « Rachid Haraigue »

Année universitaire : 2011/2012 Promotion : 2007-2012

Résumé.

L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact des exercices de squat

(nuque et clavicules) sur le développement de la performance des deux exercices

compétitifs (arraché et épaulé-jeté). Soixante douze (72) haltérophiles algériens dont neuf

de niveau international ont participé à cette étude. Chaque haltérophile a subi quatre tests

de force maximale (1-RM) : l’arraché, l’épaulé-jeté, le squat nuque, et le squat clavicules.

Pour chacun de ces quatre tests l’haltérophile doit effectuer trois essais dont le meilleur

sera retenu. Les données étant recueillies, elles ont été triées en plusieurs catégories selon

l’âge (trois catégorie), selon la taille (trois catégories) et selon le poids (quatre

catégories). Elles ont ensuite fait l’objet d’un traitement statistique à l’aide d’un

ordinateur de type PC équipé d’un logiciel de statistiques :SPSS afin de déterminer le

degré d’interdépendance entre les records des deux variantes de squat et ceux des deux

mouvement olympiques en calculant le coefficient de corrélation de Pearson pour

chacune des différentes catégories d’âge, de taille et de poids. Les résultats de cette

recherche indiquent un coefficient de Pearson supérieur à 0,9 au niveau de signification α

= 0,0005 entre les records des deux variantes de squat et ceux des deux exercices

compétitifs quelque soit la catégorie d’âge, de taille ou de poids, ce qui confirme notre

hypothèse de l’importance capitale des exercices de squat dans l’amélioration des

résultats de l’arraché et de l’épaulé-jeté. Par ailleurs, aucune différence significative n’a

pu être observé entre le squat nuque et le squat clavicules en ce qui concerne leur

influence sur les résultats des deux mouvements olympiques ce qui démontre que le squat

nuque et clavicules améliorent au même degré les records de l’arraché et de l’épaulé-jeté.

Mots clés : Corrélation, exercices olympiques, exercices de squat, performance, haltérophilie.