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H13 - La conquête de la Gaule par les Romains La bataille d’Alésia Les Gaulois, voyant que les renforts n’arrivent pas et qu’ils n’ont plus de blé, se rassemblent et débat- tent sur ce qu’ils doivent aire. Les uns veulent se rendre, les autres veulent tenter une attaque tant qu’ils ont encore des forces. Mais les renforts arrivent devant Alésia et prennent position. On voit d’Alésia tout ce qui se passe dans la campagne. A la vue des secours, on s’empresse, on se félicité et tus les esprits sont dans la joie. On se prépare à sortir. Dans la nuit, les Gaulois tentent de combler les fossés mais beaucoup tombèrent sur les pieux qu’ils ne voyaient pas. Repoussés deux fois et ayant perdu beaucoup de guerriers, les Gaulois débattent sur ce qui leur reste à faire. Vercingétorix convoque l’assemblée et dit qu’il n’a pas fait cette guerre pour son propre intérêt mais pour défendre la liberté de tous ; il déclare que, puisqu’ils sont vaincus, il offre sa vie aux Gau- lois qui, pour apaiser les Romains, peuvent le tuer ou le livrer comme prisonnier. On envoie une délé- gation à César. Il ordonne qu’on lui apporte les armes et qu’on lui amène les chefs. Assis devant son armée, il reçoit les généraux ennemis. On lui livre Vercingétorix, on jette les armes à ses pieds. D’après Jules César, La Guerre des Gaules, 1 er siècle av. J.-C. Etude de documents : confrontation de sources L’Antiquité - La Romanisation de la Gaule Le noble cœur de Vercingétorix n’hésita pas : il résolut de se livrer lui-même. Alors, se parant pour son sacrifice héroïque comme pour une fête, Vercingétorix, revêtu de sa riche armure, monta sur son cheval de bataille. Il fait ouvrir les portes de la ville puis s’élança au galop jusqu’à la tente de César. Arrivé en face de son ennemi, il arrêta d’un coup son cheval, d’un bond saute à terre, jette aux pieds du vainqueur ses armes étince- lantes d’or et, fièrement, sans un seul mot, attend immobile qu’on l’enchaîne. Vercingétorix avait un beau et noble visage ; sa taille superbe, son allure altière, sa jeunesse pro- duisirent un moment d’émotion dans le camp de César. D’après G. Bruno, Le Tour de France par deux enfants, 1877. 1 2 Qu’y a-t-il d’étrange à la lecture de ces deux textes ?

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H13 - La conquête de la Gaule par les Romains

La bataille d’Alésia

Les Gaulois, voyant que les renforts n’arrivent pas

et qu’ils n’ont plus de blé, se rassemblent et débat-

tent sur ce qu’ils doivent aire. Les uns veulent se

rendre, les autres veulent tenter une attaque tant

qu’ils ont encore des forces.

Mais les renforts arrivent devant Alésia et prennent

position. On voit d’Alésia tout ce qui se passe dans

la campagne. A la vue des secours, on s’empresse,

on se félicité et tus les esprits sont dans la joie. On

se prépare à sortir. Dans la nuit, les Gaulois tentent

de combler les fossés mais beaucoup tombèrent

sur les pieux qu’ils ne voyaient pas.

Repoussés deux fois et ayant perdu beaucoup de

guerriers, les Gaulois débattent sur ce qui leur reste

à faire. Vercingétorix convoque l’assemblée et dit

qu’il n’a pas fait cette guerre pour son propre intérêt

mais pour défendre la liberté de tous ; il déclare

que, puisqu’ils sont vaincus, il offre sa vie aux Gau-

lois qui, pour apaiser les Romains, peuvent le tuer

ou le livrer comme prisonnier. On envoie une délé-

gation à César. Il ordonne qu’on lui apporte les

armes et qu’on lui amène les chefs. Assis devant

son armée, il reçoit les généraux ennemis. On lui

livre Vercingétorix, on jette les armes à ses pieds.

D’après Jules César, La Guerre des Gaules, 1er

siècle av. J.-C.

Etude de documents : confrontation de sources

L’Antiquité - La Romanisation de la Gaule

Le noble cœur de Vercingétorix

n’hésita pas : il résolut de se livrer

lui-même. Alors, se parant pour

son sacrifice héroïque comme pour

une fête, Vercingétorix, revêtu de

sa riche armure, monta sur son

cheval de bataille. Il fait ouvrir les

portes de la ville puis s’élança au

galop jusqu’à la tente de César.

Arrivé en face de son ennemi, il

arrêta d’un coup son cheval, d’un

bond saute à terre, jette aux pieds

du vainqueur ses armes étince-

lantes d’or et, fièrement, sans un

seul mot, attend immobile qu’on

l’enchaîne.

Vercingétorix avait un beau et

noble visage ; sa taille superbe,

son allure altière, sa jeunesse pro-

duisirent un moment d’émotion

dans le camp de César.

D’après G. Bruno, Le Tour de

France par deux enfants, 1877.

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Qu’y a-t-il d’étrange à la lecture de ces deux textes ?

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H13 - La conquête de la Gaule par les Romains

Etude de documents : confrontation de sources

L’Antiquité - La Romanisation de la Gaule

Pendant longtemps, ni les historiens ni les artistes ne se sont intéressés à Vercingétorix, qui était

comme oublié. Au XIXème

siècle, au contraire, les historiens ont vu en lui le premier héros de

l’histoire de notre pays et de nombreux artistes ont été inspirés par ce personnage.

Manuel Magellan, Hatier, 2009

D’autres exemples :

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