Upload
em
View
216
Download
3
Embed Size (px)
Citation preview
Expression of PcSod2 revealed that the corresponding MnSOD recom-binant protein could complement the growth defect in the mutantyeast strain when cells were exposed to menadione. The presence of amitochondrial targeting peptide was predicted by N-term sequencingof the P. carinii MnSOD protein. The mitochondrial localization wasconfirmed by immuno-colocalization of the P. carinii recombinantMnSOD with the yeast mitochondrial CoxIV protein. These resultssuggest that PcSod2 encodes an active MnSOD that is targeted tothe mitochondrion. This work increases our understanding of theantioxidant defense mechanisms deployed by thePneumocystisorgan-isms.Reference[1] Denis CM, Guyot K, Wakefield AE, Dive D, Dei-Cas E, Camus D,et al. Molecular cloning and characterization of a superoxide dis-mutase (sod) gene in Pneumocystis carinii. J Eukaryot Microbiol1998;45:475—83.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.06.005
5
Étude de la colonisation parPneumocystis carinii en fonction dudegré d’immunodépression dans unmodèle naturel de transmissionaérienne du microchampignonS. Khalife a,*, M. Chabe a, N. Gantois a,C. Audebert b, M. Pottier a, F. Dabboussi c,M. Hamze c, S. Hlais c, C.-M. Aliouat-Denisa,E.M. Aliouat a
a Universite Lille 2, Institut Pasteur de Lille, centre d’immunite etd’infection de Lille (CIIL), Inserm U1019, CNRS UMR 8204,laboratoire de biologie et diversite des pathogenes eucaryotesemergents (BDPEE), Lille, Franceb Genes Diffusion, Douai, Francec Universite libanaise Ecole doctorale des sciences et detechnologie, centre Azm pour la recherche en biotechnologies etses applications, laboratoire de microbiologie sante etenvironnement, Tripoli, Liban*Auteur correspondant.
Les Pneumocystis spp sont des microchampignons non cultivables encontinu qui colonisent par voie respiratoire les alvéoles pulmonairesde nombreux mammifères. Selon le degré d’altération du systèmeimmunitaire, les infections à Pneumocystis jirovecii peuvent présen-ter des tableaux cliniques très variés chez l’homme, allant de lacolonisation à la forme la plus grave, mortelle sans traitement, lapneumocystose (PPc). Ces infections semblent être en grande partieliées à des déficits majeurs de l’immunité cellulaire se traduisantplus précisément par une diminution du nombre des lymphocytes TCD4 (LTCD4) dont le rôle est de coordonner la réponse inflammatoireresponsable de l’élimination de Pneumocystis. De même, la forteincidence de la PPc chez les patients atteints du SIDA ou les patientsVIH négatifs recevant un traitement immunosuppresseur (i.e greffesd’organes) suggère le rôle central des LTCD4 dans la pathogenèse decette infection, avec une relation inverse entre le taux de LTCD4 etle risque de développer une PPc.L’objectif de ce travail est de parvenir à une appréciation quantita-tive du risque de contamination par P. carinii en fonction du degréd’immunodépression (ID) du rat exposé. Pour apprécier le niveaud’immunodépression des rats, notre équipe a mis au point desméthodes adaptées pour réaliser une numération formule sanguinepuis, par cytométrie en flux, un comptage précis des taux de LTCD4 etLTCD8. Nous avons ensuite développé un modèle animal de transmis-sion naturelle de P. carinii où des rats nudes développant une pneu-mocystose (appelés « rats donneurs ») sont mis en contact direct avecdes rats Sprague Dawley OFA Pneumocystis-free (appelés « ratsreceveurs ») subissant un traitement immunosuppresseur par la dex-améthasone. Chaque lot de rats receveurs reçoit respectivement 0,
0,1, 0,3, et 2 mg/L de dexaméthasone dans l’eau de boisson. Après2 semaines de contact entre rats donneurs et receveurs, le niveau decolonisation par P. carinii des rats receveurs appartenant à chaque lotd’ID est déterminé par comptage au microscope (après coloration aubleu de toluidine O) ou par qPCR ciblant le gène monocopie codantpour la DHFR (dihydrofolate reductase) de P. carinii, à partir de l’ADNextrait du culot parasitaire.Cette étude a permis tout d’abord de valider notre modèle d’IDgraduelle chez le rat, dans le sens où nous avons réussi à maintenirpendant 4 semaines des taux stables de LTCD4 et LTCD8 circulantspour chaque dose de dexaméthasone testée. Enfin, et pour lapremière fois dans un modèle expérimental chez le rat, nous avonsobservé une relation inverse entre le niveau de colonisation parP. carinii et le taux de LTCD4 ou LTCD8 circulants. Ces études sur latransmission de P. carinii associées aux données pouvant être col-lectées chez l’Homme, apporteront les premiers éléments condui-sant à l’appréciation quantitative du risque d’infection aéroportéepar Pneumocystis en fonction du statut immunitaire de l’hôte.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.06.006
6
Modele in vivo et ex vivo de coliteinflammatoire chez le rat BN et LEWP. Flori a,*, L. Bazus a, G. Courbon a, M. Devos a,E. Chenevier a, H. Raberin a, P. Cavailles b,X. Roblin a
a EA 3064,faculte de medecine de Saint-Etienne, Saint-Etienne,Franceb CNRS, UMR 5163, Institut Jean-Roget, universite Joseph-Fourier,Grenoble*Auteur correspondant.
La maladie de Crohn (MC) est une maladie inflammatoire chronique del’intestin, induite par une réaction inflammatoire excessive. Ellerésulte de facteurs génétiques et environnementaux. Les colonisa-tions fongiques digestives et le polymorphisme des gènes codant desprotéines qui contrôlent l’orientation et la régulation du systèmeimmunitaire (SI), comme le récepteur NLRP3 et les protéines del’autophagie, semblent impliqués dans la pathogenèse de la MC [3].La MC est mimée par la colite inflammatoire (CI) induite par dextransulfate sodium (DSS) chez le rat. Dans un premier temps et à la suitede nos travaux expérimentaux sur la susceptibilité différentielle desrat BN et LEW à la toxoplasmose [2], nous avons développé, avec cesmêmes rats, un modèle in vivo de colite inflammatoire. Comme pourde nombreuses affections [1], les rats LEW (prédisposés à développerdes pathologies de type Th1) vont présenter une sensibilité impor-tante à la colite inflammatoire (réponse Th1 exacerbée) contra-irement aux rats BN. Dans un second temps, nous avons développé unmodèle ex vivo sur les macrophages de ces rats sachant que cesmacrophages sont des cellules du SI impliquées dans la MC. Nousavons étudié l’induction d’autophagie dans ces macrophages à lasuite de différents stimuli, dont le zymosan, mélange de composantsdes parois des levures. Pour cela, nous avons marqué des autopha-gososmes par un anticorps anti-LC3 et par lysotracker, puis effectuéla lecture par immunofluorescence. Nous avons constaté que le DSSet le zymosan induisent la formation d’autophagosomes de manièreimportante dans les macrophages des rats BN et très faiblement pourles LW. Ce défaut d’autophagie des macrophages LW est visible dès4 h après stimulation. Le défaut d’autophagie des macrophages LWest, à associer au défaut d’autophagie retrouvé chez les patientsatteints de MC. Ce mécanisme d’autophagie permettrait la régula-tion du SI innée par, notamment, un contrôle de l’inflammation. Nosrésultats concernant le zymosan conforte également le rôle poten-tiel de C. albicans dans la MC, et certainement le rôle de NLRP3 dansle déclenchement de la pathologie.References[1] Bernard. et al. Methods Mol Biol 2010.
Compte rendu de congrès/Proceeding of congress 111