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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE -MER CENTRE D'ADIOPODOUME (Côte d'Ivoire) LABORATOIRE DE PEDOLOGIE E.rUDE DE LA. IVIETHODE DES BANDES D'ARRET POUR LA CONSERVATION DES SOLS l - PROTOCOLE Er PREriJIERS RESULTATS ---------- Eric ROOSE (Rapport 1964 des cases d'érosion) .Avril 1965

Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

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Page 1: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE -MERCENTRE D'ADIOPODOUME

(Côte d'Ivoire)

LABORATOIRE DE PEDOLOGIE

E.rUDE DE LA. IVIETHODE DES BANDES

D'ARRET POUR LA CONSERVATION DES SOLS

l - PROTOCOLE Er PREriJIERS RESULTATS----------

Eric ROOSE

(Rapport 1964 des cases d'érosion) .Avril 1965

Page 2: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

o • R • S • T • 0 • K •

Centre dl Adiopodo~-------_..---.-~

Laboratoire de Pédologie------------

ETUDE DE LA. :ŒTliODE DES w..NDES

D·.A.lliLET POUR LA CONS&"loVATION DES SOLS

Paf Eric ROOSE

(Rapport 1964 de~ cases d'érosion) Avril 1965.

Page 3: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Plan rapport parçelles érosion 1964

1 - Nouveau protocole

expérimentationtravaux culturaux

II - Evolution des phénomènes d'érosion en fonction de la pluviométrieet du couvert gégétalo

pluviométrie mensuelleévolution de l'érosion et du vouverto

III ... RésultatsModes d'expressionRésultatsCommentaires

....

d

a:l les causes (l'érosivité)les facteurs (érodibilité)essais d'analyse statistiquela méthode

IV _ Conclusions

- parcelleslargeur bande

- légumineuse

Page 4: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Chapitre 1 - Protocole.

A. L'expérimentation

Outre la parcelle constamment maintenue sous une forêt secondaire àsous-bois touffu, les six cases d'érosion voient se succéder:

- des cultures vivrières régionales- diverses plantes de couverture ou de pâturage- des essais de régénération du sol soumis à une érosion massive durant tr~is

a.nnées- des cultures arbustives avec plantes de couverture.

A partir de cette année nous avons ois en place sur les six parcellesde m3me pente (p g +1 %) un seul essai en vue de tester la valeur conservatricede la méthode des bandes d'arrêt. Celle-ci ~emande au paysan de cultiver sonchamp en bandes parallèles aux courbes de nivecu, séparées par d'étroites ban­des (2 m) laissées en jachère naturelle ou non (graminées généralement).

Chaque parcelle cOuporte :

une parcelle (15 x 6m) de onnioc (variété à forte croissance g ~OUCA),cultivée suivan~ les traditions régionales (sur buttes).

une bande large de 1 A 3 oètres plantée d'une grao~nee (DIGITARIA U~FOLOZI)parmi les plus volontqires en oélange ou non avec une lég~ineuse (~INGU~congesta) à racine pivotante.

Le rôle de cette dernière serait de favoriser la pénétration des eaux derujsselleuent qui a tendance à rouler sur le chevelu radiculaire superficiel desgraoinées.

B. Travaux cul turo.ux &

Afin de rétablir un niveau de fertilité hooogène sur toutes les parcellesnous avons été aoenés à enfouir 40 tonneS/ha de fuoier de vache sur chacune desparcelles et 60 t/ha sur la parcelle nO 3, volontaireoent souuise à une trèsforte érosion depuis 1956.

Après avoir extirpé toute végétntion préexistante à l'essai (paloiers,caféiers et couvertures diverses), nous avons procédé (le 22 avril) à l'enfouis­sement du fuwier, puis à un planage particulièreùent soigné. Nous agons plantéen quinconce (80 x 20 cc) les éclo.ts de souche de DIGITARll et semé le FLl!~dNGlAon p~gUëtM '30 x 40 cm). La plantation des boutures de nonioc (132 plants sur'0 02) sur buttes fut achevée le 30 avril, juste avant le début des fortes pluies.

Par la suite, nous avons procédé à trois désherbages dans les parcelleset à l'entretien des allées. Lu total il a fallu 68 journées de travail dont 23pour l'entretien courant et 11 pour la pla.nto.tion du oanioc (à 850 CFA en coyenne).

La récolte du ~nioc eut lieu avant oa.turité (le 15 février 1965) à lasuite des dégâts provoqués po.r ln tornade dans les tiges de nonioc : ceci expliqueles faibles rendecents.

Page 5: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 3 -

Chapitre II - Evolution des phénooènes d'érosion en fonction àu couvert végétalet de la pluviooètrie.

Â. Les Pluies

Pratiqueoent, aVGnt le Dois de oni il n'y a pns eu de tornade Gssez ic­portante pour saturer le sol.

Par contre, en Gai et juin, les ~luies se sont succédées à un rythoe telqu'elles ont provoqué plus de 90 %des dégâts.

La petite saison des ?luies ne s'est déclarée que très tardivenent, audébut déceobre.

Si cette année a connu un déficit de p:uviooétrie par rap~ort à la uoyenneles pluies furent cependant érosives parce que très groupées.

B. Le couvert végétal et l'érosion g

Jusque fin avril, le sol fut protégé p~r une couverture végétale trèsdiverse (paloiers, caféiers + plantes de couvertures), onis prctiqueoent totale.La pluie la plus érosive n'a vu s'écouler qu'un cince filet d'eau claire.

Ln prewière quinzGine de ~ni voit un déoarrage lent de Dlgitcria, tandisque les parcelles sont totaleoent nues. Pendùnt cette période, les pluies att~­

quent snuvageoent les buttes et reclplissent petit à petit les cuvettes oébagéesentre chacune d'elles, laissant en relief les débris végétaux et le fuoier(effet splash très apparent). Une fois les cuvettes rewplies, les coulées desable s'organisent et traversent les bandes d'arrêt. Celles-ci étant secées àplat ont vu l'érosion débuter beaucoup pluà tet, provoquant l'entraîneoent dela plus grosse partie des grcines de Fleoingia. L'érosion est Daturelleoent laplus forte là où la bande d'orr~t est 10 plus lcrge.

Durant la seconde ooitié du wois de oai~ les boutures de oanioc poussentactiveoent leurs prewiers rejets (tous viros~s)? Quis les parcelles restentquasi totaleoent découvertes. Toutes les cuvettes étant cooblées, les parcellesprésentent six longues trainées de sable jaune avec de ci de là des envaseoentsnoirâtres dans les dépressions. Dans les bondes, le DIGIT'u~IA est nnr pourune preoière fnuche g il se forue déjà des oicrobGrrages derrière les touffes degrocinées. L'écouleoent reste parallèle à la plus gronde pente.

A la ai-juin le oanioc atteignait 30 CO de haut et développait un couvertoaxiouo de 10 %. Douze boutures n'ont pas repris, en onjorité dans les parcellesnO 3 et 4 (les plus érodées antérieureoent). De nOQbreuses oauvaises herbes ontenvahi les parcelles 5 et 7, leur pr~tant ainsi un couvert i;~portnnto Ces par­celles se sont d'ailleurs conportées différeoc:ent des 4 preoières. Le désherbagefut teroiné le 9/6. Les bandes d'arrêt s~nt recouvertes (recouvrecent g ± 90%)d'une végétation peu houogène et assez hétéroclite de graoinées,. lég~ineusas

et diverses mauvqises herbes. Le destruction ~e ces dernières a été reportée audébut de la saison sèche (juillet). Des voies d'écouleoent préférentiel dues àla forwation de aicrobarrages et de plaques Cénuées de végétation tendent àrasse~bler les eaux de ruisselleoent vers le centre de la parcelle. L'érosion etle lessivage des él~ents nutritifs en surface est très marqué. Le pB des solu­tions est de l'ordre de 4,30

Page 6: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

-.

- 4 -Début déceobre, Danioc e; DIGIT/JtIA ont fortecent souffert de la séche­

resse. Le onnioc ne présente plus qu'un plucet de feuilles au soowet de tigesdép~ssant 2,50 0 de haut. Des oe.uvaises herbes recouJencent à envahir les parcelles(surtout nO 5 et 7). Le DIGITIJtlA est peu Gense g il laisse des plaques ± recou­vertes de paillis. Seule la parcelle nO 2 présente une bande d'arrêt correcte •

. Après la pluie du 7/12 nous avons procédé à l'extraction de toutes les ~auvaisesherbes et à la replantation en DIGITJJLlh des vides. Vu le faihle naobre deFLEMINGIA nous avons gardé toutes les léguoineuaes ioplantées correcteoent dansles bandes d'arrêt. Les pluies assez intenses, ~uoique courtes, ont provoqué uneérosion non négligeable. Le vol des partiteurs (fin octobre) a entrainé une légèreerreur dans le calcul du ruisselleoent du Dois de déceobre. Le pH des suspensionsatteignait 6,5 en fin de saison sèche (fin noveobre).

Page 7: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 5 -

Chapitre III - Résult~ts et cOOüentaires.

Nous nous liciterons à oettre en eVJl.ClenCe les différents fncteurs qui ontinfluencé les variables de l'expérience et a interpréter les résultats obtenuscette année de mise en route. Ce n'est qu'en fin de cycle (d'ici deux ans) quenous pourrons tirer les prewières conclusions valables sur la uéthode des bandesd'arrGt.

A. Modes d'expression des résultats;

L'action érosive de l'eau cétéorique sur le sol s'exprime généralenentà l'aide de deux paramètres g

- le ruisselleuent (R en 00 ou en %) qui est laportion des eeux de pluie qui glisse à la surfaceèlu sol.

l'érosion (E. en kg/ha) qui co~prend les éléoontsfins transportés sous forwe de suspension (a) etles éléoents grossiers ou floculés dans le fond dela cuve réceptrice.

Nous signalons égnlenent la turbidité réelle ~l) de la suspension. Celle-ci nousperoettra de calculer uiséoent le rnpport sIE %qui nous donne une idée de la pro­portion d'éléoents fins dana la oasse totele érodée.

Nous nous devons de signaler ici les approxioations auxquelles nous avonsda nous livrer à cause des déficiences du octériel (cuves percées, partiteurs etpluviographes volés) et de la oéthode (échantillonnage douteux de la suspension,erreurs dues à la surface non couverte des canaux récepteurs).

quiTous les chiffr~s ont fait l'objet L'une approxicction seront signalés

par une astérisque7

Enfin, les chiffres de Ruisselleoent et Erosion ont été obtenus en ne consi­dérant que la surface (constante = 90 ua) cultivée en oanioc, la bande antiérosiveétant à priori conservatrice.

-------------..-.------------------------------(1) La turbidité apparente est le nocbre de grruoues de oatière solide par litrede suspension recueillie dans les cuves r6ceptriceso Cette suspension cocprendle ruisselle~ent proprecent dit (R) et l'eau de pluie tombée dans les canaux ré­cepteurs non couverts. Pour obtenir la turbidité réelle de l'eau de ruissellecentil suffit de chercher le quotient de 10 üasse totale de la suspension (8) par lavoluce d'eau réellecent ruisselé.

Page 8: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 6 -

En effet , soient g

lB

..c

··c :

····

B. Résultats g

Si Erosion sur À> B:":--C g

la oonde ct' o.:r1rêt di,::.inue l'érosion

- Si Erosion sur A<lB<C g

la bande d'o.rréH subit elle...~:êoe une érosion d'autqnt plus pro­noncée qu'elle est large.

- Si Erosion sur 11. = lB = C g

C'est que l'érosion sur 0. = b = c = 0 et 10. surface des baD~es

d'o.rr@t est en équilibre oais n'e~pêche pas les phénowènes d'érosionsur les parcelles cultivées en o.Q~nto

voir tableaux l, 2, 3, 4, 50

1- Plus large est 10. bande à'arr~t g plus fort est le ruissellementg plus élevée l'érosion

plus basse la proportion d'éléments finso

e- Po.r rapport à des bandes d'arr~t en gro.minoes, ln présence de léguaineuses seOfl.rque par :

un plus faible ruissellecent ~oyen et QQXimumoune érosion Doins élevée.une proportion plus élevée d'élé~ents fins dans ces élé~eDts

érodés.

3- Les rendeoents diffèrent peu d'une po.rcelle à l'autre.

4- Plus de 80 %du ruisselleaent et plus de 90 %de l'érosion sont concentrés en2 Qois de l'année g Mai et Juin.

5- Igportance de la hauteur d'eau ~es pluies g

80 %de l'érosion et 67 %du Ruisselleoent annuels ont été provoquéspar 7 pluieso

23 %de l'érosion et Il %du Ruisselleoent annuels ont été provoquéspar une seule pluie (ao Juin).

Page 9: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 1

Résultats des cases d'érosion pour 1964

----------------------------------------------------------

----:------g------g------:

----g---------g----------g----------:+--------------------:-------g------g-----:---

---:10.356

1310,712

.. 7: 1 mètre

6····:forêt 2aire: x x

g 12.876131

0,885

5: 2 mètres: x x

4: 3 mètres

x 0

: 14.585121

1,086

13.642g 125

0,990

3: 2 mètres: x 0

-:-

23 mètresx x

14.319131

0,992

..1: 1 mètre

x 0..:------------------g----:---:l)Poids frais récolté(kg/ha) : 15.729:2) Nombre de pieds 132:3) ~oids frais par pied g 1,073

: N° des parcelles:largeur de bandes d'arrêt:couverture de la bande d'arrêt

:4) Ruissellement en mu 242,389 g 243,974 : 232,610 272,289: 248,432 8,108 225,407::5) Coef!. ruissellenent en % g 14,11 14,81 14,12 16,53 15,08 0,53 13,68g6)Coeff.de ruiss. oaximuo en % 43,8: 46,3 : 49,5 60,8 51,0: 3,9 31,3g---------------------g-------g-------:------g------:-----g----+-:-----::1j?OidS total suspension (k~/ha) 1275,2: 1044,5 1314,6 2862,8 : 1351,9 : ~ 51,7+ 1492,6:8 Erosion totale (kg/ha.an) : 19.453 : 32.093 : 22.328 : 39.645 : 13.853 : + 51,1 : 3.186 ::9 siE x 100 6,55 : 3,25 5,88 g 1,22 9,11 100 46,84

---------g-----------g-----------g-----------:-----------3-----------:-----------g----------:

g--------------------------------:--------:----------g-----------g------- --:-----------:----------g--------::10) Ruissellecent en on:11) Erosion totaleg-----

Voir N.B. g 227,36118.2,11

g 211,03827.060

: 205,16219.693

: 235,53034.293

: 219,11712.218

8,70B51,1

: 211,432 g

2.988 g

Pluviooétrie totc!e • • o 0 0 0 0 o 0 0 0 • • • 1647, 3 lJl:J

Pluies entraiuGut - des àépôts de fond •••- des mouvecen'ts de suspension

• • " • • • • 0 • l057,1 rnn•• G G • 0 0 •• 0 • 1439,8 mm

Couverture végétale de la bande G'arrêt x 0 =X X =

DIGITJ!.RlA seulDIGI~~lA + ~iINGlA

N.B. Les valeurs des résultats des lignes 1 à 8 ont été obtenues en ne tenant coopte que de la surfacecultivée en oanioc, tandis que ceux des lignes 10 et Il tiennent égalewent coopte de la surfacedes bandes d'errêt.

+ veut dire approximation (voir p. 5)

Page 10: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableo.u nO la

Résultats des expériences sur cases d'érosion en 1964

:: Bendes d'arrêtg---------g-----------

------ - ------------------- -1-:. :~ètr~_: fa mè~~~~~~ètres :DI~~~ll _:~IG.+~egiR:'602~~~lf~:For~:.~air~:

:: Foids fro.is récolté (kg/he) 13.043 13.209 :: 14.497 & ~406B5 12.543 g 13.609 g gg Poids par pied : 0,892 :: 0,938 g 1,039 g 1,049 g 0,863 :: 0,958 g g

:: Nocbre ùe pieds / 90 ~2 :: 131,5 128 g 126 126 131 g 128,5 g

g------I--- -g------: - ---g------:0 258,131 · 249,096 O· 239,211 · 244,184 · 8,108 0· 0 . 0 0 ·· 15,66 15,12 14,52 14,82 g 0,53 g·0 60,8 60,8 51,0 0 · 3,9 00 · 0 0

g 240,52114,6051,0··

----g--"-----g 233,898:: 14,19:: 43,8

Ruisselleoent Doyen (00)g Ruisselleoent Doyen en %g CoeXf. ruiss. ~~~uo en 64

g----------------g

g-----g------g------g----:

-_...._-g-----g-------g-----g-----g---

o·51,751, '1100

··o··o-3------gg---

:: 21.156:: 1556,9

1,15

16.3111296,37,91

27.142g 1811,5: 6,69

35 .. 869g 1953,6g 5,44

g i8.0Blg 1333,2g 7,37

H.S19g 1383,9

12,22

g--------------g--_._--g------g-----

g Erosion woyenne (kg/ha)g Suspension Doyenne (kg/ha)g siE x 100: -

Résultats ~odifiés en fonction de ln surface des bandes d'arrêt.Tablea.u N° 3

;---------------------------------------------------------------:,0 Surface Doyenne · 96 c2 0 10202 · 108 02 102 02 10202 102 a2 90 m2 0. 0 · 0 ·Ruisselleoent ooyen en 00 0 219,396 0 212,14{) .. 223,283 · 219,103 g 211,037 0 215,370 · 8,708 g0 · · 0 · 0

Ruisselleoont en % ~ 13,31 12,88 0 13,55 0 13,34 12,81 13,07 g 0,63.. ·Erosion Doyenne (kg/ha.an) 0 10.617 15.947 z 31.027 23.939 14.439 19.189 3 61,1 0· 0

Suspension Doyenne (ks/ba.an) 0 1298,1 · 1175,9 · 1689,9 g 1603,0 g 1143,3 1313,2 51, '1 0• · · ·;- ----------;------g----g-----g-----g------g------z-----g

Page 11: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Evolution de l'érosivité des pluies, de l'érosion et du ruisselleoent.

-------------------------PLUIES

'---'----,----------------------------------Total120 à 150 meo.120 co90 à.60 à. 90 (JO•o30 à 6e cu

-----,-----g 15 à. 30 cm15 oco

o

g-----g

···o

·o

:;oiS-----~~~uteur-~N,E,R-- E/;---:;,E,R~-~j~--:1l,E'~;'-----;/R---: N,E,R----;j;----- N,E~i --Ë7R--:N,E,R~-;7R---:-N,E,R : E-ï-;--:~,R-: -;j-;'---:g : ee- g __:: : : _: g: g : .--iJ~----:--------:----8-------:----a--------:---:--- :gJanvier : 27,0 :100 / g 1 0 1 : 0/0,05 : : J: : :::2 () œ : 0/0,05 li 0 50: 0/0,02:Février : 46,1 :~ 0 1 0/0,01: 000 g'J : 101 : 0/0,05 : li li : 3 0 sa: 0/0,06 : 0 67: 0/\),03::"o.rs : 54,3 :5 0 0 :' J : l 0 1 : 0/0,03 : : / : • g : li 6 0 1 li 0/0,03 : 0 17 li 0/0,01:.hvril : 63,0 :1 J 2 0/0,06 g 1 '.;; 1 : 0/0,;)8 : 1 li : li: 8 0 a: 0/0,14 g 0 38 li 0/0,06:.~ni :328,1 :5 J 1 : 5/1,74 222 :.lL~t~a2' a 2 2 :'l7i/.p;.B~.: 222 :5541/29,99 : li li :11 6 '1 :7430/49,17 :55 64 li 39,7/23,6

iJuin 7~~Q :10 J ù : / 5 0 5 :18/10,05 g 2 2 2 :107~6?40: 3 3 3 :4184/56,86 1 1 1 g 453/17,10 : 1 1 1 : 4400/23?13 :22 7 12 : 10133/126,14 :32 55 g 54, 2/ao, v

gJ ui U e t 18,8 : 2 0 0 // g 1 0 0 / :: ::::3 4) 0 : 0 / 0 : 0 0 : Ci \t: Août 18,5: 10 0 0 : 0 0 C : 1 /: 0 ::10 0 0 : 0 j 0 g 0 0 : 0 0:SepteGbrc: 53, '1 : '1 0 0 / : J li {) 1 1 0 1 : 5/2,84 : g : 8 0 1 : 5/~,84: : 0 13 g 0,Oa/l,3:ùctobrc : 4,4 : 6 0 0 1 ~ J 0 / / : g:::6 0 0 : cio : 0 0: 0 1 0:Noveobre : 29,0 :10 0 0 : / : 000 / : 1: : : :10 0 0 0/0 : 0 0: 0 j 0djéceobre :266,9 : 6 Cl: 1 303 61/2,41: 212 :718/12,79: : : :12 2 '1 : 1141/31,44 :11 58: 6,1/15,01 ::-----g- -g-----g----g------s-- ---g----;----:------t---------I-----:------s---=----g ----:-----: - -:--1-_ ___--+: Total : 1641?3 :1106 : 5/1,81 :14: 2 13 :149~ 84 g 858 :22196 90 : 555 :9125/86,85 2 2 2: 815/33,94 : 1 1 1 : 4400/23,13 :101 13 35 :180709/210,47:: :

, , :----------:----------g---------:---------------:----------8-------------:------_g o

:-%--:----:-O/8,o--:-;io:~-:-14/~;--~~9/~~~-:-;3/ï~o--:~2,1/ï9~:~OO---:~;,o/~ï~;; 1pO : 4,4/16,1 : 100 : 23,5/11,0 :12,9/34,7: :Coeff~c~:n:Rp ~• o ....__ • e : g :~ :---------g--- & , , % 0

o CI 0 0 ------:------:.------:-------:--- -. : 1

N,E,R = Noobre de p1uies,nocbre de pluies ayant provoqué l'érosion, nOübre de pluieso.yo.nt provoqué un lI"uisBelleuent, sur nu L.loins Wle des sept jlarcelles.

E / R = Erosion en kg/ha et Riisselleoent en 00.

Coef!. ~ = Coefficient de lI"uiSSeUe~lent ooyen

Page 12: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 7 -

-.AJ.ucune pluie inférieure à 15 a::l n'e. été érosive et 8 %seule;;Jent ontprovoqué un ruisse:n.le~ent.

Il faut des pluies supérieures à 30 WQ pour c.voir à coup sv W1 ruis­selleaent et 63 %de chances d'avoir une érosion d'éléments grossiers(éléoents de fond)

6- Dissocic.tion très nette entre les phénooènes de RuisselleQent et d'érosion.

C. Cowoento.ires

~vant tout il nous faut rappeler lea réserves à apporter à la significa­tion des résultats:

- c'est l'nnnée d'ioplantation ùe l'esaei- aucune répétition exacte- forte varic.bilité d'une p&rcelle à l'autre

npproxioations dues à un watériel défaillant.

1_ Les causes (érosivité) g 10. pluie.

Nous savions dès 1958 (Wischoeier(l), FOURNIER, thèse 2o.ire) que lescorrél&tions qui existent entre l'érosion, le ruisselleaent et les caractéristiquesdes pluies (hauteur, tiurée, intensité ûoyenne) sont très lâches.

Plus étroites sont celles qui existent entre, d'une pnrt, l'érosion, etd'autre part, l'intensité instijntanée wax. (durent 10 ou 30 Dinutes) et surtoutla sowce d'énergie cinétique developpée duro.nt une pluie (inSC~IER 1959)0

Nous cvons trop peu de Qonnées pour tenter cette année d'établir descorrélations OGis nous nous so~es bornés à rcnger les pluies, en classes dehauteur (QG de pluie). Le tableau nO 4 noua perDettra de suivre le répartition desclasses Le pluie suivant les Dois Ge l'année 1964~ ninsi que l'érosion et le ruis­selle~ent qu'elles entraînent.

- le seuil critique d'érosivité (= + 30 DO) en dessous duquel les pluiesn'entrainent prntiquewent pas d'érosion.

- la dissociation qui existe entre ruisselle~ent et érosion. Près de latotalité (93 %) des pluies dont ln hauteur es~ couprise entre 15 et 30co entraînent un ruisselleoent tcncis que 15 ~ seule~ent Gcènent unàéplaceûent de terre. ~êwe dans ces scbles pauvres en argile, il foutque l'énergie cinétique des gouttes 6e p~uie (effet splash) vienne bri­ser les agrégats pour que le ruisselleoent puisse üéplacer une quantitéaJprécio.ble de terre.

------------------------------------------------------------------------------------(1) D.Do SJITH et 'WoB. WISCKiEIER

" MINFALL EROSION "Advances in ~grono~y vol. 14 p. 109 ~ 144.

Page 13: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 8 -

- le dGn~er des pluies les plus fortes (~énéraleuent aussi les plus in­tenses) et ~es Dois les plus pluvieux \uai-juin)o C'est la pluie la plusforte enrégistrée ùep~is 10 nns clans la région, qui uoit servir de baseà tous les calculs Ge travaux nntiérosifs et de point de référence auxDeSUTes d'érosion sous pluies nrtificielleso

Nous n'avons jnonis enregistré d'intensité instantanée (durent 10 oinutes)supérieure à ~ / oinute, Dais la précision du pluviographe dont nous ~isposionsne nous peruet pas d'en analyser systéQati~ueuent les vcriationso

2- Les facteurs de uociificationa (ERODIBILlTE)o

a) LO_!2! g

Les 7 parcelles sont situées côte à côte sur un cêDe versant 0 Le sol estsableux, pauvre en argile dans les BO preDiers co, nssez riche en uatière organiqueau départ (1956)0 Les différents traiteoents subis jusqu'ici nous ont obligés d'ho­oogénéiser l'état de fertilité des parcelles par un apport ~assif de fUQier defe:roeo Les rendefJ.ents obtenus sont très voisinso Il semble cepenù,;.nt EIue le nivel­leoent par le haut n'nit p~s été parfaitement atteint g l'érodibilité est restéenetteoent plus forte sur la parcelle 0 0 4 que sur celle ~u nO 7.

Ln grande quantité de fuoier déposé en début de saison des pluies a cer­tainement licité l'éroditlilité en fr..vorisant ln foroation d'agrégat et Coussi parsiaple protection physique g les petits ~orceûux de fuoier mis à nu ont protégé del'effet splash 10. terre sous-jacente (d'où "oicro-eleooiselles coiffées")o

En ooyenne de '1 %sur les pnrcelles cultivées et 15 %sous for~to Nousvoyons de suite que l'influence de la couverture végétale (forêt-wanioc) pri~e cellede la pente dans notre expérience.

c) La couverture végétale Tableau 5 (1)

AunéegDé~Hte~esgùtkgt&tion:Duréeexpérience:rluviooétrie:Erosion kg/bao :-----;-2!------:2!--------g g~ ~ 8-~-------------g

1956 3 ~ars

1957 0 J..vrU ·0 ·1964 g Mai ··.07/5

31/4

: 7/5 au 31/123 1/1 au 31/8: 111 au 31/12

oo

o•·o·o

1939,21822,61647,3

920778 :20000 kg/ha:

21 .. 756 kg/hG:(3 à 39 tonnes)

-----:---------g----------:----~----------g--~-------:---------------:

-------------------------------~--------------------

(1) B.. D.ABIN g "Bilan de trois ann6es d'érosion à .L·",diopodoumé"Rapport ORSTO~ '1 pages 1960

Page 14: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 9 -

~u'il nous suffise de rappeler le fnible couvert développé par le onniocen première année et le danger de la méthode de culture en butte pour expliquerqu'en 1956, cette parcelle présentait une érosion. du Q~ce ordre de grandeur (supé­rieure même durant la 1ère saison des pluies) que la parcelle totalecent nueo

En seconde annee par contre, les tiges et les feuilles sont autant depièges pour l'énergie cinétique des gouttes d'eau: l'érosion toobe à 3 %de savaleur en 1ère année 0

, Cette année la pluviooétrie a été légèreoent inférieure, oeis c'est sur­tout à la date cle plantation et à la croissance ra~ide de cette variété de caniocque l'on doit une érosion ooyenne très netteoent en dessous de celle obtenue en19560 Il faut tenir compte aussi du rôle protecteur jvué par les mauvaises herbesqui ont envahi à plusieurs reprises les parcelles nO 5 et surtout nO 1 0

En pratique il nous faut donc attirer l'attention sur le choix d'une va­riété à croissance rapide et exubérante, sur une date de plantation, h&tive, touten restant coa~atible avec les besoins en eau de la jeune plantuleo

,i!uant au DIGIT..:.Rll, cc.lgré un départ rapide, son couvert n'El. pas suffi àarrêter l'érosion sur les bandes (érosion d'autant plus grande que la bande estlarge 1) et encore moins à provoquer la sédioentntion des produits érodés dGns lesparcelles cultivées en acont. De plus, il a benucoup souffert de la sécheresseo Enpremière année, il ne feut donc pns coopter sur lui pour lutter contre l'érosiono

Nous désirions provoquer une érosion vive dans la parcelle cultivée 1 Laoulture sur buttes non protégées conven~it fort bien à cet usageo Nous avons puobserver au début de ln saison dôa" pluies combien il serait facile de li~iter lasusceptibilité de cette céthoàe en entretenant Ges cuvettes et des petites diguesentre les buttes (wéthode des buttes cloisonnées) ou encore en paillant légèrement(demoiselles coiffées)o

2uant à la cOQposition floristique et à l~ oéthode des bandes d'arrêtelle~âae, il est précaturé d'en tirer des conclusionso Tout au plus nous dironsque cette ~éthode ne peut être efficace tant que ln bande d'arrêt elle-eême n'estpas parfaitement recouverteo

En preoière année il est inutile de chercher des relations entre la lar­geur des bandes d'arrêt et le rendecent en MAnioco En effet, d'une part les rende­cents sont très voisins sur les 6 parcelles et d'autre part, les rende_ente lesplus forts sont obtenus là où le ruisselleoent et l'érosion sont les plus élevés,les produits d'érosion les plus grossiers (bandes d'arrêt l~rges de Sc et cellesrecouvertes du mélange de gr~minées et légumineuses) 0 Après plusieurs années, parcontre, un champ protégé par une méthode culturale appropriée verra son rendecentbaisser coins vite qu'un chcop sans protectioDo

Page 15: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

10 -

Le rapport SiE seoble intéressant. Il varie en sens inverse du ruisselle­oent et de l'érosion puisque la coopétence (1) de la lawe û'eau aug~ente avec lavitesse du ruissellewent. Il convient donc de faire rewarquer que le rapport siEv~rie peu suivant la cOwposition floristique de la bande d'arrêt, ~is verie trèssensiblewent en fonction de la largeur des b~ndes d'arrêt.

c. Essais d'analyse statistique de la variance

En l'absence de répétition vraie~ il ne peut y avoir d'analyse statisti­que de la variance. Cependant, pour cooparer les valeurs relatives des sources devario.bili té, noua avons été amenés fa. négligci" la vnriable "cooposition floristiquedes bandes d'arrêt", celle-ci étant peu ioportante par rapport aux autres sourcesd'erreur (csuvaises herbes, développewent de le couverture végétale, etco •• ).

Pour l'érosion et plus encore pour le ruisselle~ent, la source de varia­tion due à "l'erreur" est très netteoent supérieure aux variations dues aux "trai­tea;1ents". Ceci confirme le s difficultés o.vec lesquelles les expériences en cased'érosion peuvent se so~ettre à ln rigueur scientifique dans le cadre cles essaisréalisés en Afrique d'expression française.

D. Ln céthode :

Il n'est pns inutile ce se deoander si ln wéthode ~es cases d'érosion donneen Afrique les résultats qui lui sont cleoandés.

En koérique où le noobre de répétitions dans le temps (10 ans pour une~~De expérience) et dans l'espace (plusieurs parcelles consncrées à 10 030e expé­rience dans l'année) El. été rendu possible par l'intervention de Qoyens énorwes, cet­te céthode El. apporté des renseigneoents précis t~nt ~ens le do~aine de la connais­sance des fecteurs de l'érosion que dans celui Ges applications.

En ~frique (à part en Lfrique du Suà et en Rhodésie) les chercheurs, pres­sas par les autorités locales Ge fournir des infbrontions sur toutes les cultureset toutes les uétuodes culturales ont été aoenés à négliger la précision, et renduiopossible toute analyse des fncteurs de l'érosion. Les sources de variabilitésont pourtant très nombreuses, qui n'apparaissent guère dans les données:

antécédent cultural, pratiques culturales locales, l'invasion des Dauvaisesherbes.évolution du couvert végétal, suivant la fertilité, le clicat, les accidents(pnrusites ou aniuaux).10. façon dont les pluies se suivent au. long de l'année et dont les intensités sedistribuent ûurant les pluiese

- l'humidité du sol avant la pluie •

.._-------------- ---------------------------

(1) Cocpétence = diaDètre u~iOUD Ges particules qu'un filet d'eau peut déplacerétant donnée sa vitesse)

Page 16: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- Il -

A celn s'ajoutent les erreurs systéwatiques introduites par l'applicationtrès inégale de la oéthode en chaque stntion expérioentale g corrections approxica­tives dues aux canaux récepteurs non couverts, digues en terre, checin entre lesparcelles non recouverts de gazon (effet splash), échGntillonnage des suspensionset de l'humidité des dépôts Ge fond.

Tout ceci explique la variabilité (erreur) énoroe observée sur les percel­les et reùet en question les résultats des dix clli,ées antérieures (voir tableau 5).

En tous cns, celui qui ne se contente pas de valeurs relatives oois cher­che à étudier de façon précise l'incidence Qes noobreuses sources de variabilitésur l'érosion, et donc le fondeoent des oéthodes conservatrices, s'il ne disposepas de Doyens énorces lui peruett~nt de cultiples répétitions, devra s'adresser àla oéthode plus précise et plus rapièe des pluies artificielleso

Celle-ci perget l'analyse systéQatique de chaque vf.riable prise isol~ent

(et non de couples de variables telles que cliwat-sol-végétction), et l'établis­sement'de tables sur lesquelles sont ~~sés les calculs des trnv~ux antiérosifs etles plans d'noénageoents du territoire.

Page 17: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 12 -

Chapitre IV - Conclusions.

Les résultats de cette année exigent une confirmation dans les annéesprochaines pour tirer des conclusions définitives.

Ils suffisent cependant à attirer àotre attention sur la nécessité deprévoir un dispositif antiérosif complé~entaire, au ooins durant l'année de oiseen place ~es bnndes d'arrêt.

De plus, l'éno~a variabilité oise en évidence cette année sur les casesd'érosion nous porte à émettre un doute sur l~ valeur, 030e relative, des expé­riences antérieures non sOUùises aux règles éléoent6ires des répétitions, ni ac­compagnées d'un coùùentaire précis sur les façons culturales, le développeüentvégétatif et les caprices du cliont. L'anpleur de cette vnriance "erreur" signifiequ'il existe une source de varinbilité non contrSlée : elle peut provenir d'unemauvaise application de 10 oéthoàe aut~nt que d'une hétérogénéité du milieu ou dela croissance du mnnteau végétal. Nous nous efforcerons donc de contr61er cesdifférents facteur ••

Page 18: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 6Valeurs de l'érosion et du ruisselle~ent sur chaque parcelle et pour chaque pluie érosive.

:------g---:------g------:------'g---------------------,-----,

g Cocposition:

7

gDIG.+~.

g 1 mètre--g---------g6g5

: ,2 mètres :

4,----------, -----_._--------g

3g----:------:-----:-----: DIG. DIG.

··: 2 cètres : 3 cètres

a··1

DIG. :DIG.+:FLlk.&cètre : 3 cètres

··gpa.rcelles

,: largeurg BANDES:-----g D'ARi.:.:0T

:

g----: -g- --g- --g----:----g-----g----:----:--- ---3:- g g culture g:::m.nigg,'te guaniggite g gmani~tte g wa,ni~u4te :ma.niO~tte: forêt Saire: ma.niO~tte :;------:-------:-----g -g------g----g-----;----:------s-----:

dnte : pluie(cn) gpente % : '1 7: 7 '1 7 g 15 : 7 g

g-------g---------:-----------g-------g-----------g---------g-----------g--------1-----------;-----------1

:

3/1/64···· 27,5

gR en t:lD.

: en % g

gT~bidité :gr! 11f;re

: E en kgjioo.:

0,058o,a ····

o··g

0,0270,1

g

··0,0630,2 ··g-

··

0,1930,15

-----:---:----g------g-----g------g-~-----g-----g--'--------~g-------:

···•16/2

g a UD

: R en %• T /; E ··

0,0040,03

···· ····g

0,0400,3

··g

··0,0010,01

0,03C,2

··:------g------:------:---:--------g----:----g-----:----'I"-------:

g----:-----:------g----~-------g-----8

g 4/3

,-----·...i---·--:--- --g----------3

··

····

28/e··

·······o

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17,0

: R l:iQ

g R %: T gril: E ki/ha; Il L:D

g Il %: T

E

····ao

·····o··

0,1400,4

0,0450,3

··

·•

········

0,010e,oa

0,0720,4

g

3

g

····

0,0910,3

0,0500,3

g

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g

8

:

8 0,6002g 0,01:

····

0,1160,4

0,0500,4

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g------g-------:-----:-----:------:------:------:-----1--'-----:-----:

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--3-'-----1------:--------g--------:1

a ....

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g 0,022 li

1 0,2 :g ;

······°

0,0120,1

g

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o···

Rg R %

Tg E

g R: R %; T

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-g----:-----g------g---

12,5

g

····

····

24/3

g ------,-g----li 4/4

······

·•····:-------1-'-----:------:---:-----:------1-------8----:--- 1 :

Page 19: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau n-6 (2)----------.------------------'-----------'----------------'-------------'----------11 1 :perceUes 1 1 li 2 3 li 4 Il 6:------:-----:---t-t-----I----'-Il------:------:--------lI-------:--------1

···•

::Il

-g

1 : BANDES: largeur 1 1 uètre 1 3 mètres 3 2 mètres : 3 cètres : 2 cètres g / : 1 mètre :1- ---1 I-~--g------~ -1 -: ----I-----:~---g-- --1: li D'AFoRET ccomposition DIG. IIDIG.+~.I DIG.. g DIG. aDIG.+FLI!U.: IDIG.+ FL&1. :I---:........~----I- -qz ---:----:----8--- g 1--- :----g-----g1 : Il culture II üWlioc/buttel:Llanioc/butte ~ntal"e : 1ianit~te li ma.nitstte 1forêt 2a.ire: mani.tMte li1 -g----.....:-- --1- 3-------:-----:----1-------8- - -g-----g: date li pluie(ao) :pente 10 g 7 li 7 g 7 li 7 li 7 : 15 li '1 g

;----1 ---: -:-- 1 -3 -g. ·-I-----:-~-g..-------:

g 16/4 : 20,3 li R 10,123: 0,061 : 0,038 10,121: : O,v16 II 0,180 :li : : R % li 0,6 g 0,3 : 0,2 li 0,6: li 0,1 g 0,9: C li T 1 g li 1 g 3 :

: :E: : g : 8 g g

1---1 33----1 --g- _.g g- --3 : --g-----: g li R li 0,038 1 0,039 3 0,012 : 0,052 3 : 0,034 1 0,064li 19/4 li 10,8 : R % 8 0,4 : 0,4 g 0,1 0,5 g 1 v,3 li 0,6li g li Tg: g : : li :

g : :E 3 Z 1 : : 1 G:.. -1--- -:--- :-- -g ;-------g- - -:- -1---- e;--------:

li

::li

:

1

1

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1

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1

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··

--g

8 21,92B1 3,48576,8Il

3,2561 5,8g 13,3: 0,.409

:

1 17,944g 23,3:445,6Il 0,542

0,1180,2o

0,2780,5o

0,5560,1

li

1

1

:

·•

····

····

··

··

: 21,467: 3,~

: 3728,0: 1,060

li 2,9971 5,31: 123,7B 0,257

1 14,111:: 18,3:1489,8li 0,418

----3----8-----g-----:----::---:

·•··

RR %ET

Il.R%ET

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RR %ET

g

1

1

1

a

li

1

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li

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..

81,5

65,1

56,4AA

li

1

li

a

:1

::g

1

1

---g------:------lI------

10/5

11/5

13/5

g

g-

:

2,550 : 4,553 : 2,486 1 6,6164,5 : 8,1 g 4,4 1 11,77,3 a1067,0 :286,7 1198,60,286 : 0,385 1 0,440 g 0,441

:------3----~----g---,--:---g~--------g-,----::-,----'-I----ll--

8 1 1 R : 13,033 : 11,856 a 14,511 li 11,9111 8/5 :: 77,0 : R % : 16,9 Il 15,4 ,18,8 1 23,.38 8 : E al101,1 13641,2 1912,5 :4954,91 : : T : 0,407 ; 0,446 a 0,652 8 0,739:--- 1----:---'-1---

a 18,1611 2,8:2315,21 0,384

:aB

1

g----I-'---::1

1

··A·

A· g 18,589 & 18,533 1 21,16'1li 2,9 li 2,8 g 3,317851,0 13330,4 :8436,31 0,412 g 0,482 1 0,4861- -g.......-------I- ----I-----g----8--------1

1 4,411 1 4,211 8 4,567 : 6,2U. : 4,661 1 0,089 : 4,3331 82,~+ 1 21,1 : 22,8 + a 23,3 + a 23,3-+ li 0,4 : 21,7 +1225,9 :906,4 + :376,6 11172,1 1356,9 : 0 :159,7 :g 0,301 li 0,418 a 0,296 : 0,269 :: 0,503: : 1,815 li

g-----lI ----8------:-------:---------+-'---::----,-: -;: --ai 9,422 1 9,956 1 10,644 a 13,078 110,967 1 0,718 1 8,193 &

B 43,8 1 46,3 i 49,5 : 60,8 i 51,0 g 3,6 1 10,2 1&547,3 :1172,2 :610,5 :2835,6 :822,4 1 1 96,1 :1 0,402 1 0,347 1 0,588 1 0,432 a 0,483 1 1 0,501 :

1--,--lI---'-I----I-------~:-----g----Il-------:.--.------1----:-------:

Page 20: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 6 (3):--------------------------------------------------------~------------------~---------------------------------------:

:parcelles .... 1 a 2 3 4 5 6 o. 7 :

:1 cètreo..3 1 oètre :: 3 oètres : 2 cètres g 3 cètres g 2 cètres g:---------:----:----:-----g----:-----I,---------:-------g

IlANDES gla.rgeur--g:-

:-------g------g--------g---:-----g---g---g-------g-----:------:/..·

:: : D'.ARRET : COUflositian: DIG. aDIG.+Fœl. g DIU., : DIG. :DIG.,+FLEi'.io:: :DIG.+ FI&i.. ::

:-------:-----~-;~~::;_::~o~~~~~ ~-b--ttg~ni2fi~~te:~iil~;;;ni&&~:-:;or6;- 2a.ir~: ~~2i~~~-:oan10c u e

I--c:---~--:- g- - -g----:- --g-----:-----:-----:------:--------:g de.te plnie iD: pente % g 7 : 7 a 7 :: 1 :: : 7 :: 15 : 7 :

:

o..··

: 10,961: 51,0:822,4:: 0,423

:: 13,018:: 60,8: 2835,6: 0,432

: 10,644:: 49,51610,5: 0,588

g 9,956: 46,3: 1772,2: 0,341

:1 9,422: 43,8:541,3g 0,402

:: R: R %:: E: T

21,5a

1

o..:: 13/5....

:-----:---g-----g------:-----g----g-------t~t·_--·-:-------g--------:

g 0,778 :: 2,193+: 3,6 : 10,2:: :: 96,1

:: 0,507:----g-----:--------:-----:------:-----:----g----g-------g--------g

:22/5

g

a 45,9

·..

: Rg R %: Eg T

....:.......

2,7676,08,20,297

..o

:g

3,0006,536,20,206

g 2,4788 5,4g 8,68 C,346

: 4;344:: 9,0:1 9'13, 2: 0,195

...

g

3,4447,51,20,21.1.

:g

:

0,2670,6o

g

g

1,6933,72,80,162

::::

:------Z------:------:----:---·----:------8-------=--------3-----g--------::

·......: 00/5

··

·..: 14,5

g R: R %: Ea T

a 2,022g 17,4g 3,0a 0,149

2,167: 19,1

6,10,185

:: 1,999g 13,1: 3,0: 0,157

:: 3,00020,7

: 19,0: 0,631

: 1,5563 10,1: 2,8

0,180

: 0,044g 0,33

:

: 0, '111a 4,9g 0:

·..:::a

:-------g-----g------g---g----g-------:---.".--g-------:-----g-------:

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14/6

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8 1,9331 23,3a153,3: 0,303

: 5,178: 13,5: 10,8

0,136

1, '/892,2

0,1670,4

0,5331,6

g

·....·

·..··

·..

3 11,600:: 30,3:404,2: 0,156

: 10,144: 29,7: 346,21

: 22,456a 27,9:1329,5: 0,276

: 12,0001 35,2a1155, '1: 0,2G8

g 23,156: 29,5:8636,9: 032,8

: 11,161: 29,2:: 1198,4: 0,140

g 12,300g 32,1:451,1: 0,202

g 25,122g 31,2:1 1859,8:: 0,157

3 10,944: 32,1:656,6: 0,357

3 25,189a 32,0g4903,1: 0,198

: 11,911a 34,9:913,7: 0,265

: 13,861: 36,2:913,2: 0,152

g 11,233B 32,9:640,7g 0,216

a 9,811: 25,6: 399, 7: 0,088

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Page 21: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

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Page 22: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

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Page 23: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

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gpluviooé- gS en kgjho.: 1.275~2 0 10044,5 1.314,6 g 20852~8 0 1.. 351~5 51~ 1 : 1.492,6· 0. trie 0 g a0 0

0 gS/E x 10C 6 11 0S g 3~25 0 5~88 7,22 9~11 0 100 : 46,8'1,.. 0 0

:---------g----------g----------~ ---g-----------:---- -g------g-----g--------:------gReppelons que les chiffres warqués + sont sujets à o.pproxioationo

Page 24: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MERCENTRE D'ADIOPODOUME

(Côte d'Ivoire)

LABORATOIRE DE PEDOLOGIE

".Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour

la conservation de l'eau et des sols"

II -Résultats des cases d'érosion d'Adiopodoumé en 1965"

par

ROOSE (E. J .)

Ingénieur pédologue

Chargé de Recherches ORSTOMo

Août 1966

Page 25: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

"Etude de la méthode des bUldes d'arrêt pour

la conservation de l'eav et des sols"

II - Résultats des cases d'érosion d'Adiopodoumé en 1965"

par

ROOSE (E.J )

Ingénieur pédnlogue

Chargé de Recherches ORSTOM.

Aoüt 1966

Page 26: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

----~ ._~ --"'-:;:_.

Plan rapport parcelles diérosion 1965.

l - Protocole

1 1 - expérimentation

1 2 - travaux culturaux

II - Evolution des phénomènes d'érosion en fonction de lapluviométrie et du couvert végétal.

2 1 - pluviométrie

2 2 - le couvert végétal et l'érosion

III - Résul ta·~s

3 1 - :.')0<133 IP aX:.;Jression

3 2 - Résultats

3 3 - Discussion8: 331 les causes : la pluie et le ruis­sellement

332 les ~acteurs modifiant l'érodibi­li té du sol

3321 le sol

3322 la pente

3323 la couverture végétale

3324 les techniques culturales

333 Analyse critique de la méthode.

IV - Conclusions.

Résumé

Page 27: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

1

Chapitre l - Protocole~=====================

1.1. ExpérimeLtation

Depuis leur Œ~se en place en 1956, les parcellesd'érosion ont \~ se succéder un grand nombre d'essais dediverses plantes dE couverture, de plantes vivrières ou in­dustrielles. En 1964, en del:ol's d'une parcelle restée sousforêt secondaire, a été mis en place un essai visant à testerla méthode antiérosive des "bandee d1arrêt ll

• (1)

Celle-ci demande au paysan (-:e cultiver son champ en bandesparallèles aux courbes de niveau, séparées ~ar d'étroitesbandes (2 à ~ mètres) laissées en jachère· naturelle ou cul­tivées (graminées généralement).

Chaque parcelle comporte :

- un champ (15 m x 6 m) de manioc (variété à forte croissance:KOKOSOKRO) cultivé suivar.!."':; ~_es traditions locales sur buttesrondes à 80 cm eL quinconce 0

une bande large de 0, 2 ou Li. mètres où poussent un mélangede graminées, légumineuses et diverses plantes de jachèrenaturelle.

Par rappcrt è 1964 nous avons donc été amené àmodifier légèrement le protucc.le :

- étant donné le niveau de précision de la méthode, nous avonsattaché moins d'importance à la composition floristique desbandes (légumineuse _. graminée) afin de profiter de la pro­tection de toutes les herbes croissant naturellement dans

( 1) Voir Roose (B. J .) ~vril 1965'. lIEtude de la méthode de sbandes d'arrêt : I~ Pr~tocole et premiers résultats pour1964" rapport ORSTOM 12p., 6 tableaux.

Page 28: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

2

les jachères locales ( pas de sarclage dans les bandes an­tiérosives) •

nous avons cherché à améliorer la démonstration de l'effi­cacité de la méthode en fàisant croître les écarts de lar­geur des bandes (en 1964 de 1 à 3 m - en 1965 de 0 à 4 m)et en faisant apparaître un témoin (largeur = 0 mètre).

Les parcelles d'érosion d'Adiopodoumé ont été éta­blies sur des sols ferrallitiques lessivés en bases sur sableftertiaires du Continental Terminal.

Ces sols sont caractérisés par une très forte pro­

portion de sables grossiers (plus de 40 à 50 %) sur tout leprofil.

Par un appauvrissement d'argile en surface (moinsde 15 % jusqu'à 25 cm) sans qu'on puisse mettre en évidenceun horizon d'accumulation proprement dit.

Par une teneur en limon inféri0ure à 6 %Par une grande porosité et une grande friabilité en

surface qui baissent progressivement en profondeur au pointque les racines se concentrent dans les fissures des racinespourries au-delà de 75 cm.

Par une pénétration en profondeur des matières or­ganiques : on observe encore des taches sombres au-delà de1 9 5 mètre.

Par une lixiviation intense des minéraux utilos àla nutrition des plantes sauf du phosphore qui reste fixé aufer.

Par une composition minéralogique de kaolinite,goethite et sables de quartz.

1 020 Travaux culturaux

Le nouveau protocole a été mis en vigueur à partirdu 26 avril.

Page 29: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

3

Comme la torna.de ë.u 13 février avai t 2."'enversé lemanioc de l'année précédente: (tiges hautes de plus de 3mètres) et rendu très aléatoire la couverture végétale, nousavons procédé à la récolte des jeunes racines (voir rapport1964) et recouvert le sol d'un paillis provenant de la fauchedes pelouses de la station.

Entre If~ 26 et le 30 avril eurent lieula mise en place jes bandes d'arrêt avec une largeur con­forme au nouveau protocoleenlèvement du paillis~ labour à la daba sur 15 cm en moyenne,

- buttage en quinconce (80 x 80 cm) et plantation des boutures(113 par parcelles).

Par la suite~ nous avons procédé à quatre binages à

la daba le 21 juin, le 20 octobre, le 22 novembre et le 14décembre et à l'entretien des allées. Malgré ces fréquentssarclages on n'a pu maitriser l'envahissement par les mau­vaises herbes des parcelles 5 et surtout 7.

Le manioc a eu une croissance vigoureuse et homogène:les tiges sont restées plus basses et n'ont pas été renverséespar le vent. La récolte des racines a été effectuée fin avril1966 et de ce fait fut beaucoup plus importante que l'annéeprécédente.

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2.1. Les pluies. cfr. tableau nO 1

Malgré l'importance et la violence de certainesd'entre elles, les tornades n'ont pratiquement pas donné lieuà des départs de terre durant les mois de janvier à mai. Ceretard dfu~s la saturation en eau du profil du sol pourraits'expliquer par la faible pluviométrie enrégistrée en 1964.

Page 30: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 1 - Evolution de/l'érosivité des pluies, de l'érosion et durui'ssellemelllt au cours de l'année 19650

- Moyennes sur 7 parcelles -

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,Janvier ~ 1 1 8 3 0 0 0/0: 0 • : 3 () 0 % {} 0 0 () :

!Février 86,4 4 0 () % 1 0 1: 0/0,27 1 0 .1. 0/1,48 ; g 6 0 2 0/1,'15 0 33 0 0,7

iMars g 148,3 5 0 3 0/0,03 : 4 0 4 0/0,25 l 0 1 0/0,4:a :10 iD 8 0/0,10 U 80 0 0,2

!Avril 211,2 4 0 0 % 0 Ù 0 % 1 1 1 81/2,11 2 0 la g 0/0,96 : : : '1 1 3 81/3,00 g 14 43 l .i,la

:Mai g 176,8 ô 0 0: % : 2 0 2 0/0, 13 ~ {) 3 0/0,35 ~ g U l1l 5 O/O~48 {" ,15 0 0,2

!Juin 687,3 : 4 0 0: % 1 0 () Ù/O 2 2 2 220/4,96 ô (} 0: % 11. 1 1 714/17,54~ 3 3 3 :10513/74,30 g :11 6 6 :20447/96,80 55 55 3140,9 1

~,Tninet 702~a 5 0 1: 0/0,16 1 0 0 % la 2 2 814/15,14 1 1 1: 662/17,32 ~ t 1.115/ i 5;4."h n f'> (1 0 % p..- 2 n ~~o~J9/:1.1,:l.~ g~p' C '? ~5"371/Jl.32,Jla 5G 58 es 55,8 :

1ÂoÛt 35, Ù : 6 0.1 0/(jJ, 11 : : : : 6 0 1 0/(il, 11 : 0 11: 0 0, 0 1

; S;:;i)-:':'::.::::-:~ 77 , ? • LI 0 fi % 0 0 0 % 1 0 1 0/0,16 • g : 5 0 1 0/0,16 0 0 20 0 \),0 1:1Octobre .. 7' 3, 5 7 0 0 % 0 0 0 % 1 0 1 0/0,26 ; : • 8 {) 1 0/0,28 0 0 13 0 0,1 !

:NI)VP.r.1"b)l"I"" 88;9 6 0 0 % g 2 0 2 0/1.13 : g 8 0 2 0/1,13 0 25 0 0,4 :

1Décembre g 10 6 : 3 0 0 g 0/0 g g : : 3 ~ : : g g : g g 3 0 0 g 0 10 g 0 0: 0 0 1: ': : s g ~ : g g g : ~ : g g g g '1 g :+--------- --------- --------- ------------ --------- ------------ --------- ------------ --------- -~---------- --~------ --~--------- ----~---- ------------~--~~--------------- --------- ------------ --------- ------------~o 0 0 0 " 0 0 0 0 U 0 0 a fi CI l) 0 ., CI

~ TOTAUX ;20299,6 ~51 0 5; 0/0,30 ;11 0 9; 0/1,78 ;12 5 12;1.115/24,88; 3 1 3; 662/18,28; 2 2 2; 10890/32,99; 3 3 3 ;1.513/74,30; 2 2 2 ;20659/84,12 ;89 13 36;70899/23~65; ; ~__________o o o g 3 : -----g------------:---------g------------~---------o----------_-o-------__o~ o__~ o o _g ~---------:-------------!

1 0 • 0 1ft • 0 0 0 0 0

1 %: : 0/8,7: 0/0,1 g 0/82; 0/0,8: 42/100: 15/10,5 :33,3/100: 8/7,7 :U)O/100 g 24/13,9 ~100/100: 19/31,4 ;100/100: 34/35,6: :Coefficieillt Ruiss. moyen c: 10,3

----------------------------------------------------------~---------------------------------------------------~~~-------------------------.---~--------------------------------.-------------------------------------------------Note + plusieurs pluies tombées des jours successifs ont été regroupées étant donné qu'elles font

partie d'une même unité pluviale. Il faut plus de 6 heures sans pluies pour les dissociero

Page 31: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

... 4

Par contre 95 %du ruissellement et 99 %de l'éro­sion eurent lieu durant les n,ois èe juin et juillet où l'ona vu tomber sept pluies de plus de 90 mm.

La seconde saison des pluies a é~é à peine marquéeet n'a entrainé aucun phénomène d'érosion.

Avec ses 2.300 mm de pluviométrie dont 60 %con­centrés en deux mois, l'amîée 196: offre un excellent testpour mettre en évidence la valeur des bandes d'arrêt en tantque moyen de lutte contre les pertes en eaL et en terre deschamps cultivés.

2.2. Le couvert végétal et li érosion.

Une épaisse couverture végétale fournie par leshautes tiges du manioc planté en avril 1964 assure la pro­tection du sol jusClu'au 15 fevrier. Ensuite, le paillis l'aremplacée jusqu'à la fin avril.

Mi-mai, on a procédé à ë'.es replantations deDigitaria umfolozi dans les trouées des bandes d'arrêt qui

n'ont atteint leur entier recouvrement qu'un mois plus tard.

A la mi-juin, le manioc est fort bien développé etatteint une moyenne de 40 à 60 cm de haut. Le couvert qu'ildeveloppe varie de 20 è 35 %en fonction inverse du nombrede mauvaises herbes. C'est ainsi qu'on peut remarquer sur lesparcelles 4 - 5 et 7 envahies par ces dernières, une crois­sance du manioc lîel;tement plus faible que sur les parcelles1 - 2 - 3. La parcelle nO 7 en particulier est entièrementenvahie par les herbes si bien que malgré le faible dévelop­pement du manioc, elle est très bien protégée contre lespluies.

Près de 60 boutures de manioc se sont mal développées cetteannée : elles se rencontrent principalement au sommet desparcelles nO 2 - 5 et 7 (sol érodé ou envahi par les mauvai~

herbes). Les bassins creusés entre les buttes sont quasi

Page 32: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

5

rebouchés par les produits de la "fonte" des buttes voisines.Le ruissellement s'organise, se fraie un chemin en zig zagautour des buttes et les scie .à la base. Déjà quelques atte­rissements sablonneux se remarquent dans les bandes antiéro­sives.

On peut mettre en évidence une relation entre la hauteur desbuttes et la densité du couvert végétal qui la recouvre. Ona observé par exempie.sur P3 deux buttes voisines: la pre­mière était bien couverte et mesurait encore )0 cm de hauttandis que l'autre ne dépassait pas 17 cm et était surmontéed'une bouture de manioc non développée et complètement d.é",,:chaussée. C'est sur ces dernières buttes que l'on pouvaitobserver les plus belles Ii micro-demoiselles coiffées." Cesdernières sont un signe évident d'une érosion en nappe trèsactive.

Les bandes d'arrêt sont couvertes à plus de 90 %.Celles des parcelles 3 et 4 voient se développer le Itigitariaen compagnie de diverses graminées et composées tandis qu'enP5 le FUMINGIA partage la surface avec DIGITARIA et qu'enP2 le PUERARIA a brusquement envahi la bande d'arrêt etétouffé tout le reste.

En décembre, manioc et DIGITARIA ont fort souffertde la sécheresse. Le manioc ne présente plus que quelquesfeuilles au sommet des tiges si bien que les mauvaises herbesreprennent vigueur.Sur les bandes les légumineuses et diverses graminées étouf­fent le DIGITARIA mais le recouvrement reste assez homogène.

Il n'y a pas eu de pluie suffisamment importanteaprès juillet pour entrainer des pertes en terre ..et en eaunotable.

."

.1

Page 33: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

6

En rt::suml l€ sol est entièrement couvert jusqu'au26 avril. Les )lui(;s de mai tombent sur un sol pratiquementnu et celles de ju~n juillet sur un champ recouvert sur 20 à

40 %de sa surface par le manioc.

Dès la fin sep·~embre le recouvrement par le manioc dépasse80 à 90 %.

Les résultatE de Jette amée sono:; si probants et sibien confirmés par ceux obtentls sur les parcelles du S.C.E.A.de Bouaké (1) que nous n'avons pas cru nécessaire de prolongerles expériences une troisiè;ne année. C'est donc des résultatsde cette année (confirmés par ceux de Bouaké) que nous tire­rons les conclusions sur la méthode des bandes antiérosives.

3.1. Mode d'expression des résultats.

L'action arosiye dE; l'eau sur le sol s'exprime généralement à

l'aide de deux paramètres.

le ruissellement (R. en mm) ou coefficient deruisseJlement (en %) partie de l'eau de pluie quis'écoule à la surface du sol sans pouvoir le pé­nétrer (drainage)

l'érosion (E. en kg/ha) qui représente la sommedes pToduits fins entrainés en suspension (S enkg./ha.) et des produits grossiers qui sédimen­teEt facilement dès 'lu' on ralentit la vi tesse dela nappe d'eau de ruissellemenx.

Bertrand (R.) juiJle t 1966.

"Erosion hydrique - Rapport des aases d'érosion de Bouaké

en 1965"

Ministère de l'Agriculture de Côte d'Ivoire, S.C.E.A., Bouaké

Rapport ronéo. 8 p~ges, 7 tableaux.

Page 34: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 2 - Résultats globaux de chaque parcelles d'érosion en 1965.

-----~----------------------------------------------------------------76

o

1 N° des parcelles :1. 2: 3 0 4 51 largeur des bandes d'arrêt 0 m. 4 mo· 2 m. 0 4 m. 2 m. 0 • 0 m.1 couverture végétale manioc manioc manioc manioc manioc; forêt:::; aire; manioc

butte butte butte butte butte butteI ----------....;....---_...:..-_--_.:...-_-----=~--_---::.._--_.....:..._--_....::......_---,. 1) Poids frais récol té \kg/ha) ;;#i;".thX3 310464 370241 38.318 2S.63i 17.66512) Nombre de pieds sur 90 m2 110 110 111 108 107 99i3) Poids frais par pied g B~6135 g 2~5'15 g 3,020 : 3,194 g 1~988 g g 1,606 1

; ~)-~~~~;;;~~~:~~-::--------- •--- g -~~~',.;.~;--: --~~3, ~;-- : -;~~;51 -: -;~~~~;;--: ~~~~~;~-- : -ï~~~;~--: -;~~~;~~--:;5) Coeffode ruissellement en % l ~a~02 0 6,22 : 14,98 0 8,98 0 8,30 0 ()~62 : 10,06 !;6) CoeffoOie ruiss. maximum en % g 62,45 : 29~69 ; 51,38 g 34,41 g 29,95 g 1~34 ; 43,07 1

:;)-;~~~:-~~~-~~~;~~~~~~-(kgï~~)-----~---~:5g~--:----~09--~-~~;~;--:---~~;;--:----~;;--:-----;;~--:---~~~;-~

,8) Poids terre de fond (kg/ha) : 29 0 462: 10033: 70545: 10 197: 88: 0: 131;i9) Erosion totale (kgo/ha o) : 36.04S: 1.842: 12.088 : 20653: 920: 227: 1.828 i110) SiE x HW ; 18,21 ; 43,92 ; 37~58 ; 54,88 ; 90~43; :100; 92,83 !

:ll)-;Ui~~;;;;~~nt~~-~-~-------------:-~~9,;~~--:-~12~~;;--:-;~~,855--:-ï~;~~~;-~~-ï~;~;;;--:--14,35~--:-;;~~;~~--:

1~~_=~~~~~~~~:~ ~ ~__36::~~__~__~:~54__~_~~:66~_~ ~:09~_~ ~~~__~ ._22:__: __~~~~__ I

• Pluviométrie tot~le

• Pluies - entrainant - des dépôts de fond ~

- des ~oU78~ents ~e suspension :

1a.299,2 i1Ilm

1.328,3 mm

20004~2 mm

• Les résultats des lignes 1 à 10 ont été obtenus en ne tenant compte que de la surfacecultivée en manioc (90 m2) tandis que ceux des lignes 11 et 12 tiennent égalementcompte de la surface occupée par les bandes d'arrêt. (2 m x 0,8824 ; 4 m x 0,7895)

• Les pentes sont d'environ 7 % sauf P 6 qui est de 15 %.

Page 35: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau nO 3 - Résultats expérimentaux moyens des cases d'érosion en 19650- Les bandes d'arrêt -

----.,..-------------------------------------------------------------------.! g g : :-. g 1! Bande d'arrêt en mètre g {} g 2 g 4 :M6oyennel~wrgForêt 'saire!, • • • • parce JI. es • 1t 000 0 0

:-Po~ds-fr~~~-réc~lt~--(~;~/~~)-----------_:--;50;;;--:--30~~36--:- 34~89~--~--;~.18;-_:----=-----t

1 Nombre de pieds par parcelle (90 mS) : 104,5 : 109: 109: 107,5 : - ~1 Poids pe.r pieds (kg.) ; 2,114 ; 2,513; 2,881; 2,528; !--~-~~~~-~-----------------------=-~------- --------- ---------- ---------- --------- -----------

: Ruisselle~ent moyen (mm.) g 380,265 g 267,588 g 114,118 274,210 14,359 1i Ruissellement moyen % 16,54 11,64 1,60 11,93 0,62 11 Coefficient de ruiss. maximum en 1965 g 62,45 g 51,38 g 34,41 g g 7,34 ~

. -----------------------------~~~~-------~~---- --- ---------- ---------- ----------- ---------: Erro::,ioliJ. wûy::n~.fie (kg./ha.j g 18.939 g 6.504 g 2.248 g 9.230: 227:1 Suspension moyenne (kg.jha.) 4.142 2.688 1.133 2.645· 221 11 TerE"e de fond en ûloyenne (kg·/ha.) 140191 3.816 1.U5 6 0585. 0 11 S/E:lI 100 g 21,81 g 41,33 g 50,40 g 28,66; 100 1------~~--------------------------------~----------------~------------------------------------~---------------

Tableau nO 4 - Résultats modifiés en tenant compte de la surface couvertepar leo bandes d'&rrêt.

T-;~f~c~------------~~------~2-------~---------g-~~-------g--ï02------:-~14------:--ï02---------~~-------T

; Ruissellement ~oyen en mm g 380,E65 g 236,120 g 137,987 g 241,963 g 14,359 :i RuisseJl.lernent moyen en % • 16,54 0 10,21 • 6,00 . 10,52 • 0,62 ,1 Suspe~sion moyenne en kb./na. : 4.142 : 2.372: 895 : 20334: 227 i, Erosion moyenne en kgo/na. : 180939 : 5.739: 1.115: 8.145: 227.---~-~~ ~_~~ o--~ ~ o-----------o-----------o------ ~o !

1 Efficacité pour la conservation de l'eeu 1 1,6 2,8 26,5 11 Efficacité pour la conservation du sol 1 3,3 :10, '1 g 83,4 1!-------------------------------------------------:--~-~------g-----------g----------:-----------g-----------l

! Turbidité réelle + gr./litre 1,089 1,005 0,649 g 1,581 11 Charge solide + gro/litre g 4,980 g 2,431 g 1,286 g - g 1,581 1L-__~ ~~ ~ ~ ~ ~ L J

+ La turbidité réelle est le quotie~t des transports par suspension \S) par le volume réelle~ent

ruisselé. La turbidité apparente est celle qu'on mesure directement dans les cuves sans sous­traire l'eau de pluie qui tombe dans les canalisations non abritéeso

La charge solide est le poids de tous les éléments érodés (E) par unité de volume réellementruisselé (R en litre).

Page 36: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

7

La turbidité réelle se déduira facilement des suspensions (S)

et du ruissellement (R en mm). Nous ne l'avons pas rapportée

étant donné l'erreur entrainée par les poussières qui restent

à la surface des canaux et des cuves après leur vidange.Cette erreur est négligeable pour les grosses pluies mais im­

portante pour les pluies entrainant tUl faible ruissellement.

Il nous faut si~!aler aussi les approximations aux­

quelles nous avons dû nous livrer étant domlé les déficiencesdu matériel (cuves perçées, pertes d'échantillons, etc ••• )et de la méthode (échantillonnage douteux des suspensions et

de l'humidité des terres érodées, inversions de nO, etc ••• )

Enfin, les chiffres de ruissellement et d'érosionont été obtenus en ne considérant que la surface constante(90 m2) cultivée en manioc, la bande antiérosive étant consi­dérée à priori comme conservatrice.

3.2. Les résultats. voir tableaux 1-2-3-4-5-7 (en annexe)

1. Plus large est la bande d'arrêt

- plus faible est l'érosion- plus faible est le ruissellement- plus faible est la turbidité réelle des eaux- plus faible est la charge solide des eaux

plus grande est la proportion d'éléments finsentrainés par rapport aux éléments grossiers.

20 Par rapport aux parcelles protégées par des graminées, lesparcelles protégées par des légumineuses et des graminéesprésentent 0

- des coefficients de ruissellement moyen et maxi­mum plus faibles

- une perte en terre plus faible

- une proportion plus forte d'éléments fins dansles matériaux érodés.

Page 37: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

8

3. Les rendements diffèrent peu sauf dans les parcelles nO 5et 7 qui ont souffert de la concurrence des mauvaisesherbes.

4. Plus de 96 %du ruissellement et 99 %de l'érosion sontconcentrés en deux mois de l'année: juin et juillet.

5. Importance de la hauteur d'eau des pluies

- 81 % du ruissellement et 77 %de l'érosion ontété provoqués par 7 pluies de plus de 90 mm.

- 36 %du ruissellement et 34 %de l'érosion sontadvenus au cours de deux pluies de plus de 150mm.

- Aucune pluie de moins de 30 mm n'a été érosive;elles n'ont provoqué que 0,9 %du ruissellementannuel.

- Il faut des pluies de plus de 30 mm pour provoquerà coup sûr du ruissellement et de plus de 90 mm

pour provoquer dans tous les cas une érosiond'éléments grossiers (terre au fond des cuves).

6. Dissociation très nette entre les phénomènes de ruissel­lement et d'érosion.

7. Plus faible est l'érosion, plus forte la proportion d'élé­ments fins par rapport aux éléments grossiers : formationd'un mulch sableux en surface.

8. Comparaisons avec les résultats de 1964.

- les bandes antiérosives ne jouent leur rôlequ'après qu'elles aient été parfaitement recou­vertes par la végétation herbacée quelque soitsa nature.

Page 38: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

= 30,2t./ha)

9

la pluviométrie a été bien plus importante en1965 (2300 mm) qu'en 1964 (1647 mm) mais

• l'érodibilité a été à peu près semblable(Erosion: varie de 36 à 0,9 tonnes/ha en 1965;de 39 à 3 tonnes/ha en 1964) •

• le sol a été saturé plus tard mais plus longtempset plus fort (pluies très rapprochées et trèshautes) .

- le ruissellement a été plus fort en 1965(Coefficient annuel moyen de 23 à 6 %) qu'en 1964(coefficient annuel moyen de 16 à 14 %).Les coefficients de ruissellement maxima atteintsces deux années sont du même ordre de grandeur :62 %.L'augmentation de l' efficaci té des bandes antié­rosives par l'implantation de légumineuses setrouve confirmée en 1965 tant à Adiopodoumé qu'àBouaké.

Les rendements sont plus forts (Rtet moins homogènes en 1965 qu*en 1964(Rt = 13,6t./ha).

3.3. Discussion des résultats.

Avant tout il nous faut rappeler les réserves àapporter à la signification des résultats:

- il n'y a aucune répétition exacte étant donné lesdiverses couvertures végétales des bandes sauf pourle témoin

- la variabilité est forte d'une parcelle à l'autremais pour chaque largeur de bande d'arrêt il y aune parcelle sensible et une parcelle résistante.

- il Y a eu quelques défaillances de matériel.

Page 39: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 10 ~

Par contre une confiance fondée (parallélisme desrésultats de Bouaké et Adiopodoumé) peut §tre accordée auxrésultats généraux de l'expérimentation.

De plus, cette année est exceptionnellement significativepour tester une méthode antiérosive puisque la pluviométrieest forte et très concentrée.Enfin les bandes installées depuis 1 an présentent une cou­verture végétale convenable.

331. Les causes: la pluie et le ruissellement

Il ne faut pas trop chercher a établir des corré­lations directes entre le ruissellement, l'érosion et lescaractéristiques des pluies telles que hauteur, durée, inten­sité moyenne. Les liens qui existent entre ces divers facteurssont complexes et il serait bien artificiel de les isolerdans les conditions naturelles de ces expériences.

Un index de pluie mis au point par WISCmTEIER (1959)

et qui tient compte de toutes les caractéristiques de lapluie se trouve en corrélation étroite avec les pertes enterre.

-------------------------------------------------------!Index pluie = Energie ci~étique totale x 2 (intensité!! max. pendant 30 minutes) !, ,._------------------~---------------------------------.

Nous n'avons pu disposer de pluviographe sur les parcellescette année.

Dans une étude ultérieure nous tenterons de rapprocher lesrésultats des cases d'érosion avec les index de pluie calculésau départ du pluviographe d~ la station météorologique situéà un km environ.

Par contre, le tableau n01 nous permettra de suivrela répartition des classes de pluiè au cours de l'année etles phénomènes de ruissellement et d'érosion qui en découlent.

Page 40: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 11 -

- Le seuil criti~ue diérosivité des pluies se situecomme l'an dernier au-dessus de 30 mm de hauteur. Les pluiesinférieures à 30 mm n'ont donné lieu ~u'à 1 %du ruisselle­ment annuel alors que 20 %d'entre elles ont été lieu à desphénomènes de ruissellement.

- Pres~ue toutes les pluies (82 %) superleures à

15 mm ont entrainé du ruissellement alors ~u'il a fallu despluies supérieures à 60 mm pour avoir à coup sûr de l'érosio~

Ceci confirme, dans les limites d'expérimentation, le rôleréduit du ruissellement dans l'arrachement du sol et la né­cessité de faire intervenir l'énergie cinéti~ue des gouttesde pluies (effet splash) pour briser les agrégats et per­mettre aux eaux de ruissellement de transporter des ~uantités

importantes de terre.

D'ailleurs de nombreuses "micro-demoiselles coiffées" Jon­chent le sol tandis ~u'on remar~ue peu les incisions ~ue pro­vo~ue le ruissellement lors~u'il devient actif.

- Enfin il n'est pas inutile de rappeler ~ue lesplus forts coefficients de ruissellement et les plus fortesérosions ont lieu durant la ou les plus fortes pluies : ensept pluies réparties en Juin et Juillet, il y eut 81 % duruissellement et 77 %de l'érosion de l'année. Ce sont cespluies exceptionnelles ~ui doivent servir de base à tous lescalculs d'aménagements antiérosifs. La pluie la plus dange­reuse date du 19 juillet: sur 179,5 mm tombés, 62,5 %deseaux ont ruisselé sur le champ de manioc (P1) entrainant unecharge solide de 6,91 gr/litre soit une érosion de 7,78 ton­nes/ha. au 12 m3/ha (soit 1,2 mm d'épaisseur de sol arraché).

- Les intensités instantannées (durant 10 minutes)enregistrées au pluviographe de la station météo n'ont jamais

dépassé 3 mm/minute.

Page 41: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

12 -

.Soulignons pour terminer l'importance de la suc-

cession des intensités maxima durant la pluie et des pluiesles unes après les autres. Cette succession entrainera unengorgement du sol plus ou moins rapide en surface et modi­fiera considérablement les dangers de ruissellement.

332. Les facteurs modifiant l'érodibilité du sol[ [

3321 Le sol~===~==================

Les 7 parcelles étudiées sont situées côte à côtesur un même versant. Il s'agit d'un sol ferrallitique les­sivé en bases, sur des sables, pauvres en argile dans les 20premiers centimètres et fort appauvris en matière organiquesuite à neuf années d'expérimentations après défrichement dela f~r~t. Les parcelles ont reçu 40 tonneS/ha de fumier en1964 pour homogénéiser le niveau de fertilité par le haut.Cette année, on n'a rien apporté au point de vue minéral ouorganique : le fumier complètement décomposé n'est plus vi­sible.

Les rendements obtenus malgré une forte attaque demosaïque sont très honorables et montrent que le sol n'estpas entièrement épuisé. Il est amusant de noter que c'estsur les parcelles les plus soumises à l'érosion depuis 9 ansque l'on observe les meilleurs rendements (P3 et 4 : 38t/ha).Ce sont donc bien les mauvaises herbes très abondantes ettenaces sur les parcelles 5 et 7 qui sont la cause des ren­dements plus faibles.

De~ caractères du sol varient sensiblement au cours de l'an­née: la perméabilité et le déficit de saturation en eau.

Au début de la saison des pluies, le sol est gorgéd'air et l'eau de drainage est gênée dans son mouvement des­cendant par les bulles d'air qui obturent les pores princi­paux. De plus, (ceci se remarque surtout sous forêt voirtableau nO?) l'humus complètement déshydraté est hydrofuge

Page 42: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 13 -

et laisse rouler l'eau en surface. Peut-être la matière or­

gani~ue ~ui pénètre profondément dans ces sols sableux(souvent 1 % de matière organi~ue vers 1 mètre) joue-t-elleun rôle semblable sur les eaux de drainage.

Fin juin ou mi-juillet selon les années, tout leprofil est saturé; c'est alors ~u'on obtient les plus fortscoefficients de ruissellement d'autant plus ~u'à cette épo~ue

les pluies se succèdent à un rythme accéléré (voir tableaunO 1).

Comme la petite saison des pluies est très irrégu­lière, peu concentrée et les pluies généralement peu consé­quentes, les eaux météoriques sont souvent absorbées en tota­lité par le sol pour compenser son évapo-transpiration desurface. Il faut attendre les violentes tornades de février­mars-avril pour retrouver un ruissellement non négligeable.

Un autre facteur qui régit la perméabilité du solest l'activité de la faune à la surface du sol. En juin juil­let le sol est battu et tous les trous de vers, fourmis, ter­mites, etc, sont rasés et bouchés par les eaux de ruissel­lement. En saison sèche ces animaux forment bon nombre d'as­pérités et de petits cratères de terre bien structurée (gra­nules) qui sont autant de pièges et debarrages ~ui favorisentle drainage.

3322. La pente.----------------------------

Elle est d'environ 7 ~ sur les parcelles cultivées(avec un léger gradient décroissant de P1 à P7) et de 15 %sous forêt. Dans nos expériences l'influence du couvert primecelle de la pente.

Les longueurs de pente sont égales (15 mètres).

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La comparaison des rendements des parcelles peutêtre un test pour évaluer l'homogénéité de la couverture vé­gétale des parcelles cultivées d'une même façon et soumisesaux mêmes conditions générales de culture (microclimat, tech­ni~ues culturales, etc ... ).

Les rendements cette année comme en 1964 sont homogènes saufpour les parcelles 5 et 7. Ces dernières ont été envahiespar des semis très denses de mauvaises herbes (voir 3321).On expli~ue aussi ~ue les rendements moyens de 1965 soientplus du double de ceux de 1964 puis~u'on a laissé le maniocen place pendant trois mois ensoleillés supplémentaires.On conçoit facilement ~ue la concurrence des mauvaises herbesse soit fait sentir de façon encore plus oppressante durantces mois secs sur les parcelles 5 et 7.

Tableau n05 - Erosion sur champs de manioc butté.

T-------------------------------------------------------------------,i Année !Début des! date de ! durée de !Pluviométrie! Erosion ii ! pluies !plantation!l'expérience! mm t/ha i. .,--------r---------T----------T------------T------------,-----------Ti1956 (1) Mars ! 7/5 !7/5 au 31/12! 1.939 92,8 !i !!! ,ft ,

! !!! !! 1957 (1) Avril ! 7/5/56 ! 1/1 au 31/ 8! 1.823 2,0 !! !!! !, !!! !i 1964· (2) Mai ! 31/4 ! 1/1 au 31/12! 1.647 19,4 et 3,1!, i 1 l ,

do. j- i i .i •.. ,

!1965 Mai! 29/4 !1/1 au 31/12! 2.300 36,5 et 1,8i! !!! !---------------------------------------------------------------------

1) DABIN (B. j, 1960 "Bilan de trois ann~es dl arosion àAdi opodoumé" Rapport ORSPOIII" 7 page,s.

2) ROOSE (E.), 1965 "Btude de la méthodtl des bandes d'arr§t: pour la cOil~urvation dGS sols ~ l

Prgtocole et résultats pour 1964\1 R61:pport OnSTûrlr 12 pages.

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- 15 -

Rappelons le faible couvert végétal développé parle manioc durant la preullere saison des pluies, le danger dela culture en butte et la fragilité des sols ~u'on vient dedéfricher pour expli~uer ~u'en 1956 cette parcelle présentaitune érosion du même ordre de grandeur que la parcelle main­tenue totalement nue.

Bn seconde· année par contre, le sol s'est tassémais surtout tiges e~ feuilles bien développées sont devenuesautant de pièges ~uil captent l'énergie cinéti~ue des gouttesd'eau: l'érosion tombe à 3 %de sa valeur en première année.

En 1964, la pluviométrio a été plus faible; de plusles parcelles dont il s'agit (P1 et P7) ont une bande d'arrêtde 1 mètre mais peu couverte et donc inefficace.

En 1965, la pluviométrie dépasse la moyenne; lesparcelles n'ont pas de bande d'arrêt.

L'érosion très nettement inférieulS en 1964 et 1965~u'en 1956 s'explique par la plantation plus précoce dumanioc par rapport aux premières pluies et par l'usage devariétés à croissance rapide et vigoureuse.

L'influence des mauvaises herbes peut jouer un rôleconsidérable : elles apportent leur contribution à la couver­ture végétale. C'est ainsi ~ue la parcelle n07 littéralementenvahie par des semis denses de mauvaises herbes présentedes érosions très nettement inférieures à celles de la par­celle n01 généralement très propre

en 1964 E 7E 1

= 0,16 et en 1965 E 7E 1

= 0,05.

On peut observer également ~ue la hauteur de lacouverture végétale au-dessus du sol n'est pas sans influ­ence sur les arrachements de terre. ~n effet les gouttesd'eau se rassemblent aux extrémités des feuilles de certainesplantes à tiges dressées (comme le manioc) et tombent au solavec une vitesse proportionnelle à la hauteur de chute et aupoids des gouttes. CJest ainsi ~u'en saison sèche, le ruis-

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aellement étant nul, on observe à la surface du sol une cou­ronne de petits trous (1 à 10 mm de profondeur et de diamètre)correspondant aux extrémités des feuilles de manioco Nous nesavons cependant dans ~uelle mesure ce facteur intervientdans la destruction des agrégats par les eaux de pluie 0

En pratique, il faut donc attirer l'attention surle choix de variétés à croissance rapide et exubérante, surune date de plantation la plus hâtive possible tout en res­tant compatible avec les besoins en eau de la jeune plantule 0

Cette année le couvert végétal des bandes d'arrêtétant complet, ces dernières ont cessé d'être érodées et sesont montrées efficaces pour lutter contre l'érosion. Un solbien couvert, en effet, garde une bonne porosité et absorbebeaucoup plus d'eau ~ufun sol battu par la pluie.

La forêt reste incontestablement la meilleure cou­verture végétalo pour amortir la violence des masses d'eauqui tombent à la surface du sol, surtout s'il s'agit d'uneforêt où l'on rencontre des plantes de tailleset d'âgesdiverscomme c'est le cas pour la forêt sGcondaire d'Adiopodoumé.Malgré une pente double de celle d~s parcelles cultivées, iln'y a pas eu de transport d'éléments grossierso Ce typed'érosion sélectionnant exclusivement les particules finessuffirait à expliquer la profondeur de l'horizon appauvri enargile que l'on rencontre sur les sables tertiaires 0

L'importance de la turbidité réelle mesurée sous forêt nousa fort surpris (voir tableau nO 4)0 Il semble que cela pro­vient de deux causes : la pente qui est double de celle desautres parcelles et les erreurs qui sont beaucoup plus fortespuisque les eaux ruisselées sont toujours de petite impor­tance. Nous avons pu y observer une pullulation d'algues etde microo~anisnles divers, étrangers aux phénomènes d'éro­sian.

Page 46: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

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3324. Les techniques culturales.===============================

Dans les champs cultivés nous désirions provoquerune forte érosion! La culture sur butte convenait fort bienà cet usage.

Nous avons d'ailleurs remarqué que le ruissellement entailleplus vivement les buttes disposées en quinconce (1965) queles buttes alignées selon la pente (1964) qui n'opposent aucunobstable au ruissellement.

D'autre part on a pu observer combien il est facile de limiterl'érodibilité du sol en creusant les cuvettes dessinées entreles buttes, en cloisonnant ces dernières ou encore, en lespaillant légèrement.

Tableaux n03 et 4

Contrairement à l'année de mise en place de l'essai,les résultats de 1965 montrent que, une fois bien couvertes,les bandes antiérosives présentent un obstacle important auxphénomènes d'érosion.

Plus les bandes sont larges et plus elles sont ef­ficaces pour retenir les terres érodées et, dans une moindremesure, absorber les eaux de ruissellement.

Les bandes larges de deux mètres suffisent à éponger despluies ~e plus de 60 mm et fixer les terres érodées.

Pour les averses ~es plus érosives (18-19/7 = 180 + 100 mm)

une largeur de quatre mètres de terre enherbée ralentit con­sidérablement les eaux ruisselantes, retient la plus grossepartie des éléments grossiers mais n'arrive pas à absorbertout le ruissellement. Une quantité non négligeable d'élémentsfins en suspension (les plus fertiles) et d'eau est perdue.

Il faut prévoir l'évacuation de ces excès par des exutoiresaménagés.

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Non seulement les bandes antiérosives absorbentd'autant plus d'eau Qu'elles sont larges mais aussi ces eauxsont moins chargées en éléments fins et grossiers (turbiditéet charge solide plus faibles).

D'autre part on peut remarquer que la proportiond'éléments fins dans la masse de terre érodée augmente à me­sure que les techniques ill~tiérosives sont poussées : ~ aug-

Emente de 0,22 à 0,50 si la bande antiérosive passe de ° à 4 mde large et monte à 1 si le champ est entièrement couvert parla forêt. Cela veut dire que l'érosion s'adresse de plus enplus sélectivement aux éléments fins du sol et laisse enplace les éléments grossiers. Ainsi s'expliQue l'enrichisse­ment en sable des sols forestiers sur Continental Terminalen Côte d'Ivoire et ailleurs l'apparition de cailloux quitraduit l'activité d'une érosion en nappe ("les caillouxpoussent").

Tableau nO 6

Toutes les plantes herbacées des jachères convien­nent pour couvrir les bandes d'arrêt. Il semble cependantQue certaines graminées et surtout les légumineuses à enra­

cinement profond augmentent l'efficacité des bandes tant

pour éponger les eaux de ruissellement Que pour retenir les

éléments grossiers (SiE). Ceci a été confirmé sur les cases

d'érosion de Bouaké.

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Tableau nO 6. Influence d8 la présence de légumineusesdmls la composition floristi~ue desbandes d'arrêt.

kg/ha.

dominantesPlantes

SuspensionSiE x 100

r------------------------T--------------T--------------T--------------TiDIGITARIA et iFLEMINGIA ou ; ;· i Pueraria i pas de bande i, divers ; et divers; ;

------------------------i--------------i--------------i--------------Parcelles nO ~ P3 et P4 ~ P2 et P5 ! P1 et P7

! ! ~1------------------------1--------------1--------------r--------------· ..., '1 1iRécolte de manioc kg/ha i 37.780 i 27.548 i 25.2371------------------------!--------------!--------------!--------------!t "l'· ....!Erosion kg/ha. ~ 7.371 ~ 1.381 ! 18.939 !i !!!!------------------------,--------------1--------------,--------------,· . . .

! 3 •000 ! 821 ! 4 •14 2 !! ! ! !~ 40 1 7 ! 59,5 ! 21,8 !

------------------------!--------------!--------------!--------------!! ! ! !

!Ruissellement moyen en %! 11,98 ! 7,26 ! 16,54 !, ' i 1 1· ....

iRuissellement max. en %!

,------------------------,--------------,--------------r--------------,· ...., l , 1

; 51 1 38 i 29,95 ; 62,45 ;· . . .il' ,

- -- -- - - . ----- - - - - . - -- ------~

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- 19 -

Mécanisme d'action

Les bandes d'arrêt se comportent comme une épongevis à vis du ruissellement et comme un peigne vis à vis del'érosion.

La végétation couvrant entièrement le sol empêchetout départ de terre et d'eau sur la bande elle-même.

L'abondance du chevelu ra~tculaire et son extensioen profondeur y maintiennent une porosité et une perméabiliténettement supérieures à celles du champ voisin.Ceci lui permet d'absorber les eaux de ruissellement prove­nant des champs en amont jusqu'à ce que tout l'horizon poreuxsoit saturé. La band8 éponge ainsi les eaux de ruissellementprovenant de pluies de hauteurs mo~ennes mais, une foisgorgée, ne peut plus absorber la fin des pluies de forte hau­teur.On peut donc améliorer le pouvoir absorbant des bandes en ap­profondissant les horizons d'exploitation du sol par lesracines. C'est ce ~ui se passe naturellement sous nos climatshumides lorsqu'on laisse évoluer la jachère (apparition degraminées hautes à enracinement profond) ou lorsqu'on y in­troduit des lég~mineuses à enracinement pivotant.

L'abondance du chevelu radiculaire superficiel etdes tiges aériennes (intérêt des graminées) sur la bandefreine les eaux de ruissellement, abaisse son énergie ciné­tique, sa compétence, sa capacité de transport et provoquele dépôt des éléments les plus grossiers ( = peigne). Ceciconcourt au maintien d'une bonne porosité. Par contre lors­que toute l'eau de ruissellement est épongée les éléments.fins se déposent eux aussi. Il en résulte qu'en deçà de labande antiérosive la proportion d'éléments fins dans la

,charge solide est d'autant plus grande que la bande est largeet efficace (voir tableau nO) SiE x 100).

Page 50: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 20 -

Tous ces éléments érodés que les eaux de ruissel­lement déposent sur la bande antiérosive finissent par for­mer une petite terrasse. Nous avons pu observer en 1966 quele manioc qui y avait été planté poussait bien plus vigoureu­sement sur ces bandes où les qualités physiques et chimiquesdu sol ont été améliorées par le système racinaire dense etpar une vie de la microfaune et de la microflore bien plusintense que dans le sol des champs exposés à l'impact desgouttes de pluie. De plus une fois découverte, la terre deces bandes oppose une résistance bien plus forte à l'effetsplash que celle des champs voisins.

333. Analyse critique de la méthode

En l'absence de répétitions vraies, il ne peut y

avoir d'analyse statistique de la variance. Cependant pourcomparer les valeurs relatives des sources de variabiliténous avons été amenés à confondre la variable "compositionfloristique des bandes d'arrêt" avec l'erreur due aux répé­titions (mauvaises herbes, différence de couverture du manioc,

etc ••• )

En conclusion, il apparait que les sources d'er­reurs sont trop importantes pour obtenir des différences sta­tistiquement significatives entre les traitements (largeursde bande) tant pour l'érosion que 10 ruissellement. Ceci con­firme les difficultés avec lesquellos les expériences encase d'érosion peuvent se soumettre à la rigueur scientifiquedans le cadre des essais réalisés en Afrique Occidentale.

En effet, pressés par les autorités locales defournir des informations sur toutes les cultures et toutesles méthodes culturales, les chercheurs ont négligé de répé­ter leurs expériences dm1s le temps et dans l'espace. Aucunplan expérimental à 1011g terme interprétable statistiquement

n'a été mis en place.

Page 51: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

- 21 -

Les sources de variabilité sont pourtant très nombreuses etn'apparaissent guère dans les données expérimentales:

- antécédent cultural~ pratiques culturales lo­cales, invasion des mauvaises herbes.

- évolution du couvert végétal suivant la ferti­lité des champs, le climat, les accidents(parasites et déprédateurs)

- succession des pluies au cours des années etdes intensités durant les pluies.

- humidité du sol avant les' pluies

- erreurs systématiques propres à chaque stationexpérimentale dues à une application très iné­gale de la méthode ~ canaux et cuves non cou­verts~ digues en terre~ parcelles non délimi­tées par un gazon (effet splash), échantillon­nage plus en moins soigné des suspensions etde l'humidité des dépôts de fond.

Tout ceci explique la variabilité énorme observéesur les parcelles et remet en question la valeur des résultatsdes années précédentes. Seule une observation serrée sur leterrain permet de tirer quelque profit de ces expériences.

Cependant~ pour étudier scientifiquement l'influ­ence de chaque facteur isolement et non de coup'les. de varia­bles (par Ex. climat - sol - végétation) il est nécessa~re

de s'adresser à une autre méthode, celle des pluies artifi-, ' ,

cielles. L'usage d'un simulateur de pluie' 'sst le seul moyenqui permette l'ûtudü comparutivc do l'érodibilité de diverssols sur des parcellas expérimentales de dimension satis­faisante (12 à 50 m2 ).

Page 52: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

w 22 -

Les résultats obtenus sur les parcelles d'érosiond'Adiopodoumé comme sur celles de Bouaké en 1965 nous mon­trent suffisamment ~ue la méthode des bandes d'arrêt se pré­sente dans les régions où l'herbe pousse facilement comme unmoyen efficace de lutte contre l'érosion et dans une moindremesure contre le ruissellement sur des pentes de l'ordre de

7 fa.

Si les bandes ne fixent pas la terre sur les inter­bandes cultivées, elles suppriment en grande partie les phé­nomènes cumulatifs d1érosion dus à la longueur des pentes.Elles transforment aussi le paysage en une suite de petitesterrasses formées naturellement par la sédimentation des eauxde ruissellement ot réduiseFt d'autant la pente des champscultivés. Il reste cependant à prévoir l'écoulement des excèsd'eau par des exutoires aménagés.

La largeur de ces "prairies permanentes" ~ui sui­vent les courbes isohypses~ sera déterminée en tenant comptede l'érosivité du climat et plus particulièrement de la pluiedécennale la plus érosive.

La végétation herbacée qui pousse naturellementdans les jachères convient d'autant mieux à l'enherbement desbandes qu'elle les couvre rapidement et entièrement. Les lé­gumineuses à racines pivotantes et les graminées à enracine­ment profond peuvent améliorer son efficacité en ameublissantune plus grande épaisseur de sol.

Quant à la méthode expérimentale elle-même, tellequ'elle a été ap:pli~uée jusqu'ici en Afri~ue Noire d'expres­sion française, il faut avouer ~u'elle ne permet pas uneétude rigoureusement scientifique des problèmes qu, posel'érosion. Sur le terrain elle peut néanmoins servir de ma­tériel didactique de démonstration ex de champ d'observationdes Phénomènes d'érosion.

Page 53: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

·"

- 23 -

Résumé

L'auteur rapporte les résultats obtenus sur 7 parcellesd'érosion au Centre ORSTOm d'Abidjan - Adiopodoumé (basseCôte d'Ivoire) en 1965.

Outre une parcelle laissée sous forêt secondaire (pente 15 %),on a cherché à mettre en évidence l'efficacité de bandesd'arrêt (largeur de 0 - 2 et 4 m.) pour arrêter l'érosionet le ruissellement provenant d'un champ de manioc sur butte(90 m2 ) de pente de 7 %.

sans bande, l'érosion a été ré­

et 1 et le ruissellement à10,7végétation herbacée permanente

Par rapport à des parcellesduite respectivement à1

3,3par des bandes de1 et 1

1,6 2,8(graminée, légumineuses et divers) de 2 et 4 mètres de large.

La profondeur de l'enracinement et la composition floristi~ue

jouent un rôle non négligeable mais beaucoup moins importantque la densité du couvert végétal.

L'article se termine par une étude critique de la méthodedes parcelles d'érosion.

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Tableau n070 Résultats journaliers des cases d'érosion d'Adiopodoumé en 19650

-------------------------------7----------7----------~----------~----------7----------7----------7-----------

Jo ~ parcelles ;1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7----~-----~--------------------------------------------------------------------------------------------------o D 0 0 0 0 0

Largeur de s bande s dl arrê t : 0 : 4 : 2 : 4 : 2 : / : (1Q 0 0 • 0 0 0-------------------------------------------------------------------------------------------------------------o 0 o· 0 '0 0 • 0

o manioc . manioc 0 manioc . manioc 0 manioc ·forêt 2mre· maniocculture . . . 0 0 . .. o. 0 -0 0 0 0---------_._----------------_._-----_._-----------------------------------"--------------------------------------o butte en . butte en 0 butte en . butte en . butte en . / . butte en

technique culturale ;quinconce ;quinconce ;quinconce ;quinconce ;quinconce ; ; quinconce

7

1,5113'; 913.4563~456

Date-------------------------------------------------------------------------------------------------------------. 0 0 0 0 0 0 0 0

: pluie (mm): pente %: 7 : 7 : 7 : 7 : 7 : 15 :o 0 0 0 0 0 a 0 0-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

o 0 0 0 0o 0 0 0 0

13/ 2/65 :H =38,6mm:Ruisso ~: 2,916 1,375 0,735 2,498: 0,906 0,440:Ruiss. %: 7,55 3,56 1,90 6,47 2;34 1,13:Susp.kg!ha: 11,313 5,518 7,979 16,853 4,808 2,434::~r('f'.kG/ha: 11~313 5,5î8 7,979 "16,853 4,üü8 2,434

----------:---------+----------:----------:----------:-_._-------:----------:----------:----------:-----------'/0/ ?/6~ · · "Ir, û,03..;.OB =~ 1 4mmoR mm 0,.396 0,':01- 0,2:; 1"\ ~ r"\'7 ,..,

O,~j::Jv ~~{.., 1 V~.Jv-r

:R % • 1,26 0,96 0,69 1,35 0,96 0,10 0,68:S kg/ha 2.1:)76 1 .741 1. Ri n ?)057 01 C'd:t ~)304 1 ~ ,r,...

, ;. ~~ . j l 't v_.1-";'1 kg/ha 2~576 1,741 0

1~81 °c 2,05'1 1,948 1 ,304 1,462· ·.... 0 · . · 0 · 00 0 0 · 0 · . · 0----------- -_ ....._----- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -----------0 0 0 · 0 · : · .0 · 0 · 0 · · .

6/ ~/65 :H =16,7mm:R ülIrl 0,085 0,047 0,054 0,082 0,033 °r023:R % 0,50 · 0,28 0, 32 0,49 0,19 0,13·

~ :s k"S/b8, 0;633 ~ ,216 0,597 0,752 0,918 0,847 0,726:"R kg/he. °l633 1 ,216 0,597 0,752 0,918 0,047 CJ,726

..,------_._~:----_._---:----------:----------:------- ---:----------:----------:----------:----------:-----------

12/ 3/65 :H =49,1mm:R mm 0 0,704·0 :R % 0 1,430 : S' kg/ha • 5,6010 ;E kg/ha 0 5,601 ··

0,5981 ,215,262 .5,262 0

0,2980,603,2413,241

0,5011,022,8712,871

0,4820,986,2726,272

0,1110,231,3801,380

0,2290,473,1193,119

----------:---------:----------:----------:----------:----------:----------:----------:----------:-----------0,0030,0630,2080,208

15/ 3/65 :H =4,7 mm=R mm : 0,016: 0,001 : 0,002 0• :R % • 0,34 0,02 0,042 : 0 0

:S kg/ha: Ç'.·~9~ 0,200. '0,265 0,196: 0,194· 0,139·o :E kg/ha: 0,196. 0,200 : 0,265 0 0,196: 0,194 0 0,139.o • Cl • • 0 • • •---------- --------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -----------

Page 55: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau n07 (2)

0,1430,520,4680,468

16/ 3o

o 27,5 mmOR mm 0,167 0,100 0~112 0,026 0,080 0,051o :R % 0,61 0,36 0,41 0,09 0,29 0,19o os 0,722 1,098: 2,901 0,504 0 2,4.93: 0,896: :E 0 0,722. 1,098. 2,901 0 0,504: 2,493. 0,896.a ~ 0 0 CI 0 CI CI CI---------- --------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -----------CI CI CI CI CI 0 CI CI CICI CI CI CI CI CI CI ':1 CI

Î

1)

\IÎ

~

18/ 3 19,4· mm~R mm 0,163 0,123 0,083:R % 0.84 0.63 0.43~S O~6;~ , 1:;3) 0,403 O~ 782 1) ~ l~ .': 3 0,354 0,506U; -' _,:E 0,611 0,533 0,403 0,782 0,413 0,354 · 0,5060

----------:---------:----------~----------:----------~----------:----------:----------:----------:---~-------.[il j 5,6 ffiill:.rl. nw 0,022 0,021 o,oor( 0,022 0,008 : 0,007

~"R % O.3g o. ~R 0,13 0 0,39 0 !)~1~-2; 0,125:S 0~213 0~278 0,257 0 0,222 0 0,217: 0,200 0,196;E 0,213: 0,278: 0,257: 0,222 0,217: 0,200 0,196----------- CI --------- CI ---------- CI - ....----------. CI --- ..-------- CI -- .... - ....------ 0 --------.-.. - CI ----------- CI ---------- CI -----------

CI CI 0 CI CI CI CI CI •

oo 7,5 llliIJ.~R mm 0,026 0,019 : 0,022 0,00', ù,Ou1

:R % 0 0,35: 0,25: 0,29. 0,09. 0,01: S 0 °~ 160 °.1q f) °.708 °~ 21 3 0 0, 15° 0 °,167 °,171

• ::;; 0 0,160. O~'196. 0~708 0 U,2'1.3. 0,150 0 0,16? 0 0,171__________ Q ~~ G O ~ 0 0 - 0 0 _

o·oo

oo

1~,4 mm:R mm:R %:E

0,0860,560,9530,953

0,086 :0,560,7810,781

0,0170,110,7200,720

O~089

0~580,7560,756

0,027 :0,180,7180,718 :

0,5160,516

oo

0,050à,321,2981,298

- CI 0 ., ..... • 0 _ •. ...... 0 0 0 0 0 _

CI 0 0 • 0 0 0 0 0

0,6410,783,1413,141

o / ~v/ T 82,C mw:R lliW • 0,995 0,948 0,021 0,525 0 0,447: 0,272 0

:R % 0 1,21 1,16 0 0,03. 0,64· 0,54. 0i33:OS 5,385 6,214· 5,082· 8,706 9,399: 1,778 •

o :E 0 5,385 0 6,214 0 5,082 0 8,706 0 9,399: 1,778 0o 0 0 GO. 0 0 0---------- --------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -----------o 0 G 0 0 0 G G 0G 0 ~ 0 0 • • 0 •

14/ 40

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0,0870,087

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0,318 ·• mmoR mm 0 1 ,201 0,966 0 0,121 0 0,290 •• .%

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• :R 0 1 ,75 1 ,41 0 0,18 0,46 . 0~42 0 0• • 0 0 • •0 :S • 2,767 1 ,712 0 1,957 0 2,571 0 2,785 0 1,287 0 1,1050 · • 0 • · 0

:E · 2,767 0 1,712 0 1,957 0 2,571 0 2,785 • 1,287 0 1,1050 0 0 0 . 0 •----------:---------»----------:--------- :----------:~--------~---------~----------:----------:----------

Page 56: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

r Tableau n07 (3)

··28/ 4 • 47,3 mm.:R mm. 9,851 1,4-13 2,24:5 0,317 0,,602 0,151 · 0,205• ·:R % 20,83 2,99 · 4,75 . 0,67 1,27 0,32 0,43·;\ :8 · 249,327 5,523 74,480 1,292 5,352 · 0,975 12,813· ·!\ :E · 463,528 . 5,523 74 ,~80 1,292 · 5,352 0,975 · 12,813, · . · ·----------:---------:----------:--~-------:----------:----------:----------:----------:----------:-----------

2,4202,420

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0,4560,456

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0,5140,514

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o·0,6580,658

0,104 0

0,25 0

1 , O~21,052

1,182 0,415 0,507 :1 , 18 2 0, 415 0, 507· . ...-.., - ~~--------_. --~-------.-----------

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17/ 5

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26/ 5

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37,5 mm.:R mm. 0,342. 0,253 0,085 .:R·% 0,91' 0,67 0,23 a •

:8 3,476 1,055 0,796 1,797 0,675 (),4-~6· 1,208: ;E : 3,476: 1,055: 0,796 1,797: 0,675: 0,436 1,208

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28/ 5

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Page 57: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau n07 (4)0 0

10-11-12/6; 141,0 mm;R mm 3.1,559 3,657 23,132 15,247 7,632 0,756 2,073:R % 23";80 2,59 16,41 10,81 0 5,41 0,54 1,47

0

0 oS 0 226,004 13,267 404,147 312,902 0 15,959 30,962 32,8070 6 6 0

:E :1.005,876 13,267 496,929 425,918 32,957 30,962 32,807----------0---------0----------0----------0----------0----------0----------0----------0----------0-----------o 0 0 0 0 0 0 0 0

13-14/ 6 95,0 mm:R mm 40,711 17,071 16,908 13,541 16,835 0,379 17,350:R % 42,85 17,97 17,80 14,25 17,72

:0,40 . 18,26

:S 0 678,722 1Î 6,368 :1.510,702 96,259 160,319 2,118 79,141, 0

0 0 .:E : 2.673,134 116,368 : 1 .747,948 0 216,180 160,319 0 2,118 0 79,141o 0 0 0 0 0 1) CI 0___________ 0 _________ 0 __________ 0 __________ 0 __________ o __________ o __________~__________ o __________ o ___________. 0 0 0 0

18-19/ 6 46,5 mm;R mm0 0 0 0

0 8,312 0,541 0,906 0,111 0,2490

:R % 17,88 1,16 1,95 0,24 0,53 00

oS 57,362 2,284 · 11,171 6,063 1 ,737 3,249 1,112;E ·395,583 2,284 11,171 6,063 1,737 3,249 1, 112~ o---------o----------~-~--------o----------o ~__ o- o o----------o-----------

o 0 (1 • 0 0 0 0 0

0,3040,510,1530,153

20,43314,70

121,109201 ,400

0,4650,33

52,97352,973

10,1197,28

44,48567,008

11,7338,44

45,374113,591

47,12633,90

167,955193,352

3,4772,50

34,622 :34,622

.o

69,374: 49,91: 426,896:5.979,207

o 0

; 139,0 mm;R mm:R %oS;E

20/ 6 : 59,5 rmn:R mm 16,937 0,845 4,305 1,617 0,593:R % 28,47 1,42 7,24 2,72 1,00:S 161,146 0,210 24,877 12,299 1,863: 1,817::E :1.053,212 0,210 24,877: 39,756 1,863: 1,817:

__________ : : = = : : : : 0 _.o

29-30/ 6

----------o-~-------o----------~----------o----------o o ~ o o _o 0 0 0 Cl • 0 • 0

4/ 7,l

\ 44,5 mm:R mm 15,018 0,406 3,058 1,264 1,025 7,278: R % 33, 75 0,91 6,87 2,84: 2, 30 - 16 , 36

: :S : 326,319: 2,421: 5,959: 21,059: 7,106: 1,817: 81,926: :E :2.001,033 0 2,421· 5,959· 21,059· 7,106 0 1,817 6 102 ,071o 0 • 0 0 0 0 0 •__________ 0 0 0 0 0 - 0 0 - _

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7/ 7 .o

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74,0 mm;R mm:R %.S:E.

: 38,02451,38

: 759,748: 4.180,588

·•2,6273,553,3523,352 :

24,794 :33,5154,168 :54,168 :

13,64718,4439,50081 ,178 :

10,28313,9010,67610,676

0,9470,947

31,87943,07

283,495301,011

----------0---------0----------0----------0----------0----------0----------0----------0----------0-----------o 0 0 0 0 0 0 0 0

8-9/ 7 : 195 0 mm:R mm 58,909 16,565: 30,,576 31,895 33,852 32,395: ' :R % • 30 , 21 8 ,49. 15, 68 16, 36 . 17 , 36 : 16 , 61: :S : 472,697 208,322 :1.122,221. 129,331: 123,065 13,028' 302,544: :E :1.765,975 6 208,322 :1.122,221 : 896,181 : 123,065. 13,028 0 315,519__________0 o • ~ 0. ~ ~ • _

Page 58: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Table. 1.1. n07 (5)

14/ 7 12,5 mm:R mm 0,469 0,154 0,161 0,156 0 0,029 0 0,121· ·· :R % 3,75 1 t 23 1,29 1,25 0,23 0,970

· : 8 • 4,550 0 0,613 1,871 1,541 0 1,858 0,722 · 0,8500 · · · ·:E 4,550 0,613 1,871 1,541 1,858 0,722 0,850----------T---------:----------:----------:----------:---------~:----------:----------:-~---------:-----------

18/ 70 · · ;;~8,156• 179,5 mm.:R mm 0 1 i 2, Î 06 39,249 92,222 61 ,771 50,514 0,623

OR rri ".-"..., .A r- 2'I,ô7 51,38 34,41 28 9 1!\. Oi 35 . 15,69o L Il) û~,t.t)

S :1.125,444 199,570 · 426,223 598,970 194,092 10,664 · 533,693·:E :7.783,112 821,175 ;4.196,679 629,384 194,092 10,664 · 533,693· · · · · ·· · • · 0 · · ·---------- --------- ---------- --------- ---------- ---------- ---------- ----------·----------·-----------· 0 · · · : ·· · · · · · · ·19/ 7 99,5 mm:R mm · 130,510 3,422 29,095 9,003 7,851 · 28,244· ·:R % : 30,66 3,44 29,24 9,05 7,89 · 28,390

:8 : 1 .589,183 19,329 52,280 24,934 · 17,453 0,735 62,4210

· :E :5.252,022 430,149 : 2.367,664 54,447 66,128 0,735 62,421·----------:---------:----------:----------:----------:----------:----------:----------:----------:-----------

o 0 0 0 0 0 0 0 0----------.---------o-----·-----o--~~~------o---------··_o o o ~------_---o----__-----

·20/ 1 • 57,5 mm:R mm • 22,843 2,976 24,148 8,103. 3,191 16,676: :R % : 39,73 5,18. 42,00 • 14,09: ~t55 0 • 29,00o ·S : 146 9 922 :.1??· i47~390· 38~612· 1Yi242' 'l,îS;· 27,68:':: ;B ;2.631~857: 7,122 ;1.251,742: 38,612: 15,242: 1,181: 27,680

---------- ---~----- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- -------_._--o 0 0 0 0 0 0 0 0o 0 0 0 ~ (> 0 0

· · ·27/ 90 55 , 3. mm:R mm 0,579 0,356 0,150 ·0 0 ·· o :R % 0 1,05 0,64 0,27 ·0 · 0 · ·· :3 4,752 1,828 · 1,329 0,913 · 0,978 · 1,501

0

0,400·:E 0

4,752 1,828 1,329 0,913 0,978 1,501 0~400· 0 0 · · · · ·· 0 • • · · 0 0 •---------- --------- ---------- --------------------- ---------- ---------- ----------·----------·-----------· 0 • · 0 • ·· · • 0 • 0 · • ·28/10 39,0 mm.:R mm. • 4,019 0,211 0,172 · 0,257 0 0,098 · 0,281• 0 0 ·0 :R % · 10,31 0,54 0,44 0 0,66 0 0,25 · 0,720 • · 0 •· :3 12,501 0,931 2,433 1,272 1,859 3,269 2,5970

· :E · 12,501 0,931 2,433 · 1,272 1,859 3,269 2,5970 • •

·o0,0850,670,6270,627

··0,0350,280,7490,749

0,0420,330,7340,734

0,059 :0,470,4250,425

0,059 :0,471,1631,163 :

0,0920,730,6150,615

0,3923,112,8342,834

·o12,b mm:R mm

:R %:8:E

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3/11 : 22,4 mm:R mm : 1,689 : 0,050 : 0,002 : : : : 0,066• : R % : 7 ,54. 0,22: 0,01 0 : • 0 0,29o :i : 6,917 0 0,549 : 0,786:: • 0,585

__________ ; : ; ~:~~~_~ ~:~~~_; 0,786; ; : ~ 0,585---------- ---------- ---------- ----------------------

Page 59: Etude de la méthode des bandes d'arrêt pour la

Tableau n07 .(6 )

• 0 • ~ 0 0

20/11 • 20,8 mm:R mm 0 5,676 0 0,084 0 0,101 0,093 0,086 · 0,044• 0 . 0

• :R % 27,29 0,40 0

0,49 0,45 0,41 0 • 0,210 ·• :S 23,777 0,105 0,476 0,158 0,318 0,431 • 0,8950 0 0 0 00 :E 0

23,777 0,105 0

0,476 0,158 0,318 0

0,4310

0,8950 · 0 0· 0 0 · 0

TOTAUX ANNUELS-------------------------------------------------------------------------------------------------------------o a a a 0 (1 0

n 0 ~arcelle s : ..~: 2 : 3 : 4. : 5 : 6 : 7St 0 ~ 0 0 • 0-------------------------------------.------------------------------------------------------------------------

, • 0 0 0 Il 0

• " 0 0 0 0

Ruissellement mm. · 529,269 143,034 344,351 208,522 190,824 14,359 231,260•%

0 0 0 0

~. Ruissellement • 23,02 6,22 · 14,98 Gl,98 0 8,30 0 0,62 10,06

kg/ha .' 0 0

! Suspension 0 6.587 0 809 · 4-.543 1.456 832 227 1.697~

0•Erosion totale Kg/ha 0 36.049 1.842 12.088 2.653 0 920 227 · 1.828

~• . 0

0 0 :1 0 •-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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