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ETUDE DES PRATIQUES CYNEGETIQUES ET SUIVI DE LA ETUDE DES PRATIQUES CYNEGETIQUES ET SUIVI DE LA FAUNE CHASSEE DES BASSINS DE VIE DU PARC FAUNE CHASSEE DES BASSINS DE VIE DU PARC AMAZONIEN AMAZONIEN S S é é minaire de restitution des travaux de minaire de restitution des travaux de l l Observatoire Homme/Milieux OYAPOCK Observatoire Homme/Milieux OYAPOCK CAYENNE, 14 octobre 2010 CAYENNE, 14 octobre 2010 Nicolas Surugue Nicolas Surugue Kamran Khazraie Kamran Khazraie Parc Amazonien de Guyane – Séminaire OHM Oyapock – Octobre 2010

ETUDE DES PRATIQUES CYNEGETIQUES ET SUIVI … · d’accroissement et aux paramètres reproducteurs. L’indicateur associé est le taux de déclin des ... c h s s é. M o n t. K

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ETUDE DES PRATIQUES CYNEGETIQUES ET SUIVI DE LA ETUDE DES PRATIQUES CYNEGETIQUES ET SUIVI DE LA 

FAUNE CHASSEE DES BASSINS DE VIE DU PARC FAUNE CHASSEE DES BASSINS DE VIE DU PARC 

AMAZONIENAMAZONIEN

SSééminaire de restitution des travaux de minaire de restitution des travaux de ll’’Observatoire Homme/Milieux OYAPOCKObservatoire Homme/Milieux OYAPOCK

CAYENNE, 14 octobre 2010CAYENNE, 14 octobre 2010

Nicolas SurugueNicolas SurugueKamran Khazraie Kamran Khazraie 

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire OHM Oyapock – Octobre 2010

CONTEXTE CULTUREL ET SOCIOLOGIQUECONTEXTE CULTUREL ET SOCIOLOGIQUE

Des communautés autochtones et locales qui pratiquent la chasse de subsistance Des communautés attachées à d’autres principes cosmologiques que ceux qui prévalent 

dans la conception occidentale de la protection de la nature

Pratiques de subsistance en pleine mutation :• Effets du fait de l’évolution des modes de vie et de la croissance démographique 

associée à la sédentarisation• Pression croissante sur les milieux naturels, et notamment sur la faune• Monétarisation des sociétés contribuant au développement de la commercialisation 

du gibier dans certaines zones, et tendant à augmenter la pression de chasse

Dans le même temps, des abus se développent, principalement du fait d’usagers 

extérieurs, en particulier des orpailleurs illégaux et des expéditions venues du 

littoral.

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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CONTEXTE INSTITUTIONNELCONTEXTE INSTITUTIONNEL Enjeux de la mise en œuvre des actions de protection de la nature par l’établissement 

public :• faire se rejoindre des conceptions différentes pour construire un modèle de gestion• aboutir à des règles d’usage de la nature répondant à la fois aux valeurs des 

communautés d’habitants et aux exigences nationales et internationales pour la

protection d’un massif forestier de 3,4 millions d’hectares dans le contexte régional 

du Bouclier guyanais

→ La charte sera le support de ce modèle

ETAT DE LA CONNAISSANCEETAT DE LA CONNAISSANCE Connaissances restreintes portant sur les espèces, leur biologie, leur éthologie et surtout 

l’état des populations animales : le niveau de vulnérabilité

de la faune n’est pas aujourd’hui 

correctement identifié

→ Un processus de régulation des pratiques est possible au travers d’une 

concertation étroite avec les communautés, nécessitant l’implication la plus large possible des 

chasseurs

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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LES MISSIONS DU PARC AMAZONIENLES MISSIONS DU PARC AMAZONIENCadre législatif : 

• Code de l’Environnement : dans le cadre de ses missions, le Parc National est chargé

d’identifier les particularités territoriales, écologiques, économiques, sociales ou 

culturelles (L.331‐3‐I)

• Art. 12 de la Loi de 2006 sur les parcs nationaux ‐

cas particulier de la Guyane : la 

réglementation prévue par le décret de création du Parc pour le cœur et la charte 

peuvent prévoir des dispositions plus favorables au bénéfice des communautés 

d’habitants et des résidents tirant traditionnellement leur subsistance de la forêt

• Art. 20, 22 et 25 du décret de création –

habitants et résidents peuvent :‐

chasser et pêcher aux seules fins de subsistance‐

vendre leur surplus aux autres résidents et aux membres des communautés 

d’habitants

Projet d'établissement 2009‐2011 du Parc Amazonien de Guyane :• Le Parc National constitue le cadre de vie de communautés d’habitants pour 

lesquelles les ressources naturelles sont essentielles, l’identification, la mesure de 

l’évolution et la maîtrise des pressions humaines et des facteurs de dégradation des 

écosystèmes  sont prioritaires• Axe stratégique n° 3 «

qualité

environnementale

»

: prévoir des mesures de gestion 

durable des ressourcesParc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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QUESTIONNEMENT SCIENTIFIQUE / OBJECTIF DU PROGRAMMEQUESTIONNEMENT SCIENTIFIQUE / OBJECTIF DU PROGRAMME

Durabilité

de l’utilisation de la ressource ?

• l'évaluation de la durabilité

de l'utilisation des ressources naturelles est essentielle 

lorsqu’il s'agit à la fois de les conserver et de répondre aux besoins des populations 

qui en vivent (Robinson & Redford, 1994)

→ déterminer si les taux de prélèvement de la chasse sur chaque espèce sont supérieurs 

ou non aux taux de reproduction de ces mêmes espèces : évaluation de nombreux 

paramètres tels que la superficie des territoires de chasse, le nombre

d'individus 

chassés …

→mise en œuvre d’un modèle d’évaluation de la durabilité

de la chasse : différents 

modèles ou indicateurs biologiques et cynégétiques sont développés pour les espèces 

présentes dans le bassin amazonien afin de déterminer si les populations animales 

sont surexploitées ou non par la chasse.Ils peuvent être appliqués pour des évaluations comparatives ou temporelles de l'impact 

de la chasse

(Bodmer et Robinson 2004)

Quelle est aujourd’hui la place de la chasse au sein des modes de vie des 

communautés ?

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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UN PARTENARIAT CHERCHEURS / GESTIONNAIREUN PARTENARIAT CHERCHEURS / GESTIONNAIRE

→ Des antécédents : P. Grenand 1974; F.  Ohoud‐Renoux 1996 Recherches menées par l’ONCFS et l’association KWATA OHM Oyapock

CNRS, ONCFS et Parc Amazonien de Guyane

•Programme pluridisciplinaire (durée de deux ans)

•Démarche d’amélioration de la connaissance en réponse à des besoins de gestion

•Etudes transverses : production de données alimentant d’autres programmes

→Modes de représentation, sociologie de la chasse, toponymie, éthologie et écologie 

des espèces y compris par l’intégration des savoirs locaux aux données scientifiques 

concernant notamment les milieux, les régimes alimentaires, l’occupation de l’espace et 

les périodes de reproduction…

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

1. Suivi direct des abondances des populations animales dans divers

sites chassés, 

comparaison avec les mesures de référence effectuées en sites non chassés :

• Méthode standard utilisée : Line Transect avec Distance Sampling (Buckland, S. T. et al. 

1993; Burnham, K. P. et al.1980; Robinson, J. G., Redford, K. H.

1991)→ Indices Kilométriques 

d’Abondance (observations/kilomètres parcourus) → extrapolation statistique des valeurs de 

densités

→ Les données permettent de comparer les abondances entre différentes zones de chasse, 

et surtout de suivre l’évolution de ces abondances au cours du temps sur un même site.

→ Le modèle dit de «vulnérabilité»

analyse le risque de déclin et d’extinction relatif au taux 

d’accroissement et aux paramètres reproducteurs. L’indicateur associé

est le taux de déclin 

des tailles de populations, en fonction des espèces et de l’importance de la pression de chasse.

→ Comparaison des abondances des principales espèces de gibier dans les zones soumises à

des pressions de chasse différentes, et en référence avec des zones témoins exemptes de toute 

chasse 

Parc Amazonien  de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

7

5 m

10 m

15 m

Nombre d’animaux rencontrés par Km parcouru

Estimation 

de 

la 

largeur 

«

effective

»

comptée 

par 

espèce 

grâce 

à la 

mesure 

des 

distances 

perpendiculaires 

au 

layon 

(télémètre), et au calcul de la probabilité

de détection

Nombre d

’animaux par Km2

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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macaque

Hurleur

Chassé

IKA 10

Atèle

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

Lim

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tit

Saut

NON chassé

IKA (10 km)

(1999 à

2003)

METHODOLOGIEMETHODOLOGIE

2.Enquête des pratiques de chasse : 

•Caractérise la chasse et les espèces chassées par diversespopulations humaines (bassins de l’Oyapock et du Maroni)•Permet d’appréhender les territoires de chasse•Bilan sociologique•Informe sur la notion d’effort de chasse•Autres données : toponymie, pluriactivité

(cueillette, abattis…)

→ démarche participative : enquêtes réalisées par des agents du Parc amazonien et des 

habitants spécialement recrutés

→ Lancement du processus dans le bassin de l’Oyapock : juin 2010Trois Sauts : 

78 chasseurs enquêtésCamopi : 

67 chasseurs enquêtés

→ Lancement du processus sur le bassin du Maroni :janvier 2011

Parc Amazonien de Guyane – Séminaire CNRS‐OHM – Octobre 2010

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QUESTIONNAIREQUESTIONNAIREDD’’ENQUETEENQUETE

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QUESTIONNAIRE DQUESTIONNAIRE D’’ENQUETEENQUETE

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CALENDRIERCALENDRIER

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Tâche et/ou livrables  2008 2009 2010 2011 20129 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Comptage Saül (zone chassée et non chassée) 

Mise en place du site de comptage à Elahé

Mise en place du site de comptage à Papaïchton 

Comptage à Elahé

Comptage à Papaïchton 

Préparation des enquête Oyapock 

Préparation des enquêtes Maroni 

Enquêtes Oyapock 

Enquêtes Maroni 

Mise en place du site de comptage à Trois Sauts 

Comptage à Trois Sauts 

Mise en place du site de comptage à

Antecum 

Comptage Antecum

Mise en place du site de comptage à Camopi 

Comptage à Camopi 

LIENS AVEC DLIENS AVEC D’’AUTRES PROGRAMMES : le programme Habitats (caractAUTRES PROGRAMMES : le programme Habitats (caractéérisation et risation et 

cartographie des habitats forestiers de Guyane)cartographie des habitats forestiers de Guyane)

Objectifs

:

• Définir précisément et classifier objectivement les types d’habitats forestiers 

représentatifs des différents massifs guyanais• Méthode : relevés de terrains d’arbres (ONF/Parc amazonien), plantes de sous‐bois (IRD‐

UMR Amap), et inventaires de la grande faune en zones nonchassées (ONCFS/Parc amazonien) couplés à l’analyse d’imageriesatellite

→mise au point d’une typologie des unités de paysagesbasée sur la géomorphologie

→ développer et valider des outils d’évaluation de la biodiversitéforestière adaptés à la Guyane et à l’échelle des paysages :approche biogéographique, floristique et faunistique pour décrire la notion d’habitat 

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CARTOGRAPHIECARTOGRAPHIEDE LDE L’’EFFORT GLOBALEFFORT GLOBALDD’’ETUDE en 2010ETUDE en 2010

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Source

: ONCFSDonnées

: ONCFS & KWATA

MERCI POUR VOTRE ATTENTIONMERCI POUR VOTRE ATTENTION

PARC AMAZONIEN DE GUYANE1 rue Lederson ‐

97354 Rémire‐MontjolyBP 275 –

97326 Cayenne cedexwww.parc‐guyane.gf

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