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Etude des signes généraux II. La fièvre

Etude des signes généraux · 2018. 10. 2. · de chaleur proportionnelle à la température cutanée et par évaporation qui se fait par perspiration cutanée et pulmonaire et surtout

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Etude des signes généraux

II. La fièvre

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I. DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS

On désigne par fièvre toute élévation de la T centrale au dessus de 37 °C le matin et au-dessus de 37,5 °C le soir.

La T centrale correspond à la température rectale ou encore à la température buccale (seule utilisée dans les pays anglo-saxons).

La température cutanée est plus basse que

la température centrale d'où la règle de bannir la prise de la température au niveau du creux

axillaire.

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La prise de température doit être effectuée matin et soir tous les jours à la même heure

chez les malades alités, chez les autres sujets elle doit être prise le matin avant le lever et le

soir après une demi-heure de repos absolu, avant le repas.

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II. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE

1. La température normale

Au repos la température normale est de 37 °C en moyenne; elle subit des variations

nycthémérales de 1 °C du matin au soir; elle est de 36,5 °C le matin et de 37,5 °C le soir.

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2. Variations physiologiques:

2.1. L'effort : entraîne une élévation de température de plusieurs dixièmes de degré; après un effort musculaire intense la température peut atteindre 39 °C.

D'où la règle de ne prendre la température qu'après 30 minutes de repos.

2.2. Le cycle menstruel : chez la femme la température varie au cours du cycle menstruel :

— Du 1er au 13e jour du cycle menstruel la température est à 36,5°C.

— A partir du 14e jour du cycle qui correspond à la ponte ovulaire la T s'élève de 2 à 3 dixièmes de degré.

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3. La régulation thermique :

Chez le sujet normal la température centrale reste à peu prés constante aux environs de 37 °C grâce à un équilibre constant entre la quantité de chaleur produite (thermogenèse) et la quantité de chaleur perdue (thermolyse) par l'organisme; l'homme est un homéotherme.

Cette régulation thermique équilibrée n'existe pas chez le nourrisson dans les premières semaines de la vie d'où la nécessité de surveiller la température ambiante au cours de cette période de la vie.

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3.1. La thermogenèse : dans l'organisme la chaleur est produite par la combustion des glucides, des lipides et des protides apportés par l'alimentation.

Cette combustion est sous la dépendance de certaines hormones : hormones thyroïdienne et

hypophysaire ; elle est également augmentée par l'activité musculaire volontaire ou

involontaire : par exemple le frisson.

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3.2. La thermolyse : l'organisme perd de la chaleur par rayonnement qui entraîne une perte

de chaleur proportionnelle à la température cutanée et par évaporation qui se fait par

perspiration cutanée et pulmonaire et surtout par transpiration.

3.3. Les mécanismes de la régulation thermique seront mis enjeu lors des variations de la

température ambiante :

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· Si la température ambiante s'abaisse : l'organisme peut augmenter sa production de chaleur ou thermogénèse par :

• l'activité musculaire volontaire;

• l'activité musculaire involontaire : le frisson ;

• l'augmentation des sécrétions hormonales hypophysaires et thyroïdiennes et diminuer sa

déperdition de chaleur par vasoconstriction cutanée.

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· Si la température ambiante s'élève l'organisme peut augmenter sa déperdition de chaleur ou thermolyse par :• la vasodilatation cutanée;• la transpiration cutanée ;• la polypnée.3.4. Les centres régulateurs : il existe des récepteurs thermiques localisés au niveau de lasurface corporelle qui envoient leurs impressions sensitives au centre régulateur situé dans leplancher du troisième ventricule qui joue le rôle de thermostat.

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III. PHYSIOPATHOLOGIE DE LA FIEVRE 1. Les mécanismes de la fièvre

1.1. Le coup de chaleur : lorsque la température ambiante s'élève anormalement le mécanisme régulateur de la thermolyse est dépassé, il y a apparition de fièvre.1.2. L’hyperthyroïdie : la fièvre est due à l'augmentation du métabolisme de base donc à l'augmentation des combustions.1.3. Certaines maladies du système nerveux : par l'atteinte du centre régulateur situé dans le troisième ventricule (encéphalite ou tumeur) s'accompagnent de fièvre.1.4. Les maladies infectieuses : on pense que ce sont les substances pyrogènes d'origine microbienne qui agissent directement sur le thermostat central en modifiant le niveau de la régulation thermique.

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2. La thermorégulation au cours de la fièvreLorsque la température du thermostat est réglée à une valeur plus élevée par exemple 40° aulieu de 37°, l'organisme réagit comme s'il était placé dans une enceinte dont la températureambiante serait basse ; les mécanismes régulateurs de thermogenèse sont donc mis en Jeu pouramener la température corporelle à ce nouveau niveau : vasoconstriction cutanée, frisson,augmentation du métabolisme cellulaire.

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Au contraire lors de la défervescence le mécanisme inverse de la thermolyse est mis en jeu d'où apparition de la sudation.

Exemple: au cours de l'accès palustre

l'ascension thermique brutale et élevée est précédée d'un frisson et d'une sensation de froid intense qui amène le sujet à se couvrir de plusieurs couvertures (thermogenèse); puis lorsque la fièvre est installée le sujet ressent une sensation de chaleur intense et dans les heures qui suivent la défervescence a lieu et le sujet présente une transpiration très abondante (thermolyse) d'où la succession en quelques heures de la classique triade : frisson - chaleur - sueur.

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3. Les conséquences de la fièvre

— Augmentation du métabolisme cellulaire : d'où augmentation de la fréquence et du débit

cardiaque.

— Hyper catabolisme protidique : d'où amaigrissement.

— Déperdition hydrique : donc risque de déshydratation.

— Si la température s'élève à 41 ° risque de convulsions. Ces convulsions sont surtout fréquentes chez l'enfant chez lequel elles apparaissent pour un seuil d'autant plus bas que l'enfant est plus jeune.

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IV. ETUDE SÉMIOLOGIQUE DE LA FIÈVRE

La fièvre est un motif fréquent de consultation.

Selon la durée elle peut être de plusieurs types : brève : il s'agit d'un accès thermique ne

dépassant pas 24 heures; elle peut durer quelques jours ou bien elle peut être prolongée, 3 semaines, parfois des mois.

Son étude va reposer sur l'interrogatoire, l'étude de la courbe thermique et l'examen clinique.

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1. L'interrogatoire : va essayer de préciser :· Le mode de début :— Aigu : ascension de la fièvre de 37° à 40° en quelques heures, débutant par un frissonunique et prolongé; exemple la pneumonie.— Progressif avec ascension de 0,5° par jour, le maximum thermique 40° étant atteint en 4 à5 jours; exemple : la fièvre typhoïde (fig. 3).— Insidieux, ne permettant pas de préciser le début exact.

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· L'existence de symptômes évocateurs de l'affection causale : exemple la dysphagie (angine) -une toux (pneumopathie) - brûlure mictionnelle (infection urinaire).· L'évolution de cette fièvre dans le temps :— Permanente.— Par accès.— Variations dans le nycthémère : fièvre matinale ou à l'opposé fièvre vespérale. Cette évolution sera mieux précisée par l'étude de l'allure de la courbe thermique.

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2. Etude de la courbe thermique :Cette courbe thermique va être établie en reportant, sur la feuille de température, la température du matin et du soir et mieux, si cela est possible, toutes les 3 heures. La courbe thermique peut prendre l'un des aspects évocateurs suivants :a) Fièvre continue ou en plateau : elle est à 40°avec une faible rémission de 0,5° le matin, se voit dans la fièvre typhoïde, les septicémies, le paludisme de primo-invasion (fîg.4).

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Fig3. Ascension progressive de la fièvre Fig4. – Fièvre en plateau

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b) Fièvre rémittente quotidienne : la température du matin est subnormale, elle s'élève à 39° ou 40°le soir, se voit dans les suppurations profondes.c) Fièvre intermittente : accès de fièvre séparés par des intervalles d'apyrexie totale régulièrement espacés.1° C'est l'accès palustre qui évolue en 3 phases : frisson – chaleur - sueurs; il réalise soit une fièvre de type tierce (1 accès fébrile le 1er, le 3e, le 5e jour...) soit une fièvre de type quarte (1 accès fébrile le 1er, le 4e, le 7e jour...).

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FIG. 5. — Fièvre rémittente. FIG. 6-1. Fièvre tierce. FIG. 6-2. — Fièvre quarte.

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2° L'accès pseudo-palustre : accès de fièvre séparés par des intervalles d'apyrexie

irrégulièrement espacés (cholécystite).

d) Fièvre ondulante : il s'agit de poussées thermiques à début et fin progressives en lysis

alternant avec des rémissions thermiques complètes; évoluant sur des semaines ou des mois (maladie de Hodgkin, Brucellose).

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FIG. 7. — Fièvre ondulante.

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e) Fébricule : il s'agit d'un décalage thermique aux environs de 38° (tuberculose - hyperthyroïdie).

f) Fièvre désarticulée ou fièvre hectique : est une fièvre prolongée à grandes oscillations sans aucun rythme.

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3. L'examen clinique va rechercher, les signes accompagnateurs de la fièvre et des signes évocateurs de Pédologie.3.1. Signes accompagnateurs :— Augmentation de la température cutanée.— Accélération de la fréquence respiratoire.— Accélération du pouls : le pouls est en rapport avec la température sauf dans la fièvre typhoïde et les méningococcémies où il est dissocié.— Signes de déshydratation : oligurie.— Asthénie - amaigrissement.

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3.2. Signes évocateurs de l’étiologie :

— Des troubles de la conscience : ex: tuphos (fièvre typhoïde), méningo-encéphalite.

— Un exanthème : éruption cutanée morbiliforme : rougeole; taches rosées lenticulaires fièvre typhoïde.

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V. CAUSES DES FIÈVRES

Elles sont nombreuses, elles seront déterminées grâce à l'interrogatoire, l'examen clinique

et des examens complémentaires : numération formule sanguine - hémoculture dosage des

anticorps sériques (sérodiagnostics), et téléthorax.

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1. Les causes infectieuses sont les plus nombreuses

II peut s'agir de maladies infectieuses bactériennes, virales, parasitaires ou mycosiques.

1.1. Parmi les maladies infectieuses bactériennes nous insisterons sur la fièvre typhoïde à cause de sa fréquence et de l'importance de son diagnostic précoce. Elle évolue en 3 phases ou septénaires :

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— Le 1er septénaire ou phase de début est marqué par des :· Signes fonctionnels : Céphalée - anorexie et constipation.· Signes généraux : une fièvre d'installation progressive, élévation de 1 degré du matin au soir avec rémission de un demi-degré du soir au matin pour atteindre 39-40° à la fin du 1er septénaire.· Signes physiques : fosse iliaque droite sensible et gargouillante. Le diagnostic de certitude repose sur l'hémoculture.

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— Le 2e septénaire ou phase d'état : est marqué par des :· Signes fonctionnels :— un tuphos : malade prostré, répondant mal aux questions;— troubles digestifs : anorexie, surtout diarrhée : couleur ocre « jus de melon ».· Signes généraux :— fièvre en plateau à 40° ;— pouls dissocié : 90 à 100/minute.· Signes physiques :— splénomégalie modérée;— taches rosées lenticulaires siégeant à la partie haute de l'abdomen et la partie basse du thorax ; ce sont des macules rosées de 2 à 3 mm de diamètre en règle peu nombreuses.

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Le diagnostic de certitude repose sur l'hémoculture et sur le séro-diagnostic qui devient positif à la fin de ce 2e septénaire.

— Au 3e ou 4e septénaire ou plus précocement après antibiotique, défervescence thermique

en lysis : la fièvre diminue progressivement de 1 ° du soir au matin.

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1.2. Le paludisme est l'infection parasitaire fébrile la plus couramment rencontrée. II évolue en 2 phases :— 1ère phase : paludisme de primo-invasion :Le sujet présente une fièvre en plateau d'une durée de 4 à 5 jours.— 2e phase : c'est la phase des accès palustres :Le sujet présente des accès typiques : accès palustre de type tierce ou quarte qui évolue en 3 stades :• Frisson : le sujet éprouve une sensation de froid intense, il s'enfouit sous plusieurs couvertures, la température est basse souvent inférieure à 36°, ce stade dure 30 minutes à 1 heure.

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• Chaleur : le malade se réchauffe, la température atteint 40° à 41 °, le malade rejette ses couvertures; le pouls est rapide; ce stade dure 2 à 4 heures.• Sueurs : des sueurs profuses apparaissent, la température revient à la normale, cette phase se termine par l'émission d'urines foncées abondantes.Le seul signe objectif retrouvé à l'examen clinique du malade est la splénomégalie de volume modéré.Le diagnostic repose dans tous les cas sur l'examen du frottis sanguin et de la goutte épaisse.

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2. Les causes non infectieuses2.1. Les hémopathies : surtout leucémies aiguës et maladie de Hodgkin.2.2. Les cancers.2.3. Les maladies inflammatoires : collagénoses et rhumatismes inflammatoires.Ainsi la fièvre est un symptôme important qui peut relever d'un grand nombre de causes parmi lesquelles les maladies infectieuses restent de loin les plus fréquentes.