_TUDE DES SOLSDE LA RI!GION LITTORALE

GUI!ZIN-OUIDAH

OfFICE DE~ LA RECHER€HE StlENllFlQUE ET TECHNIQUE OUTRE:MER

MISSION D'ETllDES :AU-DAHOMEY

B. VOLKOFF

MIS S ION O.R.S.T.O.M.

DAHOMEY

ETUDE DES

LITTORALE

SOLS DE LA REGION

DE GUEZIN- OUIDAH

-0-0-0-0-0-0-0-

B. VOL K 0 FFI 9 6 l - l 9 6 3

- SOM N AIR E

-:-:-:-

Première Partie: E T U D E D U roI l LIE U

l - Introduction ; p. l

II - l-Iorphologie - le relief 2III - Hydrologie - le marais 3

IV - Géologie - nature des sables 4V - Le climat 9

VI - La végétation IOVII - Occupation par l'homme I2

VIII - Conclusion l'Deuxième Partie: LES SOL S

l - Introduction I4II - Classification 17

III - Etude monographique des sols I9

A) Les sols Ferrallitiques I9

B) Les sols Ferrugineux Tropicaux 24

C) Les sols Hydromorphes 29

D) Les sols Halomorphes 55

Troisième Partie: PROPRIETES ET UTILISATION DES DIFFEJRENTS SOLS . 59

.ANNEXE l -LES SOLS DE LA REGION DE COME - SOHON .60

.AN1rn:xE II -r.lli1THODES ANALYTIQUES 90

ANtm III-DESCRIPTIONS ET FICHES ANALYTIQUES COIvIPLEMENTAIRES 9I

~:-:-:-:-:-:-:-:~:-

FIGURE t

NG

C A RTE DE LOCALISATION

AHA NTIQU.E

- l -- Première Partie -

ETUDE DU HILIEU

FACTEURS DE LA PEDOGEI:J:illSE

-:-:-:-:-:-

I- INTRODUCTION

La partie occidentale du Sud Dahomey est caractérisée par un

complexe cOtier qui domine le Plateau de Terre rouge. Entre ce plateau

et la plage s'étend une zone llltermédiaire où se cotoient lagune, marais

et cordons littoraux anciens.

Le plateau, dont l'altitude varie de 40 à 70 mètres, est creu­

sé de vallées de très inégale importance, les plus vastes étant occupées

par un lac.

Le littoral actuel est une plage rectiligne, de modeste lar­

geur ( 500 m environ) coupée de passes qui font communiquer la ner avec

la zone intermédiaire marécageuse.

Dans cette zone intermédiaire, on observe des cordons rectili­

gnes parallèles au rivage actuel et séparés par des lagunes ou des ma­

rais. Dans la zone d'étalement du COUFro et du 1-'IONO, toutefois, la dis­

position rectiligne des cordons anciens est pe:cturbée. Ainsi, à partir

de OUIDAII, les cordons présentent une disposition de plus en plus confu­

se jusqu'à dispara1tre entièrement dans la région frontalière du TOGO

pour laisser place aux seuls marais.

C'est dans la zone Plrturbée, et particulièrement la région

située entre OUIDAH et le Lac AlIENE, que nous avons travaillé. Il en a

résulté une difficulté pour la compréhension de cette région d'autant

plus grande que la zone qui présente des cordons à disposition régulière

Cà l'est de OUJDAH) n'a encore jamais fait ~'objet d'études. Cependant,

nous avons été aidé par le travail de A. GUnCBER-" La région cOtière

du Bas-Dahomey occidental" - Etude de géographie physique et humaine ap­

pliquée- au,_uel nous avons eu souvent recours.

c.

COMPLEXE COTIER ENTRE GRAND POPO ET OUIDAH

1

11.

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II- T·K>RPHOLOGIE - LE RELIEF-- 2 -

Nous tenterons une description de la zone ~ue nous avons pros­

pectée en allant du Plateau vers la Cete, description conplétée par la

carte ci-jointe (fig. 2).

Le plateau de Terre de Barre se terr~e par lxne bordure orien­

tée Nord-Ouest- Sud-Est, qui va du lac iLBEI1E à OUID.tùI , et dont la pente

assez forte ( 5 è. I5r;) s'atténue progressivenant jusqu Jà la base.

La base du plateau est presque en contact avec une masse sableu­

se dont elle est séparée seule~ent par une dépression plus ou noins ~r­

quée suivant les endroits. Importante à l'Est du lac ArJENE, la r..asse

sableuse se réduit et se fractionne de plus en plus du Nord Ouest au

Sud Est, pour, vers OUIDAH, se perdre enti~renent dans la dépression Ba­

récageuse de bordure de plateau. Les zones sableuses qui résultent de

ce fractiofu"1ement sont d ' altitude variable: plus de 5 mètres pour les

plus importantes, I mètre environ pour les plus potites. Les pentes ob­

servées, d'une manière générale, sont très douces, à peine perceptibles

vers l'intérieur, plus nettement marquées vers le Sud. DissYQétrie ca­

ractéristique donc des ~sses sableuses.

Âu Sud de l'ensenble que nous venons de décrire, s'étendent

d'Est en Ouest deux cordons sableux rectilignes qui sont presque dans

10 prolongement l'un de l'autre. Le cordon situS au sud de OUIDAH se

continue et s'élargit vers l'Est, bien au-delà d~ la zone que nous avons

prospectée. Ces cordons se caractérisent par une relative synétrie, un

sorx:let presque plan; le passage au marais se fait par des pentes bien

B.8.rquées.

Entre ces cordons et la c6te, une zone à doDinance marécageuse

laisse apparattre d'une part des zones basses sableuses, d'autre part,

des tlots sableux. Ceux-ci ne sont pas toujours parfaitement isolés

mais sont parfois reliés par des bro1des sableuses. Bandes et zones bas­

ses seBblent présenter une m@me orientation parallèle au rivage actuel.

-3-III- HYDROLOGIE- LES MARAIS-

Toutes les zones basses sont parfaitement planes à l'exception

de quelques cuvettes reDplies d'cau stagnante, cuvettes le plus sou­

vent localisées au pied des levées sableuses d'une certaine iDpor­

tance. Ces parties les plus basses seDblent constituer un réseau

°d'écouleoent qui ne serait en fait que les vestiges dl.ucians di­

vers chenaux.

Aucun roseau hydrographique organisé ne peut ~tre observé, ex­

cepté celui que forment la lagune cOtière au contact de la plage

actuelle et quelques voies d'écouleDent actuel privilégié; l'ARa

essentiellement. Le reste n'est qu'une zone d'étalement des eaux

du COUFFO, de la SAZUE et du MONO.

En effet, bien que l'ARa soit le seul cours d'eau à traverser

la zone étudiée, le Dodelage du paysage est d~ à l'action combinée

de tous: ARa, SAZOE,MONO. Par l'iDportance de sa charge solide et

de son débit, le MONO a été et est encore le principal responsable

de l'envaseoent et de la dislocation des cordons sableux.

Il arrive que le MONO, par l' inter.lédiaire de la lagune c6­

tière, puis de l'ARa, reflue dans le lac AHEME en périodes de hau­

tes eaux, provoquant alors l'inondation des rives du lac. Ainsi en

saison des pluies, le sens d'écouleoent de lIAHO- qtLi est noroale­

tlentNord-Sud à cette époque- peut être tlodifié. Alors que, en

saison sèche, cette inversion de courant Sud-Nord est habituelle

et régulière sous l'influence de la Der, la marée se faisant sen­

tir jusqu'à GUEZIN.

La zone qui nous intéresse est donc essentiellcoent une zone

d'inondation réceptrice des eaux de ruissellenent collectées sur

la partie de Terre de Barre qui la domine imnédiateoent' d'une part,

des eaux de crue du COUFFO ( en Juin, Juillet et Octobre fig. 3) et

du MONO ( en Ao"o't, SepteDbre et Octobre fig· 4) d'autre part.

En saison sèche, elle est soUDise aux influences de la uarée:

la salinité du lac AHEME à GUEZIN varie de I%o et moins, en Octo­

bre, à 20%0, parfois davantage, en fin deo saison sèche. Les varia­

tions de la salinité sont égaleoent sensibles- nous n'avons 'pas pu

les chiffrer- dans les rares chenaux aboutissant à la lagune.

289i'--"-

300

200

Ioo

o

H3/Sec.

f,i1J.1,1111111111111

1

f-I111111111111

1

1

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il. 11 ij i1 1i 1: 1: 1

1 ii 1

1

125 i !1 ! .l 1 1l, 1 1 69• 1

~ I! '----l-J~L-l--t---+II 1"

JAV. FEV. r1Al1S AVR rw JUIN JUIL.AOUT SEPT. OCT.NOV. DEC.

- ~. 4 - 1·mro à ATI~ Noyennes mensuelles I944-I955

d'après l'Annaire F,ydrologique FRAlTCB OUTRE-T,1ER *

20IOo

1Jl3 / Sec.

te.5~.0 .?.•. 9... 5..~O,6 .....L2=+:~~S-2-+2.-D l 1 0,6 1

JAV. YK;V. riARS li.VR. N:..,u JUIN JUIL. AOUT SEPT.OCT. NOV. DEC.

-Fig. 3 - COUFFO à LANRO'ONTA- Noyennes mensuelles I95I-I957

d'après Archives Service Hydraulique DPlIŒJEY .~

* Cités par GUILCHER (A)

-4-IV- GEOLOGIE - NATURE DES SABLES-

Bien ~ue la dislocation des cordons ait créé l'aspect con­

fus précédenuent décrit, on croit deviner certaines lignes de leur

disposition originelle.

Pour préciser ces lignes plus ou noins apparentes et ap­

profondir la recherche de la disposition prioitive dûs cordons,il

serait nécessaire dë faire une étude complète de ces sédtoents sa­

bleux.

La sédinentologie du complexe sableux cOtier ~ui nous inté­

resse a été tentée par M. GUILCHER ( cf. référence citée).

De notre cOté, à partir de l' étude grnnulooètri~ue de non.­

breux échantillons, nous avons essayé de nettre en ;Jvidence les

éventuelles particularités granulooètri~ues de chaque cordon ( cf.

le détail de notre méthode d'étude granuloDètri~ue en annexe).

Il ne nous a pas été possible de pousser plus loin l'étude

sédirJentologiquû, et nous n'avons fait ni l'étude norphoscopique

des sables, ni la déternination des minéraux lourds. Ces études

ont été faites toutefois par l'auteur cité ci-dessus, travail au­

~uel nous nous référons.

Nous avons présenté par les graphiques ci-contre ( uchelle

des abcisses logarithniques, échelle des ordonnées en %non aumll­

lés) les rosultats ~ue nous avons obtenus.

Les sables pr&levùs dans le'" cordons de TOUSSOU-YOVOICODJI

(éch~tillons 202,205,293, 295)*, e NA~OUME ( Gch. 446,93,96) et

de GBEZOUME ( éch. 334,394,395, 38 ) donnent des courbes qui ap­

partiennent toutes à la oêue faoil e.

1* Dans le nUDéro de l'échantillon, Ile chiffre de droite représen-

te le N? du prélèveoent à l' inté:heur du trou de sondage,alors

que le ou les chiffres de gauche représentent le N° du trou de

sondage.

- 5 -

Les courbes de cette famille présentent deux @axima de presque

égale importance, le premier ( 0 3I5 - 0 250mm) légèrement supérieur au, ,second ( O,I2S mm).

Elles paraissent d'autre part proches des courbes établie~ sur

terre de barre ( éch. I53, I3, I5); et elles sont identiques à celles

obtenues sur les sables légèrement argileux de bas de pente en limite du

plateau de terre rouge ( sondage N°S) dont l'origine colluviale est cer­

taine.

,Il est vraisenblable donc ( fig. 9) que les sables des cordons

proviennent de la terre de barre.

Ceci est confirmé par la morpbcscopie des sables ( cf. GUILCHER)

et l'étude des winéraux lourds(ibid.); toujours selon cet auteur, les sa­

bles présentent une usure marine; ceci, joint à l'assez bon classement et

l'assez bonne homomètrie qui ressort des courbes de granulomètrie, laisse

supposer un remaniement et une mise en place par les vagues de ces sables.

Toutefois l'appréciation d'''assez bon" du classement et de

Ilhomooètrie est toute relative. La comparaison des paramètres de la gra­

nulomètrie de ces sables- Médiane et indice de dispersion: l'écart seDi­

interquartile- avec ceux obtenus par FAucre dans les régions de SAIŒTE et

BOHICON, et plus particulièrement par \'fILLAIHE dans la région SUD-AGAlJE

sur terres de Barre, révèle des valeurs très voisines. Ainsi:

-Sables littoraux:Les médianes ( en ~ : échelle BOURCARD) va­

rient de 5,5 à 7 exceptionnellement, valeur la plus fréquente

voisine de 6 paramètre de dispersion varie de I,75 à 2,25,

le plus souvent voisin de 2.

-Terre de Barre région Sud-AGMŒ: III = 4,770<. '6 = 2,IO

soit une formation simultanéeM

Cette argile serait~un apport,

ou postérieure au dépOte

S'il Y a eu reraaniement marin, il a été très faible. La dif­

férence avec les Terres de Barre porte uniquement sur la teneur en argile.

Cependant le sable prélevé au centre de ces divers cordons est

toujours légèrement enrichi en arBile ( argile au sens pédologique) : .

fraction inférieure à 2r ): nous en avons observé de 5 à Io% selon les

sondages.

.........'" t-- - ..., SI,., . .~ c.'J':'L.~ ..:.: ':

- 6 -

D'autres prélèvements pris dans les "zones basses sableuses"

ont révèlé un classeraent bien meilleur ( r·i[;: 5, 22;;)( ~ = 0,75 - sondage

4I fig 7).,

La courbe n'offre qu ''\.m seul maxiJ:J.um à 0,25 IïIli1, elle se rap-

proche sensiblerlent de celle obtenue à partir des sables de plage ac­

tuelle (fig.5).

Les dépOts sableux constituant les tlots circulaires de la

zone marécageuse Sud ne sont pas homogènes. D'après les résultats des

sonda.ges 25 et 35, résultats qui peuvent être généralisés aux autres

flots, il semble que les sédiments superficiels ( sur l à 2 m) aient

'\.me granulomètrie identique à celle des cordons interlleS ( cordons de

N"AZOUf.iE etc••• ) • Au-dessous, une couche de sable dont nous n'avons pas

pu apprécier l'importance, à granulomètrie différente ( fig.6) est ca­

ractérisée par un très bon classement ( pour 257 ~ = I,25, pour 356 ((

= I,4) , la finesse étant variable ( M= 4,50< et N= 20( ), La granu­

lomètrie de cette couche serait donc à rapprocher de celle des zones

basses sableuses.

Une discontinuité bien @arquée entre les deux niveaux dans ces

tlots laisse supposer qu'il s'agit d''\.m recouvrement.

Très près'de la linite des deux sédinents, on obsel~e très sou­

vent un niveau logèrement organique souligné fréqueI!Jillent par cles ~rag­

nents de poterie.

Les tlots sont actuellement en voie d'aplanissement donc d'ex­

tension auz dépens du marécage qu'ils tendent à recouVTir, en conséquen- .

ce, c'est l?ous une fine couche de sable que reposent les sédi.rùents fins

marécageux:

Les zones basses sableuses semblent avoir ( nous ni avons aucu­

ne donnée topographique) '\.me altitude égale parfois mêLle supérieure à

celle de certains tlots. Elles présentent un systèoe de rides parallèles

à la côte et '\.m ensemble de formes très semblable à celles du rivage ac­

tuel. Ce qui permet de supposer qu'il y a eu peu ou pas de remaniements

postérieurs à la mise en place.

- 7 -Ce systène est formé de sables que l'analyse granulonètri-

que a révélé être identiques aux sables de la couche inférieure des

Uots.

Le sable des t10ts aurait donc été apporté postérieurenent

sur le système de rides, ce qui est assez peu vraisenb1ab1e puis­

qu'on observe des rides en avant et en arrière des 1lots; ou bien

les Uots seraient antérieurs, hypothèse également peu vraisenb1a­

b1e car les actions qui ont entratné la formation des rides au~

raient dO. en nêIile tenps détruire les llots, à noins que ces ac­

tions se soient manifestées avec douceur.

En réSUD~, ces quelques considérations sur la nature des

sables nous permettent de distinguer deux zones dans la région

prosPE?ctée:

-Au Nord, et surtout au Nord-Ouest sur un œtériau étroite­

Dent apparenté aux " terres de barre" ( du Continental Temina1)

une zone de cordons disloqués. Il est probable que ces cordons

s'étendaient ant0rieurenent bien plus au Sud et ceci soit parce­

que les cordons étaient~ larges, on peut alors croire à leur

faible épaisseur, les 110ts étant des vestiges, soit qu'il y ait

eu un étaleraent inportant vers le Sud.

-Au Sud, un natériau bien trié qui pourrait constituer le

soubassenent de cordons situés au Nord et qui ou bien aurait üté

renanié à une époque récente ou bien serait un apport récent.

Une dernière catégorie de natériau sableux s'observe entre

les cordons de NAZO~~ et GEEZOUME. Des zones basses à végétation

particulièrenent dense s'interposent entre les cordons et le Da­

rais. Une nicro-topographie 1égèrenent accidentée les caractérise

(enseub1e de petites buttes); on y distingue très fréqueDIJent la

trace d'anciens Déandres ( de l'ARO en particulier au Sud de NA­

ZOUME). Elles sont de faible altitude et le plan de la nappe est

peu profond. Le natériau qui les constitue est honogène nais de

granu10mètrie plus fine que celle des sables précéde@Oent décrits.

( M= 8,50( et '6 = I,6) Fig. I2- Topographiquenent, 9\l:OUIl accident

ne oarque le passage aux sables des cordons. Il senb1e bien que

leur origine soit liée au déIJantè1enent des cordons.

- 8-

Enfin la nature des sédirlents du marais n'a pu ~tre définie

avec précision. Des vases organiques plus arg~leuses en bordure de

l'ARO, recouvrent un fond sableux plus fin à l'Ouest, plus grossier à

l'Est.

La cooposition de ces sédiments est donc assez variée.

COURBES GRANULOi-lETRIQUES

-:-:-:-:-

Fig.-5-Plage actuelle - wouN2

---f---+ - -- 82

-----+----t-

-----_.__.+---+---_..

-------..-.. -.------+--~~'f_

2mm

......L---of&-~-:::_l_= -- _1-.-l_--I-__L--+-=-.:::j::J~==l="'t_-.......:l

lO,630 0,400 0~250 0,l60 O,lOO 0,063o

20

lO

Fig.6- Buttes sableuses dans marais- wou

20

lO

'02mm

357-+--_.- ---t----t- - 256

---254-1---+·····353

Fig.7- Cordon ancien-viOU

_._--- -_._---.. _ .._- -_._---,-~--+

413-1---+--- 414

....... 425

" .. .

l

--..-_..-_. ----.f---

-_._-------+----\--

L=::::::+::=:±~-::::::r::-::;:f'Z':!.:...:::1: -t--4-----i!---1---+---:~~~:J­

0,630 0,400 0,250 O,l60 O,lOO 0,0632mm

20

o

lO

COURBES GRlINULOMETRIQUES

-:-:-:-

WOU

203-- 293---- 205

1--__,•...... 295

-··-..··H---- ...----;--'-"'F"------'.._o...:.:.:00_0 __._o••,....o

20 _ 000 ..0 -0_ --0.. -..-- 0 - _-- _ -._----\--

10

~IG e. 8 Corf.on ancien

2rnm l, 0,630 . 0','400 0,250 0,160 '0 0,100 0,063

FIG.9 Cordon ancien, terre de Barre.Colluvions WOU

20! ,

IO _._-_...--. --..---I---.---ot·.,' o.. ·. 0, • -:. .. .0'.'•• 3-.......,... 0..-1,,----:1......... ~ ...... 1 r''''~''' .~,. .... -

...... ~' ,~.,..--..... ~"'-'-o .' ~...:"-L--.t_----+--_.t_- _0-t- "1-

2mm l 0,630 0,400 0,250 0,160 0,100 0,063

FIG.1O Cordon ancien

40%

30

20

10

o.- :::-:::-... t·· .' .

L...-.=<==~::t::::•.:::,..+"-~ __~---+-

WOU

394-395+---..t-----I----- 446

...... 334

2mm l 0,630 0,400 0,250 0,160 0,100 0,063

COURBES GRANULONETRIQUES

-:-:-:-:-

fu.II - Cordon littoral ancien- Terre de barre -p-------+---,.--'-.. --_._-- ---

wou

20

lO

931--- -..-._ - - ..- _ __._-_. __ _._.. - ----+----1---- 96

...... l3

.. '.-2mm l 0,630 9,400 0,250 0,l6O O,loo 0,063

Fig.l2- Cordon ancien-

..._......__._..-_... ----_.---j--

20

lO

r--·---- wou+_t--_-j--_--t-__:~;...377

...... ! --=t-.-"---1-- or t ..."--++~--f-'t-1'--=-+

i / ........... _: -

2mm 1 0,630 0,400 0,250 0,l60 O,loo 0,063

Fig.l3- Cordon ancien-.wou

20

lO

-

.-

~---- ~/"\..--î~.

.'-____..(.___L..._+--_ .._-+-..- '---4---_. --.

1 0,630 0,400 0,250 0,l60 O,loo 0,063

00lJRBE):S GRANULOMETRIQ.UES .

-:-:-:..

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154353

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iig.I5- Cordons anciens~ -.:

WCO

..----.. .-----. ·----t----t-

7434

l

20

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o 1---_F-'-.....:.-'9--.'----.1--__1.._-\~..._0,630 0,400 0,250

-- ... .......

0,I60 O,IOO 0,063

Fig 16- Sable des marais

30% .--_.....-- ----...--"--T l'l'CO

64

-----1---- 25

.-+----- --'+0'-'" -"--.-..L....>if-=-==-=--+-

...------..-+--- --1--1..................

11

..---.-..----•.---- ------- -f---'-r--+---'~

o

20

IO

2mm l 0,630 0,400 0,250 0,I60 O,IOO 0,063

- 9 -

v - LE CLIVlAT -

Le climat c8tier du DAHO}ŒY est caractérisé par une pluviomè­

trie moyenne ( 900 à I.200 mm) répartie en deux saisons des pluies,

une température sensiblement constante ( très légèrement inférieure à

30°) et une humidité atmosphérique voisinant 80 ~:;.

Les facteurs climatiques présentent des variations notables

lorsqu'on va de l'Est à l'Ouest et ceci sur de très courtes distances.

~our la zone étudiée, les indications nous ont été fournies

par les stations les plus proches: OUIDAH: et GRAND-POPO, situées de

part et d'autre du périmètre prospecté.

~luviomètrie:D'Esten Ouest ( de OUIDAH à GRAND-POPO) , les

moyennes annuelles passent de I.082 à 843 L1l11 avec 'un premier maximum

en J.fu.i-Juin, et un second un peu moins accusé en Octobre ( cf. fig.I?

et tableau des hauteurs de pluie et nombre de jours de pluie).

A titre d'indication, nous présentons 6ga).eoent les valeurs de

la pluviomètrie en 1962, année exceptionnellement pluvieuse.

Température: Elle oscille entre 25° pendant la petite saison

sèche ( minimum à la fin de la première saison des pluies) et 30° en

fin de saison sèche.

Hygromètrie: Elle est toute l t année proche de 80%.

Ensoleillement: Il serait de 2.000 heures par an environ.

GRAND- POPO

OUIDAH

HoisDN

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1 \1 \

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o

50

- Fig.I7- PLUVIO~ŒTRIE - Moyennes mensuelles Période 1931 - 1960

NOPJ1ALEJS PLUVIOI1ETRIQUES

(PERIODE I93I-I960) lUilNEE 1962

Hauteur de pluie en rnm- Nombre de jours de pluie Hauteur de pluie en mm

~- POPO '~-oUIlWI GRL\J.ITD- POPO OUIDllli

Janvier ro,3 ro 13,2 1,4 0,0 5,5,Février 32,7 1,.8 30,9 2,7 0,0 1,5Nars 68,1 3,9 91,5 5,1 92,6 156,7Avril 93,7 5,8 II4,I 7,6 108,3 II6,8Hai 173,8 9,0 202,0 12,0 .: 172,6 122,1Juin 205,4 9,9- 249,7 13,6 747,9 954,7Juillet 68,0 3,7 86,0 7,1 212,9 237,0Ao-dt 13 2 1,7 22,3 4,3 58,0 108,9Septembre 45:7 3,9 70,3 8,3 0,0 2,9Octobre 89,2 6,8 139,6 10,0 269,4- 222,5Novenbre 33,8 3,0 48,5 5,2 136,0 121,8Décembre 9,1 0,9 14,6 1,4 9,0 41,0

Total 843,0 51,4 1.082,7 78,7 1.806,7 2.091,0

Extrait du Bulletin du Service

Hétéorologique du D A HOM E Y

- 10 -

VI-VEGETATION

A l'exception de la prairie, aucune formation végétale n'a pu

~tre nettement caractSrisée. Des actions secondaires liées à l'exploi­

tation des terres ont profondément modifié le paysage botanique. Nous

distinguerons cependant les formations suivantes:

- Le bush arbustif: ce sont toujours des jachères plus ou moirE

âg6es.

- La palmeraie naturelle.

- La savane herbeuse.

- La prairie des marais.

1) Le bush arbustif est caractéristiClue du plateau de Terres

de Barre principalement de sa bordure abrupte; il caractérise égale­

ment le cordon de GBEZOUl~. L'espèce dominante de cette formation est

~IElaeis guinéensis. Le bush en fait, végétation arbustive très dense,

difficilement pénétrable, ne représente Clue le recru sous la palmeraie

natul'elle. Parmi les espèces fréCluemment rencontrées, on peut citer:

Fagara xanthoxyloïdesVitex sp.Alchcrnea cordifoliaDialium guinéensisLecaniodiscus cupanioidesAfzelia africanaAlbizzia sassaRovolfia vanitoria

Parkia biglobosaAnacardium occidentaleBorassus flagelliferBridelia ferruginéaDracaena spinosaAndropogon sp.Knestis ferruginéa

2) Ln palmeraie naturelle ~ recru arbustif très réduit, par­

fois totaleoent absent, se trouve essentiellement dans les zones légè­

rement humides et souvent intensément cultivées. L'Impérata cylindrice

fait place en de maints endroits aux espèces de défriches très sembla­

bles à celles du Bush arbustif sous palmeraie ( la flore y étant ce­

pendant moins riche).

~) La savane herbeuse est soit à Elaeis, soit sans; il arrive

a.uesi,que lé~ -rœg1Station herbacüe se fasse très rare: on passe ainsi à

- l l -des étendues de S:tble vif. Le type est la savane à Scho.cbyriua... m~lé de

Carex avec çà et là des arbres, arbustes e~ buissons peu développés.

Parmi. ceux- ci:

Anacardium occidentaleVitex sp.

Le tapis herbacé est

.Armona senegolensisFagara xcnthoxyloidesDracoenn spinosa

constitué de:

SChiZllChyrium nodulogumCyperus spAndropogan sp.Chloris pilosaSporobolus sp.

Les savanes les plus fournies se trouvent sur les colluvions

des terres de barre où le palmier est très rare. Sur certains grands cor­

dons, et de plus en plus lorsqu'on VD. vers le Sud, les Andropogonées dis­

paraissent et font place aux cypéracées et schizachyrium uniquement. Un

Caractère des savanes du Sud est la présence de palmiers de plus en plus

chétifs et mals venus.

4) La prairie du murais est une formation très homogène; les va­

riations d'des à l'action plus ou moins prolongée de l'eau ( varidions

qui découlent de la micropographie), d'des à la nature des vases( plus ou

moins argileuses)) enfin ddes à la salinité, ne doivent pas @tre négligGes

pour une définition précise de la flore. Nous n'avons pas tenté une telle

étude; nous n'avons noté que la présence fréquente des genres Cypérus ,

Oynodon et ~furiscus.

On observe d'autre part, au contact des buttes sableuses et par­

fois m@me en nots dans le marais, des peuI:lements importants de Phoenix

reclinata.

Enfin, en bordure de l'ARO principalenent, on peut trouver quel­

ques taches de Rhizophora. L'Avicennia est absent dans la zone prospectée,

il en existe cependant à proximité - dans le marais de GUEZIN.

- 12-

VII- L'OCCUPATION PAR L'HŒ'1ME-

On est frappé, dans la zone que nous avons prospectée, par unphénomène de concentration de l'habitat en deux lignes de villages­

l'une continue, située au Nord, l'autre au Sud.

Dans le Nord, les· très nombreux Villages se sont installés au

pied ~me du plateau de terre rouge, au pied des c~luvions. Ces vil­

lages sont essentiellement des villages d'agriculteurs. Leurs ressour­

ces proviennent surtout de la cueillette des palmistes; ils pratiquent

égalei:1ent les cultures: du Mars sur terre rouge, des Haricots, Axachi­

des, r~oc sur les sables des cordons. La culture du cocotier ne sem­

ble pas avoir été tentée systèmatiquement, les seuls cocotiers étant

ceux du village ( c~cotiers de case), et deux ou trois plantations fai­

tes par des étrangers ( en général originaires de la localité, et ex­

patriés dans les villes de OUIDAH ou COTONOU).

Dans le Sud et en bordure de l'ARO, nous trouvons d'assez nom­

breux vill%"'9s de p·~cheurs. T~ El sont iillplantés sur des nots de la la­

gune ou sur les bords de l'ARO.

Entre ces deux zones de peuplement, les villages sont très ra­

res et peu importants. Quelques agriculteurs pratiquent la cueillette

et les cultures vivrières déjà citées sur les cerdons isolés.

En:fin- le marais Sud est pa't"~ouru par quelques troupeaux de bo-

vins.

Il est important de noter que, bien que l'exploitation et l'u­

tilisation des sols soient actuellement déjà importantes, il semble

que dans un passé relativement proche, elles le furent bien·dav~i~ùge••

Le voisinage de OUIDAH, comptoir portugais et voie de pénétra­

tion européenne au DAHŒJEY, avait permis une colonisation et une agri­

culture prc.apère de la région. Les traces d'une surexploitation ancien­

ne des terres, de très nombreux fragments de poteries, l'amorce d'un

grand canal ( plusieurs mètres de profondeur) qui devait détourner une

partie des eaux de l'ARO en direction de OUIDAH, en sont les vestiges.

- I3 -

VIII- CONCLUSION DE L'ETUDE DU i\ITLIEU-

L'étude du milieu révèle qu'à une homogénéité d'ensemble s'op­

posent d'importantes variations locales.

L'homogénéité se manifeste:

- par les conditions climatiques

- par les sédirrents sableux

Quant aux variations locales, elles se ~festent:

- essentiellement dans l'opposition' entre

zones exondées

zones basses marécageuses

- dans l'hétérogénéité de la nature des sédiI1Gnts sableux

- dans la diversité des couvertures végétales, on a distingué:

les cordons sbbleux anciens avec forte

végétation; nais cette végétation est

parfois totalement disparue à la suite de

cultures répétées.

les cordons récents peu colonisés par la

végétation.

les zones Earécageuses des intercordons

qui sont boisées.

Jles marais à végétation herbacée.

C'est ainsi que, sous l'influence de la variation des conditions

morphologiques, géologiques, ( liés aux dépOts et à leur histoire) ,

biologiques et anthropiques, se sont différenciés les sols.

- I4-

Deuxiène Partie -

LES SOL S-:-:-

I- INTRODUCTION

La prospection püdologique nous a perois de distinguer un

certain nombre d'unités génétiques de sols.

Le critère preDier de différenciation découlant de,la topo­

graphie, nous considérons d 'tille part les sols exondés, dt autre part,

les sols périodiqueoent ennoyés- les sols des oarais-.

A) Les sols exondés-

Ce sont les sols développés sur les grandes nasses sableu­

ses qui énergent du oaréca&c.

I) Les sols issus directenent des terres de barre-

Les terres de barre appartiennent à la sous-classe des

sols ferrallitigues.Par analogie et par sioplification, les sols qui

en dérivent ont ûté baptisés ferrallitiques puisqu'ils se sont déve­

loppés sur un I:IEl.tGriau ferrallitique colluvinl. Ces colluvions fai­

blenent ferrallitiques passent très rapideraent à des sols hydronor­

phes, tout d'abord sols il h1Tdromorphie de profondeur où une nappe

à forte anplitude de variation les lessive fortement; puis les hori­

zons lessivés se rapprochent de plus en plus de la surface et ainsi

en bas de pente, on aboutit à des sols sableux tros blanos qui, dans

la dépression qu~ isole ces sables colluviaux des cordons anciens,

se transfornent en sols typiquement oar6cageux.

2) Les sols issus des cordons anciens-

Le coeur des grandes buttes sableuses qui constituent ce que

- 15 -

nous avons appelé les cordons anciens, a donné naiS&Ulce à des sols

peu évolués que nous avons classé parmi les sols ferrugineux tropicaux.

Comme les sols sur colluvions faiblement ferraTIitiques, ces sols ferru­

gineux sont sOUllli~ à la poriphérie des cordons, à l'action d'une nappe

qui périodiquement se trouve à faible profondeur, et qui certainement

s'écoule obliquement; de la ~me façon on observe un horizon blanchi

qui prend de l'importance et qui· se rapproche de la surface à mesure

que l'on descend vers le l~écage.

Lorsque le cordon est bien marqué, lorsque le drainage se fait

facilement, c'est le cas pour les cordons de GBEZOUl·m et de TOSSOU­

YOVOXODJ1, les sols ferrugineux tropicaux occupent la quasi-totalité

thcordon , les sols blD.J1ce sableux se limitent à une Dince frange péiri­

pMrique.

Lorsque le cordon est plus étD.lé, lorsque le drainage se fait

plus mal, c'est le cas des masses. sableuses à l'Est de NAZOUr-Œ, les

sols ferrugineux tropicaux tendent à disparattre totalement, on n'en

trouve qu'en zones très restreintes aux points les plus hauts, et il

y a prédominance des sols blancs.

E) Les· sols des marais-

L'étude de ces sols est particulièrement délicate puisqu'ils

sont souvent recouverts d'eau, et de tous teLlps barrés par des chenaux

de traversée difficile: Ces difficuliD s d'accès habituelles ont été

considérablement aggravées en 1962, année exceptionnellement pluvieuse,

et année au cours de laquelle nous avons eu à effectuer les. travaux de

terrain.

,D'une manière eénérale, la présence d'une nappe de très faible

profondeur ou superficielle empOche une bonne décomposition de la ma­

tière végétale fomée au dépens de la végûtation herbacée qui couvre

tous ces ~rai~; on aso~ste à une accumulation orgm1ique en surface.

Ces sols cependant ne présen:tent que très rarement un horizon' \

du type tourbeux; nous les avons classé comne sols bydroDorphes moyen­

nement humifèree:sols humiques à gle~.\

- 16 -

Ils se sont développés sur un matériau sableux le plus souvent

enrichi en éléments fins - type linon- en surface, dans certains cas

sur des dépOts argileux de recouvrenent du soubassenent snbleux.

Outre l'accUDU1ation organique de surface, les sols de ces zo­

nes basses sont caractérisés par la présence de sels qui est liée à

la nappe périodiquement soumise à l'action des enux ~arines. La sali­

nité est de plus en plus narquée à Qesure que l'on se rapproche des

voies de p6nétration des eaux salées, de l'MIO essentielle~ent.

Certains sols particulièrement riches en sels ont été classés

cornne sols salés à alcalis.

La distinction sols htUJiques à gley, sols salés à alcalis est

arbitraire, Ithydromorphie et Ithalomorphie se juxtaposant. Les sols

des narais peuvent ~tre définis comne des sols hydromorphes à hydre­

I!lorphie eu oilieu plus ou moins snlé. Il serait possible d'y distinguer

une cha1ne de sols qui ne serait plus liée à la topographie comme dans

les sols exondés, mais à la situation géographique par rapport à un

axe de drainage.

Les sols des grandes buttes sableuses faiblcflent ferraDitiques

ou ferrugineux, lessives à lessivage oblique donnant des sols très

blancs hydromorphes à hydrolilorphie de profondeur, les sols des marais

représentent les grandes unités typiques de la zone étudiée. Une autre

catégorie de sols doit être considérée, celle qui englobe les sols des

diverses buttes et levées sableuses isolées dans le marécage.

Ce sont des sols exondés mais directement influencés par la

nappe superficielle environnante. Nous les avons classés parmi les

sols hydromorphes à action de nappe de faible profondeur, ce qui est

Ul1 caractère co~ mais non général.

- I7-

II- CLASSIFICATION

Dans le cadre de la classification habituellement enployée par

les podologues français ( cf. Symposium de GAND Juin I962), les dif­

férents sols inventoriés se répartissent de la façon suivante:

A) ,Q,LASSE DES SOLS RICHES EN HYDROXYDES­

- Sous-classe des sols ferra~tigues:

+ Groupe des sols faiblem.ent ferralli.tiques

Sous-groupe lessivé

Fru:ri.lle sur dépOts argilo-sableux

Série R

Famille sur colluvions sableuses

Série Beige-Rouge

- Sous-Q1Qs~e des sols ferrugineux tropicaux:

+ Groupe des sols lessivésFaoille sur sables littoraux anciens

Série rouge

Série ocre

Série Beige

B) CLASSE DES SOLS HYDR0r-l0RPHE8-

- Sous-classe des sols moyennenent ou peu humifères

+ Groupe lessivé à gley de profondeur

Sous-groupe à action de napye à forte amplitude de

variation et lessivage oblique

Famille sur sables littoraUX anciens

SSrie des sols blancs

Sous-sarie sur cordons étalés

Sous-série de bordure de cordons

Sous-groupe sans lessivage oblique

Famille sur sables littoraux anciens

Série Ocre-jaune

Série des nots

- 18 -

Sous-groupe à action de nappe de faible profondeur

Famille sur sables littoraux anciens

Série des Eetiteê buttes étalées

Famille sur sables marins plus racents

Série des sols gris sur levées sat~euses

+ Groupe humique à gley

Sous-groupe à engorger1ent de surface tenporaire

Famille sur sables littoraux

Série des sols sableux des dépressions

Série des sols sableux de bas de pente colluviaux

Famille sur fOr4l8.tions lagu.nuires

Série des sols sableux de bas de ,pente

Sorie des sols argileux ou argilo-sableux de bor­

dure des chenaux

Série des sols à concrétions ou à cuirasse de

nappe, sableux ou sablo-argileux

Sous-groupe à engorgenent de surface quasi-peru.a.nent.

Faoille sur formations lagunaires

Série des sols sablo-argi.leux fi artdlo-eableux

du marais

C) CLASSE DES SOLS HALOfiORPBES-

-Sous-elasse à structure modifiée.

+Groupe des sols lessivGs à alcalis

SOus-groupe peu lessivé à gley d'ense@ble

Famille sur dépOts argileux

SGrie des sols des berges de l'ARO

- I9 -

III- ETUDE NONOGRAPHIQUE DES SOLS

A)-~OLS FERRAUITIQUES-

I) LES TERRES DE B~-

Les sols rouges" terres de barre" foment la limite

du purimètre prospecté. Nous ne nous attarderons pas sur ces sols qui

n'entrent pas dans le cadre de l'étude, nous ne rappelerons que quel­

ques données générales à leur sujet car nos sols littoraux, certains

tout au noins, se raccordent directement à ces terres de barre qui

constituent tout l'arrière pays.

Rrofil "l'TOU l

Localisation: 400 ID au N-O de AGOUVODJIPlace dans la classification: Sol faiblenent ferra]âtique les­

sivé, faoille sur dépOt argilo­sableux, sorie R.

Situation: Position de plateau, à 300 ID au Nord de la rupturede pente qui narque l~ fin du plateau de terre debarre. Pente nulle.

Végétation:Savane herbeuse sous palneraie naturelle, quelquesroniers, Elaeis, Anacardiœn••••

Description:(le 3-5_I962)

0- 7 cm: Iiorizon gris-brun, sableux ( seble Doyen), mono­particulaire, très légère tendmlce à une structu­ration grumeleuse extrêmement instable. Cheveluracinaire très inportant.

I7- 35 CJ:l: Brun rougeâtre, sableux, ï.lonoparticulaire avectendance à Ui.le structuration plus grossière, polyè­drique(I-2cm) très peu stable. Chevelu racinairetrès important. Passage progressif•

.35-220 CD: Rouge, argilo-sableux, structure polyèdrique assezfine(I-2cm) l'ensemble est plus ou moins fondu.Lé­gère plasticité. Quelques radicelles régulièrementréparties jusqu'à la base du profil. L'horizon sem­ble s'éclaircir légèrement à partir de I90 CQ.

L'ensenble du profil est légèrement humide.

Ces sols sont caractérisés par leurs horizons superfi­

ciels forteDent lessivés en argile donc assez peu argileux, les reste

du profil cHant relativen.ent honogène au point de vue texturaI ( œté­

riau argilo-sableux) et n@me du point de vue structural. Des observa-

- 20 -

tions faites en saisons plus sèches permettraient certainement de met­

tre en évidence un horizon ( B); l'accumulation d'argile est peu sensi­

ble.

Le PH varie de 6,4 en surface à 5,3 en profondeur, le relève­

ment de pH des horizons superficiels est dft à la natière organique qui

est assez bien huméfiée (C/N 14 4 à 15) Bais peu abondante (0,7~) ••Les variations de la capacité d'échange sont liées aux varia­

tions de la teneur en argile ( T passe de 2 en surface à 4,8 à 2m);les

élénents échangeables sont peu abondants et la saturation du complexe

bOIme en surface (95%) se oointient dans de bonnes valeurs ( entre 55

et 6œb). On note une carence importante en potasse et un équilibre

~/Ca voisin de l dans les horizons lessivés, inférieur à l ensuite.

Dans certaines zones où la pente du rebord de plateau est plus

nettement accusée, les horizons lessivés sableux superficiels tendent

à disparattre. On observe alors de vastes plages entièrement dénudées

où le sol est très compact, véritable dalle d'argile durcie. Le plus

souvent cependant, la bordure du plateau est moins érodée, et la partie

sableuse n'est que partiellement entrainée.

Ce type de terre de barre érodé a été délimité sur la carte

dGS sols.

2) LES SOLS BEIGE-ROUGES COLLUVIAUX-

At~ pied de l'abrupt qui JJarque la fin du plateau, nous trou­

vons une zone plus ou noins sableuse, qui descend en pente douce vers

le marais. Les sols de cette zone constituent le terme de passage en­

tre les terres de barre et les sols hydromorphes du Iilarais. Le passage

est très rapide et il est di~ficile d'y définir un profil type;chaque

profil n'étant représentatif que de la courbe de niveau à laquelle il

appartient •

•D'argileux et à peine hydromorphes en profondeur, les sols

deviennent sableux et totaleBent hydromorphes. On observe donc de gran­

des variations; les caractères COI:llllUI1S étant la nature du matériau ori­

ginel, généralement assez coloré et l'hydromorphie qui se manifeste

SOL F.AIBLE:r~NT FERRALLITIQUEilTerre de Barrell

y • • • : .. ·· wou · 'fOU .' vrou · WOU WOU · ··· . . · • · ·Numérotation · II · 12 · I3 · 14 · 15• · : : : · :· · ·· .. f : · BASES INCHANGEAJ31EJS · ·• · . · ·· · 2 60-50 :I20-I402200-220.: · •Profondeur · 0-17 'I7-35 Ca 0 I,IO · 0,55 I,35 • I,65: · ·· MgO 0,90 · 0,95 0,85 I,I5Couleurs : 5YR : 5YR :2,5YR 2,5YR:2,5 YR ·K20 tr. tr. tr. · tr.4/4 : 4/6 : 5/6 5/8: 4/6 · : ·tia2 0 · 0,05 tr. 0,05 · 0,05· · : · · • :'. · · • ·Refus 2mm · O,I · O,I · 0,0 O,I O,I · · ·· · · · • ·· S • 2,05 : I,50 • 2,25 .. 2,85• • · ·Argile · 8,7 · 9,7 : '41:,7 39,5 T . : 2,I5 2,05 4,20 · 4,85· · ••Limon fin : I,2 2,0 · I,2 · 7,2 : S/T 95 73 54 · 59· · ·Limon grossier 3,4 · 2,I 2,4- 2,7 · :· ·Sable fin · 20,0:42,5 · : I2,J!. 7,3 • : ·· • · ·Sable grossier · 62,3 .:4I,7 · · 36,5 67,2 :.P2 05 Total ~t(, 0,72 : 0,I6 · ·· · · • ·· · · · · ·· · · · • •Carbone % · · · · : : · :0,42: 0,26 · · · ·· : · · : · · ·Azote 100 · o 28' 0,I8 · · .. · ·':J/N

' . .. · • : · · .. ·15,0 :I4,4 · • · · · · ·· · · : · • · · ·· · · · .. .. · .. ·.. .. .. · · .. • · ·.. · · · · .. · • ·!cides Humiques · 0,44: 0,23 l : · · · ·· • .. · •~cides Fulviques · 0,201 0,Z7 en C rce:du Sol · : •· · •::lat. Humiques Tx 0,64: 0,50 .: · · .. · :· · · ·· : .. · · .. .. · ·· .. .. · .. · • ·· · • • : · .. ·· .. · · · · .. ..?li H20 6,4 6,I 5,6 5,4 5,3

..· · : · · ·.. · .. ft ·· · : · · .. · •.. , · · · · • ·

I3- 47cm:

47- 95cm:

95-I90cm:

- 2I -

plus ou moins intensément selon la position topographique.

Nous présenterons deux types moyens qui, s'ils n'appartiennent

pas à la même chatne de sols, traduisent cependant très bien le passage

progressif mis en évidence à la suite de sondages systématillues.

Profil l'TOU 2

l!.QQ.alisation: A 200 !il à l'Ouest de .\OONVOWI

Place dans la classification:Sol faiblement ferraDitique lessivé,famille sur colluvions, série rou-ge-bei€..

Situation: A 200 TI au Sud de la rupt~tre de pente qui oarque lafin du plateau de terre d0 barre. Pente 2,5%

Végétation:Jachère de 2 ansDescription:( le 3-2-I962)

0- I3c!il: Horizon brun beige, sableux{monoparticulaire à ten­dance grumeleuse (0,5 à Icm) très peu stable. Che­velu racinaire abondant. Hunide.

Horizon rouge à brun rouge, argileux, structurepolyèdrique moyenne (I à 2 cm), les polyèdres se .débitent en très petits polyèdres à parois légère­ment brillante et à ca;sure mate.Très nOIilbreusesracines plus ou moins horizontales. Très nombreuxtrous d'insectes; quelques pores assez grossiers àparoi moulée. Plasticité moyenne.

Horizon un peu moins rouge, argileux structurepolyèdrique plus anguleuse (2 à 3 cm), aspect pluscompact, rev~tenents CODille dans l'horizon précédent(humide). Encore quelques racines; la séparationavec l'horizon précédent est nettement :marquée aupoint de vue racinaire.Plasticité peut-~tre un peuplus faible. Quelques pores moulés, trous d'insec­tes beaucoup moins nombreux, nom.bl~eux trous de ron­geurs.

Horizon un peu plus clair, argileux, structure po­lyèdrique plus fine (Icm). Remplissages de sableroux irréguliers, horizontaux s'anasthomosant enfranges à I20 et I60 cn. Ces franges ont une épais­seur très variable, ocres à la p6riphérie, ellessont de plus en plus claires vers le centre où l' Ql

trouve quelques m2 de sable jaune ( correspondantà des poches de sable plus grossier?).Passage pro­gressif.

I90-220cm: Horizon gTis avec de très nombreuses taches trèsdiffuses ocre-verdâtres, très fines, (seL1blantsurtout disposées autour des pores), sableux, m~noparticulaire. Nonbreux sables blancs; aspect desable rouillé. Quelques pores.

Ensemble du profil légèrement humide.

- 22 -

Profil \-TOU 8-

Localisation: A 200m à l'est de TOSSOUHON

Situation: ~li-pente. Pente 2,5 à 3%

Végétation:Palmeraie assez dense.

Description: (le 5-5-1962)

0- 17 cm: Brun-gris-beige, sableux, monoparticulaire, tendan­ce à une structuration ~1eleuse extrê~eoent ins­:bable ( 0,5 à 1cm). Bon chevelu racinaire, quelquesfragoents de charbon de bois.

17- 34 cm: Brun beige plus clair, sableux, nonoparticulaire,tendance à une structuration plus large, nuciforme(1cn) extrênement instable. Système racinaire biendéveloppé, nombreuses petites racines.

34- 80 cm: Rouge-beige, sableux, débit en polyèdres peu angu­leux, assez grossiers ( 2-4cm) qui eux D~mes sedébitent en autres petits polyèdres de 0,5cm. Cohé­sion faible. Porosité Doyenne ( quelques pores de1 mm) surtout d'assemblage. Nombreuses racines ho­rizontales ( palmier).

80-105 cm: Horizon de m@me couleur, sableux, débit polyèdri­que un peu plus écailleux ( 5-8cm) donnant des po­lyèdres anguleux de 1 à 2 cm o Cohésion moyenne ,porosité moyenne, très nombreux micro-pores bienplus nets que dans l'horizon pr8cédent- (pseudosa­bles). Racines horizontales ( palmier). fœrêt bru­tal des racines à la base de cet horizon où appa­raissent quelques ségrégations diffuses, ocres dequelques Dillimètres à lcm.

I05-135 cm: Beige avec bariolage très diffus gris-ocre à brun­beige, sableux, structure polyèdrique à cubique ((0,5-3cm), cohésion moyenne, porosité moyenne.L'horizon devient plus clair à la base.

135-200 cm: Gris, sableux, aspect massif à débit non orienté.Cohésion moyenne, porosité semble assez mauvaise.Très nombreuses taches diffuses brun-ocres de quel­ques J:lI:l, certaines allongées en fornG de tube.

Un autre profil décrit ( WOU 43 voir en annexe) à mi-pente,~nzone cultivée pr6sente exactement les m~mes caractéristiques que WOU 8.

Si l'hétérogénéité de la granulomètrie de la fraction sableu­

se dans le profil WOU 2 n'autorise pas à prendre en const.dération les

variations de la teneur en argile et de parler de lessivage d'éléments

fins par la nappe, les phénomènes d'hydromorphie de profondeur(à 2mètres)

n'en restent pas moins très nets.

..,SOLS FAIBLEMENT FERRALITIQUES

SUR COLIDVIONS

0..I3 : 13-47 :rOO-I20 :190-220i6 YR 5/6 :2,5YR 6/8 0 2,5YR5/8:ICm/6: 0,2 : 1,3 0,1: 0,1

owou 0

24 :BASES ECHANGEABLES io

..o

0,20: 0,60· tr.0

· 0,05·0 0,850

2,00• 420

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"··:::,:

0,851,90tro

: 0,05:,: 280

• 0 5;150

: 54:•

· 1,200

: 1,600 tr.0

s 0,0500

: 2,85:2I,IO0 140

10,800·••

•·:·00•0,.0•••00

00

3,555,9060

::

:

:····

o

; 0,43···•

: 1,85: 1,65: tr.

0,05

STS/T

P2 05 Total roo

Ca 0MgOK20Na 2 0

•o.o

:

"l'lOU"·23

• 0· ·19,5 0 46,7 460 0 12'6· 3:70

4,5 • 3,5 · l,•7,4 • 4,5 5,0 · 2,0•

6i;~ · 18,4 : 22,0 14,8•: 28,5 : 26,4 7I,60 •• 0

0,97 : 0,50 :0,74 0 0,53·13,1 · 9,4 0'. 0

0 0

0,65 • 0,26 ~ en C %0 ~dU sol·00,44- • 0,83•1,09 1,09 o 0

· · 0• · ·5,6 • 5,4 0 .4,9 · 5,00 0 •o•oo

oo

••

:

•·

·oNumérotation

Acides Humi9-uesAcides Ful~ques

I\'iat. Humiques Tx

ArgileLimon finLimon grossierSable finSable grossie~

Carbone %~ote %0C/N

PH H20

Profondl;lurCouleursRefus2mm

Numérotation ··: WOU43I ·o: WOU

432: ''l'OU: 433

WOU434

: WOU z435 :

:• • :0 0

Profondeur 0-15 0 15- 30 · 30-45 : 95- lIO :190- 200i0 ·Couleurs ?2,5 y 8/3i:::,5Y 6/4i2,5Y 5/4 S2,5Y 5/4 ,i2,5Y 8/3-j

· · 0 : ·0 · · '.Refus 2 mm 0,3 · 0,1 0 0,1 • 0,1 • 0,0 •· 0 • • •:

9~7:' 0

1,7 1,0 2,7 6,5 •Argile ,0 : :. 0

Limon fin 1,7 0 2,7 3;7 0,3 3,2 &

• '.: Limon ffossier~:9

· 27 :3ï'~ 36'6 · 3~'~

00

Sable in ., 0

G~:8 · :· 52:0 · 52;2Sable grossier 0 0 57:3 0 :· 0 0

• · 5,6 5,2 · 5,40

PH H2 0 • 5,8 · 5,7 · 0· · · :· · •

SOLS FAIBLEMEJNT FERRALITIQUES

Rouges et beiges colluviaux

0,300,40tr.0,05

0,752,6029

::

::

··

··

··:42,84:24,32:I9,25: 3,20: 2,80: 0,03: 7,36: 0,34: 2,I4: I,93

0,20 :0,20tr. .0,05 .

:

:

:

··

· .· .

..··..

··0,19 :

0.,45 : 0,45 :2,65 : 2,60 :17 17:

:

····

··

••

0,30 : O,I5 :· 0,20 . 0,25 .· tr. : tr.: :

0,05 : 0,05 :

··

··

··

":I6,25:32,95':28,80 :: 8,IO :": 2,50 :: 0,01 ::II,I8 :: 0,97 :: I,94 :: I,64 :

::

::

:

:

..·

··

··

····

.. . .· . .0,26: 0,I3 : 0,I7 :

:

··· . . . .· . . . .: (% de la motion e-20 Mifton

··

··

··

··

.. .· .I,40: 0,60 ': 0,55

: 3,20: 2,05 : 2,90 :: 42: 29 ': 19

: 0,85: 0,350,50: 0,20

: tr. : tr.0,05; 0,05

: ELEMENTS TOTAUX:

··

··

·•: Insoluble résidu :: Si 02 :: AI2 03 :: Fe2 03

Ti 02: Mn 02

Perte au feu: Fer libre

SI02 jAI203: Si 02/ R203

5,2

:

0,2 :: S

5,0 : T3,2 : S/T6,2 :

36,6 :53,I : P2 05 Total r~

:

:.

::

..·

· ." WOU •86

:

·5,0 .

WOU85 :

··

:

:

··

·•

· .· .

··

··

: 0,7 :: 0,5 :: 0,5: 30,0: 67,8 :

: I,6 :

e~ C~ du S~l· .

:

4,8:

··

•·

··

··

•·

: I,7: I,2: 0,9:32,4:63,7

: wou :~84

0,28 :0,21 :

13,3 :

:

:

····

·5,4 • 4,9

0,290,22 :

13,2 :

: -:: :BASES INCRANGEABLES:

:[7-34" :SC- 60 :80-IOO:IIO-120:170-190: Ca 0•. . . . . .• • • • • Mg 0:: : K20

Iom : 7,5YR :7,5YR : Iom IOYR::Ha 206/4: 6/6 : 6/6: 7/4 : 6/1

••

• •• WOU • WOU

82 : 83

:

· ... .

··

··

··

: 0,2 : 0,3

· .· .: 0,28: 0,I9 .:.:1: 0,36": 0,40: 0,64: 0,59

: '5,0 : I,5: I,O : I,:a: I,O : I,I: 26,2 : 3I,4

65,5 : 60,7

: I,I

:

:WOU

81

··

•·

··

··

··• 0-I7.,

··

··

Iom: 6/3 :

: 4,7: I,2: I,I: 30,0: 63,5··

·: 5,6·

0,62 :: 0,48:: 12,9 :

Numérotation

Carbone %Azote ~e/lif

Couleurs

Acides HUmiques 0,47Aci~3s Fulviques: 0,35Ent; Humiqu,~s '1lt: 0,82

?H H20

ProfCndeur

Refus 2 mm

ArgileLimon fin:Simon grossierSable finSable grossier

- 23 -

De m~me, pour vlOU 8, les faibles teneurs en fraction fine ne

permettent pas de mettre nettement en évidence des horizons soit les­

sivés, soit d'accumulation. Il semble toutefois qu'il y ait une légè­

re accumulation en profondeur d'éléments fins qui sont différents de

ceux que l'on trouve dans les horizons supéri~urs: teneur en résidus

ou insolubles de la. fraction 0-20r , 43% à 2 mètres, 16% à 50 cm. On

peut noter ici le rapport Si 02/lJ.203 = 1,94, donc légèrement infé­

rieur à 2, pour la fraction fine à 50 cm- valeur qui , malgré l'impré­

cision d~e aux très faibles quantités analysées, pourrait justifier la

classification de ces sols dans les sols ferranitiques, et à plus for­

te raison de tous ceux qui sont en position topographique supérieure.

Dans le profil "lOU 8, l'hydromorphie se manifeste à l mètre.

Le lessivage en bases est peu marqué dans le profil \-mU 2, mais

l'est davantage en \-TOU 8, sableux:

WOU 2 : S/T supérieur à 40%vlOU 8 : S/T inférieur à 2CY/o, à l'exception des horizons supé­

rieurs humifères des deux profils, où l'on a S/T respectivement égal

à 60% et 42%.

Les éléments échangeables se trouvent en très faibles quantités,

rarement plus de 0,5 r-iéq. rapport Hg/Ca légèrement inférieur à l dans

les horizons superficiels, légèrement supérieurs à l dans les horizons

profonds. La potasse n'est dosée qu'à l'état de traces.

La matière organique ( teneur supérieure à I7b) est bien évoluée

(rappo!'t C/N = 13); le rapport C~ matières humiques /C de la matière

organi~ue est voisin de 0,1 dans les premiers centioètres, voisin de

0,2 ensuite.

Le pH oscille autour de 5, on constate qu'un D~me pH dans dif­

férents profils ne traduit pas un o~me degré de saturationo

B) - LES SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX-- 24 -

Les cordons anciens lorsqu'ils ont une certaine importance ,

présentent des sols à profil très homogène d'un type que l'on pourrait

à première vue assimiler au type 11 A C ", c'est-à-dire un matériau à

peine influencé par la pédogénèse.

L'absence d'horizons pédologiques bien différenciés est surtout

le fait de la pauvreté initiale du matériau originel.

L'horizon supe~ciel humifère est la seule empreinte percepti­

ble des divers facteurs d'évolution, cependant d'autres œrques que

l'on trouve çà et là un peu plus accusées, révèlent la présence de pro­

cessus d'individualisation et de lessivage des hydroxydes, ce qui nous

a anené à considérer ces sols comme ferrugineux tropicaux.

Ces sols ferrugineux tropicaux sur sables littoraux sont carac­

térisés, nous venons de le dire, par un faible degré d'évolution qui

les rapproche consid6rablenent des Il sols peu évolués ll; ils sont pro­

fonds, bien drainés, plus ou noins col.::.rés, la couleur s'intensifiant

en profondeur, un lessivage en éléments fins difficile à déceler puis­

qu'il porte sur des teneurs très faibles mais existants; tous les pro­

fils présentent un léger enrichissement en élé~ents fins à partir de

2 mètres.

Suivant l'importance de l'enrichissement en éléments fins et

suivant la couleur, nous avons distingué des séries de sols rouges ,

ocres et beiges.

1) LES SOLS ROUGES SUR SABLES LITTORAUX ANCIENS;-

Ce sont les sols du cordon de GBEZOlffiœ, nous prendrons comme

type le profil 'vOU 33 situé à 200 mètres au Nord du carrefour de

GJEGBM-1E.

Place dans la classification:Sol ferrugineux tropical lessivé

sur sables littoraux anciens­

Série rouge.

Situation: Somnet du cordon- haut de pente- Pente Ouest-Est

I,5 %Végétation:" Palmeraie naturelle" avec Park:i.a, l\Talotus, Knestis

Rovlofia, Cultures vivrières, actuel1enent jachère

de 2 ans.

- 25 -( le 24-5-1962)

Brun clair, sableux, monoparticulaire aspectmassif avec tendance grumeleuse ( Icm~ très ins­table. Légèrement humide.

Beige ( passage progressif), sableux, aspect mas­sif, tendance polyèdrique (2-3cm) très instable.Porosité moyenne.

Ocre-roux ( passage progressif), la couleur s'in­tensifie avec la profondeur, sableux, monoparti­culaire,débit non orienté, très peu cohérent ­tendance polyèdrique (3-4cm).

Racines dans tout le profil, aucune concentration racinaireapparente.

25-220 cm:

15- 25 Clil:

Description:

0- I5 cm:

Les autres profils étudiés sur ce cordon ( WOU 34-HOU 39) pré­

senteront une parfaite similitude avec le type cité.

-Texture sableuse avec prédominance de sables gros­siers ( rapport sable fini sable grossier variantde 0,4 à 0,5) et traces d'argile en profondeur.

-Couleur à partir de 1 mètre rouge lé6èrement jau­ne (7,5 YR 6/8 au Bunsell soil color chart), plusclaire en surface (dans les 10 YR).

Les résultats analytiques font appara~tre un lessivage en élé­

ments fins d'une part, un enrichissement en base., s~Ferficiel lié à

la matière organique d'autre part.

La teneur en argile des horizons les plus lessivés est génôra­

lement inférieure à 516; celle des horizons profonds varie de 6 à 10 %avec très souvent un ma.xirn.um ( peu accusé) aux alentours de 2 mètres.

Le limon fin suit une variation parallèle; il est cependant un

peu plus abondant dans l 'horizon de surface.

L'analyse des 11 éléments totaux" de son c8té, montre un enri­

chissement relativement plus abondant en argile en profondeur. La frac­

tion 0-20r analysée est plus riche en "insolubles" en surface: 22,8 f6de la fraction 0_201\ à 20 cm, 9% à 190 cru. dans le profil l'TOU 34. Ce

1lessivage est enfin souligné par une légère remontée de la capacité

d'échange aux niveaux d'accumulation.

La matière organique peu. abondante ( 0,5 à 1%) est bien évoluée

clN toujours inférieur à 13; le rapport Carbone des matières humiques

0-I5 : 25- 35 : so- IOO : 200-220 : Ca °: : : : ": Mg 0:IOYR 6/3 :7,5YR 6/6:7,5YR 6/S:7,5YR6/8: K2 °

: : : : Na 2 °: 2,0

5,8

:.

:···..

··: 0,50: 2,IO:. 24

: II,86: 36,23: 27,50: 9,90

I,IO: 0,04: 12,37: 1,03: 2,23: 1,82

: 0,I5: 0,30: tr.: 0,05

0,85I,go

45

••:

:

:

:

•·

·•

··

··

··

··

0,70 :

: :

:

:c

0,80 :2,25 :

:. 36

:.

··

··

•·

··

··

0,35 : 0,20: 0,30 : 0,60: O,IO tr.: 0,05 : 0,05

..·

:

:

··

··

··

: 0,I6 :. 0,44 :.

0,55.: 0,45: O,IO

0,05:': I,I5 :: 2,55: 45

:

:

:··

· .· .: ELEMENTS TOTAUX:% de:la fraction 0-20 Hicron :.: Insoluble résidu: ': . :•• Si 02: AI203: Fe 2 03:. Ti 02:. :Mn 02:. Perte au feu: Fer libre: Si 02 1 A 1203i Si 02 1 R 203

··: P2 05 Total r{cP

: S: T: S/T

4,8

:

:

··

··•·········

•···

:. 0,]

··

'.

: IO,5: I,2: 1,2: 28,9: 56,4

: ,·[OU: 334

5,I

O,I

vlOU333

Sols Fe:rrug.ineux Tropicaux

Série Rouge

••

:

: s,a3,2I,6

: 30,5: 55,8

:

·•

··

······

··

··

·•

··

·•

····.:

5,4

0,I9 :0,22 :0,4I :

WOU332

0,I8 :0, I7 :

IO,6

••

:

:

:

••

:

··

·····•

.:··

: 0,0:

6,50,2I,I

: 32,0: 6I,2

,·mu331

0,370,34

: 10,9

: 0,410,240,65

:

······

: I,7: 2,7: l,a:. 3I,3: 63,0

Numérotation

Cnr'["n~ %Azote %C/N

Acides HumiquesAcides FulviquesNat. Humiques Tx

ArgileLimon FinLimon grossierSable finSable grossier

Couleurs

Refus 2mm

PH R20

Profondeur

- 26 -sur Carbone de la matière organique totale varie de 0,I2 à 0,18 en

surface. Le rapport acides humiques/ acides fulviques exprimés en carM

bone est égal à 2 pour le premier horizon, voisin de l'ensuite.

L'action de cette matière organique explique la légère remontée

du pH et la légère amélioration du taux de saturation du complexe ~

sorbant des horizons superficiels.

Le pH stabilisé autour de 4,8 - 4,9 à partir de 2 mètres , re­

monte progressiv~ment pour voisiner 6 en surface.

Le taux de saturation S/T passe de I7-24 à 45 %, cette amélio­

ration est essentiellement d'de à une augmentation du calcium échangea­

ble.

II- LES SOLS OCRES SUR SABlES LITTORAUX llliJCIENS-

Ils sont caractéristiques du cordon de TOSSOU-YOVOKODJI. Les

sols de ce cordon ne présentent pas une similitude parfaite, les va ­

riations seraient à attribuer à l'exploitation plus intensive des ter­

res: on observe ainsi un lessivage superficiel très poussé par suite

des défrichements répétés ainsi qu'un remaniement superficiel qui est

un trait commun à toute cette zone- nombreux fragments de poteries et

débris végétaux. Cependant tous les sols sont développés sur un maté­

riau semblable, un peu moins ferruginiso que celui du cordon de GBEZOU­

r:lE.

Profil "TOU 20-

Localisation:A 150 mètres au Sud de TOSSOU-YOVOla)DJI.

Situation: Sommet de cordon, pente inférieure à I%.

Végétation:Savane herbeuse avec quelques arbres et palmiers ,par endroits, taches d'Imperata.

Description: .( Mai 1962)

0- 15 cm : Brun gris clair, sableux monoparticulaire àtendance grumeleuse (Icm~ très instable. Cheveluracinaire dense.

15- 55 cm : Horizon un peu moins gris, sableux, monoparticu­laire, tendance polyèdrique extr~mement instable(lem). Nombreuses racines horizontales. Débris depoteries.

55-120 cm r.~1ge-jaune à roux, plus clair à la partie supé­rieure et plus roux à la partie inférieure oùl'on observe une structure polyèdrique (1-2 cm)extr~mement instable. Quelques remplissages desable blanc ( IOcm - rongeurs). A la base de cet

-27-

horizon, quelques lignes brunes en dents de scie;taches brun-rouges, diffuses et mal définies.

I20-2IOcm: Horizon rouge sableux ( trGs légèreoent enrichi enargile). Structure polyèdrique à cubique (2-3cm)peu stable, quelques rares pores (I-2Qo) à paroismoulées. Semble s'éclaircir légèrement à la base.

Ensuite plus clair et plus sableux - à partir de 240 cm,sable de couleur fauve.

Profil ''fOU 27-

Localisation: 600 mètres à l'Est de TOSSOU YOVOKODJI.

Situation:Sommet de cordon, pente 1-2 %Végétation: Palmeraie naturelle très claire avec tapis herbacé

très ras •

.Description:(riai 1962)

0- 2Ocm: Gris-beige sableux, monoparticulaire, quelques sa­bies blancs lavés, tendance grw~eleuse (Icm) trèspffil stable. Chevelu racinaire dense.

20- 42cm: Beige-jaune, sableux, monoparticulaire, tendanceà structuration polyèdrique arrondie extrêmementinstable. Quelques radicelles.

42-120cm: PIuS roux, sableux, monoparticulaire, même tendancestructurale. Horizon défini par la présence detrès nombreuses racines horizontales régulièrement

. r6partiee.

I20-I70cm: I-1a.rqué à sa partie supérieure par l '~t des ra­cines et la présence de nombreux fragnents de po­teries. Roux, sableux, monoparticulaire, tendanceplus l.'l8.rquée à une structuration polyèdrique ( 1­2cm) peu stable. Présence de lignes horizontalesplus foncées ( brun-beiges) très fL~es,(I-2mm) ,diffuses. Très rares racines.

I70-200cm: Plus roux et plus clair, sableux à débit polyèdri­que (2-3cm). Cohésion faible, porosité moyenne.Aucune ségrégation visible.

Les deux profils présentés diffèrent légèrement par la couleur,le profil WOU 20 un pou plus rouge et moins lessivé formerait assez

bien une transition de cette série avec la série rouge. Le type pro­

prement dit est le profil WOU 27.

Ces sols sont caractérisés par une couleur très claire: 10 YR 6/6­

7/6 jusqu'à 1 mètre, ensuite dans les 7,5 YR 6/8 pour les plus colorés.

Sols FerIWti.neux TropicauxSérie Ocre

I,402,8549

0,900,45tr.0,05

:

:

:

: IO,64: 37,37: 30,IO: 8,60: 1,40: 0,01: II,76: I,05: 2,IO: I,78

,,

,,

••

:

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I,OO: l,55 :2,20: 3,3045; 47 :

0,50: 0,900,45': 0,45tr.': 0,15 ':

0,05: 0,05 0:

,,

O,I6

. :

.,

:

I,35 ':2,25 "

60 ':,

O~70 ':0,50 ':0,10 ':0,05 :

,,

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.,

: 33,35 :: 'Z7,76 ':1 19,9O ':: 7,40':: 1,60':: O,OI:: 8,47:: 0,37:: 2,36:: l,go

I,05 .:0,70 :tr. :

I,80 ':2,95 '

61

0,05 :

,,

.O,I6 •

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••

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·,···,

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···,

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··STS/T

:

Ca 0: ~1B 0: 1C2 0: Na2 0

: :

:

·• BASES DCH..'\.ITGB.lLBIlJS

·,

··

·,

-: :::: t: ELEl'ŒNTS TOTAUX (j, de la fraction:O-20 Micron) :

: P2 05 TotaJ. %·,

: Insoluble résidu: Si 02: AI2 03: Fe2 03: Ti 02: Mn 02

Perte au feu: Fer libre: 8I02/ AI203: 8I02/ R203

vfOU

205

5,5

,,,,

,,

: 7,5 YR6/8

:

:

:

··

··

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,·

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0,3

• IO,2· 1,5• 1,5: 24,7· 60,!•,

O,I

5,5

1'lOU

204

7,5 YR6/8

:

:

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··

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·····•··

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O,I

l'lOU

203

6,I

90-IIO :I60-180 :270-290 :

:IOYR7/6

:

:

:

·•

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•····•

0,6

6,0 :

·0,23 ':0,I7 :

:e 5 •f :

0;34 ':o 2I ", s0,55 '.·

::

·• l'lOU

202.;

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IO ru: 6/3

: 20-30

0,3

o 50 :, .0,22 ':0,72 .:·6,6

O-I5

l'fOU

2O1

IO YR6/3

••

••

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··

· .· .·•· .· .

··

· .· .• 0,38: 0,24• 15,8 !

•

: :I,5 • 4,5 4,6 13,72,2 : 3,0 • 3,7 • 2,7I,2 : I,2 ; I,6 • I,5

28,5 : 23,2 • 28,5 • 25,3: 66,2 ; 67,2 ; 53,5 ; 57,7

Numérotation

Couleurs

Carbone %Azote ~C/N

Refus 2mm

PH H20

·Acides Innniques :Acides FUlviques :r,btières Humiques Tx ;

Profondeur

.ArgileLimon finLimon grossierSdble finSo..ble grossier

r ,.... ". l'I'UL;"'; ., ()1È~X ijjt!(:j-)::':P'i.':ii, 'v_........ \" • -1.......... - ±'._ .....w, Ocres Sableux

vlOU VlOU vlOU -: l'lOU WOU·-Numérotation 271 272 273 274 · 275 ·· BASES : :.:11:}lIG:J1J3ŒS.. · . ·!rofondeur 0-20 20-40 60-80 :I30-·140: 18-200: Ca ° : . 0,70 '; 0,35 · 0,20 0,20 0,20:: liTg ° 0,45 0,35 0,40 0,25 0,40

]ouleurs IOYE IOYR IOYR IOYR K2 ° tr. tr. tr. tr. tr.· 5/4 6/6 6/6 6/6. · Na2 ° 0,05 · 0~05 0,05 0,05 · 0,05· · · ·· ..· ·:1efus 2rnm · O,I 0,5 · 0,5 O,I 0,2 · · · · :· · · · · ·: S 1,20 · 0,75 · 0,65 : 0,50 · 0,65· · ·'irgile 0,5 0,0 5,7 · 8,5 · 8,5 T 3,50 · 2,00 · I,40 · 2,05 · 2,50· · · · · ·jimon fin 2,3 3,0 0,3 : I,7 2,7 SfT 34 38 46 24 : 26

'Jimon grossier 0,9 0,7 I,2 I,3 I,I · ·· ·.)able fin 28,7 22,8 26,0 18,9 22,5::lable grossier 65,9 72,9 67,5 63,4 65,0 P2 05 Total 100 0,I7 ': 0,I6 0,I3 : ··· · :· ·· · : : :· ·Jarbone % 0,33 0,I8 : · 0,I3 ELEMENTS TOTAUX (:1b de la:fraotion 0-20 Micron) ·· ·.':.zote 16 0,30 : 0,I7 0,09 : · ·· ·::/N n,o II,2 · I4,4 : Insoluble résidu · 22,04' ': :13,40 : 8&43· ·· Si 02 · : 34,63 · :38,17 :39,35· · ·: AI2 ')3 · 26,00 : :29,20 :30,35·'Lcides humiques 0,36 · 0,23 · : 0,I2 ) en · Fe2 03 · 5,IO · · 5,70 · 6,30· · · · · · ·.:cides Fulviques : 0,23 0,21 · : 0,26 (0 fco · Ti 02 · I,75 : : I,60: I,75· · ·:Tat. Humiques Tl: .0,59 · 0,44 0,38 )dusol: Mn 02 : 0,03 : 0,04 : 0,02· Perte au feu 10,09 ': :II,59 :13,10

· Fer libre 0,29 · 0,45 : 0,59· ·:'H H20 5,7 5,2 5,3

:5,I 5,0 SIO2!AI203 : · 2,25 2,21 : 2,20·· · Si02/ R203 2,00 1,97 : 1,94· ·

- 28-

Le lessivage en éléments fins est plus ou moins marqué, on ob­

serve toujours une légère accumulation vers deux mètres de profondeur.

La proportion de résidus et insolubles des élénents totauz analysés

sur la frnction 0-20r est sensiblement plus grande dans les horizons

superficiels; on passe progressivement de 8-10% à deux mètres, à 20 ­

30% en surface.

Ln matière organique est peu abondante, de l'ordre de 0, 67"b à

C/N variant de II à 15,8, Acide~ Humiques / Acides Fulviques agal à 2

puis légèrement supérieur à 1.

Le pH accuse une légère remontée à partir de l mètre, un peu

avant le début de l'horizon d'accumulation; cette remontée correspond

à une baisse sensible de la capacité d'échange à ce niveau. Au delà

dans les horizons un peu plus riches en éléments fins, la capacité

d'échange augmentant corrélativement avec la teneur en arGile, et les

proportions d'éléments échangeables étant constantes, les désaturations

relatives se traduisent par un abaissement du pH•.Vne autre caractéristique importante de ces sols est la présen­

ce de ségrégations, très probableoent ferrugineuses, en fo~e de films

continus horizontaux que l'on trouve au début des horizons enrichis en

éléments fins et toujours à fajble distance en dessous des niveaux à

fragments de poteries. Il semble que ces ségrégations se soient for­

llées par remontée - mouvements capillaires plus que remontée de la

nappe- plutOt que par ac~ulation à la suite d'un lessivage vertical.

L'arr~t brutal des racines pourrait ~tre aussi bien la conséquence

que la cause d'un mouvement d'eau limité dans le temps car, aucune

trace d'hydromorphie n'est visible.

III - SOLS BEIGES SUR SABLES LITTORAUX ANCIENS-

Nous les avons localisé au Nord de NAZOUME.

Le profil type est le profil WOU 44.Topographie_: Sommet de butte relativement plat; pente inférieure à

1%.Végétation: Sable presque nu; tapis herbacé discontinu. Quelques

arbustes: Elaeis, Guineensis, Anacardium Occidentale.

SQLS mill1UGINEUX TROPICAUXSERIE JAUNE

0· ·· ·lTum6rotation \TOU HOU · t:,)U : llOU · 'VlCU · WOU· · : · :· 441 442 0 443 · 444 445 · 446· · · BASES ECliANGEABLES· 0 1 ·« ~ ·· · ·Profondeur · 5-17 · 20--:-30:55-75 :130-145:190-2IO :280-300: Ca 0 :0,30 · 0,05:0,05 : 0,10 · tr.0 · · ·11"g 0 :0,30 · 0,40:0,20 · 0,10 :0,10· •Couleurs 2,5YR : 5 y • 5 Y : 5 y · 5 Y · K2 0 · tr. · trot tr. : tr. tr.· · · · ·6/2 7/6 · 6/8 • 6/8 · 6/8 · Na 2 ° · tr. tr.: tr. : tr. tr.· · · · ·· ·· ·Refus 2 ill.."1 0,1 · 0,0 0,0 · 0,1 : 0,0 : 0,0 · · · : · ·· · · · · · ·· · : · :· · ·Areile 4,2 0,0 : 2,0 · 3,0 · 1,2 5,5 S :0,60 o,45'sO,25 0 O~20 :o,ro· · ·Limon fin I,5 · 0,2 • 6,2 I,5 · 6,7 : I,2 T :I,05 · I,60:I,60 : o 70 · :O~05· · · · , ·Limon grossier · 0,7 · 0,7 0 0,7 • 0,9 : l,a · 0,7 S/T : 57 · 28 : 16 : 29 200· · · · · ·Sable fin 24,4 · 27,2 :23,5 0 28,6 22,3 · 25,2 · Total %0 :0 06 0,09~0,II

0 · · · P205 0,06Sable grossier 69,1 : 67,7 :66,3 · 63,9 · 54,8 · 67,2 · : ' · s· · · · ·· · · ELm'lENTS TOTAU'.tC · ~ 1 0' ) ,· · · ... ..

Carbone % o 22 0,I5: · : · · · ,· · · ·Azote ~b,

tI4,70,25 : 0,I3 :. · : · Insoluble : : :93,9 · :· · ·c/n 8,8 (?): II,5 · :·0 ·· ·Acides Humiques 0,25 l « · · ·· · · ·Acides ]'u1viques · G,22 e~ C';',;o du sol : .. · · 0

~· · · • ·Hat. TIumiques T:x: 0,47 Fer libre C;b : :0,35 · : :0,271 ·: · · : · ·· · « · ·· · · ·· · : : : ·PH H20 5,8 5,7 : 5,2 · 5,3 · 5,4 · 5,6 · · :· · · · ·: · : :·

- 29 -

Description: (le 5-9-1962)

0- 5 cm: Sableux,délié gris-blanchâtre, fragments organiquesnoirs, quelques quartz brillants.

5- 17 cm: Gris brun clair, sableux moyen, quelques sables grossiers.Aspect massif monoparticulaire, tendm1ce polyèdrique fai­ble très instable, très rares petites racines. Passageassez net.

17- 42 cm: Beige sableux ( sable moyen) massif assez compacté,dübitnon orienté, très rares racines. Passage progressif.

42-180 cm: Ocre-jaune," à peine plus ocre à la partie infùrieure •Sableux ( sable fin à Doyen), aspect massif. D6bit nonorienté. Très rares racines. Passage progressif'.

180-200 cm: Ocre-rouge; les autres caractéristiques étant les m@mesque dans l'horizon précédent.

Le sondage jusqu'à 3 mètres n'a plus révèlé de variations.

Nappe d'eau non atteinte.

La couleur un peu rougie n'appara1t que vers 2 mètres.

Les variations de teneur en argile sont à peine perceptibles. Si l'on

considère la fraction 0-20r ( argile + limon fin), on peut mettre en

évidence un léger lessivage de l'ensemble du profil- lessivage léger

en valeur absolue qui résulte certainement d'une action r6pütée et

soutenue comme le montre le faible degré de saturation en bases - la

capacité d'échange étant par ailleurs extr@mement faible ( 0,7 à 1,6

liéq./1OO g).

La légère remontée du pH laisserait prévoir une accumu­

lation qui se situerait au-delà de 250 cm. Elle serait liée à la pré­

sence d'un peu d'argile. La fraction fine de ces horizons très pro ­

fonds serait plus riche en argile alors que dans la partie superficiel­

le, cette fraction fine serait constituée essentiellement de particu­

les non actives ( quartz).

c)- LES SOLS HYDROMORPHES-

Dans ce type de sols, l 'hydromorphie ~que tous les

autres phénomènes, soit par sa permanence, soit par l'intensité de

son action qui emp@che la réalisation de tout autre processus.

Les sols de la zone étudiée, essentiellenent sableux ne

présentent qu'exceptionnellement des phénomènes d'engorgement d~s à

- 30-

un mau~nis drainage interne. L'ensemble de l'évolution est lié à la

présence d'une nappe et à la présence d'une nappe seule.

Le milieu est caractérisé par un matériau bien drainant et une

nappe plus ou moins profonde, plus ou moins fluctuante.

C'est à partir des caractéristiques de la nappe que nous avons

défini les groupes et sous-groupes de la classification adoptée.

L'hydromorphie provoque peu d'accumul~tion organique en surface

Nous avons classé tous les sols dans la sous-classe des sols peu ou

moyennement humifères.

Nous y avons reCOlli1U deux groupes:

- Les sols toujours exondés: groupe lessivé à gley de profon­deur

- Les sols temporairement inondés: groupe humique à gley

I- SOLS LESSIVES A GLEY DE PROFONDEUR -

a) SOUS-GROUPE A ACTION DE NAPPE A FORTE ANPLITUDE DE VARIATION ET

LESSIVAGE OBLIQUE.

Les sols ferrugineux tropicaux occupent le sounet des

grands cordons. Lorsqu'on se rapproche du marais, sur les pentes on

observe des sols à hydromorp~e de profondeur d'abord, à hydromorphie

plus généralisée ensuite.

Lorsque la pente est accusée, ces sols ne constituent qu~e

mince frange autour du cordon; lorsqu'elle est peu marquée, on se trou­

ve au contraire en face de vastes surfaces de sols hydromorphes, le

plus souvent fortement lessivés.

Ces sols sont caractérisés:

- par l'hydromorphie de profondeur.

- et par un fort lessivage qui semble en résulter.

On y trouve des horizons blanchis en profondeur - parfois m~me l'en­

semble du profil est entièrement blanc.

L'hydromorphie en profondeur est aae à la nappe permanente

qui constitue un niveau d'équilibre correspondant sensiblement au plan

d'eau du marais. Elle se manifeste évidehrr~ent à des profondeurs de

- 3I -

moins en moins grandes en allant du sommet au bas de pente; nais à l' in­

térieur des masses sableuses, cette nappe est soumise à de fortes varia­

tions d~es aux précipitations locales. Les enux de pluie, grdce à un

très bon drainage ( le matériau est du sable presque pur), font remon­

ter brutalement le niveau de la nappe; et, toujours gr~ce à la très

bonne perméabilité, cette nappe fortement bombée à l'intérieur du cor­

don tend à s'écouler vers le rnarais.

En plus du lessivage par les eaux de précipitations,. ces sols

sont donc soumis à un lessivage de nappe vertical d'une part, oblique

de nappe d'autre part.

- Les sols blancs de bordure de cordon-

Nous décrirons deux types:

-Un sol à hydromorphie de profondeur seulement, peu lessivé

par la nappe ( irou 29), qui fait transition avec les sols

ferrugineux tropicaux du sommet.

-Un sol de mi-pente plus lessivé ( WOU 28).

J?rofil i'10U 29 -

Localisation: A 600 mètres à l'Ouest de TOSSOU-YOVOICODJI.

Situation: Haut de pente - pente Qb

Végétation: Jachère avec bosquets- Annona, .Andropogon

Description: (~~i I962)

0- 5cm

5- I8cm

I8- 48cm

48- 70c'O

70- 90cm

Sable délié, nombreux sables blancs et nombreusesradicelles avec sable adhérent.

Brun-beige, sableux avec quelques sables blancs,monoparticulaire, légère tendrolce polyèdrique(I-2cm). Quelques radicelles.

Beige-jaune sableux, monoparticulaire, même ten­dance structurale, quelques radicelles et quelquesracines horizontales, fragments de poterie.

Gris-beige sableux monoparti culaire , tendancepolyèdrique (3-4cm~ extrêmement instable, nettementmoins jaune et plus gris que l'horizon précédent.Quelques radicelles et quelques racines horizon­tales, débris de poteries.

Encore plus gris, sableux, monoparticulaire, frag­ments de coques de palmiste. Iiême tendance struciura~e, quelques racines horizontales. Passage

8- 25 cm

25- 45 cm

- 32 -

progressif.

90-120 cm Beige-jaune sableux, monoparticulaire. Pas destructure.

120-180 cm.: Jaune roux, couleur non homogène, ségrégationstrès nombreuses ( de l à 2 mm), d'autres très dif­fuses ( de 0,5 à Icm), un fond blano vers la base.Sableux, monoparticulaire, avec tendance" à uneagrégation finement polyèdrique ext~melilent insta­ble. Quelques rares radicelles.

180-210 cm: Blanc beige, avec de nombreuses ségrégations jau­nâtres à ocres.

L'ensemble du profil est très légèrement humide.

Profil flOU 28-

Localisation: A 200 mètres à l'Est de TOSSOU-YOVOKODJI

Situation: iIi-pente sur cordon; pente 1,5%.

Végétation: Savane herbeuse sous palmeraie naturelle- cypéracée.

Description: (r~i 1962)

0- 8 cm: Horizon gris finement sableux, nonbreux sablesblancs. Structure légèrement nuciforme, peu déve­10ppée(I-2cm),très peu de radicelles. Cohésiontrès faible. Porosité bonne. En surface pelliculede sable blanc lavé.

Gris-brun, sableux, monoparticulaire à tendanceplus ou moins grumeleuse (I-2cm), extr~mement ins­table. Sables blancs, quelques radicelles.

Brun-gris plus foncé, sableux, quelques sablesblancs, monoparticulaire, IJ~me structure, quelquesracines horizontales.

45-100 cm

IOO-I65 cm

Gris-beige clair à couleur non honogène avec destrainées diffuses verticales et plus grises. Surles 20 premiers centimètres, nombreuses tachesocres diffuses, plus rares ensuite et encore plusdiffuses. Sableux, monoparticulaire à d0bit plusou moins polyèdrique (I-2cm). Cohésion très faible.Passage progressif.

Sable gris-blanc et nappe à 165 cm.

L'analyse granulomètrique confirme l'absence d'éléments fins

et cette fraction fine (0-20r ) qui est d'autre part enrichie en Il inso­

lubles" (55% à 50cm) par rapport aux sols ferrugineux tropicaux voisins.

Le complexe adsorbant est donc extr~mement réduit, il est

Sols hydrOI;lorphes

Sols blancs de bordure de Cordon

NumérotationWOU: WOU: 1'10U ~'lOU:

• 29I: 292: 293 : 294·WOU295 :

i'lOU : WOU296 297 -:

.•

.25,22·32 88" ,:24,35: 5,80: I,75

0,03: 9,83: 0,26

2,29I,99

:

:

··

······

"·..:

·"··

·"

:54,44:"I8 78·· , .:13,00:: 5,05:: 2,50:: 0,29:: 5,53:: 0,18:.: 2,45:: I,96:

••••

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··-:

:0,IO:0,IO:0,08:

:

:

..

::P2 05 Total r«J

:Insoluble résidu:Si 02:AI2 03:Fe2 03:Ti 02:1·10. 02:Perte au feu:Fer libre:SI02/ AI203:SI 02/R203

:ELErJENTS TOTAUX: %de la:fracÏion 0-20 :r.1Îcron:· . .. . . . .· . . . . . .··

:

: 5,5

"·

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5,8

:·..

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:

enie rt«J âu sol

5,8 : 5,7: 5,8 :

: .

··

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··

:

. .. .

6,2 5,7 :

··

: 0 28: 0 20 :· , . ,: 0,23: 0,16:I2,2 :I2,,5 •· . .

··

0,0:: 0,7

1,0:32,I:62;3

PH R20

Couleurs

Carbone %Azote %C/N

ArgileLimon finLimon grossierSable finSable grossier

Acides Humiques 0,36: 0,36 iAcides Fulviques: 0,17: 0,17liTat. Humiques Tx: 0,53: 0,53

Refus 2 mm

Profondeur

:_______--:-_....:..__~:!-----iï----S...----i.......--..i.:---!.:!:B~ASE~I~S........::e~CHLU:=!:!.!:T;,.:.:-TG~r.;,.:::.,~~I,"~,-JS~: : :

:5-I8 :I8-48 :48-70 :70-90: 9O-I20.:12o-180.:180-2IO:Ca 0 :0,40:0,20':0,IO': 0,I5':0,15"0,20: 0,I5·IOvo ·10 YR ·10 YB ·10 YR. 10 YR: IOvo· 10 YR .~~ 0 :0,30:0,10:0,30: 0,20:0,20:0,25: 0,25:,LU : : • : : :,LU : :1C2 0 t .-••: 5/4 : 5/6 : 7/9: 7/2: 7/4 : 7/4:: 8/1 ::llJ'a 20 r.: Il.-.: 'for,: tr.: tr.: tr.: tr.

2, 2 0, 4 .~ 0 , 4 • 0 ,I,~ 0, l ,~ 0, l 0, 2 ~ tr. ~ te.: tr.: tr.:. tr.:' tr. : tr•

• • •• :S :0 70:0 30:0 40: 0 35:0 35:0 45: 0 400,0 : 0,0: 2,5 ': I,5 : I,5 I,5 :T .' "' .' • , .' .' • ,2 0 0 0 1 0 1 0 1 2 :I,85:I,60:1,40: 0,70:1,20:1,45· 1,85

, : , : , , :, : S/T : 38 : 19 : 29: 50: 29 : 31 221,0 : 1,2: 1~1 : : I,O 1,2 • • • • • • •

:35,7 : 44,T :29,6 24,8 :52,0:60,0 : 52,I :64,7 : 68,6 :4I,0

Sols F-ydromorphesSols Blancs de bordure de Cordon

· · ·WOU ~ lVOU ~rou · WOU r·Numérotation 281 282 283 : 284 :B,ASEe'! ·:ij1CII!JTŒ]lillL.:S·• · : · · '.· · · ·Profondeur · 8-25 • 25-45 55- 75 :140- 150 : C~ 0 · 0,40 0,35 0,10 : 0,05· · ·· · :IO YR 8/1: ~

0 · °t;~ O~~OIO: O~:· . ·1 :IOYR 6/r ,:IOYR 6/2

' .

Couleurs 1 0 · .. tr. ·· · ·

/ · '., · : Na 20 0,05 · 0,05 0,05 · tr.· 0,', · 0,2 0,0 0,1 • •Refus 2 :rmn · .. ..· • • ·· · • •· · • 0,55 :: 0,25: O,IO.Argile · 0,0 · 0,2 • 0,0 2,7 ': S • 0,75· · · •!:.imon Fin : 2y 2 1,7 · 1,2 1,0 T • 1,85 : 2,90 · 0,80 : 0,55· · ·;,imon grossier 1,1 1,1 · l 0 1,3 S/T · 4r · 19 · 31 : 18· · • ·~!lble fin 28,0 28,2 29:3 28,1 · : ·

Total %0 • ..sable grossier 66,4 65,1 : 65,7 · 63,1 P2 05 · 0,06 · 0,04 •· · · •

~bon% % 0,35• : ., •

0,38, · ·

'Siote o.",• : •

0,I8 0,22 · ·eN 19,4 17,3 · : ·.. ·

1· · : ': 1

Acides Humigues 0,47 0,~2 · ·en c%o d~ sol · · : •· · ·Acides FulVJ.ques 0,28 .. o 2 · : • ·· 1:24 · '. ·:Ia.t. Humiques Tx 0,75 · ,. .: · · ·· · '. ,. •

: · · : • : •W H20 · · ..

5,7 : 5,4 · 5,4 · 5,6 • •· · · •• • • ·

·· Numérotation· . . . . :• vlOU • WOU • WOU • wou • 1I10U WOU

301 302 303 304 305: 306 :

4,2I,7

:. I,231,461,3

··: 6,2

:. Profondeur··.. Couleurs· RefUs 2 mm

·• ArgileLimon fin·• Limon grossier

: Sable fin: Sable grossier·; PH H2 0

: 0-20 ~ 30-40 i 6Q-8() i 90-100 :I30-I50 h70-I80 .:

;IOYR6/I ;IOYR7/I ;IOYR 7/2 ;IOYR j/IiIOYR 8/r;IOYR 7/1;: 0 6 : 19: 2 5 : 0 2 : 0 0 : 00:: ' : ' :' , ':' ':..

: 5,0 : 0,7 : 0,2 : 0,0 ~ 3,2 :: 3,0 0,2: 2,7 : 0,0 : 0,5 :: I,O I,5: I,6 : I,8 s I,3 :

28,0 : 44,6 : 30,1 : 33,1 26,8:61,1 : 51,0 : 65,1 62,4: 65,4 :

~ 5,6 ~ 6,1 : 6,1 ! 6,0 5,4 i

- 33 -toujours inférieur à 2 méCl. ~b et souvent même inférieur à 1 méCl. 7bdans

les horizons profonds de WOU 28 par exemple, il est d'autre part très

peu saturé; le taux de saturation varie de 20 à 30% pour généralement

moins de 0,5 méCl. %de cations échangeables, cations échangeables Clui

sont uniquement représentés par 1"Ig et Ca ( lyrg ICa étant sup8rieur à l),

K et Na échangeables ne se trouvant qu'à l'état de traces.

La matière organiClue est peu abonda.l1.te (0,5 %), bien hUIilifiée

(Acides HumiClues/ Acides FulviClues voisins de 2 et Carbone des matières

humiques/Carbone de la matière organique totale voisin de 0,2); elle

provoque une légère fixation des bases dans les horizons suporficiels

la capacité d'échange est un peu relevée, la somme des bases Gchangea­

bles l'est également, en surface S/T est alors voisin de 40/&.

- Les sols blancs des cordons-

Profil VTOp- 3-

Localisation: A 800 mètres du village NABOKODJl

Situation: " Plateau sableux ", pente nulle.

Végétation: Prairie avec quelques bOClueteaux: Elaeis, Anacar­dium, Annona sénôgalensis, fagara, grarninées,carex.Proximité de champs cultivés: I!Ia!s, Arachide.

Description: (le 3/5/I962)-

Surface: Cà et là trace de CluelClues anciens billons.

Quelques sables blancs déliés en petites· plaques.

0- I4 cm Humide, gris noir humifère, sableux, nombreux sa­bles brillants blancs, monop~ticulaire, très lé­gère tendance à une structuration plus ou moinsgrenue (0,5 à lem) très peu stable, chevelu raci­naire dense.

l4- 53 cm Humide jUflqu'à 40 cm front de pénétration de l'eauen frange irrégulière. Gris à gris beige pour lapartie humide ( sec ID YR 6/l), le passage avecl'horizon précédent difficilement décelable à cau­se de l'humidité. Sableux, monoparticulaire avecune tendance toujours très faible à une structu­ration un peu plus grossière (l à 2 cm) et un peuplus anguleuse extrêmement instable, nombreusesradicelles.A la base de cet horizon, une ligne noirâtre de 1mm d'épaisseur environ sub-horizontale, plus oumoins en dents de scie, forr.mnt une fine pelliculeun peu plus cohérente Clue la masse sableuse.Toujours à la base de cet horizon, apparition dequelClues très petites taches noir~tres, très rares.

- 34 -

53- 77 cm Horizon gris clair un peu plus beige que le précé­dent (7,5 YR 6/2) avec de très nombreuses tachesdiffuses formant marbrures d'un gris beige plusfoncé. Sableux avec toujours quelques sables bril­lants blancs, monoparticulaire avec une tendance àune structuration plus polyèdrique (2 à 3 cm), pasde racines.

'n':f- 85 cm Horizon gris clair ( IOYR 7/2) avec un réticulediffus de taches gris brun clair- Horizon d'accu­mulation humifère- sableux et monoparticulaire com­~e l'horizon précédent.

85-110 cm Horizon un peu plus clair, diminution progressivedu réticule qui devient de plus en plus diffus, sa­bleux, mOl.oparticulaire avec une très IGgère ten­dance à une structuration polyèdrique peu dévelop­pée (Icm) encore moins stable que dans l'horizonprécédent.

II0-220 cm On passe progressive~ent au sable blanc dans le­quel on trouve quelques trainées noir~tres verti­cales qui correspondent à des rncines et radicel­les mortes.

L'ensemble du profil est très légèrement humide.

Profil 'l'TOU 9 -

Localisation: A 600 mètres au Sud de TOSSOUlION.

Position: Plaine, semble ~tre au sOQTIet d'un ancien cordon,soumet à peine perceptible. Pente nulle.

Végétation: Prairie à Schysachirium, Andropogon et DracoenaSpinosa, Vitex. Jachère.

~scription: (le 4-5-1962)

Surface: Quelques sables blancs déliés en plaques.

0- 18 cm Horizon gris, sableux, monoparticulaire, très nom­breux sables blancs, très légère tendance à unestructuration ~'~eleuse extrêmement instable,chevelu rD.cinaire abondant. Humide.

I8- 48 cm Horizon gris un peu plus beige ( gris brun clair),sableux, monoparticulaire, très peu de sablesblancs, tendance à une structuration plus ou moinscubique arrondie (1 à 2cm) très peu stable, quel­ques racines horizontales. A 35 cm, fragnents depoteries.

48- 75 cm Gris clair, sableux, nonoparticulaire, légèrementcompacté à débit non orienté, à la base de l'ho­rizon, quelques très rares ségrégations ferrugi­neuses un peu plus ocres extrêmement diffuses (0,5à 2 cm).

75-110 cm Horizon grise passage progressif) avec de très

Sols HydroI1orphesSols blancs sur Cordons

·· ·WOU WOU WOU '~ WOU · WOUNumérotation 31 32 33 34 35 ··· :· · ;BASES· ~Crr.ùlTG~;J~T.ES · ·· '.Profondeur O-IO :30-60 :55-70 · 80-85 :I30~0: Ca O' · 0,9"5 · 0,20 ': 0,20 :0,]5 · tr.· · · ·: · · l\1g ° · 0,50 ': 0,I5 ': I,OO ':0,35 : 0,30· · ·Couleurs IOYR IOYR : IOYR IOYR : IOYR · K20 : tr. · tr. 0,05 tr. · tr.· · ·6/1 : 6/2 : 7/1 7/1 : Sil Na 2 ° : 0,05 · tr~ tr. tr. tr.•

: : :Refus 2mm 0,5 : 0,4 ,: O,I : O,I · O,I · · · ·· · · · ·· S l,50 0,35 ': I,25 :0,50 0,30·Argile 4,7 5,0 I,5 · I,7 · 0,7 T · I,90 · I,20 ': 0,20 :0,80 0,60· · · ·Limon fin I,2 I,O · I,2 ': I,2 · 0,5 · s/T 79 · 29 · 63 50· · · · ·Limon grossier · I,I I,O: I,I · I,O : 0,5 : ·· · ..Sable fin : 30,0 · 26,2 ': 3I,4: 32,4 : 30,0 · · :· · ·Sable grossier : 63,5 · 65,5 : 60,7 : 63,7 67,8 P205 Total ~~ · 0,08 · · 0,005 ·· · · · ·· · · ·· · · ·· ·· ·Carbone % 0,45: 0,I6': O,OS': o,n · · . . · :· · . . .Azote % · 0,29: O,II: 0,06: 0,06 · ELEI'1ENTS TOTAUX (% de la fraction 0-20 Micron)· ·clN 15,5 : 14,5 : 13,3 · IS,3 · : · · ::· · · ·· · · : · ·· · · · ·· · : Insoluble résidu · 55,89 · :67,97 :69,51· · · ·Aoides Humiques O,5I: 0,43': 0,I9: O,I9): en · Si 02 · 19,27 :I3~65 :I2,46· ·Acides Fulviques 0,I9: O,I6': 0,09': 0,I9~: CJ/~ · .AI2 03 · 14,50 :II,35 · 9,70· · •Mat .Humiques Tx 0,70: 0,59: 0,2S: 0,3S: du : Fe2 03 · l,90 · l,30 · · l,50· · · ·: : sol Ti 02 · I,20 · · I_90 : I,90· · ·· · Mn 02 · O,OI · O,OI · · 0,03· · · · · ·· Perte au feu : 6,54 · 4,31 : · 3,75· · ·Fer libre 0,I3 · O,OS • · 0,05· • ·· · SI02!AI203 : 2,25 · 2,05 : 2,!S· · ·PH H20 6,0 · 5,4 5,7 · 5,6 : 5,6 · m02! R203 · 2,OS : : !,9! • !,99·' · · · ·.. · · : :· · ·

Sols HydroI:1orphes

Sols blancs sur Cordons

6,4 : 5,3 : 5~6 : 5,6 : 5,I : 5,4

· . . . . .· . . . . .:ELEMENTS TOTAUX %de: la fraction 0-20 Micron:

; : BASES

: 0,48: 0,30 :: 0,355: 0,2I :: :0,5 :. 14,3

O,IO0,05tr.tr .

:

....

:

....

...:70,88:II,94: 9,45: 2,80: 0,03: 0,03

5,52: 0,06

2,l3: 1,78...

.. ... ..

....

0,35:0,25: 0,I5l,35:3,65: 0,l5

26 : 7 ': lOO

....

....

····

.. ... ..0,05:0,05:­

: 0,30:0,I5:tr. : tr.:tr. :0,05:

.. ..· ..:56,65::l8,36'::I5,40:-

l,60:: l,90:: o,or:: 5,73:: nul :: 2,02:

l,89:

: tr.

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:O,IO:0,25: tr.

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·..0,14rO,07 :

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10,75:0,IO

: 0,70:0,20::0,05: tr.: 0,05: tr.

.. .. ..· .. ..: I,55:0;30 :0,35 :

2,50:2 50 :0,8562 : 12 : 42 :

:57,8I::I8,3I::I3,IO:: 2,2():

I,40:o,or:5,82:

: O,IO":: 2,38":

2,I4:

.ülCHiÜTG;;iJ3WS:

..t P2 05 Total '/ee

:

....

S: T: S/T

·..

··:lnsoluble résidu:SI 02:AI2 03:FE2 03:Ti 02:Nn. 02:Parte , au feu:-Fer libre,Si 02 / AI203:Si 02 / R203

encreedu

sol::

: 0,0l,5

: 1,642,954,6

...

WOU .. WOU95 ; 96

....

....

:

....

...

: O,I : O,I

: 3,5: '2,2: 1,4: 34,9: 56,9

: 0,551:: 0,75

I,30.... ..

..WOU ....

94 ..:

0,0....

....

....

:....

....

:

: 0,2: 1,7: 1,8: 42,4: 53,4

: 0,09 ': 0,3I:: 0,05: 0,18: 18,0 : 17,2

: 0,I90,230,42

50-70 :80-Ioo :I20-140:170-190: Ca 0:- : Mg 0

lO YR : IO YR : ra YR : lO YR :- K2 07/l: 7/2:- 6/2 8/I:- Na 2 0

O,I

..•

........

: 2,20,5

: 1,6: 42,2: 54,5

....

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.. VIOU ..93 .... .... ..

\~('U

92

c,n0,531,24 :

: 3,2l,5

: 1,6: 41,6: 53,0

:

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~10U

9l ...._... :: __ .

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:

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.. .... ..: 0,64:: 0,22:: 0,86.. .... ..

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....

: 2,2: 1,2

I,4:' M,2: 60,3

.."-

IO YR :'.10 YR: 6/l '6/2

...

: 0,5 : 0,3

: O-IÈ\: 20-40

~;.cides Humiqueswides :E\ù.viquesrrat.Humiques Tx

:NUlllérotation

]arbone %,izote %2/N

Jouleurs

?H H20

agile:,iElon fin;imon grossier3uble fin.3able grossier

::tefus 2 mm

.?rof'ondeur

- 35 ­nombreuses petites taches très diffuses gris brunbeige plus foncées, toujours quelques rares ségré­gations plus ocres. Sableux, monoperticulaire àdébit non orienté, semble à peine plus compacté quel'horizon précédent.

IIO-I40 cm :Horizon gris brun, la tra~sition avec l'horizonprécédent est marquée par l'apparition d'un réti­cule gris brunâtre plus ou LlOinS diffus et l~che

qui s'imprime sur le s9.ble gris clair.Sableux, polyèdrique plus ou moins arrondi, peustable (I à 2cm), horizon d'accumulation humifère.

I40-200 cm :Horizon gris blanc ( passage progressif), sablegris blanc, marqué de trainées non orientées etd'auréoles surtout à la base ( 5 à IO cm) ocrejaunes peu abondantes.

L'ensemble du profil est très légèrement hULlide.

Ces deux profils sont caractérisés par:

- La couleur presque blmlche de l'enseLlble du profil et

l'absence d'éléments fins.

- Des traces de ségrégations ferrugineuses à très faible

profondeur ( 50 cm), une nappe profonde au moment de 1 1étude, ce qui

laisse supposer la présence d'une nappe à très grandes fluctuations.

Supposition confirElée par une observation faite un peu plus tard en fin

de première saison des pluies et qui nous a permis de constater que la

nappe était alors bien à 50 cm, c'est-à-dire au niveau des premières

ségrégations.

~ La présence d'un horizon légèrement organique, peu net en

profondeur.

L'analyse granulomètrique révèle l'absence quasi-totale

d'éléments fins: quelques %en surface, moins de l %en profondeur.

"PIUS de 50 %de la fractionfinc Q. alsconstituée de quartz et insolu-

ble, et cette proportion augmente 61::. profondeur: 70 %à I50 cm. Nous

observons donc ici un phénomène inverse à celui observé sur les sols

ferrugineux tropicaux de la région. Le~ horizons les moins lessivés,

les moins violemment lessivés sont les horizons superficiels, ce qui

serait lié à des processus biologiques, à la matière organique qui

permettrait le maintien ou la concentration de quelques traces d'élé­

ments fins.

- 36 -

Ces traces dWargile" dans les premiers horizons peuvent égale­

ment avoir pour cause la présence d'une nappe à faible profondeur aux

époques où le lessivage vertical est le plus marqué. ~ arr~t au ni­

veau de la nappe est souligné par une accumulation légère d'éléments

fins et de matières organiques qui se produit à un niveau }égèlement

inférieur, niveau d'équilibre de la nappe en saison pluvieuse ou en

fll1 de saison pluvieuse.

La présence de matière organique en profondeur a été confirmée

par l'analyse, matière organique à C/N voisin de l8 et rapport Acides

Humiques 1 Acides Fulviques voisin de l et parfois même inférieur à I.

En surface ( taux de matière organique 0,8 %) clN n'est que de l3,5 à

I5,5, donc assez bonne humification avec un rapport Acides Humiques,

Acides Fulviques voisin de 3.

Les recouvrements et dépOts successifs étant fréquents dans

la région, ce niveau organique de profondeur, par analogie avec d'au;\.

tres profils assez proches, pourrait être un horizon superficiel an­

cien ensablé.Cependant les transitions observées, la granulomètrie

des sables identiques pour tous les horizons, la proportion élevée

d'acides f'ulviques, nous autorisent à croire que la matière organique

a Lugré et s'est accumulée au contact d'une zone de stagnation de la

nappe.

Le pH manifeste une légère remontée qui est surtout sensible

un peu au-dessus de 1 'horizon d'accumulation organique. Il est de 6

à 6,4 en surface, il baisse ensuite légèrement et remonte à partir

de 50 cm. On a donc un pH un peu plus élevé au toit de la nappe d~

à une faible accumulation en Hg échangeable surtout ,Ca échangeable

diDinuant progressivement en profondeur, K échangeable n'étant pra­

tiquement pas dosable dans l'ensemble du profil.

La saturation du complexe adsorbant extremement faible ( rare­

ment supérieur à 2 llGq./IOO G) est très réduite. L'équilibre catio­

nique est caractérisé par une prédominance de Mg++ dès que l'on quit­

te l'horizon humifère superficiel.

- 37 -

b) SOUS;GROUPE SANS LESSIVAGE OBLIQUE.

Nous considèrerons ici les sols développés soit sur des masses

sableuses moins importantes que celles qui ont donné les sols blancs

du sous-groupe Ca) C les buttes essentiellement), soit sur des masses

sableuses étalées d'altitude inférieure. Dans les deux cas, l'action

de la nappe se @8llifeste par ses variations verticales mais rarement

par un lessivage oblique. Les variations verticales sont encore rela­

tivement importanteg nais, soit à cause de la faib~e extension des

buttes, soit à cause de la faible altitude, aucun écoulement important

ne peut se faire. L'hydro~orphie se traduit par l'apparition de ségré­

gations ferrugineuses plus nombreuses que dans les sols décrits jus­

qu'ici.

Nous distinguerons deux séries: une série sur buttes isolées

dans le marais, sur matériau sableux assez cOIilplexe; une série ocre­

jaune sur matériau sableux plus fin issu du remaniement des cordons

anciens.

- Les sols des 110ts-

Com~e nous l'avons déjà dit, le matériau de ces 110ts, le ma­

tériau superficiel tout au moins, présente une très grande analogie

avec celui des cordons anciens. Un autre trait commun à tous les tlots

est la superposition de matériau sableux à BTanulomètrie différente.

Cependant bien que les conditions topographiques, les matériaux

sur lesquels ils sont développés,présentent des similitudes apprécia­

bles, les sols et les profils varient considérablement d'un îlot à

l'autre. Ces variations semblent ~tre liées aux dimensions, à la si­

tuation des îlots.

Mous prendrons comme types deux profils: l'un dans un grand

tlot à proximité de la lagune, l'autre sur un petit îlot dans le ma-

rais •

.Pi-ofil WOU 25-

Localisation: A 200 mètres à l'Est de U.AKPED.AI-IO.

Situation: Sommet d'une butte sableuse, pente nulle au voi­sinage du profil.

.- 38-

Végétation: Savane herbeuse ( schizachyrium, 'Andropogon), quel­ques boqueteaux à palmiers et Bridelia ferruginéa,Fagara. Jachère de 2 ans: illanioc, Arachide.

Description: ( le 8-5-I962).

0- IO cm: Horizon gris-foncé, sableux avec sables blancslavés. l~noparticulaire à tendance grumeleuse peustable ( 0,5cm). Chevelu racinaire dense.

IO- 37 cm: Horizon gris-brun beige sableux, quelques sablesblancs lavés, monoparticulaire et !œclnncc g.m::e J.o'uooo.(0,5-Icm) extr~mement instable. Chevelu racinairedense.

37- 80 cm: Horizon gris-beige, sableux, Illonopartimùaire avectendance polyèdrique à nuciforme très peu stable.Chevelu racinaire dense, nombreuses racines hori­zontales. Pas de sables blancs.

SO-I74 cm: Gris, sableux, monoparticulaire. Très rares raci­nes. Présence de lignes en larges dents de scie,brunes, régulièrement réparties dans l'horizon(tous les I5 cm environ); lignes très nettementmarquées (r-2mID) avec très fines bavures(3-4 mm)un peu plus jaunes à la partie inférieure. Quel­ques très petites taches brunatres à brun-ocre-sensiblement dans le m~me ton que les lignes,très fines (I-2mm), diffuses. Quelques taches noi­rttres (2-IOmm) à la base de l'horizon.

I74-I90 cm: Brun-noirâtre ( couleur non homogène), sableux ,fragments de poteries. Nonoparticulaire avec ten­dance peu marquée à. structuration polyèdrique as­sez grossière (5cm) peu stable. Quelques racines •

•I90-205 cm: Horizon beige avec des trainées (I-2mra) plus bru­nes. Sableux. Les trainées brunes paraissent plusterreuses. Structure polyèdrique peu anguleuse(O,5-Icm). Pas de racines.

205-280 cm: Horizon beige-jaune clair, sableux, Donoparticu-laire. Très rares ségrégations ocres diffUses.

Le sondage au-delà de 280cm a montré du sable fauve deve­nant de plus en plus gris avec des taches ocre-jaunestrès diffuses jusqu'à 300 cm. Après 300, sable plus gros­sier. Nappe à 340 cm•

•Profil \'iOU 35-

Localisation:Au Sud du cordon de GBEZOUI1E

Situation :Sommet d'une p~tite butte sableuse.

Végétation tPalmeraie avec tapis herbacé à base de Cypérus.

Description :(le 24-5-I962)

0- 30 cm :Gris-brun, quelques débris végétaux, sableux ,

..

>·"TOU •257 :

1'lOU256 :

SOLS HYDRONORPHESGris sur dépôts récents

gris des Ilots

\vOU 1vOU:': 254 : 255

: wou: 253

WOU252

IOYR: 5/2

IOYR5/1

0-10

WOU: 251

Couleurs

Numérotation

Profondeur

· :: .-------:-:--~-:---~;~---:---__::--~---~--~;~B~ASE~S§....U~'1fJ.iGr.:I\BLES : :. :

10-30:- 40-60 :IOO-I20:180~90:215-225:320-340: Ca ° :2,30 :1,25':0,60 :0,50 :4,50 :1,75 :I,IO: Mg ° :1,05 ':0,60:0,35 :0,50 :0,50 :0,35 :0,35

IOYR IOYR:- IOYR IOYR IOYR:- 1C2 Ct :0,10: tr": tr. ': tr. : tr. : tr" : tr.6/3 7/1:- 4/3: 7/4 7/6: Na2 0 :0,05 :0,05:0,05 ':0,05 :0,20 :O,IO ,:O,IO

:::

··

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··::-~iJ4:

53,82::19,25:: t, 75:: If!Q: Üt°I::- 8,00

0?6:: 287:: 2112

····

:3,50 :1,90':1,00 ':1,05 ':5,20 :2,20 ':1,45:5,20 :5,50':2,60 :1,85 :7,20 :2,75 ':1,50: 67 ; 35 : 38 ': rn : 72 : 80: 97

··

··

··

······

··

··

··

..·· . . .· . . .P2 05 Total c{bo:O,2:7 ::0,22,:0,24 ':

: Insol;résidu: Si 02

.AI2 03Fe203

: Ti 02: Mn 02: Perte au feu :: Fer libre; SI02!.AI203: Si02!R203

•·· ~. . . . . .; ELEMENTS TOTAuX (fa de lD.;fract:Lon Mi~ron) ; ;

: ::1:4,61:4,59~3,30:42.97

:23,45 :25tJO: 8, 05 :12,50: 0,75: Q,75: q 02: 0PI: 9,43:419: 0,29: <+45:3,12: a,75: 2,56: 2;1:1

··

0,2 :

:

····

··

····

0,1:

::

··

··

1,7

·•

:

:

: 6,0: 6,8 : 6,9

··

··· .• •

··

: 0,2:7: 0,05:': O,I9": 0,05 <:: 14,2 : IO,O :· .· .: l,II: 0,28 1en C: 0,22: 0,12 f~: 1,33: 0,28 du Sol

6,2

0,52,20,9

46,350,8

••

:

::

:

····

······

··

··6,2 :

1,2 : 0,1

: 1,2 :6,0 :0,8:

38,6 . :53,0 :

···•·•

0,4

· .· .6,2 :

··

•·: 0,73 ':O,IS :

: 0,91..·

: 2,51,50,9

42,2: 53,I

: 0,7

: 6,5

··· . .· . .: 0,76 ': 0,33:

0,51 ': 0,21 '::14,9 : I5,7 :

Refus 2mm

Carbone 'lbAzote %-.c/:r

Acides HnmiqlEl3: 1,04Acides Ft;l~ 0,32~Jat.Hu.m::qœs1Jlr: 1,36

Argile : 2,7Limon fin : 5,7Limon grossier: 1,0Sable fin : 45,4Sable grossier: 44,3

PH H20

SOLS HYDROHORPfIESGris sur dépôts récents

gris des Ilots

:

..····

: 9,44:43,95:24,85: 7,70: 1,75: 0,02:II,2I: 0,14• 3,00 .: 2,50

•0,25 • 0,401,25 3,30

20 : 12

0,20: 0,150,05 : 0,I5tro. .: 0,05tro. :·0,05

·•0,05

O,I5 :0,10 :tr. :tr.

····

•·

34,4329,7618,60 ·6,20 •1,600,028,45 •0,I3 •2,7I

: 2,23

0,40: 0,25:2,30· 1,15·17 : 22

••

••

·•··

··

: 0,15 ':: O,IO :, O,IO :

0,05

·0,08 ' O,II .

:

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·• O,go2,35

38

··

•··•

: 0,400,400,05

: 0,05

·•

··

STS/T

:: P2 05 Total %0

4,5

3,71,50,6 :

59,231,8

:··

·•

4,7

IO,2 :I,2 :0,5 :

29,5 :60,8

··

····

: .::::;.: 0,08: : ELEMENTS TOTAUX ( %: de la .:f:roction 0-20 Ificron)

0,09. •8,9 • • Insoluble résidu

: • : : Si 02: : AI2 03

: O,69:l en C : Fe 2 03: 0,21: f~ : Ti 02: 0,90: du sol: Mn 02

: Perte au feuFer libreSI02 /Al.203Si02 1R203

··

:

····

··

··

··

: 1,2: 1,0: 0,7 ::37,6:59,6

: 5,65,3

0,71,70,6

37,560,0

··

····

··

:

:

:··

:

··

··

· .· .

: I,5':: 1,7:

0,5 :35,0 :

: 6I,7

=vTOU WOU: WOU • WOU : l'TOU :: 352 : 353 : 354 ; 355 ~ 356 :: :: : BASES

:45-60 : 70-85 :IOO-n~I40.r7a200-220: Ca 0· . . . . .• • • • • • Mg 0:. : : : : :K20

IOYR : IOYR : IOYR : IOYR : IOYR •7/3': 8/3 : 7/3: 5/3: 6/2 ; Na 2 0

: :::: 0,5: 0,8 : 2,2 : 1,0: 0,1

5,7 : 5,6

0,38: 0,16:0,28.. D,I45.

13,6 II,O·

IO YR6/2

l'TOU

• 35I·

: 2,5: I,2

0,837,957,5

··

··

··

··

: 0,9

: 0,68: 0,39:0,21: 0,I7:0,89: 0,56:

:·0-15··

Numérotation

~efus 2mm

?H H20

-Jouleurs

Profondeur

ArgileLimon FinLimon grossierSable fin;)able grossier

~cides Humiques:lcides FIlIviques.Mat. Humiques Tx

~bone %:u;ote %CjU

-39 -

S avec de nombreux sables blancs lavés, petitsnoyaux bruns (2-3cm) organiques (?). r-iono­particulaire. Chevelu racinaire dense.

30- 90 cm : Gris-clair ( passage progressif). Apparitionde taches ocres diffuses à partir de 7 cm.Sableux, monbparticulaire, tendance polyè­drique (3-4cm) très instable. HUDide. Nom­breuses racines.

9O-I40 cm Gris (passage progressif) clair avec tachesocres diffuses plus nombreuses à la portiesupérieure. Sableux, monoparticulaire commel' horizon précédent. Fragments de poteriesentre I35 et I4Q cm. Peu de racines.

140-I70 cm : Gris-brun assez foncé ( passage très net),nombreux petits quartz brillants, tachesocre-rouilles assez nettes de taille moyen­ne. Sableux, quelques quartz de 0 supérieurà 2 mm. Aspect massif, débit polyèdrique(4-5cm) anguleux. Légèrement humide, cohé­sion moyenne à faible.

170-220 cm Horizon un peu plus clair et plus riche entaches ocres tirant sur le jaune de 2-3cmde 0 à centre ocre. n~me texture et struc­ture que l'horizon précédent.

Le profil WOU 2I ( voir en annexe) serait à rapprocher des

sols de cette série, il fait transition avec les sols blancs du

sous-groupe précédent.

Les deux profils WOU 25 et WOU 35 ont tous deux un horizon

légèrement enrichi en éléments fins et un peu humifère, le premier

à I70 CD, le second à I4Q cm ( faits confirmés par l'analyse); la

présence de fragments de poteries à ce niveau dallS les deux cas

permet d'affirmer que nous nous trouvons ici en face d'un ancien

sol enterré.

Nous ne reviendrons pas sur la gronulomètrie ; on peut no-

. ter cependont encore ici les très faibles teneurs en éléments fins,

pratiquement inexistants dons les horizons superficiels, quelques

%en profondeur ( où la fraction résidus ou insolubles de la frac­

tion 0_20r est très réduite).

Le pH diffère sensiblement de WOU 25 à WOU 35: 6,9 'en pro­

fondeur pour le premier, 4,5 pour le second.

-40-

-wou 25 situé à proximité de la lagune c6tière est cer-

tainement sounis à l'influen~3 des eaux salées de cette lagune.

De très faibles quantités de sodium ont été en effet trouvées dans

les horizons profonds ( D,ID à 0,20 méq. %) teneurs extrênement

faibles. Ibis si on considère, la capacité d'échange ( I,45 à 7,20

tléq. %), le sodium pourrait expliquer las valeurs du pH, d'autant

plus que cette présence du sodium est liée à de fortes tennurs

en Ca++ dans les horizons profonds, ce qui se traduit par une

très bonne saturation en bases du complexe ( 97 à 7zfo).

-wou 35 par contre présente des pH nettement plus bas, in­

férieurs à 5, qui correspondent à des taux de saturation très

faibles ( 20% et moins). L'absence de Na en profondeur s'expli­

querait par l'isolement de la butte dans le mnrnis, par sa situa­

tion éloignée des chenaux par lesquels remontent les eaux salées

en saison sèche, eaux salées qui rarement s'étalent dans l'ensem­

ble du marais.

D'une manière générale, les sols des îlots se rapprochent

considérablement des sols ferrugineux- série ocre-; ils s'en dis­

tinguent par une hydromorphie à moindre profondeur et davantage

marquée.

TLes sols ocre-jaunes-

Les sols ocre-jaunes appartiennent à deux zones bien dé­

limitées, l'une à l'Est de NAzOUME, l'autre à l'extrémité Est du

cordon de GBEZOID1E. La. végétation y est dense, les champs de cul­

ture nombreux. Ils correspondent à des dép6ts sableux relative­

ment plus fins que ceux observés jusque là. Ces eJones se trou­

vent très peu surélevées par rapport au marais, la nappe perca­

nente y est donc assez peu profonde et fréquemment certaines

dépressions et entailles y sont occupées soit par des plans d'eau

libre, soit par des marais.

Nous décrirons un profil type dans chacune de ces zones.

- 41 -Profil vlOU 5-

Localisation: 400 mètres au Nord -Est de ICPETEDJI- EstNAZOUHE.

Situation: rIi- pente sur le versant Nord d'une légèrebutte sableuse. Pente :l_~.

Végétation: Jachère de 5-6 ans; palmeraie très lache avecPhoenix, Annona, 1mpérata.

Description: (le 3-5-1962).

0- 2Ocm: Horizon gris noir, grains de sable blanc la­vé, structure monoparticulnire à tendancenuciforme peu développée ( l à 2cm) peu sta­ble, chevelu racinaire dense.

20- 30cm: Horizon de transition gris brun, sableux,monoparticulaire avec tendance à l'agréga­tion moins marquée, chevelu racinaire moinsdéveloppé. Débris de poteries.

30- 50cm: Horizon gris beige avec de très légères sé­grégations brun-ocres très petites et trèsdiffuses. Sableux, monoparticulaire, trèsno~breuses racines horizontales ( racines depalmier). Quelques fragments de poteries.

50- 9Ocm: Horizon beige clair, très no~breuses trainéesocre-rouges à rouilles qui senblent ~tre

orientées verticalement. Sableux, monoparti­culaire avec tendance à structuration polyè­drique à cubique aplatie.Les ségrégations verticales sont le plus sou­vent en forme de tube au centre duquel on ob­serve un mince filet de sable blanc à blancbeige.A la base de l' horizon, quelques très rarespetits noyaux ferrugineux indurés de quelquesmm, s'écrasant entre les doigts.

~O-IIOcm: Horizon beige, nettement plus foncé que leprécédent, légèrement enrichi en argile, pa­ratt plus humide à l'aspect, mais l'horizonsemble nettement différencié par sa texture.Massif à monoparticulaire, débit finementpolyèdrique (0,5 à lem). Très nombreuses sé­grégations ocres autour des canaux essentiel­lement. Cohésion moyenne à faible ( légère­ment humide).

IIO-I30cm: Horizon gris, très semblable au précédentmais plus compact ( dur à la partie in:férieu­re), cohésion moyenne.

l30-200cm: Plus gris, très nombreuses ségrégations,quelques unes autour de tubes mais surtouten taches assez diffuses. Sableux, monopar­ticulaire.

Ensemble du profil légèrement humide.

Profil WOU 37-

Localisation

Situntion:

Végétation:

Description:

O_oIOcm:

10- 30cm:

30- 47co:

47- 70co:

70-I20co:

120-I50cm:

150-250cm:

- 42 -

200 mètres au Nord. de TOHOUENOU- Est GEE­ZOUNE.

Butte sableuse à pente très atténuée (inf.à Î%).Palmeraie avec Impérata cyl{ndrica

(le 29-8-1962).

Gris brun, quelques sables bl:mcs, fineoentsableux, organique, structure à t endlIDce~rumeleuse , chevelu racinaire très dense(graninées) •

Brun ( 10 YR 4/4) (Brun jaune foncé), sa­bleux fin, aspect massif, tendance polyè­drique. Quelques trainées ocres le long desracines ( très rares); nombreuses radicel­les et quelques racines de palmiers.

Brun( IOYR 4/4), sableux fin, taches brun­ocres plus fréquentes, aspect oassif un peuplus compact que le précédent. Porositéfaible o Caractérisé par un enchev~treoent

de racines de palmiers qui s'arrêtent bru­taleoent à la base de l'horizon. Passagebrutal.

Ocre clair ( IOYR 5/6) avec des taches rouil­les plus foncées qui deviennent progressi­vement plus nombreuses. Sableux fin • Coo­pact-, débit non orienté. Une ligne brunl1-tre continue, dans l'ensenble du profil,de 2-3mm d'épaisseur au oilieu de l'hori­zon. Encore quelques racines de pnloiers.Passage assez rapide.

Gris blanc avec de nonbreuses petites ta­ches rouilles et trainées ocres plus clài­res et plus larges. Noobreux suinteoents àla base de l'horizon.

Ocre-jaune foncé, séparation sur une seuleligne avec l'horizon précédent. Cette li­gne de Imm légèrement brune, formant la li­mite supérieure d'une légère cro11te bruntt­tre de 2co. Coopacté, avec sables grossiers,avec taches ocre-rouilles diffuses et noo­breuses taches rouges ( ocre-rouges de 0,5à lem de diaoètre sur plusieurs centinètresde long.

Gris taché, sablo-argileux ( sables gros­siers et ooyens). Eau jaillissante danscet horizon. Nonbreuses taches ocres-rouil­les.

Sols Hydronorphes à GIey de Profondeur

Sorie Ocre-Jaune

·\"TOU IfOU HOU · l'JOU WOUHUL1ûrot~tion_ 51 52 53 54 55 ··· : : BASES ECHAIrGEABmS_· , :---..---_ ...- . :· · ·ProfondeUT 0-20 · 30 -40 60 -80 95- HO :140 -150 · Ca 0 2,75 · 1,25 ': I.2O I,I5 o 65• · •· · r~ 0 • 1,05 • 0,30 ': 0,30 • 0,55 · 0:50· · · · · •

~ouleurs IOYR IOYR · IOllt : IOYR • 10 YR : K2 C 0,15 • tr .. • tr. tr. tr.· .. · •5/1 7/3 6/3 6 / 8/3 Ha 2 0 · 0,05 0,05 0,05 O,IO 0,40/ t~ : : · :.. ·

:te:~lus 2 T::liiJ. 1,5 · 6,8 0,1 · 0,3 O,I .. ·.. · .. ..· .. •.. · ..

_"..rgile 2,2 · 1,5 .. 3,5 : 6,7 : 8,2 S : 4,00 • l,6O · r,55 : l 80 : l,55.. • • •I.:î.clon fi.."Yl 1,5 · 1,7 0,2 .. 2,5 : 2,5 T 8,IO • 3,15 3,50 · 5:95 : 3,70· .. · ·Linon grossier 2,9 : 2,9 · 2,7 : 2,8 .. 2;1 S/T .. 49 : 51 : l14 30 .. 42.. .. .. ·Sable fin 62,4- · 61,8 64,5 59,0 · 61,7 · ·.. · · ..&lble gTossier 26,I 29,7 t 25,I : 23,5 · 240 : :P2 05 ~1,o Total .. 0,41 : 0,42 0,33 .. 0,09 ·· .. .. ·: · .. .... .. ·.. · · .. :.. .. · ·.. : · :ELEl\lEI~S TOTAUX· ·~m'bone ~~ .. 0,84 · 0,I8 : :rnsoluble : ..· · ·).zota (;.~ · 0,65 0,14 : :93,6 .. 89,4IV · ·, I-~ · 12,9 .. 12,8 :Perte au Feu 0,8 .. 1,4~/ f, · · ..

.. : · :Fer libre ~b ·.. · .. 0,97 0,54· · :· .. .. :?IT H2 ;. 6,9 · 6,0 .. 5.,6 : 4,9 3,9 ..· · ··.. : .. · :· .. ..

SOLS HYDROMORPHES A GLEY DE PROFONDEUR

SERIE OCREhfAID'lE.. •• \"lOU l;-lOU WOU · \'lOU "V/OU "VlOU "t'lOU

Nunérotation: ·37I 372 373 374 375 · 376 377·· · ': :. BASES ECHANGEAJ3LES:, · · ..· · ·Profondeur :0-10 : 10-20: 20-30: 40-50: 60-70:I30-140 :2~240 Ca 0 :0~85 -: 0~30: 0,55:0;25 : :0,25 :0 25,· : , MgO :0 40 :~0,05: 0,55:0t05 :0,05 :0,20· · ,

~ouleurS :IOYR IOYR IO YR IO YR K20 ' :0,05 : tr.: tr. : r. , tr. tr.·6/I 8/2 8/6 7/4 Na 20 :0,05 tr. : tr. tr. · tr, tr.·: · · · : ·· · · •Refus 2 Iilr.l. : 0,7 · 0,1 0,8 0,3 • 0,1 • 0,0 · 0,1 : • · :· · · · · ·: · :·Argile 3,5 7,0 · 2,5 : 0,0 : 0,0 0,0 9,7 S :I 35 0,35: I,IO:0,30 : :0;30 :0,45· ,LiIJ.on fin .. I,7 2,0 : 2,5 · 4,5 · 0,2 : 9,2 · 0,7 T :4,70 2,55: 2,50:0,75 :0 30 :5,IO· · · ,Limon grossier 3,I 2,4 2,6 : 3,3 : 3,2 : 3,2 2,4 S/T · 29 14 : 44 • 40 :foo 8· ·Sable fin :68,0 58,8 64,3 66,8 : 65,7 , 62,9 : 52,0 · : · · :(? ), · · ·Sable grosIder:I9,4 29,0 :- 26,2 25,3 27,6 · 26,0 · 29,0 :. P2 05 Total %0 :0,11 0,03: 0,05:0,02 : :0,03 ·· · ·.. · :· ·Carbone % : 0,80: o 47: 0,47: o,n: : 0,09 .. : E~!'lENT_~ TOTAUX · :· ·Azote ~b

,· 0,72: 0,3I: 0,20: O,IO': 0,12 • · :· · ·C/N :IO,8 I5,I · 18,1 : n,o :. 7,5 · Insoluble :96,4 · :86,7.. ~ ·: · ·· ·· :·· , · ·· · • ·· Perte au Feu :0,5 1,8·?Ii H2 0 5,5 5,2 5,1 5,4 6,1 5,0 4,6 · Fer libre % · -0 62 : 0,'J1· · · ,..·· · ·· · ·

- 43-

Outre les propriétés particulières de leur grnnulonètrie

qui les distinguent de tous les autres sols déjà décrits, les

"sols ocre-jaunes" sont caract6risés pur des phénonènes dthydro­

norphie qui intéressent pratiqueuent l'enseo.ble du profil ( sé­

grégations ferrugineuses à partir de 30 co pour 1mu 5, à partir

de 20 cu pour ~lOU 37; l 'hydrooorphie n'iDplique pas ou ne seuble

pas iopliquer un lessivage et un entraineoent du fer en dehors

du profil. Les très nonbreuses sGgr6gations- taches et parfois

u~oe petites concrétions à peine indurées - contribuent à leur

donner cette teinte ocre-jaœle qui les caractérise.

TJne légère accunulation d'argile est sensible au niveau

de stagnation de la nappe; elle se traduit D~ne par une conso­

lidation du sable à. ce niveau ( WOU 5) et correspond générale­

oent aux horizons gris de profondeur.

:Cons Itenseoble du profil, le pH est conpris entre 5 et 6,

sa valeur décrott lGgèrenent de. haut en bas. Les pH inférieurs

observés sur WOU 5 senblent liés à la présence de sodiun. Ce

profil est situé non loin de l'.ARO, un peu au-delà de la zone

salée: il est dans des conditions très seDblables à celles où

fréqueo.oent nous avons reoarqué, des teneurs iraportantes en

~lfates qui toujours inpliquent des pH excessiveDent bas ( dG

l'ordre de 3).

1a capacité d' échn.nge est le plus souvent égale ou su­

porieure à 2 oéq. %, nais égale à 4,7 et 8,I uéq. %dans les

horizons de surface pOUll? les teneurs en lJIntières organiques voi­

sines de 1,5 %( oatière organique assez bien hunéfiée). Le taux

de saturation est rarenent fnférieur à 40.% et l'équilibre catio­

nique est ici caractérisé par une légère prédoninance de Ca. sur

Mg ( prédocdi~ce qui est particulièreo.ent nette d&lS WOU 5), le

potassium n'existe qu'à l'état de tra.ces.

C) SOUS-GROUPE A ACTION DE NAPPE DE FAIBLE PROFONDEUR-

Nous distinguerons deux faoilles: une fanille de sols sur

sables issus directenent des grands cordons qui sont essentiel­

leDent localisés au nord du cordon de GBEZOUME, et une far.ùlle

-44-de sols développés sur un Datériau plus récent qu'on trouve sur

la plupart des levées sableuses dans le Sud de la zone.

- Faoi11e sur sables littoraux anciens: Sols gris sur buttes •

.Profil WOU H -

Localisation I.400 nètres au sud de TOSSOUHON

Situation: SonJJ.et d'une très légère butte de sable,pente 'do.

Végétation: Clairière dans une pa1Dernie naturelle.Tapis graoinéen dense.

Description: (date: 4-5-1962).

0- 10 CD Horizon gris foncé, Donoparticulaire, au­cune agrégation, nonbreux sables blancs 10.'­vés, très peu de radicelles ~ivantes (pres­que pas de sable adhérent aux radicelles).

10- 40 cn : Horizon gris~beige, sableux Donoparticu­1aire, tendance très faible à une agréga­tion polyèdXique arrondie (I-2cn) extrlme­nent instable. Quelques ségrégations fer­rugineuses plus ocres, assez rares, diffu­ses. Racines ( de palniers) horizontales.

40- 85 cn : Gris-clair, très nonbreuses trainées ocre­jaunes de 5-6 CD, quelques trainées plusfines gris bI'UIilltres. Sableux, nonoparti­culaire, plus conpact que l'horizon précé­dent, tendance plus Darquée à la foroationde polyèdres arrondis. Pas de racines. Ta­ches brun-ocres plus iDportm1tes à la base,(ayant j~squ'à 10 CD) et à périphérie 16­gèreDent indurée et plus brune.

65-110 CD : Horizon gris-brun plus foncé, très huoide,sableux, nonoparticulaire, larges tachesocres CODDe dans l thorizon précédent. Nap­pe à HO CD, à ce niveau à l'intérieur destaches, quelques petits no~aux brunatres1égèreDent indurés- (2-3[10).

Au-delà de HOcn, effondreDents en cavernes profon­des- sables blm1cs.

Le nntériau uniqueDent sableux ( rapport sable fin / sa­

ble grossier très proche de 0,5) sounis à l'action dtune nappe

peroanente de faible profondeur qui p6riodiquenent se rapproche

considérablenent de la surface ( on trouve en effet des traces

d thydroDorphie dnus le second horizon), donne naissance à un sol

Sols HYdronorphesSols gris sur butte s

0,452,30

20

:

:

·•··

O,IO0,30tr.

: 0,05

34,04: 27,97

20,406,202,25

: 0,018,420,462,32

: I,94

0,500,85

59'

0,20'0,25tr.0,05

··0,300,40 :tr. :

:

:

..

··0,75 ':: I,35:

56

: 0,04:

:0,35 :0,30 :

tr. :0,05

: 0,03:

0,70I,75

: 40

:

:

··: P2 05 Total 7'0

: ELEJ.'IIENTS TOTAUX (% dë la fraction 0-20 r':Iïcron):• • 0 • •• 0 CI • •

Insoluble résidu 68,I5 :SI 02 I5,38 :

: AI2 03 : 9,05 ':FE2 03 :: I,70 :Ti 02 1,90 :lYfn 02 : O,OI:

: Perte au feu : 4,38:: Fer libre : 0,08:: Si 02 1 A I203 : : 2,fJ7: Si 02 / R203 : 2,55

BASES ":;::CIL\lIG.':!,BT,f,S

Ca 0MgOK20

: Na 2 0

S: T: S/T

WOUII4

I,I

2,02,2I,9

30,059,6

9O-I20

IO YR7/2

··

0­·

·· 0,12: 0,09

I3,3

5,4 : 4,3

O,I

WOUI13

50-70

IOYR7/2

en 1 0,53c1'O 0,35du sol 0,88

:

5,6

0,28 10,090,37

•

0,8

0,23 •0,18 •

I2,8

··

:5,5

·0,46 .:0,09

0,55 :

· .· .o-IO 20-40

IOYR: IOYR6/2 7/I:

0,33• 0,20.• 1.6,5 •

:

:

: 0,5

:

:

··

··0,0 : 0,0 0,0I,7 2,2 3,5:7,I : 3,6 : 2,4 :

: 29,0 : 29,2 : 35,8: 58,6 : 63,0 : 56,7

WOU 'l'fOU: III : II2:

Numérotation

?rofondeur

Couleurs

:?H H20

Acides humiquesAcides FulviquesHat. Humiques Tx

Refus 2 mm

Carbone %Azote %,]/N

Argile2:Jimonfin~imon grossierJable finSable grossier

- 45-d'apparence très peu évolué, mais qui en fait, présente des ca-

ractéristiques très proches des sols hydroDorphes pr6cédeonent

décrits: lessivage très prono~cé d'un oatériau déjà très pauvre,

une légère accUIJU1ation au niveau de stagnation de la nappe. Cet­

te accunulation se oanifeste surtout par Ulle consolidation, certes

peu narquée, et par une couleur plus foncée de l'horizon di1e, à

un dépOt organique très hunifié, et d'de égalenent à un enrichis­

senent en fer.

Nous observons donc là encore une tendance à une "podzo­

lisation", podzolisation de nappe" et ceci bien que la natière

organique soit très rare ( de l'ordre de 0,5 %en surface) et

assez bien humifiée ( C/N = 16).

-Fanille sur sables narins plus récents:sols gris sur levéessableuses.

La partie Sud de la zone prospectée est curactérisée par

de très nonbreuses petites buttes sableuses isolées dmls le ~­

récage ( voir l'étude du r:Ii.l1on). Nous avons considéré ces but­

tes comne proveIlD.?t d'un recouvrenent ou COrJIJ.e résidus d'un dé­

pet sur un substratum relativement hODogène ( de par certaines

propriétés de sa granulonètrie), substra~ dont la onjeure par­

tie constitue oarais et vasières; ées sols inond6s seront étu­

diés plus loin.

Le substratUD n'est pas plat; certes une grande partie a

été parfaitenent aplanie, il subsiste né~~oins quelques ondu­

lations qui unergent du narais. Ce sont des levées sableuses en

rides parfaitenent parallèles ( et parallèles au rivage actuel),

et parfois, plus rarenent des étendues planes. Cc sont égale­

Dent les langues sableuses qui paraissent relier les ~lots cir­

culaires.

Les sols que nous y avons observés font guère figure de

sols; l'age ou la Dise en place d'ml dépOt certaineoent peu

ancien, la pauvreté du natériau et la présence d'une nappe per­

Dmlente peu profonde en sont la cause.

-46-Nous prendrons comme type les profils HOU 41 et trou 42 , le

premier sur une ridé, le second sur une zone plane.

Profil ylOU 41-

Localisation:500 mètres à l'est de WMCPEDAI{O.Situation: Sommet d'une ride s'allongeant vers 80°Végétation: PrairieDescription: ( Ao~t 1962).

0- 10 cm: Brun-noir, sableux moyen, quelques sables lavés,tendance grumeleuse; un peu plus brun à la partieinférieure, Petites racines.

10- 55 cm: Gris-beige, sableux moyen, aspect massif peu tas­sé, sans structuration, quelques petites racines,quelques fragments de poteries.

55- 80 cm: Beige-brun, plus foncG que le précédent, m~me tex­ture, aspect massif, sans tructuration, pas deracines.

80- 130 cm: Beige clair, sableux moyen, humide. Très largestaches diffuses de l à 10 cm jaunes ou ocre-jaunestrès pales. Devient plus gris avec des sables grœ­siers en profondeur.

Quelques quartz de 2 à 3 mm à 250 cn.

Profil 1:10U 42-

Localisation:Situation:Végétation:

Description:

A 300 mètres de la piste de GBEHOUOUEtendue de sable; pente nulle.Savane herbeuse peu développée avec quelques pal­miers presque morts- O,rp6racées et annona.( Aotlt 1962)

0- 5'œ: Gris noir.qtre, sableux fin à moyen, nombreux sa­bles blancs, quelques petites racines.

5- 25 am: Gris légèrement beige, plus ou moins marbré; fondclair, marbrures légèrement gris.qtres et beige­ocres. Quelques petites racines et racines de pal­miers.

25- 45 cm: Gris clair, mêmes caractéristiques que le précé­dent.

45- 50 cm: Horizon qui semble plus brun, sable f in et nom­bruex quartz grossiers, quelques petits galets de0,5 cm très 6moussés. Nappe à 45 cm.

L'horizon s'éclaircit ensuite jusqu'à 120 cm en restantlégèreœent brun-beige, les sables grossiers semblentdisparattre. Des taches ocres peu nOmbreuses et nettes à80 cm.

La granulomètrie homogène dans un D~ne profil n'est pas identi­que pour chacun d'eux. Le 1VOU 41 est plus grossier. Cependant

tous deux ont une fraction sableuse très bien triée (cf.Fig. 5).

SOLS HYDROJ!10RPHESGRIS SUR DEPOTS RECENTS

WOU "JOU l'TOU : ,rouNID'lEROTATIOJ.IT : · ·· ·4II 412 413 414

· · BASES ECHAUGEABLES ·.... - = = .. .. ..-.--.. ...... .. . ·Profondeur 0- ra 20 -30 : 60-70 :220 - 250: Ca 0 0,35 o 25 : 0,20,

· · . . . Io1g 0 0,25 · 0,20 • 0,25· · . . . · ·Couleurs 51 6/l :7,5YR 7/2:7,5YR7/2:7,5YR 8/l: IC2 0 · tr. · tr. tr.· •: : · Na 2 0 · 0,05 0,05 : 0,05· ..

Refus 2 mm · O,"'t · 0,5 · 0,9 : 1,8 : · ·· · • · ·· : ·· ·Argile · 0,0 : 0,0 · 3,5 : 2,2 · S 0,65 0,50 0,50· · ·Linon fin · 0,0 • 0,2 : 0,7 · 1,0 · T · 3,85 · l,65 1,90· • · · · ·Limon grossier • o 2 • 0,3 · 0,2 · 0,4 S/T · I7 • 30 • 26· , • · .. · · ·Sable fin · II,9 · 16,5 · 16,1 • 19,8 · · ·.. · · · · · ·Sable grossier · 85,3 : 80,4 · 79,I 76,1· ·: : P2 05 Total rfp · 0,06 · 0,09 · 0,13• · ·: · : ·· ·Carbone 16 : 0,28 · 0,16 · · :• · ·Azote % · 0,165 · 0,17 : · ·· · · ·CIN : 17,0 · 9,4 : · · · ·J · · · · ···Acides Humiques · 0,37 : !en c%~•Acides Fulviques 0,18 du Sol·~1at. HULlique~ 'l'x 0,55 ··· : -: · • :· · ·· :·· · :· ·PH II2 0 6,0 5,8 6,1 6,2 · :·

- 47-Le pH est proche de 6, le conplexe esttrès désatur6: SIT

varie de 30 en surface à 15 en profondeur. 10s cations échangea­

bles son~ essentiellenent Ca et ~~. La soone de tous S ne dépas­

sant pas 0,30 né~. %.

La natière orgnni~ue est répartie sur une assez grande pro­

fondeur. Elle est assez peu évoluée en surface et en profondeur

au niveau du toit de la nappe semble-t-il : C/N = 17.

Du point de vue chi.IJi.~ue donc, ces sols se distinguent

peu de llensenble des sols de ln région. Ils se caractérisent

surtout par leur faible évolution pédologi~ue.

II - SOLS Hm'IIQUES A GLEY -

Les sols à hydromorphie généralisae occupent soit les po­

sitions les plus basses des accidents à llintérieur des Dasses

sableuses ( c'est-à-dire la düpression ~ui mr~ue la linite des

sables colluviaux du plateau et les preDiers cordons, les entail­

les faites à l'intérieur des cordons, celui de NAZOm·~ en parti­

culier, les inter-rides des sables plus récents du Sud), soit les

étendues planes ~ui séparent les différents cordons et ~ui cons­

tituent la zone lagunaire onciem1e, c'est-à-dire ln zone de DU­

rais proprenent dite.

Les sols hUDi~ues à gley sont caractérisés par une légè­

re uccuoulation organique en surface et parfois une accuoulation

d1hydroxydes en profondeur pouvant aller jusqu'à la forno.tion

d1ill1e véritable cuirasse de nappe.

Ils sont développés sur un nntériau sableux relativenent

honogène toujours enrichi, légèrenent, en olénants fins en surfa­

ce. En certains endroits, on observe des niveaux superficiels

plus argileux.

Nous avons distingué:

d1ill1e part, sur des sables littoraUX anciens:

-les sols sableux des dépressions

-les sols sableux de bas de pente colluviaux

-48-

d'autre part, sur des fornations plus typiquenent lagunaires:

- les sols sableux de bas de pente

- les sols argileux ou argi10-sab1eux de bordure de chenaux

- les sols sableux ou sablo-argi1eux à concrétions ou cui~

rasse de nappe.

Ces derniers n'étant que des cas particuliers, un cnrac­

.tère se trouvant exagéré, du vaste enseoble que constituent les

sols du mrais.

a) Sols hûnigues à gley sur sables 1ittoraux-

- Les sols sableux des dépressions•

•Nous présenterons trois profils types: WOU r8 qui repré­

sente assez bien les sols des zones déprinées des cordons les

plus internes; WOU 22 qui est le type des sols 'développés sur les

inter-rides et certaines zones basses des étendues sableuses Sud

soumis à l'action d'une nappe parfois salée; WOU 4 qui fait tran­

sition avec les sols de onrais et qui correspond à une inclusion

du marais dans la zone des sols ocre-jaunes sur sables fins.

Profil WOU r8 -

Localisation: Au nord de TOSSOU-YOVOKODJI.

Situation:

Végétation:

Description:

0- IOcm 1

IO- 25co :

25- 500m

50- 80co

Zone déprinée, pente 2,tb.

Bush arbustif sous paloiers

(Mai I962)

Débris végétaux non décooposés, très non­breuses racines. Entre les racines, noo­breux sables blancs avec fins gruoeauxnoirtltres.

Horizon gris avec nombreux sables blancset grumeaux noirdtres (0,5- 500). Organi~que. Très nombreuses petites racines. Tex­ture sableuse, très poreux ( spongieux).

Gris-noirâtre, Caractéristique principale:absence de racines. Sableux, huoide, noo­breux sables blancs, I:1onoparticulaire àtendance grumeleuse (0,5- Ioo), très peustable.

Gris verdtltre, sableux, Donoparticulaire,très humide, pas de racines.

•

, -". .c..,.

- 49 -

Nappe à 80 cn. Sous la nappe, sables plus clairs.Aucune ségrégation visible dans l'enseoble du profil

Profil \'fOU 22 -

LocalisationSituation:

Végétation:

Description:

0- 10 co:

10- 24 Ctl:

A proxioité d'AGBECHIKPE.Légère dépression, pente I5'6.

Palneraie avec tapis de Cypéracées.

(le 8-5-1962).

En surface, légère crotlte de 2co orgoniqueavec petites racines. ,Brun-noir, organique, sableux, compact tic­noparticulaire à tendance gruoeleuse peustable. Très J;l.ombreux sables blancs fins.

Gris foncé, sableux, noobreux sables blanc&!,oonoparticulaire à tendance É)TUL1eleu~a ex­trêoement instable. Très noobreuses petitesracines.

24- 60 en: PIUS gris, sableux, l1onoparticulaire, nOI:l­breux sables blancs. Racines horizontalesextr~meoent noobreuses. Passage progressif.

60-100 CI:l: Gris avec très noobreuses taches ocres dif­fuses (0,5co) surtout autour des racines.Encore quelques sables blancs. Sableux, lé­gèreoent enrichi en argile. structure po­lyèdrique peu anguleuse (3-4co), quelquesracines verticales.

Nappe à 100 CD,

A 140 co, les taches sont très noribreuses et plusbrundtres, parfois légèreoent indurées en petitesconcrétions.

A 200 Ctl, sable gris verdâtre.

Profil tlOU 4-

Localisation: A 7QO oètres au N-E de ICPETEDJl.

Situation: Zone basse, très légère butte à peine oar­quée. Pente 0,5 %.

Végétation: Paloeraie assez dense: Elaeis. et Phoanix­Cypéracées.

Description: (le 3-5-1962)

0- 30 co: Noir huoifère, plus ou DOinS fibreux, noo­breux gra.ins de sable 'bl'tino .:.avé, noobreuxdébris végétaux non décooposés, noobreusesradicelles. HUIaide.

30- 65 cn: Horizon cara.ctérisé surtout par la dispari­tion des racines. Gris, avec noobreuses

SOLS TIYDRŒ·10RPlIES IDmIQUES A GLE'I·

SABLEUX DES DEPRESSIONS

· o 0 ·· .0 0

• 0

HumurotatioI!, 1:lOU IfCUo 0

l'JOU \'lOU l'!OU0

41 42: : lm 182

0

1830 o. BAsrs ""C'[AY''''''iillœs o 0 0· 0.0 _ -. f !.!i}J l~\U·i.:'l - ';.J' o 0 0

o 0o 0

Profondeur 0- 30 0 50 -60 .0 F'-25 25-50 50-80 Ca 0 1,30: 0,20 o. 0,95 0 0,30 · 0,15· o 0 .0 · ·: : · ~Jg ° l,55: 0,50 : : 0,90 0,30 0,15·Couleurs mm IOYR : : IOYR · IOY}~ IOYR K20 0,40: tr .0 0,2ü 0,15 · tr.0 o 0 0

~/'j 5/3 o 0 3/1 : 5/2 7/2 Na 2 C C',20: 0,15 00 0,10 0 O,IO · 0,05't c- o • o 0 · 0

: o. o 0o 0 ·.

Refus 2:üI}l 6,1 : 0,6 o • 5,4 · 1,4 · 0,6 · 0 0 o • :o • · 0 · · · o 0

o 0 o •o 0 o 0

Argile 16,5 : 8,7 o 0 7,0 · 8,2 : 1,0 S 3,45: 0,85 o. 2,15 0 0,85 0,35o 0 0 00 ·Limon fin 0 12,2 4,2 • 0 5,2 : 1,2 2,2 T 15,20: 3,85 .. 6,65 .. 4,40 · !,45· o 0 .0 · 0

L:i.m.on grossier · 3,0 : 2,0 .0 1,9 : 2,3 1,5 0 Srr 23 : 22 00 32 · 19 : 240 o 0 0 o. 0

SJ.ble fin 46,8 : 52,9 : : 19,1 21,6 21,9 : 0 : :·Sable BTOssier · 20,7 30,8 00 64,9 · 65,5 0 72,4 P2 05 %0 Total 0,5I: o • (),I4 0,06 : 0,02· ·. · 0 ·.0 : : : : ·· 0

Carbone % 3,83 o 0 l,6O 0,97 o. o • :o • · o.

Azote ï~ 2,63 · ·. 0,80 0 0,485 o • 0· O. 0 o • ·Ch 14,6 o. 20,0 : 20,0 · : 00

1 !'. • 0 0 O •

o 0 · : : ·• 0 · o 0 ·o • :ë: · o 0

o •

2,690

Acides Humiques 6,02 ·. 0 1,.73 en : o 0

• 00 · o •

~cides Fulviques 0,63 o 0 (},79 0,97 1· C 5000 ·.o 0

~o •

T-1at. HULJiques Tx 6,65 • 0 3,48 2,70 du : ·.o • o •

o 0 sol o 0·. o 0

PE H2 ° 5,0 · 3,5 ·. 5,0 4,6 · 5,0 : : :· ·. 0 · 0·. · : : · ·O. •0o 0 • : :• 0 ·

SOLS HYDROHORPIŒS RUNIQUES A GLEY

SABLEUX DE DEPRESSIONS

0

UOU ~'TOU "\JOU HOU \fOUNil"J.ér~tatio1l.... · l'TOU ·0 · 0

22I 222 223 0 224 225 226 0

0 - 10 · ;BASES EClIllNGEABLES ·• 0

0 ·Profondeur 0- JO 10.20 · 50-60 :80-100:140-150:160-180 Ca 0 :1,45 · 1,75: 2,50 :0,85:· 0

· .. · : lIg 0 :2,50 · 0,55: 0,35 :1,90:0 0 · ·Couleurs JO IR IO IR 0 10 YR :10 IR JO YR 2,5YR · K2 0 :0,15 : tr. 0 tr. :0,05:0 · ·4/2 : 4/I 4/2 · 5/2 • 5/2 5/2 Na 2 0 :O,IO • O,IO: 0,55 · :1,05:· · · •0 · :· •

Refus 2 mm · 1,8 0,4 · 1,0 0,4 0,5 0,2 · ·· · · ·· · o·· · ·Argile 7,7 · 7,0 · II,7 :14,5 0 14,5 . 7,0 S :1".,20 0 2,40: 3,40 :3,85:· 0 · 0 0

Limon fin 2,7 · 0,2 · 0,0 · 1,0 : 2,0 : 0,0 · T :8,55 :- 6,80:IO,20 · :13,35:0 · · · •Limon grossier I,6 4,3 : 2,0 : 4,8 • I,6 : 2,0 S/T • 49 35 33 · • 29 •• • • • •Sable fin 32,7 35,3 · 33,4 :22,0 24-,9 : 17,2 • · ·· 0 0 0

Sable grossier 53,7 50,6 · 49,5 :54,9 · 53,5 71,4 ·0 0 ·0 P2 05 Total ~bo :0,31 · 0,18: 0,28 : · ·· · 0 ·Carbone 1b 1,25 0,53 ·0Azote ï~ 0,95 0,38 · 0 · : · ·0 · · · ·C/N 13,2 15,3 · · · : ·· 0 · ·Acides hU!!1iques 2,40

l:

Acides fulviques tr. en r::;~ du sêl ·0Hat.HUDiques Tx 2,40 : · 0

0 ·· 0 00 · ·

PH H2 0 5,3 4,8 0 3,6 3,4 3,4 2,3·:

- 50-

taches ocres qui se répartissent surtout au­tour de radicelles oortes. Sableux, structu­re à tendance plus ou noins polyèdrique. Lestaches sont de plus en plus noobreuses à lapartie inférieure de l'horizon où elles sonttrès logèreoent indurées, restant cependanttrès friables. Le ouxinuo de cohésion de cestaches se trouve au niveau de la nappe vers65 cm.

65- 80 co Au niveau de la nappe, sur quelques centimè­tres, jaune ocre, sableux, avec traces desable gris.

80-100 cm: Jaune, trainées jaunes très inportnntes surun fond plus clair, s'éclaircit en profondeurQuelques ségrégations à la partie supérieureà cassure jaune-ocre.

La caract6ris~ique COL1mune à tous ces sols est Itaccuoula­

tion organique de surface: 2 à 6% de rotière organique assez peu

évoluée CIN l3,2 à 20.

Les pH sont généraleoent assez bas, les pH de l'horizon

humifère n'excèdent jD.DD.is 5. La D'k.'1tière organique qui se fome

eat donc une matière assez peu évoluée ( du type An1:loor oligotro­

phe) peu saturée ( le taux de saturation excède rarement 30 %).tas cations échangeables sont essentiellenent Ca et Mg avec

prédominance de Mg sur Ca; on note égaleoent des doses non négli­

geables de Na, ce qui confirme la salinité certaineoent peu mar­

quée et tenporaire du milieu. Ces sols des dépressions ne peuvent

Otre considérés comme sols salés, cependant, si on envisage le

rapport ( Na + Ng) 1 Cap. d'échange au lieu de Nal Cap. d' échnnge,

on se trouve très près des valeurs de l5% qui caractérisent les

sols salés.

L'acidité très forte dè certains horizons profonds semble

être liée à la présence de S04- - en quantités importantes ( par­

fois plus de lO méq. sur l' extrait soluble au l/10 * ). La matiè­

re organique formée en mil;heu anaérobie évoluant ensuite en saison

sèche en milieu mieux aéré( qui explique égalenent le léger con­

crétionnement) serait l'origine de la foroation de sulfures puis

de sulfates.

* Test au Cl2 Ba fait dans nos laboratoires de COTONOU, il ne don­ne que des valeurs très approximtives.

-51-L'humification de cette natière organique ne donne que très

peu d'61é~ents huoiques solubles; les rapports Acides Runiques /

Acides Fulviques sont très élevés, à nains que ceux-ci nigrent

très rapideoent.

~ Les sols sableux de bas de pente colluviaux.

Ils occupent des étendues restreintes, en auréoles au­

tour des nots, ou en franges le long de certaines levées snbleu­

ses peu inportantes ( les levées sableuses iDportantes et les

grands cordons étant généralenent cernos par des fossés renplis

d'enu en pnroanence).

Ils ne sont pas à proprement parler des sols huniques à

gley, et il est ~@ne quelque peu abusif de les appeler sols. Ils

correspondent en effet aux zones d'étalùoent des buttes sableuses.

Le véritable profil pédologique, un profil de sol de marais va­

seux et huoifère se trouve sous un recouvre~ent sableux de 10 à

30 centinètres très peu évolué et très légèrement huoifère.

b) Sols huoigues à gley sur foroations lagunaires-

La distinction sables littoraux, forQations lagunaires

est certes arbitraire: nous appliquons le deuxièoe terne nux zo­

nes plus ouvertes où l'action lagunaire ( renanienents et dépOts)

a été certainement propondérm1te.

-Les sols sableux de bas de pente.

On les observe à proximité des zones sableuses émergées,

ils correspondent à de petits d6mes dans le narécage qui soit

proviennent d'étalements anciens, soit ne sont que les trnces

d'anciennes buttes disparues., où l' enrichisseDent en éléments fins

est peu marqué et où une certaine végétation non aquatique a pu

se oaintenir.

Profil WOU 23-

Localisation: 250 oètres au Nord de UAIG?ED.AlIO.

Situntion: Zone basse, plaine IVgOrenent surélevéepar rapport au oarôcage. Pente nulle.

- 52 -

Végétation: Jeune palmeraie assez dense, tapis herbacéà Cyparncées.

Description: (le 8-5_1962)

0- 20cn: Noir avec quelques sables blancs lavés. Or­ganique, fibreux à texture snblo-liooneuse.Petites racines.

20- 40 cn: Gris-noir avec taches ocres diffuses dispo­sées autour des racines. Sableux très hUtli­de. Très nombreuses racines horizontales •Nappe à 40 co.

40- 80 cn: Sable plus beige avec trainées noirdtres.Quelques agrégations plus ocres.

80-120 cn: Sable gris-verd~tre.

Profil WOU IO -

Localisation: A I.200 nètres au Sud de TOSSOUHON

Situation: Trace de butte à peine perceptible. Zonebasse. Pente nulle.

Végétation: Prairie marécageuse.

Description: (le 4-5_1962)

0- 25 cn: Horizon noir humifère, nombreux sablesblancs lavés. NOI!lbreuses radicelles.

Nappe à 25 CIil.

Au-delà de 25 CD; à 30cm, sable gris quidevient blanc gris8tre à partir de 40 cm.

La ontière organique est ici abondante: de 6 à 8%; elle

est peu évoluae (C/N supérieur à 20) et son acidité est oarquue

(pH inférieur à 5 en surface). Le taux de saturation est très

faible- Doins de 2076 - et on observe encore ici une nette prédo­

mnance de Mg sur Ca dans le complexe adsorbant. Les teneurs en

Na coonencent à devenir non négligeables dans les horizons de sur­

face. Conme dans les sols sableuX de dépression, l'excès d'ncidité

seob1e ~tre lié à la présence de S04- - : 10 Méq. en surface, 30

en profondeur pour "IOU 23.

Dans le cas de ces sols sableux de bas de pente, et con­

trairement aux sols sableux de dépressions, les quantités d'aci­

des fulviques produites sont nettement plus inportnntes : rapport

Acides Hw:rl.ques 1 Acides Fulviques inférieur à I •.

SOLS ITYDRmiORPHES IID1'IlIQU"'.....s A GLEY

SOLS SABLEUX DE BAS DE PENTE

· : · ;, .· WOU ';:lOU · WOU ·. ~JOU

Numurotation · · ·. :· 231 ' . 232 233 ·. IOI: : : ·. ~BASES ECHANGEABLES:·. · · ·.· ·. '. '. ·.· ·. :

::?rofondeur · 0- 20 · 20- 4ü · 80-120 ·. 0- 25 · Ca 0 · 0,45 :- 0'45 · o 20 •• 1,00· · · ·. · · ·J , ..· · ·. · Ng 0 · Ci 75 : 0 45 · 2,40(?) : : 1,45· · ·. · · ·0',. 1

Jouleurs · IOYR · IOYR 10 YR ·. IOYR · K2 0 ,...5 0,05 tr. ·. 0,10· · ·. · ...5/1 4/2 5/2 ·. 2/1 Na 2 0 • 0,40 · o 35 · tr. ·. 0,35.. • · .. ·.,

• ·. · : :· ·. ·~~cfus 2lillil : 6,2 : 1,2 0,8 ·. 1,1 · ··. · · ::

· · ·. · · · · ·.· · ·. · · · · ·..h'gila · 14,0 · 7,2 2,2 ·. 12,7 S · 1,75 .. 1,30 : 2,60 :: 2,90· · ·. · ..:Siillon fin · 5,5 .. 7,0 :- 1,0 .. . 10,5 · T · IS,SO .. IG 45 : 2,40 .. 15,45· · ·. · · .. ..

I,I sir,

:IOS(?):Jil;lOl1 grossier · 1,0 :- 0,7 :: 2,0 .. : 9 12 ·. 19· · ·.3able fit''1 · 32,6 .. 35,5 53,0 : : 14,7 · · : ·.· .. · · ·.Jable grossier 40,4 : 45,4 38,S ·. 54,S · P2 05 Total rjeP 0,27 · · .. 0,25·. · · · ·.

• · ·. · · · : :· · ·. · · ·Cal~bol1e ~; · 4,56 · l,58 : .. 3,66 · · · ·.· · ·. · · · ·.Azote ?b 2,05 0,61 : ·. 1,70 · .. · ·.·. · • · ·.C/N 22,1 t 25,9 · .. 21,5 : · .. ·.· .. · · ·... : : .. · : :.. · ·Acides Humiques 7,80 2~79

1::Rn .,! 9,32 · · ;, .. ·.·. .. · .. • ·.

Acides Fulviques · II;9I l /~3 c.:''f,;P ·. IO,39 · ·.· ·. · ·.:Nat. E1E1iques '17= 19,71 4,22 du sol ·. 19,71 .. · · ·.·. .. · · ·.

: · ·. .. · · ·.· ·. • • .. ·.· :: · · • : :· · · · •· : : ·. · · · · ·.3,6 ·. · · · ·PIT H2 0 3,9 · .. 2,2 ·. 4,9 · · · : ·... · ·. · · · ·.

-53- Les sols argileux ou argilo-sableux ­

.de bordure de chenaux

Ces sols se distinguent par la texture plus argileuse

des horizons superficiels. Ils correspondent à des dépets argi ­

leux qui reposent sur les sédioents sableux. L'origine de ces

dépOts argileux est certaineoent alluviale, on les trouve en effet

en bordure des chenaux nettemnt marqués, anciennes voies de passa­

ge de l'ARO. C'est en bordure dé l'ABO actuel que leur développe­

Dent est le plus typique mais dans ce cas, leur forte teneur en

sels nous les font classer co~e sols salus.

- Les sols sableux ou argilo-sableux à

concrétions ou à cuirasse de nappe

L'inventaire de ces types de sols n'est guère possible

par suite de leur ionersion très prolongée. A l'époque de notre

étude, une grande partie était recouverte d'euu. Nous avons pu

cependant observer quelques profils situés dans des dépressions

presque femées et légèrenent surélevées. Dans de telles posi­

tions, souvent à proxiQité d'un oarais peronnent qui occupe le

fond de la dùpression, nous avons pu oettre en évidence le stade

ultiDe de cette série de sols qui correspond à la fOrDl~tion d'une

cuirasse continue très coopacte à faible profondeur.

Profil 1VOU 36

Localisation: A 50 oètres à l'Ouest de GBEHONOU

Situation:

Végétation:

Description:

Zone basse - plat.

Savane herbeuse ( Cypérus domnant).

( le 29-8-1962).

0- 30 co: Gris foncé, sableux ( sable ooyen, quelquessables grossiers). ~hssif. Noobreuses trai­nées brun-ocres, très peu nettes qui corres­pondent à de petites racines. Noobreusesracines de graoinées. Passage net.

30- 45 CD: Gris-brun, sableux, toucher terreux , trèsl6gèreoent argileux. Quelques trainüesbrun-rouilles et brun-ocres très diffusesdans toute la msse. Passage net.

45- 60 CD

60- 80 en

-54 -Beige très clair avec des fragoents de con­crétions très dures, verticaux ( digitationsverticales de la cuirasse inflirieure). Labase est plus grise. Passage net.

Rouge-violacé. Cuirasse très dure à la par­tie supérieure, friuble à 10. partie inférieu­re.

8O-IIO cn Sable Doyen ocre-jaune.

IIO-230 cm · Sable Doyen mauve-clair qui devient de plus· en plus clair.

230-250 cm • Sable moyen gris lugèrcnont enrichi en or-•gile.

A l'époque de la description, la surface était recouverte

de ro CD d'eau. La description a nécessité llisolonent et l'ass&­

chenent proo.lables de la tranchée faite jusqu'à, ICO cm. Les obser­

vutions jusqu'à 230 cm ont été faites par sondage à la tarière.

Les cuirasses de nappe continues ne seublent se fomer

qu'à proxinité du cordon de GBEZOID-'iE, cordon à matériau particu­

lièrement coloré qui jouerait le rOle de source en Fer.

Ailleurs, au Sud essentiellement, on n'observe que des

concrétions plus ou I:loins nombreuses, plus ou noins indurées. A

Ilesure que l'on se rapproche de' l'ARO ( à I:lesure que la salinité

augoente), les concrétions et taches ferrugineuses prennent des

teintes rouge-vif.

- Les sols sablo-argileux à argilo- sableux

du marais

De grandes étendues sont la plupart du tenps innergées•

•Les sols que nous venons de citer, évoluant sur des fornntions

lagunaires, ont des extensions variables selon les années et se­

lon les saisons aux dépens du narais perQllnent. Les sols de narais

présentent des caractéristiques internédiaires entre celles des

sols des sories que nous venons de décrire - où un caractère était

en quelque sorte un peu exagéré- et les sols franchenent aquati­

ques. On trouve ainsi dans le mrais des sols plus ou DOinS argi-

- 55 -leux, plus ou noins sableux, plus ou DOinS organiques, plus ou

Doins concrétionnés et aussi plus ou noins salos. La délinitation

exacte des types que l'on pourrait y définir se heurte à de non­

breuses difficultés, nais conne elle n'est pas strictenent l'ob­

jet de notre étude, nous ne l'avons pas tentée.

D) LES SOLS HALor.l0RPIIES-

Sur la rive gauche de l'AIiO, quelques zones sont parfois

tenporairenent exondées. Il est toutefois très difficile de les

localiser, car si ces zones sont limitées au contact de l'AIIO

par une sorte de bourrelet de berge assez net bien que fortenent

fragoent6, vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'Est, elles se

fondent très progressiveDent dans le marécage pernanent.

Les caractéristiques topographiques des rives de l'ARO se

Iiluperposent à d'autres caractéristiques des sols que l'on y ob­

serve. Les teneurs en argile, la salinité suivent des variations

parallèles quand on va du marais à l'ARO: sols argilo-sableux,

légèrenent salés dans le Darais, sols argileux et plus nettenant

salés sur le Il bourrelet de berge".

D'une nnnière générale, les sols salés que nous avons pu

observer dans ces zones de bordure de l' AHO, sont plus ou noins

argileux, oouven+' riches en oatière organique ( à l'exception

de certaines vases consolidées qui foment des 11es dans le lit

nèDe de l'AIIO), bien structurés, à structure gruoeleuse parfois

bien développée, et fentes de retrait très accusées en saison

sèche. l~orphologiqueDent, ils se distinguent nssez peu, parfois

pas du tout, des sols hydroDorphes-hUDiques à gley- voisins.

!:l'ous présenterons un preDier profil situé à proxiDit6 de

l'AllO, et un second situé plus en retrait.

Profil \'l'OU 7-

Localisation: A 40U nètres au Sud de KPETEDJI.

Situation: Zone basse très plane.

Végétation: Prairie tenporairenent inondée à cynodon.Traces d'anciennes buttes: essai de plan­tation de cocotiers.

-56 -~SQript1on: (le 3-5-1962)

0- ra cm: Horizon noir organique, argileux, structuregrenue. Très spongieux. Très nOl!lbreuses ra­dicelles en. décomposition.

rr_ 30 CD: Gris noir avec quelques petites taches ocres.Argileux, structure polyèdrique plus ou noinsarrondie à faces lissées brillantes très fi­nement maoelonnées, cassure terne et grisd­tre. Très plastique.

Nappe saumAtre à 30 cm

Profil WOU 32 -

Localisation: A 309 mètres au Nord de jJEGBADJ1

Situation: Zone basse plane.

Végétation: Prairie

Description: (le 24-5-1962)

0- 15 cm: Noir humifère, très spongieux ( matière or­ganique peu évoluée), très rares grains desable blanc. A la base, ségrégations ocresautour de petites racines. Grains de sableblanc plus nombreux.

15- 35 cm: Horizon de transition, gris clair avec ta­ches ocres moyennes diffuses et trainéesnoirâtres semblant correspondre à l'empla­cement de vieilles racines. Les taches ocressont nettes autour de petites racines. Sabla­argileux à argilo-sableux. Quelques sablesgrossiers luisants. Humide, aspect IJassif,structure à tendance cubique. Quelques frag­ments de matière or~ique mal décom~osée.

Porosité tubulaire { 10 pores au cm2) d'de àde nombreuses petites racines. Plasticitéassez faible.

35- 80 cm: Gris clair avec très nombreuses petites ta­ches ocres assez nettes qui se durcissent àla base (0,5 cm). Argileux, hutùde, structu­re fondue, plastique, coopact, colle auxdoigts.Nappe saumâtre claire à 60 cm.

Au delà de 8Ocm,: Gris clair avec des taches ocresgrandes et nettes. Autour de quelques·raci­nes, taches verddtres. Sableux plus grossierque la surface, quelques petites racines.Trainées noir&tres qui seoblent correspondreà d'anciennes fentes de retrait (?) ( tracéhorizontal polygonal).

- 57-f,iorphologiquenent donc, c'est bien l t hydrooorphie se tra-

duisant par une accuoulation organique en surface qui caractérise

l'évolution de ces sols. Les rusultats analytiques nontrent de

leur cOté l'existence de caractères d'halooorphie très prononcés.

1e pH est nettenent supûrieur à 6, proche de 7 et n~ne

légèrenent supérieur à 8 pour l'fOU 7 proche de l '.!lIIO.

Le conplexe adsorbant est fortenent saturé: S/T conpris

entre 60 et 80% pour les hori~ons de surface, supérieur à 90% en­

suite. Dons ce conplexe adsorbant, r'lfg* est le cation prédoninont.

Tableau l - - Equilibre Mg/Ca et Na/Ca du cooplexe adsorbnnt-

•,

PROFIL 11 0 U ,7 · ~1l 0 U 3 ? /

•.Profond. 0-10en · IO-30co: 0-I5cn: 2O-30co: 40-60co;90-100co:·Mg / Ca 174 • 251 · 137 178 : 232 · 126· · •Na / Ca : 161 • 382 : 35 . 84 · 152 · II7· . • ·: · ·· ·

La très forte proportion de Na dans le cooplexe nous fait

classer ces sols parmi les sols halonorphes. L'halonorphie est

d'autant plus accusée si on considère les rapports Na + ~~/ Ca ou

Na + r1g / T au lieu de Ua seul et si l'on considère égaleoent les

teneurs en Chlorures libres ( cf. les bases dosées sur le lessi­

vat à l'Ethanol) ou l'ensemble des sels solubles ( conductivité

respectiveoent de 1,78 et 2,14 millimhos/ cm à 25° C. de l'extrait

1/10 sur des échantillons de WOU 7.

L'effet des ions dispersante se nanifeste peu sur la struc­

ture des horizons superficiels. Le lessivage des apports périodi­

ques d'eau douce et la présence d'une nappe pen~ente peu profon­

de permettent le développenent d'une végétation herbacée ioportante

qui par les produits de sa décooposition, enp~che une dégradation , '.:

poussée de la structure. La matière organique est en effet abon-

dnnte( de 3,5 à 7,5 %), elle est bien évoluée: C/N de 13 à 14.

On observe d'autre part, une légère tendance au lessivage­

tendance masquée par l'action de la nappe peu profonde et l'allu­

vionnement éventuel périodique, c'est pourquoi nous avons classé

les sols des berges de l'ARO dans un groupe de sols peu lessivés.

SOL S S ALE S DES BER G E S DEL' A H °

5,8 : 6,6

en c'100 liu sol

: ° 2 : 0,0,

I,I5I,450,20J.,35

....

:

....

..·

..·

: 3,30

..• 0,.20• 0,20• tr.: 2 90· ,·

:

: .

..·

·: 0,.20·°20k.• 2,45·: 2,85

··

··O,IOtr.tr.

0,85

0,95

:

:....

0,22 0,15....

...

:

··

·..

..·

• O,IO· tr•

tr. :• 0,20.· .: 0,30 :

·: 7,90. 2,50 • 2,95::::IO,85 : 4,45 : 6,85• l,CO o': 0,30 • 0,70

.2 80·" .2 IO 4 50, : ' : '

: 22,55 : 9,35 :I5,00 : 4,I5: 35,95 :II,20 ':I6,05 : 4,40: 63 ': 83 : 93 : 94

P2 05 Total 1cP

BASES ECHANGE.AJ3LES (méq. %)APRES LAVAGE A L'ETHANOL :

Ca °mg 0

: K.2 0

: Na 2 °

ST

: S/T

....

..·

··

: EXTRAIT A L 'ETHANOL (r~éq.%)

: Ca °:MgO·K20: Na 20:: Somme

6,5

o,r

~'rou

324

:

....

....··

·..

5,7I,O5,3

: 72~7

: ra 8,

:90- 100..2,5 Y6/4

:

··

··

··

: 0,0

··

: 6,8:

: 36,7: 2,0: II,1:- 36,0: 9,9··

40-60

: 5 Y1 6/3

.··HOU "rou322 : 323

•·

20-30

: 5 Y: 6/4

19,5: I,5: 8,9: 56,0: 9,2

·; 0,400,295

.. 13,6·

. :

liOU

321:

:

0-15

: 2,5 Y2/0

4,38• 3,09· 14,2

..···

..·

·· 5,645,80

: II,44

3I,0: 12,O

2,3: 34,0

6,0

NUlYIEROTATION

Couleurs

Acides Hu.rrd.quesAcides FulviquesiIat. Runiques Tx

1efus 2 rn:J.

ArgileLiDon finLIDon grossierSable FinSable grossier

PH H2 °

Carbone %.Azote %C/N

:rofondeur

SOL S S ALE S DES BER G E S DELl A H 0

··NUl-IEROTATION WOU VlOU ·: ·7I 72 :•BASES ECHANGEABLES (r~éq.~;) · · SELS SOLUH:::.ES (l1üq.~:') :• · ·· APRES LAVAGE A L'ETHANOL E...";{TRAIT AU 1/10· ·· ..

::?rnfondeur 0-10 10-30 Ca 0 5,25 4,85 : Cl- I3,ao 16,50· · l-Tg 0 9,I5 :I2,20 · CO 311- I,I5 · 0,85· · · ·Couleurs IOYR IOYTI. K2 0 1,90 · 1,95 C03- - nul. nul·3/1 7. /2 Na 20 · 8,45 :14,95 S04- - 2,20 1,20:J, ·.?efus 2 mn 1,2 o 0 · SOIillile Anions 16,35 18,55·,..·

~gile 40,5 59,2 · S :24,75 :33,95 : · Sornne Cations · 12,61 15,64· · ·L:i.Jolon Fm · 6,7 • 5,0 T :30,65 :37,40 ·~ · · Ca+ +~ÏL1on grossier • 4,7 · 3,8 · S/T · 81 · 91 · 0,75 0,70· · · · · r:Jg+ + ·Sable fin · 35,6 · 19,8 · · · 1,44 : I,98· · · · ·3ablo grossier 3,4 1,5 : · If + : 0,22 · 0,16· - + ·· · · Na · 10,20 : 12,80· · · ·,-''' (.-1 : 2,05 · 0,79 · EJ#ii'~1TS TOTAUX C.E. à 25° C en · 1,78 2,I4varoone /" . · · .. ·Azote % ·· l,51 :. 0,56 · · · rnillimhos ·· · · · ·"'j"T I3,6 · 14,I · ltttrait à IJEthanol(Iiéq.%): · : :.J .'. · · ·Ca 0 C GO 0,60 ·, ·rlg 0 2,50 · 2,50 · · ·· · · ·1C2 0 tr. tr. ..·Na 2 () :10,05 :13,25 · · :· ..PB: H2 0 · 7,3 8,2 Somme :13 15 :I6,35 ·· ..,

: : · ·· ·· : ~

? 205 Total rbo 0,66 ·0,40 : : ··

-58 -IV- CON C LUS ION-

LES UNITES CARTOGRAPHIQUES

-:-:-:-:-:-:-:..

Dans la mesure du possible, nous avons dulimitO sur la car­

te pédologique (ci-jointe) les diverses séries que nous venons de décri­

re, cependant dans ce~ains cas, des suries- soit qu'elles aient une

trop faible extension, soit qu'elles ne représentent que des sols ex­

tr~Dement disséminés en très petites surfaces, ont été regroupées en

unités cartographiques uniques •

.Ainsi:

- Les sols FERRALLITIQUES ont toutes leurs séries cartographiées. La

phase érodue de la " série R" a Iil~me été représentUe.

- Les sols FERRUGINEUX TROPICAUX ont égalenent toutes leurs séries car­

tographié.es.

- Les sols HYDROMORPHES:

I) Les sols à gley de profondeur: là encore la plupart des

séries ont été cartographiées; toutefois nous n'avons pas distingué la

sous-série des sols blancs de bordure des cordons de celle des sols

blancs des cordons, l'ensemble est représenté par la surie des" sols

blancs". D'autre part, nous n'avons pas fait allusion sur la carte aux

"sols des 110ts" qui, ne correspondant le plus souvent qu'à des zones

ponctuelles, se trouvent ainsi confondus avec " les sols gris sur sa­

bles plus récents".

2) Les sols hUDiques à GIey: Les sols des dépressions et

les sols sableux de bas de pente ont été groupés dans une D~De unité

cartographique. Les sols argileux à argilo-sableux ont été représentés.

La série concrétionnée ou cuirassée ne figure qu'en surcharge des sols

du marais.

- Les sols HALOMORPHES: la série des berges de l'AlIO a oM cartogra­

phiée.

-:-:-:-:-:~:-:-:-:-

- 59--Troisième Partie-

- PROPRIETES PHYSICO- CHIMIQUES ET UTILISATION DES SOLS-

-:-:-:-:-:-

Au fur et à oesure de la. définition des principales séries

de sols, nous avons noté les caractéristiques essentielles de chacune

d'elles. Nous les rappellerons ici en les ccoplétant, en nous plaçant

au point de vue plus particulièr~ de leur utilisation.

A-PROPRIETES PHYSIQUES ! LESSIVAGE- TEXTURE.

Le natériau sableux sur lequel se sont développés les sols,

a des caractéristiques propres nettement définies quels que soient les

séries de sols considérées.

Les qualités ppysiques inhérentes à la nature du oatériau

originel- sable pur à dominante de sables grossiers- sont les suivantes:

- très forte perméabilité

- très bonne porosité

elles ont, par contre, co~~e corollaire un défaut essentiel:

- très faible capacité de rétention pour l'eau.

En conséquence, tous ces sols sableux seraient donc des

sols très secs ..

Ils le seraient en effet sans la présence très fréquente

dlune nappe phréatique peu profonde. Le milieu poreux facilitant con­

sidérablement la pénétration des racines jusquà la nappe, le facteur

sécheresse se trouve en fait très atténué m~me si la nappe est relati­

vement profonde. Mais ceci n'a de valeur que pour les plantes arbusti­

ves; les cultures ou la végétation à enracinement superficiel souffrent

certainement du manque d'eau.

Ainsi:

-Les sols Ferrugineux de la série beige ne portent qu'une

très maigre yégétation, la nappe y étant en toutes saisons très profon­

de.

-Les sols Ferrugineux ro~es ou ocres seraient à nappe

un peu moins profonde.

- 60 -

- La nappe des sols blancê., hydrooorphes, œlgré ses grandes

fluctuations, assure une alioentation en eau s~tisfaisante.

- L'opt~ est roalisé dans les sols ocre-jaunes hydrooor­

.. phes où la nappe est assez proche de la surface sans pour cela.

provoquer un engorgement naisible.

Dans la seconde partie de notre rapport, nous avons oontré

le pnrallèlisne qui existait entre la nature génétique des sols

et la position de la nappe ( position saisonnière ou permanente).

Il existe un parallèlisme aussi étroit entre les possibilités

d'utilisation ( liées à une alimentation en eau suffisante) et la

position de la. nappe phréatique. Il est bien évident que la posi­

tion.extrêne qui correspond à un engorgenent perna.nent superficiel

est un cas limite qui exclue toute utilisation, du noins élioine

un grand nombre de possibilités, ( nous y reviendrons ultérieure­

oent).

Cependant, si la nappe est un facteur favorable qui contre­

balance certains effets néfastes du milieu sableux, eUe contri­

bue souvent à la destruction des quelques potentialités chiniques

qui auraient pu se na.intenir en profondeur dans ce oilieu déjà

fortenent lessivé par les eaux de pluie.

En effet, ltextr~me perméabilité va de pair avec un,. ex­

tr~ne lessivage. Le lessivage se nélIlifeste par un entra1nenent

vertical des éléments minéraux solubles ( échangeables) et des

fractions coUo5:dales d'une part par les eaux de pluies, et

d'autre part, à un niveau inférieur, par la nappe, lorsque ceUe­

ci est très fluctuante ou lorsqu'elle s'écoule obliquement.

1e lessivage des fractions collordales par les eaux de

pluies est mis en évidence sur les sols ferrugineux tropicaux

de toutes séries. La nappe intervient pns ou peu. On note un

œximum pour la. fraction 0_20r vers 150 co ( cf. fig. 18 a. et b),

ce maximum n'est perceptible qu'à l'analyse, étant donné les très

faibles teneurs ( 8-10 %) du matériau originel en"argile + linon

f ' "ln •

:!;Je lessivage par la nappe est particulièreoent net sur les

fraction 0-20

d

10 2Sf/~oc

ID ·20~bob

ID 20%o20 %a

o 0 ID

100

200

wou 9 l'TOU 28- U 20

vTOU Z7l'fOU 29

WOU 33

WOU 34

Fig. 18 -DISTRIBUTION DE LA FRACTION 0-20 rUCRON ElIT PRO F 0 II D El U

Profondeur

- 61-sols blancs hydroIJorphes. Outre une légère accuoulation vers 100

CD, ( fig. 18 c et d) qui correspondr~t à une zone de stagnation

de la nappe, on ne décèle que des traces d'éléments fins dans tout

le profil. Une accuoulation se fait cependant au niveau d'étiage

de la nappe( fig. 18 c). Ce qui est une r~ele générale pour tous

les sols hydromorphes à hydromorphie de nappe: les zones de sta­

gnation de la nappe marquent l'arrêt du lessivage superficiel,

fait particulièrement net dans le cas où la nappe est peu fluc­

tuante et peu profonde; on observe alors une légère consolidation

du matériau sableux en une sorte d'alios qui traduit un léger en­

richissement en hydroxydes et aussi en argile.

Ces quelques considérations sur les qualités ( ou les dé­

fauts) que confère aux sols la nature du matériau originel: pro­

blènes d'alimentation en eau, intensité du lessivage mmoncent

les difficultés qui se présenteront lors de la mise en valeur :

manque d'eau ( ou excrad' eau), très fort lessivage qui iIaplique

une pauvreté chimique exceptionnelle.

Du point de vue de la texture, il faut noter encore que

si parfois on observe quelques %d'argile dans les horizons su­

perficiels, cette fraction fine, argile au sens pédologique du

terme ( fraction inférieure à 2~) ne semble contenir de l'argile

ninéralogique qu'en assez faible quantité; les résidus par atta­

que triacide sont en effet importants dans les sols les plus les-

sivés·

Tableau 2- RESIDUS DANS IJA FRACTION 0-20,"" APRES ATTAQUE TRIACIDE-

- Sols sans lessivage de nappe * :

".10,2 : II,2

13,40 8,43

l'lOU zr:130-140 ':180- 200

1,0 B,7: 3,0

22,8 9,05: 22,04:

vlOU 3415-35 :180-200: 20-40

Profil ::Porfondeur cm;Argile + Limon fin %::Résidu %;-----------"---_......_---=-------''-----=------

- Sols avec lessivage de nappe *Profil vlOU 8 WOU ~•" Profondeur cm :170-190 ~ 0-18 :80- roo ":50 -60 "170-190

"::

" Argile + Limon fin%: 2,7 " 8,2 : 3,5 • 2,0 • 1,5" . "Résidu % ~ 16,25: 42,8 : 57,8 56,65 • 70,88. ".

* Aucune différence dans la granulomètrie de la fraction sableu­se plus grossière n'a été observée dans les horizons succes­sifs.

- 62 -B- RICHESSE CnDrrQ;uE: 11f'1.TIERD ORGANIQUE.

La richesse chioique est liée à la natièro organique es­

sentiellenent.

Etant donné la très grande pauvreté du natériau originel,

le Daintien d'un certain niveau de fertilité se fait par voie bio­

logique uniquenent. La rétention des bases par les collo!des ni­

noraux est extrênenent réduite par suite de l'absence de ceux-ci

coone nous l'avons ~ontré, alors que le lessivage est pnrticuliè­

renent violent. La r~sultante des actions de remontée biologique

et de lessivage se situe ainsi à un niveau ~nioUD: la dusatura­

tion du complexe adsorbant très réduit est extr@nenent poussée.

Un cas particulier étant celui où la nappe est peu fluctuante et

peu profonde, et où elle licite alors l'entratnenent des é16uents

nin6raux existants.

Nous considèrerons tout d'abord quelques propriutés rela­

tives au conplexe adsorbant ninoral des sols en faisant abstrac­

tion du raIe de la oatière organique, nous essayerons ensuite de

IJontrer l'action prépondérante de la natière organique. Enfin,

nous envisagerons les caractéristiques globales toujours en ce

qui concerne les propriétés chimiques de ces sols, c'est-à-dire

les bases échangeables, le phosphore et les oligo-élénents.

1- Conplexe adsorbant minéral-

-La Il Capacité d'ochnnge"

Le pouvoir qu'a le sol de fixer des ions sous une fome

échangeable, pouvoir défini par la " capacité d'échange" exprioée

en nilliéquivalents %de sol, est une propriété qui d6pend à peu

de choses près des teneurs en fractions colloïdales.

Si les très faibles quantités de collo!dûs en présence

rendent difficile la ~se en évidence d'une telle relation, O~

pendant la tendance noyenne est oanifeste. D'une onnière généra­

le, la capacité d'échange des sols non hydronorphes non lessivés

par une nappe, donc un peu plus riches en éléuents fins en pro­

fondeur, ont une capacité d'échange légèreoent supérieure à

celle des sols lessivés par une nappe; ceci est illustré dans

le tableau suivant ( tableau 3):

- 63 -Tableau 3- RELATION CAPACITE D'ECHANGE- TENEUR EN ELEI·1ENTS FINS-

:Profil ·WOU 34* :WOU 27*· WOU 3° · * sans lessivage·Profondeur co de nappe

: 80- 100: 60-80 80-85.~Argile + Limon fin %; 8,5 . 6,0 3,0 .; o avec lessivage.:Cap.d'Ech.méq. % 2,5 1,4 0,8 · de nappe

•

Il n'en reste pastmoins que si les variations observées

entre difforents profils sont relativement importantes, les va­

riations absolues restent très faibles, elles ne portent que sur

moins de l méq. %.Grossièrenent, les sols de la région se classent en deux

catégories:

- les sols à complexe adsrobant voisin de 2 néq. %, qui

comprennent les sols ferrugineux tropicaux, les sols

faible~nt ferrallitiques et les sols des tlots.

- les sols à capacité d'échange voisine de l m6q. %caté­

gorie qui comprend la plupart des sols hydronorphes.

Les sols de la dernière catégorie présentent toutefois

d'assez grandes variations à l'intérieur d'un n~e profil: les

minima de la capacité d'échange sont dans les horizons qui cor­

respondent aux zones de mouvenent de la nappe, les naxioa sont

dans les horizcn~ d'accumulations qui correspondent à des zones

de stagnation de la nappe.

Dons tous les cas, il Y a aussi un mininun de la "capaci­

té d'échange Dinérale" dans les horizons lessivés superficiels.

1es minima n'existent bien entendu pas dans les sols" huniques

à gley"; ils sont ou très atténués ou totalement absents lors­

qu'il Y a un enrichisseuent argi~eux en surface.

- 1G " taux de saturation en bases"-

Par suite du lessivage très prononcés la désaturation

en bases du cocplexe adsorbant est très poussée. Le taux de sa­

turation ( SfT: rapport SODDe des cations du complexe f Capacité

-64­d'échange) n'excède que très rnrenent 50%, et ceci dans des con-

ditions très particulières liées à la présence de la nappe qui

dans certains cas, provoque un enrichissenent du nilieu surtout

en Na, Dais aussi en Ca échangeables.

En règle générale, le taux de saturation des horizons

profonds non organiques est à peu de choses près conpris entre

10 et 20%. Ce sont:

-les ,sols Gvoluant sans action de nappe qui ont le taux

de saturation le plus faible; les sols à lessivage de nappe très

prononcé ( vlOU 43 pn.r exel:lple) ou les sols sur sables œrins ré­

cents très lessivés qui entrent 6galenent dans cette catégorie.

-les sols soUDis à l'action d'une nappe ont un taux de

saturation un peu plus élevé: 20 à 40% parfois davantage. 10. nap­

pe éviterait dans une certaine mesure l'éliDination des bases

hors du profil, ainsi ou observe nêne parfois une aoélioration

considérable du taux de saturation dans les zones de battement

de la nappe: S/T peut atteindre 50 à 7Cf/o COCJr.10 dans \'lOU 25 ou

WOU 21 ( of. tableau 4).

Tableau 4- TAUX DE SATURATION ET pH DES HORIZONS PROFONDS-

ProfilProfondeur CD

• 00· o·:\VOU 430 :~lOU 34* ·'rlOU 42 :vlOU 9 :~lOU 19

55-75 :80-100 : 90-100 :80-100:80-100

o. 0·wou 25:IOO-I20 :. . .------_:...----=----....;....---....;....--_....:...----_.---_.· S/T %· 14 : 20 · 15 26 37 · 57· · ·•

• pH H2 0 5,2 5,1: 5,6 5,6: 5,7 · 6,2 •· · •. :,-. ~ ,

" \ ..action de* Sol sans nappe

o Sol avec action de nappe

o 0 Sol avec action de nappe sur sable narin racent.

La relation entre taux de saturation et pH est peu nette.

On observe toujours une renontée du pH lorsque le taux de satura­

tion augoente sans qu'on puisse pour cela déterminer quel est le

pH qui correspond à un taux de saturation.

Dans l'ensemble, les valeurs du pH sont couprises entre

- 65-5 et 6, parfois légèrement super~eures à 6 lorsque le cODplexe

e~t bien saturé (S/T supérieur à 4~b).

2- La matière orRanigue-

-Nature de la matière organique-

La natière organique des horizons superficiels de la

plupart des sols exondés semble appartenir à un seul et n~De type

qui e~t quelque peu différent du type observé dans les sols du

rk.'1.rais. Dans le preDier cas, la nn.tière organique est toujours

en assez faible quantité et elle est toujours relativenent bien

évoluée, dans le second cas au contraire, elle est abond~te et

peu évoluée.

Les teneurs en natière organique des sols exondés- qu'ils

soient faiblenent ferrallitiques, ferrugineux tropicaux ou hydre­

norphes à gley de profondeur - est toujours très faible; les te­

neurs les plus fréquentes sont conprises entre 0.30 et 0.80 %(0, 25 à 0,45 %de Carbone) %de natière orBanique =C %x I,7conventionnellenent). Elle est Doyennernent évoluée: le rapport

Carbone 1 Azote (C/N) en surface varie de II à 16-17, le plus

souvent il oscille autour de 14,3 ( ooyenne sur 20 profils).

~e taux d 'hunification exprimé par le rapport C des r·fu­

tières Runiques totales 1 C de la matière organique totale seo­

ble constant, que la natière organ~que soit peu ou très abondan­

te; ce taux est toujours voisin deq2. Le rapport acides huniques

1 acides fulviques, s'il est le plus souvent supérieur à 1 dans

les horizons superficiels, est en profondeur proche de 1 et sou­

vent D~De inférieur. Ce qui prouverait peut-~tre une légère Di­

gration de certaines fractions de la matière organique dont on a

parfois observé des traces d'accuoulation dans des horizons pro­

fonds •

Les sols à engorgenent tenporaire de surface ont fréqueo­

Dent jusqu'à 6% et plus de natière organique dont le C/N est su­

périeur à 20 et dont le taux d'hunification prosente égaleoent

des valeurs élevées: 0,43% et 0,58 %. On observe une nette pré­

doDinance, dans les r·fu.tières Runiques totales, des Acides Ful -

- 66 -viques sur les acides HUDiques - contrairenent. à ce qui s'observe

généralement dons les horizons superficiels des sols exondés.

- Action sur ln capacité d'uchange-

Il Y a une relation quasi-linéaire entrc lcs teneurs en

nntièra organique ou en nntières huniques et les valeurs de la

capacit6 d'Qchange. Le calcul d'une corrélation exacte cependant

est rendu impossible par la forte imprécision des déter.ninations

analytiques sur ces sols; une idée approchée de l'aoélioration

de ln capacitG d'échange nous est donnée par les quelques exeD­

pIes cités dans le tableau ci-dessous ( tableau 5).

-Tableau 5 - NATIERES ORGANIQUES ET CAPACITE D'ECHANGE DESHORIZONS SUPERFICIELS

s· WOU 1'I"OU WOU tlOU vlOU vfOU· Profil • ·· 43 19 33 20 · 8 • 25

:Argile + Linon fin %: 3,5 5,7 4,5 3,7 6,0 : 8,0:··:Nat. Organiquo C % 0,)0 0,32 0,37: 0,38 · 0,62 · 0,1i· •clN :I5,8 :I6,0 IO,9 :I5,8 :I2,9 14,9:

~M. IIuniques T.C.% :~ 0.59 : ..Q.,.§2: QJl. .:~ : ...L..'&:Cap. Ech. néq. % : L.22. • I,85 : -.b,.22.: b.9.2. : .2.tlQ : 5.2Q.

: · .• •

CODDe les taux de matière organique ne sont janais très

~levés dans les sols exondés, l'aoélioration de la capacit6 d'é­

chnnge ne se nnnifeste pas spectaculairenent. Ln capncité d' 6chan­

ge est rarenent très inférieure à 2, la valeur moyenne se situant

autour de 2,2 néq. %, et on observe assez souvent des capacités

d'échange supeneures à 3. Ces valeurs restent néannoins très

faibles si' l'on considère l'éventualit6 de l'utiliàation des sols;

et ce fait est très aggravé par la pauvreté des horizons plus

profonds.

Les apports inportants de nntière organique seraient donc

les seuls noyens d'améliorer les potentialités chiniques de ces

sols. Cependant, dans ce nilieu sableux très aéré, très drainant

et sous un clinat relativeoent pluvieux, la oatière organique

C.E.

H' cl.cq. ;0

• 4I

.Z7.

,..0'

./......

/

..'

34

...•.....

HUMIqUES TOTALES

CAPACITE

3

:/,:

.1 .20./

f • 33/

8

.21

9!

. 35/

!

./

!

/

FIG.I9

ET

Dl E C li A N G :m

HATIERES

1i!

1

2!1

/29• • I9

1J II

1

1 •1

43

1;. ;

3

.:'

!

t •

l11

(

.'0,5 l

Il'Iat. Ifumiques Totales

C roOI,5

- 67-évolue rapidement - très rapidenent n~ne au moins pendant une

bonne partie de l'année- et, la constitution d'un stoCk d'hunus,

la réalisation d'une amélioration fonCière, n'est guère possible.

Aux quelques ,endroits favorisés, senble-t-il, par un enrichisse­

nent chinique du mlieu dd..à une nappe peI'IJlll1ente ou tenporaire,

un certain optinum naturel para1t se réaliser et on assiste alors

à une saturation du cooplexe ( humique) assez poussée qui se tra­

duit par des pH proches de la nl3utralitG. Or cet optiDUD ne cor­

respond janais à de fortes teneurs en ootière organique ( 1 ou un

peu plus de I%).

Le plus souvent la mtière organique se trouve à son ni­

veau nininun de l'ordre de 0,5 %, elle est alors nettcnent appau­

vrie en élénents fertilisants minéraux. Pour les horizons super­

ficiels, le pH est un bon test d'évaluation de l'état de satura­

tion du cooplexe hunique. Ce fait est illustra par le tableau 6 •

La relation appara1t nettenent sur l'enseoble des déteroinations

faites sur les horizons superficiels.

Tableau 6 - RELATION SfT - pH DES IIORIZONS SUPERFICIELS-

* . *Profil 'VOU WOU WOU 'vOU \rJ'OU vlOU :. 25 9 28 27 10 23•S / T 67 62 38 29 . 19 9. •.pH (H2 0) 6,5 6,4 : 6,2 5,5 ': 4,9 . 3,9,

:

* Sol hunique à gley

On peut donc adoettre que grace à la I:lUtière organique:

- ln capacité d'échange est pratiqueoent doublée en sur­

face; de 1 elle passe à 2 néq. %, valeur qui reste très faible.

- le taux de saturation S/T pour la plupart des sols pas­

s~ de ro ~ 20 %à 35 - 50%; pour les I20ins désaturés en profon­

deur, il peut atteindre : 50 - 70 %.On doit donc conclure à la très grande pauvreté initiale

de ces sols.

Une anélioration ne pourrait sc réaliser qurartificielle-

- 68-nent à grands frais, et elle ne serait pas certaine. Elle pourrait

toutefois se justifier dans le cas de cultures ~ara1chères. Or les

difficultés d'accès et le fait qu'il existe des sols identiques à

proxiDité des centres urbains c8tiers- OUID~I- COTONOU- ne lais­

sent aucun avenir à l'éventualité de telles cultures.

L'ensemble des sols étudiés ne devrait ~tre utilisé que

pour des cultures très peu exigentes, nais cette possibilité est

n~l!le conpronise par des carences ninurales najeures et cles équi­

libres minéraux très défavorables.

3- Les bases échangeables-

La sonne des bases échangeables est très faible. CODQO

nous venons de le montrer, la capacité d'échange excède rarenent

2 méq. , le taux de saturation du conplexe adsorbant étant égal

à 40 %, au plus et très rarenent égal à 70 %. Ce qui fait que

dans la plupart des profils, la sonme des bases échnngeables "s"est égale à l méq. et le plus souvent inférieure à l méq. Du point

de vue de la f~rtilité potentielle et de la fertilité actuelle,

tous les sols seraient à classer paroi les sols très pauvres.

Si l'on considère maintenant les cations du conplexe ad­

sorbant non plus au point de vue quantitatif, nais au point de

vue qualitatif, nous nous apercevons d'un déséquilibre cationi­

que très accusé: absence quasi-totale de Potasse, nette prédomi­

nance du ~~ésium sur le CalciUD. Le_Sodiun est rarenent présent;

lorsqu'il existe - dans les sols huni~ues à gley- n8ne en très

faible quantité, il modifie sensiblenent l'état de saturation du

conplexe, il est alors l'ion doDinant.

~ CALCIUM: Il senble lié à la matière organique. Les te­

neurs les plus élevées s'observent dans les horizons superficiels,

elles sont toutefois toujours inférieures à l néq. Le taux de

CalciUD diminue rapidenent en profondeur. Dans quelques cas, on

observe des niveaux d'accUDulation en Ca en profondeur, cette

accunulation correspond alors à des horizons organiques, anciens

horizons superficiels (?) enterrés, et elle est toujours liée à

- 69 -un léger enrichissement en Na.

- MAGNESIUI1:Conrle pour le Calciuo, il y a une renontée

dtle à la mtière orGanique. Les taux de }1g sont plus ülevus en

surface qu'en profondeur en règle générale; cependant, après une

dininution rapide du taux de 11g, on assiste dans les horizons

profonds à un enrichissement relatif en cet élénent, que tradui­

sent les variations du rapport Mg f Ca.

- RAPPORT MAGNESIml ICALCIUM: COJ:1De le nontrent les ta­

bleaux 7, 8, 9 et 10, les sols exondés ont toujours en surface

un rapport 11g f Ca inférieur à l, il est généralenent conpris

entre 0,5 et l ( cf. tableau 7); en profondeur, pour ces D~Des

sols, le rapport est toujours supérieur à l ( il est conpris en­

tre l et 2) ( cf. tableau 8). Dans ce cas, le r~pport senble dé­

pendre étroitenent du taux de saturation sfT; plus le couplexe

est saturé, plus la proportion de llg par rapport à Co. est Grande.

Tableau 7 - Ca et î''Jg DES HORIZONS SUPERFICIELS: SOLS EXONDES-

·:NO Profil l'fOU IVOU ''loU 1-TOU • vlOU vfOU: .· 41 43 2r 33 19 20:

· Ca î1éq. % 0,35 0,30 0,40 0,55 : 0,60 1,05·IJf& Il 0,25 . 0,25 0,30 0,45 : 0,40 0,70 ·. ·Mg f Ca 0,71 0,83 0,75 0,81 0,66 0,66

sfT 17 35 41 45 57 61 ·•

Tableau 8- Ca et Ng' DES HORIZONS PROFONDS SOLS EXONDES -

N° Profil I<TOU IVOU vlOU l'lQU.p f d :..li.. --21... • -11... 2• ro on eur cn 200- 220 180-200: IBO-20O .190- 220· .· . . ·

Ca méq. % 0,15 0,15 0,20 0,20

Mg " : 0,15 0,25 0,40 0,60

liJg f Ca 1,00 : 1,66 2,00 · 3,00 ·· '.sfT 12 : 17 26 42 ·•

~.. -

-70­

Tableau 9 - Ca et rm DES HORIZONS SUPERFICIELS DES SOLS

HUMIQUES A GLEY

~N0:

Profil WOU · WOU WOU · WOU·1ê... L. 1Q.. · .?L:

~Co. tléq. % 0,95 I,30 : I,OO • 0,45 :•:Mg " 0,90 I,55 · I,45 J 0,75·:Mg/Ca 0,95 I,I9 I,45 · I.66 J•:S/T 32 · 23 19 .: 9 :•:Na écho néq.%: O,IO · 0,20 • 0,35 1 0,40 ·· · ·

Tableau IO- Ca et Mg DES HORIZONS PROFONDS :SOLS EJWNDES

• ·· •N° Profil WOU 20 l'lOU 21 WOU 25 • vTOU 2 ·· • ·· ·:Profondeur cm:I60- 180 :200- 240 :Ioo- 190:140 - 150 ·•: •

: : · • ·• " -':Ca tléq. % 0,90 · I,IO : 4,50 • 0,65 •, '. "..:Mg " 0,45 : 0,35 : 0,50 : 0,50 ··:Mg / Ca · 0,50 0,32 : O,U · 0,77 :· ,

:S/T , 47 69 72 • 42 ·, · ·:Na écho Méq.%: 0,05 : O,IO : 0,20 : 0,40

Pour les sols humiques à gley, on observe le phénonène.

inverse ( cf. tabl~au 9). PIuS la zone est franchement en COI:lI:1U-

nico.tion avec le IJD.rais, plus les horizons superficiels des sols

que l'on y trouve présentent un rapport Mg / Ca élevé; cette re­

montée du rapport correspond à une désaturation progressive et à

un abaissenent considérable du pH. Enfin quelques sols dont les

horizons profonds subissent l'action d'une nappe comnuniquant

avec le plan dteau du marais ont un rapport Mg / Ca très faible,

inférieur à 0,5 ( cf. tableau IO), il ne senble pas qU'il y ait

alors un enrichissenent du milieu en Mg cOlIŒle pour les sols hu­

niques à gley, mais enrichissement ici accidentel, en Calcilm.

Les sols salés ont un rapport Mg / Ca compris entre I

et 2, pour les profils analysés, souvent très proche de l,5.

Mg / Ca......'"

.'

.....',.

/ () 2,:..

,.'

./

FIG. 20 et s/T

,." Prélèvement de Surf'ace:'

o Prélèvement de profondeur 200 C"..n"

42€)

..... /

/ .-.33 Zl /,.' e ~

,,

/-~- Sols ITu.miques à gley

Sols Salûs'x

C·

37

S/TIOO

)(7

• l

25 .3•

2I(9

25~

80 go

3I>:.32><

•• 2

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I~ J .20

34

40o

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1 37 :" 33/0/' • 2928·

J / 4I. 2I • • 05, .. 27

"

-71-

D'une oanière générale donc, si l'équilibre Mg - Ca est

correct dans les horizons superficiels hUDifères, il est peu favo­

rable à une bonne nutrition ninérale en profondeur.

-~OTASSIUM: Il est absent dnns la totalité des sols de

cette région. Sil 'analyse décèle quelques traces ( de l'ordre de

0,05 oéqo %), dans les horizons hunifères, partout ailleurs le

Potassium. échangeable n'est pas dosable. Nous soones donc en face

d'une carence pratiquement absolue en potasse. Quelques teneurs

intéressantes ont cependant été trouvées pour les sols des DUrais,

nais elles sont liées à la présence de très fortes quantités de

Chlorure de Sodiuo. ( cf. tableau II).

Tableau II- K et Na: SOLS HUMIQUES A GIEY - SOLS LAVES -

. *. -l:-. *:: WOU WOU HOU vIOU vIOU ' HOU,

vTOU: N° Profil 10 23 4 22 3I 32:

70 :0 ,. .OK échan. ' of. 0,10 0,I5 0,40 0,15 :0,25 · I,OO · I,9 :neq./o: '. '.:Na éch, méq. c.b, 0,35 0,40 0,20 : 0,10 :0,70 · 2,00 · 8,45:1 • · •

: ..* Sols salés.

Au point de VU9 équilili1:rcs cationiques , nous pouvons

âonc conclure à un luger excGo de magnésiuo coopte tenu des te~

neurs en Calciuo, l'équilibre des horizons supérieurs étant ce­

pendant à un niveau convenable; nous oettrons surtout en avant

la très forte carence en Potassiuo.

Les sols des Darais un peu neilleurs chiDiqueoent ont eux

aussi des rapports cationiques défavorables: Mg supérieur à Ca,

nais surtout soit excès de H+, soit excès de Na+ •

- Le Phosphore-

L'ensemble des déteroinntions du Phosphore total ( par

attaque nitrique) ont oontré que l'on avait que très rarenent

plus de 0,2or~de P2 05 total. La répartition des valeurs se fait

surtout autour de 0,10 1Jl avec des variations nllant de 0,03 à

0,20 1~

-72 -Les sols argileux salés auraient tendance à présenter des

valeurs un peu plus. élevées.

Pour tous les sols donc, le taux de P2 05 se situe à un

niveau très bas. Les sols sont très pauvres à ce point de vue.

Çependant pour la plupart des sols~ ces faibles teneurs

se ouintiennent en profondeur; mais lorsque l 'bydrotlorpme s'ao­

centue, lorsque le lessivage est plus LKl,rqué, tout le profil res­

te très appauvri en Phosp!1.ore. ( On peut avoir jusClu'à 0,01 %0de P2 05).

~~lgré quelques restrictions, les carences phosplk~toes

sont donc relativenent moins graves Clue celles notées pour les

bases échangeables.

5- Les Oligo- Glétlen~~~

Nous ne présenterons ici que les résultats de quelques

déterninations ( tableau 12) relatives au rhnganèse total. Dans

ces sols relativement acides, il ne souble donc pas que l'on

doive observer de carences en Manganèse.

Tableau 12 -

HOU 3viGU .f?_:N° Profil:Profondeur

CD :25-35 :200-220:50-60 :I7~ISO= 0- 10:55-70 :130-160:.:

rfu1 02 % ~0,023 0,016 :0,015 ~. 0,009~O, 010: O,OIl: 0,008 :

Le problène des oligo- é16nents des sols sur sables cO­

tiers sera envisagé dans un prochain rapport qui portera sur

l'enseuble de la zone littorale du DAHOr~~

La " richesse chioique" se caractejrise donc par sa fai­

blesse, aucun facteur positif au point de vue ninüro.l n' 0. pu

Otre Dis en évidence. Les carences sont généralisées.

A peu de choses près, les sols de la région ne devraient

~tre considérés que conne un support - du sablo- presque tou­

jours inerte, non fertile, Toute notre étude sur les bases n'a

porté que sur les bases ~çhgn.E9.Q.bJ~..§b nous n'avons jlJI.1D.is envi-

-73 -

gé les réserves. Dans certains sols pauvres en Dilieu tropical,

les réserves Dinérales qui progressivenent libèrent des ~lénents

assioilables ( élénents assinilables qui sont représentés par les

bases échangeables) confèrent une fertilité non négligeable. Les

Bols des conplexes cOtiers du DAHO~~ fortenent lessivés pour la

plupart ( tous les sols blancs) ne devraient posséder que des

réserves fort rüduites. Les sols colorés ( ferrugineux tropicaux)

à ce point de vue, présenteraient des possibilit6s plus intéres­

santes qui resteraient cependant extr8neoent liDitées.

C- VOCATIONS CULTURALES.

De toutes les reoorques que nous avons faites sur la pau­

vret6 chiDique et sur les problèmes de l' alinentation en eau pour

ces sols de la région littorale OUIDAH-GUEZIN, il ressort que

l'anélioration n'est pas possible; tout au plus peut-on envisa­

ger une certaine utilisation par des cultures ou des plantations

d'espèces rustiques très peu exigentes, capables de subsister

dans ce mlieu très pauvre. Dans ce cas n~ne, si le d6veloppenent

végétatif est toujours possible, les rendenents, la productivité

n'existeront que si l'on pratique une fertilisation systènatique;

par exenple, si le cocotier fo~t parfois une production nêne.

réduite, les palmers à huile, les Anacardiun sont le plus souvent

totalenent iDproductifs lorsqu'ils se développent nnturellenent.

La prenière distinction que nous ferons quant uux utili­

sations possibles des sols, est basée sur l'hydronûrphie: les

sols à hydronorphie totale et quasi-pemanente, les autres sols:

les sols exondés.

I- Les sols des nnrais-

Ils sont caractérisés par une hydronorphie prolongée et

à l'excès d'eau se surajoutent des problènes de salinité. Ils ne

peuvent ~tre nis en valeur qu'après des aoénageuents inportants:

drainage et irrigation, et nous ne voyons pas connent actuelle­

uent ces aoénagenents seraient possibles. Le contrOle de l'eau

ne peut être envisagé localeuent, car on est en face d'une

- 74-nappe qui appartient à l'ensemble du systène lagunaire c8tier

qui est en relation étroite avec le niveau de la oer d'une part,

et dépend des crues des grands fleuves Dahonuens d'autre part.

Donc actuelleoent, aucune utilisation agronoDique du [~rais ne

peut ~tre recou~dée, si ce n'est peut-@tre pour l'élevage.

2- Les sols exondés-

Nous avons vu qu'au point de vue chioique, il y a peu de

différence à l'int6rieur de cette catégorie. Ce sont les facteurs

physiques .• problènes de l' alinentation en eau qui düteroineront

le Dode d'utilisation des sols.

a)- Les sols à alinentation en eau d6ficiente: Ce sont:

- Essentiellenent les sols ferrugineux tropicaux ( série

rouge, ocre et beige, le caractère de déficience étant

le plus accusé pour cette dernière sorie ).

- Dans une certaine Desure, les sols faibleoent ferral­

litiques ( série rouge-beige sur colluvions), lors­

qu'ils sont dans les positions topographiques les

plus hautes en bordure du plateau de Terre de Barre.

Certains sols blancs ( série des sols blancs de Cor­

dons) lorsqu'ils se trouvent situos en position de

sODDet de cordon.

Des cultures vivrières devraient pouvoir Gtre pratiquées

sur ces sols, à l'exception peut-Stre de ceux qui sont fortenent

lessivés.

Cependant l'excès de lessivage est toujours lié à une

surexploitation ancienne. Il seoble donc que, après une ferti­

sation aussi bien nin6rale qu'organique, tous ces sols, quel que

soit leur degré de lessivage, devraient pourvoir ~tre utilisés

pour des cultures à cycle végétatif court, telles que le Ma!s

dans les cas les neilleurs ~- exceptionnellenent 1larachide, le

haricot, le manioc- Dais toujours avec une fertilisation conplète

Des plantations de palnier à huile difficilenent, de cocotiers

plus sdrement, devraient s'accoDDoder de ces sols. La fertilisa­

tion ne devra pas là encore ~tre n6gligée, et les techniques ap­

propriées devront être enploy6es pour 0viter que les jeunes plans

-75 -ne souffrent exagérGnent de la sécheresse.

b)- Les sols à aliDentation en eau Doyenne: Ce sont tous

les sols blancs ( hydronorphes à gley de profondeur) et aussi les

sols non cartographiés qui constituent le centre de chacun des

~lots. Leurs caractéristiques chiDiques sont peu différentes de

celles des sols précédents et leurs horizons superficiels toujours

aussi lessivés; les manes cultures annuelles peuvent y ~tre envi­

sagées. En ce qui concerne les cultures arbustives, leurs aptitu­

des sont bien améliorées par la présence d'une nappe tenporaire

peu profonde. Les cultures Q~lgGntes - le pnlnier à huile- sont

à proscrire.

Le cocotier, qui nécessiterait une fuoure surtout potassi­

que, devrait justifier leur utilisation plus intensive~ Les sols

blancs de bordure des cordons, ainsi que les sols des tlots,sont

paroi les neilleurs sols à cocotiers de la région; leurs étendues 1

sont mlheureusenent très restreintes ( bande de 50 à 100 il de

lart,'El) en bordure des cordons, quelques rn2 au (}entre des petits

nots.

Les " sols gris sur sables oorins récents " entreraient

égalenent dans cette catégorie de sols à alioentation en eau I!l0­

yenne. Dans la hiérarchie des sols pauvres, ils se placeraient

un peu au-dessous des précédents et hornis le cocotier, on ne

peut guère y espérer réussir d'autres cultures.

c)- Les sols à :)onne alioentat:i.:.on en eau: Ce sont les sols

hydronorphes à gley de profondeur de la série ocre jaune, à nappe

janais très profonde et où la bonne végétation favorise un enri­

chissement en oatière organique des horizons superficiels. Au

point de vue richesse minérale, ils ne se distinguent pas de

tous les sols précédents. Ils représentent cependant l'optiouo

de fertilité pour la région. Actuellenent ils sont recouverts

d'une palDeraie " naturelle" dont il serait possible dfnwoliorer

fortenent la productivité. Cependant, étant donné leur pauvreté,

il senble que ce soit encore le cocotier qui rentabiliserait au

Dieux les engrais rllnGraux que l'on pourrait y apporter. Toutes

les autres cultures y sont possibles et y sont pratiquées: hari­

cots, nanioc et n~ne Dars.

- 76-Enfin, entre les sols des marais et les sols exondés, les

sols sableux des dépressions ( hydroDorphes huoiques à gley), bien'

qu'ils soient développés sur un matériau bien drainant, n'en reS"Q

tent pas nains engorgés en surface, et cela pendant de iongues

périodes: ils sont t1~ùe souvent entièrenent inondés. Un matériau

pauvre, de la œtière organique en assez grande quantité mais

souvent très acide, un excès d'eau difficile à élininer, tout

cela les rend pratiquenent iopropres à la culture.

Il existe cependant de minces bandes de sols, situées en­

tre les sols des narais et les sols exondés, à la 1inite des deux

exactenent,qui présentent des propriétés senblab1es à celles des

Il sols à bonne a1mentation en eau" et souvent D~J:Je nei11eures.

Ces sols de bordure de rnrais (·souvent quelques n) ne peuvent

être cartographiés, ils sont utilises pour des cultures vivrières,

tlaratchèresê

-77-CONCLUSION- CARTE D'UTILISATION DES SOL8-

Nous rappellerons que tous les sols sont pauvres et que,

duns la perspective d'une Dise en valeur de l'ensenble de la

région, nous ne leur avons trouvé aucune vocation particulière

si ce n'est leur utilisation par le cocotier. Dnns la n~De pers­

pective, toute~ les autres cultures de~deraient en effet des

inve. /oltissements excessifs: aménagements pour l'irrigation et le

drainage, fertilisation par apports d'engrais inportants et ré­

pétés à cause du très fort lessivage et de la très faible capa­

cité de rétention des bases.

La carte d'utilisation des sols ne devrait donc que dis­

tinguer les sols susceptibles d'~tre utilisés pour le cocotier

d'une part et les sols inutilisables d'autre part. Comme les

conditions ne sont janais particulièreI:lent favorables pour le

cocotier D~me pour les sols de la première catégorie, n03ls avons

essayé de classer les sols selon le facteur limitant préponds­

rant: alimentation en eau, richesse I:linérale•

.". Les sols à bonne alinentation en eau et à grande pal»-­

vreté chiI:J.igue- ( sols hydroDorphes à gley de profon­

deur, série ocre-jaune)

Bons pour le cocotier et cultures vivrières, nais une

fumure ninérale complète est toujours nocessaire.

- Les sols à aliDentation en eau noyenne et à grande

pauvreté chinigue- ( Sols hydronorphes à gley de pro­

fondeur, série des sols blancs, série des ~lots et sols

faiblenent ferrallitiques, série beige rouge).

Bons pour le cocotier, cultures vivrières possibles.

Fuoure conplète toujours nécessaire.

Les sols à alimentation en eau Doyenne et à très gran­

pauvreté chiDigue-( sols gris sur sables œrins plus

récents, sols gris des buttes étalées).

Utilisables par le cocotier nais fumure cooplète abso-

..,

-78-

luoent nécessaire. Aucune autre culture ne peut y ~tre

recoI:JrJaIldée.

- Les sols à alimentation en eau déficiente et à grande

pauvreté chinigue ( sols ferrugineux tropicaux)

Peuvent convenir pour le cocotier.

Bons pour les cultures vivrières; dans les deux cas furnl­

res ninérales nécessaires.

--Les sols où l'eau est en excès ( non salés ou salés) •

Actuellement aucune utilisation possible.

- 79-

- BIBLIOGRAPHIE-

-0-0-0-0-0-

AUB$RT G. - Cours O.R.S.T.O.M.

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Rapport O.R.S.T.O.M. ~lission DAHO}mY I960

_0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

-80-.A!OOJXE 1 -

LES SOLS SUR CORDONS LITTORAUX ANCIENS DE LA REGION DE C01'ÏE

La région de cmœ est très proche de celle que nous venons d' é­

tudier (voir fig. 2 dans la première partie Il Etude du Milieu), les données

géographiques y sont très seQblables, et nous ne les rappellerons pas. Nous

noterons seulement quelques particularités qui se rapportent à l'origine des

dépets sur lesquels se sont développés les sols dont il est question dans

cette annexe.

La zone littorale de cor~ à l'Ouest de l'AHO ( la zone littora­

le de OUIDAH correspondant à la zone située à l'Est de l'ARO) tout en étant

davantage remaniée par les fleuves -SAZOE, MONO-, présente des cordons sa­

bleux mieux individualisés et mieux développés.

Nous trouvons ainsi:

1) des masses sableuses importantes telles que le cordon de

GBEHOUE-SOHON, le cordon de ATITUEDO~E,

2) ces deux masses isolant entre elles une zone plus basse net­

tement alluviale,

3) plus au Sud, des lambeaux de cordons anciens fortement dé­

mantelés: on passe progressivement mais de façon irrégulière et désordon­

née de dép8ts nettement alluviaux à des sédiments vaseux typiquement lagu-

naires.

4) au Nord COME se situe sur une avancée de " Terre rouge".

De ce c8té donc de l'ARO, les m@mes matériaux devraient se

retrouver avec cependant un supplément: les alluvions fluviatiles.

10 ) Les sédiments sablo-argileux du Continental terminal et

les colluvions sableuses qui en dérivent ( pour mémoire}.

20 ) Les sables des IIcordons littoraux anciens". Nous avons

essayé de comparer la granulomètrie des sables des deux principales masses

sableuses avec la granulomètrie des sables de la régio~ de OUIDAH. L'analyse

sur les échantillons des sondages WCO 1, 2, 3, 4 et 5 ( cf. Fig.2 ibid.) ,

ochantillons prélevés entre 150 et 200 cm de profondeur, montre une relati­

ve homogénéité de la granulomètrie des sables ( cf. fig. I4,I5, et 16 ibid);

seul l'échantillon WC02semble se distinguer des autres.

'VTCO l fil = 4,3ç( 't = 1,5 - 81 -

3 1\1 = 4,5~ ~ = 1,754 M= 4,6?< ~ = 1,65 M= 4,60{ ~ = 1,5

~lCO 2 r·i = 5,6« q = 2,5

WCO 2 pourrait se raccorder aux sables Il issus des terres de

barre" de la région de GUEZIN-CUIDAH, il correspond en fait à un point

géographiquement assez proche du plateau de terre de barre, il en est

cependant séparé par une zone à sable légèrement différent.

Cette zone, la partie Nord de la ü1asse sableuse de ATlTUEDOME

ainsi que le grand cordon de GBEHOUE-SOIfON au Sud sont constitués

d'un même matériau sableux qui diffère des sablee des cordons les plus

internes de OUIDAH par une granulomètrie un peu plus grossière ( Mvoi­

sin de 4,50<: au lieu de 6; un seul maxjnnun net qui correspond à la

classe 0,400-0,315 mm au lieu de 2 maxima, l'un entre 0,315 et 0,25Omm,

l'autre à 0,128 mm) et un classement meilleur ( ~ voisin de 1,5-1,7 au

lieu de 2). L'origine de ces sables serait donc différente.

On retrouve ce même sable dans le marais sous un niveau argi­

leux un peu en avant du cordon de SOnON ( cf. lICO 7 et fig.I5).

3°) les alluvions fluviatiles. Elles se caractérisent par une

superposition de niveaux à texture variée, sableux, argileux ou inter­

mGdiaires. Les dépressions sont nettement argileuses en surface, entre

elles, les buttes,d'importance plus ou moins grande, à topographie ac­

cidentée , sont plus sableuses.

4°) les vases lagunaires. Ce sont des dépOts argileux, plus

limoneux lorsqu'on se rapproche de la lagune proprement dite. Les

limites entre les zones limoneuses et argileuses sont extrêmement dif­

fuses, nous n'avons pas cherché à les délimiter. Nous n'avons pu éga­

lement préciser avec exactitude l'extension des vases lagunaires par

rapport aux alluvions fluviatiles.

Le but de la reconnaissance des sols de la région de COME

étant de préciser les valeurs agronomiques des sols en ce qui concerne

la plantation de cocotiers, nous ne parlerons que des sols sur les

IIcordons littoraux anciens lt ne faisant que quelques remarques sur les

autres séries de sols cartographiées(cf. ESQUISSE PEDOLOGIQUE DE LA

REGION.LITTORALE DE COME ci-jointe) nous insisterons cependant quelque

peu sur les sols de la plaine de GUEZDT.

-82-

LES SOLS SUR CORDONS LITTORll.UX ANCIENS

10) §ol.s fer~iP.e~ .t;rogipp-Jlf.: SIJllm DEWE

Nous prendrons comme type le profil IWO 2.

Localisation:A roo m à l'Ouest de ATITUEDOï-lEJ.Situation: Sommet de cordon, point sensiblement le plus haut

de l'ensemble de la masse sableuse de AITUEDOMEl.Végétation: Savane à Andropogons avec quelques Roniers et

Eleis.Description: Le 12/9/1962.

0- 35cm :

35-I60cm

160-190cm

190-230cm

Gris sableux, nombreux petits quartz brillants,aspect compact, tendance grumeleuse très peu sta­ble. Nombreuses petites racines de graminées.

Beige sableux, aspect compact et tassé, débit nonorienté. Peu de racines.

: Ocre ( beige plus rouge) sableux, monoparticulaile

Identique au précédent, un peu moins rouge.

.Ces sols ont une extension assez limitée, ils se répartissent

autour du village ATlTUEDOr-m, le long d'une ligne de crête très at-·.

tGnuée sensiblement Est-0uest. Ils font vis-à-vis aux sols beiges

( ferrugineux tropicaux) de l'autre rive de l'ARa, ils ont les mêmes

caractéristiques morpholô5Î=lues et analytiques ( voir l'Etude des sols

de la région littorale OUIDAH-GUEZIN pp. 28-29):

- Fort lessivage, un horizon d'accumulation assez diffus, pro­

fond ( horizon légèrement rougi et légèrement enrichi en éléments

fins entre 100 et 200 cm).

- Très faible capacité d'échange ( inférieure à 1,5 méq. en

profondeur) et très faible degré de saturation en bases ( inférieur

à 30% ).

Les sols de cette série Beige n'ont pas été délimités, nous

les avons confondus avec les sols de la série suivante.

2°) Sols ferrugineux tropicaux: SERIE J.I\.UNE.

Le type moyen est le profil "TeO 3

Localisation:piste de SORaN à Km 3,5Situation: Position de plateau: sommet d'un vaste cordon

à pentes très atténuées, pente inférieure à 1%.

SOLS FETIRUGINEUX TROPICAUX- SERIE BEIGE-

: · ·· ·NULlérotation \'1CO • WO · VICO : VCO · WO• · ·· 21 22 · 23 · 24 · 25· • · · ·· :BASES ECHANGEABLES · · · ·· '. '. ·Profondeur 0-20 50-70 :IIo-I25 :I75 -I95:2OO-220 Ca 0 · 0,30 ': 0,I5 0,25 : ,·· MgO 0,20 0,I5 O,IO ·· ·Couleurs IOYR IO YR: IO YR :7,5 YR 7~5 YR K20 tr. tr. tr.

· 6/3 · 7/8 · 6/8 : 6/8 · 6/8 • liTa 20 tr. · tr. 0,05 • ·• · • • • · ·Refus 2 mm 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 · ·· ·· · · ·Argile 0,2 I,5 4,7 · 5,0 I,O S 0,50 0,30 0,40 :·Limon fin 0,7 I,O · 0,5 : 6,0 : 0,5 · T I,80 I,30 s I,25 ·· · ·Linon grossier 0,4 0,5 · 0,5 · 0,6 · 0,6 S/T 28 23 · 32· · · ·Sable fin · 32,7 • 36,0 · 33,9 · 32,I 37,7 : : · ·· · · · · ·Sable grossier

,62,9 57,5 59,I 55,I 54,9 P2 05 Total 100 0,I6 0,07· · · • · · s ·· • • · · · ·· .. · .. ·· · · .. ·Carbone % 0,30: : · : ELEMENTS TOTAUX %de la fraction 0,20 micron·Azote % · 0,I9: Insoluble r~sidu to-: · s ·· · ·C/N · 15,8 : tal ':I2,75 1 · : I4,20• ·· · · · · · Si 02 Silicates · :34,83 s : 35,66· · · · · · ·Acides Humiques · 0,38: l • · A 12 03 .:26,50 : · 27,90• · · ·Acides Fulviques 0,33: en CJ{cP du sol: · Fe 203 · IIO,OO : · 8,20· · ·Y1n.t. HuL1iques Tx O,?!: · · Ti 02 · : 0,50 : : 0,55· · ·· · Si 02/R2 03 · : I,79 • · I,82· · · • ·· · · · · Si Oi/A12 03 · : 2,22 • 2,I7· · · · · · ·PH H20 · 5,3 · 5,4 .. 5,7 5,4 : 4,9 · Perte au feu .. ':I3,25 · · · II,50· · · .. · .. · •

PH Kea · 4,3 • 4,2 : 4,3 · 4,I 4,I : · • · · ·• · · · · • · ·· · · Fer libre % · : 0,39 J : 0,45· • · ·· · : : · 1 · ·· • · · ·· · · Résidu Total %après: ':95,2 : · 94,2· · · ·· : :attaque triacide sur : : : :·: · · :sol entier · • · : ·· · · · • ·· .. • : : : :· · ·· : · · :Perte au feu %sol en: · 0,8 t : · . 0,8• • · · ·• : • :tier : :• •

-83­Végétation:Savane herbeuse: Borrélia, Carex, Eleis. Belles plan­

tations de Cocotiers.Description: Le 12/9/1962.

0- 5cm: Gris sableux- moyen à grossier, avec nombreux sa­bles blancs. Nombreux fragments végétaux. Nombreu­ses racines de graminées. :r.Tonoparticulaire.

5- 30cm Gris sableux-moyen à grossier, aspect très compact,tendance grumeleuse très peu stable (lem). Quelquespetites racines de gramin6es.

30- 55cm Gris-beige, sableux-moyen à grossier, moins compact,quelques racines de palmier.

55-IIOcm Beige-jaune, m~me texture, monoparticulaire à débitnon orienté, quelques racines de palmier.

IIO-200cm : Jaune, m@mè·texture, devient très humide à la base.

Nappe à 200 cm.

Les sols de cette s6rie comme tous les sols des diverses séries

des sols ferrugineux tropicaux lessivés sur sables des cordons littoraux

anciens sont caractérisés par leur faible degré d'évolution: légère in­

dividualisation d'hydroxydes et leur accumulation entre 50-100 cm (cou­

leur beige-jaune de l'horizon d'accumulation alors que le matériau ori­

ginel est plus franchement jaune). Le lessivage des éléments fins n'est

pas perceptible du fait de la faible teneur en ces éléments fins.

Ce qui distingue cette série de la plupart des autres types de

sols semblables, c'est essentiellement la plus grande richesse chimi­

que: taux de saturation en bases compris entre 40 'et 50% pour des capa­

cités d'échanges voisines de 2 méq. %.La fertilité n'en reste pas moins faible: si les propriétés

physiques ( drainage très bon) sont favorables, une restriction cepen­

dant doit ~tre faite en ce qui concerne l'alimentation en eau ( la nap-. .pe phréatique est entre 2 et 3 mètres, vers deux mètres dans les cas " ,.' "

les plus favorables et en saison des pluies), les teneurs en ~futière

Organique sont réduites ( moins de 0,5 %), et on observe une carence

généralisée en Potasse.

L'utilisation de ces sols pour le cocotier devra donc se faire

en tenant compte d'une part des problèmes d'alimentation en eau ( sur­

tout important pour les jeunes plantations), et d'autre part, des pro­

blèmes de fertilisation organique ou azotée et de la correction de la

carence potassique.

~.

SOLS FERRUGINillUX TROPICAUX - SERIE JAUNE-

· :· ··Numérotation 't'lCO · \'TCO · t'lCO 't'TeO 't'lCO· · · ·3I 32 · 33 34 · 35 ·· : · ·· · ·· · · BASES ECHANQEABISS · ·· •:120-I35:135-I85: · • •Profondeur 5-25 35-45 ·Cn 0 0,70 • 0,50 0,55 •· . . · · ·· . . :Mg 0 · 0,45 0,30 0,35 ·Couleurs · IOYR : IOYR : IO YR · IOYR · · · · ·· · · ;1(2 0 · tr. · tr. · tr. ·: 4/2 · 4/4 · 5/4 : 6/6 · • · • •· · · • • · ·· · · :Na 2 0 · 0,05 · 0,05 · 0,05 ·· · · · · • ·Refus 2 mm O,I 0,3 : 0,5 · O,I 0,2 · ·· · ·· · · · · · · ·· · · · · · · ·Argile 0,0 0,0 · 0,7 : 0,2 :S · I,20 · 0,85 • 0,95 · ·· · · · · ·Limon fin · 0,2 0,0 : I,O :- I,2 :T 2,65 · I,70 • 2,05 · ·· · • · ·Limon grossi1r · 0,5 0,5 · 0,6 : 0,4 :S/T : 45 · 50 • 46 ·· · · • •

Suble fin 20,3 2I,I : 2I,2 :I5,I : · · : ·· · ·Suble grossier 74,9 73,2 : n,8 :78,0 :P2 05 Total ojrfJ · 0,28 : 0,3I · 0,26 :· ·: · · : : · ·· · ·Carbone % · 0,30 ": 0,23 : · :ELE1:'1ENTS TOTAUX %de la fraction 0,20" I-Ticron ·· · ·Azote % · 0,16 • 0,II5: · :Insoluble résidu te- '. • · II,40:· • · · • •C/N 18,7 20,0 · · :tnl · · · :· • · • ··

~ 1: :Si 02 des silicates · · 35,46:· · •

Acides Humiques 0,57 · 0,35 : :A12 03 : · · · 27,00:· · · ·Acides Fulviques · 0,20 : 0,08 en C %0 du soi :Fe 2 03 • · · · 9,25:• · · · •Nat. Humiques Tx · 0,77 · 0,43 · :Ti 02 : · .' 2,25:· · · · ·· · : : :Si 02/R2 03 · • • • 1,82:· · · · · •

:Si 02/Al2 03 : · · 2,22:· ·PH E20 5,4 · 5,8 5,3 5,2 :Perte au feu : · · 12,80":· · ·PH KCl · 4,3 4,3 4,2 4,I · :Fer libre % · · : .0,56:· · · ·· · . · • · ·· ;Résidu total %aprè~ · • · ·· · · · · : 93,2· .. · · •· :attaque triacide sur • ·· · ·: :801 entier : :

· · · · · . · :· · · · ;Perte au feu %sol en; ·· · · : 0,8 :· · ·· e, · :tier · : : e-· · · · ·

-84-

Au point de vue de l'alimentation hydrique, les conditions op­

tima sont bien entendu réalisées en bordure des cordons sur les fran­

ges de sols légèrement hydromorphes en profondeur, mais dans ce cas,

il semble que l'on soit en présence d'un lessivage nettement plus pro­

noncé; ces sols faiblement hydromorphes en profondeur se rapprochent

considérablement de la série des Il sols blancs". La. frange est extr~­

mement limitée sur le cordon de GBEHOUE-SOHOlf, elle est très étalée et

extrêmement diffuse dans le cordon de ATlTUEDOHE 01\ dans la partie

Nord elle occupe la totalité de la masse sableuse, les sols observés

y seraiennt d'un type intermédiaire entre les séries Jaune et Beige et

la série des sols blancs • Le type est le profil vrco I.

Localisation

Situation:Végétation:

Description:

0- 5cm:

5- 25cm

25- 50cm :

50-IIOcm

IIO-170cm

170-190cm

500 fi au Sud de la nouvelle péplllière de Coco­tiers.Sommet d'un cordon très étalé: pente 0,5 %.Savane à Andropogons et Schyzachirium. QuelquesRoniers et mleis.le 12/9/1962

Sable grossier délié, gris avec nombreux quartzbrillants. Légère croüte terreuse à la partieinférieure qui aarque la limite des sables blancs

Beige-brun, sableux moyen à grossier. Massif,monoparticulaire. Quelques agrégations globuleu­ses très peu stables. Nombreuses petites racines.

Horizon plus clair et plus jaune, sableux,mêmestructure mais un peu plus compact ( humidité).Quelques petites racines ( graminées et palmiers)

Beige-jaune, sableux, aspect massif, monoparti­culaire, très rares racines de palmier.

Plus clair, s'éclaircit en profondeur, taché derouille, les taches sont plus ocres et plus nom­breuses à la base. Très humide à ISO cm.

Sable gris avec quelques taches ocres.

que

1es résultats analytiques des échantillons prélevés sur ce pro-fil ( cf. fiche ci-jointe) montrent une très grande pauvreté chimique:

- teneur en matière organique toujours faible (moins de 0,5%).

- Capacité d'échange faible ( moins de I%).

- Carence en Potasse

- Très faibles teneurs en Phosphore total (moins de 0,1 0/00).

Les conditions d'alimentation en eau sont moyennes, il arrive

la nappe ne soit qu' à lm, elle est cependant très fluctuante. (

-SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX SERIE .JAUNE-

O,I : 0,2 : O,I : 0,0 : 0,0 :

: 0,26 : 0,21: O,IO:0,I4 : 0,I5: O,OI

: 18,6 : 14,0 : IO

••

::

:

:

··

~ 0,5:

··•··•··

··

····

•·

··

: 19,~5

: 33,OI: 25,IO: 8,55

I,OO: I,83: 2,23: I2,00

: 0,27

: 95,8··

0,I50,10tr.

tr.

:

··

:

··

··

·0,20 •:0,I5

tr••·tr. :

:

0,4 :

:

••

··

·•

··

··: 96,4 :

· .· .: 27,92 ':: 20,90 :: 7,90:: 0,75: I,82:

2,26 :16,45 :

: O,I9:

0,05 :

••

: 0,75": 0,35": 0,25: 1,00: 0,90": 0,90

75: 39 : 28

:

··

··

····

·•··

1,05

: .• 0,45 • 0,35 :• 0,55 ; 0,35 :

tr.: tr•.;

•···

····

: 0,05 :

: 0,04 s 0,05 ~ 0,09

BASES ECHAUGEABLES :

:: P2 05 Total %0

··

· ....;ELEr'1ENT8 TOTAUX %de;la fra~tion 0';20 Micr~n

: 25,25 :

:8:T:S/T

··

:Insoluble résidu to-:Ital:Si 02 Silicates:1.12 03:Fe 2 03:Ti 02

Si 02 / R2 03: Si 02 /Al2 03: Perte au feu

:: Résidu total %après: attaque triacide: sur sol entier :

: Perte au feu %sur :: sol entier :

: Fer libre %

:

··

:

:

··

··

··

··

··

····

WOO: 15

: 0,72,5

: 0,5: I3,5: 81,4

5,5: 5,64,2: 4,3

: :

:

··

··

: 'l'lCO: I4

: 60-75 :I6C-I80:Ca 0: : :Mg 0: ro YR: 2,5 Y :1(2 0

7/3 : 7/6 ::Na 20

··

· .en cr~ du sol;

··5,r :4,2 :

··

:

••

:

··

··

······

: 1'100: I3

··••

:

:

:

· .· .

··• •· .

······

··

··

··

: .5-25 • 30-45··: IOYR 0: 10 YR

: 4/2 : 5/3

: WCO: 12

: 3,5 1 3,0 : 3,5: 1,5 : 2.2 : 1,5: 0,3 : 0,3 : 0,3l 5,8 : 3,7 : 3,6: 9I,2 : 88,0 : 88,5

5,7: 4,4 :

: liCOII

:

:

··

····

··

··

: 0-5: 10 YR: 5/2

··

•·

··

: 5,9: 4,7

: 0,2: 1,5:- 0,3: 5,8: 91,2

··: 0,26 : O,22:C: 0,26 : 0,I3 :•• ): 0,52 : 0,35 ~

Numérotation

Refus 2 mm

Carbone %Azote %C/N

Acides HumiquesAcides FulviquesV'..at. H'l,;.tliques Tx

ArgileLimon finLimon grossierSubIe finSable grossier

Profondeur

Couleurs

PH H20PH 1(01

-85-LES SOLS HALOMORPHES: SERIE DE L' ARO

Il nous Il paru utile d' apporter quelques prGcisions sur les

sols de la large plaine qui s'étend entre SOHON et l'ARO au Sud du lac

AHEME. En effet, quelques plantations de cocotiers y ont d;é tentées

sur une surface relativement importante, ce 'lui justifie 'lue l'on s'y

arrête.

Deux profils ont été étudiés, ils représentent assez bien les

variations possibles.

uce 6 -

22- 60 cm:

Localisation:Situation:Végétation:Description:

cm:

cm:

cm:

500 m au delà de SOrrON à 146°Plaine basse, pente 0,5% vers 3000

Savane herbeuse: Sinodonle 13/9/1962

Noir organique ( tourbeux) assez oompact, struc­ture grumeleuse. Nombreuses petites racines.

Gris foncé, argileux, 16gèrement taché de oore­jaune, structure polyèdrique peu développée,plus ou moins fondue ( horizon humide).

Gris foncé avec taches oores très diffuses ettrès nombreuses ( inférieures à lem) 'lui don­nent une couleur jaundtre à cet horizon. Passéesnoirâtres horizontales ou obliques ( fentes deretrait ou galeries d'animaux). Quelques pores(Imm), quelques racines.

Identique au précédent, mais fond un peu plusclair. Quelques fragments de coquilles.

Nappe limpide et salée à 75 cm.

Au-delà de 70 cm, devient progressivement sablo-argileuxet gris plus foncé.

0- 10

60- 70

IO- 22

viCO 7-

Localisation:Situation:Végétation:Description:

0- ra cm:

IO- 40 cm:

40- 55 cm:

A 300 m au-delà de SOHON à II4°Plaine basse: pente nulle.Savane herbeuse: sinodonle 13/9/1962

Noir légèrement roux, organique ( tourbeux).Très nombreuses petites racines auréolées derouille. Aspect massif, COIIlpc'l.ct.

Noir, argileux, structure à tendance cubique(2-3cm), très nombreuses petites racines mortes.Plastique. Nombreuses taches rouilles.

Gris plus clair, argileux, plastique. structurefinement polyèdrique ( quelques mm), petites

-86 -

taches ocres et brunes de quelques mm.

55-190cm: Gris, nombreuses taches ocres de quelques '00 trèslégèrement indurées. Argileux, plastique (humide).Nombreuses empreintes noires de petites racinesverticales. A la base, taches aussi nombreuses ,mais plus grandes.

Nappe salée à l40 cm.

190-220cm: Gris-clair,sableux, faiblement argileux.

Ces deux profils sont développés sur un matériau argileux

reposant sur un niveau sableux ( légèrement enrichi en argile) plus

profond, ,QCO 7 est nettement plus argileux.

Ils sont tous deux caractérisés par un enrichissement orga­

nique important en surface: 3,5% de matière organique pour vICO 6, plus

de 4% pour '''CO 7, la matière organique de ce dernier étant nettement

plus évoluée, ( ceci n'apparatt pas par le rapport C/N, mais est mis

en évidence par le taux de r.fatières Humiques totales: Rapport C des

~atières Humiqu~s Totales / C de la Matière Organique égal à 0,44 pour

WCO 7 , 0.20 pour WCO 6).

Il semble que cela soit surtout ce caractère d'évolution de

la matière organique qui explique les variations des propriétés physi­

ques observées:

- Très bonne perméabilité et très bon coefficient de stabili4

té structurale pour vlCO 7 qui est cependant très argileux ( K= l3,58

cm/h, ls = 0,33 , teneur en argile 52,2.%).

- Perméabilité moyenne, stabilité structurale moyenne pour

vICO 6, moins argileux ( K= 2,l2 , ls = 1,42, teneur en argile: 24,7 %)

D'autre part, les deux profils sont fortement enrichis en

Dals, Chlorure de Sodium essentiellement ( voir sels solubles et con­

ductivité de l'extrait de sol au 1/10 ième sur fiches analytiques ci­

jointes), la proportion de Na échangeable dans le complexe adsorbant

est dans tous les cas supérieure à 157~. Seul 1 t horizon de surface de

WCO 7 nettement lessivé en sel pourrait convenir à certaines cultures.

Cependant les effets d'une hydromorphie un peu moins prolongée se ma­

nifestent sur vlCO 7, cela se traduit par une baisse considérable de

PH. \'ICO 7 soumis à un engorgement moins prolongé que 1:1CO 6 ( ségréga­

tions ferrugineuses mieux individualisées, tendance au concrétionne­

ment) a des pH m~me en'milieu salé et saturé ( taux de saturation V

- SOLS BALOMORPEES - SERIE DE LI A il 0 -

'.lCO vlCO ~1tlO: BASES ECHA1.'TGEABLES

:Numérotation: 61 · 62 63 · (Néq. %)A?RES FIL -• • SELS SOLUBLES- : · : · I/ro· · TR:~rION A LIETHANOL· · · • ·• · · · • •. =Profondeur o-IO :20-30' : 50-60 · Ca 0 7,75 · 5,85 4,85 · Cl 9,50 II 50 · 12,50· · · •• : · !<Tg 0 : 9,85 · 8,30 : 7,40 : co 3H- : I,25 · 0:65 · 0,70· · · • ·, Couleurs · 5YR : 5IR · 5 TIl : K20 : 0,80 0,60 0,50 : C03 - nul nul : nul· ·· 2/1 4/1 : 7/2 : ~ra 20 · 5,55 • 6,70 · 5,75 • S04- · 2;60 : 3,40 3,20· · · · · ·· · · · Somme Anions • 13 35 · 15,55 • 16,40· · · · · • ·Argile 24,7 32,7 33,9 S 23,95 :2I,45 :I8,50

,: • · · · :• · · ·Limon fin · 4,2 6,0 · 4,0 · T 23,30 :I7,80 :I7,I5 · So~e Cations : 19~40 ': 12,I4 : 12,50· • • •

JJimon grossier: 2,0 : I,8 · I,7 · S /.." · I03 • 121 · lOB • Ca .:+ • 0~90 : 0,95 • I,I5• · i .1. · • • • · •Sable fin • 38,5 · 33,6 37~6 • : · : Mg 1 • 0,54 : 0,63 • 0,90· · • · • •Sable grossier: 22,7 · 22,5 2I,I Ex:rHAIT A 1 1ETBANOL · • IC + 0,I8 .: 0,I2 : 0,I4• · • +iIumidité 6,3 · 7,I · 3,1 : ( l:Iéq .7b') · : Ha : 8,78 Io,44 II,28· · •· : Ca 0 0,70 · I,OO I,20 CE 25° C : I,32 : I,35 · l,54· • •Carbone % · 2,46 .' 0,4I: : Ng 0 · I,80 · l,70 • I,6O • ( en nnnhos) ·• · · • • · ·Azote 56 • I,69 .. 0,37': · F20 tr. tr. : tr. · ..· • · • •C/N · 14,5 : II,I · ]{a 2 ° · 6,70 ': 8,55 : 9,45 · : :• · • •·

:1en ~i:P · S · 9,20 :II,25 :I2,25 · • · ·· 4,31 '. · · • • ..

Acides Hl.uniq. : · · : ·· P2 05 Total ,/rfJ · ·Acides ]Ulv. · 0,34 du : sol '. 0,63 0,30 · 0,I8 · :· · · ·11at. Hum. Tz • 4,65 • · : • : :· • · ·• • · • BASES rorALEs(1-1éq.%): · : · · • •• • · · • · · · •PH H2 C • 6,9 · 7,9 : 7,9 : Ca 0 · II,I5 :IO,95 8,70· ' . ·PH KCl · 6,0 6,4 · 6,5 : F'Jg 0 23,40 ':27,30 :24,90 ': • ·· · • •· · 1(2 0 6,55 : 6,95 : 6,65 •· · ·L'1.d. L"1.st .. Is .. 1,42 : Na 20 · n,oo :I7,05 :I7,35 · : •· · · ·Perméab. K • 2,I2 · · · : • ·• · • · · ·pF 4,2 17,8 : · · : : • :· · •pP 3 : 28,2 · : ·• ·pl!' 2,5 32,2 · · • : · · ·· · · · · ·

.§Qlli..IT.AIDllOltE'IIl!JS .- SEmE DE LIA H °-

·· ·· •· :

:

:

::

:

:

:

····:··

··

:

:

:

··

··

··

··

····

·•

:

4,64:II~42: 6,500,70: l 70: 0,85,C,I8: 1,44: 0,270,04: 0,08: 0,063,72: 8,20: 5,320,03: I,49: 0,96

4,00:II,OO: 6,500,27: 0,12: 0,10nul : nul : nul2,40: 4,6C: 2,006,67:15,72: 8,60

··

······

··

S'JLS SOLtJEillSI/ra

Somme Cations:-H-

Ca -t+ :I\!g :K + :Ha + :CE 25° C :(en mrnhos) :

:;-------::

··

······

··

: 01- :: C03 H- :: C03 :: 004- :

Sorl\i,le Anions :

0,20 :

··

4,908,I50,403,40

:

··

··

: I6,85 :16,55 :I02

C,70o,sc-ir~ :4,50 :

: 6,CO:

0,85l,70-tr. :6,459,00

:

:

··

··

··

: 0,34 :

: 9,65 ::15;50 :: 0,60 :.: 8,IO :

0,30 :0,60~tr~ :2,052,95 :

: 7,65IO,700,504,IO

:

····

··

··

··

··

22,95 :33,85: 3I,60 :32,70

TI 104 :

·070· ,

STS/T

: Ca 0

mg °K20Ha 2 C

: S

: P2 05 Total ~fp··

··

····

··

:

:

··

··

5,7.: 3,24,9: 3,0

:

··

··en : Q-Pdu : sol

··: 20-30: 60-70 :200-220: Ca 0

: : :]!'IgO: 5 YR: :5 YR: 5 YB. : K2 °

2/1: 6/2 : 2/I : l~a 2 °69,5: 36,7 ~ 6,5 :4,5: 7,0: 5,52,2: 9,I 0,5:9,1: 41,2 18,! :2,7: I,9: 68,I :

15,8 6,6 1,6 EXTRAIT A LIETr~rOL:

( r.J:éq. ;;)

4,8: 4,94,3-: 4,3

5YR3/152,27,74,7 :

19,7 :6,7 :9,0

2~98: 0,98:1,94: 0,80:

15,4 : 12,2 :·

8'89;12,48:II,37:

0,33:13,58:24,930,836,0

:

: O-IO

:

:

··

··

····

··

··

:i:Jum~rotation: ~

Couleurs

Carbone ~6A ~..... -.fL=OVC >0

C/1I

Profoncleur

Acièles Humiq.Acides Fulv.mat. lIumiq •'l'x :

PJ: 1:Cl

Illd. Inst. ls :Per...1Gabilité Ir :p:;;' 4,2 :pF 3,0pF 2,5

:2II II2 0

.Argile :Linon fin :Linon &-Tossier:Gable :f:in :Sable grossier:1-Iumidité

: neo ~!CO VICO: :BA.S'ES ECHANGEABmS72 : 73 : 74 Üléq.%) APRES lliSSI~

:: , : • : VAGE A L'ETff..AIifOL :----~-------"-=--.-.;:.--_......;!-~ _.

- 87-proche IOOti) très bas , alors que le pH de WCO 6 est de 7-8. Si donc

la mise en valeur de cette plaine devait être entreprise, ce problème

de la correction de l'acidité qui appara1t à la suite d'un assainisse­

ment sera aussi important à envisager que la lutte contre l'excès de

sels.

Cependant, malgré toutes ces conditions physiques et de salini­

té peu favorables, la r1chesse chimique ( Ca, Ng, TC échangeables) est

intéressante, bien que le rapport Mg/Ca soit un peu élevé ( proche de

I,S) , ce qui est assez peu ~nant car dans l'éventualité d'un aménage­

ment, le simple drainage abaissera ce rapport Mg/Ca du complexe ( le

rapport Mg/Ca dissous augmentant en effet plus vite que le rapport

}~Ca fixé). En dernier lieu, il est nécessaire de souligne~ que ces

sols ont des réserves importantes.

En conclusion dc~c, du point de vue de leur utilisation, nous

ferons les remarques suivantes:

- Les plantations de cocotiers m6me sur buttes ne sont pas à

recommander: bien que la nappe permanente ne soit jamais très profon­

de, la compacité du milieu argileux, ml aéré et saturé en s el, ~nera

ou empêchera totalement la pénétration des racines.

- Des essais de cultures comme le riz avec des variétés résis­

tantes au CINa devraient ~tre tentées. Toutefois, l'extension de tel­

les cultures ne pourra se faire sans aménagements, or la recherche d'une

ma1trise de l'eau se heurtera à de grandes difficuktés, la nappe étant

sous la dépendance du système lagunaire.

LES AUTRES TYPES DE SOLS:

Nous ne ferons que commenter brièvement l'ESQUISSE PEDOLOGIQUE

ci-jointe.

1°) SOLS RICHES EN HYDnoXYDES:

Sous-classe des sols ferrallitiques

Groupe des sols faiblement ferrallitiquesSous-groupe lessivé:

Famille sur dépOts argilo-sableux: Série Rouge ( voir "sols de OUIDAH)

Famille sur colluvions sableuses: Série Beige-Rouge: (-" -)

- 88-

Sous-classe des sols ferrugineux tropicaux

Groupe des sols lessivés:

Famille sur sables littoraux anciens:Série beige et série ,jaune-

2°) SOLS HYDROHORPHES

Sous-classe des sols moyennement ou peu humifères •

.Il) Groupe lessivé à gley de profondeur-

Famille sur matériau sableux: Séries de§ sols onre-jaunes et gris.

La série des sols gris SI étend depuis GADOMEY vers le

Sud-Est, la seconde, la série des sols ocre-jaunes occupe le pourtour

du Cordon dl AT1T{JEDOME et le cOté Nord du Cordon de GBEHOUE-SOHON. Cha.­

cune d'elles est très proche respectivement des suries ocre-jaunes et

grises d6crites dans la région de OUIDAH; elles s'en distingue cepen­

dant légèrement par une hydromorphie plus narquée, une alternance engor­

gement-dessication plus accentuée: ségrégations ferrugineuses très net­

tes dans les deux cas, tendance à un léger concrétionnement.

Malgré des conditions physiques donc assez peu favora­

bles, ces sols ne devraient pas ~tre rejetés pour des plantations de

cocotiers.

Famille sur matériau alluvial: Séries sablo-argileuses ou argilo-sableu­ses;::::sec:::

Dans le triangle délimité au Sud par le Cordon de GBE­

HOUE-SORON, au Nord par le Cordon de AT1TUEOOï-lE et à l'Ouest par la

route LOME_CO'roNOU, la zone alluviale présente dl assez nombreuses pe­

tites buttes sableuses ( nous avons délimité approximativement les

principales). Les sols de ces buttes sont à texture sableuse, ou fine

ou grossière, on y observe toujours des niveaux plus ou moins argileux

à,. des profondeurs variables ( de 100 à 200cm) plus ou moins épai3. L'hy­

dromorphie y est toujours très nette et le concrétionnement très fré-t·~· . p

.quent §n' 'profo?idelir:~?,;·'J;..~'3"" 1 - ..,'"...",\' .' ' .' Ces sols donc auraient un régime hydrique encore plus

défavorable que les sols précédents. Ils ne devraient ~tre utilisés que

pour des cultures annuelles.

-89­

B)Groupe à gley d'ensemble et ~oupe humique à gley-

Famille sur matériau alluvial: Série des sols argileux-

Sols des parties basses dans la zone alluviale, ils en 00­

cupent la majeure partie, à engorgement total temporaire, ils sont

très argileux et très compacts, on y observe fréquenment des interstra­

tifications sableuses.

Famille sur sables littoraux anciens: Série des sols sableux de bas de

pente et des dépressions

( Voir sols de OUIDAH)

Famille sur formations lagunaires: Série des sols argilo-sableux et

argileux du marais

30 ) SOLS HALOV1ORPHES

Sous-classe à structure modifiée

Groupe des sols lessivés à alcalis

Sous-groupe peu lessivé à gley d'ensemble

Famille sur dépOts argileux: Série de l'AHO

0,I28 mmO,Ioo mm0,090 mm0,063 mm

-90-ANNEXE II

-METHODES ANALYTIQUES-

I-tlANALYSE GRANULOIIIETRIQUE" : Dispersion au pyrophosphate de Sodium et

prélèvements à la pipette de ROBINSON. Résultats exprimés en

%de terre séchée à l'air.

2-tl GRANULONETRIE DES SABLEStI: Séparation des sables de l'argile + limon

sur prise de lOOg de terre après destruction de la matière

organique par l'Eau Oxygénée et dispersion de l'argile par

le pyrophosphate de Sodium par siphonnage et lavages sue­

cessifs jusqu'à ce que le liquide su:rnageant devienne clair.

Les sables séchés à I05° sont passés sur une colonne de I4tamis superposés dans l'ordre d'ouverture des mailles:

I, 25 nun 0, 40 . IJI1

I, 00 nun 0,. 315 IJI]l

0, 80 nun 0, 25 mm0, 63 nun 0, 197 mm0, 49 mm . 0, I6 mm

A défaut de tamiseur mécanique, le tamisage a été fait à la

main pour chaque série par tranches de 5, pendant 5 minutes

par un seul et même opérateur travaillant toujours dans les

m~mes conditions.

;-...I?1i: Mesure potentiomètrique.

4- NATIERE ORGA..lITQUE:Azote: Méthode KJELDABL

Carbone: Attaque au Bichromate en milieu sulfuri­

que et dosage au sel de MOER en présence de Diphé­

nyl-Amine.

I-Tatière organique: M.O.% = c% x 1,72

Hatières humiques: Extraction au fluorure ou pyro­

phosphate de Na.

5- BASES ECHANGEABLES:Extraction par lessivage à l'Acétate d'Am.

Neutre N. Dosage par spectrographie de flamme.

Résultats en milli8quivalents %de terre.

6- P2 05 TOTAL: Attaque par N03 H concentré et chaud.

7- ELEMENTS TOTAUX:Extraction par voie triacide.

- 91 -

- .A1ITillXE III-

- DESCRIPTIONS ET FICHES AIMLYTIQUES CONPLENENTAIRES-

A) Sols de OUIDAH -GUEZIN

I- Sols faiblement Ferrallitigues­

-Terre de Barre-

l'JOU I5 -

SITUATION

TOPOGRAPHIE

PENTE

VEGETATION

DESCRIPTION

Surface

0- 20 cm

Est OUIDAH

: Fin de plateau de terre de barre

.: 2,5 %à 220°

: Bush arbustive sous palmeraie naturelle ( palmier

maigre) Afzélia Africana, Vitex 4ialium, Parlda bi­

globosa.

: (Ha.i 1962)

Légèrement décapée avec mousse et quelques grains de

sable lavé.

Horizon rouge-beige, argilo sableux. Structure nuci­

forme à polyèdrique l à 2 cm. Cohésion moyenne à

faible, porosité bolli"l.e, très peu de pores visibles,'

nombreuses radicelles.

20- 150 cm : Partie supérieure nettement marquée par nombreuses

racines horizontales sur IO cm, rouge argileux ,

structure polyèdrique assez fine de 0,5 à 2 cm. Sur

les 30 prenie2'B cm, très léger Il re~ement" très peu

marqué, horizon humide, dizaines de pores au CIiI2

(inférieur à 0,5%)quelques racines régulièrement

réparties dans l'horizon. A la base la structure de­

vient polyèdrique plus marquée et plus grossière ,

nombreux trous de rongeur.

-92 -

- Série Bei~ rouge Colluviaux­

~QU 4~-

SITUATION 300 III au Nord du Village YOVOICOW1, à 100 li1 Est de la

piste.

TOPOGRAPTITE

VEGETATION

OBSERVATIONS

DESCRIPTIOn

o - 15 cm

Ni-pente Nord-8ud

Savane herbeuse, Andropogon, Carex, quelques palmiers

et acajou.

AGRONONIQUES: Sol entièrement recouvert- quelques bosquets

: ( le 6/9/6~)

Gris .beige clair, sableux fin, structure grumeleuse

très instable. Nombreux sables déliés. Bon chevelu

racinaire ( graminées).

15 - 32 cm : Beige-clair, sableux fin, aspect massif, m~Lle tendan­

ce structurale moins marquée. Quelques petites racines

de graminées.Passage ~ssez net.

32 - 55 cm : Beige un peu plus rouge, sableux fin, légèrement plus

compact que les autres horizons. Tendance polyèdri­

que très instable- quelques petites racines. Passage

progressif.

55 - 140 cm : Beige rouge clair- Humide à partir de 100 cm- sableux

fin, peut-~tre très léger enrichisseBent en argile en

profondeur. Aspect massif monoparliculaire. Petites

racines régulièrement réparties dans l'ensemble. Pas­

sage progressif.

140 - 200 cm : Horizon devient de plus en plus clair. Beige rouge

vers beige jaune très clair presque blanc. Apparition.

de nombreuses taches à la partie supérieure et devien­

nent dominantes à la partie inférieure, taches de 1/2

cm.

A partir de 200 cm, taches rouilles assez nettes de 0,5 cm.

-93-

II- Sols F.~ru.gineux Tropicaux-

-Série r01Jg6-

'l'loU 34 identique au \ITOU 33

WOU 39

LOCALISATION

SITUATION

VEGE'fATIon

DESCRIPTION

o - IO cm

: '500 m au Nord de GBlJHONOU

: Sommet de cordon

Jachère

( 29/8/I962)

Brun-noir, couleur non homogène, taches noires de tla­

tière organique, sableux, quelques sables blancs.Ten­

dance grumeleuse très peu stable. Chevelu racinaire

dense.

IO - 45 cm ~: Jau..7le, sableux moyen et quelques sables grossiers. As-

pect massif. Pas de structure. Quelques raci..lles.

45 - 380 cm : Fauve, devient très progressive:n.ent plus fOllCé et

rouge en profondeur. Sableux moyen et quelques sables

grossiers. Aspect massif, monoparticulaire, très peu

tassé, très friable. Racines réparties homogèn~~ent

dans tout l'horizon.

III- Sols Hydromorphes-

1°) J\ gley de profondeur

- Série des sols blancs-

l'TOU 30-

LOCALISATION

SITUATION

VEGETATION

:D3SCRIPTION'

o - 20 cm

: A 600 m de DOSSOU-YOVOKODJI

rtl-pente sur cordon, pente 2-3%

Savane herbeuse avec palmiers.

(Mai I962)

: Gris, sableux avec sables blancs, monop8rticulaire

avec tendance polyèdrique (1-2 om) ext~ement insta­

ble. Quelques radicelles.

-94-

ao - 57 cm : PIuS beige, sableux, monoparticulaire. Quelques racines

horizontales.

57 - 65 cm Gris à gris-beige clair avec taches ( 2-3 cm) jaunes

diffuses, sableux. Monoparticulaire avec tendance polyè­

drique arrondie ( I_2 cm) extrêmenent instable. Quelques

racines horizontales.

85 - IIO cm

IIO - 230 cm

Gris sableux, monoparticulaire, tendance à structuration

finement polyèdrique (lem) extrêmement instable. Quelques

racines verticales. Taches moins nombreuses et plus pe­

tites.

Blanc, très fines trainées jaunes diffuses. Grosses t.a­

ches (20/50 cm) horizontales formant deux réticules su­

superposés , l'un gris fonco-ja~tre, l'autre gris fon­

cé. Ces grosses taches constituent la presque totalité

de la partie inférieure de l'horizon sableux. Monoparti­

culaire. Entre les taches dans les parties blane>-sableu­

ses , très petites taches ocres diffuses.

Nappe à 230 cm.

l'TOU 45-

SITUATION

TOPOGRAPIDE

VEGETATION

DESCRIPTION

A 91 m de AFONADJE

+II%

: Jeune palmeraie

(le 5/9/1962)

Surface: Sable gris délié, quelques sables blancs fins.

o - 20 cm: Gris-beige très clair, sables blancs moyens, monoparti­

culaire, chevelu rac:i.1.l&ire dense.

20 - 40 cm: H@me -couleur- Sable fin à DOYon monoparticulaire. Quelques

agrégations polyèdriques (lem) , nombreuses petites raci;..

nes.

-95-

40 - 90 cm : Beige clair, sableux fin à moyen, quelques taches ocres­

brun assez diffuses, nombreuses racines de palmier,quel­

ques petites concrétions de quelques mm.

90- 120 cm Beige très clair à blanc- très compact, durci - nombreu­

ses trainées et taches brunâtres à ocres. Quelques lignes

subhorizontales, continues , irTégulières, brunes. Quel­

ques fragments de poterie à la partie supérieure. La base

de cet horizon est marquée par un accroissement net des

taches qui deviennent noi:râtres. Très légèrement riche en

argile.

120- 160 cm : Blanc grisâtre avec des crainées brunes formant marbrures

parfois auréolées d'ocre rouille. Fragments de poterie.

Les trainées sont de plus en plus raTeS à la base.

160- 190 cm Brun-gris avec quelques remplissages de sable blano, nom­

breuses lignes assez peu nettes et horizontales au plus

brunes. Une ligne très marquée horizontale rouille. Sa-.bleux a8sez compact. Le sable semble s'éclaircir .Taches

rouilles - Gris taché d'ocre légèrement riche en argile.

Le fond devient blanc gris sablo-argileux.

Nappe à 190 cm.

\VOU 1.7 ­

TOPOGRAPHIE

VEGETATION

REG1Mill AGRONO~ITQUE

DESCRIPTION

Plat sur butte sableuse peu marquée.

: Prairie:d1c.ùiur.t et herbe de prairie type andropogon

Jachère ( manioc et haricot)

: ( lJIai 1962)

0- 4 cm Horizon gris, très nombreux sables blancs lavés. Struc­

ture Donoparticulaire très légèrement grumeleux, extrê­

mement instable, nomb::-eux chevelus racinaires importants

( Dk~tière organique noire).

4- 20 co

20 - 55 cn

55 - 75 cn

75 - 170 en

Gris plus honogène, sableux monoparticu.laire avec tendance

plus marquée à structuration gnmeleuse plus grossière,

très peu stable, grains de sable DOinS nettenent lavés ,

chevelu racinaire important, quelques lignes noirâtres

eztr~nement diffuses horizontales.

Gris-beige sableux, monoparticulaire à tendance polyèdri­

que plus ou noins arrondie de 2 à 4 CD. Nombreuses radicel­

les, débris de poteries à la base.

Horizon un peu plus clair et plus gris, sableux, J:].onopar­

ticulaire, Déme structure ertrênement instable, taches

jaunâtres très diffuses ( horizon de transition).

Horizon gris clair à blan:: sableux, taches jaunes à jaunes­

ocres plus allongées verticalenent, deviennent très rares

à la base.

Pas de changenent jusqu' à 2,40 n.

Nappe à 2,20 D.

-Sols des Ilots-

l'TOU 2I-

SITUATION

TOPOGRAPHIE

VEGETATION

DESCRIPTION

200 cr au Nord de AGBESSIKPE

Butte de sable blanc

2° - 80° ( Verts narécages)

Prairie: CypéracGes.

(U~i I962)

En surface quelques milliuètres de sable blanc lavé.

o - 17 cn: Brun-beige, sableux, nonoparticulaire, structure tendance

nuciforLle grossière, très peu stable. Quelques radicelles.

I7 - 45 cm Sableux, llonoparticulaire, tendance agrégations tendance

nucifome (3-400), très rares radicelles, poteries. Beige

jaune IO xR4/2.

-97-

45 - 80 Cil: Brun beige moins gris que le preIlier. Sableux, Eonoparticu­

laire, tendance à structure nuciforne à polyèdrique, extrê­

mement instable, poteries- 10 x R 5/2.

80 - II5 cm Gris, beige clair, sableux, Donoparticulaire.

II5 - 200 am Sableux blanc.

A partir de 140 cm, quelques traînées horizontales un peu

plus jaunes, extrêmement diffuses de 3 à 4 CD d'épaisseur.

Nappe à 220 on.

A partir de 220 cm, horizon gris sableux, monoparticulaire, tendance

agrégation polyèdrique arrondie ( 3-4 cm).

240cm : Apparition de quelques taches ocres diffuses.

Série ocre-jaune-

iJOU 38-

SITUATION

VEGETATION

TOPOGRAPHIE

DESCRIPTION

:'A 150 D de la piste de TQHOUINOU sur le layon V

Palneraie: Fagara, Ele.ts, .Anacardi1l.t1

SOL~et d'une butte très large.

( Le 29/8/1962).

o - 55 cm: Gris blanc, sableux, noyen, structuration tendance nucifoI'tle

légère. A la base, couleur non homogène, nonbreuses taches

brunâtres ( rouilles). Enchevêtrement de racines de palmier.

55 - 80 cm: Ocre-jaune, sableux fin à noyen, s'éclaircit à la partie in­

férieure où les taches deviennent plus nettes.

00 .. 100 CD: PlUS ocre, compact, légèrement durci, sableux.

,

100 - 130 am: Gris sableux, noyen à fin, gris plus foncé en profondeur.

Nombreuses petites taches rouilles.

130 - 220 en: Gris sableux, légèrement enrichi en argile.

Nappe à 100 cm.

,vOU 40­

SITUATION

TOPOGRAPHIE

PENTE

VEGETATION

DESCRIPTION

o - 8 cm

8-40cm

40 - 45 cn

45 - 95 cm

-98-

300 m au Nord du F à partir de la piste.

: SOIDIlet de butte.

0% vers 0°

Palmeraie claire: Eleis guinéensis, Scr..yzachirium, Vitex

Annona.

( le 29/8/1962)

Gris noir, sableux moyen, structuration n~ciforme très peu

stable, quelques racines ( graminées).

Gris-brun, sableux Eoyen, très nombreuses racines de pa1IJier

aspect massif,. tendance polyèdrique.

Beige, sableux moyen, m~me structuration, quelques taches

brunes surtout à la base de l'horizon.

Plus gris ( E ou transition)

95 -200 en : Gris bariolé, nonbreuses taches rouilles avec des noyaux

bruns légèrement indurés, sableux grossier, très compact ,

très peu de racines.

A partir de 200 cm, plus riche en argile.

-Sols gris sur buttes étalées-

"fOU 19 -

SITUATION

TOPOGRAPHIE

VEGETATION

DDSCRIPTIOlT

: 500 m Nord de TOSSOU-YOVOKODJI

Butte sableuse

l à Qb: Savane herbacée parsemée de palmiers- Cocotiers, Imperata

cylindrica, andropogon, annona, sénégalensis.

: (l,rai 1962)

o - 15 cm : Gris sableux avec de nombreux sables blancs, nonoparticu­

laire avec tendance grumeleuse de l à 4 CIl, peu stable ,

quelques radicelles, couleur non homogène, petites plages

noirâtres diffuses surtout à la base de l thorizon plus ou

-99-

ou moins alignées ( Digration (?) de matières organiques).

15 - 4Ocn:Horizon gris plus clair, sableux, monoparticulaire, tendance

agrégation plus polyèdrique, tendance peu stable, quelques

racines.

40 - IOOcm:Gris un peu plus beige, semble devenir plus f0Il:cé à la base,

sableux, monoparti~aire, débit non orienté. La base de cet

horizon fome la limite des effondrements en cavernes.

100- 120cm:Sable 18gèrement plus clair, menues segrégations visibles jus­

quà l,50 m.

Nappe à 120 cm.

2) Sols H~ques à GIey

- Sols sableux des dépressions-

WOU 16-

SITUATION

VEGETATION

DESCRIPTION

:Zone basse en bordure du plateau

:Petite palmeraie entre deux zones herbeuses- tapis gramin6en,

Schjzachirium , Impérata cylindrica, Vitex, Anacardiuro.

:(Mai 1962)

o - 25cm:Horizon noir organique, quelques s~bles blancs, structure mono­

particulaire ( organique) très finement grumeleuse, chevelu

racinaire dense. Passage progressif.

25 - 55cm:Un horizon gris foncé sableux avec nombreuses taches diffuses

parfois très légèrenent indurées en surface. Structure polyè­

drique arrondie de 2 à 4 cm, peu stable. L'horizon se ter-cline

en festons irréguliers à la base.

55 8Ocm:Sable blanc qui s'effondre en caverne, nombreuses taches rouil-

les qui sont surtout réparties autour d'anciennes racines.

-IOa-

IV- Sols Salés-

i;TOU 3I-

SITUATION

TOPOGRAPHIE

PENTE

VEGETATION

DESCRIPTION

o - 7 CJ:iJ.

7 - 15 cm

I5 - 25 cm

25 - 80 cm

A IOC ID au Nord de DJEGBADJI

1 Zone basse, plane.

Nulle

Prairie d'Impérata cylindrica ( rhizoTIes sans racines)

24 1>1ai I962

Gris foncé humide, fineoent sablo-organillue, lluelllues

sables blancs bien lavés, spongieux, sans structure ap­

parente à l'état humide. Chevelu racinaire dense.

Gris-noir hUIilide, fineoent sablo-humifère, semble plus

riche en humus llue la partie supérieure, aspect massif,

débit non orienté. Quelllues petites racines, lluelllues

rhizomes.~aches ocres très diffuses autour des radicelles.

Gris clair avec lluelques taches ocres diffuses (r-2 cm)

et par endroits, accumulations diffuses de matière or­

ganillue sous forme de taches noir~tres et réticules

(0,5 à 2 cm de large) semblant baver vers le bas. Fine­

ment sableux, humide. Aspect massif, structure polyèdri­

llue moyenne. Quelques. petites racines.

Gris clair avec taches ocres plus nettes et plus nom­

breuses à la partie supérieure. Finenent sableux à fi­

nement sablo-argileux -( à la partie inférieure)- Très

humide. Aspect massif, structure polyèdrillue peu stabIa,

très plastiq·le. Par endroits, trainées noirâtre;s verti­

cales irrégulières qui semblent correspondre à l'empla­

ceJ:iJ.ent d'anciennes fentes de retrait ou d'anciennes ra-

cines.

Nappe d'eau très salée et propre à 50 cm.

- 101-

le 12/9/1962

En surface , sable blanc moyen.

Gris devient un peu plus beige en bas. Sableux moyen,

compact, légère tendance grumeleuse, nombreuses raci­

nes de graminées, débris de poteries.

Beige-jaune, même texture, aspect massif, monopartiou-

A 200m au Nord du croisemetl.t SOHON-KPABE.

~'Ii-pente: pente 1%

Savane herbeuse

35-IOO cm:

IO- 35 cm:

B) Sols de COME

Sols Ferrugineux Tropicaux: Série jaune

vTC~

LOCALISATION:

SITUATION:

VEGETATIOlT:

DESCRIPTION:

0- IO cm:

laire.

IOO-200 cm: Jaune, m~me texture, légèrement humide, aspect massif,

monoparticulaire.

~TCO 5

LOCALISATION: A 300 m au Sud-Est de SOrrON-DAKODJI

SITUATION: Sommet de cordon, plus grande pente: 5%VEGNl'ATION: Savane herbeuse avec palmiers

DESCRIPTION: le 12/9/1962

0- 5 cm: Gris, sable délié fin.

5- 50 cm: Gris foncé, sableux fin, aspect massif, compacté, me­

noparticulaire, tendance légèrement grumeleuse, nom­

breuses racines et radicelles. Frngments de poteries

à la base.

50- 95 cm: Passe de gris au brun-beige à la partie supérieure.

Sable fin, aspect massif, même structuration, nombreu­

ses racines à la partie inférieure.

95-130 cm: Horizon de transition , apparition de tra.hJ.ées brunâ­

tres espacées de 10 cm horizontales. Sinuso!dales.

130-200 cm: Ocre-jaune, sab~e fin à moyen , m~mes trat1lées.

SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX

SERIE ROUGE

·· W(ilJ \ITOU HOU 1:fOUNUEEJROTATDH 341 342 343 344· :BA$S EChAImr.ABLES·· : · : : · :.· · ~· : · · ·: 0- 15 15 - 35 80-100 · 180-200 · Ca 0 Ü 85 o 25 0,20 0,15Profonc1eur · : · · .. · :.· · · ·, :1

~Ig 0 0,45 · 0,15 · 0,25 · 0,25· · ·C01.'Lleurs IOYR • IOYR · 7,5 YR · 5YR · I~ 0 · O,IO · u. tr. : tr.· · · · · ·6/3 · 7/8 · 6/8 · 6/6 · Na 2 0 • (,05 · 0,05 0,05 :. 0,05· · · · · ·· · · : ·· · · ·rr~:f.'us 2mm 2,1 : 0,4 0,3 · o,r : · ·· · ·· · .. · · :· · · · ·lœgiJ.e 5,2 .. 0,0 · 7,ü : 9,2 · S · 1,45 .. o,45 · 0,50 • 0,45· · · · · · ·Limon fin .. 2,5 • l,a .. 1,5 • 4,5 · T • 3,40 · I,60 • 2,50 2,70· .. • • · · · •1iIJ.on grossier : 1,7 : 1,7 : 2,9 1,9 s/T · 43 · 28 20 .. 17· · ·Sable fi.."1. · 14,0 · 24,5 : 25,6 .. r8,I .. .. · · :~ · · · · · ·Sable grossier .. 76,4 · 69,2 · 64,7 .. 67,4 · P2 05 :Xotal '/cP · 0,02 · C,I3 : 0,16· · · · · · ·· :. ~ · · :· · · ·Carbone 7b · 0,62 : 0,20 ELE~''E1':rrS TOTAUX ~6 de la fraction O,20:micron:·Azote % · 0,48 o 27 : Insoluble :22,81 9,05· J

clN 12,9 7,4 Si 02 · :32,18 :37,56·:

lj

· A 12 03 · :23,3ü :28;15· ·Acides IIumiques · 0,51 0,20 en fJ/!:P di · Fe 2 03 · 9,30 · :IO,60· sol · · ·Acides Fulviques 0,25 0,30 Ti 02 : · 1,00 · · 1,20· · ·:r.Ia.t. Hm,'iques Tx · O' 76 .. 0,50 !fu. 0 2 · : 0·05 · : 0,02· , · · , ·Perte au feu · :10 43 :12,77·· Fer libre : 0:75 · . 1,15· ·Sï. 02/ Al2 03 · · 2,34 · 2,26· · ·PI: ::I2O .. 5,6 5,0 5,r : 4,9 Si 02, P2 03 r,87 · r,82· ·1 :.

SOLS HYDROMORPHES A GIEY DE PROFŒIDEUR

GRIS SUR BOTI'ES ETALEES: 'QOU 19 -BLANC SUR CORDONS:\100 17

0,200,20tr.

0,05

0,451,20

370,01

:c

:

····..·

···0,30 •·0,40 :tr. .

0,05:

:

:

······

: 0,75• 1,20 •• 63 .· .· .0,02 :

········

·; 1,05• 1,85: 57•i 0,01

..·····

STS/TP2 05 Total ~

··WOU193

0,060,03

20,0

0,150,040,I9

5,7

0,01,52,2

§~:~

:

····WOU192

0,01,71,8

39,655,7

0,15O,IO

15,00,280,010,29

6,1

:

..WOU191

o-I5 : 15- 40 : 80-100ro YR 6/I:ro YR 7/1:10 YR7/3

0,3 0,3 0,0

:

····

5,50,21,9

30,158,3

0,32020

16:0

~0,46o 130:59··; 6,I

Numérotation ./

ArgileLimon finLimon grossierSable finSable grossier

Carbone %~ote %0CIN

Acides HumiquesAcides FulviquesMat.Humiques Tx

PH H2 0

Profondeur

Couleurs

Refus 2 mm

______________.:.: ..::: ~:::._ .:.:__::;;BA3E=::::S~IN:.:.;CRAN==GEA=B_I;;;;;IE;;;.S_~:

Ca 0 : 0,60 :Mg 0 : 0,40 :K2 0 • tr. •

•Na 2 0 0,05 :·

Numérotation vTOU : WOU l'TOU171 : 172 173 ····

,mu174 ··: ;

• 4-20 • 35- 45 • 55- 75: 10 YR 6/2 : IO YR 7/2 :IO YR 7/2· . .

0,4 : O,! O,l· . .· . .• 0,0 • 0,5 1,0• 0,2 • 0,0 2,7: 1,5 : 1,5 : 2,2

24,6 : 25,7 : 28,370,I : 69.,4 65,6

:• Profondeur: Couleurs·: Refus 2 mm

: Argile• Limon fin: Limon ~ossier: Sable fin

Sable grossier-

·· PH H2 0•·: 6,4

:·· 5,7 : 5,6

:

:

······:

roo - 120 ·IO YR 8/2 ;:0,1

3,0

~-~22:471,6

··

: 6,3 : 6,6: 6,3 : 6,4

: lOIR: lOIR: lOIR: lOIR5/3: 6/2: 5/2 : 6/4

I,IO0,35tr.

O,IO

:·•

··

····

s l,552,25

: 69:

··:I~,56:38,52:29,20':IO,OO: l,2O: 0,03

9,52: 0,32: 2,81: 2,20

s··

•..

··

:

0,30: 0,20 :0,30 : O,IO •O,IO ; 0,25 •O,IO • 0,05 :· .··0,80: 0,60I,20 : 0,8067 ': 75

s

..

··

:: 0,30.

0,25 :.. O,IO:: 0,05:· ..

:: 0,70 ':: 2,25:: 31 ':: s

o 13' :: ' :

: ::- 45,50 ':: 23,28:

15,I5:: 6,70 f: 1,40 0:: 0,25:: 6,10":

0,28 :: '2,6I:: 2,03:

0,I6

••

··

·· 0,350,25

• 0,05; 0,05

··

··

····

·•

0,70: 2,80: 25

STS/T

BASES 1:CIL'JTG~LI:S :-

··· .· .

ELEME1TTS TOTAUX ( %de:la f:raction 0-2(1 Micron~

Insoluble résiduSi 02AI203

: Fe 2 03: Ti 02: Mn 02: Perte au feu: Fer l,ibre: SI02, .... 1203: Si02/ R203

·WOU •·215 :·

: P2 05 Total 'f~·

3,50,7I,O

46,448,9 :

••

:

· .· .

··

··

·•

SOLS HYDROMORPHESgris sur dép8ts récents

gria des Ilota

··

·WOU •214

8O-Ioo ~ 200-240 ~ Ca 0MgO

:K200,3 : O,I : Na 20

:

:

:

······

·•

·· -,

··· .· .

: :en C:r~ du s~l

::

:

..

1 0,0 0,0:: 0,2 0,0:: 0,3 0,2:: 14,4 ': II,4 :: 83,5 : 87,5 :

: :

: \~OU : v/OU :

212 ~ 213 :

:

··20-40 :60-80 :· . .· . .

··

··

··

··

: 0,00,2

s 0,7s 32,6

62,9

: 4,4 : 2,7

: O,2I: 0,I9:: II,!

lOIR6/3

5,7

: 0,5

:

0,0 'I,O

: 0,5: 28,4

67,5

··.

·• O-I9

·.•• WOU211

: O,7IO,H

: 0,82

: O,Z7: 0,20: 13,5

Numérotation

Refus 2 mm

ArgileLimon finLimon grossierSable finSable grossier

PH H20

Couleurs

Profondeur

Acides HumiquesA0ides Fulviques~t Humiques Tx

Carbone %Azote '10/N

SOLS HTDROIlORPRES A GillY DE PROFOW"DEUR

········

ueu30I

: 1mu382

: 1'lOU383

: "TOU384

VlOU385

:: \'lOU:: 401~ :

\JOU402 :

~JOU :403

l'JOU404 ··

•·VIaU :405

------------- --~---

0-20 30-40 55-70

7,5 YR •7/'r •

: :

5,0

:

:

····

: 0,2··

: 5,6

: 100-120:250_260:

·~[ : 5Y •8/3 • 8/2 •

: 0,1

.. 3,2• 2,0

I,828,662,0

: 4,95,0

50~5

5Y8/4

: 0,.4

0,05,51,8

26,953,1

..0,40,52,2

. 1,2·26 3. ,'63 7: ': 6,1

0-10 : 20-35

51.516/1 • 7/2

:: 0,2: :o.. 4,0:: 1,2:: 1,2•• 2I 5• • J

• ·70 8:: ':: 6,1._-------_.__.._--_._-----

: C,O:12 7• J

: 2,2· 1 4• J:37,5;45,4: 6,0

:80-100:190·~0::

:7,5YR :7,5YR ::• 7 /8 • 7 /8 o..• 1 • /1 ••· . ..: 0,3: 6,0• 0,2• 2,4:45 6· ,·44 3: ': 5,2

0,3c,o(j,01,0

: 44,9: 49,0

7,rj"[R 7,sm7/1 : 8/60,8

·• 2,20,7

:2,0• 45,3• 45,6

5,3

0,6

2,2: 1"'v

1,742,349,6

5,6

Profondeur

Couleurs

:PITH20

Refus 2mm

ArgileLiulOn finJJi.mon grossi.er

• Sable fin.• Sable BTossier

SOLS ur.ùnmfORPEES CBDIIQU8S A.GLEY

SAB!E(E DES DE2HGS3Ic.:iTS (WJU 16) A CUIRASSE DE NAPPE (:mu 36)---_.- ....------ --------------._________e_____ - .•.. 10- ~.. ________• ____.~___ ••_______ ...... _ ..___._ .._______ ._~ __ .__~..__. ___.____

· ·. :1;'TOU 'l'fOU · \'TOU ·. ~iOU 'iTOU TroU \'TOU vlOU vTOU1'!:!.Jg0rotation 161 162 · 163 ·. 361 · 362 363 364 · 355 366· ·. · ·: :

· L- ·. · ·__ 00 ____._.___• ___ ·. ·--_.--+- --_.-._-Profondeu:r · 0-25 : 35-45 70-80: : 0-30 :3C-45 :45-60 : 60-00 :80-IIO :23~:·Couleurs lOYR · 10 ru : 10 YI{:: · 10 YR IOYR :· ·3/2 · 5/2 · 8/2 ·. 0/4 : 7/1 ..· · ·. ·: ·. · ··. · ·Refus 2mn · 1,8 : 0,1 · 0,1 : : 0,0 · 2,0 · C,2 · 31,1 • 0,5 0,7 ·· · · · · · ·: : ·.·.Argile : 10,5 · 12,0 0,2 .. 3,2 7,7 : 5,2 4,7 · 5,0 · TI,a ·· ·. · · ·L:L.'lon fin II,5 · 1,5 : 0,2 ... 2,0 • 1,5 · 0,5 · 4,5 .:: 1,0 · 4,5· .. o. · · · ·Limon grossier 3,0 · 2,5 · 2,8 o.. 2,7 · 2,5 : 2,7 : 2,6 · 2,9 · 2,3 ·· · ·. · · • ·. Sable fin 29,7 .. 34,9 : 42,8 ·. 48,6 · 44,0 :47,6 · 44,0 • 49,6 • 38,2 :. · o.. · · · ·Sable grossier 40,0 · 47,2 · 51,5 ·. 40,7 · 40,0 :41,1 · 43,9 · 41,3 : 41,9 ·· · ·. · · • ·· ·. · · 4,6 : ·PE II20 4,8 · 4,6 5,3 ·. 5,4 · 5,2 5,0 · 4,5 4,2 ··. . : : ·: ·. · ·-----

SOL S SALE S DES BE RGES DB L'A II 0_.- --_._--_.

··· -: · ( rTéq. <~ )1mU · l'TJU l'lOU · 1:TOU -:BASES ECl1ANGEAELES,illDiEROTATION

/~

3II 312 · 313 314~APRES LAVAGE· · ALI ETF.Jil~OL · ·· · · · ·· ·. ·· ·Pl"Ofondeur 0- 15 15-25 • 35 -45 · 70-80 Ca 0 1,70 • 2,00 1,60 1,85· · •

· : I·Ig 0 • 2,60 2,80 2,65 · 2,55· · ·CotÙetlrS :IOYR 4/1 5Y 3/2 : 5Y 6/3 · 5Y 6/3 1C2 0 : 0,25 : 0,45 : 0,45 · 0,55· ·Na 2 0 : C,70 2,35 · 2,75 · 2,95· ·Refus 2 TIl!!l 0,1 : 0,1 0,1 : 0,0 · ·· ·: · ·· •Ar::;ile · 10,0 • 17,2 : 13,0 · 16,0 : ·· · · •Id.mon fin 0,7 · 1,5 : 4,5 · 2,7 S · 5,25 · 7,60 7,45 7,90· · · ·Limon grossier 1,9 : 1,1 1,6 1,1 T · 7,75 · 9,25 · 8,40 : 8,25· · ·.Sab18 fin 73,1 · 66,5 · 7(',9 70,3 S/T · 68 · 82 · 89 • 96· · • · · ·S~blG ~Tos8ier · 16,1 · 13,9 IO,r 9,6 · •· · · ·· · EXTHlI]j:' A IJ 'E'fiANOL (r1éq. 5·(i) ·· · ·Carbone ;,:' 1,32 0,33 Ca 0 · O,IS · 0,10: : 0,35 · 0,30· · ·Azote 5·; 0,94 C,30S : MgO : tr. · 0,20 : tr. 0,80·c/n · 14,0 · 10,8 1C2 0 : Jcr• tr. tr. tr.· · Na 20 · 1,30 1,00 2,95 : 4,00·Acides !iu.lJliques 1,17 · 0,95 l êJ,'iP · SO!JEle : 1,45 · l '7.') : 3,30 S,IO· en · • ,)\.

Acides Fulviques · C,3I : 0,12 :/ · ·· · ·~~·G. I:Iurri.ques 'l'x 1,48 1,07 du Sil

· · · P2 05 Total ~~o · 0,18 : 0,26 ·· · · • ·PE H2 0 6,3 7,8 7,3 7,3 ··

-5lOLS FERRUGINEUX TROPICAUX - SERIE JAUNE-

··Numérotation : WCO viCO · WCO•· 41 · 42 : 43 :· ·· BASES ECHAlWEABLES· · ·! ..:

Profor.deur · 10- 25 : 50- 65 · 120 - 140 Ca 0 : 0,40 : 0,30 · 0,'50· · ·· 10 YR 4/2 la YR 6/3 la YR 6/6 MgO 0,30 : 0,15 · 0,35Couleurs · ·: K2 0 tr. • tr. tr.•Refus 2 mm : O,I · O,I · 0,0 Na. 2 0 · tr. · 0,05 • 0,05· · • • ·· : :·.Argile · 1,5 · 0,0 : 0,0 S : 0,70 • 0,50 · 0,90· · · ·Limon fin : 1,0 · 0,0 · 1,2 : T : 2,90 • 1,25 · 1,95· · · •Limon grossier : 0,4 : 0,3 · 0,4 · S/T · 24 • 40 • 46· · • · •Sable fin • 24,4 • 18,8 '. 21,3 · •• · · · ·Sable grossier · 72,0 · 78,4 · 73,3 P2 05 Total r(rfJ · 0,I5 .. 0,08 • 0,13· · · · • •· · · · • ·· · · · • ·· '. · : · •· · · · ·Carbone % · 0,19 0,07 '. · · • :· · · · · ·Azote % ·· 0,15 · 0,08 · · ·• · · · ·C/N .. 12,7 : 8,7 · : · • ·• · • · ·· · ·· · ·· · · · ·· · · · · ·Acides Humiques · 0,54

1· · ·· · ·Acides Fulviques · 0,20 en \ffoo d~ sol •· · ·l-bt. Humiques Tx · 0,74 · · • · s· · · · · a· · · • : •· · • ·· · · · · · :

PH H20 · 5,6 · 5,8 · 5,6 · · ·· · · · • :PH KCl · 4,1 '4,2 · 4,3 · · ·· · · · · :· · · · ·

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24, rue Bayard, PARIS-Se

ervice Central de Documentation :

SO, route d'Aulnay, BONDY (Seine)

[fission d'études au DAHOMEY

B. P. 390 - COTONOU

IMP. C. S. 1. BondyO. R.S.T.O. M. ÉdlleurO'p6114gal • l,lm. 196