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ASSOCIATION POUR LE DROIT A L’INITIATIVE ÉCONOMIQUE NOUS DONNONS LES MOYENS D’ENTREPRENDRE À CEUX QUI N’ONT PAS LES MOYENS Réalisé avec le soutien de ÉTUDE D’IMPACT DE L’ACTION DE L’ADIE EN NOUVELLE-CALÉDONIE 2005-2010 ELISE BOUCLY, ESCEM TOURS THIERRY RACAUD, DIRECTEUR ÉTUDES & PLAIDOYER ADIE EMMANUEL BLANCHARD, DIRECTEUR RÉGIONAL ADIE

Étude d’impact - adie.org · première étude d’impact a été réalisée courant 2005 visant à évaluer la réussite de son implantation et à créer un référentiel de son

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ASSOCIATION POUR LE DROITA L’INITIATIVE ÉCONOMIQUE

NOUS DONNONS LES MOyENS D’ENTREPRENDREà CEUx QUI N’ONT PAS LES MOyENS

Réalisé avec le soutien de

Étude d’impactde l’action de l’ADIEen nouvelle-calÉdonie2005-2010

ElisE Boucly,EscEM Tours

ThiErry racaud,dirEcTEur ÉTudEs& PlaidoyEr adiE

EMManuEl Blanchard,dirEcTEur rÉgional adiE

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01

02

03

Sommaire

PrinciPaux enseignements de l’étudE 4intrOductiOn générale : cOntexte, OBJectiFs et métHOdOlOgie 5

PrOFil des clients et des PrOJets au mOment du cOntact 6

1. Profil Personnel des clients lors de l’instruction 6 1.1 Une répartition géographique équilibrée 7 1.2 Une répartition par genre stable 6 1.3 Une répartition par âge en faveur des plus de 30 ans 7 1.4 Un niveau scolaire bas, en lien direct avec l’âge des créateurs 9 1.5 Situation maritale des clients 10

2. Profil des Projets et caractéristiques Professionnelles des clients lors de l’instruction 10

2.1 Les évolutions quantitatives des microcrédits professionnels octroyés 10 2.2 Les secteurs d’activité : un secteur primaire toujours dominant 11 2.3 Situation professionnelle des clients : une majorité déjà active 12 2.4 Une importante expérience professionnelle préalable dans le secteur financé 12

éValuatiOn des ParamÈtres écOnOmiQues : Pérennité des entrePrises et insertiOn des clients 14

1. taux de Pérennité des entrePrises financées 14 1.1 Les taux de pérennité de trois études d’impact 14 1.2 Les taux de pérennité selon le profil des créateurs et des projets 15 1.3 Les taux de pérennité selon les caractéristiques professionnelles et financières du projet 16

2. taux d’insertion 17

3. nombre d’emPlois créés Par les entrePrises Pérennes 18

état des lieux des entrePrises nOn Pérennes(31% des micro-entrepreneurs financés par l’Adie) 20

1. conditions d’exercice 20

2. la cessation d’activité 20

3. situation Professionnelle actuelle 21

4. Protection santé 22

5. souhaits Pour l’avenir 22

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3

05

04 état des lieux des entrePrises Pérennes 24

1. conditions d’exercice 24 1.1 Taux d’officialisation 24 1.2 Statut juridique 25 1.3 Temps de travail 25

2. situation économique 26 2.1 Perception de la santé des affaires 26 2.2 Chiffre d’affaires annuel global 26 2.3 Chiffre d’affaires et ses variables associées 27

3. revenus des créateurs 29 3.1 Evolution des bénéfices réalisés par l’entreprise 29 3.2 Salaire mensuel obtenu grâce à l’activité financée 29 3.3 Le salaire mensuel moyen varie également selon la province d’origine. 30 3.4 Revenus complémentaires 31

4. indicateurs sociaux 32 4.1 Accès à l’épargne et à la retraite grâce aux revenus de l’entreprise 32 4.2 Protection santé 32

5. insertion bancaire 33 5.1 Relation avec la banque et accès aux services bancaires 33 5.2 Grands indicateurs de bancarisation 33 5.3 Accès au crédit bancaire 34

imPact de l’accOmPagnement et satisFactiOn À l’égard de l’adie 36 1. adéquation entre les besoins des créateurs et les Produits/services financiers 36 1.1 Satisfaction des clients et montage du dossier de crédit 36 1.2 Satisfaction des clients et délais de financement 37 1.3 Satisfaction des clients et produits financiers 37

2. l’accomPagnement de l’adie 38 2.1 Modalités de l’accompagnement 38 2.2 Domaines d’accompagnement 39 2.3 Impact de l’accompagnement 39 2.4 Evaluation des conseillers accompagnement 40 2.5 Intentions de recours aux services d’accompagnement 40

3. satisfaction à l’égard de la création d’entrePrise et de l’adie 40 3.1 Satisfaction vis-à-vis de la création d’entreprise 40 3.2 Satisfaction globale vis-à-vis de l’Adie 41 3.3 Intentions de recommandations de l’Adie 41

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La délégation Adie de Nouvelle-Calédonie est présente sur le territoire depuis 1999. Une première étude d’impact a été réalisée courant 2005 visant à évaluer la réussite de son implantation et à créer un référentiel de son action.L’étude d’impact 2011 de l’Adie en Nouvelle-Calédonie avait deux objectifs principaux :• évaluer l’évolution du processus d’insertion et de développement de la population

bénéficiaire des services de l’Adie. • mesurer l’adéquation entre, les besoins de la cible, et les produits et services que

propose l’Adie.

Le premier constat est que l’Adie en Nouvelle-Calédonie poursuit et développe son action. Le nombre de nouveaux micro-entrepreneurs financés annuellement a progressé en moyenne de 60% sur la période. Sa répartition géographique s’est équilibrée entre les 3 provinces, tout en ayant toujours une action forte en terres coutumières.Pour autant, malgré la forte augmentation de l’activité, mesurée par le nombre de micro-entrepreneurs financés et accompagnés par l’Adie chaque année, son action d’insertion n’a pas faibli. Trois quarts des entreprises financées par l’Adie sont toujours en activité à 3 ans et plus de 9 clients sur 10 poursuivent une activité économique (autre activité, emploi salarié). Elles sont majoritairement en règle (inscription au registre). Ces entreprises sont de plus génératrices d’emplois (1,4 par activité en moyenne), bien que ces derniers ne soient pas toujours officialisés.Presque un entrepreneur sur deux, renouvelle son financement à l’issue de son premier prêt, et le taux d’accès aux services bancaires (insertion bancaire) s’améliore de plus de 30% même si un sur dix seulement obtient un prêt bancaire classique pour soutenir le développement de son activité.L’Adie en Nouvelle-Calédonie est fidèle à sa mission d’insertion dans et vers l’économique.

Second constat, les caractéristiques des clients de l’Adie ont peu évolué en 5 ans (situation, âge, secteur d’activité, expérience préalable, féminisation, etc…), l’Adie a donc su trouver son public dès son ouverture en Nouvelle-Calédonie. Toutefois le public Adie en Nouvelle-Calédonie est différent de celui de la métropole : plus d’entrepreneurs individuels déjà en activité et moins de demandeurs d’emploi. Bien que la durée de vie des entreprises financées se soit nettement améliorée, les niveaux de chiffres d’affaires restent faibles et les revenus tirés de l’activité le plus souvent inférieurs au SMG. Il est, dans la plupart des cas, complété par un autre revenu (conjoint, autre activité, ressources vivrières…).

Enfin, l’appréciation des services et produits de l’Adie par les clients est très positive. Le cycle de crédit et ses caractéristiques, la qualité du travail des équipes et les délais de financement correspondent bien aux attentes des clients. Bien qu’il reste à être plus largement diffusé, l’accompagnement permet aux micro-entrepreneurs d’améliorer leur gestion et de surmonter les difficultés. Au final, plus de 9 clients sur 10 sont satisfaits de l’expérience de la création d’entreprise et de ses conséquences (épanouissement personnel, indépendance et confiance en soi) et quasiment tous sont satisfaits de l’Adie.

principaux enSeignementS de l’Étude

le nombre de nouveaux micro-entrepreneurs financés annuellementa progressé en moyenne de

60%4

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L’objet de cette étude est de mesurer l’impact de l’action de l’Adie sur la période 2006-2011 en Nouvelle-Calédonie. Depuis l’implantation de l’Adie en Nouvelle-Calédonie en 1999, une première étude d’impact a été réalisée en 2005. L’objectif de la délégation est de renouveler l’étude tous les 5 ans sur le Territoire – contrairement à la métropole où l’étude d’impact est renouvelée tous les trois ans, la dernière ayant été réalisée en 2010. L’étude actuelle pourra donc être confrontée à ces deux autres études (Nouvelle-Calédonie 2005, principalement en termes d’évolution, et métropole 2010 en comparaison).

L’étude d’impact de l’Adie en Nouvelle-Calédonie a deux objectifs principaux. Il s’agit dans un premier temps d’évaluer le processus d’insertion et de développement de la population bénéficiaire des services de l’Adie. Dans un deuxième temps, il s’agit de mesurer l’adéquation entre les besoins de la cible et les produits et services que propose l’Adie.

Pour la réalisation de cette étude, une cible a été déterminée. Il s’agit des personnes financées par l’Adie (microcrédit professionnel) entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2009, quelque soit le profil de l’entreprise créée (toujours en activité ou activité finie). L’étude d’impact porte bien sur une période de 5 ans (2006-2011). Mais cette période de référence de 2006 à 2009 a été déterminée de manière à ce que l’étude porte sur des entreprises âgées de minimum 2 ans et non sur des entreprises encore en phase de création (moins de 2 ans d’ancienneté).

Un échantillon représentatif de 300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie a été constitué de manière à respecter la structure de la cible telle que décrite ci-dessus, structurée selon la méthode des quotas. Six variables de quotas renseignées sur les fichiers de l’Adie ont ainsi été utilisées : le sexe, l’âge, le niveau de formation, le secteur d’activité, la date de création, et la province de résidence.

Le recueil de l’information a été conduit sur la base d’un questionnaire d’une durée moyenne de 40 minutes. La passation des questionnaires sous forme d’entretiens en face-à-face a été privilégiée compte tenu de l’étendue des questions et du contexte culturel de la Nouvelle-Calédonie (usage du téléphone restreint et rapports directs plus coutumiers). Des entretiens téléphoniques ont également eu lieu dans certains cas d’impossibilité de rencontre.

Par ailleurs, cette étude d’une durée de 6 mois, a été suivie par un comité de pilotage ayant pour mission de valider la mise en place opérationnelle des grandes phases de l’étude et de valider sa présentation orale.

introduction gÉnÉrale : contexte, oBJectiFSet mÉtHodologie

6 variablesde quotas renseignées sur les fichiers de l’adie ont ainsi été utilisées : le sexe, l’âge, le niveau de formation, le secteur d’activité, la date de création, et la province de résidence.

Pour la réalisation de cette étude, une cible a été déterminée. il s’agit des personnes financées par l’adie (microcrédit professionnel) entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2009.

5

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6

Qui Sont leS crÉateurS FaiSant appel à l’adie ? cette première partie rÉpondra à cette QueStion en diStinguant le proFil perSonnel du client de SeS caractÉriStiQueS proFeSSionnelleS. l’oBJectiF eSt de connaître le proFil du client de l’aSSociation Sur leS cinQ dernièreS, et de vÉriFier l’adÉQuation entre ServiceS FinancierS et non-FinancierS de l’adie pour vÉriFier leurS pertinenceS Face aux BeSoinS deS clientS adie.

1 Profil Personnel des clients lors de l’instruction

1.1 une réPArtition géogrAPhique équilibrée

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR PROVINCE

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’adie)

ÎLES32%

NORD32%

SUD36%

Depuis l’étude de 2005, la répartition des créateurs par zone géographique s’est équilibrée - (évolution en grande partie due à l’implantation progressive de l’Adie sur le territoire). Le pourcentage de projets financés en province Sud a diminué tandis que la part des projets en province Nord et en province des Iles Loyauté a augmenté. La part des projets financés en province Sud peut paraître faible sachant qu’environ 2/3 de la population calédonienne vit dans le grand Nouméa ; mais la répartition de cette population calédonienne ne correspond pas à la répartition de la population cible de l’Adie (personnes n’ayant pas accès au crédit bancaire).

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR ZONE D’HABITAT

n outre mer terre coutumière n Zone rurale n Zone urbaine

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

34% 45% 21%

La zone d’habitat la plus représentée est la zone rurale (près de la moitié des clients). Elle est suivie de la zone Outre Mer terre coutumière (environ un tiers des clients), et enfin vient la zone urbaine (21% des clients). À noter que la zone urbaine correspond uniquement à Nouméa et n’apparaît donc qu’en province Sud.

proFil deS clientS et deS proJetS au moment du contact

01

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le détail par province est le suivant :

ZONE D’HABITAT PAR PROVINCE

SUD

NORD

ÎLES

n outre mer terre coutumière n Zone rurale n Zone urbaine

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

56%6% 38%

66%

100%

34%

Chaque province a sa zone d’habitat privilégiée : plus de la moitié des clients de la province Sud vivent en zone urbaine (seulement 6% vivent en terre coutumière) ; 2/3 des clients de la province Nord vivent en zone rurale ; et 100% des clients de la province des Loyautés vivent en terre coutumière.

1.2 une réPArtition PAr genre stAble

La répartition moyenne homme/femme est de 60/40 (61% des personnes financées par l’Adie sont des hommes, et 39% sont des femmes). Lors de l’étude d’impact de 2005, Ce ratio était déjà de 60/40. En revanche, selon le dernier rapport « Femmes de Nouvelle-Calédonie » publié par l’ISEE en 2011, les entreprises individuelles recensées en 2010 étaient à 27% dirigées par des femmes. La proportion de femmes parmi les clients de l’Adie est donc particulièrement élevée. La part des femmes est particulièrement élevée dans le cadre des AGR (Activités Génératrices de Revenus). Ces AGR (maraîchage, vivrier, artisanat…) viennent souvent en complément de l’éducation des enfants et de la tenue du foyer.

Toutefois, dans le cadre de l’économie moderne, la part des femmes créatrices à l’Adie reste nettement supérieure à la moyenne calédonienne (ISEE 2011), notamment en milieu urbain.

GENRE PAR PROVINCE

SUD

NORD

ÎLES

n h n f

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

57%

62%

64% 36%

38%

43%

la répartition moyennehomme/femme est de

60/40

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Comme en 2005, la province Sud connait la plus forte proportion de femmes, suivie de la province Nord puis de la province des Iles Loyauté. En revanche, par rapport à l’étude d’impact de 2005, l’écart pour la province des Iles Loyauté et la province Nord s’est resserré, alors qu’il s’est légèrement étendu en province Sud.

33 %

GENRE PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

Bâtiment

Primaire

artisanat

service

commerce

n h n f

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

53%

51%

40%

100%

67% 33%

47%

49%

60%

Malgré la forte féminisation des clients de l’Adie, la répartition hommes/femmes varie logiquement selon le secteur d’activité : les métiers physiques demeurent largement investis par des hommes. Ainsi, le secteur du bâtiment est uniquement composé d’hommes. Le secteur primaire est également dominé par les hommes (environ 2/3 des clients). Les secteurs de l’artisanat et des services connaissent logiquement une répartition plus équilibrée, en particulier les services (équi-partition). Quant au commerce c’est le seul secteur à être majoritairement occupé par des femmes.

1.3 une réPArtition PAr âge en fAveur des Plus de 30 Ans

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR ÂGES

n Moins de 30 ans

n 30 à 39 ans

n 40 à 49 ans

n 50 ans et plus

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

30%

12%

28%

30%

En dehors de la catégorie des moins de 30 ans, la répartition des clients par tranche d’âge est équilibrée (environ 30% pour les trois autres catégories).Le pourcentage de créateurs de plus de 50 ans semble élevé ; il s’agit souvent de personnes à la retraite qui ont besoin de rester actives pour compenser un niveau de revenu particulièrement bas (minimum vieillesse ou faible niveau de retraite). Par rapport à 2005, le pourcentage des clients de plus de 50 ans a même augmenté

malgré la forte féminisation des clients de l’adie, la répartition hommes/femmes varie logiquement selon le secteur d’activité : les métiers physiques demeurent largement investis par des hommes.

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(il était d’environ 26%). A l’inverse, la part des créateurs de moins de 30 ans reste très faible, seulement 12%. Les deux plus jeunes catégories (moins de 30 ans et 30 à 39 ans) représentent 40% des créateurs financés par l’Adie ; c’est moins qu’en 2005 (environ 43%). La tendance est donc au financement de créateurs de plus en plus âgés. La province des Iles Loyauté comporte le taux de créateurs de moins de 30 ans le plus bas : 9%. Les créateurs des Loyautés sont ensuite équi-répartis entre les trois autres catégories. La province Nord connaît le plus haut taux de jeunes créateurs (16% ont moins de 30 ans) et de créateurs âgés (38% ont plus de 50 ans). C’est en province Sud qu’on trouve le plus faible taux de créateurs de plus de 50 ans (21%) en faveur des créateurs de 30 à 39 ans (35%).

1.4 un niveAu scolAire bAs, en lien direct Avec l’âge des créAteurs

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR NIVEAU D’ÉDUCATION

0 % illettré n lire/écrire/compter n formation professionnelle diplômée n niveau 2e et 1ère n bAc n bAc+

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

47% 33% 8% 8% 4%

Près de la moitié des personnes financées ont un niveau de formation « Lire/Ecrire/Compter », c’est-à-dire que ces créateurs ne sont pas allés jusqu’au bout des études secondaires (lycée professionnel ou général), ils ont souvent quitté le système éducatif au niveau du collège. Un tiers des clients ont suivi une formation professionnelle (obtention d’un diplôme du type BEP/CAP), 16% ont un niveau de formation correspondant aux classes du lycée général. Seulement 4% des clients de l’Adie ont suivi des études supérieures. Ce niveau scolaire bas est en corrélation avec l’âge des clients. En effet, parmi les clients ayant un niveau « Lire/Ecrire/Compter », 77% ont au moins 40 ans (avec une majorité à plus de 50 ans), et seulement 5% ont moins de 30 ans. A l’inverse, parmi les quatre autres niveaux de formation, la majorité des clients a moins de 40 ans. Par rapport à l’étude d’impact de 2005, l’évolution témoigne d’un niveau de formation en progression chez les clients de l’Adie :50% avaient un niveau d’éducation « Lire/Ecrire/compter ». Ce niveau a donc perdu 5 points en l’espace de 5 ans.41% avaient un niveau « Formation professionnelle diplômée », soit une baisse de 8 points depuis 2005.Les trois autres catégories d’éducation ont gagné en représentation : 2% des créateurs avaient un niveau d’éducation « Niveau 2e et 1ère », ce pourcentage a quadruplé ; 4% avaient un niveau « Bac », c’est le double aujourd’hui ; le pourcentage de personnes ayant un niveau « Bac + » est stable, il est passé de 3% à 4%.

Près de la moitié des personnes financées ont un niveau de formation « lire/ecrire/compter », c’est-à-dire que ces créateurs ne sont pas allés jusqu’au bout des études secondaires.

le pourcentage de créateurs de plus de 50 ans semble élevé ; il s’agit souvent de personnes à la retraite qui ont besoin de rester actives pour compenser un niveau de revenu particulièrement bas.

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La comparaison 2005/2011 traduit donc principalement une tendance à moins de formation professionnelle pour plus de formation générale.

La province Sud a le taux le plus élevé de clients de niveau Bac et Bac + avec 18%, devant la province des Iles Loyauté à 11% et la province Nord à 5%. En revanche, les taux du niveau « Lire/Ecrire/Compter » sont quasiment les mêmes pour les trois provinces (autour de 46%).

1.5 situAtion MAritAle des clients

53% des clients sont mariés, 23% sont en concubinage. Les 24% restants sont soit célibataires, veufs ou divorcés.

2 Profil des Projets et cArActéristiques Professionnelles des clients lors de l’instruction

2.1 les évolutions quAntitAtives des Microcrédits Professionnels octroyés

NOmBRE DE CLIENTS fINANCÉS

2006 302

2007 324

2008 326

2009 475

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

0 100 200 300 400 500

Le nombre de clients ayant obtenu un ou plusieurs microcrédits professionnels entre début 2006 et fin 2009 a augmenté, en particulier en 2009. Sur l’ensemble des clients financés sur la période, 21% ont obtenu le prêt en 2006, 23% pour 2007 et 2008, et 33% pour 2009. Environ 97% des clients ont obtenu un seul prêt sur la période, 2% ont obtenu deux prêts, et 1% en a obtenu trois. Lorsqu’un client obtient un microcrédit, dans plus d’un cas sur deux (55%), son prêt est complété par un autre (principalement un prêt d’honneur). Le montant moyen du microcrédit sur cette période est d’environ 450 000 CFP ; c’est un peu moins qu’en 2005 (le montant moyen du microcrédit sur la période 2000 à 2005 était de 490 000 CFP).

53% des clients sont mariés, 23% sont en concubinage. les 24% restants sont soit célibataires, veufs ou divorcés.

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2.2 les secteurs d’Activité : un secteur PriMAire toujours doMinAnt

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR SECTEURS D’ACTIVITÉ

n Primaire n service n commerce n bâtiment n Artisanat

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

44% 28% 13% 9% 6%

On observe une stabilité de la répartition sectorielle entre 2005 et 2011 ; le secteur primaire est le plus représenté suivi par le secteur des services. Le commerce et le bâtiment ont dépassé l’artisanat.

RÉPARTITION DES SECTEURS D’ACTIVITÉ PAR PROVINCE

SUD

NORD

ÎLES

n Primaire n service n commerce n bâtiment n Artisanat

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

30% 33% 15% 12% 10%

62% 15% 12% 8% 3%

39% 36% 14% 6% 5%

• Province sud : La part du secteur tertiaire (qui englobe les secteurs des services et du commerce) est plus élevée qu’en 2005 ; elle est passée de 37% en 2005 à 49% aujourd’hui. C’est aussi le cas du secteur secondaire (bâtiment et artisanat) qui est passé de 15% en 2005 à 22% aujourd’hui. L’activité de l’Adie traduit mieux qu’en 2005 le caractère urbain de cette province.

• Province nord : Le secteur primaire prédomine largement avec 62% des clients.

• Province des iles loyauté : Le secteur primaire, à 39%, reste dominant, suivi de près par le secteur des services (36%). Les familles des Iles Loyautés possèdent quasiment toutes un champ qui leur permet de cultiver pour leur consommation personnelle ; les activités du secteur primaire que l’Adie a financées concernent donc principalement la pêche. Le secteur des services s’impose en raison d’un nombre élevé d’entreprises de transport et d’entretien d’espaces verts. La forte densité de population, la centralisation économique à Wé et l’absence de transports publics contribuent au fort développement des transporteurs privés (phénomène accentué par l’arrivée massive des croisiéristes – jusqu’à 100 touchers de paquebot par an). Pour les entreprises d’entretien d’espaces verts, la tradition coutumière oblige chaque famille à entretenir l’espace autour des habitations : par manque de temps ou de matériels, ces familles font souvent appel à des entrepreneurs individuels.

le secteur primaire est le plus représenté suivi par le secteur des services. le commerce et le bâtiment ont dépassé l’artisanat.

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2.3 situAtion Professionnelle des clients : une MAjorité déjà Active

SITUATION PROfESSIONNELLE DU CLIENT LORS DE L’INSTRUCTION

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

Travailleur indépendant44%

Inactif37%

Demandeurd’emploi

11%

Salarié8%

Lorsque les clients viennent monter un dossier de demande de prêt à l’Adie, 44% d’entre eux sont des travailleurs indépendants. Ce pourcentage élevé s’explique par le fait que de nombreux clients ont déjà démarré l’activité pour laquelle ils demandent un financement ; leur activité est déjà déclarée et le prêt va leur servir à développer leur entreprise. Dans d’autres cas, le client est travailleur indépendant dans une activité qui n’est pas celle pour laquelle il demande un financement. 8% des clients sont salariés lors de l’instruction. C’est donc une courte majorité des clients (52%) qui est en activité au moment d’être financée par l’Adie. Les 48% clients qui ne sont pas insérés professionnellement lors de l’instruction sont principalement inactifs (37%) et les autres sont demandeurs d’emploi (11%).

2.4 une iMPortAnte exPérience Professionnel PréAlAble dAns le secteur finAncé

ExPÉRIENCE PROfESSIONNELLE PRÉALABLE

n salarié ou indépendant pendant + 1 an n occasionnelle n Aucune

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

68% 28% 4%

Ce graphique témoigne de l’importance de l’expérience professionnelle du client avant le financement du projet. En effet, 96% des clients financés ont une expérience dans le domaine d’activité pour lequel ils sont financés. Plus des deux tiers des clients (68%) ont une expérience préalable de plus d’un an dans le domaine d’activité de leur projet, et 28% ont une expérience occasionnelle. Au final, seulement 4% des créateurs financés par l’Adie se lancent sans expérience préalable.

lorsque les clients viennent monter un dossier de demande de prêt à l’adie, 44% d’entre eux sont des travailleurs indépendants.

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> Depuis son implantation en Nouvelle-Calédonie en 1999, l’Adie a étendu son action. Pour la période couverte par l’étude, le nombre de micro-entrepreneurs financés a progressé de presque 60% ; il est passé de 302 en 2006 à 475 en 2009 (renouvellement de prêts non inclus). De plus, l’activité de l’association s’est développée en province Nord et en province des Iles Loyauté ce qui permet aujourd’hui d’avoir une répartition équilibrée des clients par zone géographique (environ un tiers pour chacune des trois provinces).

> La répartition homme/femme des clients de l’Adie est stable par rapport à 2005 (environ 60% d’hommes contre 40% de femmes). Ce taux à 40% de femmes chefs d’entreprise est nettement supérieur à la moyenne générale du territoire relevée en 2010 par l’ISEE (27%). Par rapport à 2005, l’âge moyen des micro-entrepreneurs a eu tendance à augmenter. Aujourd’hui 30% des clients sont âgés de plus de 50 ans contre 12% de moins de 30 ans. Le niveau de formation des clients de l’Adie est corrélé à leur âge : ils ont principalement un niveau lire/écrire/compter. Beaucoup ont également un niveau de type BEP ou CAP, cependant on remarque un mouvement à la hausse des niveaux de formation générale (lycée et études supérieures) au détriment de ces formations professionnalisantes.

> Presque la moitié des projets financés relèvent du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche). Le secteur tertiaire (service et commerce) se situe en deuxième position tandis que le secteur secondaire (bâtiment et artisanat) regroupe la plus faible part des clients. Par ailleurs, près de la moitié des micro-entrepreneurs financés par l’Adie sont sans emploi lors de l’instruction de leur dossier. Parallèlement, 96% des clients ont une expérience professionnelle préalable dans le domaine d’activité financé par l’association.

l’eSSentiel

96%des clients ont une expérience professionnelle préalable dans le domaine d’activité financé par l’association.

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l’oBJectiF maJeur de l’adie eSt l’inSertion proFeSSionnelle deS perSonneS Qu’elle Finance. pour Évaluer cet aSpect, deux grandS indicateurS ÉconomiQueS Sont ÉtudiÉS : la pÉrennitÉ deS entrepriSeS (dÉtermine la proportion d’entrepriSeS touJourS en activitÉ), et le taux d’inSertion (dÉtermine le nomBre de clientS en Situation d’emploi, même aprèS une ceSSation d’activitÉ). cette partie Étudie Également le nomBre d’emploiS crÉÉS par leS micro-entrepreneurS danS le But d’Évaluer danS Quelle meSure leS FinancementS octroyÉS par l’adie Sont un levier d’inSertion proFeSSionnelle au-delà deS perSonneS directement FinancÉeS et accompagnÉeS.

1 tAux de Pérennité des entrePrises finAncées

1.1 les tAux de Pérennité de trois études d’iMPAct

Évaluation deS paramètreS ÉconomiQueS : pÉrennitÉdeS entrepriSeS et inSertiondeS clientS

02

TAUx DE PÉRENNITÉ

GLOBALEpourcentage d’entreprises encore en activitéau bout de la période considérée2 ans, 3 ou 5 ans

A 2 ANSpourcentage d’entreprises encore en activitéau bout de 2 ans

A 3 ANSpourcentage d’entreprises encore en activitéau bout de 3 ans

A 5 ANSpourcentage d’entreprises encore en activitéau bout de 5 ans

n nouvelle-calédonie 2011 n nouvelle-calédonie 2005 n Métropole 2010

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

69%

77%

64%

88%

83%

68%

75%

71%

59%

51%

61%

2 grandsindicateurséconomiques sont étudiés : la pérennité des entreprises et le taux d’insertion.

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> guide de lecture :

• Pérennité globale : sur l’ensemble des entreprises financées durant la période 2006-2009, 69% sont encore en activité aujourd’hui.

• Pérennité à 2 ans : sur l’ensemble des entreprises financées il y a 2 ans, 88% sont encore en activité aujourd’hui. (La pérennité à 3 ans et à 5 ans se lit dans cette même logique).

Ces taux de pérennité sont en progression, aussi bien à 2 ans qu’à 3 ans par rapport aux résultats mesurés en 2005.

Les taux de pérennité métropolitains sont donnés à titre purement indicatif, la comparaison entre métropole et Nouvelle-Calédonie rencontrant rapidement ses limites, du fait de contextes socioéconomiques très différents.

On retiendra en particulier le taux de pérennité actuel à 3 ans : trois quarts des entreprises financées il y a 3 ans sont pérennes aujourd’hui.

1.2 les tAux de Pérennité selon le Profil des créAteurs et des Projets

• Par province :

Les écarts des taux de pérennité globale entre les trois provinces sont importants ; Les taux de pérennité de la province Sud à 2 ans et à 3 ans sont inférieurs à ceux des deux autres provinces. Ceci peut s’expliquer par une concurrence plus forte que dans les deux autres provinces car y sont regroupées la majorité des entreprises du territoire (au sein même du Grand Nouméa) ; de plus, les charges personnelles sont plus élevées : les habitants du Grand Nouméa doivent en général payer un loyer (alors que les habitants de brousse sont souvent propriétaires), et des charges comme la consommation d’eau (que la plupart des habitants de brousse n’ont pas à payer), par conséquent le seuil de rentabilité d’une même entreprise est plus élevé en Province Sud qu’en Province Nord ou Îles.

• Par genre :

74% des entreprises menées par des hommes sont pérennes aujourd’hui, contre 62% pour les entreprises menées par des femmes.

• Par tranche d’âge ou par niveau de formation

Les différences de pérennité ne sont pas significatives entre ces différents critères.

74% des entreprises menées par des hommes sont pérennes aujourd’hui, contre 62% pour les entreprises menées par des femmes.

on retiendra en particulier le taux de pérennité actuel à 3 ans : trois quarts des entreprises financées il y a 3 ans sont pérennes aujourd’hui.

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1.3 les tAux de Pérennité selon les cArActéristiques Professionnelles et finAncières du Projet

• Par secteur d’activité :

Les écarts de pérennité globale par secteur d’activité paraissent plus faibles que ce à quoi on pourrait s’attendre (l’écart-type est de 16%). Le secteur de l’artisanat a le meilleur taux avec 79% d’entreprises pérennes (souvent cette activité est réalisée à domicile avec de faibles charges fixes) ; le secteur du commerce arrive en 2e position (73%) ; puis vient le secteur primaire (69%) ; celui des services (68%) ; et enfin le secteur du bâtiment a le moins bon taux de pérennité avec 63% d’entreprises toujours en activité. Il est vraisemblable que le secteur du bâtiment fasse face à une concurrence particulièrement forte en province Sud (dans le Grand Nouméa) où il est principalement représenté et plus soumis aux aléas du marché du BTP que connaît la Nouvelle-Calédonie.

• selon l’expérience professionnelle préalable :

Les clients ayant une expérience professionnelle préalable significative (plus d’un an) dans le secteur de l’activité financée sont plus pérennes que ceux ayant une expérience occasionnelle (71% contre 65%). Ce résultat, classique des enquêtes de pérennité, s’inscrit dans la droite ligne des travaux menés au niveau national (enquête SINE de l’Insee, étude nationale [métropolitaine] d’impact de l’action de l’Adie).

• officialisation :

Les entreprises ayant déclaré leur activité (officialisation par l’inscription au registre) sont plus nombreuses à être pérennes (73%) que celles ne l’ayant pas déclarée (55%).

• selon le montant du microcrédit :

La tendance générale est la suivante : plus le montant du microcrédit est élevé, plus le taux de pérennité est élevé (avec une stagnation une fois que le prêt dépasse 600 000 CFP). Les écarts restent cependant faibles.

le secteur de l’artisanat a le meilleur taux avec

79%d’entreprises pérennes.

Plus le montant du microcrédit est élevé, plus le taux de pérennité est élevé.

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2 tAux d’insertion

Le principal objectif de l’Adie est l’insertion professionnelle des personnes qu’elle finance. L’insertion traduit la situation d’emploi du client ; elle peut alors signifier deux choses : soit le client a conservé l’emploi pour lequel il a été financé (l’entreprise financée est pérenne), soit il a trouvé un autre emploi (l’entreprise financée est non pérenne). Les clients non insérés sont ceux n’ayant pas retrouvé un emploi suite à la cessation d’activité de l’entreprise financée.

TAUx D’INSERTION

(pourcentage de clients en situation d’emploi(créateurs d’entreprises pérennes+ créateurs d’entreprises non pérennesayant retrouvé un emploi au moment de l’enquête)

n nouvelle-calédonie 2011 n nouvelle-calédonie 2005 n Métropole 2010

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

92%

86%

79%

Le taux d’insertion des clients de l’Adie en 2011 est très bon. Plus de 9 personnes financées sur 10 ont aujourd’hui un emploi.

L’Adie a amélioré son impact en termes d’insertion professionnelle des clients en Nouvelle-Calédonie par rapport à 2005 (6 points de plus).

PÉRENNITÉ ET INSERTION

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

Non insérés8%

Pérennes69%

Non pére nnesmais insérés

23%

On constate que parmi les clients non pérennes (31%), seule une petite partie n’a pas retrouvé un emploi ; en tout seulement 8% des personnes financées par l’Adie ne sont professionnellement pas insérées aujourd’hui. Le taux d’insertion des clients non pérennes a progressé par rapport à l’étude d’impact calédonienne de 2005. Aujourd’hui, le pourcentage de micro-entrepreneurs non pérennes mais insérés est supérieur à celui des non insérés.

le principal objectif de l’adie est l’insertion professionnelle des personnes qu’elle finance.

le taux d’insertion des clients de l’adie en 2011 est très bon. Plus de 9 personnes financées sur 10 ont aujourd’hui un emploi.

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3 noMbre d’eMPlois créés PAr les entrePrises Pérennes Pour classer les différentes possibilités d’emploi chez les promoteurs calédoniens, une trame a été suivie. On distingue d’abord les emplois permanents des emplois occasionnels ou saisonniers, ensuite on cherche à savoir si ces emplois sont déclarés (officiels) ou non (officieux), et enfin on détermine le nombre d’emplois issus de la structure familiale. Le graphique ci-dessous détaille ainsi le nombre d’emplois créés par les clients pérennes (emploi du client non inclus).

Les 208 clients pérennes ont créé 290 emplois en plus du leur. Cela signifie qu’un client pérenne créé en moyenne 1,39 emploi supplémentaire. Près de deux tiers des clients toujours en activité (65%) ont effectué des embauches. En revanche peu d’entre eux déclarent ces emplois (seulement 13%) ; 81% de ces emplois supplémentaires font partie de l’économie informelle ; c’est presque autant qu’en 2005 (82%). De plus, les emplois officieux sont quasiment tous occupés par des membres de la famille du client ; en tout, 81% des postes créés sont octroyés aux membres de la famille. Ce haut pourcentage s’explique principalement par le mode de vie mélanésien où le terme famille est à prendre au sens large (la famille est souvent rapportée aux membres de la tribu).

Les clients du secteur primaire sont les plus nombreux à avoir recruté avec un taux de 51% ; en revanche, c’est aussi le secteur où il y a le moins d’embauches déclarées : seulement 5% ont créé des emplois officiels. Les secteurs du bâtiment et de l’artisanat se caractérisent par les plus faibles taux d’embauche (respectivement 37% et 32 % des clients ont recruté), mais ce sont ceux où les taux d’embauches officielles sont les plus élevés (19% et 16%, soit la moitié des clients de ces secteurs à avoir créé des emplois).

Au plan géographique, 62% des clients des Iles Loyauté ont recruté. La province Nord suit avec un taux de 51%, puis vient la province Sud avec seulement 26%. Le taux de recrutement officiel le plus élevé est observé en province Nord : 11% des micro-entrepreneurs de cette zone ont déclaré leurs embauches; viennent ensuite la province des Iles Loyauté (9%), puis la province Sud (7%).

dont famille

16

officiels

31

dont famille

6

officiels

26

dont famille

138

officieux

153

dont famille

75

officieux

81emplois créés

290

occasionnel ousaisonniers

179

Permanents

111

Base : personnes financées poursuivant leur leur activités (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

52 %28 %

72 %

15 %

85 %

94 %

23 %

90 %

38 %

62 %

208 clients pérennes ont créé 290 emplois en plus du leur. cela signifie qu’un client pérenne créé en moyenne 1,39 emploi supplémentaire.

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> Plus de deux tiers des entreprises financées entre 2006 et 2009 sont encore en activité aujourd’hui. Les taux de pérennité à 2 et 3 ans de l’étude actuelle ont progressé par rapport à 2005 (hausse respective de 5 et 4 points). Ce résultat est positif sachant qu’en moyenne, à partir de la troisième année de vie, une entreprise entre en phase de croissance ou de consolidation.

> Comme en 2005, la pérennité des entreprises est très corrélée à la province d’origine : les entreprises créées en province Sud sont beaucoup moins pérennes que celles des deux autres provinces. Ceci peut s’expliquer en partie par un seuil de rentabilité plus élevé auquel doivent faire face les créateurs du Grand Nouméa, et par un montant des dépenses personnelles plus importantes qu’en brousse.

> Le taux d’insertion de l’Adie en Nouvelle-Calédonie aujourd’hui est de 92%, soit une valeur supérieure à celle observée en 2005 (86%).

> Les entreprises financées par l’Adie sont génératrices d’emplois. 65% des clients toujours en activité ont créé au moins un emploi (deux en moyenne) mais il s’agit souvent d’emplois officieux proposés aux membres de la famille ; seulement 13% des clients pérennes ont créé des emplois officiels. Malgré le caractère officieux et occasionnel d’une partie des emplois créés par les clients, les prêts accordés par l’association favorisent bien l’activité de personnes tierces.

l’eSSentiel

65%des clients toujours en activité ont créé au moins un emploi.

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on cHercHera à comprendre danS ce cHapitre leS raiSonS de la ceSSation de l’activitÉ et la Situation actuelle deS clientS.

1 conditions d’exercice

La durée de vie moyenne des entreprises ayant cessé leur activité est de 22 mois, soit presque 2 ans d’activité. Ce temps d’activité est en progression par rapport à 2005 (durée de vie moyenne de 13 mois) Le taux d’officialisation des clients non pérennes est de 73% (inscription au registre) ; il est de 86% chez les micro-entrepreneurs pérennes. Ce taux d’officialisation est inférieur à celui des entreprises non pérennes car souvent les flux financiers engendrés par l’activité sont faibles, et le client ne voit pas l’intérêt de la déclarer ou n’en a pas les moyens (l’officialisation de l’entreprise engendre en effet le devoir de payer des impôts et de cotiser au RUAMM).

2 lA cessAtion d’Activité

PRINCIPALE RAISON DE LA CESSATION D’ACTIVITÉ

Votre situation personnelle a évolué(situation familiale, santé,...)

La santé de votre entreprise s’est dégradée

Vous avez choisi de retourner vers un emploi salarié

Votre activité n’a jamais vraiment décollé

Vous avez décidé de créer une autre entreprise

Autres

Base : personnes financées ayant cessé leur activité (92 soit 31 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

4%

35%

7%

14%

15%

25%

Deux raisons importantes de cessation de l’exercice sont intrinsèques à l’activité de l’entreprise : « la santé de l’entreprise s’est dégradée » et « l’activité n’a jamais vraiment décollé ». 22% des clients ont cessé leur activité pour une raison propre à l’activité de leur entreprise. Parmi ces 22%, 85% évoquent des difficultés commerciales comme raisons de la dégradation de la santé de l’entreprise ou du non décollage de l’activité ; un sur deux estime également que son entreprise n’était pas assez rentable, et 45% pensent qu’ils ont manqué d’accompagnement (Adie ou autre).

État deS lieux deS entrepriSeS non pÉrenneS(31% deS micro-entrepreneurS FinancÉS par l’adie)

03

la durée de vie moyenne des entreprises ayant cessé leur activité est de 22 mois, soit presque

2 ansd’activité.

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Pour 1/4 des clients non pérennes, la cessation de l’activité est surtout due à l’évolution de la situation personnelle. Plus d’1/3 évoquent d’autres facteurs comme raison principale de la cessation d’activité ; cette catégorie « Autres » correspond en fait à des accidents techniques, aux aléas climatiques, ou à la fin programmée de contrats de partenariats ou de sous-traitance. Ce sont en majorité des clients du secteur primaire qui ont cité ce type de raisons (en particulier les pêcheurs qui sont dépendants du climat, et les agriculteurs qui subissent les conséquences d’intempéries).

Au final, 12% des clients non pérennes ont fait appel à l’Adie pour éviter la cessation de l’entreprise. Ce faible pourcentage est corrélé au fait que seulement 22% des clients cessent leur activité pour une raison liée à la mauvaise santé de l’entreprise, ce sur quoi l’Adie peut intervenir (revue des comptes, conseils, orientation, etc.). Les clients savent qu’ils peuvent solliciter l’aide de l’Adie lorsqu’ils rencontrent des difficultés liées à leur rôle d’entrepreneur.

3 situAtion Professionnelle Actuelle

INSERTION DES CLIENTS NON PÉRENNES

Base : personnes financées ayant cessé leur activité (92 soit 31 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

Insérés74%

Non insérés26%

Près de ¾ des clients non pérennes ont retrouvé un emploi aujourd’hui. Parmi les personnes insérées on trouve une majorité de salariés (40% en CDI et 19% en CDD) ; 26% sont chef d’une nouvelle entreprise, 12% sont à la retraite et 3% travaillent en intérim. Près d’un salarié sur deux (intérimaires compris) estime que l’expérience de la création d’entreprise a été un atout pour retrouver un emploi (28% un réel atout et 20% en partie un atout) ; cette expérience leur a surtout permis d’acquérir de nouvelles compétences et de reprendre confiance en eux. Le groupe de clients non insérés n’est pas uniquement constitué de personnes complètement inactives. En effet, 37% sont des travailleurs officieux dans une autre activité que celle financée (29% pour leur propre compte et 8% pour le compte d’une autre personne), 33% sont chômeurs ou demandeurs d’emploi, 4% sont en formation. Le quart des personnes non insérées restant est sans emploi, inactif, ou allocataire de pension(s) ; ce quart représente seulement 2% de l’ensemble des personnes financées par l’Adie.

près de3/4des clients non pérennes ont retrouvé un emploi aujourd’hui.

Pour 1/4 des clients non pérennes, la cessation de l’activité est surtout due à l’évolution de la situation personnelle.

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4 Protection sAnté

L’enquête a évalué l’évolution de la protection santé des clients entre leur situation avant l’obtention du prêt de l’Adie et leur situation actuelle (après la cessation d’activité). Cette évolution est fortement corrélée à l’évolution de la situation professionnelle des clients. En ce qui concerne la couverture santé des clients non pérennes, on remarque d’abord la baisse de cotisants aux différentes formes du RUAMM due à la cessation de l’activité (cotisation obligatoire au RUAMM pour les patentés). A l’inverse, la forte augmentation du rattachement à la CAFAT et à une mutuelle complémentaire témoigne de l’important retour des clients non pérennes vers les emplois salariés : hausse de 38% de cotisants à la CAFAT (de 37% à 51%) et hausse de 78% de cotisants à une mutuelle complémentaire (de 20% à 35%). Cette insertion professionnelle entraîne également une nette diminution de bénéficiaires de l’Aide Médicale Gratuite : baisse de 31% de bénéficiaires de l’AMG (de 28% de bénéficiaires à 20%).

5 souhAits Pour l’Avenir

Malgré l’arrêt de leur activité, neuf clients non pérennes sur dix sont satisfaits de l’expérience de création d’entreprise, pour preuve 71% d’entre eux émettent l’intention de recréer une entreprise dans les 2 ans à venir.

Ce sont principalement les personnes non insérées qui ont l’intention de recréer une entreprise (87% d’entre elles), mais le pourcentage de personnes insérées souhaitant renouveler cette expérience est également élevé (65% d’entre eux). Les clients non pérennes des secteurs du bâtiment et des services sont les moins enclins à renouveler l’expérience (60% pour les créateurs du bâtiment et 63% pour ceux des services).

9 clientsnon pérennes sur dix sont satisfaits de l’expérience de création d’entreprise, pour preuve 71% d’entre eux émettent l’intention de recréer une entreprise dans les 2 ans à venir.

l’enquête a évalué l’évolution de la protection santé des clients entre leur situation avant l’obtention du prêt de l’adie et leur situation actuelle. cette évolution est fortement corrélée à l’évolution de la situation professionnelle des clients.

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> La durée de vie moyenne des entreprises non pérennes est de presque 2 ans, en croissance par rapport au résultat observé en 2005 (un peu plus d’un an). Les raisons principales invoquées pour la cessation d’activité sont les accidents matériels et les intempéries, suivies par l’évolution de la situation familiale. Une part non négligeable (22%) invoquent une raison principale de cessation intrinsèque à l’activité.

> Trois quarts des clients non pérennes ont retrouvé un emploi suite à la cessation de l’activité. Ainsi, la fin de leur entreprise n’est pas vécue comme un échec : certains créent une nouvelle entreprise, et la moitié de ceux ayant retrouvé un emploi salarié ou en intérim estiment que cette expérience a été un atout pour retrouver un emploi. 71% d’entre eux évoquent la possibilité d’une nouvelle création d’entreprise dans les deux ans à venir. Seuls 2% des clients de l’Adie sont inactifs aujourd’hui. La couverture santé des clients non pérennes témoigne de cette insertion professionnelle (hausse de cotisants à la CAFAT et à une mutuelle complémentaire).

l’eSSentiel

seuls

2%des clients de l’adie sont inactifs aujourd’hui.

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cette partie concerne leS clientS FinancÉS entre Janvier 2006 et dÉcemBre 2009 encore en activitÉ (69%). on y examine leS conditionS d’exercice deS entrepriSeS FinancÉeS (oFFicialiSation, cHiFFre d’aFFaireS,..) ainSi Que leS cHangementS intervenuS danS la vie deS micro-entrepreneurS (SalaireS gÉnÉrÉS par l’entrepriSe, revenuS du mÉnage, Épargne et retraite, inSertion Bancaire,…).

1 conditions d’exercice

1.1 tAux d’officiAlisAtion

TAUx D’OffICIALISATION ET PATENTE

Entreprises pérennes ayant officialisé leur activité

Entreprises pérennes qui continuent de payer la patente

n 2011 n 2005 Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

83%

73%

86%

75%

86% des clients pérennes ont officialisé leur activité, c’est-à-dire qu’ils se sont inscrits au registre (obtention d’un numéro RIDET). C’est légèrement mieux qu’en 2005 (83%). Une fois l’activité homologuée, il est demandé aux clients de payer la patente, un impôt annuel ; « La patente est un impôt à payer par toute personne physique ou morale qui entreprend en Nouvelle-Calédonie l’exercice d’un commerce, d’une industrie, ou d’une profession pour son propre compte dans un but lucratif », (Direction des Services Fiscaux). À noter que les clients qui paient la patente aujourd’hui sont un peu moins nombreux que les clients ayant officialisé leur activité. Les micro-entrepreneurs n’ayant pas officialisé leur activité présentent des caractéristiques communes et sont surreprésentés au sein de ceux : • dont le montant du prêt était inférieur à 350 000 xpf, • dont l’entreprise relève du secteur primaire, • dont le chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 xpf, • dont le salaire est nul ou inférieur à 20 000 xpf. Ces quatre critères sont évidemment corrélés. Certains clients du secteur primaire restent dans le cadre d’une activité traditionnelle (pêche, agriculture) qui génère peu de revenus et contournent la procédure d’officialisation. Dans l’ordre décroissant du taux d’officialisation, on trouve la province Sud (93% dont 82% qui paient régulièrement la patente), la province Nord (84% dont 76%), puis la province des Iles Loyauté (81% dont 70%).

État deS lieux deS entrepriSeS pÉrenneS

04

86%des clients pérennes ont officialisé leur activité, c’est-à-dire qu’ils se sont inscrits au registre.

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1.2 stAtut juridique

On distingue, parmi les entreprises officialisées, trois grandes catégories de statuts juridiques : 91% des entreprises financées encore en activité et déclarées sont des entreprises individuelles. 8% sont des entreprises à plusieurs actionnaires (SARL), et 1% sont des associations. La catégorie des entreprises individuelles est logiquement dominante, mais ce statut donne quelque fois lieu à un changement en faveur de celui de société à plusieurs actionnaires : plusieurs SARL aujourd’hui étaient, au moment de leur création, des entreprises individuelles.

1.3 teMPs de trAvAil

TEmPS DE TRAVAIL HEBDOmADAIRE

6 à 7 jours

5 jours

3 ou 4 jours

moins de 3 jours

Activité saisonnière

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

2%

30%

16%

30%

22%

Ce graphique témoigne d’un temps de travail hebdomadaire hétérogène chez les clients financés. 52% travaillent au moins 5 jours par semaine, tandis que 30% ne consacrent que moins de trois jours par semaine à leur activité. Le détail du temps de travail hebdomadaire en fonction du secteur d’activité est le suivant :• Une majorité (un peu plus de 60%) des clients pérennes travaillant 4 jours ou moins et de

manière saisonnière, font partie du secteur primaire. D’ailleurs 43% des clients du secteur primaire travaillent moins de 3 jours par semaine. Le mode de vie des populations en brousse explique pour partie ce résultat : les habitants des tribus pratiquent à la fois, la pêche, l’agriculture et la chasse, les activités se succédant en fonction du temps ou de la saison. Pour la pêche, les sorties en mer dépendent des conditions météorologiques.

• Les secteurs du bâtiment et des services n’apparaissent pas dans la catégorie « activité saisonnière ».

• Les clients de l’artisanat et du bâtiment sont ceux qui travaillent le plus ; environ ¾ d’entre eux travaillent au moins 5 jours par semaine, et très peu travaillent moins de 3 jours.

• Le commerce affirme sa particularité avec une certaine bipolarité : 73% des clients de ce secteur travaillent au moins 5 jours par semaine, et 24% travaillent moins de 3 jours.

• Les clients officiant dans les services se répartissent de manière homogène dans les 4 premières catégories, avec une plus forte proportion dans la catégorie « 5 jours ».

52%travaillent au moins 5 jours par semaine, tandis que 30% ne consacrent que moins de trois jours par semaine à leur activité.

91%des entreprises financées encore en activité et déclarées sont des entreprises individuelles.

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2 situAtion éconoMique

2.1 PercePtion de lA sAnté des AffAires

PERCEPTION DE LA SANTÉ DE L’ENTREPRISE PAR LE CRÉATEUR

n très bonne n Plutôt bonne n Plutôt mauvaise n très mauvaise

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

26% 55% 17% 2%

81% des micro-entrepreneurs dont l’activité est pérenne estiment que la santé des affaires de leur entreprise est positive et seulement 2% estiment qu’elle est très mauvaise.

on remarque une variation par provinces et par secteurs :

• Par provinces ; une tendance aux réponses plus positives sur les Îles (86%), suivies par la province Nord (83%), puis par le Sud (74%).

• Par secteurs ; dans le bâtiment et les services, on se montre plus positif quant à la question de la santé des affaires (respectivement 89% et 88% de réponses positives). Les micro-entrepreneurs du secteur primaire reflètent la moyenne globale (81% de réponses positives). À l’opposé, dans le commerce et l’artisanat, les ressentis sont plus nuancés (respectivement 79% et 73%).

La perception de la santé de l’entreprise dépend naturellement du CA généré et du salaire obtenu. Plus le salaire est élevé, plus les réponses quant à la santé de l’entreprise sont positives, et les seuls à répondre que la santé de leur entreprise est très mauvaise ont à la fois un CA annuel inférieur à 1 000 000 xpf et un salaire quasi nul. Pour autant, deux tiers des clients touchant un revenu inférieur à 40 000 xpf estiment que la santé de leur activité est bonne.

2.2 chiffre d’AffAires Annuel globAl

Pour l’ensemble des entreprises pérennes le CA annuel moyen est d’environ 2 178 000 xpf. Les deux tiers des entreprises financées par l’Adie sont en dessous de ce seuil.

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR CA ANNUEL

n inférieur à 500 000 cfP n entre 500 000 cfP et 1 000 000 cfP n entre 1 000 000 cfP et 2 000 000 cfP

n entre 2 000 000 cfP et 5 000 000 cfP n supérieur à 5 000 000 cfP n nsP

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

25% 20% 21% 13% 13% 8%

81%des micro-entrepreneurs dont l’activité est pérenne estiment que la santé des affaires de leur entreprise est positive.

26

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2.3 chiffre d’AffAires et ses vAriAbles Associées

RÉPARTITION DU CA PAR SECTEUR

n inférieur à 500 000 cfP n entre 500 000 cfP et 1 000 000 cfP n entre 1 000 000 cfP et 2 000 000 cfP

n entre 2 000 000 cfP et 5 000 000 cfP n supérieur à 5 000 000 cfP n nsP

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

29% 18% 18% 35%

3% 31% 21% 14% 17% 14%

7% 7% 7% 27% 26% 26%

41% 19% 21% 8% 3% 8%

22% 16% 25% 17% 17% 3%

• Par secteur d’activité :

Le secteur primaire est le seul à avoir un CA annuel moyen inférieur à la moyenne générale (environ 1 185 000 xpf) ; étant donné que c’est le secteur d’activité le plus représenté (43% des clients financés), il tire la moyenne générale vers le bas. Au sein de ce secteur, 40% des clients ont un CA annuel inférieur à 500 000 xpf. Seulement 8% des entreprises du primaire font un CA annuel compris entre 2 M xpf et 5 M xpf, et 3% supérieur à 5 M xpf.

Le secteur de l’artisanat connaît le CA annuel moyen le plus élevé avec environ 4,2 M xpf. Ce chiffre est à prendre avec précaution car d’une part c’est le secteur le moins représenté mais surtout 27% des artisans n’ont pas répondu à la question, par méconnaissance des chiffres réalisés par l’activité.Le secteur du bâtiment arrive en deuxième position avec 3,7 M xpf ; tous les clients de ce secteur se sont prononcés et aucun ne réalise moins de 500 000 xpf de CA sur l’année ; au contraire, ce secteur présente le pourcentage record de 35% de clients pérennes dont le CA est supérieur à 5 M xpf.

Les secteurs du commerce et des services se situent au milieu avec un CA annuel moyen compris entre 2 et 3 M xpf (respectivement, 2 700 000 xpf et 2 517 000 xpf).

le secteur primaire est le seul à avoir un ca annuel moyen inférieur à la moyenne générale (environ 1 185 000 cfP) ; étant donné que c’est le secteur d’activité le plus représenté (43% des clients financés), il tire la moyenne générale vers le bas.

27

service

Primaire

commerce

Bâtiment

artisanat

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• Par province :

Dans l’ordre décroissant, la province Sud arrive en 1ère position avec un CA annuel moyen de 2 966 000 xpf (seule province à avoir une moyenne supérieure à la moyenne générale) ; la province des Iles Loyauté suit un million plus bas avec 1 996 000 xpf ; puis la province Nord avec une moyenne annuelle de 1 670 000 xpf (le secteur primaire, dont le CA annuel moyen est le plus faible, est particulièrement représenté en province Nord : près de la moitié des créateurs de ce secteur y vivent).

• Par niveau de formation :

CA mOYEN PAR NIVEAU DE fORmATION

lire/ecrire/compter niveau 2e et 1ère formation bac bac + professionnelle...

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

1 000 000

0

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

La CA annuel est en partie corrélé au niveau de formation : de manière générale plus le niveau de formation est élevé, plus le CA l’est également. Dans l’ordre décroissant, on trouve d’abord les clients de niveau d’études supérieures (Bac +) avec 5 M xpf de CA annuel moyen ; suivent les clients de niveau Bac avec une moyenne de 3,8 M xpf ; arrivent en 3e position les clients de niveau « Formation professionnelle diplôme » ; enfin, les clients de niveaux « 2e et 1ère » et « Lire/Ecrire/Compter » font un CA annuel moyen inférieur à 2 M xpf.

• Par genre et par âge :

Ces deux variables ont peu d’influence sur le CA.

la ca annuel est en partie corrélé au niveau de formation : de manière générale plus le niveau de formation est élevé, plus le ca l’est également.

28

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3 revenus des créAteurs

3.1 évolution des bénéfices réAlisés PAr l’entrePrise

ÉVOLUTION DES BÉNÉfICES SUR LES DEUx DERNIèRES ANNÉES

n en progression n stables n en régression n nsP

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

32% 40% 24% 4%

Les bénéfices des entreprises restantes sont globalement stables sur les deux dernières années. Une part plus grande des entreprises estime leurs bénéfices en progression plutôt qu’en régression, ce qui traduit une certaine confiance dans l’avenir et une potentielle amélioration de la situation des micro-entrepreneurs. En 2005, 37% des clients étaient dans l’ignorance de l’évolution de leurs bénéfices. Pour expliquer ce pourcentage élevé, l’hypothèse évoquée était une instabilité de l’activité et une tenue des comptes aléatoire. Cette évolution, par son ampleur (de 37% à 4% aujourd’hui), peut donc traduire un progrès sur ces deux aspects de la santé et de la gestion de l’entreprise. Les évolutions les plus positives concernant les bénéfices s’observent dans le secteur du bâtiment. Les bénéfices du secteur primaire sont stables dans plus de la moitié des cas, mais il y a plus d’entreprises dont les bénéfices sont en régression (25%) qu’en progression (21%). Le secteur du commerce connaît la proportion la plus élevée d’entreprises dont les bénéfices sont en régression (31% contre 34% en progression) et la plus basse d’entreprises dont les bénéfices sont stables.

3.2 sAlAire Mensuel obtenu grâce à l’Activité finAncée

Sur l’ensemble des entreprises pérennes, plus de ¾ des clients perçoivent un salaire mensuel inférieur au Salaire Minimum Garanti (SMG = 140 000 xpf au 1er janvier 2010). C’est cependant moins qu’en 2005, le taux était de 81% (le SMG valait à l’époque 120 000 xpf ). On constate donc une hausse des salaires, même si le salaire mensuel moyen des clients pérennes atteint le faible montant de 81 000 xpf (salaire moyen inférieur au SMG).

RÉPARTITION DES CLIENTS PAR CA ANNUEL

n ne se paient pas n inférieur ou égal à 20 000 cfP n entre 20 001 cfP et 40 000 cfP n entre 40 001 cfP et 80 000 cfP

n entre 80 001 cfP et 119 000 cfP n entre 119 001 cfP et 140 000 cfP n entre 140 001 cfP et 200 000 cfP

n supérieur à 200 000 cfP n nsP

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

4%10%9% 12% 15% 20% 14% 7% 9%

en 2005

37%des clients étaient dans l’ignorance de l’évolution de leurs bénéfices.

les bénéfices des entreprises restantes sont globalement stables sur les deux dernières années.

29

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La proportion de clients ne percevant aucun salaire lié à l’activité de l’entreprise (‘ne se paie pas’) a diminué significativement depuis 2005 (5 points). A l’opposé, la part des salaires mensuels supérieurs à 200 000 xpf évolue aussi légèrement à la hausse.Les salaires des clients de l’Adie, bien qu’encore peu élevés à ce stade, sont en progression au cours des 5 dernières années. Les différences sectorielles observées au niveau du revenu mensuel généré par les entreprises financées correspondent à celles du chiffre d’affaires annuel réalisé (Cf. 2.3 de ce chapitre). Le secteur primaire génère les revenus les moins élevés (salaire mensuel moyen de 65 000 xpf). A l’opposé, les micro-entrepreneurs du bâtiment et de l’artisanat génèrent le meilleur salaire annuel moyen (109 000 xpf dans les deux cas). Tandis que le secteur primaire regroupe la part la plus importante de clients touchant un revenu inférieur au SMG (85%), le secteur du bâtiment est celui où ce taux est le plus faible (70%).

3.3 le sAlAire Mensuel Moyen vArie égAleMent selon lA Province d’origine.

A l’instar de ce qui est constaté pour le CA, la province Sud est la zone géographique où les revenus sont les plus élevés (salaire mensuel moyen de 106 000 xpf). En revanche, les clients de la province Nord touchent en moyenne, un salaire légèrement plus élevé que les clients des Iles Loyauté (76 000 xpf contre 68 000 xpf) en dépit d’un CA moyen inférieur.Malgré les faibles revenus générés par les entreprises pérennes, 61% des créateurs sont satisfaits du salaire mensuel obtenu : il est conforme (34%) ou supérieur (27%) à ce qu’ils espéraient. Ils sont 1/3 à toucher un salaire inférieur aux prévisions. De plus, la création de l’entreprise a un impact positif sur l’évolution de la situation financière du ménage dans une majorité des cas.

ÉVOLUTION DE LA SITUATION fINANCIèRE DU mÉNAGE

n s’est beaucoup améliorée n s’est un peu améliorée n n’a pas changé n s’est dégradée

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

24% 48% 26% 2%

Trois quarts des clients pérennes estiment que la situation financière de leur ménage s’est améliorée grâce à la création de l’entreprise. 2% seulement des clients pérennes pensent que la création d’entreprise a eu un impact négatif sur la situation financière du ménage.D’une manière générale, les réponses ne sont négatives qu’en-deçà d’un revenu d’activité de 40 000 CFP par mois (soit moins d’un tiers du SMG).

trois quarts des clients pérennes estiment que la situation financière de leur ménage s’est améliorée grâce à la création de l’entreprise.

30

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3.4 revenus coMPléMentAires

AUTRES REVENUS PERSONNELS EN COmPLÉmENT DU REVENU DE L’ENTREPRISE

n oui, des revenus plus importants n oui, des revenus équivalents

n oui, des revenus moins importants n non, pas d’autres revenus

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

29% 4% 26% 41%

60% des clients, ont d’autres sources de revenus personnels. Dans 29% des cas il s’agit même de revenus supérieurs au salaire tiré de l’entreprise. Ces autres sources de revenus pour les clients sont variées. Il s’agit du salaire d’une autre activité, de loyers, de rentes, d’allocations, etc. Quatre clients pérennes sur dix ont au moins deux activités génératrices de revenus (dont celui créé par l’entreprise financée).

REVENUS COmPLÉmENTAIRES DU mÉNAGE

Revenu du conjoint

Allocations et/ou retraites

Activité complémentaire non rémunératrice(agriculture, chasse, pêche...)

Autres

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

35%

82%

67%

48%

Dans environ un ménage sur deux, le conjoint du micro-entrepreneur financé ne travaille pas. En revanche, les ménages des clients pérennes sont nombreux à toucher des revenus de moindre importance tels que des allocations (allocations familiales le plus souvent) et des retraites (67%), ou à pratiquer une activité complémentaire dédiée à la consommation personnelle permettant ainsi de réduire les dépenses du ménage (82%). Au final, seuls 2% des clients financés ne disposent d’aucun revenu complémentaire, que ce soit au niveau personnel ou au sein du ménage.

2%des clients financés ne disposent d’aucun revenu complémentaire, que ce soit au niveau personnel ou au sein du ménage.

60% ont d’autres sources de revenus personnels. 31

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4 indicAteurs sociAux

4.1 Accès à l’éPArgne et à lA retrAite grâce Aux revenus de l’entrePrise

L’ÉPARGNE mENSUELLE EN fONCTION DU mONTANT

n rien n Moins de 10 000 cfP n entre 10 000 et 20 000 cfP n Plus de 20 000 cfP

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

48% 24% 14% 14%

Un client pérenne sur deux est en capacité d’épargner, bien qu’à des niveaux assez faibles. Dans le cas des pluriactifs, le salaire est un revenu complémentaire. C’est pourquoi, même avec un salaire inférieur à 40 000 CFP, 38% des micro-entrepreneurs sont épargnants. Fort logiquement, la capacité à épargner est une fonction croissante du revenu d’activité. Près d’un client sur quatre cotise à un régime de retraite complémentaire grâce au revenu tiré de l’entreprise, en diminution par rapport à 2005.

COTISATION à UN RÉGImE DE RETRAITE COmPLÉmENTAIRE

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

OUI23%

NON77%

4.2 Protection sAnté

L’évolution de la couverture santé des clients (entre la situation avant la création de l’entreprise et la situation actuelle) montre une nette augmentation du taux de cotisants aux différentes formes du RUAMM (régime de protection santé des patentés). En effet, la part de clients pérennes affiliés à l’Aide Médicale Gratuite uniquement (inactifs ou revenus très insuffisants) et à la CAFAT (salariés) est divisée de moitié pour doubler la part d’affiliés au RUAMM : elle passe de 32% avant l’obtention du prêt à 66% aujourd’hui. Les clients pérennes sont également légèrement plus nombreux à cotiser à une mutuelle complémentaire : on passe de 17% à 25%. Malgré une hausse de cotisants à une couverture santé et à une mutuelle, près d’un client sur cinq est uniquement couvert par l’Aide Médicale Gratuite (AMG). Soit ces clients n’ont pas fait les démarches nécessaires (officialisation et déclaration à la CAFAT), soit ils ne gagnent pas assez avec les revenus de leur entreprise (salaire nul ou très bas) pour devenir cotisants au RUAMM.

Près d’un client sur quatre cotise à un régime de retraite complémentaire grâce au revenu tiré de l’entreprise, en diminution par rapport à 2005.

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5 insertion bAncAire

5.1 relAtion Avec lA bAnque et Accès Aux services bAncAires

90% des clients pérennes sont satisfaits de la relation avec leur banque, dont 41% affirment qu’elle se passe très bien. Ces chiffres sont d’autant plus positifs que le nombre de services bancaires détenus par les clients augmente suite à la création de l’entreprise.

ÉVOLUTION DES SERVICES BANCAIRES DÉTENUS PAR LES CLIENTS

SERVICES BANCAIRES DÉTENUS AVANT LE PRêT DE L’ADIE AUjOURD’HUI

Compte courant (bancaire ou postal) 79% 95%

Compte épargne 53% 69%

Chéquier 36% 45%

Carte de retrait 58% 80%

Carte de crédit 18% 35%

Hausse moyenne de 33 %Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

On remarque les bons résultats en termes d’insertion bancaire de l’activité de l’Adie, avec une évolution de la détention de services bancaires (professionnels et/ou personnels) à la hausse, en moyenne de 33%. Aujourd’hui, les clients pérennes sont plus nombreux à détenir divers services bancaires. Presque la totalité d’entre eux (95%) possèdent un compte courant, et 80% une carte de retrait. En revanche, ils sont moins de la moitié à utiliser le chéquier et la carte de crédit comme moyens de règlement (respectivement 45% et 35%), le paiement en espèces restant privilégié. La part de personnes totalement non bancarisées (pas de livret ou de compte courant) reste marginale : moins de 2%.

5.2 grAnds indicAteurs de bAncArisAtion

compte professionnel Autorisation de découvert demande de prêt bancaire obtention du prêt bancaire bancaire professionnel professionnel

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

43%48%

31% 32%

12% 14%9%

n nc 2005

n nc 2011

Près de la moitié des clients pérennes en Nouvelle-Calédonie ont ouvert un compte professionnel (compte bancaire professionnel ou compte personnel dédié à l’activité), et environ un tiers disposent d’une autorisation de découvert bancaire prévue pour

la part de personnes totalement non bancarisées (pas de livret ou de compte courant) reste marginale : moins de

2%

90%des clients pérennes sont satisfaits de la relation avec leur banque.

33

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l’entreprise. La part de créateurs pérennes ayant fait la demande d’un prêt bancaire professionnel suite à celui de l’Adie reste faible (14%). Toutefois, ces trois indicateurs sont stables, voire en légère progression (compte professionnel en particulier), par rapport à l’étude d’impact de 2005. La moitié des clients pérennes n’ont pas ouvert de compte professionnel pour diverses raisons. Plus de la moitié d’entre eux ne voient pas l’utilité de séparer professionnel et personnel et utilisent leur compte personnel. Ils sont 6% à ne pas avoir ouvert de compte professionnel en raison d’un refus de la banque L’utilisation du découvert bancaire est peu répandue. Sur l’ensemble des clients pérennes, 12% l’utilisent régulièrement (au moins une fois par trimestre). Parmi les clients pérennes bénéficiant d’une autorisation de découvert bancaire, plus d’un tiers ne l’utilisent jamais. Ceux n’ayant pas cette autorisation n’en ressentent pas, pour la plupart (82%), le besoin.

5.3 Accès Au crédit bAncAire

DEmANDE DE PRêT PROfESSIONNEL BANCAIRE

n oui

n non, vous n’en avez pas besoin

n non, vous ne souhaitiez pas vous endetter

n non, vous n’avez pas osé ou vous ne pensiez pas l’obtenir

Base : personnes financées poursuivant leur activité (208 soit 69 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

58%

13%

15%

14%

14% des clients pérennes ont effectué une demande de prêt bancaire pour leur entreprise ; c’est plus qu’en 2005 (12%). Parmi les clients ayant fait la demande, une majorité (65%) l’ont faite moins de 2 ans après le prêt de l’Adie, c’est-à-dire pendant la phase de primo-développement de l’entreprise. Rappelons à cet égard que 30% des clients de l’Adie renouvellent leur microcrédit professionnel. Ils entrent également dans cette catégorie de micro-entrepreneurs qui entrent dans une logique d’investissement, que le prêt soit renouvelé à l’Adie ou qu’il soit consenti par la banque. Plus de la moitié (58%) n’ont pas fait de demande de prêt bancaire parce qu’ils n’en avaient pas besoin (ce taux était de 55% en 2005) ; et significativement, 15% n’ont pas fait de demande parce qu’ils n’ont pas osé ou ne pensaient pas l’obtenir. Parmi les 14% ayant fait une demande de prêt bancaire, près d’un client sur trois (62%) l’a obtenu ; au final, ce sont donc 9% des clients pérennes qui ont obtenu un prêt professionnel bancaire suite au financement de l’Adie. Les 38% pour lesquels la demande n’a pas abouti se sont vus principalement opposer trois raisons :• apport personnel nul ou insuffisant• entreprise insuffisamment rentable• trop faible chiffre d’affaires.

14%des clients pérennes ont effectué une demande de prêt bancaire pour leur entreprise ; c’est plus qu’en 2005.

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> Près de 9 clients pérennes sur 10 s’officialisent majoritairement comme Entrepreneur Individuel.

> Le chiffre d’affaires annuel moyen des clients pérennes est de 2,2 M xpf.

> Les salaires générés par l’entreprise sont faibles ; pour 77% des clients, l’entreprise financée génère un salaire inférieur au SMG (140 000 xpf).

> Le salaire mensuel moyen est de 81 000 xpf.

> Pour autant, sur 10 clients, 8 estiment que la santé de leur entreprise est bonne et 7 constatent que ses bénéfices sont stables ou en progression.

> Grâce aux revenus de leur entreprise, un peu plus de la moitié des clients pérennes épargnent (même s’il s’agit de petites sommes) et près d’¼ d’entre eux cotisent à un régime de retraite.

> L’insertion bancaire des clients suite au prêt de l’Adie est clairement en progrès.

> 9% des clients pérennes obtiennent un prêt professionnel bancaire à l’issue du prêt de l’Adie (sur 14% à avoir fait la demande) et 30% renouvellent leur prêt auprès de l’Adie.

l’eSSentiel

9% des clients pérennes obtiennent un prêt professionnel bancaire à l’issue du prêt de l’adie.

35

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impact de l’accompagnement et SatiSFaction à l’Égardde l’adie

05

le But de cette partie eSt d’ÉtaBlir à date un Bilan de l’accompagnement – un deS ServiceS propoSÉ par l’adie depuiS 2008 en nouvelle-calÉdonie – et d’Étudier la SatiSFaction deS clientS à l’Égard deS produitS et ServiceS de l’adie.

1 AdéquAtion entre les besoins des créAteurs et les Produits/services finAnciers

1.1 sAtisfAction des clients et MontAge du dossier de crédit

93% des clients de l’Adie ont trouvé facile le montage du dossier de demande de prêt (44% très facile et 49% plutôt facile). Parmi les 6% pour qui le montage du dossier a été difficile, la moitié ont eu des difficultés à trouver un garant ce qui a prolongé la démarche. Pour rappel, en 2005, 14% des clients estimaient que le dossier était difficile à constituer.

85% des clients ont rapidement trouvé un garant pour leur prêt, résultat en progression par rapport à 2005 (74%). Mais cette étape demeure donc un obstacle pour 15% des clients. C’est surtout en province Nord que les clients ont du mal à trouver un garant (21%), puis en province Sud (15%) ; les clients de la province des Iles Loyauté ont eu moins de difficultés (11%).

Les décisions prises par le comité de crédit sont transparentes pour quasiment l’ensemble des clients ; en effet, pour 96% la décision du comité de crédit sur leur demande de prêt a été claire. Ce taux est nettement plus élevé qu’en 2005 (57%).

ÉVALUATION DES CONSEILLERS CRÉDIT

Pédagogue

disponible

compétent

n très n Plutôt n Pas n nsP

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

91% 9%

75% 3%3%

82% 1%17%

19%

Dans la quasi-totalité des cas, la qualité de travail du conseiller crédit est appréciée (sa pédagogie, sa disponibilité et sa compétence). Le seul point à nuancer concerne sa disponibilité.

93%des clients de l’adie ont trouvé facile le montage du dossier de demande de prêt.

36

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1.2 sAtisfAction des clients et délAis de finAnceMent

APPRÉCIATION DES DÉLAIS DE fINANCEmENT

le délai entre votre 1ère prise de contact avec l’adie et le 1er rV avec un conseiller pour monter votre dossier a été...

94% 5%1%

le délai entre le 1er rV avec un conseiller pour monter votre dossier et la signature du contrat de prêt a été...

88% 1%1% 10%

le délai entre la signature et le déblocage du prêt a été...

1%92%1% 6%

n trop court n Adapté n trop long n nsP

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

L’appréciation des délais de financement est très bonne et meilleure qu’en 2005.Aujourd’hui, seuls 5% des clients ont trouvé trop long le délai entre leur première prise de contact avec l’Adie et le premier rendez-vous avec le conseiller pour monter le dossier de demande de prêt. C’était deux fois plus en 2005 (11%).10% des clients reprochent un délai trop long entre le premier rendez-vous avec le conseiller et la signature du contrat de prêt, contre 24% en 2005.6% des clients estiment que le délai entre la signature et le déblocage du prêt a été trop long, contre trois fois plus en 2005 (19%). L’Adie a donc fait de nets progrès en termes de délais de procédures au cours des cinq dernières années.

1.3 sAtisfAction des clients à l’égArd des services finAnciers

AVIS DES CLIENTS SUR DIffÉRENTS ASPECTS DU CRÉDIT

Montant du prêt

délai entre le déblocage du prêtet le 1er remboursement (délai de franchise)

Montant des échéances

durée du prêt

n insuffisant(e) n Adapté(e) n trop élevé(e) n nsPBase : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

12% 87%

81%9% 7%

88%

92%1%

1%

1%

1%

3%

6%

11%

On constate une satisfaction croissante des clients vis-à-vis des produits et services financiers. Globalement plus de 9 clients sur 10 sont satisfaits des caractéristiques des prêts (montants des échéances, durée, date de premier remboursement). Seul, le montant du prêt présente une légère part d’insatisfaction. Cela peut provenir du fait que l’Adie estime souvent le montant du prêt non seulement au regard du besoin financier exprimé par le client mais également en fonction de sa capacité de remboursement (à noter d’ailleurs : la satisfaction quant au montant des échéances).Cette satisfaction générale est en nette amélioration depuis 2005 (8 clients sur 10 satisfaits).

on constate une satisfaction croissante des clients vis-à-vis des produits et services financiers.

5%des clients ont trouvé trop long le délai entre leur première prise de contact avec l’adie et le premier rendez-vous avec le conseiller

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2 l’AccoMPAgneMent de l’Adie

2.1 ModAlités de l’AccoMPAgneMent

Près d’un client sur deux (48%) a bénéficié des services d’accompagnement de l’Adie : c’est-à-dire de services assurés par du personnel spécialisé – salarié ou bénévole – autre que le conseiller crédit. Cette proportion varie en fonction de la province d’origine. La province des Îles Loyauté est celle où la part de créateurs accompagnés est la plus élevée ; or les conseillers accompagnement ne se déplacent que ponctuellement aux Îles Loyauté et l’équipe bénévole est réduite. Cette différence provient vraisemblablement de la perception de l’accompagnement par le client : en Province des Îles Loyauté, les clients sont moins exigeants sur ce plan qu’en Province Sud. Les formes d’accompagnement peuvent varier. Le plus communément, les rencontres se font au sein des locaux de l’Adie : rendez-vous individuels (63% des clients accompagnés en ont bénéficié) et formations collectives (53%). Parfois, les conseillers accompagnement et les bénévoles se déplacent sur le lieu de travail ou au domicile du client (40% des clients accompagnés ont profité de ce type de rendez-vous individuels).Moins souvent, les contacts se font par téléphone (29%), en effet ce mode de communication est assez peu prisé par le public néo-calédonien qui soit préfère la rencontre physique soit n’a pas de ligne téléphonique stable (majorité de carte Liberté). Les séances collectives sont plus nombreuses en province Sud. En province Nord, les rencontres sont surtout individuelles et se font dans les bureaux de l’Adie. Les rendez-vous sur le lieu de travail du client ou à son domicile et les contacts téléphoniques ont principalement lieu dans les Îles Loyauté.

les formes d’accompagnement peuvent varier. le plus communément, les rencontres se font au sein des locaux de l’adie.

63%des clients accompagnésont bénéficié d’un rendez-vous individuel. 53%

des clients accompagnésont bénéficié de formations collectives.

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2.2 doMAines d’AccoMPAgneMent DOmAINES D’ACCOmPAGNEmENT ET BESOINS DES CLIENTS

comptabilité/gestion

Formalités administratives et juridiques

démarches commerciales

organisation

Pratique du budget familial(éducation financière)

communication/marketing(recherche de clientèle)

relation avec la banque

informatique

n oui n non, je n’en ai pas (eu) besoin n non, mais j’en ai (eu) besoin n nsP

Base : personnes financées ayant bénéficié de l’accompagnement (144 soit 48 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

1%6%12%81%

1%4%19%76%

2%63% 8%27%

3%57% 6%34%

1%57% 5%37%

2%52% 9%37%

1%49% 11%39%

1%21% 16%62%

Grâce à des formations transverses et/ou à des contacts multiples, les clients sont accompagnés dans une grande diversité de domaine en fonction de leurs besoins. En moyenne, un client bénéficie d’un accompagnement dans quatre à cinq domaines. Lorsque le client ne bénéficie pas d’un accompagnement sur un thème particulier, c’est le plus souvent parce qu’il n’en a pas (eu) besoin. En revanche, une part significative de clients n’a pas bénéficié d’accompagnement dans des domaines où des besoins se faisaient jour ; c’est le cas en matières de relation bancaire et d’informatique qui sont les deux domaines d’accompagnement les moins dispensés. L’offre d’éducation financière déployée depuis 2010, cherche à répondre au premier point. Pour l’appui informatique, l’Adie ne dispose pas pour le moment de lieu équipé de postes informatiques. Des pistes sont envisagées : partenariat avec les cyberbases ou création de centres Adie Conseil.

2.3 iMPAct de l’AccoMPAgneMent

Sur la totalité des clients accompagnés, 9 clients sur 10 jugent que leurs méthodes de travail, leur façon de gérer l’entreprise, se sont améliorées grâce à l’accompagnement dispensé par l’Adie. En ce qui concerne les différentes phases du cycle de création de l’entreprise, et sur la base des clients concernés ayant donc fait l’objet d’un accompagnement spécifique en dehors de celui délivré par le Conseiller crédit :• 90% pensent que l’accompagnement de l’Adie leur a été utile pour démarrer/lancer leur

entreprise • 96% pensent qu’il a été utile pour développer l’entreprise• 96% pensent qu’il a été utile pour surmonter des difficultés en cours de route ; c’est dans

ce cas que l’accompagnement enregistre la plus grande réussite (87% sont tout à fait d’accord pour dire que l’accompagnement leur a été très utile).

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2.4 évAluAtion des conseillers AccoMPAgneMent

ÉVALUATION DES CONSEILLERS ACCOmPAGNEmENT

Pédagogues

disponibles

compétents

n très n Plutôt n Pas n nsP

Base : personnes financées ayant bénéficié de l’accompagnement (144 soit 48 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

71% 26%

22%

16% 1%

3%

2%

1%

1%

83%

74%

A l’instar de l’évaluation des conseillers crédit, celle des conseillers accompagnement est très favorable.

2.5 intentions de recours Aux services d’AccoMPAgneMent

INTENTION DE RECOURIR AUx SERVICES D’ACCOmPAGNEmENT

n oui certainement n oui probablement n non probablement pas n non certainement pas n nsP

Base : personnes financées n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement (156 soit 52 % des micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

21% 35% 19% 24% 1%

Les clients n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement ont souvent peu entendu parler de ces services. Pourtant, lorsqu’on les leur rappelle, certains sont très intéressés et pensent y recourir. Plus de la moitié des clients n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement jusqu’à présent pensent y recourir au cours des douze prochains mois (dont 21% certainement).

3 sAtisfAction à l’égArd de lA créAtion d’entrePrise et de l’Adie

3.1 sAtisfAction vis-à-vis de lA créAtion d’entrePrise

APPRÉCIATION DES CLIENTS DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE

global

créateurs pérennes

créateurs non pérennes mais insérés

créateurs non pérennes et non insérés

n oui, très satisfait n oui, plutôt satisfait n non, plutôt pas satisfait n non, pas du tout satisfait

Base : personnes financées (300 micro-entrepreneurs financés par l’Adie)

1%

4%

8%8%29%55%

4%31%61%

2%2%33%63%

1%34%64%

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Au total, la quasi-totalité des clients sont satisfaits par l’expérience de la création d’entreprise. Les taux varient en fonction de la pérennité et de l’insertion. L’appréciation de l’expérience de création est décroissante lorsqu’on passe des pérennes aux non pérennes et des non pérennes aux non insérés. Toutefois cette baisse est faible, et, dans le cas le moins favorable, 8 clients sur 10 restent satisfaits. Les bénéfices de la création d’entreprise le plus souvent évoqués par les créateurs sont :• avoir plus confiance en soi,• avoir plus confiance dans l’avenir,• se sentir plus épanoui,• se sentir plus indépendant.

3.2 sAtisfAction globAle vis-à-vis de l’Adie

La totalité des clients (99%), sont globalement satisfaits des services de l’association. Le rôle de l’Adie et son mode de fonctionnement sont appréciés : la stratégie de l’association est bien adaptée à sa cible.

3.3 intentions de recoMMAndAtions de l’Adie

90% des clients ont déjà recommandé l’Adie aux personnes de leur entourage souhaitant se mettre à leur compte ou travaillant déjà comme indépendants. Ces recommandations sont importantes : la diffusion d’informations sur l’Adie dans la population calédonienne passe beaucoup par le bouche-à-oreille et se base sur la parole des clients eux-mêmes (en 2005, près de la moitié des clients avaient pris connaissance de l’existence de l’association par ce biais). Parmi les 10% restants, 8% recommanderaient les services de l’Adie si la situation les y invitait ; seuls 2% des clients n’ont pas l’intention de le faire. Les intentions de recommandations sont stables, quelle que soient la pérennité et l’insertion du client et qu’il ait été ou non accompagné.

le rôle de l’adie et son mode de fonctionnement sont appréciés : la stratégie de l’association est bien adaptée à sa cible.

au total, la quasi-totalité des clients sont satisfaits par l’expérience de la création d’entreprise.

90%des clients ont déjà recommandé l’adie aux personnes de leur entourage souhaitant se mettre à leur compte.

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> L’appréciation des services et produits financiers de l’Adie par les clients est très positive. Le cycle de crédit et ses caractéristiques, la qualité de travail des conseillers crédit et les délais de financement, correspondent aux attentes des clients.

> L’accompagnement sous toutes ses formes touche près de la moitié des clients. L’organisation mise en place depuis 2008, se révèle efficace : 89% des clients accompagnés trouvent que leurs méthodes de travail, leur façon de gérer l’entreprise, se sont améliorées. En particulier, 96% ont jugé l’accompagnement utile pour surmonter des difficultés en cours de route.

> L’accompagnement reste à améliorer en matière de proportion de clients touchés par ces services (21% des créateurs non accompagnés sont intéressés par ces services) et en ce qui concerne les domaines dispensés (les besoins de certains clients en matières bancaire et informatique ne sont pas toujours satisfaits).

> Au final, 95% des clients sont satisfaits de l’expérience de la création

d’entreprise. Dans plus de quatre cas sur cinq, cette expérience a permis au micro-entrepreneur de connaître une évolution personnelle positive (épanouissement, indépendance et confiance). Vis-à-vis de l’Adie, 99% des clients sont globalement satisfaits ; l’association a bien compris les besoins de sa cible et a su y répondre. Cette satisfaction générale explique la forte part de clients (90%) ayant recommandé les services de l’Adie à des personnes de leur entourage souhaitant créer ou développer une entreprise.

l’eSSentiel

95%des clients sont satisfaits de l’expérience de la création d’entreprise.

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LES PARTENAIRES 2012 DE L’ADIEen nouvelle-calédonie et à Wallis & Futuna

Partenaires du fonctionnement

Partenaires du fonds de crédit

Partenaires du fonds de prêt d’honneur

Partenaires techniques

Ce rapport est cofinancé par l’Union Européenne. L’Europe s’engage en france avec le fonds social européen.

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Assemblee TerriToriAle Des ilesWAllis eT FuTunA

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ASSOCIATION POUR LE DROITA L’INITIATIVE ÉCONOMIQUE

ASSOCIATION POUR LE DROITà L’INITIATIVE ÉCONOMIQUE2, rue charles de verneilhquartier latinb.P. 81398845 nouméa cedexnouvelle-calédoniee-mail : [email protected]

NOUS DONNONS LES MOyENS

D’ENTREPRENDREà CEUx QUI N’ONT

PAS LES MOyENS