Upload
buihanh
View
220
Download
4
Embed Size (px)
Citation preview
GSM
Etude d’impact du projet d’extensionde la carrière de Poussan
Résumé non technique
GSM dépose une demande d’extension de carrière calcaire de 18 hectares sur la commune de Poussan, au nord de l’étang de Thau. La carrière actuelle est autorisée par Arrêté Préfectoral n° 89-1-4352 du 26 décembre 1989 pour un gisement dont l’exploitation prendra fin en 2010.
Le projet porte sur une production annuelle de 600.000 tonnes sur 30 ans. Lors de projets exceptionnels, cette production pourra être portée à 1.000.000 de tonnes. Les impacts du projet sur l’environnement ont été étudiés et qualifiés sur la base de cette quantité maximum.
Ce projet d’extension de carrière s’inscrit dans un secteur où les carrières peuvent être autorisées (POS de Poussan de 1990).
Ce document est rédigé afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude d’impact.
Sommaire
Les raisons du projet .............................................................................. 03
L’état initial ............................................................................................. 04
Les impacts du projet ............................................................................. 06
L’utilité finale du site ............................................................................. 10
02
Les raisons du projet
Le maintien d’un approvisionnement en
granulats (sables et graviers) du bassin de Thau.
Les granulats produits sur la carrière de Poussan sont
indispensables à l’aménagement et au développement
socio-économique de ce territoire, qu’il s’agisse
d’accompagner les besoins liés à l’évolution de la
démographie locale (établissements scolaires, hôpitaux,
centres sportifs et culturels, bassins de lagunage,
assainissement…) ou les grands projets régionaux (LGV
Montpellier-Perpignan, autoroute A9 La Languedocienne,
port de Sète…). Les ventes de la carrière de Poussan
correspondent à 60% des besoins en granulats du bassin
de Thau.
Le respect des orientations du Schéma
Départemental des Carrières (SDC) de l’Hérault.
Le SDC prévoit de privilégier l’utilisation des ressources
situées le plus près possible des lieux de consommation,
afin de limiter au maximum le transport routier des
granulats, et, d’un point de vue environnemental, de
poursuivre l’alimentation des installations existantes
avec continuité des gisements. Ce projet s’inscrit dans
ces recommandations. Par ailleurs, il permet d’assurer
l’utilisation économe et rationnelle des matériaux calcaires
mais aussi alluvionnaires et basaltiques.
Des enjeux environnementaux mesurés.
L’exploitation n’est pas située dans un environnement
urbain et est bien positionnée par rapport au réseau
routier. Eu égard aux mesures de suppression ou de
réduction d’impacts prises en compte par GSM, le projet
aura un impact faible ou potentiellement faible sur
l’environnement naturel.
Des enjeux sociaux et financiers.
Ce projet assure le maintien de 30 emplois directs sur le site.
Par ailleurs, il contribue financièrement à l’aménagement
et au fonctionnement du territoire au travers de la taxe
professionnelle, la taxe foncière, la redevance de foretage.
Par le biais d’opérations de sponsoring et de mécénat,
GSM participe également à la vie locale.
Le béton nécessaire à la construction du nouveau collège de Loupian a requis la fourniture de 10 000 tonnes de granulats béton.
03
Le stade de Poussan a quant à lui nécessité 3 000 tonnes de graves draînantes.
GSM a financé le déplacement pour la préserver, d’une capitelle par l’association Pierres Sèches l’Iris.
Au-delà des 11 salariés du site, 19 employés de sous-traitants sont nécessaires en permanence sur la carrièreGSM de Poussan.
04
L’état initial
Localisation Le projet est localisé dans le département de
l’Hérault, à une vingtaine de kilomètres au Sud-
Ouest de Montpellier sur la commune de Poussan.
Ce village s’inscrit à l’extrémité ouest de la plaine
viticole de Fabrègues, couloir naturel reliant
Montpellier à l’Etang de Thau.
Calée entre les hauteurs des montagnes d’Aumelas
et de la Moure au Nord et celles de la Gardiole au
Sud, la commune accueille le site d’étude à 2,3 km
à l’Ouest du centre-bourg, sur le flan sud-est de
la montagne de la Moure, entre le Puech Monier
(181 m NGF) et le Puech Redon (191 m NGF). Le site
se trouve à 2,2 km du centre du village de Villeveyrac,
qui est le village le plus proche, et à 4 km de l’Etang
de Thau.
Les habitations les plus proches de la carrière
actuelle se trouvent à moins de 100 mètres au sud.
La carrière, de par son altitude dans le relief, s’ouvre
directement sur la plaine, en direction de Balaruc et
de Sète.
L’accès à la carrière se fait au moyen d’un réseau
public (RD2 et RD158) et privé bâti par GSM pour
éviter la traversée du bourg. Les caractéristiques
du réseau existant (RD, RN, A9,…) facilitent la
distribution des matériaux en évitant au mieux les
secteurs urbains.
Département et localisation de la communede Poussan.
Route d’accès à la carrière de Poussan.
Localisation du site d’étude par rapport au village de Poussan.
Poussan
Etang de Thau.
05
Occupation des sols sur l’extension et aux alentours.L’emprise de l’extension projetée est occupée par
une garrigue à chêne kermès. Elle se situe dans
un périmètre AOC pour 6 vins VQPRD, et dans un
périmètre IGP « volailles du Languedoc ». Il n’y a pas
sur le site d’activités agricoles de cette nature. Les
vignes situées au nord du projet, sur le territoire de
la commune de Villeveyrac, et représentant l’activité
agricole la plus proche, sont en cours d’arrachage.
Servitude Le projet se situe en dehors du périmètre de
protection de captage AEP. Il prend place à 4,2 km
des sources d’Issanka (captage AEP Ville de Sète).
Les terrains sont en dehors de tout site classé ou
inscrit. Une piste DFCI, gérée par le SDIS de l’Hérault,
traverse l’extension.
Données environnementales et milieux naturelsLe projet prend place dans la ZNIEFF de type II
« Montagne de La Moure et Causse d’Aumelas »,
à proximité de la ZICO « Etang de Thau », du SIC
(réseau Natura 2000) « Montagne de La Moure et
Causse d’Aumelas », et de trois ZPS (réseau Natura
2000) « Plaine de Villeveyrac-Montagnac », « Plaine
de Fabrègues-Poussan » et « Etang de Thau et Lido
de Sète à Agde ».
HistoriqueLa carrière est en activité depuis les années 1960.
Elle est reprise à la fin des années 80 par GSM qui
transforme ce site artisanal à vocation TP en un
site industriel qui commercialise environ 600 Kt/an
de produits destinés au BTP. 50% des produits sont
utilisés dans la fabrication des bétons. Ce résultat
illustre l’engagement de GSM à substituer aux roches
alluvionnaires ou éruptives des roches calcaires
lorsque cela est techniquement possible et adapté.
5 produits de la carrière de Poussan sont certifiés
NF. A ce jour, seules deux carrières sur l’Hérault,
dont la carrière de Poussan, produisent des produits
NF, notamment exigés pour les ouvrages d’art. La
carrière de Poussan a participé à quelques ouvrages
majeurs locaux et départementaux : digues de la
Ziffmar (Port de Sète), mise à deux fois trois voies
de l’A9, réalisation des bassins de lagunage (Mèze),
station d’épuration Maera (Montpellier), tunnel de
la Vierge sur l’A75 (Lodève).
Sur ce site, GSM recycle, depuis 2004, environ
20 Kt/an de déchets inertes issus de chantiers de
travaux publics et de centrales à béton.
L’activité industrielle la plus proche est une entreprise
de taille de pierre située à 300 m au sud est de la
carrière.
Documents d’urbanismeLe POS permet depuis 1990 l’exploitation de carrière
sur le périmètre de l’extension sollicité. Le SMVM du
bassin de Thau approuvé le 20 avril 1995 classe les
terrains de l’extension en zone naturelle prioritaire.
Un SCOT est en cours d’élaboration par les deux
communautés de communes du bassin de Thau.
8 000 tonnes de matériaux sont nécessaires en moyenne pourla réalisation d’un bassin de lagunage. En photo, un bassin de Mèze.
Garrigue à chêne kermès.
Les impacts du projet Etudes, impacts constatés et mesures proposées.
Le paysage
- Une modélisation 3D a été réalisée sur 180 km2
pour définir un périmètre d’exploitation induisant
un impact visuel moindre depuis le territoire proche
et les sites touristiques des abbayes de Valmagne,
de Saint Félix de Monceau et du Mont Saint Clair à
Sète.
- Cette étude a montré l’accentuation depuis l’ouest
de l’impact paysager actuel et depuis le sud, une
non-accentuation de l’impact existant.
- Pour limiter ces impacts, les contours du projet
ont été retravaillés et deux modelés de terrain
(représentant 2 millions de m3 de matériaux) seront
réalisés dans le périmètre de la carrière et végétalisés
avec des espèces locales.
06
Point de vue depuis l’Abbaye Saint Félix de Montceau Point de vue depuis l’Abbaye de Valmagne.
Carte du périmètre sur lequel la modélisation 3D a été réalisée.
La qualité et la quantité des eaux souterraines
- L’étude hydrogéologique démontre l’absence de
risques supplémentaires par rapport à l’exploitation
actuelle. Elle confirme une connexion possible entre
la carrière, l’étang de Thau et les sources d’Issanka
(captage AEP de Sète).
- Cette même étude indique que la cote finale du fond
de la carrière à 90 m NGF d’altitude est compatible
avec les prescriptions du shéma départemental des
carrières qui impose un minimum de 2 m au dessus des
plus hautes eaux souterraines mesurées. Par ailleurs,
les risques de pollution par hydrocarbures seront
gérés comme actuellement par la mise en œuvre de
moyens tels que les équipements d’aires étanches,
bacs de rétention, débourbeurs-déshuileurs…, les
formations à l’utilisation de kits anti-pollution, les
opérations de sensibilisation du personnel et des
sous-traitants...
- Pour limiter l’impact sur la ressource en eau, les
quantités prélevées dans la nappe pour gérer
notamment les envols de poussières, resteront
limitées (quelques dizaines de m3 par jour) et
adaptées aux besoins afin d’éviter tout gaspillage.
La qualité des eaux superficielles
- S’agissant des eaux de ruissellement extérieures
au site, un réseau de dérivation les empêchant
d’atteindre la zone en exploitation sera mis en place
en périphérie de la carrière.
- S’agissant des eaux de pluie recueillies sur le site,
soit elles s’infiltrent, soit elles sont collectées et
rejetées dans le milieu naturel après avoir transité
par un bassin de décantation.
07
Kit anti-pollution.
Exercice d’utilisation du kit anti-pollution.
Sensibilisation du personnel et des sous-traitants.
Les impacts du projet
08
L’environnement naturel
- Le projet prend place à proximité immédiate d’un
SIC et de 3 ZPS. C’est pourquoi une étude faune-flore
a été réalisée sur une période d’un cycle végétatif
(février à octobre 2008) et sur une superficie de
100 ha dont 18 sont concernés par le projet.
Le dossier règlementaire d’évaluation des incidences
au regard des objectifs de conservation des sites
Natura 2000 conclut à l’absence d’incidence du
projet sur ces objectifs.
- L’implantation d’un projet de carrière dans 18 ha
de garrigue à chêne kermès constitue un impact
qualifié de faible par le bureau qui a réalisé cette
étude.
Par ailleurs, la nature non boisée des terrains ne
justifie pas le dépôt d’une demande d’autorisation
de défrichement auprès de la DDAF.
L’impact fort résiduel de ce projet sur le milieu
naturel réside dans la destruction d’une espèce
protégée et de son habitat, le lézard des murailles.
Une demande de dérogation sera déposée auprès de
la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement,
de l’Aménagement et du Logement) pour avis
du CNPN (Conseil National de la Protection de la
Nature).
- Les préconisations de l’étude ont permis d’adapter
le périmètre afin de maintenir un corridor écologique
permettant le déplacement des espèces animales
et de définir les conditions d’exploitation tenant
compte des périodes de nidification.
Pour accompagner la gestion du milieu naturel
autour de la carrière pendant son exploitation,
2 projets de partenariat sont à l’étude. L’un à
vocation pédagogique vise à sensibiliser à la nature
un public scolaire. L’autre consiste en la mise à
disposition par GSM au profit de sociétés de chasse
de moyens d’ouverture et d’entretien des espaces
naturels. Ces partenariats portent sur une surface
d’une dizaine d’hectares. Lézard des murailles
L’environnement agricole
L’activité de la carrière n’entraîne pas de
consommation de terrain viticole. Pour ce qui
concerne la maîtrise de l’envol de poussières, les
mesures prises dans le cadre de l’exploitation
actuelle seront maintenues.
La santé
- Une étude portant sur les émissions de polluants
dans les milieux (eau, air) et leurs impacts potentiels
sur la santé a été réalisée sur l’exploitation actuelle.
- Compte tenu des quantités et des concentrations
constatées, il ressort de cette étude, du fait des
mesures actuellement en place et maintenues dans
le cadre de ce projet, que le risque sanitaire est
nul et ce, pour tous les polluants mesurés (silice,
poussières, Nox, COV, métaux lourds).
Le trafic routier
Les tonnages commercialisés au départ de la
carrière seront inchangés. L’extension n’entraînera
pas de trafic supplémentaire et permet de maintenir
un approvisionnement de proximité au débit
actuel sans créer l’engorgement de certains axes
accidentogènes.
La défense contreles incendies de forêt
Une piste DFCI gérée par le SDIS de l’Hérault qui
traverse actuellement l’emprise du projet sera
préservée et déplacée à l’extérieur du périmètre
sollicité.
09
Réseau de suivi des retombées de poussières.
10
Compte tenu de la proximité du SIC, des 3 ZPS et
de l’inscription de la carrière en zone naturelle
prioritaire au Schéma de Mise en Valeur de la Mer,
le réaménagement du site exploité sera à vocation
écologique.
A l’aide d’actions ciblées que GSM fera valider
par des bureaux d’études spécialisés, il favorisera
le développement de la biodiversité sur 40 ha de
territoire initialement occupé par des chênes Kermès
(exploitation actuelle et future). Un chemin pédestre
permettra la traversée de ce nouvel espace naturel.
Conservation d’une frange de façon à diminuer
l’impact visuel depuis l’ouest et à préserver un
corridor écologique significatif.
Les talus auront une pente moyenne aux alentours
de 1 pour 2 afin de faire le contrepoids avec la
verticalité des fronts.
Les grandes plates-formes seront enherbées de façon
à favoriser la reprise végétale et la reconquête par
des espèces locales.
Création d’échancrures de quelques mètres de haut dans
les banquettes pour protéger les zones de nidification
des oiseaux rupestres dont le hibou grand-duc.
Un chemin sera reformé par apport de matériaux
afin de relier l’est et l’ouest du site et de créer une
liaison.
Un boisement sera reconstitué avec des espèces
locales afin d’assurer la continuité du boisement
existant.
Les talutages de cette zone permettront de masquer
la profondeur de la carrière.
Conservation des fronts afin de favoriser les espèces
rupestres et ainsi diversifier les milieux.
L’écoulement des eaux de ruissellement créera une
zone humide avec une mare temporaire en fond de
fosse. Ce genre de zone possède un fort potentiel
écologique.
Roche laissée à nu de façon à diversifier les milieux.
Création de chemins piétonniers
Poussin de hibou grand duc, espèce protégée en voie de raréfaction, né sur la carrière de Poussan.
Crapaud calamite présent dans le périmètre de la carrière actuelle.
Lézard ocelé recensé à proximité de la zone.
L’utilité finale du site
Principe du réaménagement
11
0 50m 200m
ww
w.ic
om-id
.com
- F
évrie
r 20
10 -
Cré
dits
pho
tos
: Bio
tope
- M
axim
e Br
iola
© B
ioto
pe -
Vin
cent
Del
cour
t ©
Bio
tope
G
SM -
Hub
ert
Lagr
ange
© B
ioto
pe -
Sté
phan
e M
orea
u
GSM Secteur LanguedocZAC du Mas de Grille34437 Saint Jean de VedasTél : 04 67 07 07 10Fax : 04 67 69 06 63E-mail : [email protected]
www.gsm-granulats.fr
Cabinets d’études du projetEncem : étude paysagère, étude sonore,
montage du dossierBiotope : étude faune floreBergasud : étude hydrogéologiqueEcole des Mines d’Alès : étude santé
GSM
Aménagement de voirieà Poussan
La station thermale Hespéridesà Balaruc les Bains
Logementsà Mèze
Maison de retraiteà Mèze
L’amphithéâtre d’Ôà Montpellier
Triangle de Villeroy et digues de protectiondu littoral au Lido de Sète
Déviation dePoussan-Gigean
Le Dojode Poussan