Etude Sur Le Coran

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  • 8/10/2019 Etude Sur Le Coran

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    La mystification de la tolrance dans la religion musulmane

    Le Coran

    26 octobre 2001

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    3- Introduction

    5- La guerre sainte

    7- La femme objet

    9- Les interdits du Coran

    10- La crainte de Dieu, garante de la vritable foi

    11- L'existence des infidles, un problme thologique insoluble

    13- Le sort rserv aux infidles

    15- La concurrence des autres mythes

    17- Les rfrences l'Ancien Testament

    18- Un islam peu populaire

    19- L'eau divine

    20- Conclusion provisoire

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    Nous nous posons de plus en plus de questions sur la prtendue tolrance de la religionmusulmane. Dans les faits, la religion musulmane fait l'apologie de l'intolrance pousse aufanatisme le plus extrme...Un nombre considrable de versets font appel au meurtre, la haineraciale, la guerre contre les infidles: les autres religions et les la ques... Comment tolrer unereligion qui ne cesse de prcher l'intolrance ? Ceux qui dfendent cette religion ne laconnaissent pas ! Voici une tude plus dtaille assortie de commentaires prcis par un

    spcialiste de la question. Sa lecture vous apportera des informations tires du coran sur ce qu'estrellement cette religion musulmane, oh ! combien calamiteuse...

    Le Coran, affirment les musulmans, est la religion de la tolrance alors que dans les faits, partoutdans le monde: crimes, dlits, attentats, sont commis par des musulmans qualifis d'extrmisteset de fanatiques. Le fait est que ces derniers prtendent suivre la lettre les lois coraniques.

    D'autres musulmans persistent penser que l'Islam est une religion tolrante. Que convient-ild'en penser ?

    La premire vidence: chaque musulman s'offre l'interprtation du Coran qui lui convient le

    mieux et que le mauvais musulman, c'est forcment l'autre! Pour un observateur extrieur, leproblme de la religion musulmane rsiderait dans l'interprtation des Sourates du Coransupposes reflter la sagesse d' Allah et de Mohammed son prophte. Faut-il garder une attitude

    bienveillante l'gard de la religion musulmane ou ne serait-elle qu'une vaste mystification dontnous serions les victimes ? C'est dans ce dilemme que patauge l'opinion mondiale: faut-ilcondamner les principes de cette religion ou l'admettre avec confiance ? Efforons-nous d'y voirun peu plus clair en partant d'une vidence sur laquelle les musulmans sont tous d'accord: tre

    bon Musulman, suppose l'obissance absolue au Coran. Ceci acquis, revenons donc au texte duCoran sans nous laisser abuser par les interprtations fallacieuses d'exgtes musulmansmanipulateurs qui dfendent, masquent l'archa sme et les dangers d'une telle religion.

    La lecture du coran est difiante, il porte en lui la critique la plus violente qu'on puisse faire !

    Voici une excellente tude ( le Coran ), dtaille, assortie de commentaires critiques estpropose par un spcialiste, Jocelyn Bzecourt. Les faits et les commentaires dveloppsconstituent un moyen efficace pour viter d' tre abus par une religion criminogne, alinante etque certains qualifient de btifiante ! Cette religion devrait en toute logique tre condamne pourincitation au meurtre, haine raciale, alination de la condition fminine etc. etc. hors elle ne l'est

    pas, pourquoi ? Une petite secte est condamnable, une religion terriblement sectaire comme lareligion musulmane ne l'est pas !

    Les adeptes du laxisme, de la lchet dfilent souvent derrire l'tendard de la tolrance !Jusqu'ou doit-on tolrer sans tre complice ? A vous de faire votre propre opinion !

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    Le Coran

    Introduction

    Le Coran est un recueil des enseignements de Mahomet dispenss au dbut du 7me sicle et illui a t directement dict par Dieu lui-mme. L'identit du narrateur alterne entre Dieu et le

    prophte mais la distinction n'est pas toujours aise. Le Coran ne brille ni par sa profondeurphilosophique, ni par son humanisme. Je dveloppe ici les divers points qui dtachent ses proposhaineux l'encontre des incroyants, la violence physique qu'il prne leur gard ainsi que letraitement humiliant rserv aux femmes. L' Ancien Testament trace, dans la plupart desdomaines, la voie suivie par le Coran. La structure du texte n'est qu'une litanie de menaces, derptitions et d'injonctions, voue marteler et soumettre le croyant une morale guerrire etdiscriminatoire. Un Coran qui serait une rfrence visionnaire et potique n'est que pureimagination.

    Les rfrences indiques dans ce commentaire personnel du Coran sont extraites de l'ditionpublie par GF-Flammarion en format poche (1970, numro 237). La traduction de l'arabe a t

    effectue par Kasimirski.

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    La guerre sainte

    La guerre sainte si souvent invoque et mise en pratique actuellement ne trouve pas son originedans la folie de certains cerveaux mais dans le texte fondateur de la religion musulmane. Ds lasourate II, verset 186, l'appel la guerre exhorte le croyant l'action: "Combattez dans la voie de

    Dieu contre ceux qui vous feront la guerre.". Afin d'viter une trop grande latitude

    d'interprtation du mot "combattez", le verset suivant se montre trs explicite: "Tuez-les partouto vous les trouverez, et chassez-les d'o ils vous auront chasss. La tentation l'idoltrie estpire que le carnage la guerre.". Le combat vise l'imposition de la foi par la force (II,189):"Combattez-les jusqu' ce que vous n'ayez point craindre la tentation, et que tout culte soit

    celui du Dieu unique.".

    Le Coran ne se manifeste pas par un style particulirement mtaphorique mais montre beaucoupde clart dans ses intentions (II, 190): "Quiconque agira violemment contre vous, agissez demme son gard ". La justification du meurtre de l'infidle revient plus loin (II, 214): "Latentation l'idoltrie est pire que le carnage ". Enfin, la sourate II se termine sur un cri

    patriotique (II, 286): "Donne nous la victoire sur les infidles ".

    Habilement, le rdacteur rsout le cas des croyants morts au combat en leur dlivrant un billetdirect pour le paradis (III, 151): "Si vous mourrez ou si vous tes tus en combattant dans le

    sentier de Dieu, l'indulgence et la misricorde de Dieu vous attendent.", et, plus explicitement,(III,163): "Ne croyez pas que ceux qui ont succomb en combattant dans le sentier de Dieu

    soient morts: ils vivent prs de Dieu, et reoivent de lui leur nourriture ". Ces deux versetsfaisaient probablement partie du bagage religieux inculqu ces gamins iraniens envoys la

    boucherie lors de la guerre Iran Irak dans les annes 1980. La sourate suivante insiste encore surce sens du sacrifice la gloire de ce Dieu bourreau (IV, 76): "Que ceux qui sacrifient la vie d'ici-bas la vie future combattent dans la voie de Dieu; qu'ils succombent ou qu'ils soient

    vainqueurs, nous leur donnerons une rcompense gnreuse." . Mais avant de mourir, le

    combattant aura eu l'assurance des faveurs privilgies dont il bnficiera par rapport au croyantrest au foyer (IV, 97): "il [Dieu] a destin aux combattants une rcompense plus grande qu'ceux qui restent dans leurs foyers.".

    Comme dans tout systme autoritaire o l'obissance aveugle prime sur le jugement personnel, lecroyant doit se soumettre aux ordres, le temps employ dans le Coran tant systmatiquementl'impratif (IV, 86): "Combats dans le sentier de Dieu et n'impose des charges difficiles qu' toi-mme. Excite les croyants au combat.". La bestialit coranique rpand sa haine sans interruption(IV, 93): "S'ils [les infidles] ne se mettent pas l'cart, s'ils ne vous offrent pas la paix et ne

    s'abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les mort partout o vous les

    trouverez. ". Le Coran n'est pas avare de termes pour dsigner les lgions de Dieu en parlant demilice (V, 61): "Ceux qui prennent pour protecteur Dieu, son aptre, et les croyants sont commela milice de Dieu; la victoire est eux." . Aucune accalmie dans la violence des propos rpandus,l'issue de la guerre est claire (VIII, 7): "Le Seigneur cependant a voulu prouver la vrit de ses

    paroles et exterminer jusqu'au dernier des infidles.". Le mode d'excution est prcis peu aprs(VIII, 12): "Abattez leurs ttes et frappez les extrmits de leurs doigts.", avec, plus loin, un autremoyen d'en finir (VIII, 52): "Quel spectacle, lorsque les anges tent la vie aux infidles! ils

    frappent leurs visages et leurs reins, et leur crient: Allez goter la peine du feu.". Toutefois, lajustification mystique vient pour raffermir le croyant (VIII, 17): "Ce n'est pas vous qui les tuez,c'est Dieu."

    Le discours typiquement militaire de l'exaltation de l'arme propos de sa supriorit apparatimmanquablement dans cet ouvrage rompu au maniement des masses (VIII, 66): "O prophte!excite les croyants au combat. Vingt braves d'entre eux terrasseront deux cents infidles. Cent en

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    mettront mille en fuite, parce que les infidles n'ont point de sagesse.", mais le verset suivantcorrige les estimations des performances plus modestes (VIII, 67): "Dieu veut allger votretche, car il connat votre faiblesse. Cent braves d'entre vous vaincront deux cents ennemis, et

    mille triompheront de deux mille par la permission de Dieu qui est avec les intrpides.". Lastratgie d'attaque reste nanmoins assez simple (IX, 5): "Les mois sacrs expirs, tuez lesidoltres partout o vous les trouverez, faites-les prisonniers, assigez-les et guettez-les dans

    toute embuscade. ". Une fois encore le croyant est rappel la draison (IX,29): "Faites laguerre ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point commedfendu ce que Dieu et son aptre ont dfendu, et ceux d'entre les hommes qui ne professent

    pas la vraie religion.".

    Le Coran n'chappe pas des considrations plus conomiques (IX,34): "Annonce un chtimentdouloureux ceux qui amassent l'or et l'argent, et ne le dpensent point dans le sentier de

    Dieu.", mais le croyant n'a pas craindre le combat gratuit (XXIX, 5): "Quiconque combat pourla foi combat pour son propre avantage.". Au fur et mesure de la lecture de l'ouvrage, lessourates passent mais la barbarie reste identique (XLVII, 4): "Quand vous rencontrerez lesinfidles, tuez-les jusqu' en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous

    aurez faits.".

    La fin du texte approchant, le gnral flicite ses soldats (LXI, 4): "Il [Dieu] aime ceux quicombattent en ordre dans son sentier, et qui sont fermes comme un difice solide". Il rappelle le

    patriotisme religieux (LXI, 11): "Croyez en Dieu et en son aptre, combattez dans le sentier deDieu, faites le sacrifice de vos biens et de vos personnes; cela vous sera plus avantageux si vousle comprenez.", ou encore, finalement, (LXVI, 9): "O Prophte! fais la guerre aux infidles etaux hypocrites, sois svre leur gard. La ghenne [le feu] sera leur demeure. Quel affreux

    sjour.".

    Le Coran n'est donc qu'un mlange dsordonn de haine, de violence, d'appel au meurtre. La

    structure du texte n'est qu'une inlassable rptition, un dchanement autoritaire et colreux o laguerre est dfinitivement sainte.

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    La femme objet

    La condition fminine fait partie des plus grands scandales gnrs par le Coran. La hirarchieentre femmes et hommes doit obir la rgle machiste fort rpandue (II, 228): "Les maris sont

    suprieurs leurs femmes". La femme idale est plus proche de l'esclave soumis que d'unepersonne apte dcider de sa vie (IV, 38): "Les hommes sont suprieurs aux femmes cause des

    qualits par lesquelles Dieu a lev ceux-l au dessus de celles-ci, et parce que les hommesemploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obissantes et

    soumises.". Ou encore, sur la servitude laquelle la femme est assigne (VII, 188): "C'est lui quivous a crs tous d'un seul homme, qui en a produit son pouse afin qu'il habitt avec elle, elle

    porta d'abord un fardeau lger et marchait sans peine.".

    La femme est une possession du mle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce quiconcerne l'pouse (II, 223): "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manire que vousl'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de pit.", que les filles (II, 220): "Ne donnez

    point vos filles aux idoltres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et comme tout bien de consommationest jet lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut tre rpudie avec facilit et la

    procdure est prcise en (II, 229 233) et (LXV, 1 4). Le mpris dans lequel sont tenues lesfemmes clate dans l'quivalence "1 homme = 2 femmes" lors du besoin de tmoins dans lerglement d'un litige en (II, 282): "Appelez deux tmoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez

    pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles tmoigner;

    afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette mme ingalit de traitementprvaut aussi dans les droits de succession (IV, 12): "Dieu vous commande, dans le partage devos biens entre vos enfants, de donner au fils mle la portion de deux filles; s'il n'y a que des

    filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en aqu'une seule, elle recevra la moiti.", ainsi que (IV, 175). La primaut de l'homme provient deson apparition premire (III, 193): "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1): "Ohommes! craignez votre seigneur qui vous a crs tous d'un seul homme; de l'homme il forma sa

    compagne.". La polygamie est officiellement accepte en (IV, 3): "Si vous craignez d'treinjustes envers les orphelins, n'pousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi cellesqui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6): "Le prophte aime lescroyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mmes; ses femmes sont leurs mres."et (XXXIII, 27) ainsique (XXXIII, 47): "O prophte! il t'est permis d'pouser les femmes que tu auras dotes, lescaptives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels

    et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidle qui livrera son coeur au Prophte,si le Prophte veut l'pouser.".

    Le machisme musulman ne se limite pas tablir une supriorit homme - femme mais prvoitaussi la rprimande violente et l'exprime avec la plus grande clart (IV, 38): "Vous [les hommes]rprimanderez celles dont vous avez craindre l'inobissance; vous les relguerez dans des lits part, vous les battrez; mais aussitt qu'elles vous obissent, ne leur cherchez point querelle.

    Dieu est lev et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rtrograde et agressive,qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par l'attribution d'une supriorit factice des hommes dpourvus de raison. De mme en (IV, 19): "Si vos femmes commettent l'actioninfme (l'adultre), appelez quatre tmoins. Si leurs tmoignages se runissent contre elles,enfermez-les dans des maisons jusqu' ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un

    moyen de salut.". La mort pour les femmes adultres, seul remde pour un islam brutal qui, parcontre, n'envisage pas le cas de l'homme adultre.

    Autre exemple d'infidlit conjugale la charge des pouses en (LXVI, 10), avec toujours lamort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler la mort de l'autre, de

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    celui qui est diffrent, n'est pas la marque d'une rflexion particulirement labore commevoudraient nous en persuader les thologiens.

    La psychose musulmane sur la nocivit de toute forme de coquetterie fminine trouve sonorigine en (XXIV, 31) et a, depuis, donn lieu une gnralisation dlirante. Le point culminanten est le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet

    (XXXIII, 51): "Si vous avez quelque demande faire ses femmes, faites-la travers un voile;c'est ainsi que vos coeurs et les leurs se conserveront en puret.". De mme en (XXXIII, 57): "Oprophte! prescris tes pouses, tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile surleur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.".Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le mme effet "protecteur", mais cettesuggestion n'est probablement que blasphme. La femme soumise et devant fuir les regardsmasculins n'a pas esprer d'mancipation au paradis (XXXVII, 52): "Auprs d'eux [les justesau paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs gales en ge.". Enfin, les femmes nesont que marchandise dont la valeur dpend de leur soumission l'islam (LX, 10).

    Le Coran rduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut tre

    change ou rejete comme pour tout produit de consommation courante, elle est la charge dumari au mme titre que le btail. Le matre peut disposer d'elle comme il l'entend et user de laforce son encontre. L'adultre semble tre une exclusivit fminine, le mle n'tant pasredevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mpris et lasoumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que constater que le monde musulmanactuel est rest fidle ces prceptes prhistoriques. L'Iran l'a rappel en 1995 la confrence dePkin sur la condition fminine (mme attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port duvoile, command par le Coran, est adopt des degrs divers: foulard qui se limite lacouverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours,grilles infliges par les Talibans, ou encore couverture complte du visage. Officiellement unrempart contre les regards masculins dplacs, ce voile protge plus efficacement les socits

    musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moiti de leur population.

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    Les interdits du Coran

    Afin de mieux asseoir leur autorit en la stigmatisant sur les comportements quotidiens, lesreligions brandissent toutes le flau des interdits jouant sur l'quilibre malsain sanction -rcompense.

    Le Coran n'chappe pas la rgle et, ds la 2me sourate, il est ordonn (II, 168): "Il vous estinterdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc et tout animal sur lequel on aurainvoqu un autre nom que celui de Dieu.". La priode de jene du ramadan est dfinie un peu

    plus loin (II, 181): "La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d'en haut pourservir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction

    entre le bien et le mal, c'est le temps destin l'abstinence. Quiconque aura aperu cette lune sedisposera aussitt jener. Celui qui sera malade ou en voyage jenera dans la suite un nombrede jours gal.". Le plerinage la Mecque est svrement rgent et n'a rien d'un cheminspirituel rpondant aux seules angoisses mtaphysiques du croyant. Les versets 192 et 193 de lasourate II en donnent le menu et on retiendra surtout que le plerin empch est tenu d'y faireapporter une offrande, en change de quoi il lui sera interdit de se raser pendant quelque temps,

    pratique que les "barbus" ont gnralis.

    Le vin et le jeu n'ont pas la faveur de l'islam (II, 216): "Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Disleur: l'un et l'autre sont un mal. Les hommes y cherchent des avantages mais le mal est plus

    grave que l'avantage n'est grand.", et (V, 92). Curieusement, la consommation d'alcool nesemble plus l'action de Satan lorsqu'elle a lieu au paradis (LVI, 18): "[les enfants du paradis]Qui leur [les justes] prsenteront des gobelets, des aiguires et des coupes remplies de vinexquis."et (LXXVI, 5):"Les justes boiront des coupes o Kafour sera ml au vin".

    La sourate V donne de plus amples prcisions sur les aliments impropres la consommation (V,4): "Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a t tu sous l'invocation d'unautre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqus, assomms, tus par quelque chute ou d'uncoup de corne; ceux qui ont t entams par une bte froce moins que vous ne les ayez

    purifis par une saigne; ce qui a t immol aux autels des idoles; tout cela vous est dfendu.",que l'on retrouve aussi en (VI, 146 et 147) et en (XVI, 117).

    Littrature et posie n'ont gure les faveurs du Coran suite aux mises en garde (XXXI, 5) et(XXXVI, 69). On comprend mieux le recours l'autodaf en terre musulmane.

    Quand l'interdit devient discrimination et racisme, le Coran rpond naturellement prsent (III,27): "Que les croyants ne prennent point pour allis des infidles plutt que des croyants.", et(III, 114): "O croyants! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous, les infidles nemanqueraient pas de vous corrompre.". Et pour que le message passe sans ambigu ts, lesrptitions sont l pour marteler le cerveau soumis du croyant (IV, 143): "O croyants! ne prenez

    point d'amis parmi les infidles plutt que parmi les croyants.", (V, 56): "O croyants! ne prenezpoint pour amis les juifs et les chrtiens, ils sont amis les uns des autres.", ainsi que (LX, 1 et 9).

    A dfaut de convaincre par des arguments rflchis, le Coran assne ses interdits.

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    La crainte de Dieu, garantie de la vraie foi

    Que justifie la croyance en un (des) dieu(x)? Le Coran apporte une rponse simple, fidle sonhabitude, en mettant en garde contre l'attitude contraire: ne pas croire entrane les pires maux l'infidle.

    Plus ais que de justifier l'injustifiable, l'islam menace et ordonne. La croyance en Dieu reposesur la soumission entire de l'individu son mythe et doit tre entretenue par la crainte constantede l'autorit suprme. Le mot "islam" tant d'ailleurs l'expression parfaite de cette dpendance

    puisqu'il signifie soumission la volont de Dieu. L'loge de la souffrance et de la privation sesubstituent alors l'aspiration au bonheur de tout individu. Endurer la souffrance devient une desqualits premires du croyant (II, 150): "Nous vous prouverons par la peur et la faim, par les

    pertes dans vos biens et dans vos hommes, par les dgts dans vos rcoltes. Annonce desnouvelles heureuses ceux qui souffriront patiemment.", sacrifice inutile et humiliant aussi

    prn par la Bible. De mme, en parlant des humbles (XXII, 36): "Dont le coeur est saisi defrayeur quand ils entendent prononcer le nom de Dieu, qui supportent avec patience les maux

    qui les visitent, qui observent la prire et font l'aumne des biens que nous leur avons dpartis.".

    Ne pouvant apporter le bonheur sur Terre, les religions en exploitent le malheur et le dsespoir.

    L'acte de croire est un rapport de matre esclave, celui-ci doit tre imprgn d'une crainteabsolue vis vis de son dieu. La crainte de Dieu est incessante dans le Coran o le croyant estconstamment rappel cette peur. Un exemple parmi les centaines rencontrs (II, 190):"Craignez le Seigneur et apprenez qu'il est avec ceux qui craignent.". L'endoctrinement par larptition abrutissante d'expressions du style "Craignez Dieu" s'affiche comme le seul moyen de

    persuasion du peuple et ne fait que rvler la pauvret des arguments philosophiques. A titred'exemples (III, 70): "Celui qui rempli ses engagements et craint Dieu saura que Dieu aime ceuxqui le craignent.", et (III, 97): "O croyants! craignez Dieu comme il mrite d'tre craint, et nemourrez pas sans vous tre soumis sa volont.". De mme, tout est soumis Dieu (XIII, 17):"Quel est le souverain des cieux et de la terre? Rponds: C'est Dieu.", l'imposition directe de larponse ne laissant, l encore, aucune rflexion ou alternative possible au croyant. Dieu estarrogant et rpressif (XVI, 52): "Tous craignent Dieu de peur qu'il ne fonde d'en haut sur leurttes, et ils excutent ses ordres.", et ne connat pas l'acte gratuit, le don (XVI, 81): "Dieu vous

    fait sortir des entrailles de vos mres, privs de toute connaissance; puis il vous donne l'oue, la

    vue et l'intelligence, afin que vous soyez reconnaissants.", et (XVI, 84): "c'est ainsi qu'il vouscomble de ses bienfaits, afin que vous vous rsigniez sa volont.". La sourate XX dbute enrassurant le lecteur (XX, 1): "T H Nous ne t'avons pas envoy le Coran pour te rendremalheureux,", mais le second verset met fin l'illusion, trs phmre, d'un islam bienfaiteur:"Mais pour servir d'admonition celui qui craint Dieu.".

    La menace et le despotisme ne laissent aucun doute lorsque Dieu annonce le rle officiel deMahomet (XXV, 58): "Nous ne t'avons envoy que pour annoncer et pour menacer.".

    Le Coran s'affiche donc, non seulement, comme un instrument d'oppression envers les non-musulmans, mais aussi, paradoxalement, comme une machine rpressive l'encontre de ses

    propres adeptes. Un gourou peut, en effet, captiver les fidles en les blouissant de promessessucres, mais aussi en les abreuvant de menaces apocalyptiques s'ils adoptent une autre voie. LeCoran, comme la Bible, choisit la voie guerrire, seul refuge de thses absurdes.

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    L'existence des infidles, un problme thologique insoluble

    Ce concept appel "Dieu" tant rvr comme le matre d'un univers qu'il a lui-mme agenc,l'explication du mal reste un problme thologique insurmontable pour toutes les religions.Malgr quelques repltrages maladroits faisant appel au diable ou au libre arbitre, l'incohrencede ce Dieu tout puissant reste clatante.

    Le Coran avoue cette faille divine ds la 2me sourate, l'une des plus riches. Les infidless'avrent apparemment hors d'atteinte des volonts divines (II, 5): "Pour les infidles il leur estgal que tu les avertisses ou non: ils ne croiront pas.", mais le rdacteur se rattrapeimmdiatement en affirmant que cette incrdulit est le propre dsir de Dieu (II, 6): "Dieu aappos un sceau sur leurs coeurs et sur leurs oreilles; leurs yeux sont couverts d'un bandeau, etle chtiment cruel les attend.". Pourtant, l'action de Dieu semble sans limite (L, 37): "Nous avonscr les cieux et la terre, et tout l'espace qui les spare, en six jours. La fatigue n'a pas eu de

    prise sur nous.". Cette rhtorique s'apparente plus un rattrapage dsespr d'une situationabsurde qu' une vision cohrente du monde. Dieu ayant "appos un sceau sur leurs coeurs", ilest lgitime de s'attendre le voir les librer de cette ccit mais la bont divine s'exprime par

    une autre voie (II, 9): "Une infirmit sige dans leurs coeurs et Dieu ne fera que l'accrotre; unchtiment douloureux leur est rserv, parce qu'ils ont trait les prophtes de menteurs.", et (II,14): "Dieu se rira d'eux; ils les fera persister longtemps dans leur rbellion, errant incertains aet l.". Laisser prenniser une situation tablie n'est pas la preuve d'une puissance particulire.Dieu, malgr son universalit, n'est pas non plus le seul acteur dans cette farce mais doitaffronter (ou viter) Satan. Chacun prchant pour sa paroisse, ce Dieu factice tente vainement derunir ses brebis (III, 169): "Souvent Satan intimide ses adhrents; ne le craignez point, maiscraignez moi, si vous tes fidles.". Pour un Dieu origine de toute chose, Satan ne peut tre quesa crature la plus acheve. A dfaut de rendre le monde bon, le Coran s'essaie pitoyablement

    justifier l'tat de la situation prsente, une attitude typiquement a posteriori (V, 17): "Nous avonssuscit au milieu d'eux l'inimiti et la haine qui doivent durer jusqu'au jour de la rsurrection.",

    et l'injonction de (V, 44) ne convainc pas plus: "Ignores-tu que Dieu est le souverain des cieux etde la terre? il punit qui il veut et pardonne qui il veut; il est tout puissant.".

    L'argument prcdent se soldant par un trop faible pouvoir de persuasion, l'endoctrinement par lemartlement vient l'aide (VI, 150): "Dis: A Dieu seul appartient l'argument dmonstratif. S'ilavait voulu, il vous aurait dirig tous dans le chemin droit.". L'absurdit est son comblelorsqu'on apprend que Dieu a aussi souhait l'incrdulit face aux miracles (VII, 98): "Nousallons te raconter quelques histoires de ces villes. Des prophtes s'y levrent et firent voir des

    miracles; mais ces peuples ne croyaient point ce qu'ils avaient prcdemment tax demensonge. C'est ainsi que Dieu imprime le sceau sur les coeurs des incrdules.". Est-ce l unethologie solide ou n'est ce pas plutt une rcupration de tout et son contraire avec unemaladresse extrme des fins d'embrigadement? De mme, plus loin (VII, 176): "Celui que Dieudirige est bien dirig, celui que Dieu gare est perdu.". Plutt que de soumettre l'incroyant desfaits miraculeux qui confondraient son scepticisme, le Coran lui assne des menaces

    prdicatrices jamais vrifies (XIII, 30): "Quand le Coran ferait mouvoir les montagnes, quandil partagerait la terre en deux et ferait parler les morts, il ne croiraient pas; mais Dieucommande tout. Les croyants ignorent-ils que Dieu pourrait diriger dans la droite voie tous leshommes, s'il le voulait?". La question entrane donc que Dieu ne veut pas d'une humanit entireadhrant l'islam. chappatoire facile pour cacher que l'humanit ne souhaite pas cet islamrtrograde et intolrant. De la mme manire (XVI, 96): "Si Dieu avait voulu, il aurait fait devous un seul peuple, mais il gare celui qu'il veut et dirige celui qu'il veut; un jour on vous

    demandera compte de vos actions.". La comptition Dieu-Satan, signe de l'impuissance divine,reprend en (XIX, 86): "Ne vois-tu pas que nous avons envoy les dmons pour exciter lesinfidles au mal?".

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    Le croyant se perd dans ce ddale incomprhensible o les incroyants sont autant qu'eux lescratures de Dieu. La puissance du despote ne peut se manifester que par la destruction (XXXVI,33): "Que la terre morte de scheresse leur serve de signe de notre puissance. Nous lui rendonsla vie, et nous en faisons sortir des grains dont ils se nourrissent.", ce qui renvoie au thme del'eau.

    L'incohrence de la thologie musulmane est ainsi flagrante par les contradictions dans lesdesseins divins opposs Dieu lui-mme. Un tel endoctrinement ne peut s'abattre que sur descerveaux mallables en qute d'une autorit qui les rassure et leur confre une suprmatiecompensatrice. Si le Coran ne brille pas par la pdagogie de ses enseignements, il a le mrite, etne se prive pas de s'en vanter, de la clart de ses intentions. Une doctrine limpidement exposeavec des assertions aussi infantiles n'en est que plus aisment contestable. L'existence du mal (etdes athes) est le principal, et suffisant, cueil aux religions et la notion salvatrice d'un Dieu

    bon et ordonnateur de l'univers. Se rfugier derrire le "mystre de Dieu" qui nous estinaccessible par dfinition, "Satan" ou le "libre arbitre", n'est qu'une abdication des religionsdevant leur incapacit fournir une vision cohrente du monde puisque telle est leur prtention.Conscient de cet obstacle, le Coran adopte une stratgie d'attaque o le croyant doit tre

    maintenu dans le giron de la religion par la crainte, la menace et l'endoctrinement via la litaniedes injonctions. Sans aucun appel une rflexion plus large, la prire conformiste et routinirereste le meilleur moyen d'afficher l'affiliation de chacun l'islam.

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    Le sort rserv aux infidles

    Principale cible du volumineux ouvrage, l'infidle recle tous les vices habituellement attribus l'ennemi: il est faux, sournois, moqueur, mprisant, agressif et guerrier, et naturellement adhre d'autres mythes ou aucun, c'est dire qu'il n'admet pas l'autorit d'Allah. Accabl de tant demaux, la mort par voie divine ou de la main des musulmans apparat comme une issue plus sre

    que la conversion qui peut n'tre qu'une simulation tant l'incroyant est habile la trahison. Leterme d'infidle dsigne tous les non musulmans, qu'ils soient juifs, chrtiens, polythistes ounon croyants. Et la mfiance est requise envers les convertis.

    La sourate II est un flot de haine qui se dverse sur les infidles, annonant leur noyade etsubmergeant leurs cits. L'incroyance est un handicap (II, 9): "Une infirmit sige dans leurscoeurs, et Dieu ne fera que l'accrotre; un chtiment douloureux leur est rserv, parce qu'ils onttrait les prophtes de menteurs.", et il se soigne par le feu (II, 22): "redoutez le feu prpar pourles infidles, le feu dont les hommes et les pierres seront l'aliment.", et (II, 37): "Mais ceux quine croiront pas, qui traiteront nos signes de mensonge, seront livrs au feu ternel.". Voir aussiles versets 83 et 84. La conversion de l'infidle n'est pas une priorit, son salut est inutile aux

    yeux de Dieu (II, 92): "Celui qui sera l'ennemi du Seigneur, de ses anges, de ses envoys, deGabriel et de Michel, aura Dieu pour ennemi, car Dieu hait les infidles.", et toute intentionsalvatrice de Dieu n'est que stratagme morbide (II, 120): "Alors Abraham dit Dieu: Seigneur,accorde cette contre la scurit et la nourriture de tes fruits ceux qui croiront en Dieu et au

    jour dernier. Je l'accorderai aux infidles aussi, mais ils n'en jouiront qu'un espace de tempsborn ensuite je les refoulerai vers le chtiment du feu. Quelle affreuse route que la leur!". Onnotera que ce Dieu prsente la mme fausset que celle affuble aux incroyants desquels il estsuppos se distinguer. Le Coran n'en est pas a une contradiction prs. Les fidles sont appels

    joindre leur maldiction des incroyants celle de leur Dieu (II, 154): "Que ceux qui drobent la connaissance des autres les miracles et la vraie direction aprs que nous les avons fait

    connatre dans le livre (le Pentateuque) soient maudits de Dieu et de tous ceux qui savent

    maudire.", et (II, 156): "Ceux qui mourront infidles seront frapps de la maldiction de Dieu,des anges et de tous les hommes.". Et pour que les choses soient claires (II, 255): "Les infidles

    sont les mchants". La haine divine est rappele un peu plus loin (II, 277): "Dieu hait touthomme infidle et pervers.". Si Dieu dverse sa haine, la sentence peut et doit tre applique parles fidles eux-mmes (V, 37): "vous les mettrez mort ou vous leur ferez subir le supplice de lacroix; vous leur couperez les mains et les pieds alterns; ils seront chasss de leur pays.". Autresupplice en (X, 4): "Ceux qui ne croient pas auront pour breuvage l'eau bouillante et unchtiment douloureux pour prix de leur incrdulit.".

    La ccit du traducteur se heurte au bon sens issu de la simple lecture du Coran en (X, 28):"Ceux qui feront le mal, leur rtribution sera pareille mal; l'ignominie les couvrira (et il n'y aura

    point de protecteur contre Dieu), et leurs visages seront noirs comme un lambeau de nuitpaisse. Ils habiteront le feu et y demeureront ternellement.". Le traducteur, Kasimirski, y voitle signe de la bont coranique dans une note de bas de page (page 170): "Ce n'est pas le seul

    passage du Coran o pour mettre en relief la bont de Dieu, les rcompenses des justes seront

    plus gnreuses que ne seront svres les chtiments des mchants.". Devant un teldtournement du sens du texte, les extrmistes voient leurs agissements justifis par cette cautionlittraire. Cette mme bont divine dispose de moyens d'expressions varis tels quel'engloutissement, la tempte de sable et le vent, comme il est rappel en (XVII, 70 et 71). Maisles supplices plus classiques restent d'usage (XVIII, 28): "Quant nous, nous avons prpar

    pour les impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils imploreront du secours, on leur

    donnera de l'eau ardente comme le mtal fondu, qui leur brlera la figure.", et (XXII, 20): "lesvtements des infidles seront taills de feu, et l'eau bouillante sera verse sur leur ttes.", ouencore (XXIII, 105): "Le feu consumera leurs visages, et ils tordront leurs lvres.", ainsi que

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    (XLIV, 47 et 48). L'incroyance est une maladie comme il est prcis en (XVIII, 79): "Quant aujeune homme, ses parents taient croyants, et nous avons craint qu'il ne les infectt de saperversit et de son incrdulit.". Cette infection ne peut tre gurie que par la menace demalheurs plus grands encore (XXXIV, 9): "Si nous voulions, nous pourrions les faire engloutir

    par la terre entrouverte, ou faire tomber sur leur ttes un fragment du ciel. Dans ceci il y a un

    signe pour tout serviteur capable de se convertir.", et de mme en (XXXIX, 18): "Au-dessus de

    leur ttes brlera une masse de feu, et une masse de feu sous leur pieds. Voici de quoi Dieuintimide ses serviteurs: Croyez-moi donc, mes serviteurs!". Une tare accuse en outred'agressivit (XLIII, 79): "Si les infidles tendent des piges, nous leur en tendront aussi.".

    L'absurdit de la doctrine musulmane est manifeste lorsque le constat d'chec est dress par leCoran lui-mme en (XXXVI, 6 9): "Peu leur importe si tu les avertis ou non; ils ne croiront

    pas.". Le Coran gratifie le lecteur du dversement de sa haine viscrale pour l'incroyant en (LVI,40 61) s'enfonant encore un peu plus dans la boue de sa morale discriminatrice. Une idologiequi se rsume dans une compilation de menaces, interdictions, discriminations, accompagne dela surveillance inquisitoriale de ses propres adeptes, signe l sa propre dfaite, son inaptitude

    proposer une philosophie cohrente et porteuse d'espoir. Le btail difficile garder dans les

    clotres de la foi voit la moindre incartade immanquablement punie (LIX, 4): "Le Seigneur punitsvrement ceux qui s'cartent de sa religion.", pour maintenir le croyant dans le droit chemin dela prire (LXXI, 29): "Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu' mes enfants, aux fidles qui entrerontdans ma maison, aux hommes, aux femmes qui croient, et extermine les mchants.".

    La violence et l'intimidation ne sont pas les seuls moyens de soumettre ou punir l'incroyant, leCoran adopte aussi celui de la mise en scne de l'infidle face sa propre mort en pronostiquantson repentir. Stratgie facile qui ne repose, comme toujours, que sur un fictif jugement dernier,

    partie de l'imaginaire populaire. Ainsi (II, 160): "Oh! que les impies reconnatront au moment duchtiment qu'il n'y a d'autre puissance que celle de Dieu.", et (II, 162): "C'est ainsi que Dieu les

    fera voir leurs oeuvres. Ils pousseront des soupirs de regrets, mais ils ne sortiront point du feu.".

    De faon plus directe, et pour viter de laborieuses rflexions, (XV, 2): "Le jour viendra o lesinfidles prfreraient avoir t musulmans.". Le Coran choisit aussi, contrairement sonhabitude, de donner la parole l'accus, (XXIII, 100): "L'impie, au moment de la mort, s'crie:Seigneur, fais-moi retourner sur la terre.", ainsi que (XXV, 29 et 30): "Alors le mchant mordrale revers de sa main et dira: Plt Dieu que j'eusse suivi le sentier avec l'Aptre. Malheur moi! Plt Dieu que je n'eusse pas pris un tel pour patron!". Pour une fiction plus convaincante,le Coran glisse vers le drame qui rive le spectateur sur son sige (XXXV, 34): "Ils [lesincroyants] crieront du fond de l'enfer: Seigneur! fais-nous sortir d'ici; nous pratiqueront lavertu autrement que nous ne l'avions fait auparavant.", mais la sanction divine tombe,impitoyable, (XXXV, 35): "Subissez donc votre peine; il n'y a point de protecteur pour lesmchants.". Et les repentances de dernire minute ne seront d'aucune utilit l'incroyant (XL, 84et 85): "Quand ils [les infidles] virent nos vengeances, ils s'crirent: Voici, nous avons cru en

    Dieu, et nous ne croyons plus aux divinits que nous lui associions. Mais la croyance ne leurservit plus rien au moment o ils voyaient s'accomplir notre vengeance. C'est la coutume de

    Dieu qui s'tait dj autrefois exerce contre ses serviteurs, et les infidles prirent.".

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    La concurrence des autres mythes

    Toute entreprise le sait, lorsque le march est encombr, il faut jouer des coudes pour liminer laconcurrence. L'islam, son entre en scne au 7me sicle, a d conqurir sa part du march enl'arrachant aux mythologies dj prsentes, christianisme, juda sme et autres fantaisies

    polythistes.

    Curieusement pour une religion, l'islam cherche affirmer sa supriorit en arguant de l'absencede preuves pour les mythes concurrents. Ce comportement de type rationaliste ne manquera pasde faire sourire. Ainsi en (II, 105): "Ils disent: Les juifs ou les chrtiens seuls entreront dans le

    paradis. C'est une de leurs assertions mensonges. Dis-leur: O sont vos preuves? apportez-les si

    vous tes sincres.". Le Coran brandit la menace que ces dieux ne seront d'aucun secours lors dela mort de l'infidle et, l encore, offre encore des arguments bien faibles sur le plan thologique(VII, 35): "Qui est plus impie que celui qui forge des mensonges sur le compte de Dieu ou quitraite ses enseignements d'imposture? A ces hommes une part des biens de ce monde,conformment au livre ternel, sera accorde jusqu'au moment o nos envoys, en leur tant la

    vie, leur demanderont: O sont les idoles que vous invoquiez l'exclusion de Dieu? Ils

    rpondront: Elles ont disparues; et ils tmoigneront ainsi eux-mmes qu'ils taient infidles.".L'infidle, devant sa fin assure, ne pourra que constater l'inexistence de ses idoles (VII, 51): "Netrouverons-nous pas quelque intercesseur qui intercde pour nous, afin que nous puissionsretourner sur la terre et que nous agissions autrement que nous ne l'avons fait? Mais alors ils

    seront dj perdus sans retour, et les divinits qu'ils avaient inventes auront disparu.". Lemanque d'effets divins concrets est aussi utilis en (X, 19) pour, par dfaut, justifier l'islam: "Ilsadorent l'exclusion de Dieu des divinits qui ne les servent ni ne les nuisent.".

    Le Coran, en contrepoint, rpond un objectif extrmement prcis (XVIII, 3 et 4), lesmusulmans possdant ces preuves magiques du droit chemin qui guide leur croyance (XL, 68).On en reoit une preuve admirable en (XXIII, 92): "Dieu n'a point de fils, et il n'y a point d'autre

    Dieu ct de lui; autrement, chaque dieu s'emparerait de sa cration, et les uns seraient pluslevs que les autres.", le Coran atteint ici les sommets. L'absence de preuves chez laconcurrence est clame de nouveau (XXV, 3 et 4): "Les idoltres ont pris d'autres dieux que lui,dieux qui n'ont rien crs et qui ont t crs eux-mmes, qui ne peuvent faire ni aucun bien niaucun mal, qui ne disposent ni de la vie, ni de la mort, ni de la rsurrection. ". Il est rvlateurque le fait qu'une divinit soit incapable de faire le mal soit le signe de son inexistence. Voiraussi (XXXIX, 39). Le mme argument est repris en (XXVI, 73 et 74) , en parlant de cesdivinits: "Vous servent-elles quelque chose? peuvent-elles vous faire quelque mal? Non,dirent-ils; mais c'est ainsi que nous avons vu faire nos pres.". On remarque que letraditionalisme propre toute religion n'est pas chose nouvelle, la croyance est hrditaire; unconformisme qui se retrouve en (XLIII, 21 et 22). Dieu lui-mme se prte au jeu en appelanttoutes ces divinits la barre d'accusation (XXVIII, 62): "Au jour o Dieu leur criera: O sontmes compagnons, ces dieux imaginaires que vous adoriez?". En (XXXI, 10), aprs l'expos dudur labeur initial, le palmars des autres divinits est requis pour la poursuite du procs "C'est lacration de Dieu; maintenant faites-moi voir ce qu'ont fait d'autres que Dieu.". Mais le verdictfinal scelle la vrit (XXXI, 29): "C'est parce que Dieu est la vrit mme, et que les divinitsque vous invoquez en dehors de lui ne sont que vanit.". Les appels rpts aux preuves et auxmanifestations tangibles des divinits des quipes adverses font du Coran une litanie desupplications, tmoins de son combat peu fructueux de conversion des foules. Ainsi (XXXV,38): "Vous avez considr ces divinits que vous invoquez l'exclusion de Dieu; faites-moi voirquelle portion de la terre elles ont cre; ont-ils leur part dans la cration des cieux? ", et

    (XLVI, 3 et 4). Ou encore (XXXVII, 25): "Pourquoi ne vous prtez-vous pas secours (vous etvos dieux)? ". Question universelle qui met toutes les religions en dfaut du fait de l'existence dumal contre lequel les dieux ne peuvent rien. Mais peut-tre n'est-ce pas l leur objectif... Le

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    Coran se sent habilit exiger des preuves mais une attitude similaire des infidles l'gard del'islam ne recueille que le mpris (XLIV, 35): "Faites donc revenir nos pres, si ce que vousdites est vrai, disent les incrdules.".

    Le principal litige entre islam et christianisme tient dans la nature de l'hypothtique Jsus. Celui-ci est de nature divine pour les chrtiens alors qu'il n'est qu'un prophte parmi d'autres pour les

    musulmans.

    Dieu ne peut pas avoir d'enfants (II, 110): "Ils disent: Dieu a des enfants. Loin de lui ceblasphme!". Et JC ne peut en aucun cas tre l'objet d'un culte (II, 160): "Il est des hommes qui

    placent ct de Dieu des compagnons qu'ils aiment l'gal de Dieu; mais ceux qui croient

    aiment Dieu par dessus tout.". Cette non-unicit de Dieu comme objet de prires concerne aussiles polythistes qui sont rangs parmi les idoltres (III, 144). Mais les chrtiens ne sont pasmieux considrs (V, 19): "Ceux qui disent que Dieu c'est le Messie, fils de Marie, sont desinfidles.", et (V, 76): "Infidle est celui qui dit: Dieu c'est le Messie, fils de Marie.".

    L'intimidation est un autre moyen de pression pour amener l'islam les brebis gares dans les

    mandres de la Bible (II, 114). Hors de l'islam, point de salut (III, 79). Mahomet se lance sontour dans une dclaration qui se veut solennelle et affermit l'action de son Dieu en le faisantmeurtrier (X, 104): "Dis leur: O hommes! si vous tes dans le doute relativement ma religion jevous dclare que je n'adore point ceux que vous adorez ct de Dieu; j'adore ce Dieu qui vous

    fera mourir. Il m'a t ordonn d'tre croyant.". Mme fin funeste en (XIV, 35): "Ils donnent desgaux Dieu pour garer les hommes de la voix du Seigneur. Dis-leur: Jouissez, jouissez, votre

    rceptacle sera le feu."

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    Un islam peu populaire

    L'hypothtique Jsus ne fut pas trs chanceux dans son entreprise de conversion des foules, lesvangiles soulignent maintes fois le faible nombre des convertis. Mahomet n'eut pas plus desuccs, le Coran ne cesse de le dplorer. Ainsi, le prophte ne subi que moqueries dans ses

    prches (IV, 139): "On vous a dj rvl dans le Coran que lorsque vous tes l pour couter

    les signes de Dieu, on n'y croit pas, on les prend en drision". Les incroyants sont sourds touteparole, tout miracle (X, 97): "Quand mme tous les miracles seraient faits, ils ne croiront pas,jusqu' ce qu'ils prouvent le chtiment terrible ". Mais Dieu l'affirme lui-mme (XI, 20): "Neconserve aucun doute sur ce livre: il est la vrit mme; mais la plupart des hommes n'y croient

    pas"ainsi que dans (XVI, 26): "Quand on leur demande: Qu'est ce que Dieu vous a envoy d'enhaut? ils disent: Ce sont les fables de l'antiquit", et (XXXVII, 14 et 15): "S'ils voient un signed'avertissement, ils s'en rient. C'est de la magie pure, disent-ils.", et les incroyants ont tout craindre (XIII, 32): "Avant toi, mes ministres furent les objets de la raillerie; j'ai accord unrpit aux infidles, puis je les ai chtis; et quels furent mes chtiments!".

    L'enseignement du Coran a, paradoxalement, l'effet contraire de celui prvu (XVII, 43): "Nous

    avons rpandu des enseignements dans ce Coran, afin que les hommes rflchissent; mais il n'afait qu'augmenter votre loignement.". Les hommes restent dsesprment insensibles toutmessage subliminal (XXVI, 7): "Il y a des signes dans ceci mais la plupart des hommes necroient pas.". On assiste alors en (XLIII, 88) au compte rendu de Mahomet son suprieur surson oeuvre infructueuse: "Dieu a entendu ces paroles de Muhammad: Seigneur, le peuple necroit pas".

    Enfin, l'infidle apparat, dans la sourate LV, comme un esprit born la ngation systmatiqueo chaque verset est suivi de "Lequel des bienfaits de Dieu nierez-vous?", un procd adroit pourassimiler l'incroyant un personnage obtus et ingurissable.

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    L'eau divine

    L'art de la mtorologie est un des nombreux attributs de Dieu et les musulmans ne se priventpas d'avoir recours ce grand matre pour invoquer des changements climatiques. Le Coranaffirme de faon rpte que Dieu a droit de vie et de mort sur la Terre entire et, en particulier,qu'il gre lui-mme l'approvisionnement en eau. Pourquoi la plupart des pays musulmans restent-

    ils dsesprment secs n'est probablement qu'une interrogation dplace.

    Ainsi, le Coran s'affirme comme un vrai prcis de mtorologie (VII, 55): "C'est lui qui envoieles vents avant-coureurs de sa grce. Nous leur faisons porter les nuages gros de pluie et nousles poussons vers le pays mort de scheresse; nous en faisons descendre l'eau, et par elle, nous

    faisons sortir tous les fruits.", voir aussi (XV, 22) et (XXIV, 43). L'ultime demeure des croyantsfait miroiter une hydrographie bucolique (XIII, 35): "Voici quel sera le jardin promis ceux quicraignent: le jardin o coulent les fleuves, il leur fournira une nourriture et une ombre

    inpuisables. ". Dieu tant l'origine de toutes choses, il s'est charg du dur labeur initial (XXI,31): "Les infidles ne voient-ils pas que les cieux et la terre forment une masse compacte, et quenous les avons spars, et qu'au moyen de l'eau nous donnons la vie toutes choses?". Dieu

    crateur, mais aussi Dieu agronome (XXII, 5): "Tu as vu tantt la terre sche; mais que nous yfassions descendre de l'eau, la voil qui s'branle, se gonfle et fait germer toute espce de

    vgtaux luxuriants.", voir aussi (XXII, 62), (XXV, 50 et 51) et (XXXV, 10 et 25).

    Les prires pour la pluie sont naturellement bien fondes puisque (XLII, 27): "Quand ilsdsesprent de la pluie, c'est lui qui la leur envoie par averses.", et (LXXI, 9 et 10): "Je leurdisais: Implorez le pardon du Seigneur; il est trs enclin pardonner. Il vous enverra des pluiesabondantes du ciel.". Et pour faire taire les sceptiques, rien de mieux que de les soumettre laquestion (LVI, 68): "Est-ce vous qui la [l'eau] faites descendre des nuages ou bien nous?".

    Croyances obsoltes que cette responsabilit divine dans les prcipitations? Les Talibans

    d'Afghanistan ne l'entendent pas ainsi. En janvier 1999, leur chef suprme a appel des milliersd'afghans prier pour la venue de la pluie. La scne s'est droule dans le dsert de Bagrami, auxabords de Kaboul. Qui parle de frontire entre superstitions et religions?

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    Conclusion provisoire

    La lecture de ces Versets dmontre qu'ils sont de toute vidence aux antipodes de la sagesse !Comment tolrer une religion aussi intolrante, haineuse et fanatique qui fait passer( la sharia ), la loi musulmane avant les lois des pays d'accueil. Un problme trs srieux dans lessocits la ques qui sont, de fait, fondamentalement contestes dans leurs principes la ques et

    rpublicains.Le contenu du Coran devrait, dans notre socit, faire l'objet d'une condamnation unanime, trejusticiable des tribunaux pour nombre de chefs d'inculpations trs graves!Ce n'est pas les musulmans qui risquent de poser directement le plus de problmes, mais leLaxisme de nos gouvernants, l'impuissance de la force publique et de nos tribunaux&L'hypertolrance, gnre irrmdiablement l'intolrance chez les fanatiques.

    Dans la slection naturelle, les plus faibles sont appels irrmdiablement disparatre !Cette loi est incontournable! Cette loi ne s'appliquerait-elle pas au fanatisme et la tentatived'hgmonie d'une religion fanatique sur les autres et sur les socits la ques ?

    Cogitum