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EHESS Etudes mongoles... et sibériennes (anciennement Etudes mongoles) Review by: Françoise Aubin Archives de sciences sociales des religions, 25e Année, No. 49.2 (Apr. - Jun., 1980), pp. 257-259 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30125039 . Accessed: 18/06/2014 18:21 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.145 on Wed, 18 Jun 2014 18:21:23 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Etudes mongoles... et sibériennes (anciennement Etudes mongoles)

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Etudes mongoles... et sibériennes (anciennement Etudes mongoles)Review by: Françoise AubinArchives de sciences sociales des religions, 25e Année, No. 49.2 (Apr. - Jun., 1980), pp. 257-259Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30125039 .

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49.411 ERLICH (Josepha). La Flamme du Shabbath. Paris, Plon, 1978 (Coll. << Terre Humaine >).

Ce livre retrace avec minutie le ddroule- ment d'un sabbat entier - dis sa pr6para- tion le jeudi soir ddjh - v6cu par une famille de condition tris modeste : lui est colporteur et elle s'occupe de leur m6nage et des trois enfants. Cela se passe entre les deux guerres dans la bourgade de Wolbrom, au nord de Cracovie, oii coexistaient surtout des paysans polonais et un groupe important de Juifs, petits artisans et commergants. La description fourmille de d&tails intdressants; celle d'un service du samedi matin dans la synagogue de la petite ville est tout h fait remarquable. N6anmoins on a le droit de s'interroger sur la validit6 documentaire d'un tel texte dans une collection h vocation, sinon ethnologi- que, au moins < vdriste >. En effet, I'A. a r6dig6 ce texte de f souvenirs >> en 1970, soit trente-sept ans aprbs avoir quittC la Pologne pour la Palestine (en 1933 !).

Si l'on accepte qu'il s'agit plut6t d'une reconstitution, on peut lire cette presentation d'un sabbat avec grand intir~t, en se disant n6anmoins aussi qu'il y a 1~ un vision st6rdo- typde, idyllique, et meme b6atifiante, qui correspond i une certaine image du pass6 juif que I'on forge actuellement, vision qui gomme trop les conflits interpersonnels et sociaux exaspdr6s par les conditions difficiles que vivaient les communaut6s juives de Polo- gne entre les deux guerres. (Celia S. Heller, Arch., 48, nf 422.)

Jacques Gutwirth.

BULLETIN DES OUVRAGES

se trouve alors aux antipodes de celui qu'on trouve dans les grands > ouvrages classi- ques sur I'islam. Aux penseurs, docteurs, lettrds et dynastes rdpondent les gens des tribus, les petits commergants, les paysans, les marabouts. Islam de l'l61ite d'un c6t6, islam du peuple de I'autre. Et dont le commun d~nominateur est souvent trbs mince... Biblio- graphie sp~cifique.

Constant Hambs.

49.412 ESPINASSE (Jean).

Prltre en Correze (1929-1979). Paris, Robert Laffont, 1979, 295 p. (Coll. < Vdcu >).

Alors que la raret6 des vocations sacerdo- tales, le d6part de nombre de pr~tres, le vieillissement rapide de ceux qui sont encore en place, augurent mal de l'avenir du clerg6

frangais, Jean Espinasse, qui fut pendant cinquante ans pr~tre en Corrbze, a jug6 bon d'utiliser les loisirs de sa retraite a consigner par 6crit I'essentiel d'une existence bien remplie. L'homme est attachant. Le ton est direct, la franchise du propos parfois surpre- nante, et si certaines 6volutions semblent aujourd'hui effrayer ce septuag6naire, il n'a pas la nostalgie du pass&. La vivacit6 de ses r6parties laisse deviner qu'il ne fut pas tou- jours, pour les 6v~ques qui se succidbrent B Tulle au cours des derni~res d6cennies, un collaborateur de tout repos (p. 40, 154-155, 273 et ss.) et le docte chanoine du chapitre cath6dral qu'il est devenu garde une libert6 de propos qui fait plaisir. Etroitement ml16 aux 6v6nements tragiques qui endeuillbrent la ville de Tulle le 9 juin 1944 (99 otages furent pendus en repr6sailles d'action de r6sistance), I'auteur apporte sur ce drame des prdcisions nouvelles qui int6resseront les historiens de cette pdriode (p. 57-81).

Ecrit par un homme estimable dont le sacerdoce fut la grande passion, I'ouvrage se lit sans ennui. Utile timoignage d'un

.ge de

l'Eglise qui s'achbve, oii beaucoup de pr~tres furent les artisans honn~tes du travail pasto- ral qu'on leur confiait. La crise d'aujourd'hui ne leur est pas imputable. Quel responsable eccl6sial interrogeait ces hommes sur leur experience quotidienne? Evoquant ses rela- tions avec l'6piscopat, I'A. 6crit : distantes, on pourrait dire nulles. J'ose dire que je n'ai jamais 6t6 aid6 dans mon ministire par mes

eveques successifs > (p. 273). Faut-il n'incrimi-

ner que son mauvais caractbre ?

Ren6 Luneau.

49.413 Etudes mongoles... et sibbriennes (ancienne- ment Etudes mongoles). Cahier 9, 1978, 142 p., 1 photo; Cahier 10, 1979, 141 p. + 32 photos h.t., et ill. in texto (Centre d'Etudes mongoles du Laboratoire d'ethnolo- gie et de sociologie comparative, Universitd de Paris-X, Nanterre).

Le cahier 9 int6resse t peu pros dans son entier les sociologues des religions. Boris Chichlo, chercheur sovi6tique 6migrd en France, fait profiter le lecteur occidental de son exp~rience directe du milieu alta'ien et des r6sultats des recherches que les ethnolo- gues sovi~tiques ont conduites parmi les petites ethnies eurasiatiques de I'U.R.S.S. : f Qui est done Koca ? > (p. 6-72). Cette ques- tion qu'il se pose au sujet d'un chamane de l'Altai septentrional, manipulant un symbole phallique, lui permet de soulever une riche probl6matique du symbolisme eurasiatique

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

(s~mantique des couleurs, des attributs et des v&tements des acteurs du rite ou des divinitis qu'ils reprdsentent, des aliments offerts, etc.) et aboutit

. une conclusion pulv6risant le

cadre apparemment restreint de son propos. Car, si le rituel brotique entourant Koca, qui donne vie aux &tres vivants et an6antit les mauvais esprits de l'au-delh, est 6nigma- tique chez les Altaiens, il s'6claire en suivant les pistes que I'A. trace en direction des peuples agriculteurs de la Volga, de la Kama et de l'Asie centrale sovi&tique. Koca, qui incontestablement n'est pas originaire de l'Altai, a polaris6 en lui, sous l'influence du chamanisme sib~rien, des fonctions religieuses 6parpillies entre diff~rents personnages, des- quels il est issu, chez les Mordves, les Tch&- r~misses et les agriculteurs d'Asie centrale. Il s'est implant , ainsi m~tamorphos6, dans les petites zones d6frich6es de la Sib6rie occi- dentale, sans jamais p~nitrer dans la taiga ni dans les steppes des 6leveurs nomades. En definitive, c'est le problkme ggndral de l'ethnog6n~se des Alta'iens septentrionaux qui se trouve ainsi soulev6, dit l'A.

Autre question : < Pourquoi les Toun- gouses doivent-ils mourir ? >> (p. 73-90) : Laurence Delaby y r~pond par un inventaire des croyances relev6es chez les peuples de Sib~rie orientale, concernant les tmes diverses de l'&tre humain et leur r6surrection.

Un ethnologue polonais qui a fr6quemment enquat~ en R6publique populaire de Mongolie, Slawoj Szynkiewicz, analyse < Le mariage sanctionn6 par le pass6 culturel > (p. 91-105). Puisqu'aucun moment precis du c~r~monial nuptial n'a valeur conclusive, c'est que cette fonction est remplie par l'ensemble du cycle rituel. Et l'A. pense trouver la source de sa validation dans l'6pop6e (bouriate plus que mongole). II dichiffre done, d'une manibre fort int6ressante, les dpreuves subies par les h6ros d'6pop6e (le Geser surtout), comme un rituel mythologique du mariage : un rite de passage fonda sur une double sdrie de s6- quences vie/mort/renaissance, parallblement mais non synchroniquement pour le jeune homme, dans la phase initiale, et pour la jeune fille, dans la phase terminale. A d~faut d'une mythologie autochtone 6cras~e par le lama'isme, la pens~e populaire aurait ancr son rituel coutumier dans l'6pop6e et l'aurait authentifi6 par elle. (Mais, comme l'A. le remarque lui-mime, un parallblisme rigoureux des 6pisodes est impossible i 6tablir, et l'on pourrait aussi bien supposer une direction inverse de l'influence- de la coutume vers I'dpopde, ou plut6t une filiation d6doubl~e i partir d'un fonds culturel commun, d'autant plus que le module 6pique mis en valeur par l'A. est bouriate alors que la pratique coutu- mitre est valable chez les Qalqa.)

Namtcha Bassanoff complte son interpr&- tation litt6raire et religieuse des petits genres folklorico-moraux des Mongols, commenc6e au cahier 6 d'Etudes mongoles, 1975 (p. 123-46), fAdjurations, conjurations, un des aspects du pouvoir magique de la parole > par < Conjuration et augure >> (p. 107-25 du cahier 9). Les a formules augurales > (beleg demberel iig), en vers g6n6ralement jumel6s, sont un genre propre aux Qalqa seuls, parmi les peuples mongols tous adonn6s, par ail- leurs, aux jeux verbaux propitiatoires en forme versifide i alliteration initiale. Ces for- mules s'apparentent aux genres, r6pandus chez tous, des << b~ndictions > (jerifil), mais en plus court, et des < salutations > (mendcil- gee), mais avec une orientation inverse de l'adresse - de l'ainb vers le cadet. Elles formulent un souhait de long6vit6, de p6ren- nit6, de richesse en b6tail ou en savoir, i l'occasion d'un rite de passage ou d'inaugu- ration exceptionnelle dans le cycle soit de la vie entibre soit de l'activit6 annuelle du des- tinataire (toujours un cadet). Et elles ont pour but final d'infl6chir favorablement I'avenir.

La derni.re contribution du cahier 9, < Discographie mongole > (par Mireille Helf- fer, p. 127-39), est un commentaire riche et rigoureux aux deux r~cents disques de Mme Jean Jenkins, et il ne manquera pas d'int resser les comparatistes qui recherchent les formes chant6es du folklore (les louanges propitiatoires en particulier).

Au cahier 10, Mtm Egly Alexandre (p. 7-32, 29 photos hors texte) d~crit Erdeni-zuu, le plus ancien monastire lamaique qalqa (fond6 en 1586), li6 B tout le passe des steppes mongoles, puisqu'il s'61lve en un lieu sacr6 entre tous, dans la vall6e de l'Orkhon, i proximit6 de Qaraqorum, la capitale des Gengiskhanides, et de Qarabalgasun, la capi- tale des Uigurs aux VIIIe-IXe sibcles. D~saf- fect6 par le regime populaire, il est consid6r6 maintenant comme un des mus6es de la R6publique populaire de Mongolie, et des travaux de restauration y sont, de temps i autre, entrepris. Mtm Alexandre prbsente ce qu'il reste du complexe monastique et de son art, et en rappelle les symbolismes.

Les autres contributions du m~me cahier 10 intdresseront les historiens des religions dans la mesure oii l'on peut consid6rer que l'his- toire juridique et sociale des Mongols i l'6poque m6di6vale est indissociable des conceptions religieuses. Ainsi Mu1 Kurumi Sugita (p. 35-57) r6sume les principales th6o- ries 6mises par les sociologues orientalistes japonais, depuis la fin de la guerre, sur la structure des anciennes soci6t6s nomades d'Asie centrale. Et Jean-Philippe Geley (p. 59-89), aprbs une interrogation discur-

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49.414 EVANS (C. Stephen). Subjectivity and Religious Belief. Grand Rapids (Michigan), Christian University Press, 1978, XII-224 p.

Dans un texte particulibrement serr6 et d'une 6vidente qualit6 rh&torique, r'A. &tudie successivement la fagon dont Kant pose la croyance en Dieu comme postulat de la Raison pratique (p. 15-73), celle dont Kierke- gaard montre que la croyance religieuse est existentiellement n6cessaire (p. 74-123) et celle par laquelle William James la justifie de fagon pragmatiste (p. 124-58) : trois tenta- tives de justifier la croyance religieuse de fagon subjective > (p. 159). En soubassement ou au coeur de ces trois entreprises, Evans tente de deviner et de d6gager une < struc- ture > commune (p. 9), organisde tout h la fois autour de la reconnaissance d'une impasse thdorique (& la croyance religieuse en tant que croyable et que non connaissable >) et le refus de la neutralit6 (<< qu'en est-il de la suspension du jugement >?) (p. 159-66), pour d6boucher sur l'id6e que la justification << subjective > de la croyance religieuse constitue un type parti- culier d'apolog~tique, 6galement distinct des rationalismes logiques et des empirismes pro- babilistiques (p. 201).

Jean-Pierre Deconchy.

BULLETIN DES OUVRAGES

sive, conclut que l'ethnonyme a mongol n'a pas eu de signification politique avant Gengis Khan.

Frangoise Aubin.

49.415 FABRE-LUCE (Alfred). Pour en finir avec l'antis6mitisme. Paris, Julliard, 1979, 155 p.

En novembre 1978, A.F.L. a publi6 dans le Figaro un article intitul6 < A bas I'anti- simitisme > qui a suscit6 des r6actions pas- sionnelles. Cet essai qui se propose d'6tudier ces passions ne r6ussit certainement pas t les calmer. L'A. analyse d'une part le sionisme et son emprise actuelle sur les Juifs de France et, d'autre part, les positions du gouvernement de Vichy dans la pers6cution des Juifs. A ce propos, il pr6tend qu'il existe un lobby d'historiens qui, depuis 1973, pr&- sente aux Frangais l'histoire de la Deuxibme Guerre mondiale h travers un prisme juif. De nombreuses recherches restent certaine- ment & entreprendre pour 6clairer cette pdriode, mais probablement elles ne confir- meront pas les conclusions d'A.F.L. qui, d'une part, conseille aux Juifs de France de rectifier leur jugement sur le comportement du gou-

vernement de Vichy B leur 6gard, et, d'autre part, de mod6rer leur attachement & I'Etat d'Isra81 en acceptant la politique actuelle du gouvernement frangais au Proche-Orient.

Doris Bensimon.

49.416 FAVRE (Robert). La Mort dans la littirature et la pensde frangaises au siicle des lumieres. Lyon, Pres- ses Universitaires de Lyon, 1978, 641 p.

Le dessein de R.F. relevait de la gageure. La mort est certes un theme d'6tude priviligi6 aussi bien par son universalit6 que par l'im- possibilit6 pratique dans laquelle se trouve tout homme de tenir sur elle un discours entibrement neutre. Remarquable pierre de touche de la sensibilit6, le sujet de R.F. impliquait pourtant au depart une double difficultd. La premiere consistait & fixer les parts respectives du particulier et du g n6ral, ou, si l'on pr6fbre, B distinguer entre ce qu'on peut d6finir, dans la masse complexe des donnies, comme le fonds commun de la sensibilit6 d'une 6poque et ce que I'on d6si- gnera - courants de pens6e minoritaires, retour & des traditions perdues, inventions nouvelles - comme r6actions originales d'une personnalit6 particulibre. La seconde, plus insidieuse, semble guetter le critique lit- t6raire au m~me titre que l'6crivain : il s'agit de la difficult6 de rester objectif dans un d6bat qui ne peut pas ne pas nous impliquer profond6ment nous-m~mes.

R.F. a remarquablement relev6 ce double d6fi. Son etude se d6veloppe en cinq parties successives. Dans les deux premiers chapitres, R.F. 6voque la place de la mort dans les mentalitds et dans la vie quotidienne. Cette 6tude qui prend appui sur un certain nombre de travaux r6cents (Aries, Chaunu, Lebrun, Vovelle...) aboutit & un constat apparemment contradictoire : d'une part se multiplient au XVIIIe sidcle les comportements de diversion devant la mort, d'autre part l'homme est confronts dans la r6alit6 & sa pr6sence spec- taculaire, quotidiennement et ostensiblement mise en schne. La seconde partie (chap. III-IV) s'attache & montrer comment l'Eglise, au XVIII sidcle, aa partie lide avec la mort >. Le m6rite de R.F. est ici consid6rable. De l'immense et ennuyeux labyrinthe de la litt6- rature d6vote il r6ussit & tirer & la fois des apergus clairs et pr6cis sur les enjeux, les modes, les inversions paradoxales qui marqu&- rent les querelles religieuses du temps (p. ex. sur jans6nistes et j6suites, voir p. 99-105), et des d6finitions vivantes qui 6clairent les lignes directrices de la strat6gie de 1'Eglise au XVIIIe si~cle : inspirer la terreur pour

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