Évaluation des classements des écoles de commerces Les DRH

Évaluation des classements des écoles de commerces

Les DRH

Rapport quantitatif

INFRAFORCES – 21, rue Viète 75017 Paris – Tél. : 01 40 53 47 47

Mai 2010

2

Méthodologie

3 Méthodologie

Ce rapport concerne le volet quantitatif auprès des DRH de l'enquête sur le classement des écoles de commerce.

Cible de l'étude : Les personnes en charge du recrutement des cadres dans les entreprises de plus de 500 salariés.

Échantillon : 200 recruteurs dont 27 faisant partie de cabinets de recrutement Échantillon construit selon la méthode des quotas selon le secteur d'activité et la taille salariale.

Terrain : Du 13 au 27 avril 2010. L'enquête a été réalisée par téléphone (système CATI).

Analyse : Les résultats sont présentés sur la base totale. Des tris croisés ont été menés systématiquement selon les critères d'échantillonnage. Les différences significatives au seuil de confiance de 90% sont indiquées.

4

Signalétique

5Profil des entreprises interrogées

Base = 200

TOTAL 100,0%Industrie 29,0%Commerce/Grande distribution 15,5%BTP/Transport 14,0%Services 19,5%Banque/Finance 6,0%Conseil/Audit 2,5%Cabinets de recrutement 13,5%

Base = 173

TOTAL 100,0%500 à 999 salariés 52,6%1000 à 1999 salariés 23,7%2000 à 4999 salariés 15,6%Plus de 5000 salariés 8,1%

S3. Secteur d'activité S4. Taille salariale(hors cabinets de recrutement)


Les débouchés des écoles de commerce sont larges : de la finance en passant par le marketing. Mais les profils les plus souvent "recrutés" sont ceux de commerciaux.

Q1. Au cours des deux dernières années, avez-vous recruté des profils écoles de

commerce ?

NON mais envisage de

le faire9,5%OUI

90,5%

Base : 200

Q3. Sur quels postes ?

25,0%

62,5%

23,5%

14,5%

17,0%

11,0%

12,0%

1,0%

2,5%

2,5%

2,5%

0,5%

0,5%

Marketing

Commercial/Ventes

Contrôle de gestion/audit

Finance

Ressources Humaines

Achats

Direction générale

NSP (ne pas citer)

responsable rayon

manager

comptable

consultant

responsable logistique

Base : 200


Les anciens d'école de commerce sont plutôt minoritaires dans les entreprises (moins de 25% des cadres), à quelques rares exceptions.

Q4. Globalement dans votre entreprise, les profils écoles de commerce représentent quel pourcentage des cadres

?

78,5%

19,0%

2,5%

Moins de 25%des cadres de

l'entreprise

De 25% à 50%des cadres

De 50% à 75%des cadres

Base : 200

8

Perception des écoles de commerce

9Perception des profils école de commerce

Une majorité d'entreprises se déclarent plutôt satisfaites des profils écoles de commerce. Elles mettent en avant la qualité de leur formation.

Seuls 17% pensent qu'ils ne répondent pas tellement à leurs attentes. Les raisons sont variées : ils ne seraient pas vraiment adaptés aux besoins de l'entreprise, ils seraient trop "théoriques" pas assez "pratiques" voire ils seraient trop diplômés ou trop chers.

Q5. Diriez-vous qu'en matière de recrutement, les profils écoles de commerce répondent tout à fait,

assez, pas tellement ou pas du tout à vos attentes ?

33,0%

49,5%

17,0%

0,5%0,0%

NSP/Refus (ne pas citer)

Pas du tout

Pas tellement

Assez

Tout à fait

Base : 200


Que ce soit pour des postes confirmés ou non, les recruteurs estiment dans leur très grande majorité, qu'il n'existe pas de différence entre les écoles de commerce.

Q7. Pour le recrutement des cadres, faites-vous une distinction entre les différentes écoles de

commerce ?

13,0% 11,5%

85,5% 87,5%

1,5% 1,0%

En ce qui concerne lescadres débutants

En ce qui concerne lescadres expérimentés

Ca dépend (nepas citer)

NON

OUI

Base : 200


Ce qui explique qu'ils sont 85% à déclarer ne faire pas de distinction au niveau du salaire d'embauche (les réponses aux deux questions étant fortement corrélées).

Cependant, on notera en tendance, que les très grosses entreprises (>2000 sal.) sont plus nombreuses à dire qu'elles ont des "grilles de salaire" en fonction des écoles. C'est également le cas pour les entreprises du secteur bancaire mais uniquement pour les jeunes diplômés.

Q8. Le salaire d'embauche varie-t-il en fonction des écoles de commerce ?

13,5% 11,0%

85,0% 84,0%

1,5% 4,5%0,0% 0,5%

En ce qui concerne lescadres débutants

En ce qui concerne lescadres expérimentés

NSP (ne pasciter)

Ca dépend (nepas citer)

NON

OUI

Base : 200


Spontanément, les recruteurs ont plutôt tendance à dire qu'il existe entre 5 et 10 très grandes écoles de commerce et entre 10 et 20 de bonnes écoles. Même si, comme on le verra plus tard, ils n'estiment pas pour autant, mauvaise une école classée 36ème sur 40.

Ce qui tend à montrer que les recruteurs font effectivement peu de différences entre les écoles de commerce même s'ils savent que certaines sont meilleures que d'autres.

Q9A. Pour vous, combien d'écoles de commercepeuvent être con sidérées comme de :

Très bonnes écoles

20,5%

27,5%

9,5%

28,5%

7,0%

7,0%

moins de 5

5

6 à 9

10

plus de 10

(NSP/Refus)

Base : 200

Q9B. Pour vous, combien d'écoles de commercepeuvent être considérées comme de :

Bonnes écoles

22,5%

32,0%

10,5%

17,5%

8,0%

9,5%

moins de 10

10

de 11 à 19

20

plus de 20

(NSP/Refus)

Base : 200

Moyenne : 7,4 Moyenne : 13,9

13Perception des écoles de commerce

Q10. Pouvez-vous me donner une note de 1 à 5selon l'importance de ce critère dans l'appréciation que vous avez d'une

école ? (5 étant la meilleure note)Note moyenne obtenue

3,6

3,3

3,3

3,2

3,2

3,0

2,9

2,9

2,8

2,7

2,5

Une expérience réussie avec des salariés issus de cette école

Une école avec laquelle vous avez établi un partenariat

La réputation des professeurs, la qualité des enseignements

La sélectivité de cette école

La qualité du réseau d'entreprises partenaires

L'international (études et stages à l'étranger)

Une école dont on parle (bouche-à-oreille, médias.)

Ses accréditations internationales

Son classement

L'appartenance à un concours commun (Passerelle, Atout+3, .)

La ville d'implantation

Base : 200


On constate d'un côté, que les réponses sont assez unanimes : il y a peu de variance dans les réponses.

Et de l'autre, que les notes moyennes sont concentrées autour des valeurs médianes : notes de 3-4 sur 5.

Ce qui montre que de manière assez massive, les recruteurs ont peu d'avis sur la manière de juger de la qualité d'une école de commerce.

Et d'ailleurs, c'est souvent la propre expérience que les recruteurs ont avec des anciens élèves qui est citée comme critère le plus important pour estimer la qualité d'une école.

La réputation des anciens élèves, des professeurs, des entreprises partenaires jouent également un rôle dans l'appréciation des recruteurs.

On notera qu'ils accordent aussi de l'importance à la sélectivité d'une école : c'est-à-dire le fait que l'établissement ait déjà fait "un tri" dans la sélection des candidats potentiels qu'ils vont recruter.

Enfin, dans une moindre mesure, les recruteurs vont avoir tendance à penser d'une école qu'elle est meilleure si elle permet aux élèves d'avoir une ouverture sur l'international (stages, études à l'étranger…).


Les critères qui ressortent comme n'étant pas importants dans l'appréciation d'une école sont :

son classement tout comme le bouche-à-oreille (c'est-à-dire une notoriété non-basée sur des entreprises, des professionnels qu'ils connaissent),

ses accréditations internationales, l'appartenance à un concours commun

et la ville d'implantation.


La reconnaissance d'une école par le Ministère et dans une moindre mesure le grade de Master, sont les deux seuls aspects qui semblent importants aux yeux des recruteurs.

L'appartenance à la Conférence des Grandes Écoles, comme les accréditations internationales et le concours commun ne sont que secondaires voire pas importants pour nombre de recruteurs. Avec un bémol pour les très grosses entreprises (>2000 sal.) qui, en tendance, sont plus attachées à l'appartenance à la Conférence des Grandes Écoles.

Est-ce important pour vous...

34,5%

65,5%81,0%

65,5%

34,0%19,0%

0,5%

Q11. L'appartenance à laConférence des grandes

écoles est-il importantpour vous ?

Q12. Le grade de Masterest-il important ?

Q13. La reconnaissanced'une Ecole par leMinistère est-elle

importante ?

NSP/Refus (nepas citer)

NON

OUI

Base : 200


Dans leur très grande majorité, les recruteurs ne font pas de différences entre les écoles post-bac et les écoles post-prépa.

Les très grosses entreprises, sont celles qui font faire le plus de distinction.

Q14. Faites-vous de manière générale une différence entre les écoles post-prépa et les

écoles post-bac ?NON

76,0%


0,5%

OUI23,5%

Base : 200


Les notes moyennes accordées à l'enseignement des écoles post-bac et post prépa confirment que les recruteurs font peu de différences entre elles. Les écoles post-prépa sont jugées juste un peu meilleures.

À noter cependant, 20% des recruteurs donnent à peine la moyenne aux écoles post-bac alors qu'ils sont à peine 8% pour les écoles post-prépa.

L'enseignement dispensé dans les écoles post-prépa est donc peu fréquemment remis en cause par les recruteurs. Alors que c'est moins le cas, pour les écoles post-bac.

Q15. Quelle note moyenne sur 10, donneriez-vous à la qualité de l'enseignement dispensé en... ?

0,5% 0,5%19,5%

59,5%

54,5%

33,5%

4,5% 4,5%

7,0%

16,0%

7,116,41

Ecole de commerce post-bac Ecole de commerce post-prépa

Moyenne

(NSP/Refus)

8 à 10

6 à 7

4 à 5

1 à 3

Base : 200


Q16. Pouvez-vous citer, dans l'ordre, les 10 meilleures écoles de commercepost-prépa (et non post bac) selon vous ? (toutes les citations)

61,5%

59,0%

43,0%

41,5%

44,5%

23,5%

16,0%

3,5%

4,0%

2,5%

14,0%

12,5%

6,0%

7,0%

1,0%

2,5%

9,5%

2,0%

1,5%

1,5%

1,5%28,0%

HEC

ESSEC

ESCP Europe

EM Lyon

EDHEC

Audencia Nantes (ESC Nantes)

ESC Grenoble (Grenoble Ecole de Management)

Sup de Co Reims (Reims Management School)

Rouen Business School (ESC Rouen)

Euromed Management (Marseille)

ESC Toulouse

ESC Bordeaux (Bordeaux Ecole de management)

EM Strasbourg

ESC Lille

CERAM

ESC Rennes School of Business

ESC Tours - Poitiers (ESCEM)

ESC Montpellier

ESC Clermont

ESC La Rochelle

ESC Bretagne - Brest

NSP (ne pas citer)

Base : 200

Nombre moyen de citations : 3,6

Rang moyen de citation :

HEC 1.3

ESSEC 2.1

ESCP 3.5

EM Lyon 4.1

EDHEC 4.1

ESC Grenoble 5.5

Audencia 5.7


HEC est la première école citée, devant l'ESSEC : 60% des DRH les citent spontanément comme faisant partie des meilleures écoles de commerce.

L'ESCP Europe arrive en 3ème position, alors que la 4ème place se partage entre l'EDHEC et l'EM Lyon.

Et on notera, qu'à part ces 5 écoles, les autres écoles de commerce post-prépa obtiennent des taux de notoriété spontanée assez faibles.


Peu de recruteurs font de différences entre les 3 "parisiennes".

Ceux qui en voit une, citent principalement le profil des diplômés et les formations proposées. En tendance, c'est dans le secteur du commerce et des services que l'on fait le plus de distinction.

Q20Bis. De manière générale, faites-vousune réelle différence entre HEC,

l'ESCP Europe et ESSEC ?

4,0%11,0%

29,5%

55,5%

Non, pas du tout

Non, plutôt pas

Oui, plutôt

Oui, tout à fait

Base : 200

Q20Ter. Si oui, à quel niveau ?

76,7%

80,0%

16,7%

36,7%

26,7%

10,0%

20,0%

33,3%

Les formations proposées

Le profil des diplômés

Le degré d'ouverture sur l'international(études et stages à l'étranger)

La sélectivité

La qualité du réseau d'entreprisespartenaires

La réputation des professeurs, la qualitédes enseignements

Le réseau des anciens élèves

La notoriété de l'école

Base : 30

Attention base faible


Q16. Pouvez-vous citer, dans l'ordre, les 10 meilleuresécoles de commerce post-bac selon vous ? (toutes les citations)

10,5%

10,5%

9,0%

9,5%

18,5%

6,0%

8,5%

0,5%

1,5%

0,5%

0,0%

1,5%

68,5%

0,5%

Négocia

Advancia

IESEG Lille

ESSCA Angers

ESG Paris

ESC Toulouse

EDC Paris

ESDES Lyon

École de management de Normandie

MBA Institute (Groupe INSEEC)

ECE (Groupe INSEEC)

EPSCI (Groupe ESSEC)

NSP (ne pas citer)

CESEM

Base : 200

Peu de notoriété pour les écoles post-bac.

L'ESG Paris tire un peu mieux son épingle du jeu et dans une moindre mesure, Négocia et Advancia.

Nombre moyen de citations : 0,8


Peu de recruteurs estiment qu'il existe des écoles de commerce de référence dans leur secteur.

Lorsque c'est le cas, ils citent principalement 1 des 5 "meilleures" écoles de commerce post-prépa (ESSEC, EM Lyon, HEC, ESCP et EDHEC).

Q18. Existe-t-il une ou des école(s) de commerce "de référence " pour votre secteur ?

NON84,5% NSP/Refus

(ne pas citer)1,0%

OUI14,5%

Base : 200


Les avis sont partagés quant à savoir si les écoles doivent être spécialisées ou généralistes.

À noter qu'il n'existe pas de corrélation entre cette question et la précédente. Si les recruteurs s'attendent à avoir des écoles spécialisées, ils ne souhaitent donc pas qu'elles le soient sur leur secteur mais peut-être davantage sur un métier.

Q20. Pensez-vous qu'une école de commerce doit être généraliste ou spécialisée sur certaines

filières ?

Spécialisée57,5%

Généraliste42,5%

Base : 200

25

Les classements

26Les classements

La quasi-totalité des recruteurs savent que les écoles de commerce font l'objet de classements nationaux. En revanche, un peu plus d'un quart ne savent pas qu'elles sont aussi classées à un niveau international.

Q21-Q22. Savez-vous que les écoles de commerce font l'objet de… ?

92,5%

72,5%

7,5%

27,5%

Classements nationaux Classements internationaux

Non

Oui

Base : 200

27Les classements

Seul 1 recruteur sur 10 consulte les classements établis sur les écoles de commerce. Il s'agit surtout de DRH de très grosses entreprises (>2000 sal.).

En tendance, on observe que les raisons évoquées pour consulter les classements avant les recrutements tiennent à une politique d'entreprise, les classements peuvent influer sur la rémunération des candidats. Et dans ce cas, les recruteurs remettent peu en cause ces classements : ils sont gages de qualité, ils sont fiables. Même s'ils considèrent que ce ne sont que des indicateurs parmi d'autres et qu'ils sont parfois contestés.

Q23. Pour vos recrutements, sur des profils écoles de commerce, consultez-vous des

classements ?

Non89,5%

Oui10,5%

Base : 200

28Les classements

Q25. Si non, pour chacune des affirmations suivantes, merci de dire si vous êtes tout à fait d'accord (5), plutôt d'acco rd (4), ni d'accord ni pas

d'accord (3), plutôt pas d'accord (2) ou pas du tout d'accord (1) ?

14,0%

18,4%

1,7%

2,2%

0,6%

14,5%

35,2%

31,3%

16,2%

33,0%

25,1%

10,1%

8,9%

3,4%

7,8%

21,2%

7,8%

35,2%

26,3%

34,6%

41,9%

22,9%

40,8%

6,1%

6,1%

62,0%

38,5%

52,5%

7,8%

21,2%

0,0%

0,0%

0,0%

0,6%

0,6%

0,6%

0,6%4,5%

3,9%

6,7%

0,6%

34,6%je ne suis pas sûr qu'ils soient fiables

je sais qu'ils sont contestés

ça ne fait pas partie de la politique de mon entreprise

un classement ne peut traduire la qualité d'une école

Connaître le diplôme du candidat me suffit. Le classement es tsuperflu.

Les classements sont une mode mais ça ne sert à rien

On ne peut pas comparer des écoles entre elles, c'est imposs ible

pas du tout d'accord plutôt pas d'accord ni d'accord ni pas d'accord plutôt d'accord tout à fait d'accord (NSP)

Base : 179

29Les classements

Lorsque les classements ne font pas partie de la politique RH des entreprises (90% des cas), les recruteurs ont majoritairement tendance à se baser sur d'autres indicateurs pour leurs recrutements, notamment le diplôme.

Pourtant ils ne rejettent pas les classements existants : seuls 31% les trouvent inutiles et 41% doutent de leur fiabilité.

Les recruteurs considèrent plutôt que les classements ne sont pas des outils de recrutement. D'autant plus, qu'il leur semble difficile de juger de la qualité d'une école à travers un simple classement.

30Les classements

L'expérience fait effectivement partie des indicateurs utilisés par les recruteurs pour juger d'une école. C'est encore plus vrai pour les entreprises de moins de 1000 salariés.

Q26. L'expérience que vous pouvez avoir avec une école de commerce (à travers des salariés issus de

ces écoles) est-elle plus importante que son classement ?

68,5%

23,5%

5,0%3,0%

Non, pas du tout

Non, plutôt pas

Oui, plutôt

Oui, tout à fait

Base : 200

31Les classements

Comme on pouvait s'y attendre, la rémunération des candidats n'est que rarement liée au classement des écoles.

Q27. La position des écoles de commerce dans les classements a-t-elle un impact sur la rémunération à

l'embauche des candidats ?

6,5%13,5%

20,0%

0,5%

59,5%

Refus (ne pas citer)

Non, pas du tout

Non, plutôt pas

Oui, plutôt

Oui, tout à fait

Base : 200

32Les classements

Comme dans le cadre d'un recrutement*, un peu plus du tiers des recruteurs estiment que l'on ne peut pas être sûr de la fiabilité des classements des écoles de commerce pour ce qui est de la formation continue de leurs cadres et dirigeants.

* Pour rappel, 36,5% sur la base totale, 41% sur la base de ceux qui ne consultent pas les classements pour le recrutement.

Q27Bis. Actuellement, de nombreuses écoles de commerce font de la formation continue en direction du personnel des entreprises (cadres et dirirgeants). Pensez-vous que les

classements des écoles de commerce soient des indicateurs fiables sur la qualité

12,0%

48,5%

23,5%

2,5%13,5%Refus (ne pas citer)

Non, pas du tout

Non, plutôt pas

Oui, plutôt

Oui, tout à fait

Base : 200

33Les classements

Q28. Selon vous, par qui sont établis les classements ?(plusieurs réponses possibles)

58,5%

21,5%

30,5%

40,0%

37,5%

15,5%

2,0%

1,0%

5,5%

des cabinets d'experts

des journalistes qui envoient aux Ecolesdes dossiers à comp léter

des journalistes d'investigation

des DRH d'entreprise

des organismes indépendants

les anciens élèves

les élèves

Autre


Base : 200

Il n'y a pas de consensus. Ce qui montre aussi que les recruteurs ne savent pas bien par qui sont établis les classements.

Le plus souvent, ils vont quand même citer des cabinets d'experts, les DRH ou des organismes indépendants.

Spontanément les journalistes sont peu cités. Tout comme les anciens élèves.

À noter, seuls 3,5% des entreprises interrogées ont déjà participé à un classement.

34Les classements

Les journalistes ne sont en effet pas perçus comme crédibles par les recruteurs pour établir les classements. À peine un quart des recruteurs les jugent qualifiés pour. À noter qu'on n'observe pas de corrélation entre cette question et le fait de trouver ou non les classements fiables.

Il existe des différences entre secteurs : en tendance, les recruteurs du secteur Commerce/Grande Distribution sont moins enclins à remettre en cause les journalistes.

Q29. Selon vous, les journalistes sont-ils qualifiés pour classer les écoles ?

Non72,5% (NSP)

3,5%

Oui24,0%

Base : 200

35Les classements

Q30. Quels sont tous les classements que vous connaissez, ne serait-ce que de nom ? (ne pas citer)

21,0%

20,0%

4,5%

18,5%

10,0%

1,0%

4,0%

2,0%

3,5%

1,0%

2,5%

2,5%

60,5%

5,5%

Le Point

L'Express - L'Etudiant

Le Nouvel Observateur - Challenges

Le Figaro

L'Expansion

SMBG

Le Nouvel Economiste

Le Financial Times

Le classement de Shanghai

Business Week

The Economist

Autre (précisez)

Aucun

(NSP)

Base : 200

Seuls 33% des recruteurs peuvent citer spontanément un classement.

Les plus connus sont ceux du Point, de l'Express-L'Étudiant et du Figaro.

Et dans une moindre mesure, celui de l'Expansion.

36Les classements

Les classements internationaux n'ont pratiquement pas de notoriété auprès des recruteurs.

Q30. Quels sont tous les classements que vous connaissez, ne serait-ce que de nom ? (ne pas citer)

3,5%

6,0%

2,5%

5,0%

76,5%

11,5%

Le FinancialTimes

Le classementde Shanghai

Business Week

The Economist

Aucun

(NSP)

Base : 200

37Les classements

Q32. Avez-vous déjà consulté les classements suivants ?

46,5%

47,5%

40,0%

43,0%

34,5%

4,0%

21,0%

12,5%

4,5%

10,0%

9,0%

22,0%

3,5%

0,0%34,5%

Le Point

L'Express - L'Etudiant

Le Nouvel Observateur - Challenges

Le Figaro

L'Expansion

SMBG

Le Nouvel Economiste

Le Financial Times

Le classement de Shanghai

Le classement de l'Ecole des Mines

Business Week

The Economist

The Wall Street Journal

Autre (précisez)

Aucun

Base : 200 34,5% des recruteurs n'ont

consulté aucun classement de la liste.

Les plus lus sont ceux de la presse nationale et à des taux à peu près comparables. En moyenne, tous classements confondus, les recruteurs en ont consulté 4,5.

En tendance, on observe que le classement de L'Express-l'Etudiant est un peu plus consulté par les recruteurs du secteur des services.

À noter enfin, la notoriété encourageante des classements du Nouvel Économiste et de The Economist.

38Les classements

Comme on pouvait s'y attendre, les recruteurs font d'eux-mêmes, peu la démarche pour obtenir ces classements. Le plus souvent, ils les ont "trouvés" par hasard, dans la presse.

À noter que les écoles de commerce ne sont pas un vecteur de notoriété des classements auprès des entreprises : seuls 5% des DRH en entendent parler par les écoles elles-mêmes.

Q33. Comment avez-vous pris connaissance de ces classements ?

4,6%

13,0%

64,1%

2,3%

12,2%

3,8%

Directement par l'intermédiaire des écolesde commerce

En cherchant à vous renseigner dessusdans le cadre de votre métier

En tombant dessus par hasard dans lapresse ou sur Internet

Par votre entourage (amis, famille)

Par votre entourage professionnelle

Autre

Base : 131

39Les classements

Une fois les classements consultés, ils sont suivis de peu d'effet auprès des recruteurs.

Les deux-tiers déclarent ne pas en tenir compte dans leur travail. Les autres, le plus souvent, les montrent à leurs collègues ou, dans une moindre mesure, vont chercher à en savoir davantage.

Seuls 5% des recruteurs – qui consultent des classements – vont s'en servir pour mettre à jour leurs propres classements.

Q33Bis. Une fois que vous avez pris connaissance de ces classements, est-ce que… (plusieurs réponses possibles)

5,3%

13,0%

67,2%

21,4%

1,5%

0,8%

1,5%

Vous mettez à jour vos propresclassements

Vous cherchez à en connaître davantagesur son élaboration

Vous n'en tenez pas compte pour votretravail

Vous les montrez à vos collègues

NSP/refus (ne pas citer)

juste pour information personnelle

j'en tiens compte pour mon travail

Base : 131

40Les classements

Peu de recruteurs consultent les forums Internet qui parlent des classements.

Lorsqu'ils le font c'est principalement pour en savoir davantage, pour se forger leur propre opinion, ils vont rarement aller jusqu'à "échanger" sur le sujet.

Q34. Consultez-vous les forums Internet qui parlent des classements ?

Non92,0%

Refus (ne pas citer)

0,5%

Oui7,5%

Base : 200

41Les classements

Moins de 15% des recruteurs pensent que certains classements sont mieux que d'autres.

En revanche, pratiquement personne n'est capable de dire lesquels (seuls 7 recruteurs sur 29 se sont exprimés). À noter qu'ils imaginent beaucoup de raisons qui pourraient justifier de la qualité de certains classements sauf le fait que les enquêteurs aillent vérifier sur place. Cette condition n'est en effet pas pas perçue comme un gage de qualité.

Il existe quelques différences entre secteurs : en tendance, dans l'industrie ils sont plus enclins à penser que certains classements sont meilleurs que d'autres et inversement dans le secteur commerce/grande distribution.

Q36. Selon vous, certains classements sont-ils meilleurs que d'autres ?

Non66,0%


19,5%

Oui14,5%

Base : 200

42Les classements

Pour plus de la moitié des recruteurs faire partie du classement du Point est un signe de qualité. Les autres, à proportion égale, déclarent ne pas y accorder d'importance ou remettent en cause la sélection du journal (c'est une décision arbitraire de leur part).

Q39. Il y a en France plus de 200 écoles de commerce. Seules 40 sont classées dans le magazine Le Point. Faire

partie du classement est-ce selon vous :

C'est sans importance

21,5%

C'est une décision arbitraire du

journal24,0%


2,0%

Un signe de qualité52,5%

Base : 200

43Les classements

Sachant qu'il existe près de 200 écoles de commerce, pour les ¾ des recruteurs faire partie des 40 écoles classées par Le Point est quand même gage de qualité. Une école classée 36ème sur 40, n'est pas considérée comme une mauvaise école.

À noter qu' en tendance, les recruteurs du secteur commerce/grande distribution sont un peu plus critiques.

Q40. Quand une école est classée 36ème sur 40 dans le Point, est-ce une bonne ou une

mauvaise école ?

Mauvaise école11,0%


12,0%

Bonne école77,0%

Base : 200

44Les classements

Une petite majorité de recruteurs (52%) pensent que les masters des universités devraient faire partie des classements. La principale raison évoquée (par 54%) : les formations sont comparables. Certains vont même jusqu'à dire que cela permettrait d'accroître la concurrence qui existe entre les deux filières (18%).

Q41. Selon vous les masters (gestion, management) des universités devraient-ils être classés avec ceux des écoles de com merce ?

Non36,5%


11,5%Oui

52,0%

Base : 200

45Les classements

18% des recruteurs pensent que les écoles obtiennent leur bonne place dans les classements en échange de compensations financières.

Q42. Pensez-vous que les écoles payent pour être bien placées dans les classements ?

Non72,0%


10,0%Oui

18,0%

Base : 200

46

Synthèse

47Synthèse

Les classements n'ont finalement pas auprès des recruteurs le pouvoir que leur prêtent les élèves et futurs élèves d'école de commerce.

Si 66% des recruteurs lisent c'est surtout parce qu'ils ont l'opportunité de les trouver dans la presse. Mais ils y donnent rarement suite : les classements, d'après leurs dires, n'influencent pas leur manière de recruter.

Le plus fréquemment dans les entreprises, les indicateurs qui entrent en compte dans le recrutement sont le savoir-être et l'expérience des candidats comme on l'a vu dans la phase qualitative.

Et s'ils veulent juger de la qualité d'une école, les recruteurs vont plutôt se fier à des sources professionnelles qu'ils connaissent : les anciens élèves qui travaillent dans leur entreprise, la réputation des professeurs, le nom des entreprises qui sont partenaires de ces écoles…

Certaines recruteurs évoquent effectivement des classements, ils ont des grilles de rémunération en fonction des écoles. Mais le phénomène est marginal et touche des secteurs particuliers comme l'audit ou des très grosses entreprises. Mais ce qu'il faut retenir est qu'il s'agit de classements internes et non des classements de la presse et qu'il n'y a pas de relation entre eux.

48Synthèse

Les classements de la presse sont connus, consultés mais ne sont donc pas vraiment utilisés professionnellement par les recruteurs.

Non pas qu'ils remettent en cause leur fiabilité. Mais plutôt parce qu'ils n'en ont pas l'utilité. Ils prennent en effet de la distance vis-à-vis des classements de la presse dans la mesure où ils ont des "outils d'évaluation" à leur disposition et des indicateurs qu'ils jugent plus importants.

Ce qui laisse finalement une chance à des candidats d'écoles moins cotées et comme on l'a vu sans grand apriori entre écoles post-bac et post-prépa. Car bien que les recruteurs savent que certaines écoles sont meilleures que d'autres, ce n'est pas ce qui est le plus important à leurs yeux.

Il faut donc relativiser l'importance des classements des écoles de commerce dans la presse auprès des recruteurs, d'autant plus que les profils écoles de commerce ne constituent souvent qu'une minorité des cadres recrutés.

Documents

Évaluation des classements des écoles de commerces Les DRH