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Évaluation d’un logiciel de prévision d’inégalité de longueur des membres inférieurs et de calcul de la date d’épiphysiodèse thérapeutique chez l’enfant

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Page 1: Évaluation d’un logiciel de prévision d’inégalité de longueur des membres inférieurs et de calcul de la date d’épiphysiodèse thérapeutique chez l’enfant

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∗IhtpdcdmcMht1ltfluf(eMgasLl3clRhtfftpConclusion.— L’arthroscopie de hanche en orthopédie pédiatrique

Résumés des communications

lactique acide et trimethylènecarbonate, de 2,8 mm de diamètre,40 mm de longueur, recoupées à la demande.Les patients étaient tous immobilisés en postopératoire, un contrôleradioclinique était effectué à un, deux, et quatre mois. Le recul àla dernière révision devait être au moins de quatre mois.Résultats.— Au dernier recul clinique, on retrouvait un seulcas épanchement articulaire dans une ostéochondrite. La rai-deur articulaire présente à la levée d’immobilisation régressaitcomplètement sauf pour trois enfants (une fracture de l’épitrochléeet deux fractures des épines tibiales). Aucun enfant ne s’est plaintd’instabilité (genou ou coude), et aucune laxité n’a été mise en évi-dence. Radiologiquement, aucun déplacement secondaire n’étaitdécelé. Toutes les fractures étaient consolidées. On ne notaitaucune réaction ostéolytique autour des vis mais leur trajet res-tait visible. Enfin, aucun trouble de croissance n’est apparu maisnotre recul est encore insuffisant.Discussion.— Les résultats cliniques et radiologiques de cettesérie sont pour l’instant comparables aux techniques de réfé-rence dans la littérature concernant les fractures traitées. Nousn’avons relevé aucune complication imputable directement aumatériau. Le gain majeur est l’absence de morbidité liée àune réintervention pour ablation de Matériel.—Conclusion.—Lesmatériaux résorbables semblent une solution alternative dans cer-taines indications chirurgicales. En effet, ils donnent des résultatsfonctionnels et des consolidations comparables aux techniquesd’ostéosynthèse classiques. Il n’y a pas de morbidité due à uneréintervention et il existe de fait une économie malgré le surcoûtinitial.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.103

95Évaluation d’un logiciel de prévision d’inégalité delongueur des membres inférieurs et de calcul de ladate d’épiphysiodèse thérapeutique chez l’enfantMarie Voillemier ∗, Jean-Luc Clément , Fatima Yagoubi , ÉdouardChau , Virginie Rampal , Joana Oborocianu , Tony El HayekService d’orthopédie pédiatrique, GCS CHU Lenval, 57, avenue dela Californie, 06200 Nice, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Un programme informatique (PI) basé sur les courbesde Green et Anderson permet de réaliser la prévision de l’inégalitéde longueur des membres inférieurs (ILMIF) en fin de croissance etde prévoir la date de l’épiphysiodèse thérapeutique en fonction del’étiologie de l’inégalité de longueur et de l’âge osseux. L’objectifde ce travail et de valider le programme ainsi que les valeurs deréférence qu’il utilise.Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 54 dossiers depatients suivis pour ILMIF d’origine congénitale ou assimilée etopérés par épiphysiodèse selon les prévisions du PI. Les longueursde fin de croissance des fémurs et des tibias calculées par lePI lors de la première consultation et à chaque consultation encours de croissance ont été comparées aux longueurs mesurées surles clichés radiographiques en fin de croissance. L’inégalité rési-duelle après épiphysiodèse, a été mesurée et interprétée en tenantcompte de la date idéale proposée par le PI et de la date réellede l’épiphysiodèse. Dix-huit dossiers complets et arrivés en fin decroissance ont été retenus (11 filles et 7 garcons). L’âge osseux a étédéterminé à l’aide de l’atlas de Sempé et Pavia. L’analyse statis-tique a utilisé le test des signes de rang de Wilcoxon pour échantillonapparié.Résultats.— Les comparaisons des longueurs terminales prévues parle PI à l’âge de la première consultation (10,6 ± 2,6 ans) et les lon-

gueurs réelles mesurées sur la radiographie de fin de croissance ducoté non opéré, montrent des écarts non significatifs de 2,7 mm(±3,7) pour les fémurs et de 2,7 mm (±4,1) pour les tibias. L’âgelors du premier bilan n’a pas d’influence sur ces résultats. La réali-

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ation de plusieurs bilans en cours de croissance ou l’utilisation deesures moyennes sur plusieurs bilans successifs proposée par leI, ne font pas varier ces écarts.’inégalité médiane prévue en fin de croissance lors du premierilan est de 21 mm et l’inégalité résiduelle en fin de croissanceprès épiphysiodèse est de 5,5 mm. En intégrant le fait que la dateréconisée d’épiphysiodèse n’a pas toujours été respectée, l’écartntre cette inégalité résiduelle et celle prévue par le programmeu premier bilan est de 0,5 mm (±1,9 mm).onclusion.— Ce programme informatique permet dés la premièreonsultation, de prévoir à 3 mm prés en moyenne, la longueures fémurs et des tibias en fin de croissance ainsi que la date’épiphysiodèse thérapeutique. Les courbes de croissance de Greent Anderson décrivent encore fidèlement la croissance des membresnférieurs chez l’enfant.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.104

6rthroscopie de hanche chez l’enfant et

’adolescent : à propos d’une série de 18 patientsamine Abane ∗, Lamine Abane , Philippe Gicquel , Ludovicchneider , Yves Chammai , Claude Karger , Jean-Michel Clavert

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUautepierre, avenue Molière, 67000 Strasbourg, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les progrès techniques réalisés en arthroscopie deanche chez l’adulte associés à une meilleure connaissance de cer-aines pathologies font de cette méthode un outil de choix dans larise en charge thérapeutique et diagnostique. En revanche, peue données sont rapportées concernant l’arthroscopie de hanchehez l’enfant et l’adolescent. Le but de ce travail rétrospectif este préciser les caractéristiques de cette procédure chirurgicale enilieu pédiatrique et d’en préciser les principales indications et

omplications.atériel et patients.— Entre 2001 et 2010, 22 arthroscopies deanches ont été réalisées dans notre service. La série compor-ait 18 patients (9 garcons et 9 filles) dont l’âge moyen était de4 ans et demi (entre 5 et 23 ans). Les indications comprenaient :a maladie de Legg-Perthes calvé (n = 7), une origine trauma-ique (n = 3), une dysplasie de hanche (n = 2), une exostose duond cotyloidien (n = 2), épiphysiolyse fémorale (n = 1), une lésionabrale isolée primitive (n = 1), une arthrite septique (n = 1) etn cas d’ostéochondrodysplasie spondyloépiphysaire touchant leémur. Parmi ces 18 patients, 2 ont été opérés à deux reprisesà la même hanche) et 1 patiente a été opérée 3 fois (maladiexostosante).éthode.— Toutes les procédures ont été réalisées sous anesthésieénérale, en décubitus dorsal. Une table orthopédique était utiliséevec traction du membre 21 fois. Deux voies d’abord ont été réali-ées dans la plupart des cas, l’une antérolatérale et l’autre latérale.es gestes réalisés sont : 10 résections labrales, 10 gestes de régu-arisations cartilagineuses du cotyle et/ou de la tête fémorale,biopsies, 3 gestes synoviaux, 3 cures de conflit osseux, 2 libérationsapsulaires, 2 débridements-lavages et une extraction de corpsibre.ésultats et discussion.— Peu de publications sur l’arthroscopie deanche chez l’enfant et l’adolescent sont rapportées dans la lit-érature. Notre série permet de préciser ses indications les plusréquentes en milieu pédiatrique. Le résultat obtenu a été satis-aisant dans la majorité des cas. Une complication est survenue, àype d’hypoesthésie périnéale (résolutive) par compression du nerfudendal.

résente des indications variées et spécifiques. Les résultats sontncourageants et permettent dans un certain nombre de cas un sou-agement de la symptomatologie. Elle possède des avantages par