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Résumés des communications S335 atteignait 127 (100—140), l’extension était déficitaire de 23 (0—50), soit un arc de mobilité de 103 (70—140). La récupéra- tion fonctionnelle est très satisfaisante avec un score de la Mayo Clinic à 85 (70—100), soit 95 % de bons et très bons résultats. L’évolution a été marquée par quatre infections du site opéra- toire, deux pseudarthroses métaphysaires, huit atteintes ulnaires iatrogènes, une paralysie radiale postopératoire spontanément régressive et cinq ossifications périarticulaires. L’ouverture cuta- née, et le type de l’AO étaient des facteurs de mauvais pronostic fonctionnel. Discussion.— Malgré un taux important de complications, la récupé- ration fonctionnelle est comparable aux séries de la littérature, y compris celles d’arthroplasties. Nous rapportons par ailleurs moins de complications mécaniques. Notre hypothèse semble donc confir- mée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.153 218 Ostéosynthèse des fractures complexes de l’ulna proximale par une plaque anatomique à vis verrouillée (LCP Olécrane). Notre expérience à propos de 23 cas Mazen Ali , Fredson Razanabola , Luca Capuano , Hocine Benyahia , Ali Boutrig , Lazar-daniel Ocneriu , Walid Aryan , Didier Yaffi Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, centre hospitalier régional d’Orléans, hôpital de la Source, 14, avenue de l’Hôpital, 45067 Orléans, France Auteur correspondant. Introduction.— Le traitement des fractures comminutives de l’extrémité proximale de l’ulna, qu’elles soient associées ou non à des lésions de la tête radiale, est difficile. Quel que soit l’implant utilisé, le but du traitement reste inchangé : reconstruction anato- mique de la surface articulaire, restitution de la longueur et fixation suffisamment stable permettant la mobilisation précoce. L’objectif de ce travail était de présenter l’expérience de notre service sur trois ans dans l’usage d’une plaque anatomique à vis verrouillée (LCP olécrane — Synthes ® ) dans les fractures complexes de l’extrémité proximale de l’ulna. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective de 23 cas (dix femmes, 13 hommes), l’âge moyen était de 52 ans. Les fractures étaient de type Mayo IB dans cinq cas, Mayo IIB dans neuf cas et Mayo IIIB dans huit cas. Selon Morey, la coronoïde était de type 1 dans 14 cas, type 2 dans cinq cas, type 3 dans trois cas. Selon Mason, la tête radiale était intacte dans neuf cas, de type 2 dans six cas, type 3 dans deux cas et type 4 dans un cas. Quatre fractures étaient ouvertes. L’ostéosynthèse a été effectuée par une plaque LCP olécrane dans tous les cas. La mobilisation postopératoire était immédiate. Tous les patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement à six semaines, trois, six et 12 mois. Résultats.— À trois ans de recul, toutes les fractures ont consolidé, l’arc de mobilité en flexion extension est supérieur à 115 pour tous les patients. La flexion moyenne était de 120 l’extension de —16 , la pronation moyenne de 72 et la supination de 63 . Le score fonctionnel de la Mayo était 84 points et selon ce score, les résultats sont bons dans huit cas et excellents pour neuf cas. Le Quick Dash moyen était de 9,7. Nous déplorons un cas de reprise chirurgicale en raison d’une saillie intra-articulaire d’une vis, un cas de déplacement secondaire d’un fragment de coronoïde deux cas d’algodystrophie. Aucune infection n’a été observée. Conclusion.— L’utilisation de plaque anatomique à vis verrouillée (LCP Olécrane) pour le traitement des fractures complexes de l’ulna proximal nous a prouvé sa fiabilité. Elle a permis d’améliorer les résultats thérapeutiques à long terme de lésions de mauvaises répu- tations. Le bon résultat fonctionnel de cette lésion dépend de la stabilité articulaire peropératoire et de la mobilisation précoce. C’est une méthode fiable mais exigeante car elle nécessite une technicité et l’acquisition d’une certaine expérience. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.154 219 Évaluation hebdomadaire prospective monocentrique du vécu du patient par le Quickdash après fracture du radius distal Xavier Bouilloux , Maxime Ferrier , Pierre Bastien Rey , Julien Uhring , Nicolas Gasse , Antoine Serre , Severin Rochet , Laurent Obert Service d’orthopédie, de traumatologie et de chirurgie plastique, Chu J.-Minjoz, boulevard Fleming, 25030 Besanc ¸on, France Auteur correspondant. Introduction.— Il n’existe pas de travaux concernant la qualité de vie des patients et la vitesse de récupération d’une autonomie après une ostéosynthèse du radius distal. Nous rapportons la première étude prospective d’évaluation du vécu du patient et de la cinétique de récupération, semaine après semaine, jusqu’à six semaines après une fracture du radius distal (FRD). Patients et méthodes.— Quarante-quatre patients consécutifs d’âge moyen 62,4 ans (20—82) ayant présentés une FRD ostéosynthé- sée par plaque à vis verrouillée (31 patients d’âge moyen 68 ans (20—82)) ou par broches (13 patients, d’âge moyen 49 ans (20—69)) ont rempli un questionnaire Quickdash toutes les semaines pendant six semaines. Une seule réponse non portée invalidait le question- naire. Plus le score du Dash est haut moins bien vont les patients. Résultats.— Tous les patients fixés par broches avaient un Dash à 80 la première semaine alors que la moitié des patients fixés par plaque avait un Dash à 80 et l’autre à moins de 60. En comparant les courbes de décroissance du Dash chez les patients avec Dash à 80 en postopératoire fixés par plaque ou par broches, les patients avec plaque allaient mieux et plus vite. En six semaines, les patients avec plaque perdaient 50 points tandis que les patients brochés ne perdaient que 20 points. Les patients avec plaque et Dash postopé- ratoire de moins de 60 avaient un dash à 25 à six semaines. À deux semaines, un patient qui a perdu plus de 20 points ira toujours bien, en revanche, s’il a perdu dix points ou moins, il ira mal. Discussion.— L’inflation de l’ostéosynthèse par plaque dans les FRD a trouvé une justification progressive grâce à la disparition des déplacements secondaires et une mobilisation plus rapide. Si les coûts directs d’une plaque à vis verrouillées sont multipliés par dix par rapport à une fixation par broche, les coûts indirects sont plus faibles avec les plaques. L’ostéosynthèse par plaque autorise une mobilisation plus rapide mais on ne connaît pas la cinétique de récu- pération de l’autonomie. Ce travail montre que la récupération de l’autonomie et le vécu du patient sont meilleurs pendant les six premières semaines en cas de fixation par plaque. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.155 220 Ostéosynthèse des fractures du radius distal par technique HK2 Frédéric Lebailly , Abdullah Alqahtani , Amir Hariri , Sybille Facca , Philippe Liverneaux SOS main, centre de chirurgie orthopédique et de la main, 10, avenue Baumann, 67403 Illkirch, France Auteur correspondant.

Évaluation hebdomadaire prospective monocentrique du vécu du patient par le Quickdash après fracture du radius distal

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atteignait 127◦ (100—140), l’extension était déficitaire de 23◦(0—50), soit un arc de mobilité de 103◦ (70—140). La récupéra-tion fonctionnelle est très satisfaisante avec un score de la MayoClinic à 85 (70—100), soit 95 % de bons et très bons résultats.L’évolution a été marquée par quatre infections du site opéra-toire, deux pseudarthroses métaphysaires, huit atteintes ulnairesiatrogènes, une paralysie radiale postopératoire spontanémentrégressive et cinq ossifications périarticulaires. L’ouverture cuta-née, et le type de l’AO étaient des facteurs de mauvais pronosticfonctionnel.Discussion.— Malgré un taux important de complications, la récupé-ration fonctionnelle est comparable aux séries de la littérature, ycompris celles d’arthroplasties. Nous rapportons par ailleurs moinsde complications mécaniques. Notre hypothèse semble donc confir-mée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.153

218Ostéosynthèse des fractures complexes de l’ulnaproximale par une plaque anatomique à visverrouillée (LCP Olécrane). Notre expérience àpropos de 23 casMazen Ali ∗, Fredson Razanabola , Luca Capuano ,Hocine Benyahia , Ali Boutrig , Lazar-daniel Ocneriu , Walid Aryan ,Didier YaffiService de chirurgie orthopédique et traumatologique, centrehospitalier régional d’Orléans, hôpital de la Source, 14, avenuede l’Hôpital, 45067 Orléans, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement des fractures comminutives del’extrémité proximale de l’ulna, qu’elles soient associées ou nonà des lésions de la tête radiale, est difficile. Quel que soit l’implantutilisé, le but du traitement reste inchangé : reconstruction anato-mique de la surface articulaire, restitution de la longueur et fixationsuffisamment stable permettant la mobilisation précoce.L’objectif de ce travail était de présenter l’expérience de notreservice sur trois ans dans l’usage d’une plaque anatomique à visverrouillée (LCP olécrane — Synthes®) dans les fractures complexesde l’extrémité proximale de l’ulna.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective de 23 cas(dix femmes, 13 hommes), l’âge moyen était de 52 ans.Les fractures étaient de type Mayo IB dans cinq cas, Mayo IIB dansneuf cas et Mayo IIIB dans huit cas. Selon Morey, la coronoïde étaitde type 1 dans 14 cas, type 2 dans cinq cas, type 3 dans trois cas.Selon Mason, la tête radiale était intacte dans neuf cas, de type2 dans six cas, type 3 dans deux cas et type 4 dans un cas. Quatrefractures étaient ouvertes.L’ostéosynthèse a été effectuée par une plaque LCP olécrane danstous les cas. La mobilisation postopératoire était immédiate. Tousles patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement à sixsemaines, trois, six et 12 mois.Résultats.— À trois ans de recul, toutes les fractures ont consolidé,l’arc de mobilité en flexion extension est supérieur à 115◦ pour tousles patients.La flexion moyenne était de 120◦l’extension de —16◦, la pronationmoyenne de 72◦ et la supination de 63◦. Le score fonctionnel de laMayo était 84 points et selon ce score, les résultats sont bons danshuit cas et excellents pour neuf cas. Le Quick Dash moyen était de9,7.Nous déplorons un cas de reprise chirurgicale en raison d’une saillieintra-articulaire d’une vis, un cas de déplacement secondaire d’un

fragment de coronoïde deux cas d’algodystrophie. Aucune infectionn’a été observée.Conclusion.— L’utilisation de plaque anatomique à vis verrouillée(LCP Olécrane) pour le traitement des fractures complexes de l’ulna

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ntroduction.— Il n’existe pas de travaux concernant la qualité deie des patients et la vitesse de récupération d’une autonomie aprèsne ostéosynthèse du radius distal. Nous rapportons la premièretude prospective d’évaluation du vécu du patient et de la cinétiquee récupération, semaine après semaine, jusqu’à six semaines aprèsne fracture du radius distal (FRD).atients et méthodes.— Quarante-quatre patients consécutifs d’âgeoyen 62,4 ans (20—82) ayant présentés une FRD ostéosynthé-

ée par plaque à vis verrouillée (31 patients d’âge moyen 68 ans20—82)) ou par broches (13 patients, d’âge moyen 49 ans (20—69))nt rempli un questionnaire Quickdash toutes les semaines pendantix semaines. Une seule réponse non portée invalidait le question-aire. Plus le score du Dash est haut moins bien vont les patients.ésultats.— Tous les patients fixés par broches avaient un Dash à0 la première semaine alors que la moitié des patients fixés parlaque avait un Dash à 80 et l’autre à moins de 60. En comparantes courbes de décroissance du Dash chez les patients avec Dash à0 en postopératoire fixés par plaque ou par broches, les patientsvec plaque allaient mieux et plus vite. En six semaines, les patientsvec plaque perdaient 50 points tandis que les patients brochés neerdaient que 20 points. Les patients avec plaque et Dash postopé-atoire de moins de 60 avaient un dash à 25 à six semaines. À deuxemaines, un patient qui a perdu plus de 20 points ira toujours bien,n revanche, s’il a perdu dix points ou moins, il ira mal.iscussion.— L’inflation de l’ostéosynthèse par plaque dans les FRDtrouvé une justification progressive grâce à la disparition des

éplacements secondaires et une mobilisation plus rapide. Si lesoûts directs d’une plaque à vis verrouillées sont multipliés par dixar rapport à une fixation par broche, les coûts indirects sont plusaibles avec les plaques. L’ostéosynthèse par plaque autorise uneobilisation plus rapide mais on ne connaît pas la cinétique de récu-ération de l’autonomie. Ce travail montre que la récupération de’autonomie et le vécu du patient sont meilleurs pendant les sixremières semaines en cas de fixation par plaque.

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SOS main, centre de chirurgie orthopédique et de la main, 10,venue Baumann, 67403 Illkirch, FranceAuteur correspondant.