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Actualités pharmaceutiques
• n° 535 • avril 2014 •62
QCMrevue
© 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2014.02.015
1. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A L’absorption de fer par voie orale peut provoquer
des selles noires
B Adepal® fait partie des pilules estroprogestatives
de 3e génération
C L’administration d’immunoglobuline anti-D peut
entraver l’efficacité des vaccins constitués de virus
vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole,
la rubéole, les oreillons et la varicelle
D Les registres où est inscrite la délivrance
de dérivés sanguins humains sont conservés
pendant 15 ans
E Une femme Rhésus négatif devra recevoir
une injection d’immunoglobuline anti-D lors
de chacune de ses grossesses
2. Parmi les propositions ci-dessous relatives à la consommation de tabac en France, lesquelles sont exactes ?
A La prévalence du tabagisme dans la population
générale a diminué entre 2005 et 2010
B Un tiers des 15-85 ans se déclare actuellement
fumeur
C Aujourd’hui, une part plus importante d’hommes
que de femmes fume
D Chez les hommes, la prévalence du tabagisme
diminue depuis les années 1970
E La proportion de fumeurs diminue fortement
dès 30 ans et particulièrement au-delà de 50 ans
3. Combien de substances toxiques ou irritantes différentes sont retrouvées dans le tabac ?
A 100
B 500
C 1 000
D 2 400
E 4 800
4. Parmi les organes suivants, lesquels sont touchés par le tabac ?
A Système nerveux
B Yeux
C Thyroïde
D Système digestif
E Organes génitaux
5. À quel facteur est liée la dépendance physique au tabac ?
A À la gestuelle
B À la présence de goudrons
C À la présence de nicotine
D Au nombre quotidien de cigarettes fumées
E À l’anxiété du fumeur
6. Quel test peut être utilisé pour évaluer la dépendance physique au tabac ?
A Test de Morisky
B Questionnaire de Fagerström
C Test de Horn
D Test MMSE
E Test CHADS
7. À quoi correspond une partie par million (ppm) de monoxyde de carbone ?
A 1 mg de nicotine
B 10 mg de nicotine
C Une cigarette manufacturée
D Une cigarette roulée
E Un cigarillo
8. Quelles sont les conditions du remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie ?
A Prescription médicale obligatoire
B Ordonnance réservée aux substituts nicotiniques
C Forfait annuel de 50 €
D Forfait de 200 € en cas de grossesse
E Remboursement limité aux dispositifs
transdermiques
9. Parmi les effets secondaires suivants, lesquels concernent les gommes à mâcher à base de nicotine ?
A Irritations de la gorge
B Sécheresse buccale
C Excitation
D Nausées
E Aphtes
10. Parmi les affirmations suivantes concernant la varénicline, la(les)quelle(s) est (sont) exact(es) ?
A C’est un agoniste partiel des récepteurs
dopaminergiques
B Elle est responsable de diarrhées
C Elle est prescrite en première intention
dans le sevrage tabagique
D Elle est orexigène
E Elle est remboursée par l’Assurance maladie
à hauteur de 50 € par an
11. Quels sont les bénéfices du sevrage tabagique ?A La pression artérielle est normalisée 20 minutes
après la dernière cigarette
B La teneur en monoxyde de carbone plasmatique
est normalisée en 48 heures
C Le risque de cancer du poumon est réduit
de moitié après 5 ans de sevrage
D Le risque d’accident vasculaire cérébral devient
équivalent à celui d’un non-fumeur au bout d’un an
de sevrage
Ce QCM vous permet de vérifier les connaissances acquises à la lecture du numéro d’Actualités pharmaceutiques.
Évaluez-vous !
Sébastien FAUREMaître de conférences
des Universités
Adresse e-mail : [email protected]
(S.Faure).
Faculté de pharmacie, Université d’Angers,
16 bd Daviers, 49045 Angers,
France
Actualités pharmaceutiques
• n° 535 • avril 2014 • 63
revue
QCM
E L’espérance de vie n’est égale à celle
d’un non-fumeur qu’après 30 ans de sevrage
12. Dans quels troubles de nombreuses études cliniques ont-elles validé l’efficacité de l’huile essentielle (HE) de Lavande officinale ?
A Anxiété et troubles du sommeil
B Spasmes
C Soins post-opératoires
D Vertiges
E Troubles de l’humeur
F Défaut d’attention
13. Concernant le traitement des verrues, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A Les kératolytiques et les verrucides oraux
peuvent être utilisés chez le patient diabétique
B Les huiles essentielles peuvent être utilisées
pures, en application locale quotidienne
C La vaseline salicylée à 15 % est indiquée
dans le traitement des verrues superficielles
D Le latex de grande chélidoine, administré par voie
orale, présente un intérêt dans le traitement des verrues
E En complément d’un kératolytique, un traitement
oral à base de méthionine pourra être conseillé
14. Concernant la physiopathologie des verrues, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A Les verrues sont exclusivement dues
à la réplication de papillomavirus humains au niveau
des tissus conjonctifs
B Les papillomavirus humains peuvent être
à l’origine de tumeurs
C Les myrmécies sont des verrues vulgaires
des mains
D Des précautions sont à envisager
en cas de saignements afin d’éviter l’auto-
ou l’hétéro-contamination
E Une transmission des papillomavirus par voie
sexuelle est décrite
15. Concernant le zona, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A L’éruption est habituellement précédée
de douleurs dans le même territoire
B Les séquelles douloureuses sont à craindre,
surtout chez le sujet âgé
C L’éruption est toujours bilatérale
D Les zonas surviennent couramment
chez les enfants
16. Concernant le zona, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A Le virus varicelle-zona (VZV) est un virus à ADN
de la famille des Herpesviridae
B La varicelle est la manifestation récurrente
du zona
C L’éviction scolaire est obligatoire
D Chez un sujet immunocompétent de moins de
50 ans atteint d’un zona non ophtalmique d’intensité
modérée, il est inutile de prescrire un traitement antiviral
17. Dans quel(s) cas l’ostéonécrose sous biphosphonate est-elle la plus fréquente ?
A Si le patient est alcoolo-tabagique
B Si le biphosphonate est pris par voie orale
C Si le patient est sous pamidronate
D En fonction de la durée d’exposition
E Si le patient prend Avastin® comme traitement
concomitant
18. D’où peuvent être issus les médicaments dérivés du sang commercialisés en France ?
A De sang humain
B De sang bovin
C De sang porcin
D De génie génétique
E De synthèse
19. Par quelles voies d’administration peuvent être utilisés les produits dérivés du sang ?
A Orale
B Sous-cutanée
C Intramusculaire
D Intraveineuse
E Nasale
20. Madame X. achète des biscuits apéritifs contenant 1 g de sodium pour 100 g. Si elle mange 50 g de biscuits, quelle sera sa consommation en sel ?
A 1 g
B 1,25 g
C 2 ,5 g
D La moitié de la consommation recommandée
qui est de 5 g par jour
E Le quart de la consommation recommandée
qui est de 5 g par jour
Actualités pharmaceutiques
• n° 535 • avril 2014 •64
QCMrevue
Réponses commentées au QCM du n° 534
1B, C, D, E. Les différents types d’insuffisance veineuse peuvent mener à l’apparition de télangiectasies, de varices, d’œdèmes et d’ulcères de jambe.
2B, C. La classification CEAP comprend des critères cliniques et physiopathologiques.
3A, E. Sont considérés comme facteurs de risque d’insuffisance veineuse la chaleur, le sexe féminin et le sédentarisme.
4B. Une pression de 15 à 20 mmHg correspond à la classe II.
5B. La classe II sera conseillée à une femme enceinte.
6A, B. Le mélilot et le gingko doivent être évités avec les antivitamines K du fait de la majoration du risque hémorragique.
7A, B, E. Helichrysum italicum G. Don var. serotinum (hélichryse italienne) est plutôt conseillée dans les cas de varices et Corylus avenalla (noisetier) en cas d’œdèmes.
8A, B, C. Sabadilla officinarum, Arnica montana et Apis mellifica sont indiquées dans le traitement de fond de l’insuffisance veineuse.
9B, D, E. Certains sports exigeant des efforts brutaux, des contractions musculaires prolongées, des efforts en apnée, des piétinements, des sauts sur place ou bien encore le port de chaussures comprimant la jambe doivent être proscrits en cas d’insuffisance veineuse.
10A, D. Les bas de contention doivent être lavés à basse température (30 °C), sans détergent ni adoucissant. Il est déconseillé de les repasser.
11B, E. Les acides aminés dits “ramifiés” en nutrition du sportif semblent présenter des avantages dans la préparation de pratiques sportives intenses. Les réserves en ATP sont malheureusement épuisables, justifiant un apport exogène en cas d’effort intense. Les besoins en créatine sont couverts par la production endogène hépatique et rénale, et par l’apport alimentaire exogène.
12A, B, D. L’huile essentielle de gaulthérie, riche en salicylate de méthyle, peut être conseillée, en application externe, pour ses propriétés anti-inflammatoire, vasodilatatrice, chauffante et révulsive avant l’effort et pour ses capacités à améliorer l’élimination de l’acide lactique après l’effort. L’huile camphrée est préférée au cours de la période de préparation à l’effort et non après l’effort.
13A, C. Les diverticules se diagnostiquent par la réalisation d’un lavement baryté et siègent essentiellement sur le sigmoïde.
14A, B, C. Les épices, les fibres alimentaires et les fruits à pépins doivent être évités lors d’une poussée de diverticulite.
15A, B, E. Le médecin aurait dû prescrire un inhibiteur de la pompe à protons en association au kétoprofène. La patiente doit surveiller sa diurèse. L’association
kétoprofène + rampipril constitue une contre-indication absolue.
16B, C, D. La souche China rubra est conseillée pour compenser les pertes liquidiennes des diarrhées. Arsenicum album est conseillée pour traiter les vomissements et les diarrhées associés à une soif intense. La souche Opium compense l’inertie rectale, associée à des selles dures et noires, liée aux voyages.
17A. L’efficacité clinique de l’huile essentielle de gingembre pour prévenir les nausées et vomissements et celle de la salicaire en cas de diarrhée sont bien établies. En cas de constipation, l’utilisation des phytomédicaments à base de laxatifs stimulants doit être évitée.
18A, D, E. Le clopidogrel et le ticagrélor sont des antiagrégants plaquettaires.
19D. Le risque iatrogénique principal des fibrinolytiques est hémorragique.
20C, D. Les valeurs normales d’un bilan lipidique sont cholestérol total < 2 g/L et triglycérides < 1,5 g/L. Les pilules contraceptives estroprogestatives peuvent entraîner des dyslipidémies.
Déclaration d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de
confl it d’intérêts en relation avec
cet article.