Événement Le Laus en fête pour l’Assomption · à la direction proposée par Marie, pour répondre à l’appel que le Seigneur ne cesse de ... de Meaux, Mgr Albert-Marie de

DOSSIER : « Foi, maladie et guérison »

Témoignages sur les grâces du Laus

7 septembre : la fête des cartables

Annales de Notre-Dame-du-Laus – N° 374 • Septembre 2014 – Abonnement 25 € – CPPAP 0518 L 88176

Le Laus en fête pour l’Assomption

Événement

www.sanctua i re -notredamedulaus . com

2 Notre-Dame du Laus

Sommaire

En partenariat avec Gap, Notre-Dame du Laus est membre de l’association des Villes sanctuaires en France. Site Internet : www.villes-sanctuaires.com

Édito3 Par le père Ludovic FrèreLes premiers mois d’une année exceptionnelle

Vie du sanctuaire4-7 Retour sur le trimestre écoulé8-9 L’Assomption

Ici – Là-bas10 La Vierge du Laus en Casamance

11 - DOSSIERFoi, maladie et guérison12-13 Malades mais guéris14 Session des grâces, session de grâce !15 Les guérisons au temps de Benoîte16 Quand Dieu guérit l’homme17 Le corps humain, cette merveille de Dieu18 La totale confiance, ou l’exemple du centurion19 Prière du médecin

20-21 Le Laus, haut lieu de grâces

22 Le Laus et vous

23 Agenda

Un vallon et une bergère choisis par la Vierge MarieEn 1664, la Vierge Marie choisit le vallon du Laus comme « refuge pour les pécheurs ». Apparue à Benoîte Rencurel, une jeune bergère, elle lui demande la construction d’une église et d’une maison pour les prêtres. Durant cinquante-quatre ans, Benoîte se consacre à sa mission d’accueil, éduquée, encouragée et conseillée par la Vierge Marie qui continue à lui apparaître. Ayant reçu un don de connaissance des cœurs, la bergère guide les pèlerins dans leur démarche de conversion. Le Laus devient ainsi un lieu de grandes grâces, où les guérisons et les reconstructions intérieures ne cesseront jusqu’à aujourd’hui.

Un message en forme d’appel à se laisser réconcilierLe message du Laus, dont la vie de Benoîte Rencurel est une merveilleuse illustration, est un appel à une réconciliation intégrale : dans nos relations (avec Dieu, avec les autres, avec soi-même et avec l’Église) ; dans toutes les autres sphères de notre existence : avec le temps, avec notre corps, avec la nature, avec le monde surnaturel…Cocon situé dans un écrin naturel protecteur entouré de magnifiques paysages, refuge paisible à l’écart du monde, le sanctuaire Notre-Dame du Laus est aujourd’hui le lieu offert pour vivre ce message.Lieu de prière et d’accueil, le sanctuaire est ouvert et accessible toute l’année. Des retraites, sessions et pèlerinages y sont organisés régulièrement.

Une hôtellerie aux capacités d’accueil multiplesL’hôtellerie permet de rester sur place et ainsi d’expérimenter cette réconciliation qui demande du temps. Elle propose :• � un �restaurant �de �540 �places. �Service �à �table, �menu �unique, � petits prix (11 à 12 euros, tarifs enfants), prestations pour les groupes ;• � Un �bar �(terrasse �avec �vue �sur �les �montagnes) �;• � Un �magasin �d’articles �religieux �(livres, �souvenirs, �cadeaux, �cartes �postales) �;• � �250 �chambres �(415 �lits �en �été, �250 �en �hiver), �1-2-3 �lits, �chambres �pour �personnes �

handicapées ;• � Un �camping, �dans �un �site �calme �à �2 �minutes �de �la �basilique �;• � �Deux �dortoirs �de �25 �lits �avec �cuisine, �sanitaires, �salle �commune, �en �gestion �libre. �

Idéal pour les groupes de jeunes ;• � Un �lieu �de �camp �pour �les �jeunes �(panorama �360°), �à �5 �minutes �de �la �basilique.• � Un �gîte �de �15 �lits �avec �cuisine �commune �;• � Une �gamme �de �salles �de �conférence �(25 �à �400 �places) �;• � Accès �WiFi gratuit.

ContactsRenseignements sur les activités spirituelles : 04 92 50 94 00 [email protected]éception de l’hôtellerie : 04 92 50 30 73 – [email protected] Internet : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

n° 374 SEpTEmbRE 2014Abonnement : 25 € Abonnement de soutien : 30 €Directeur de publication Père Ludovic FrèreRédacteur en chef Tanguy LafforgueOnt collaboré à ce numéro : L. Frère, T. Lafforgue,les sœurs bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, H. Biarnais, L. A. Biarnais, R. Combal, P.-Y. Waller, G. Fombaron, P.-F. de Leuze.photos sauf mention contraireSanctuaire Notre-Dame du Laus, Tanguy Lafforgue.Coordination : Tanguy LafforgueComité de rédaction des Annales05 130 Saint-étienne-le-LausTél.04 92 50 94 00 • Fax 04 92 50 90 77E-mail : [email protected] paritaire n° 0518 L 88176ISSN : 2263 4037Dépôt légal : à parutionÉditeurBayard Service Édition Méditerranée40, avenue de Lascours – Parc d’activités de Napollon – 13 400 Auriol Tél. 04 42 98 14 10Email : [email protected] www.bayard-service.comMaquettiste graphiste : M. DupontImprimerieJF Impression - 34072 Montpellier

Notre-Dame du Laus 3

Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire

Édito

Quatre mois exceptionnelsAu moment où je rédige ces quelques lignes, le sanctuaire du Laus a déjà vécu les quatre premiers mois de son année jubilaire. Ces quatre mois sont significatifs, puisqu’ils correspondent à la durée des apparitions de la Belle Dame à Benoîte sur le premier lieu, le Vallon des fours. De début mai à fin août 1664, la jeune bergère bénéficie ainsi de rencontres quasi quotidiennes, qui vont constituer pour elle les prémices d’une vie donnée, sous le regard du Seigneur, de Marie et des anges.

Les quatre premiers mois de l’année jubilaire, qui fête les 350 ans du début des appari-tions au Laus, ont reflété cette intensité des quatre premiers mois de rencontres entre la Belle Dame et Benoîte. Depuis le 1er mai, de nombreux pèlerins sont venus vivre cette douce proximité avec le Seigneur, par la Vierge du Laus. Ils ont goûté combien le sanctuaire haut-alpin est un lieu de rencontres, avec le ciel et entre nous. Ils ont contem-plé les beautés de la création, qui renvoient aux beautés plus magnifiques encore, du Seigneur dans nos vies.

Pour Benoîte, la fin des apparitions au Vallon des fours, le 29 août 1664, marque une étape décisive dans sa vie. Après ces mois de contemplation du sourire de Marie, la bergère va d’abord devoir reprendre son rythme quotidien, sans les apparitions. Puis, à la fin septembre, une nouvelle rencontre avec la Belle Dame, au lieu-dit Pindreau, va orienter Benoîte vers le hameau du Laus. Elle y découvrira la petite chapelle de Bon-Rencontre et elle commencera sa mission consistant à accueillir les pèlerins et veiller au développement du sanctuaire.

Avec Benoîte, tous les pèlerins, sympathisants et bienfaiteurs du sanctuaire, sont comme appelés désormais à vivre ces prochains mois de l’année jubilaire dans le même esprit. Que vos pas vous conduisent au Laus, ou que vous viviez unis au sanctuaire par la prière, il vous est certainement possible de suivre Benoîte dans ce quotidien d’une vie attentive à la direction proposée par Marie, pour répondre à l’appel que le Seigneur ne cesse de nous lancer, quelles que soient nos situations de vie : un appel à servir, humblement, les desseins de Dieu, qui sont desseins de miséricorde, de réconciliation, de consolation. Le dossier de ce numéro des Annales, consacré aux guérisons, veut justement nous aider à mieux percevoir, dans l’œuvre de guérison que le Seigneur ne cesse d’opérer en son peuple, son agir fidèle et miséricordieux. Bonne lecture à tous !


Vie du sanctuaire

Retour en images sur le trimestreSuivez l’actualité du sanctuaire sur son site Internet, dans la rubrique « L’actu du Laus », accessible depuis la page d’accueil www.sanctuaire-notredamedulaus.com

Pèlerinage des enfants. Mercredi 18 juin. Pèlerinage des motards, avec le père Guy Gilbert. Du 27 au 29 juin.

Fête diocésaine des jubilaires. Lundi 9 juin. Pèlerinage des personnes malades, âgées, et handicapées. Samedi 14 juin.

Session sur les grâces de guérison. Du 14 au 16 juin.

Sessions estivales des familles. Du 23 au 28 juillet et du 11 au 17 août.

Procession mariale aux flambeaux. Jeudi 14 août.

Solennité de l’Assomption. Vendredi 15 août.

Session marche et prière pour les 18-35 ans. Du 29 juillet au 3 août.


Vie du sanctuaire

Retour en images sur le trimestreSuivez l’actualité du sanctuaire sur son site Internet, dans la rubrique « L’actu du Laus », accessible depuis la page d’accueil www.sanctuaire-notredamedulaus.com

Session sur les grâces de guérison. Du 14 au 16 juin.

Sessions estivales des familles. Du 23 au 28 juillet et du 11 au 17 août.

C’est le nombre de fidèles qui ont pris part le 15 août à la messe solennelle de l’Assomption,

célébrée sous le grand chapiteau. Voir aussi pages 8 et 9.2 500

Solennité de l’Assomption. Vendredi 15 août.

Fête de la rentrée scolaire et bénédiction des cartables. Dimanche 7 septembre.

Le sanctuaireet le Renouveau.Du 18 au 22 juillet,le sanctuaire a accueilli une session organisée par la Fraternité Pentecôte. Émanation de l’assemblée générale du Renouveau, créée en 1988,celle-ci est au servicedes 1 200 groupesde prière du Renouveau charismatique catholique en France. Environ 600 personnes étaient présentes. Durant la veillée du samedi 19 juillet, le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire, est intervenu pour présenter le Laus et son message (enregistrement audio disponible sur le site du sanctuaire, dans la rubrique « Voix du Laus »).

En bref

À l’issue de la messe du lundi de Pentecôte, au cours de laquelle les jubilaires ont été mis à l’honneur, chaque secteur paroissial s’est vu remettre une statuette de la Vierge de Bon-Rencontre pour encourager davantage la dévotion à Notre-Dame du Laus dans le diocèse. Ces statuettes ont été bénies par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun.

Évêque et chapelain. Évêque émérite de Meaux, Mgr Albert-Marie de Monléon vient régulièrement en séjour au Laus, qu’il connaît bien.Il y a passé l’été comme chapelain au service du sanctuaire, notamment pour participer aux permanences des confessions et donner des enseignements. Avant son départ début septembre, il a présidé la fêtede la Nativité de la Vierge Marie, célébrée à la basilique. Les nombreux pèlerins qui l’ont vu et entendu durant l’été ont pu noter son intérêt pour l’histoiredu sanctuaire et son affection pour Benoîte,la bergère du Laus.

Souffrants mais joyeux ensemble.Des centaines de visages radieux ont illuminé le Lausle samedi 14 juin, à l’occasion du pèlerinagedes personnes malades, âgées et handicapées. Rassemblés à l’initiative du sanctuaire et de la pastorale de la santé du diocèse, les participants ont vécu ensemble une journée de prière et de fête qui leur a donnéde la force pour poursuivre leur route.


Vie du sanctuaire

Ces deux photos ont eu du succès sur la page Facebook du sanctuaire

À ÉCOUTER« Dieu va vous aiDer à granDir cette année ». Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, a présidé la fête de la rentrée scolaire, le dimanche 7 septembre. L’enregistrement de l’homélie qu’il a prononcée durant la messe solennelle à l’intention des enfants est à écouter sur le site Internet du sanctuaire. « Ne rendez pas la vie trop difficile à vos professeurs », a-t-il conclu.

’’’ Zoom sur. L’élixir de l’ange.Ce breuvage, concocté spécialement pour le sanctuaire, est en vente au magasin et au bar. Il a connu un grand succès auprès des pèlerins durant l’été.

Des roses en pièce jointe

En bref

Chrétien et amateur de moto, Cédric a participé au pèlerinage des motards organisé au sanc-tuaire du 27 au 29 juin 2014.

L’occasion pour lui de vivre un temps pri-vilégié de prière, de détente et de décou-verte des Hautes-Alpes. Mais aussi de voir en chair et en os et d’entendre en chaire le père Guy Gilbert : le fameux curé des loubards est en effet venu honorer de sa présence le rassemblement au Laus.

Une lancinante odeur de fleursQuatre jours après ce week-end, en début de soirée, alors qu’il est tranquillement chez lui à Vienne (38), Cédric sent une « odeur lanci-nante de fleurs dans son salon ». Déstabilisé, il cherche l’origine de ce phénomène, appa-remment « inexplicable » puisqu’il vit dans un appartement. L’odeur le poursuit pendant « près d’une heure ». Il finit par renoncer : « Je n’ai rien trouvé. » Vers 19 h 30, alors qu’il consulte sa messagerie sur son ordinateur, il découvre un E-mail envoyé par le sanctuaire contenant des photos du pèlerinage et un

lien invitant à découvrir un compte-rendu mis en ligne sur le site Internet… Cliquant sur ce lien, quelle n’est pas sa surprise, une fois sur la page d’accueil : « Je suis en photo en gros plan, béni par le père Guy Gilbert. »Tout s’éclaire alors pour Cédric : il vient d’être gratifié, chez lui, des parfums, ces bonnes odeurs régulièrement ressenties par certains pèlerins et visiteurs venus à Notre-Dame du Laus. Signe de la douce présence de Marie, de sa délicate attention, les par-fums du Laus ont toujours un sens : conso-lation pour les uns, encouragement pour d’autres, ou encore indice avant-coureur d’une apparition (pour Benoîte…).Qui sait comment Cédric a interprété cette grâce ? Une chose est sûre, il réagit avec humour et gratitude : « Merci pour les photos et la bonne odeur de fleurs qui l’accompagnait… Bravo pour la prouesse, même si je doute que l’in-formatique y soit pour quelque chose ! »

Tanguy Lafforgue,responsable de la communication

Cédric a participé au pèlerinage des motards du 27 au 29 juin. Quatre jours plus tard, chez lui, il sent une odeur de fleurs dont il ne trouve, tout d’abord, pas la source. Récit.

Du côté d’Internet

Le père Guy Gilbert dans le livre d’or« Je découvre Benoîte, avec sa sainteté… sans son parfum de roses ! Je me suis oint de son huile, et j’ai surtout fait descendre le Christ, avec Jean-Michel [NDLR, di Falco Léandri], dans nos mains nues. C’est l’essentiel. »


Vie du sanctuaire

Venus de toute la région avec leurs accompagnateurs (écoles, catéchistes ou parents), plus de 300 jeunes de 4 à 12 ans ont convergé vers Notre-Dame du Laus

le mercredi 18 juin pour participer au deuxième pèlerinage des enfants. Dans une ambiance plu-vieuse et très joyeuse, guidés par les sœurs béné-dictines et le père Guy Corpataux, ils ont vécu une intense journée de prière, de détente et de découverte du sanctuaire et de Benoîte.En début d’après-midi, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri a pris avec eux un temps pour une liturgie de la Parole sous le grand chapiteau. « Pour être ami de Jésus », leur a-t-il expliqué en surfant sur la riche actualité sportive du moment [la Coupe du monde de football, NDLR], « c’est comme pour le foot : il faut s’entraîner. » Sous-entendu : parler à Dieu grâce à la prière, et se nourrir… de sa Parole.Jubilé des 350 ans du sanctuaire oblige, chaque par-ticipant s’est vu remettre en souvenir de son passage au Laus une « besace jubilaire » contenant quelques surprises, dont une bougie électrique très appré-ciée. Pour mettre en pratique les conseils spirituels de l’évêque de Gap et d’Embrun, les pèlerins ont conclu la journée par une petite prière… et un grand goûter festif.

Merci pour toutes les attentions« Nous rendons grâce et nous vous remercions de tout cœur de nous avoir permis de vivre cette grande et magnifique journée avec les 80 enfants venus d’Aix-en-Provence. Les enfants à l’unanimité sont rentrés très enthousiastes, même les pré-ados et ados (c’est pour dire !). Temps en petits groupes très bien. Pindreau incontournable. Belle cérémonie de la Parole – temps fort tous ensemble. Le jeu du Laus a obtenu un grand succès. Merci pour toutes les attentions, les petits détails, les sourires, l’enthousiasme, la joie des chants, la générosité du sanctuaire avec le goûter et les sacs incroyables avec de beaux cadeaux qui permettent aux enfants de continuer leur chemin à la maison avec Jésus, Marie et Benoîte. De notre côté, nous avions commencé et continué le pèlerinage dans le bus avec des prières, de la joie, des chants, une ouverture sur le sens du pèlerinage pour les enfants, l’écoute de la Parole, les grands messages du Laus, une dizaine… En union de prières, que par cette grande année jubilaire de nombreux cœurs s’ouvrent à la miséricorde de Dieu. », remercie Christine Solignac, de la direction des pèlerinages du diocèse d’Aix et Arles.

Merci et bon reposEt une maman d’Aix-en-Provence poursuit : « Flore est revenue très enthousiaste de sa journée. Un grand merci

à vous et à tous les organisateurs pour cette initiative et le temps passé. C’est une grande chance pour les enfants de pouvoir participer à un rassemblement où ils se retrouvent nombreux. Merci encore et bon repos ! »« Un immense merci pour la journée d’hier, les garçons sont rentrés enchantés de ce pèlerinage. Ils n’ont pas arrêté une minute d’en parler pendant le dîner ! On en voit déjà les grâces… Ils ne se disputent pas… Merci ! », conclut une autre mère d’Aix-en-Provence.

Tanguy Lafforgue,responsable de la communication

Il a plu quelques gouttes mais l’ambiance est demeurée à la fête. Sur tous les visages – ceux des jeunes comme ceux des adultes – des grands sourires. Retour sur le pèlerinage des enfants, qui s’est déroulé au sanctuaire le mercredi 18 juin.

pour être ami de Jésus, c’est comme le foot, il faut s’entraîner

En haut - Les enfants rassemblés à Pindreau, sous l’œil attentif de la chèvre de Benoîte.En bas - Le tempsde la liturgie de la Parole, autour de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri.


Événement

Le 15 août, en présence de 2 500 personnes environ, le sanctuaire a célébré sa patronne : la Vierge Marie. C’est Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun, qui a présidé la messe solennelle dont la prédication a été confiée au père Matthieu Rougé (voir portrait ci-après). Pour ce prêtre parisien, L’Assomption a une triple signification. Extraits.

Bonne année

Une fête, trois messages

Frères et sœurs, quelle joie d’être rassemblés pour célébrer l’Assomption de la Vierge Marie ! Quelle joie d’être rassemblés pour célébrer l’As-somption en ce beau sanctuaire de Notre-Dame

du Laus qui fête le jubilé des 350 ans de la première apparition de Marie à Benoîte Rencurel ! Quelle joie de célébrer l’Assomption en communion avec le pape François en voyage apostolique en Corée ! Quelle joie de célébrer l’Assomption en faisant mémoire de la dernière visite en France, il y a dix ans jour pour jour, de celui que nous pouvons désormais invoquer comme saint Jean-Paul II ! Quelle joie de célébrer l’Assomption en communion avec tous ceux qui sont réunis en ce jour à Lourdes pré-cisément mais aussi au Puy, à La Salette, à Pontmain, à la médaille miraculeuse et dans tant de cathédrales et de sanctuaires dédiés à la Vierge Marie ! […]Comment dire à nos concitoyens le sens de ce 15 août qui les rassemble et les marque parfois malgré eux ? La fête de l’Assomption manifeste la beauté de la condi-tion humaine : une femme, avec son cœur et avec son corps, est élevée dans la gloire de Dieu. Ainsi est mise en lumière notre vocation à tous à participer à la gloire de Dieu et la dignité absolue de toute personne humaine,

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Événement

Bonne année

homme ou femme, avec son corps et avec son cœur. La fête de l’Assomption manifeste aussi le bonheur de croire : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ! » C’est la foi, la connaissance intime et personnelle de Dieu, qui mène au bonheur le plus parfait. La foi n’est pas un car-can, n’enferme pas dans un moule étroit ou dans le passé. Elle est le chemin du bonheur, de l’accomplissement le plus intense. La fête de l’Assomption manifeste égale-ment que nous sommes faits pour la louange, pour le Magnificat. Marie s’accomplit dans la louange éternelle de Dieu avec tous les anges et tous les saints. Et nous sommes tous appelés à commencer de partager sa joie par une vie de louange et d’action de grâces : de louange de Dieu mais aussi les uns des autres, en sachant remer-cier des dons reçus pour les mettre en lumière. Beauté de la condition humaine, bonheur de croire, vocation à la louange : voilà le sens de l’Assomption que nous avons la mission d’expliquer à nos contemporains.Un tel message, s’interrogeront certains, n’est-il pas en décalage avec les souffrances du monde ? Comment ne pas penser en particulier en ce jour à la situation terrible de nos frères et sœurs chrétiens en Irak ?

3. Arrivé au sanctuaire aprèsun pèlerinage itinérant commencé à Embrun, le groupe Even de Paris a participé à l’animation liturgique, interprétant notamment avec brio pour l’offertoire le chant Regarde l’étoile.

1. Deux mille cinq cents personnes environ ont pris part à la messe, célébrée sous le grand chapiteau.

2. La messe solennelle a été présidée par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun. À gauche, le père Matthieu Rougé. À droite, le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire.

Benoîte Rencurel, la voyante du Laus, nous apprend que le bonheur fondamental de croire peut coexister avec le combat spirituel. Quel est l’enjeu de nos combats spirituels ? Il est de persévérer, malgré les épreuves et les souffrances, de persévérer dans l’espérance. […]Comme on gravit un sommet alpin pour toucher le ciel bleu qu’illumine le soleil, approchons-nous du fond de nos cœurs de la Vierge Marie pour accueillir avec elle la lumière inaltérable du Christ ressuscité et pour en témoigner.

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ZOOm SURp. matthieu RougéAncien secrétaire particulier du cardinal Jean-Marie Lustiger et ancien aumônier des parlementaires, le père Matthieu Rougé est actuellement curé de la paroisse parisienne Saint-Ferdinand-des-Ternes. Il est l’auteur d’un livre paru récemment aux Éditions Robert Laffont, L’Église n’a pas dit son dernier mot. Petit Traité d’antidéfaitisme catholique.


Ici, là-bas

Notre pèlerinage dédié à Notre Dame du Laus s’est déroulé les 24 et 25 mai 2014 à Kayanga, l’une des paroisses de notre doyenné

de Vélingara.Cette année, nous avons eu la joie d’ac-cueillir notre évêque, Mgr Jean-Pierre Bassene, qui classe ce pèlerinage comme étant le troisième après celui qui se tient chaque année au niveau national le lundi de Pentecôte à Popenguine et celui au niveau des deux diocèses du Sud (Ziguinchor et Kolda), le troisième dimanche de carême à Témento.

Ferveur et joie de venir prier au pied de la ViergeC’est un bon encouragement pour nous de voir que notre père évêque apporte son soutien à cette démarche de foi pour que grandisse le peuple de Dieu chez nous, pour que Notre-Dame du Laus soit connue et que, par son intercession, elle nous obtienne la grâce de la conversion et de la réconciliation véritables.Notre sœur et amie Marie-Thérèse Decamps est, elle aussi, venue de Belgique participer à ce pèlerinage.Comme la première édition, la participation des paroissiens fut remplie de ferveur et la joie de venir prier au pied de la Vierge se lisait sur les visages des uns et des autres. Parmi eux, de jeunes pèlerins venus à pied.À la veillée du samedi, nous avons rappelé l’historique des apparitions et le contenu du message du Laus. S’en est suivi un exposé sur le thème « Marie, mère de miséricorde et modèle d’évangélisation, réconcilie tes enfants ».

Après les deux causeries, nous avons eu l’adoration du Saint-Sacrement avec la célé-bration du sacrement de réconciliation que les pèlerins ont fréquenté avec beaucoup de ferveur, ayant certainement été touchés par le message de la Vierge du Laus.

Le cadre naturel, un trait commun aux deux sitesPar ailleurs, ce qui est à noter et c’est bien frappant, c’est que notre site de Kayanga ressemble à bien des égards à celui du Laus en ce qui concerne le cadre naturel. Est-ce un signe du ciel, de la Vierge ?Nous pouvons dire que Notre Dame du Laus est dorénavant bien installée en Casamance et dans nos cœurs, puisque notre père évêque nous demande de ne pas nous arrê-ter en si bon chemin…Nous avons besoin de vos prières et de votre soutien fraternel en Christ afin que le beau message de la Vierge du Laus soit mieux connu.

Le père Gilbert Malang Biaye

La Vierge du Laus en CasamancePour la deuxième année consécutive, un pèlerinage dédié à Notre Dame du Laus a été organisé à Kayanga, dans le diocèse de Kolda en Casamance. À l’origine de cette initiative, le père Gilbert Malang Biaye, curé doyen de Vélingara. Il raconte la genèse et évoque l’édition 2014. Tout a commencé par une rencontre puis un chapelet.

Une histoirede rencontre et de chapelet« En 2011, lors d’un séjour d’été en Bretagne, j’ai fait la connaissance de Marie-Thérèse Decamps, habitant La Louvière (Belgique). Au cours des échanges, elle m’a parlé des apparitions du Laus. Ayant été bien intéressé par le message, je l’ai invitée dans notre paroisse Saint-Joseph de Vélingara. Elle est venue quelques mois plus tard (en janvier 2012) pour nous présenter le Laus. Peu de temps après, nous avons commencé à réciter tous les lundis, à 18 h 00, le chapelet à Notre-Dame du Laus. Et depuis lors, nous prions ce chapelet dans notre paroisse. L’année passée, les 23 et 24 juin 2013, nous avons organisé un pèlerinage à Kayanga dans notre doyenné. Il y avait près de 200 pèlerins. Et pour cette première édition, Marie-Thérèse est revenue à Vélingara pour vivre l’expérience avec nous. »

Notre Dame du Laus est dorénavant

bien installée en Casamance.

L’évêque de Kolda présent au pèlerinage.La statuette de Notre-Dame du Laus. Des pèlerins ont convergé de tout le diocèse.


do

ssier

Au mois de juin 2014, le sanctuaire a organisé des journées de réflexion sur le thème de la guérison. Présidées

par Mgr Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes et Lourdes, et animées par les quatre médecins qui composent le bureau

médical de Notre-Dame du Laus, ces journées ont permis de réfléchir avec plus d’attention à un regard de foi sur la bonne

santé, la maladie et la guérison. Une réflexion qui s’inscrit dans la dynamique des quatre premiers mois de l’année jubilaire, qui voit

les témoignages de grâces se multiplier au Laus, révélant notamment combien le Seigneur nous veut en bonne santé spirituelle.

Foi, maladie et guérisonFoi, maladie et guérison


DOSSIERd

oss

ier

Introduction

Beaucoup de pèlerins repartent sans doute avec leur maladie, mais bien réellement guéris. »

Le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire depuis 4 ans, ne cesse de s’émerveiller devant les grâces dont il est le témoin régulier. Leur nombre interpelle, mais laissons-nous surtout interroger par la nature des guérisons opérées. Dieu ne prend-il pas soin, en priorité, de nos âmes ? À ce titre, la douce présence de la Vierge Marie au Laus et le geste de l’huile qu’elle propose traduisent une invitation à se laisser apaiser et rejoindre par le Ciel.

Depuis 350 ans, le sanc-tuaire Notre-Dame du Laus est un lieu privilé-gié de guérisons phy-siques, psychologiques, spirituelles et relation-nelles. Quand on lit les

Manuscrits du Laus1, on est surpris de constater le nombre de guérisons qui sont rapportées ; surpris aussi de voir combien ces guérisons sont décrites selon les mêmes processus spirituels que ceux dont nous font part, aujourd’hui encore, de nombreux pèlerins : l’expérience de la douce présence de la Vierge Marie et l’ouverture à l’agir du

Christ Sauveur, particulièrement par l’appli-cation de l’huile, selon la demande de la belle Dame à Benoîte : « La Bonne Mère dit à Benoîte, au commencement de la dévo-tion, que l’huile de la lampe de la chapelle, si on en prend et qu’on s’en applique, et si l’on recourt à son intercession et qu’on ait la foi, on guérira. »2

L’affirmation de la Vierge Marie (qui indique bien : « On guérira », et non « On pourra guérir ») interroge notre foi, car bien souvent nous constatons que nos demandes de guérisons physiques ne sont pas exaucées. Les guérisons constatables sont ainsi clairement minoritaires, par rap-port aux nombreuses prières par lesquelles nous les demandons.

Une présence particulière du RessuscitéMais la notion même de guérison mérite d’être regardée de près. Au sanctuaire du Laus, beaucoup de pèlerins repartent

sans doute avec leur maladie, mais bien réellement guéris : soit d’une guérison de l’âme, soit d’une grâce particulière qui per-met de découvrir la proximité du Seigneur à la personne malade. C’est ce qu’expri-mait magnifiquement le pape Benoît XVI, dans son homélie du 15 septembre 2008 à Lourdes, quand il méditait la beauté du sacrement des malades : « La grâce propre à ce sacrement consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n’est pas médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée ; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du Christ vient rompre l’iso-lement que provoque la douleur. L’homme ne porte plus seul son épreuve, mais il est conformé au Christ qui s’offre au Père […] et il participe, en lui, à l’enfantement de la nouvelle création. »

Quelle bonne santé ?Demander la guérison du corps est impor-tant ; mais, dans la foi, nous sommes appelés à situer la bonne santé dans la dynamique de la Résurrection, de la vie en abondance apportée par le Christ. À cet égard, le sanctuaire du Laus voulu par Marie pour la conversion des pécheurs nous enseigne la juste considération de la bonne santé du corps en regard de la bonne santé de l’âme. On en trouve bien des exemples dans Les Manuscrits du Laus. Ainsi, en 1685, « Benoîte avertit un homme de Valloire, en Savoie, qui avait un bras dont il ne pouvait plus se servir, de rechercher en premier lieu la guérison de l’âme ; qu’il trouvera ensuite celle du corps. Profitant de ses bons avis, il fait une bonne confession générale, touché d’un regret extrême d’avoir offensé Dieu, et il communie. Sortant de l’église, il reçoit

Malades mais guéris

1. Pour rendre les Manuscrits du Laus davantage accessibles, le sanctuaire vient de publier un petit livre de poche appelé Suivez le chemin du Laus. On y retrouve près de 450 cita-tions des Manuscrits du Laus, classées thématiquement et adaptées en français courant. Disponible au magasin du sanctuaire.2. Manuscrits du Laus, copie authentique, G. p. 45 IV [91], année 1667.


do

ssier Introduction

la guérison du corps et se trouve parfai-tement guéri de son bras »3. Le désir pro-fondément légitime de la guérison de nos corps est donc aussi un appel à creuser le désir essentiel de la guérison de nos âmes. Comme le dit Jésus : « Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? » (Marc 8, 36). On pourrait s’interro-ger particulièrement au sujet de la santé : que sert à l’homme de gagner une bonne santé physique totale, s’il vient à perdre son âme ?

De l’étoffe à faire de la vieLe Seigneur de toute bonté veut notre bien, sait où est notre bien et agit en toute chose pour notre bien. Cet acte de foi fondamen-tal, qui est à la base des événements vécus par Benoîte au Laus, nous invite à une véri-table confiance dans le Seigneur, qui ne saurait nous abandonner, mais qui nous appelle aussi à reconnaître que la « vie en abondance » (Jean 10, 10) qu’il a promis d’apporter en sa personne ne se dément pas lorsque nous vivons dans la souffrance. Mais sans doute faut-il en faire l’expérience plus qu’en développer une théorie. Alors, laissons la parole à une femme, mère de famille, qui a vécu de grandes souffrances physiques et qui reconnaît : « J’étais tom-bée dans cette erreur courante à tant de

nous, de croire que lorsque la maladie s’ins-talle, la vie est forcément bloquée, comme une horloge qu’on ne remonte plus. Je ne savais pas encore que la vie pouvait prendre toutes les formes, y compris celle de la maladie ; que le malheur, quel qu’il soit, c’est toujours de l’étoffe à faire de la vie ; et que vivre, ce n’est pas attendre, c’est faire rendre le maximum à l’heure présente. »4

La Vierge Marie, mère attentive à la crois-sance et au bien de ses enfants, s’est révélée au Laus comme la compagne de Benoîte, pour qu’elle puisse faire rendre le maximum à l’heure présente, au cours des cinquante-quatre années d’apparitions. À travers les joies et les épreuves, la bergère du Laus a ainsi pu approfondir ce mystère insondable de la présence du Ressuscité dans nos joies comme dans nos peines, dans la bonne santé comme dans la maladie. Ainsi se préfigu-rait la mission que le sanctuaire haut-alpin aurait à assumer depuis lors, et que résume à merveille ces paroles de Madeleine Delbrêl : « Notre corps, Dieu l’a connu d’avance pour y faire habiter sa grâce. Il n’en ignore aucune faiblesse, aucune compromission, aucune déviation, mais il l’a choisi pour en faire le corps d’un saint. »5

père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire

De nombreux pèlerins font l’expérience de la douce présence de la Vierge marie

3. Manuscrits du Laus, copie authentique, G. p. 133 III [179], année 1685.4. France Pastorelli, Servitude et grandeur de la maladie, Plon, 1933, p. 78.5. Madeleine Delbrêl, La sainteté des gens ordinaires, Œuvres complètes, T. 7, Nouvelle cité, 2009, p. 34.


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rDOSSIER Compte-rendu

Le bureau médical du sanctuaire, réuni à l’occasion de la session sur les grâces de guérison (du 14 au 16 juin 2014).

Du samedi 14 juin au lundi 16 juin 2014, le sanctuaire a vécu sa première session sur le thème des grâces de guérisons. Comme toutes les « premières », avant son lancement, l’interrogation se faisait sentir sur l’opportunité d’une proposition aussi audacieuse. Qui assisterait aux interventions ? Seraient-elles abordables ? Comment partager sur un sujet aussi passionnant que délicat ?

C omme lors de précédents événements, Marie et Benoîte, les maîtresses du lieu, ont donné à ce temps fort une dimension spiri-tuelle intense. En bref, la session sur les grâces fut un

véritable temps de grâce ; elle le fut aussi bien pour les intervenants que pour les participants.

Monseigneur Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes et Lourdes, a ouvert le bal des festivités par une intervention réunissant 200 personnes. La salle comble a permis de mesurer l’intérêt suscité par ces questions des guérisons miraculeuses. Mgr Perrier a abordé ce thème à par-tir de l’expérience des miracles vécus à Lourdes. Il a présenté l’histoire des miracles et du bureau médical du sanc-tuaire pyrénéen, de ses débuts jusqu’à aujourd’hui.

Le Laus et Lourdes : les propos de la Vierge sur les guérisonsLe père René Combal a présenté le lende-main l’histoire des guérisons à Notre-Dame du Laus (voir P. 15). Histoire très différente de celle de Lourdes ! Au Laus, c’est Marie elle-même qui a conseillé l’onction de l’huile pour guérir les maux de l’âme et du corps et Benoîte a été le relais de Marie pour accompagner les demandes de guéri-sons des pèlerins. À Lourdes, Marie ne parle pas directement sur les miracles. Elle dit simplement à Bernadette : « Allez boire à la fontaine et vous y laver. » C’est par foi et dévotion que les personnes vont ensuite utiliser l’eau comme élément pour exprimer une demande d’intercession.

médecine, enthousiasme et foi lumineusePuis tour à tour, les médecins de la com-mission médicale de Notre-Dame du Laus ont donné leur enseignement et leur éclairage personnel (suivant leur spécia-lité) sur les facteurs de guérison, en s’ap-puyant sur la science et la foi (voir pp. 16 à 18). Tous les participants ont pu être édifiés par leur enthousiasme et leur foi lumineuse.Deux personnes guéries par l’intercession de Notre Dame du Laus ont donné leur témoignage, ce qui a permis à l’assistance de se réunir ensuite en carrefours pour échanger sur les grâces du Laus, qu’elles soient physiques ou spirituelles.Le couronnement de cette session a été la veillée d’action de grâces à la basilique le dimanche soir. Une prière commune a réuni ceux qui venaient remercier pour un bienfait reçu et ceux qui venaient supplier pour en demander un, par l’intercession de Marie et de Benoîte.Puissent ces moments intenses de partage et d’enseignements porter de nombreux fruits pour la diffusion des grâces du Laus dans les corps et dans les cœurs !

Sœur marie-Jérémie, bénédictine du Sacré-Cœur de montmartre en service au sanctuaire

Session des grâces, session de grâce

Que l’huile de la lampe de la chapelle, si on en prend et qu’on s’en applique, et si l’on recourtà son intercession et qu’on ait la foi, on guérira. »


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ssier Au temps de benoîte

E n avril 1665 a lieu au Laus la première guérison signalée dans Les Manuscrits du Laus : « Un homme estropié qui mar-chait avec des béquilles avait bien de la peine à se soutenir, ayant les jambes et les pieds tout gâtés. […] Tout d’un coup, étant au cimetière au milieu du peuple, il

se trouve guéri miraculeusement […] et crie tout haut : “Miracle ! […] Me voilà soudain guéri… Voyez la grâce que Dieu m’a faite en un instant”. »

Des guérisons nombreusesPierre Gaillard, lorsqu’il relate ce miracle, sait qu’il est le premier phénomène de ce type parmi une infi-nité dans la période 1665-1711. Comme lui, les autres auteurs des Manuscrits du Laus insistent sur le nombre de ces guérisons. Dans le manuscrit du juge Grimaud de 1667, 11 des 17 pages sont consacrées à la relation des guérisons.Concernant la nature de ces guérisons, citons l’historien Juvénis dans sa chronique historique : « On y faisait des vœux, des processions et des offrandes. Les ulcéreux, les fébricitants, les phtisiques, les perclus, les impotents, les autres malades y recevaient la guérison. Les pécheurs invétérés et rebelles y trouvaient par des confessions très douloureuses une salutaire pénitence. » Le père de Labriolle note que, de l’automne 1665 à l’hiver 1669, les guérisons des yeux et des ulcères sont les plus fré-quentes ; puis ce sont les paralysies des membres, cas dits « désespérés » ; ensuite les maladies digestives ou nerveuses et enfin les grosses fièvres et les surdités.

pourquoi ces guérisons ?Grimaud, dans sa relation, dit que les miracles faits en ce lieu par l’intercession de la Vierge Marie sont une preuve et une confirmation entière des apparitions du Vallon des fours. Apparitions qui étonnent et gênent. Peytieu, face à ceux qui refusent d’authentifier les mani-festations surnaturelles de Notre-Dame du Laus, dit que « Dieu approuve les apparitions […] puisqu’il les auto-rise par des signes extraordinaires. On ne peut pas nier que […] les miracles ne soient l’effet de la dévotion du peuple en ce saint lieu. Le fils de Dieu même attribuait les miracles qu’il faisait à la foi des personnes. »

Comment s’opèrent-elles ?Certaines sont obtenues suite à un vœu, c’est-à-dire en se confiant à Notre-Dame du Laus, en promettant d’y venir en pèlerinage, de s’y confesser et d’y rendre grâce. C’est le cas d’Antoine de Caseneuve, guéri

le 18 juin 1665. Son père, chirurgien, et sa mère se résolurent à le vouer à Notre-Dame du Laus. Y étant arrivé avec peine, l’enfant se dit guéri en sortant de la chapelle.Un certain nombre de guérisons se produisent avant que les pèlerins ne soient arrivés au sanctuaire. Souvent, les fidèles ont prié une neuvaine : c’est le cas de Catherine Vial.À partir de 1667, beaucoup de guérisons vont être dues à une onction avec l’huile de la lampe. La première est celle de la petite fille de sieur Pierre Rougier, notaire à Saint-Julien-en-Beauchène : « Âgée seulement de deux ans et demi, elle avait sur l’œil une tache fort grande que la petite vérole lui avait laissée depuis plus de six semaines et qui l’empêchait d’y voir. » En juin 1667, M. Rougier ramène du Laus une fiole d’huile et en fait une onction à sa petite fille qui se trouve guérie le lendemain.

Quel est le rôle de benoîte ?En général, Benoîte est présente, soit pour accueillir les malades, soit pour conseiller ou accompagner la démarche, soit même pour intervenir directement. La guérison la plus significative est celle de Catherine Vial, le 17 septembre 1665. Âgée de 22 ans, elle est atteinte d’une rétractation des nerfs aux jambes depuis 6 ans. Son infirmité est bien connue dans la région : son mari avait voulu faire invalider le mariage. Elle arrive au Laus accompagnée de sa mère, de sa tante, et de son frère. Elle commence une neuvaine le 9 septembre, au Laus, où elle loge dans une maison du village. Dans la nuit du 17 au 18, elle est guérie. Au matin, elle est conduite à la chapelle, où le vicaire général du diocèse d’Embrun Antoine Lambert, venu interroger Benoîte, célèbre la messe. Les jours précédents, il avait interrogé Benoîte et demandé un signe de Dieu pour recon-naître l’authenticité des apparitions et de la mission de Benoîte. En constatant la guérison, Lambert s’écrie « Le doigt de Dieu est là ! » Ce miracle est significatif parce qu’il est l’effet de la prière de Benoîte : elle a prié pour le demander. Il est déterminant parce qu’il pousse le vicaire général à reconnaître l’authenticité des apparitions et à autoriser la construction de l’église.En septembre 1692, Benoîte guérit un enfant en le tou-chant. C’est au retour de son exil à Marseille. À Pertuis, « une femme qui avait une grande foi en cette bonne fille lui demanda de toucher son enfant extraordinai-rement relaxé, dans l’espérance que Dieu le guérirait par son intercession ». Ce qui arrive. La femme le fait savoir dans le bourg et aux environs. Ce cas semble unique dans les Manuscrits du Laus.

père René Combal, chapelain du sanctuaire

Le Laus, lieu de guérisonsChapelain au service du sanctuaire depuis de nombreuses années, le père René Combal est passionné par l’histoire du pèlerinage du Laus et « habité » par la personnalité de Benoîte. Il nous propose une plongée dans Les Manuscrits du Laus pour découvrir comment s’opéraient les guérisons à l’époquede la bergère et quel rôle celle-ci était amenée à exercer auprès des pèlerins.


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ssie

rDOSSIER Le point de vue de la science

La Genèse est un éternel présent et une promesse de vie. Dieu guérit l’homme pour l’enfanter à son humanité. Dieu se révèle et révèle l’homme à lui-même dans un chemin de guérison totale, si l’homme s’associe à son œuvre créatrice.

Quand Dieu guérit l’homme

Qu’y a-t-il entre Dieu et l’Homme ?Du Big Bang à l’homme moderne, la créa-tion suit son rythme grâce à l’unité bio-logique du vivant (ADN) et l’évolution adaptative. Dieu donne le temps à la vie de s’épanouir, à la nature d’évoluer pour accueillir la créature à son image et à sa res-semblance. Dieu est patient et il compatit à la vie de l’homme : naissance, croissance, maladie, vieillissement, mort en sont les processus. Mais Dieu prend soin de l’hu-manité qui chemine sans déterminisme ni fatalité.

La quête de guérisonLes croyances ancestrales (superstition, mythologie…) font de la maladie un signe surnaturel d’une offense divine. Ce serait une faiblesse de l’esprit vital (Hippocrate, Ve siècle avant J.-C.) ou la possession d’un esprit malin. L’homme guérit grâce à un dieu guérisseur (Asclépios) ou un thau-maturge. La guérison nécessite la foi et permet la réintégration sociale. La foule suit Jésus guérisseur et exorciste. Ses actes miraculeux se fondent sur la foi : « Va, ta foi t’a sauvé. » Le miracle est la vision croyante d’une guérison surnaturelle. Il révèle autant une potentialité de foi et de compassion que l’identité du Messie. L’exorcisme révèle la gloire divine par la libération d’un être des forces du mal alié-nant son humanité. Jésus corrige l’interpré-tation des infirmités (cf. Jn 9, 1 : l’aveugle né) qui ne sont ni punition divine ni malé-diction. Jésus guérit ou exauce celui qui s’ouvre à la foi sans discrimination d’eth-nie, de croyance, ou de race. L’esprit don-nant-donnant des sacrifices où l’homme marchande avec Dieu pousse Jésus à chas-ser les marchands du temple. Les dons de Dieu sont gratuits. Jésus veut guérir son peuple de la foi mythologique et le libérer du joug des pharisiens.Les médiations de la guérison sont multiplesLes vertus de l’homme (fraternité, com-passion, espérance) le font se dépasser pour les faibles ; les sciences libèrent de l’obscurantisme et créent des thérapies ; les chercheurs de Dieu préservent de l’orgueil spirituel et intellectuel, ennemi de la vérité et du bien ; nos certitudes ne sont pas for-cément réalité ou vérité.

La guérison psychologiqueLa Bible est grande thérapeute des relations humaines. En voici quelques exemples. La guérison d’Abraham fonde la révélation. Adonaï le libère de l’esclavage des dieux et des sacrifices humains, et guérit ses peurs pour en faire un père libre. Le sacrifice inter-dit d’Isaac (Akeda, cf. encadré) révèle sa res-ponsabilité de père. Isaac sera libre. Dieu ne prend la vie de personne, il donne sa vie : nous sommes sa vie. Libération et déculpa-bilisation des femmes : Ève n’est pas plus pécheresse qu’Adam. Jésus sauve la femme adultère de la condamnation hypocrite de l’homme qui la juge tentatrice habitée par le mal (Jn 8, 1-11). Jésus pardonne et relève. Les déviances de l’amour : le génie du malin c’est de « détruire l’amour par l’amour ». On se déchire par amour (jalousie, mensonge, dispute, rancœur). On tue au nom de Dieu. Un amour sans sacrifice ni pardon meurt.

La guérison spirituelleLa création est l’espace de liberté où Dieu accompagne l’homme sur le chemin de guéri-son de sa foi. Pas de guérison sans révélation. Dieu guérit notre foi mythologique (peur, culpabilité, punition) qui altère confiance et sens de l’épreuve (« Pourquoi moi ? »). Jésus guérit ses disciples, hommes de Dieu orgueilleux soumis à la loi, pour en faire des apôtres, hommes de foi humbles et ouverts à l’Esprit saint. Pas de guérison sans libéra-tion. Trois alliances libèrent : Abraham de l’es-clavage des dieux, Moïse de l’esclavage des hommes, Jésus de l’esclavage de la mort. Par sa vie offerte, le Messie assume le non-sens de la Création soumise au mal et accomplit la promesse de vie dans la Résurrection. Le génie du Christ vainqueur du mal : « Le don de soi guérit l’Amour ! » Pas de guérison sans réconciliation. Adam et Ève guériront totalement en vivant le pardon de Dieu dans l’eucharistie qui ressuscite celui qui s’unit au Christ dans l’humilité.

Quand Dieu guérit l’hommeC’est une renaissance, une conversion, une résurrection et un signe donné à la foule des enfants bénis de Dieu.

Docteur pierre-Yves Waller, membre du bureau médical du sanctuaire

Définitionsbig bang : déflagration énergétique primordiale de l’univers estimée à 13,8 milliards d’années. L’inflation et les ondes gravitationnelles primordiales auraient été détectées à 10 -34 secondes du Big Bang.

Formation de la terre : 4,5 milliards d’années.

Homme moderne : Homo habilis (200 000 ans), le plus ancien hominidé est Toumaï (7 millions d’années).

ADn : l'acide désoxyribonucléique code les gènes portés par les chromosomes dans le noyau de toutes les cellules du monde vivant.

Thaumaturge : homme pieux au don de guérison reconnu.


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ssier Émerveillement

Oui, le corps est une merveille. Le Christ s’est incarné dans un corps humain et il a continuellement accompli des guérisons miraculeuses et chasser des esprits maléfiques pour restaurer la personne humaine dans son intégrité spirituelle, psychique et corporelle. Explication.

Le corps humain, cette merveille de Dieu

La puissance limbiqueQuelques exemples :

– Bernadette trompe sa meilleure amie et lui « prend » son mari. Rongée par la culpabilité, en 15 jours, elle développe un cancer du sein de la taille d’une balle de ping-pong.

– Françoise atteinte d’un cancer mammaire gravissime parvient à pardonner enfin à son père ; dès les jours suivants il y a des signes d’amélioration. Aujourd'hui libérée de son cancer, elle témoigne sans relâche par de nombreuses conférences.

C e corps prodigieux n’est pas un vulgaire détail au sein de la Création et cela d’au-tant plus que le chrétien proclame dans le credo sa foi en la résurrection de la chair ! Près de 60 000 mil-

liards de cellules composent l’organisme humain. Une cellule est une unité de vie ayant sa vie propre, bénéficiant du travail des autres cellules et participant par ses fonctions à la vie de l’ensemble. En résu-mant très brièvement, on peut dire qu’elles sont assemblées pour former des organes et des systèmes (cardiaque, nerveux, respi-ratoire, digestif, etc.). Tout ce petit monde d’une complexité extrême est ultra-inter-connecté. Les réseaux de connexions humains (aériens, routiers, ferroviaires, fluviaux, postaux, internet, etc.) ne sont rien en comparaison de ce qui se passe en termes de connexions et d’échanges d’in-formations à l’intérieur de notre corps au niveau extra et intracellulaire, que cela soit par voies nerveuses, hormonales ou moléculaires.

programmé par l'AmourSeulement, la médecine oublie trop sou-vent qu’il se trouve au sein du cerveau un système nerveux affectif et émotionnel, le fabuleux « système nerveux limbique » dont la puissance est telle qu’il peut géné-rer des maladies, voire tuer mais aussi acti-ver les processus de la guérison et donc guérir. Le message évangélique, centré sur l’Amour, est donc en parfaite adéqua-tion avec la physiologie de l’organisme humain car il caresse à merveille ce cerveau limbique pour le plus grand bien de nos petites cellules… À l’inverse, la culpabilité, la haine, la soumission invalidante ou la peur paralysante sont pathogènes.Le cerveau limbique est aussi le cerveau de la motivation, donc celui de la force de la pensée et de l’action. Là, nous rejoignons le « c’est ta foi qui t’a sauvé » de Jésus. La foi ouvre les portes à l’action divine et Dieu ne reste pas sourd à ceux qui crient vers lui d’un cœur sincère et tout abandonné à lui.

L’être humain, un organisme de communi-cations et de connexions ! La plus belle des communications n’est-elle pas la fraternité ? La plus belle des connexions n’est-elle pas la communion avec le Christ ? La Trinité sainte n’est-elle pas l’exemple parfait d’unité dont jaillit la puissance de fécondité, à savoir notamment la création tout entière ?Dès lors, à la lumière des découvertes récentes des neurosciences, sainte Hildegarde mérite bien son titre de doc-teur de l’église que lui a délivré Benoît XVI lorsqu’elle affirme : « La grande force de Dieu est l’énergie de l’amour, il veut rendre tous les êtres participants à cette énergie », ou « Là où il n’y a pas d’amour, le feu de vie s’éteint : tout ce qui ne touche pas l’Amour sera détruit » et encore « La puissance de l’Amour est à l’origine de la création ».Oui, nous et nos cellules, nous sommes pro-grammés génétiquement et spirituellement pour l’Amour, l’amour de Dieu et l’amour du prochain comme de soi-même !

Docteur pio-François de Leuze, membre du bureau médical du sanctuaire

Notre corps baigne dans un bouillon de neuromédiateurs, reflet de nos états d’âme. Soyons sur nos gardes ! C’est dans le cœur à cœur avec le Christ que notre sang se nettoie de ses amertumes... »


DOSSIER Dans la bible

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La totale confiance,ou l’exemple du centurion

La confiance vue dans la bibleDans la Genèse, par manque de confiance en Dieu, Adam et Ève sont bannis du Paradis. Dans le Livre de Job, Dieu met à l’épreuve Job en acceptant le défi de Satan. Atteint dans ses biens puis dans son propre corps, Job est tenté par sa femme et par ses parents ou connaissances, qui lui suggèrent de rompre avec son dieu tutélaire. Resté fidèle et confiant à Dieu jusqu’au bout, Job reçoit l’approbation de celui-ci, et recouvre tous ses biens. Il n’a pas failli, et a su aimer gratuitement. Voilà un acte d’abandon total à Dieu.

Le centurionJésus, en montant dans la barque, dit aux disciples : « Confiance, n’ayez pas peur, c’est moi. » Nous en arrivons au passage qui nous intéresse : la guérison du servi-teur du centurion. On trouve cet épisode chez trois évangélistes : Jean, Mathieu, et Luc (les deux premiers parlent du « fils » du centurion).

Dans son best-seller L’Alchimiste, tiré à 65 millions d’exemplaires, Paulo Coelho traite de ce thème. Le passage le plus inté-ressant et le plus fort sur le plan émotionnel est le suivant :« L’alchimiste, après avoir enfourché les che-vaux, raconte [au jeune berger Santiago] : Je voudrais te raconter une histoire à pro-pos de rêves. […] “Le jeune homme appro-cha son cheval.“ Dans la Rome antique, au temps de l’empereur Tibère, vivait un homme très bon, qui avait deux fils : l’un s’était enrôlé dans l’armée et fut envoyé dans les provinces lointaines de l’empire. L’autre était poète et charmait Rome de ses vers. Une nuit le père fit un rêve. Un ange lui apparaissait pour dire que les paroles de l’un de ses fils seraient connues et répétées dans le monde entier par toutes les géné-rations à venir. Le vieil homme s’éveilla en

pleurant de joie. […] Peu de temps après il mourut en tentant de sauver un enfant. […] Comme il s’était conduit de façon juste et honnête, il monta tout droit au ciel et y vit l’ange qui lui était apparu en rêve, et lui proposa de réaliser n’importe lequel de ses souhaits. […] Il demanda de connaître les paroles de son fils. L’ange lui révéla que son fils poète charma Rome par ses vers, et une fois disparu on les oublia. Le second, devint centurion en mission dans une pro-vince éloignée, et un soir son serviteur fut très malade. Il eut connaissance d’un rabbi qui guérissait les malades, et alla le cher-cher. […] Un beau matin finalement il par-vint auprès du rabbi. Il lui raconta que l’un de ses serviteurs était malade. Le rabbi se déclara prêt à l’accompagner jusque chez lui. Mais le centurion était un homme de foi, regardant le rabbi au fond des yeux, com-prit qu’il se trouvait devant le Fils de Dieu. Les paroles prononcées sont les suivantes et n’ont jamais été oubliées : “Seigneur je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison, mais dites seulement une parole et mon serviteur sera sauvé.” »

Et nous, aujourd'hui ?Jésus exauce un païen et s’émerveille de sa confiance totale en lui. Cette confiance est

capable de rendre témoignage en public. Elle est simple, neuve, pure et sincère, sans limites. Le plus remarquable, c’est que, aujourd’hui encore, nous prononçons ces mêmes paroles dans une confiance sans réserve avant de recevoir le Corps du Christ. Par ses paroles, il nous ouvre le chemin de l’eucharistie.Les malades se rendant en pèlerinage à Lourdes s’abandonnent entièrement aux hospitaliers qui les prennent en charge et s’occupent d’eux. Le passage à la grotte est un moment de grande ferveur et de confiance totale à la Sainte Vierge.Faisons nous aussi confiance sans réserve à Dieu, et à sa Mère, la Très Sainte Vierge Marie, qui, par son « oui » de confiance absolue, nous a donné Jésus.

Docteur Guy Fombaron, membre du bureau médical du sanctuaire

Dans la Bible, « n’aie/n’ayez pas peur », est répété 365 fois ! Saint Jean-Paul II n’en avait-il pas fait une phrase phare de son pontificat ? Dans le processus de guérison, cette confiance en Dieu est essentielle.

DéfinitionConfiance : « Confiance ! », « J’ai confiance en quelqu’un », « Inspirerun sentiment de confiance. »

C’est un sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu’un ou quelque chose. Du latin « confidere » : avoir foi.

Opposé : défiance, doute.

Faisons nous aussi confiance sans réserve à Dieu,et à sa Mère, la Très Sainte Vierge Marie. »


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ssier prière

Prière du médecin

mon Dieu,

Remplis mon âme d'amour pour l'art et pour toutes les créatures.

N'admets pas que la soif du gain et la recherche de la gloire m'influencent dans l'exercice de mon art, car les ennemis de la vérité et de l'amour des hommes pourraient facilement m'abuser et m'éloigner du noble devoir de faire du bien à tes enfants.

Soutiens la force de mon cœur pour qu'il soit toujours prêt à servir le pauvre et le riche, l'ami et l'ennemi, le bon et le mauvais.

Fais que je ne vois que l'homme dans celui qui souffre. Fais que mon esprit reste clair près du lit du malade, qu'il ne soit distrait par aucune chose étrangère, afin qu'il ait présent tout ce que l'expérience et la science lui ont enseigné, car grandes et sublimes sont les recherches scientifiques qui ont pour but de conserver la santé et la vie de toutes les créatures.

Fais que mes malades aient confiance en moi et mon art, qu'ils suivent mes conseils et mes prescriptions. Éloigne de leur lit les charlatans, les parents aux mille conseils et les gardes qui savent toujours tout, car c'est une vengeance dangereuse qui, par vanité, fait échouer les meilleures intentions de l'art et conduit souvent les créatures à la mort.

Si les ignorants me blâment et me raillent, fais que l'amour de mon art, comme une cuirasse, me rende invulnérable pour que je puisse persévérer dans le vrai, sans égard au prestige, au renom et à l'âge de mes ennemis. Prête-moi, mon Dieu, l'indulgence et la patience auprès des malades entêtés et grossiers.

Fais que je sois modéré en tout, mais insatiable dans mon amour de la science.

Éloigne de moi l'idée que je sais tout et que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l'occasion d'élargir de plus en plus mes connaissances. Je peux aujourd'hui découvrir dans mon savoir des choses que je ne soupçonnais pas hier, car l'art est grand, mais l'esprit de l'homme pénètre toujours plus avant.

Cette prière est attribuée à moïse maïmonide, médecin juif de Cordoue (1135-1204)

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DR


Le Laus, haut-lieu de grâces

« Nous avons passé l’hiver à recueillir les fruits d’une mission que monseigneur d’Hervé, évêque de Gap, a fait donner dans sa ville de Gap, entre autres d’une retraite qu’il fit faire aux soldats du régi-ment de Touraine qu’il envoya en procession à Notre-Dame du Laus. Il faut avouer que je n’ai rien vu de si édifiant. Nous sommes allés à leur rencontre avec une autre procession, de plus de six cents personnes qui étaient venues en dévotion. Ces pauvres soldats ont été si touchés dans ce saint lieu qu’ils ont pris la résolution d’y venir les uns après les autres pour faire leurs confessions générales.

Ce qu’ils ont exécuté. Ils y venaient de six à six, de sept à sept ; et ils ont si bien profité des grâces de Notre Dame du Laus, qu’ils ont

quitté et jurements et blasphèmes et autres vices d’habitude, jusqu’à se rendre la plupart hommes d’oraison. Beaucoup d’entre eux, à la veille de leur départ, sont venus, même la nuit, remercier la Très-Digne Mère de Dieu des faveurs spirituelles

qu’elle leur avait obtenues. Telle a été notre grande occupation durant trois mois. C’étaient des hommes bien faits et qui ne crai-gnaient pas le mauvais temps. » (Peytieu, p. 433 [p. 479]).

Dans Les Manuscrits du Laus

Les grâces du Laus du temps de benoîte

Guérison du prieur de la chartreuse de Durbon

Il lui dit qu’il avait trouvé un autre médecin, puisque Dieu l’avait miraculeusement guéri. »

Ces pauvres soldats ont été si touchés dans ce saint lieu qu’ils ont pris la résolution d’y venir les uns après les autres pour faireleurs confessions générales. »

« Le 21e miracle est celui de dom Jean Barthélemy, prieur de la chartreuse de Durbon, lequel se trouvait fort incommodé des jambes depuis longtemps, sans pouvoir s’en soutenir. Un de ses religieux lui dit de se vouer à Notre Dame du Laus, qui faisait tant de miracles. Il répond qu’il leur était défendu de faire aucun vœu, mais que si néanmoins il plaisait à Dieu que l’intercession de sa Sainte Mère le soulage de son mal, il s’en irait célébrer la sainte messe dans son oratoire du Laus dès qu’il pourrait monter à cheval. La veille de la fête de saint Martin, il eut la pensée que la Vierge lui disait de se lever, et qu’il était guéri. Il se lève, tout étonné de ne point sentir de mal à ses jambes et mis sur ses pieds. Il croit rêver, marche par sa chambre librement et sans bâton, appelle ses religieux, les avertit du miracle arrivé en sa personne, les conjure de rendre grâce à Dieu et à la Sainte Vierge d’un tel bienfait et fait dire l’office De Beata. Puis, il fait préparer un cheval pour partir au Laus pour s’acquitter de sa promesse. Il rencontre en chemin le sieur Bonnet, médecin de Gap, qui, pour tâcher de le soulager dans son mal, portait avec lui un plein panier de drogues. Il lui dit qu’il avait trouvé un autre médecin, puisque Dieu l’avait mira-culeusement guéri par l’intercession de la sainte Vierge. Le lendemain, second jour de la foire de Saint-Martin, il quitte Gap pour le Laus où il célèbre la messe, et revient coucher à Gap. Il publie en pleine place, en présence de plusieurs personnes de condition et de religion, toute sa guérison, ayant fait présent à ladite cha-pelle d’une très belle aube. » (Grimaud p. 483 [p. 529]).

La conversion des militaires du régiment de Touraine


Le Laus, haut-lieu de grâces

1er juillet 2014. Ses ulcères ont disparuÉtienne souffrait depuis 10 ans d’une maladie orpheline qui lui donnait des ulcères aux jambes et le faisaient beaucoup souffrir. Au mois de mars 2014, sa sœur lui a fait parvenir de l’huile du Laus. Il a commencé à se faire des onctions autour des plaies, et petit à petit celles-ci se sont fermées. Depuis le mois de juin, il n’a plus mal du tout. Il rend grâce.

8 juillet 2014. Elle se réconcilie avec sa fille en difficulté conjugaleMarilyne avait fait une neuvaine à « Marie qui défait les nœuds » et confié par mail à la prière du sanctuaire sa fille qui, après avoir divorcé, n’avait pas donné de nouvelles depuis plusieurs mois. Le lendemain de l’envoi de cette intention de prière, elle a eu un appel téléphonique de sa fille et elles se sont revues plusieurs fois. Marilyne rend donc grâce pour cette réconciliation et confie le couple de sa fille, toujours en difficulté, et leurs deux enfants, à Notre Dame du Laus.

14 juillet 2014. Grandis dans leur foiAntoine était venu au Laus en 2013 avec un groupe de jeunes. Il a téléphoné pour rendre grâce pour plusieurs d’entre eux qui, touchés par la grâce du Laus, ont cheminé et demandé le baptême.

9 août 2014. Gratifiés en couple des parfumsAnne et Pierre remercient d’avoir reçu la grâce des parfums en couple début août 2013 à quelques dizaines de mètres du sanctuaire de Notre-Dame du Laus.

16 août 2014. Elle se réconcilie avec sa familleÉvelyne rend grâce pour sa fille Estelle qui s’est réconciliée avec sa famille après neuf mois de coupure. Elle avait confié cette intention à Notre Dame du Laus.

16 août 2014. Elle reçoit les bonnes odeurs pendant sa prière à la ViergeBernadette remercie la Vierge du Laus pour l’encouragement reçu par la Vierge Marie qui lui a accordé la grâce de sentir un parfum subtil dans la basilique le temps d’un « Je vous salue Marie ».

20 août 2014. La Vierge souriante et maternelleFabienne avait de graves problèmes de santé après sa naissance. La grand-mère de l’enfant a fait un rêve : elle a vu le bébé dans les bras d’une personne souriante qui lui frictionnait la tête. Elle en a parlé à son cousin prêtre qui lui a demandé de faire le même geste avec l’huile du Laus. La grand-mère a fait l’onction sur le bébé de 2 mois et dès le lendemain, l’enfant a repris vie. Fabienne a maintenant 2 ans et va très bien. Toute la famille rend grâce.

24 août 2014. Touchée par la chambre de Benoîte, elle se confesseBlandine est venue au Laus où, en faisant le pèlerinage à la chambre de Benoîte, elle a été touchée par la grâce et a fait le pas de se confesser alors qu’elle ne l’avait pas fait depuis des années. Joyeuse de ce pardon, elle remercie Notre Dame du Laus.

Dans les cahiers des grâces du sancture

Les grâces du Laus aujourd'hui

Le Laus, haut-lieude réconciliation

Sa première confession depuis 30 ansAu mois de mai 2014, Victor est venu au Laus avec son épouse pour une journée. Arrivé un quart d’heure avant la messe, ne s’étant pas confessé depuis trente ans, il a éprouvé le besoin de voir un prêtre. Après la confession, il a assisté à la messe et a communié, également pour la première fois depuis trente ans. Dans l’après-midi, en visitant la chambre de Benoîte, il a senti une délicate odeur qu’il n’a pas réussi à définir. Ne connaissant pas la grâce des parfums, il a demandé à son épouse si elle voyait des fleurs ; elle ne sentait rien. Troublé, il a pris des prospectus sur le Laus et c’est là qu’il a compris ce qu’il venait de vivre. Il est revenu au Laus pour la session sur les grâces (du 14 au 16 juin) pour témoigner et remercier.

Cahier des grâces, 14 juin 2014.

Vous aussi, n’hésitez pas à témoigner des grâcesque vous recevez !

Le La us et vous

AIDER LE SAnCTUAIREVous souhaitez soutenir la mission du sanctuaire (liturgie, entretien, chauffage,etc.) ? Plusieurs possibilités s’offrent à vous.

☛ 1. FAIRE UN DON• Don par chèque à l’ordre de « Association diocésaine de Gap et d’Embrun » (c’est bien le sanctuaire qui est bénéficiaire de votre don).• Joindre un courrier comportant : nom, prénom, adresse complète, téléphone, adresse email.• Envoyer à cette adresse : Sanctuaire Notre-Dame du Laus Secrétariat05130 Saint-étienne-le-Laus.• Reçu fiscal pour les donssupérieurs à 20 e.• Dépense réelle : si vous êtes imposable, vous pourrez déduire

66 % de votre don du montant de votre impôt, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Ainsi : 45e de don = coût réel de 16 e, 100 e de don = coût réel de 34 e. Les dons supérieurs à 20 e effectués avant le 31 décembre donneront lieu à un reçu fiscal au titre de l’année considérée.

☛ 2. OFFRIR DES MESSESVous pouvez joindre des intentions• 1 messe : 17 e,• 1 neuvaine : 170 e,Chèques établis à l’ordre de :ADG 391 NDL à envoyer à : Sanctuaire Notre-Dame du Laus Secrétariat05130 Saint-étienne-le-Laus.

☛ 3. FAIRE UN LEGSLes legs peuvent permettre d’envisager des projets à plus long terme pour le sanctuaire. Les bienfaiteurs intéressés par cette démarche sont invités à entrer en contact avec l’économe du diocèse de Gap et d’Embrun. Coordonnées : Maison diocésaine, 9 rue du Capitaine-de-Bresson – 05 000 Gap. Tél. : 04 92 40 02 75. Email : [email protected]

☛ 4. ET AUSSI…Don en ligne sur www.sanctuaire-notredamedulaus.com

L’hôtellerie du sanctuaire dispose d’un magasin d’articles religieux (livres, souvenirs, cadeaux, cartes postales, etc.).

Coordonnées : Magasin Notre-Dame du Laus 05130 Saint-étienne-le-Laus Tél. : 04 92 50 94 08. Email : [email protected]

nouveau : Suivez le chemin du Laus. À la découverte d’un trésor caché – 450 citations des Manuscrits du Laus,Père Ludovic Frère, Éditions du Laus. 10 € + 3,5 € de frais de port

(Chèque à l’ordre de « Hôtellerie Notre-Dame du Laus »)

’’’ Côté boutique

Cette huile n’est pas vendue. Vous êtes invités à faire une offrande libre (par chèque, à l’ordre de ADG 391 NDL).

Courrier à adresser à : Accueil du pèlerin05130 Saint-étienne-le-Laus.Tél. : 04 92 50 95 51

Email : [email protected]

Demander de l’huile du Laus

Agenda

Du 13 au 17 octobre 2014« bien vivre le passage à la retraite, trouver des fondements spirituels »

Prêchée par les chapelains du sanctuaire. Au programme : enseignements, temps de prière, découverte du sanctuaire, démarche jubilaire, échanges…Thèmes des enseignements : « Retraités disponibles », par Monseigneur André Fort, évêque émérite d’Orléans ; « La foi nous rajeunit », par le Père Guy Corpataux, chapelain ; « Retraités inutiles ? », par le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire ; « Parlons de la mort », par le père Michel Dorthu, chapelain ; « La vieillesse de Benoîte », par le père René Combal, chapelain. Début le 13 octobre à 16 h 00, fin le 17 octobre à 11 h 15.

18 octobre 2014Journée du personnel de la santé

Organisée conjointement avec la pastorale de la santé du diocèse de Gap et d’Embrun

Du 8 au 11 novembre 2014« Vers l’autre rive »

Session espérance pour les personnes en deuil animée par le père Guy Corpataux, chapelain.Au programme : enseignements et temps de partage,

prière, écoute, découverte du sanctuaire, démarche jubilaire… Début le 8 novembre à 20 h 15, fin le 11 novembre à 15 h 00.

Du 21 au 24 novembre 2014Session « Contempler la beauté »

Pourquoi une telle proposition ? Pendant les premières apparitions – il y a exactement 350 ans – Benoîte Rencurel se contente d’admirer celle qu’elle appellera toujours familièrement la « belle Dame ». Le lieu, si beau dans son écrin naturel, a inspiré de nombreux artistes tout autant que les apparitions. Comment la contemplation d'une œuvre d'art peut-elle conduire à la prière ? Comment la contemplation d'un paysage fait-elle naître la louange ? Au programme : expositions, concerts, témoignages, conférences, temps de méditation, visites des lieux… Début le 21 novembre à 9 h 15, fin le 24 novembre à 18 h 00.

Du 20 décembre 2014 au 4 janvier 2015Vivre les fêtes « autrement »

Des propositions variées pour vivre les fêtes de fin d’année (Noël, Nouvel An) comme un temps fort dans une ambiance familiale : messes, offices, enseignements, temps festifs et conviviaux, spectacles, découverte du sanctuaire, démarche jubilaire… Ouvert à tous. Activités pour les enfants tous les jours. Possibilité de séjourner à l’hôtellerie pour la durée de son choix.

AnnÉE JUbILAIREZoom sur les sessions et retraites d'ici Noël

Sur Internet« Suivez le chemin du Laus » sur la page Facebook du sanctuaire.Retrouvez : l’agenda du sanctuaire, l’actualité, des photos, des témoignages, etc. Et aussi : suivez le sanctuaire sur Twitter (@NDduLaus).

ZOOm SUR…Retraite pour les prêtres Du 18 au 23 janvier 2015Thème : « Ravive le don spirituel que Dieu a déposé en toi » (2 Tm 1, 6). Réflexion et prière sur le ministère sacerdotal. Prêchée par Mgr Renato Boccardo, archevêque de Spolète et Nursie (Italie). Retraite en silence.Présentation : en de nombreuses apparitions entre 1664 et 1718, la Vierge Marie a donné de grandes orientations pour la vie presbytérale et Benoîte Rencurel, la bergère du Laus, a conseillé de nombreux prêtres et rendu grâce pour la beauté de leur ministère : « Benoîte a vu des prêtres qui, quand ils disaient la messe, semblaient être des soleils ; ce dont elle avait une extrême joie » (Manuscrits du Laus, année 1676). Au Laus,les anges veillent aussi aux fruits du ministère des prêtres : un jour, un ange demande à Benoîte « de dire à deux prêtres de mieux travailler qu’ils ne font, et avec plus de charité, au salut des âmes ; et Dieu les récompensera en son temps » (Manuscrits du Laus, année 1694). Le sanctuaire propose donc d’approfondir la beauté du ministère presbytéral au cours de cette retraite prêchée par Mgr Renato Boccardo, évêque de Spolète et Nursie, ancien proche collaborateur de saint Jean-Paul II, et qui connaît bien le sanctuaire. Début le 18 janvier à 18 h 30, fin le 23 janvier à 14 h 00.

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Événement Le Laus en fête pour l’Assomption · à la direction proposée par Marie, pour répondre à l’appel que le Seigneur ne cesse de ... de Meaux, Mgr Albert-Marie de