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PAROISSE CATHOLIQUE DU PLESSIS-BOUCHARD (Commune du Plessis-Bouchard et quartiers de Franconville entre chaussée Jules César et voie de chemin de fer) 4-8 rue René Hantelle 95130 Le Plessis-Bouchard - Tél 01 34 15 36 81 - [email protected] http://paroisse-plessis-bouchard.fr - : Paroisse catholique du Plessis-Bouchard Père Guillaume VILLATTE - Même adresse postale - Tél. 06 79 89 57 94 - [email protected] Sommaire 2-Le pape en Irlande 2-Prions avec le Pape 3-Humour de curés 4-Saint Padre Pio 5-Le cinéma au couvent 6-Prière du pèlerin 6-Quizz 7-D’abbaye en abbaye 8-Agenda de la rentrée Les enfants et les jeunes ont des récréations pendant les journées de cours. Notre pays sest doté de vacances tout au long de lannée. Nous pourrions dire que ce sont des temps de « ré-création ». Des moments et des lieux, un rythme de vie et des rencontres qui nous permettent de « souffler », de nous retrouver nous même… Dune certaine façon, nous nous laissons « refaçonner », « recréer » par lEsprit créateur de notre Dieu. Mesurons la grâce et la chance qui nous sont offertes davoir des temps de vacances et encore plus si nous pouvons partir en famille et découvrir dautres lieux, d’autres personnes… Pendant ce temps de vacances, les membres de notre communauté chrétienne seront dispersés. Nous resterons unis par une attention dans la prière les uns pour les autres et pour notre paroisse. Certains échangeront des courriers et peut-être se retrouveront pour un temps de détente. Nous accueillerons aussi des frères et sœurs de passage sur notre paroisse. Particulièrement le père Jean-Pierre Bikunda la deuxième quinzaine de juillet. Il est déjà venu lan dernier. Nous accueillerons aussi le père Jean Nsjadi qui sera présent tout au long du mois daoût. Merci de prendre le temps de faire connaissance avec eux et pourquoi pas de les inviter chez vous ou pour une sortie découverte de la région ? Pour ma part, je serai occupé par des camps scouts la deuxième quinzaine de juillet et en vacances au mois daoût. Nous gardons dans la mémoire du cœur les personnes âgées ou malades, les personnes plus démunies qui auront du mal à se détendre et à goûter la joie des vacances dété. Peut-être pourrons-nous être davantage attentifs à leur écrire, à les visiter… Nous pourrons aussi prendre un peu de temps pour une lecture spirituelle, un livre de la Bible (par exemple les deux livres de Samuel ou celui des Juges) ? Ou bien une lecture dune vie de saint, pourquoi pas un livre sur St François de Sales ? Belles et bonnes vacances à chacun. Guillaume Villatte, prêtre Curé du Plessis Bouchard et Franconville-gare Horaires des messes en juillet et août Les messes dominicales : Pas de messe le samedi à 18h à partir du 14 juillet Le dimanche matin à 10h30 dans l’église St-François-de-S. Les messes en semaine : Mardi 18h30 dans l’église St-Nicolas Jeudi 19h00 dans l’église St-Nicolas, Vendredi 9h00 dans l'église St-François-de-Sales Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie le mercredi 15 août, messe à 10h30 dans l’église St-François Pas de permanence d’Accueil en juillet et août : en cas d'urgence, vous pouvez contacter le secrétariat au : 01 34 15 36 81 mail : [email protected] En l'absence du père Guillaume du 14 juillet au 1 er septembre, nous accueillerons en juillet le père Jean Pierre BIKUNDA, déjà venu en 2016 et 2017, et en août le père Jean de Dieu NSJADI qui résideront tous deux au Presbytère. Le Lien n° 27/2018 Adoration eucharistique le jeudi à 18h00 avant la messe. Prière du chapelet le mardi à 19h00 après la messe. Confession et pardon des péchés le jeudi pendant l’adoration et sur demande après les messes.

Les enfants et les jeunes ont des récréations pendant … · 6-Quizz 7-D’abbaye en abbaye ... Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie le mercredi 15 août, messe à 10h30

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PAROISSE CATHOLIQUE DU PLESSIS-BOUCHARD

(Commune du Plessis-Bouchard et quartiers de Franconville entre chaussée Jules César et voie de chemin de fer) 4-8 rue René Hantelle 95130 Le Plessis-Bouchard - Tél 01 34 15 36 81 - [email protected]

http://paroisse-plessis-bouchard.fr - : Paroisse catholique du Plessis-Bouchard Père Guillaume VILLATTE - Même adresse postale - Tél. 06 79 89 57 94 - [email protected]

Sommaire

2-Le pape en Irlande 2-Prions avec le Pape 3-Humour de curés 4-Saint Padre Pio 5-Le cinéma au couvent 6-Prière du pèlerin 6-Quizz 7-D’abbaye en abbaye 8-Agenda de la rentrée

Les enfants et les jeunes ont des récréations pendant les journées de cours. Notre pays s’est

doté de vacances tout au long de l’année. Nous pourrions dire que ce sont des temps de « ré-création ».

Des moments et des lieux, un rythme de vie et des rencontres qui nous permettent de « souffler »,

de nous retrouver nous même… D’une certaine façon, nous nous laissons « refaçonner », « recréer »

par l’Esprit créateur de notre Dieu.

Mesurons la grâce et la chance qui nous sont offertes d’avoir des temps de vacances et encore plus

si nous pouvons partir en famille et découvrir d’autres lieux, d’autres personnes…

Pendant ce temps de vacances, les membres de notre communauté chrétienne seront dispersés.

Nous resterons unis par une attention dans la prière les uns pour les autres et pour notre paroisse.

Certains échangeront des courriers et peut-être se retrouveront pour un temps de détente.

Nous accueillerons aussi des frères et sœurs de passage sur notre paroisse. Particulièrement

le père Jean-Pierre Bikunda la deuxième quinzaine de juillet. Il est déjà venu l’an dernier. Nous

accueillerons aussi le père Jean Nsjadi qui sera présent tout au long du mois d’août. Merci de prendre

le temps de faire connaissance avec eux et pourquoi pas de les inviter chez vous ou pour une sortie découverte

de la région ?

Pour ma part, je serai occupé par des camps scouts la deuxième quinzaine de juillet et en vacances

au mois d’août.

Nous gardons dans la mémoire du cœur les personnes âgées ou malades, les personnes plus

démunies qui auront du mal à se détendre et à goûter la joie des vacances d’été. Peut-être pourrons-nous

être davantage attentifs à leur écrire, à les visiter…

Nous pourrons aussi prendre un peu de temps pour une lecture spirituelle, un livre de la Bible

(par exemple les deux livres de Samuel ou celui des Juges) ? Ou bien une lecture d’une vie de saint, pourquoi

pas un livre sur St François de Sales ? Belles et bonnes vacances à chacun.

Guillaume Villatte, prêtre

Curé du Plessis Bouchard et Franconville-gare

Horaires des messes en juillet et août

Les messes dominicales : Pas de messe le samedi à 18h à partir du 14 juillet

Le dimanche matin à 10h30 dans l’église St-François-de-S.

Les messes en semaine : Mardi 18h30 dans l’église St-Nicolas

Jeudi 19h00 dans l’église St-Nicolas,

Vendredi 9h00 dans l'église St-François-de-Sales

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

le mercredi 15 août, messe à 10h30 dans l’église St-François

Pas de permanence d’Accueil en juillet et août : en cas d'urgence, vous pouvez contacter le secrétariat

au : 01 34 15 36 81 – mail : [email protected]

En l'absence du père Guillaume du 14 juillet au 1er

septembre, nous accueillerons

en juillet le père Jean Pierre BIKUNDA, déjà venu en 2016 et 2017,

et en août le père Jean de Dieu NSJADI qui résideront tous deux au Presbytère.

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Lie

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Adoration eucharistique le jeudi à 18h00 avant la messe.

Prière du chapelet le mardi à 19h00 après la messe.

Confession et pardon des péchés le jeudi pendant l’adoration et sur demande après les messes.

Le Lien de l’été 2018 2

Le pape visitera Dublin les 25 et 26 août prochains et interviendra lors de la

Rencontre Mondiale des Familles. Il s’agira de sa deuxième participation à ce

rassemblement, organisé tous les 3 ans, après sa venue à Philadelphie, aux États-

Unis, en 2015. Cette année, la rencontre portera sur le thème de « L’Évangile de la

famille : joie pour le monde ».

Le pape François devrait être bien accueilli au pays du trèfle. Un sondage local

révélait en décembre dernier qu’il était la personnalité internationale préférée des Irlandais. 70 % des habitants de l’île ont

ainsi une opinion favorable du pontife argentin. Toujours en décembre dernier, le chef du gouvernement irlandais, Leo

Varadkar, déclarait qu’il ferait tout pour faciliter la visite papale.

Mais cette visite s’inscrira aussi dans un contexte difficile pour l’église irlandaise qui fait face à la sécularisation

des mœurs. Après la légalisation du mariage homosexuel en 2015, un référendum sur l’avortement, organisé en mai

dernier, a légalisé les possibilités d’accès à l’IVG. Par ailleurs, l’église a été fragilisée par les scandales d’abus sexuels, et

les vocations religieuses et sacerdotales ont connu une chute très rapide depuis les années 1990.

Sur un plan démographique, le dernier recensement de la population irlandaise paru en octobre 2017 faisait état

d’une baisse du nombre de catholiques dans le pays. 78,3 % des Irlandais se déclarent catholiques actuellement contre

84,2 % d’entre eux en 2011. Il s’agit toujours néanmoins d’un des pays européens à la plus forte identité catholique.

Le dernier souverain pontife (et seul à ce jour) à s’être rendu en terre irlandaise était Jean-Paul II en 1979 qui

avait effectué une vaste tournée dans plusieurs villes de la République d’Irlande, pour ce qui fut l’un de ses premiers

voyages apostoliques.

Pour suivre l’évènement sur KTO ou Radio Notre-Dame, voici le programme de la Rencontre Mondiale des Familles :

21 août, Ouverture nationale simultanée de la Rencontre Mondiale des Familles 2018 dans tous les diocèses

d’Irlande.

22 au 24 août, un Congrès de trois jours. Chaque jour, une réflexion sur le thème choisi par le Saint-Père

« L’Évangile de la famille : joie pour le monde », comprenant un programme principal enrichissant pour les

adultes, avec des ateliers, des conférences, des témoignages et des discussions ; un programme attrayant et

intéressant pour les jeunes, ainsi que des activités amusantes pour les enfants. Le Congrès comprendra également

la célébration quotidienne de l’Eucharistie, des activités de prière, des expositions, des événements culturels et

des spectacles musicaux.

Samedi 25 août, le Festival des familles, avec un événement musical et un partage de témoignages de foi par des

familles de tous les continents et arrivée du pape François.

Dimanche 26 août, la Rencontre Mondiale des Familles 2018 se clôturera avec une Célébration Eucharistique

solennelle, présidée par le pape François, qui rassemblera des milliers de personnes venues d’Irlande et du monde

entier.

en juillet : pour l’évangélisation, pour que les prêtres qui souffrent de la fatigue et de la solitude dans leur travail

pastoral soient aidés et consolés par l’amitié du Seigneur et de leurs frères.

en août : pour que les décisions économiques et politiques protègent les familles comme trésor de l’humanité.

Le Lien de l’été 2018 3

Le prêtre demande : « Mes enfants, pour faire une bonne confession, par quoi faut-il commencer ? »

- « Il faut commencer par faire des péchés », répond un enfant, très sûr de lui...

Ce paroissien a remarqué pendant la messe que monsieur le curé avait un

pansement au menton.

A la sortie de l’église, le paroissien interpelle le curé :

- « Eh bien, Monsieur le Curé, que vous est-il arrivé ? »

- « Figurez-vous, lui répond l’homme de Dieu, que ce matin, en me rasant,

j’étais tellement concentré sur mon sermon que je m’en suis coupé le

menton. »

- « Eh bien, Monsieur le Curé, laissez-moi vous donner un petit conseil :

dimanche prochain, concentrez-vous sur votre menton et coupez plutôt votre

sermon ! »

Dans ce diocèse rural très pauvre en prêtres, beaucoup de paroisses n’ont plus de curé à demeure. Un jour,

pourtant, monseigneur l’évêque réussit à nommer un jeune prêtre plein de fougue dans une paroisse qui n’a pas eu

de curé depuis des années, une paroisse matériellement et spirituellement délabrée.

Trois ans plus tard, l’évêque fait la visite pastorale et constate avec grande satisfaction que la paroisse a été

complètement transformée.

Désireux de manifester son contentement tout en cherchant à préserver l’humilité de son prêtre, il lui dit :

- « Quel magnifique travail l’Esprit Saint a fait dans cette paroisse par votre intermédiaire, Monsieur le Curé ! »

- « Oui, Monseigneur », répond le prêtre, « mais si vous aviez vu l’état de la paroisse lorsque le Saint-Esprit était

seul à s’en occuper ! »

La nuit est maintenant bien tombée et monsieur le curé est encore en tournée sur sa vieille bicyclette qui n’a

même plus de phare. Comble de malchance, il croise les gendarmes qui, comme de juste, l’arrêtent et le

verbalisent.

- « Eh bien, Monsieur le Curé, vous roulez dans l’obscurité sans le moindre éclairage ? Savez-vous ce que ça va

vous coûter ? Ça va vous coûter 10 € d’amende ! Vous vous rendez compte du danger que vous encouriez ? »

- « Oh… », répliqua le bon curé avec un certain détachement, « le Bon Dieu et mon saint ange étaient avec moi. »

- « Quoi !?! » s’exclama le gendarme ahuri, « À 3 sur un vélo ! Je suis désolé, mais ça fera 30 € ! »

Un professeur de religion raconte un jour au curé de son village à quel point ses

élèves sont ignares :

- « Figurez-vous que l’autre jour j’ai demandé à mes élèves de me donner les

noms des quatre évangélistes. Eh bien vous ne devinerez jamais ce que m’a

répondu un garçon !…Saint Joseph et Zachée. »

- « Estimez-vous heureux, mon cher ami » répondit monsieur le curé, « qu’il ait

déjà pu vous en citer deux. »

Monsieur le curé ne se plaît pas du tout dans sa nouvelle paroisse. Il est complètement déprimé et se décide à

consulter un psychiatre.

- « Savez-vous si vous parlez en dormant ? » demande le médecin.

- « Je ne saurais vous le dire » répond le curé. « Tout ce que je sais, c’est que les autres dorment quand je parle. »

Un vieux monsieur très riche, sentant sa fin approcher, va trouver son curé :

- « Pouvez-vous m’assurer, Monsieur le Curé, que si je fais un don de 10 000 euros à la paroisse, j’irai au ciel à

coup sûr ? »

- « Je ne peux pas vous le garantir de façon absolue, mon bon Monsieur, mais vous pouvez toujours essayer… »

Le Lien de l’été 2018 4

Francesco Forgione naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina (Italie). Il prend le nom de Pio à

son entrée chez les capucins de Morcone (1903). Prêtre en 1910, il réside dans sa famille, pour

raisons de santé, jusqu’en 1916. En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni

Rotondo et y reste jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968.

Les stigmates (marques de la Passion du Christ) que portait le Padre Pio, attirèrent

l’attention des autorités ecclésiastiques et provoquèrent l’attention du Saint-Office, qui ordonna

son transfert de San Giovanni Rotondo (2 juin 1922) et déclara « ne rien constater de surnaturel

dans les faits qui lui sont attribués ». Le Saint-Office lui interdit tout exercice du ministère, à

l’exception de la messe qu’il pouvait célébrer en privé dans la chapelle du couvent. Mais en

1934, ces suspensions ont été levées.

Avant d’avoir atteint l’âge adulte, il comprit qu’il devait combler, en union avec Jésus, l’espace qui sépare les

hommes de Dieu. Il mit en œuvre ce programme selon trois moyens : la direction des âmes ; la confession sacramentelle ;

la célébration de la messe. Se confesser au Padre Pio n’était pas chose aisée avec la perspective d’une rencontre pas

toujours amène. Pourtant on se pressait continuellement autour de son confessionnal. Le moment le plus exaltant de son

activité apostolique était celui de la messe. La centaine de milliers de personnes qui y ont assisté ont perçu par cette

célébration la hauteur et la plénitude de sa spiritualité.

Cet intense ministère sacerdotal attira autour du premier prêtre stigmatisé une « clientèle mondiale » (Paul VI) qui

accourut de tous les coins de la terre pour l’approcher. D’autre part, les gens lui confiaient, en d’innombrables lettres, le

fardeau de leurs problèmes matériels et spirituels. L’image du Padre Pio est inséparable du chapelet, signe de sa tendresse

envers la mère de Jésus.

Au plan social, le Padre Pio s’engagea beaucoup pour soulager les souffrances et les misères de nombreuses

familles, principalement par la fondation de la « Maison du Soulagement de la Souffrance » (inaugurée en 1956). Il fonda

également des « groupes de prière ». En 1954, les capucins décidèrent la construction d’une église plus vaste. L’affluence

des foules fut telle qu’il fallut distribuer des numéros d’arrivée pour les confessions. Les lettres arrivèrent par centaines…

il en arrivait jusqu’à 10 000 par jour auxquelles s’ajoutaient parfois jusqu’à 700 télégrammes…

De 1959 à 1964, nouvelles persécutions. De la part des capucins, accusations de malhonnêteté à cause des

sommes énormes que le Padre recevait de partout pour son hôpital. Il souffrait à nouveau de mesures visant à restreindre

son ministère. Enfin le 30 janvier 1964, Paul VI demande que Padre Pio puisse exercer son ministère en toute liberté.

Décédé le 23 septembre 1968, son corps repose dans l’église de Santa Maria delle Grazie à San Giovanni

Rotondo. Les nouvelles générations continuent à venir sur sa tombe. Et dans le monde, « la fécondité mystérieuse de sa

longue vie de prêtre et de fils de saint François d’Assise continue à agir, pourrions-nous dire, selon une croissance

visible » (Jean-Paul II).

Le 29 novembre 1982, Jean-Paul II signa le décret introduisant la cause de béatification du Padre Pio. L’ouverture

officielle du procès eut lieu dans le sanctuaire de Santa Maria delle Grazie, le 20 mars 1983. Le 2 mai 1999, le Padre Pio

est béatifié. Et Jean-Paul II va le canoniser en 2002.

Le Lien de l’été 2018 5

Quand le cinéma s’empare de la vie des moines et religieuses, il semble toujours hésitant entre la dénonciation

d’un scandale et la représentation du triomphe de la foi. A travers quelques exemples, trois lignes de partage

apparaissent et donnent une description plus précise de l’image du couvent au cinéma.

En tous cas, il l’a été dans le passé. Lorsque les filles sans dot de la noblesse étaient forcées de devenir novices,

c’était « La religieuse » de Jacques Rivette (1966), relookée récemment par Guillaume Ducloux, d’après Denis Diderot au

XVIIIème

siècle. Lorsque des filles victimes de viols étaient recueillies et exploitées par des religieuses en Irlande jusqu’en

1950, c’était « Les Magdalene Sisters » de Peter Mullan, des mères à qui on enlevait les enfants pour les faire adopter

dans la bonne société. Lorsque le couvent est tellement fermé sur lui-même qu’il se laisse posséder par le Mal, ce sont

alors les excès et les jugements de « Les diables » de Ken Russell ou « Mère marie des Anges » de Jerry Kawalerowicz.

C’est souvent en racontant la vie des saints que le cinéma propose des scènes de pure gaieté derrière les grilles

des monastères. C’est le cas évidemment avec « Thérèse » d’Alain Cavalier, où la jeune Thérèse de l’Enfant Jésus partage

rires et joies simples avec ses semblables. De manière plus intériorisée, des documentaires présentent des moines et des

religieuses priants et sereins, sûrs de leur engagement, comme dans le superbe « Le grand silence » de Philip Groening.

Dans le récent film de Cédric Kahn, « La prière », le monastère est aussi un ermitage, protégeant de leurs

addictions de jeunes hommes qui parviennent à savourer une nouvelle liberté consentie grâce à des rituels, la discipline et

la confiance mutuelle. Et comme dans « Thérèse », l’itinéraire est marqué par des temps de bonheur communicatif.

Que découvrent-ils de plus sur eux-mêmes, ces frères et ces sœurs qui choisissent la vie monastique ? Ils

découvrent la rédemption, comme dans « Les anges du péché » de Robert Bresson où une nonne veut sauver, malgré elle,

une criminelle de la damnation éternelle.

Ils découvrent l’amour au-delà du crime, comme dans « Les innocentes » d’Anne Fontaine où des bénédictines

polonaises ont été violées par des soldats russes. Grâce à une doctoresse française, elles dépassent la honte et la tentation

de l’abandon pour découvrir l’amour des enfants, sans contradiction avec leur promesse de bien pour leur prochain.

Ils découvrent l’accomplissement, comme dans « Marie Heurtin » de Jean-Pierre Améris où une jeune religieuse

se fait un devoir de sauver une sourde-muette de son mutisme et de son dégoût de la vie, et elle y parvient au prix d’un

combat patient mais ruineux pour sa propre santé.

Et puis, les religieux peuvent découvrir jusqu’au sens du martyr. Le film qui rend le plus actuel ce triomphe de la

foi est « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois. Dans le magnifique moment de l’abandon des moines à la grâce

de Dieu, il y a le « oui », la musique de Tchaïkovski, le verre de vin partagé et une émotion qui nous submerge tous.

Rarement, le cinéma a montré, sans un mot, le couvent comme un lieu de la vie éternelle.

Michel Rocher

Le Lien de l’été 2018 6

Cette prière a été rédigée par Gratien Volluz, guide de montagne et chanoine du monastère Grand-Saint-

Bernard, dans les Alpes : « Seigneur Jésus, Toi qui as pris si souvent le chemin de la montagne... »

Seigneur Jésus,

Toi qui as fait un si long déplacement

d’auprès du Père

pour venir planter ta tente parmi nous ;

Toi qui es né au hasard d’un voyage,

et as couru toutes les routes,

celle de l’exil,

celle des pèlerinages,

celle de la prédication :

tire-moi de mon égoïsme

et de mon confort,

fais de moi un pèlerin.

Seigneur Jésus,

Toi qui as pris si souvent

le chemin de la montagne,

pour trouver le silence,

retrouver le Père ;

pour enseigner tes apôtres,

proclamer les béatitudes ;

pour offrir ton sacrifice,

envoyer tes apôtres,

et faire retour au Père ;

attire-moi vers en haut,

fais de moi un pèlerin de la montagne.

A l’exemple de saint Bernard,

j’ai à écouter ta parole,

j’ai à me laisser ébranler par ton amour.

Sans cesse tenté de vivre tranquille,

Tu me demandes de risquer ma vie,

comme Abraham, dans un acte de foi.

Sans cesse tenté de m’installer,

Tu me demandes de marcher en espérance

vers Toi le plus haut sommet

dans la gloire du Père.

Créé par amour, pour aimer,

fais, Seigneur, que je marche,

que je monte, par les sommets

vers Toi, avec toute ma vie,

avec tous mes frères,

avec toute la création,

dans l’audace et l’adoration.

Amen

1 - Du haut de l’abbaye d’Hauenburg, la patronne de l’Alsace protège son peuple.

2 - C’est la colline inspirée de Bourgogne où Marie-Madeleine est honorée.

3 - Cette église forteresse près de la mer réunit les pieux gitans.

4 - Thérèse Martin y guide le pèlerin du carmel à la basilique en passant par la maison familiale.

5 - Les michelets s’y donnaient rendez-vous à la Merveille.

6 - Sur le tombeau du saint qui a partagé son manteau avant d’évangéliser la France.

7 - Sainte Foy vous y attend, en Rouergue sur la route de Compostelle.

8 - La grand-mère du Christ y est fêtée lors d’un Grand Pardon.

9 - Là où le Sacré Cœur a été adoré pour la première fois grâce à une Marguerite.

10 - Là-haut dans la montagne, la Belle Dame était en pleurs devant des enfants.

Réponses en page 8 (à voir dans un miroir)

Le Lien de l’été 2018 7

Voici un itinéraire en voiture, de Luzarches à Pontoise, qui a le mérite de nous faire passer par toutes les

abbayes médiévales du Val-d’Oise ou du moins leurs vestiges.

En venant de Paris ou de Chantilly par la RD 316, sortir à Luzarches centre, prendre la D922 direction Fosses et

aussitôt obliquer à gauche, route de Luzarches vers Hérivaux. A la sortie du bois, admirer le pavillon abbatial et la façade

de l’église. Il est conseillé d’aller à pied (pas de visite).

Hérivaux a connu une triste fin. En 1140, Ascelin, dit l’Ermite, seigneur de

Marly-la-Ville, quitte son château de Marly et se retire en cet endroit alors

inhospitalier baptisé le val de l’Ermite : Hérivaux. Avec des compagnons, ils

défrichent le terrain. La construction des bâtiments définitifs commence en 1160.

L’abbaye augustinienne est prospère au Moyen-âge, mais dépérit vite et subit

plusieurs incendies. En 1790, elle est dissoute. Benjamin Constant, l’auteur de

« Adolphe », acquiert les bâtiments en 1795, mais trop chers à entretenir, il va les

démanteler pierre par pierre pour les revendre, à l’exception du logis abbatial encore visible de nos jours.

Revenir à Luzarches et garder la D922, direction Asnières-sur-Oise. Avant le centre, prendre à droite la D909.

Après les pièces d’eau, prendre à droite la D909E et suivre le chemin à droite jusqu’au parking du palais abbatial de

Royaumont.

L’abbaye de Royaumont est un ancien monastère cistercien. Elle fut construite

entre 1228 et 1235 sous l’égide de Saint Louis à la suite d’un vœu de son père

Louis VIII. Elle fut vendue comme bien national à la Révolution française. Depuis,

les vestiges et les jardins sont visitables, et le palais abbatial et son cloître abritent

des séminaires et des évènements culturels.

Reprendre la D909 direction Viarmes puis Vilaines jusqu’à la Croix-Verte. Prendre alors à droite la Francilienne

(N104) direction Cergy-Pontoise. Sortir avant Mériel, par la D9, route de l’abbaye du Val, puis la 2ème

à droite chemin de

l’Abbaye Notre-Dame du Val.

Des moines cisterciens s’installent dans un site boisé et isolé à l’orée de la forêt

de L’Isle-Adam. Ils y fondent l’abbaye du Val en 1125. Une installation très

simple au départ, constituée de quelques abris. Mais avec l’assainissement des

marécages et le don de terres par le seigneur de l’Isle-Adam en 1136, l’abbaye se

développe et des bâtiments sont construits. La prospérité cesse au XVIIème

siècle

mais la dissolution date de la Révolution. Au XIXème

siècle, elle va devenir une

carrière de pierre. Heureusement, une partie du cloître et le dortoir des moines

ont pu être sauvés. Bien restaurée, l’abbaye n’est visitable que lors de concerts ou lors des journées du

patrimoine.

Il faut ensuite continuer la D9 à Mériel jusqu’à la D922 (Grande-Rue), tourner à gauche direction Méry-sur-Oise

et continuer sur la D922 jusqu’à Saint-Ouen-l’Aumône. Continuer jusqu’à la rue du Mail, et prendre à gauche la chaussée

de Maubuisson. Sur la chaussée s’ouvre à gauche la rue Richard-de-Tour qui conduit au parking de l’abbaye de

Maubuisson.

L’abbaye royale de Maubuisson (ou Notre-Dame-la-Royale), abbaye

cistercienne, est décidée en 1236 par Blanche de Castille. Dès cette

date, elle annexe donc à son domaine, Pontoise et Saint-Ouen-

l’Aumône. Dans le cadre d’un renforcement des liens entre la royauté

et les abbayes, elle décide de financer sa propre abbaye. La

construction débutera en 1241. L’abbaye sera un lieu de pouvoir royal

du temps des « Rois Maudits ». Louis XVI la ferme en 1786. La plupart des bâtiments seront conservés et en

1979, le Conseil Général va acquérir l’abbaye pour y créer notamment un centre d’art contemporain.

Il faut bien y penser, elle est aussi synonyme de projets, n’oublions pas d’y inclure aussi l’inscription au catéchisme pour

les enfants. Oui le caté existe encore !

Parce que les interrogations sur la vie, le bonheur, la mort, l’amour, l’avenir de la planète… sont des

questions toujours d’actualité. Parce que la Bonne Nouvelle que Jésus est venu apporter peut donner un

sens à notre vie et apporter des éléments de réponse. Le catéchisme permet aux enfants réunis en petits

groupes avec un adulte de découvrir Jésus, sa vie dans l’Evangile et ce qu’Il nous propose pour vivre en

chrétien : l’amour de Dieu et le respect des autres. Aller au caté c’est aussi faire partie d’une famille : « la famille des

chrétiens » où l’on peut trouver accueil, partage et joie d’être ensemble. Baptisés ou non, tous les enfants sont accueillis et

avec nous, votre enfant s’acheminera petit à petit vers le baptême.

Le catéchisme est proposé aux enfants qui entrent au CE2 ou qui ont 8 ans dans l’année et se poursuit jusqu’au

CM2 ; les inscriptions sont possibles à tout âge.

Les plus petits de 4 à 7 ans sont invités à l’Eveil à la foi une fois par mois le dimanche, ils sont initiés à la

découverte de Jésus par différentes activités adaptées à leur âge.

Les plus grands, collégiens ou lycéens, se rencontrent régulièrement en aumônerie avec un adulte pour

approfondir et réfléchir sur leur vie de jeunes et de chrétiens.

Vous pouvez vous renseigner à l’accueil de l’église St-François, 4-8 rue René Hantelle et inscrire votre enfant les

samedis 8, 15 et 22 septembre de 10h à 12h.

Les inscriptions seront possibles aussi au Forum des associations le dimanche 9 septembre, sur le stand de la paroisse.

Les rencontres du KT et d’Aumônerie débuteront entre le 17 et le 29 septembre.

:

dimanche 9 septembre

au Centre Jacques Templier

de 10h00 à 18h00

Stand du Secours Catholique et

Catéchisme/Aumônerie

et stand de restauration par les Amis de

l’Eglise St-Nicolas

:

samedi 8 et dimanche 9 septembre :

« Dieu nous sauve voilà notre joie ! »

Pour les jeunes, familles, adultes.

Contact : Service des pélerinages :

01 30 38 34 24 –

[email protected]

à Alençon :

Samedi 20 octobre une journée de prière pour les

familles à la maison natale de

Ste Thérèse de Lisieux

Dimanche 23 septembre

avec messe à 10h30 : accueil des

nouveaux et envoi en mission des agents

pastoraux de la Communauté chrétienne

puis verre de l’amitié suivi d’un repas tiré

du sac et une animation sur St François