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Eviter les lits médicaux à risque pour les patients

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Page 1: Eviter les lits médicaux à risque pour les patients

biomed | actualités

9OptionBio | mardi 13 novembre 2012 | n° 480

© D

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nutrition

Source de vitamine D : UVB ou supplémentation ?

sécurité des soins

Eviter les lits médicaux à risque pour les patients

Une récente publication1 remet

en question, selon l’Institut

français soleil et santé, le dogme

déficit en vitamine D=apport

médicamenteux, ce déficit étant

dû dans les pays industrialisés à

l’insuffisance d’exposition solaire.

Or les ultraviolets B solaires (UVB) constituent la principale source (90 %) de vitamine D, selon l’IFSS. Ce déficit toucherait près de 8 Français sur 10, constituant « un marqueur de faible ou de non exposition aux UVB », l’apport alimentaire le mieux ciblé n’assurant au mieux que 10 %

des besoins. La correction du déficit dépend d’une exposition régulière au soleil qu’il faut chercher à augmen-ter en durée entre octobre et avril, période durant laquelle le rayonne-ment UVB est plus faible, et de l’ap-port médicamenteux tel les ampoules de vitamine D3 (cholécalciférol).Cette étude de 4 semaines concer-nait 2 groupes de sujets dont la vitamine D sérique était inférieure à la normale basse (75 nmol/L). L’un a reçu 20 μg de vitamine D3 quotidienne, l’autre a été exposé à 12 séances de photothérapie UVB. Constat : les UVB en cabine aug-

mentent deux fois plus le taux de vitamine D que la supplémentation orale (41 nmol/L contre 20,2 nmol/L).Fanatiques du bronzage intensif à risque d’overdose de vitamine D ? Selon l’IFSS, si l’exposition solaire génère la vitamine D, un phéno-mène d’autorégulation prévient ce risque, les UV détruisant tout excès

vitaminique produit par la peau. Pour l’IFSS, il faut informer la population sur le déficit en vitamine D, l’intérêt d’une exposition solaire modérée régulière, une alimentation riche en vitamine D et la supplémentation si le déficit est dû à une exposition solaire insuffisante. |

Y.-M. D.Note1. Ala-Houhala MJ, Vähävihu K, Hasan T, et

al. Comparison of narrowband ultraviolet

B exposure and oral vitamin D substitution

on serum 25-hydroxyvitamin D concentra-

tion. Br J Dermatol 2012;167(1):160-4. doi:

10.1111/j.1365-2133.2012.10990.x.

SourceInstitut français soleil et santé. http://www.ifss.fr.

Le Journal officiel du 24 juin 2012

a publié une décision du 30 avril

2012 de l’AFSSAPS (aujourd’hui

ANSM) « fixant une condition particulière de mise sur le marché, de distribution et d’importation des lits médicaux pour adultes équipés de barrières et des barrières destinées à équiper des lits médicaux pour adultes ».

A l’origine, entre 2006 et 2010, 14 piégeages de patients par les barrières de leur lit médical ont été signalés à l’AFSSAPS, alors que les

espaces entre les barreaux mis en cause étaient en principe conformes aux normes (NF EN 1970 et/ou NF EN 60601-2-38) mais « correspon-daient à un espace entre le pan-neau tête de lit et la barrière latérale supérieur à 235 mm, ou un espace entre les barrières latérales scindées compris entre 235 mm et 318 mm,

ou un espace entre un accessoire et la barrière ou le panneau de lit compris entre 60 mm et 318 mm ». Le risque (blessure grave, décès) a été pris en compte pour la révision des normes imposables à ces lits, précisant : espace entre le panneau tête de lit et la barrière latérale adja-cente ; espace entre les barrières latérales dans la position articulée du sommier présentant la position la plus défavorable ; espace entre la barrière latérale et le panneau pied de lit et les autres ouvertures, etc. Considérant le risque de décès ou de

conséquences cliniques graves qui peut résulter du piégeage sur les lits médicaux pour adultes équipés de barrières et les barrières, qu’elles soient ou non qualifiées d’acces-soires de dispositifs médicaux, des-tinées à équiper des lits médicaux pour adultes, doivent respecter les nouvelles normes imposées par l’AFSSAPS pour pouvoir être mis sur le marché, distribués ou importés d’un Etat membre ou d’un Etat tiers à compter du 1er juin 2012. |

Y.-M. D.

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