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JOURNAL D’AIDE à LA DÉCISION ÉCONOMIQUE ET POUR L’EMPLOI N° 19 Juillet 2013 Evolution du chômage sur un an Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi continue d’augmenter, la persistance de cette hausse montre que le redémarrage économique n’est pas encore au rendez-vous. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A en données cvs* atteint 14 894 sur le Loir et Cher et 8 122 sur le bassin de Blois à fin mai 2013. L’évolution sur un an représente + 13,7 % sur notre bassin d’emploi, ce chiffre est à comparer à l’évolution du département (+ 14,8 %), en région Centre (+ 12,7 %) et à la France (+ 11,5 %). Si notre bassin d’emploi était jusqu’à présent mieux préservé face à cette montée du chômage, aujourd’hui l’évolution des demandeurs d’emploi sur le blaisois est supérieur aux chiffres de la région Centre et de la France. Ces mauvais résultats sont essentiellement dus à l’absence de redémarrage des missions intérim. Selon le baromètre Prism’emploi, les missions intérim ont subi une baisse de 21,1 % en Loir et Cher au mois de mai 2013. En ce qui concerne les catégories ABC sur notre bassin d’emploi à fin mai 2013, l’évolution est de 12,3% sur un an avec 12 730 demandeurs d’emploi et se décompose ainsi : 2 241 moins de 25 ans 7 574 25 à 49 ans 2 915 plus de 50 ans Chiffres du bassin blaisois Première journée Régionale des Maisons de l’Emploi de la région Centre le 16 mai 2013 au château de Blois Louis BUTEAU, Président de la Maison de l’Emploi du Blaisois et Yann BOURSEGUIN, Vice-président de la région Centre ont introduit cette manifestation en précisant d’emblais les champs communs d’actions des maisons de l’emploi et leurs spécificités liées à leurs capacités d’ajustement à chacun de leur territoire d’action. Soutenues par la DIRECCTE Centre et Alliance Villes Emploi, les neuf maisons de l’emploi de la région Centre ont préparé et animé les six tables rondes qui ont rythmé la rencontre. Ces structures sont nées pour la plupart en 2007 et ont déjà beaucoup à transmettre en matière de bonnes pratiques, de nouveaux cœurs de métiers et d’innovation territoriales. Pour exemple, leurs stratégies de veille économique, les facilitateurs de la clause d’insertion, les actions d’accompagnement des entreprises et l’anticipation des mutations économiques en font des acteurs de dynamiques indispensables pour l’économie locale et l’attractivité du territoire. Ces atouts ont été confirmés par l’ensemble des élus qui se sont exprimés sur la vocation des maisons de l’emploi et leurs perspectives. Christophe DEGRUELLE, Président d’Agglopolys, de conclure par trois mercis, d’exister sur les bassins d’emploi, pour le travail fait et l’intelligence territoriale qui découlent de leurs réflexions et de leurs actions très transversales. *cvs : corrigé des valeurs saisonnières Sources : STMT - Pôle emploi, Dares, calcul des cvs : Pôle emploi centre, Direccte centre

evolution du chômage sur un an - Maison de l'Emploi du Blaisois · 2013. 7. 8. · Dans un contexte économique difficile, le nombre des bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité

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Page 1: evolution du chômage sur un an - Maison de l'Emploi du Blaisois · 2013. 7. 8. · Dans un contexte économique difficile, le nombre des bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité

w w w . m a i s o n - e m p l o i - b l a i s o i s . c o m

journal d’aide à la dÉcision Économique et pour l’emploi

n° 19Juillet 2013

evolution du chômage sur un an

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi continue d’augmenter, la persistance de cette hausse montre que le redémarrage économique n’est pas encore au rendez-vous.Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie a en données cvs* atteint 14 894 sur le Loir et Cher et 8 122 sur le bassin de Blois à fin mai 2013.L’évolution sur un an représente + 13,7 % sur notre bassin d’emploi, ce chiffre est à comparer à l’évolution du département (+ 14,8 %), en région Centre (+ 12,7 %) et à la France (+ 11,5 %).Si notre bassin d’emploi était jusqu’à présent mieux préservé face à cette montée du chômage, aujourd’hui l’évolution des demandeurs d’emploi sur le blaisois est supérieur aux chiffres de la région Centre et de la France.Ces mauvais résultats sont essentiellement dus à l’absence de redémarrage des missions intérim. Selon le baromètre Prism’emploi, les missions intérim ont subi une baisse de 21,1 % en Loir et Cher au mois de mai 2013.

En ce qui concerne les catégories aBC sur notre bassin d’emploi à fin mai 2013, l’évolution est de 12,3% sur un an avec 12 730 demandeurs d’emploi et se décompose ainsi :

• 2 241 moins de 25 ans• 7 574 25 à 49 ans• 2 915 plus de 50 ans

chiffres du bassin blaisois

première journée régionale des maisons de l’emploi de la région centrele 16 mai 2013 au château de Blois

Louis BUTEAU, Président de la Maison de l’Emploi du Blaisois et Yann BOURSEGUIN, Vice-président de la région Centre ont introduit cette manifestation en précisant d’emblais les champs communs d’actions des maisons de l’emploi et leurs spécificités liées à leurs capacités d’ajustement à chacun de leur territoire d’action.Soutenues par la DIRECCTE Centre et Alliance Villes Emploi, les neuf maisons de l’emploi de la région Centre ont préparé et animé les six tables rondes qui ont rythmé la rencontre.Ces structures sont nées pour la plupart en 2007 et ont déjà beaucoup à transmettre en matière de bonnes pratiques, de nouveaux cœurs de métiers et d’innovation territoriales.

Pour exemple, leurs stratégies de veille économique, les facilitateurs de la clause d’insertion, les actions d’accompagnement des entreprises et l’anticipation des mutations économiques en font des acteurs de dynamiques indispensables pour l’économie locale et l’attractivité du territoire.Ces atouts ont été confirmés par l’ensemble des élus qui se sont exprimés sur la vocation des maisons de l’emploi et leurs perspectives.Christophe DEGRUELLE, Président d’Agglopolys, de conclure par trois mercis, d’exister sur les bassins d’emploi, pour le travail fait et l’intelligence territoriale qui découlent de leurs réflexions et de leurs actions très transversales.

*cvs : corrigé des valeurs saisonnières

Sources : STMT - Pôle emploi, Dares, calcul des cvs : Pôle emploi centre, Direccte centre

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crédit d’impôt compétitivité emploi (cice)

En vigueur depuis le 1er janvier 2013, le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) équivaut à une baisse de cotisations sociales, sous la forme d’une réduction de l’impôt à acquitter en 2014 au titre de l’exercice 2013.Le CICE est un avantage fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés, soumises à un régime réel d’imposition (ce qui exclut les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs), quels que soient leur forme et le régime d’imposition de leur résultat (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés).Retrouvez toutes les informations sur le CICE :http://www.economie.gouv.fr/ma-competitivite/faq-cice

priorité emploi pour les bénéficiaires du rsaDans un contexte économique difficile, le nombre des bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) tend à augmenter sensiblement. L’accélération des inscriptions depuis le début de l’année 2013 incite le Conseil Général à prendre des nouvelles mesures pour favoriser le retour à l’emploi des allocataires de ce dispositif.Améliorer l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et permettre à tous de s’intégrer dans la société est une priorité de la politique départementale. Une convention de partenariat est donc signée dans ce sens entre le Conseil Général de Loir et Cher et Pôle emploi pour accompagner les bénéficiaires du RSA vers l’emploi. Par un partenariat actif entre David ROCHARD Chef du Service Insertion au Conseil Général et Hervé JOUANNEAU, Directeur Territorial Pôle emploi, cette convention a été concrétisée et mise en place dès le début janvier 2013.

un dispositif inscrit dans la lutte contre le chômage !6 conseillers Pôle emploi sont dédiés pour suivre de façon particulière 60 bénéficiaires du RSA chacun : 2 à Blois Agglopolys, 1 Nord Loire et 1 Sud Loire, 1 à Vendôme et 1 à Romorantin.nouveau : Ces conseillers insertion partagent 50% de leur temps sur les territoires pour rencontrer les bénéficiaires du RSA et ainsi leur éviter les problèmes liés à la mobilité et l’éloignement et 50% au sein de leur agence Pôle emploi de rattachement.Par ailleurs, un Coordinateur Départemental basé au Conseil Général intervient en soutien aux équipes en permettant la mobilisation des moyens nécessaires au retour à l’emploi soit :• 100% des aides à l’insertion du Conseil Général, • 100% des aides Pôle emploi liées à la revitalisation.

Mais aussi un suivi particulier de chaque bénéficiaire • Bilan de compétence• Evaluation en Milieu de Travail (EMT)• Formation• Aides à la mobilité• Aides à la formation avant l’embauche : • la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) • l’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR)Les aides à la formation avant l’embauche, sont attribuées selon la nature et/ou la durée du contrat de travail. Les entreprises peuvent retrouver l’information complète de ces dispositifs sur le site Pôle emploi ou contacter leurs agences.

http://www.pole-emploi.fr

accompagnement renforcé vers et dans l’emploiPour arriver à cette insertion des moyens sont proposés. Chaque bénéficiaire de l’action est suivi dans ses démarches de retour à l’emploi.Deux rendez-vous ou contacts par mois pendant douze mois pour assurer la réussite de cet accompagnement. Dès que le bénéficiaire retrouve un emploi, le dispositif innovant prévoit un suivi en emploi pendant les trois premiers mois en entreprise.C’est un gage de réussite tant pour l’entreprise que pour le nouveau salarié.

résultat du 1er semestre 2013Depuis la signature de la convention le 1er

février entre le Président du Conseil Général de Loir et Cher représenté par Mr BRAULT et Mr VERMOREL Directeur Régional de Pôle Emploi Centre ce sont au 14 juin :• 193 orientations vers le dispositif• 131 accompagnements en cours• 22 reprises d’emploi tous types • 1 entrée en formation qualifiante• 16 personnes sorties du dispositif pour d’autres motifsVotre contact : Marc louis Coordinateur départemental0633893408 - [email protected]

inFo entreprises une convention unique en France !

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les emplois d’avenir généralisés aux entreprises des secteurs marchands

L’accès à l’emploi des jeunes sans diplôme ou avec peu de qualification est une problématique importante de notre société actuelle.

Pour répondre à cette préoccupation le gouvernement a engagé le dispositif des emplois d’avenir.Depuis le 4 juin, les employeurs du secteur marchand, quel que soit le secteur d’activité, sont éligibles au dispositif des emplois d’avenir.

emploi d’avenir, mode d’emploiCes contrats concernent des jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour les travailleurs handicapés), en recherche d’emploi avec peu (CAP/BEP) ou pas de diplôme. De plus, des dispositions particulières ont été ajoutées pour les jeunes qualifiés d’un Bac et plus, habitant en ZUS (Zone Urbaine Sensible) ou en ZRR (Zone de Revitalisation Rurale).Le contrat « emploi d’avenir » est un contrat de droit privé en CDD de 3 ans ou en CDI. C’est un contrat à temps pleinUne aide de l’Etat permet de compenser le temps de tutorat, cette aide est de 35% du SMIC brut (soit 500 €) pour les contrats dans le secteur marchand.L’entreprise doit désigner un tuteur.Un programme de formation est obligatoirement mis en place.

le tuteurLe tuteur est chargé d’accueillir, d’aider, d’informer et de guider le jeune dans son emploi.son profil : Il est un salarié de l’entreprise, désigné par l’employeur dès le début du contrat du jeune. Des formations au tutorat peuvent être mises en place. son rôle : Faciliter l’intégration du jeune à la fois dans son poste de travail, mais aussi dans le monde de l’entreprise.

le contrat de génération permet de :Favoriser l’intégration durable des jeunes. agir contre :• 19 % de chômage chez les jeunes actifs sortis

depuis 1 à 4 ans de formation initiale,• Forte hausse du chômage chez les jeunes les

moins diplômés,• Proportion importante des contrats courts.Faciliter le maintien et le retour à l’emploi des seniors• Le taux de chômage des seniors progresse

plus vite sous l’effet de la crise,• Les seniors sont plus touchés par le chômage

de longue durée.

Le contrat de génération s’adapte à la situation de chaque entreprise suivant sa taille en faisant une large place au dialogue social dans sa mise en oeuvre. Il est conclu pour une durée de trois ans et s’adresse :• Aux jeunes de – de 26 ans recrutés en CDI (- de 30 ans pour

les jeunes handicapés) quel que soit leur niveau de formation• Aux seniors de plus de 57 ans maintenus en emploi• Aux plus de 55 ans en cas de nouvelle embauche ou pour les

salariés handicapés

Construction d’un parcours de formationEn fonction du poste proposé et des besoins du jeune pour la réalisation de son projet, plusieurs types de formation peuvent être envisagés allant d’une remise à niveau jusqu’à une formation qualifiante.Ce parcours de formation est engagé dès le début du contrat et un suivi des objectifs est effectué régulièrement avec le jeune, l’entreprise et la Mission Locale ou Cap Emploi.

pour tous renseignements :Mission locale : 02 54 52 40 40 • Cap emploi : 02 54 57 21 50

une reconnaissance de l’expérience professionnelleA l’issue de son contrat, le jeune reçoit une attestation d’expérience professionnelle et des compétences développées dans le cadre de l’emploi d’avenir.Elle indique également les formations réalisées pendant la période du contrat.

Contrat de Génération L’étude « Ressources Humaines dans le Blaisois » commandée par la Maison de l’Emplois du Blaisois à l’Observatoire de l’Economie et des Territoires de Loir et Cher a démonté le nombre important de départ à la retraite d’ici 2020.C’est en moyenne 1 800 à 2 000 postes qui seront libérés par an à partir de 2014.Au-delà de ce constat, ce sont également des compétences qui vont s’échapper des entreprises, ces petits savoir faire, ces astuces du métier que tous professionnels acquièrent avec le temps.La pertinence du Contrat de génération trouve là une place à la fois dans une véritable fin de carrière programmée pour le senior et pour l’emploi d’un jeune, et de surcroît pour la transmission des compétences, enjeu considérable pour la compétitivité de l’entreprise.Le dispositif des contrats de génération, promu par l’accord national interprofessionnel signé par toutes les organisations syndicales et patronales le 19 octobre 2012, est entré officiellement en vigueur le 18 mars dernier.Le prescripteur des Contrats de Génération est Pôle Emploi.

Le formulaire de demande d’aide est disponible sur les sites www.pole-emploi.fr ou sur www.contrat-generation.gouv.fr.Une fo i s complété par l’entreprise, il doit être envoyé à : Pôle emploi services TSA 80114 92 891 NANTERRE Cedex Pour donner lieu à paiement, l’employeur devra retourner à Pôle emploi dans le mois qui suit chaque trimestre civil, une déclaration d’actualisation.

entreprises de moins de 50 salariés (mêmes entreprises individuelles) : bénéficient d’une aide de 4000€ par an et d’un appui conseil.

entreprises entre 50 à moins 300 salariés : bénéficient d’une aide de 4000€ par an, conditionnée à une négociation préalable, et d’un appui conseil.

entreprises de 300 salariés et plus : doivent négocier un accord « Contrat de génération » ou élaborer un plan d’action.

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Maison de l’eMploi du Blaisois www.maison-emploi-blaisois.comTél. 02 54 51 17 67 - Fax 02 54 51 17 46 - [email protected]

Faciliter le recours à l’insertion par l’activité économique dans le loir-et-cher !la commande publique : un levier pour l’insertionDepuis 2006, le code des marchés publics est favorable à l’insertion. Il comprend, dans les objectifs de développement durable, le progrès social, au même titre que le développement économique et la protection de l’environnement. La nécessité d’allotissement et la procédure d’adaptée (MAPA) permettent également à un plus grand nombre d’entreprises d’accéder aux marchés publics. Le donneur d’ordre peut s’engager davantage en faveur de l’insertion en mobilisant les articles de promotion de l’emploi qui ont été jusqu’à lors incorporés systématiquement dans les Projets de Renouvellement Urbain en France.

les projets de renouvellement urbain ont montré la voieAujourd’hui, nous pouvons nous féliciter et remercier les entreprises pour leurs implications auprès des publics en insertion. En effet, depuis 2005, 16 656 500 d’heures d’insertion (au 30 juin 2012) ont été réalisées par 375 PRU au profit de 41 800 bénéficiaires dont près de 85 % habitent en ZUS.Le nombre de marchés publics de plus de 90 000 € avec clause d’insertion a doublé entre 2010 et 2011 au niveau national.Le PRU de Blois a nettement contribué à cet effort collectif en réalisant 116 631 heures d’insertion depuis 2005. Ainsi, dès 2012, le PRU de Blois a dépassé ses objectifs initiaux de 102 155 heures d’insertion et le projet n’est pas fini, il reste encore environ quarante opérations à réaliser jusqu’en 2016 ! Les collectivités, les bailleurs sociaux et l’Etat se sont appropriés le dispositif et le développement sur les marchés publics, ainsi la facilitatrice de la Maison de l’Emploi du Blaisois suit, en 2013, autant d’opérations PRU que Hors PRU.

Selon la localisation de votre chantier, vous pouvez contacter Cécile DECAIX à la Maison de l’Emploi du Blaisois au 02 54 51 94 88, par mail [email protected] pour le bassin blaisois.ou Solenne HERVE à l’UREIL sur les bassins d’emploi du Romorantinais et du Vendômois au 02 54 90 04 87, par mail [email protected] deux structures sont au service également des collectivités locales et territoriales pour les conseillers dans la mise en œuvre des clauses d’insertion dans leurs marchés publics.

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Les services de l’Etat se sont investis dans la mise en œuvre des clauses d’insertion dans leurs marchés de réhabilitation notamment de l’accueil de la Préfecture. Ce partenariat a été concrétisé par la signature d’une convention entre le Préfet de Loir et Cher, Gilles LAGARDE, et le Président de la Maison de l’Emploi du Blaisois, Louis BUTEAU, le 8 avril 2013 (Photo ci-dessus). Les clauses d’insertion connaîtront un fort développement sur le Loir et Cher grâce à une nouvelle démarche de contractualisation avec le conseil régional, trois opérations d’envergures sont déjà fléchées.

les siae au cœur de la commande publiqueA partir de novembre 2012, émerge sur le territoire départemental une demande de certaines structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) concernant leur accès à la commande publique. Plusieurs actions sont alors envisagées avec l’UT 41, la Préfecture, le Conseil Général et la Maison de l’Emploi du Blaisois pour permettre aux SIAE de mieux être identifiés par les donneurs d’ordre et les entreprises, de connaître et d’anticiper les marchés à venir.La journée du 24 mai 2013 sur les enjeux de la coopération économique organisé au château de Blois fut une étape importante de rencontre et valorisation des compétences des acteurs de l’insertion auprès des prescripteurs du public, des entreprises et des donneurs d’ordre. Parallèlement, c’est construit un pôle de coopération (IDECO 41) complémentaire à l’offre de service de la Maison de l’Emploi du Blaisois. Il vise à être à la fois un espace d’information, de ressources et d’échanges entre les SIAE et la commande publique sur les bassins d’emploi du Romorantinais et du Vendômois. Il sera aussi un pôle d’appui technique dans la mise oeuvre de la clause d’insertion et soutiendra le recours à l’IAE dans les marchés publics.Piloté par l’Union Régionale des Entreprises d’Insertion du Centre (UREI Centre), ce pôle est animé par Solenne HERVÉ depuis le 17 juin.

Quelques chiffres de l’iae sur le département du loir et Cher

• 16 structures sur le département• 53 salariés permanents

dont 40 salariés dédiés à l’encadrement et l’accompagnement des personnels en insertion.

• 1 521 salariés en insertion (représentant 268 ETP)

• 8 235 336 € de Chiffre d’Affaires (données extraites du bilan 2012 de la Direccte)

Cécile DECAIX Solenne HERVE