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Nombre de pages : 22 Durée de l’examen : 2 heures 39 questions à choix multiple Temps supplémentaire permis : 60 minutes 3 questions à réponse écrite © Province of British Columbia

EXAMEN SÉCURISÉ La distribution de cet examen est autorisée aux fins d’administration de l’examen seulement et l’examen doit être remis au ministère de l’Éducation. En vertu de la politique de sécurité relative aux examens, il est strictement interdit de copier, de

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Français langue première 10

Examen type 2010–2011 Cahier d’examen A

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LE CAHIER DE RÉPONSES CONTIENT D’AUTRES DIRECTIVES.

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FRANÇAIS LANGUE PREMIÈRE 10 – EXAMEN PROVINCIAL

STRUCTURE DE L’EXAMEN

L’examen provincial de Français langue première 10 est construit autour d’un thème et est divisé en quatre parties :

Partie A : Connaissances grammaticales

• Texte 1

Partie B : Compréhension de textes

• Textes 2, 3 et 4

Partie C : Intégration de la lecture

• Textes 3 et 4

Partie D : Rédaction

DIRECTIVES AUX ÉLÈVES

Dans le cadre de cet examen, tu devras lire 4 textes, répondre à 39 questions à choix multiple, répondre à deux questions d’analyse et produire une rédaction.

1. Réponds à toutes les questions à choix multiple sur la feuille de réponses apparaissant sur la page couverture du cahier de réponses. Utilise un crayon HB et appuie fort. Noircis complètement les cercles correspondant à tes réponses. Si tu décides de changer une réponse, efface bien.

2. Réponds aux questions à réponse écrite dans le cahier de réponses. Utilise un stylo à encre bleue ou noire.

3. Écris ta rédaction dans le cahier de réponses. Utilise un stylo à encre bleue ou noire.

4. Si tu utilises un langage grossier ou tiens des propos choquants, il est probable qu’on t’attribue la note zéro.

5. Tu ne peux te servir ni d’un dictionnaire ni d’un Bescherelle.

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Tu as reçu le cahier d’examen A. Dans l’espace prévu en haut du no 1 sur ta feuille de réponses, noircis le cercle qui correspond à la lettre A comme ci-dessous :

FA B C D E HGExam Booklet Form/Cahier d’examen

Thème de l’examen

L’hiver


Élémentssupprimés

Boîte deréception

Nom du destinataire ici

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Une randonnée

PARTIE A : CONNAISSANCES GRAMMATICALES

Valeur : 15 % Durée suggérée : 10 minutes

TEXTE 1

De : Isabelle <[email protected]> À : Christian <[email protected]>

Cher Christian,

Je viens de passer trois semaines chez mes parents. Ces vacances, je 1 avais bien

méritées! Je me suis promenée en forêt et ça m’a fait penser à nos belles randonnées

de l’hiver dernier (2).

Il faut que je te raconte ce qui m’est arrivé. J’avais décidé de me balader 3 la météo

avait annoncé du temps froid. J’ai donc enfilé les bottes (4) de mon frère car les miennes

étaient trouées et je suis partie vers le lac Vert.

Arrivée là, j’ai eu un choc : il n’y avait plus un seul arbre debout! (5) C’était le vide,

le néant! Les arbres recouvraient le sol. Souviens-toi (6) comme c’était beau : le lac gelé,

les pistes enneigées, les sapins 7 . C’était épouvantable!! Mais qui avait bien pu

faire cela? (8)

Où était donc passée la belle forêt que (9) nous avions découverte ensemble? À ce moment-

là, j’ai décidé que je défendrai cet endroit jusqu’au jour où j’ 10 les responsables!

Mais quel soulagement lorsque j’ai aperçu un peu plus loin de tout petits arbres (11) à perte

de vue. On avait reboisé et 12 ça, nous retrouverons un jour notre belle forêt.

Tu devrais venir voir ça. En attendant, donne-moi vite de tes nouvelles.

Isabelle


1. Quel pronom personnel convient ici? A. la B. le C. les D. leur

7. Quel accord de l’adjectif convient ici? A. vert foncé B. vert foncés C. verts foncé D. verts foncés

2. Quelle est la fonction de l’expression soulignée?

A. Complément du nom B. Complément de phrase C. Complément du pronom D. Complément de l’adjectif

8. Quel est le type de la phrase soulignée? A. Impératif B. Déclaratif C. Exclamatif D. Interrogatif

3. Quelle conjonction convient ici? A. alors que B. pourvu que C. pendant que D. à condition que

9. Quelle est la nature du mot souligné? A. Pronom relatif B. Pronom indéfini C. Pronom personnel D. Pronom démonstratif

4. Quel type de pronom reprend l’information soulignée?

A. Un pronom relatif B. Un pronom possessif C. Un pronom personnel D. Un pronom démonstratif

10. Quelle conjugaison convient ici? A. ai trouvé B. avais trouvé C. aurai trouvé D. aurais trouvé

5. À quoi servent les deux points dans la phrase soulignée?

A. À marquer une pause B. À faire une énumération C. À introduire une citation D. À donner une explication

11. Quelle est la fonction de l’expression soulignée?

A. Complément direct B. Complément indirect C. Complément de phrase D. Complément de l’adverbe

6. Quel est le mode du verbe souligné? A. Indicatif B. Impératif C. Subjonctif D. Conditionnel

12. Quel marqueur de relation convient ici? A. grâce à B. quant à C. à côté de D. en plus de


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PARTIE B : COMPRÉHENSION DE TEXTES


TEXTES 2, 3 ET 4

au SpitzbergL’expédition de Barents

en 1596

Pour une lecture efficace Tu liras trois textes dans cette section. Tu devras répondre à des questions à choix multiple et à une question à réponse écrite. Lis l’énoncé de contexte associé à chaque texte afin de te familiariser avec les idées et le contenu présenté. Les chiffres apparaissant dans la marge de gauche des textes indiquent où trouver de l’information spécifique. Dans les textes informatifs et littéraires, chaque paragraphe est numéroté. Les poèmes sont numérotés tous les cinq vers. Le texte informatif « La vie sous les climats froids » nous décrit la vie dans les régions polaires. Le poème « Nuit de neige » de Guy de Maupassant évoque les effets de l’hiver sur la nature. Le texte littéraire « L’expédition de Barents au Spitzberg en 1596 » raconte un voyage d’exploration historique au XVIème siècle. Bonne lecture!


TEXTE 2

Comment est la vie dans les régions polaires? L’auteur nous l’explique dans le texte qui suit.

1 Très peu de plantes et d’animaux sont parvenus à s’adapter pour survivre dans les immenses

espaces glacés de l’Arctique ou de l’Antarctique. L’homme lui-même est incapable de vivre en permanence dans l’Antarctique. Quant à l’Arctique, elle n’est qu’une pellicule de glace recouvrant un océan très riche.

2 Les animaux de ces régions froides doivent être capables de résister au froid intense et de conserver leur propre chaleur. Tous les grands animaux de ces régions, phoques, baleines et ours polaires, sont des mammifères au sang chaud, produisant une chaleur interne destinée à maintenir leur sang à une certaine température. Une bonne couverture isolante les protège du froid et leur permet de conserver leur chaleur interne. Ainsi, l’ours polaire et le renard de l’Arctique ont une fourrure épaisse, le phoque et la baleine une épaisse couche de graisse, ou lard, sous la peau.

3 Les animaux des neiges et des glaces de l’Arctique sont tributaires de la mer pour leur nutrition, de même qu’en Antarctique, où le peu de vie existante se trouve sur les côtes; à l’intérieur, sur les glaciers et les champs de glace, nul organisme ne peut subsister, ni servir de nourriture à d’autres animaux. Les mers polaires sont plus froides que la glace ordinaire, car le sel qu’elles contiennent leur permet de geler au-dessous de 0 °C. Ces mers froides sont riches en aliments composés de plantes et d’animaux microscopiques : le plancton, point de départ des chaînes alimentaires.

4 L’absence de prédateurs dans les champs de neige de l’Antarctique a permis à différentes sortes de manchots de survivre. Ces étranges oiseaux ne peuvent pas voler, mais leurs courtes ailes leur servent de nageoires pour nager sous l’eau. Ils sont protégés du froid et de l’eau glacée par leur plumage et par une couche de graisse semblable à celle des phoques.

5 Les seules plantes que l’on trouve dans l’Antarctique sont de petites mousses qui parviennent à survivre sur les rochers et les cailloux que l’on voit apparaître à travers la glace en été. Dans l’Arctique, les plantes passent la majorité de l’année sous la neige du Groenland, d’Islande, d’Alaska ou de Sibérie. Durant les jours d’été, très brefs mais ensoleillés, lorsque la glace fond, elles fleurissent et libèrent leurs graines. Beaucoup de plantes et d’animaux des climats froids contiennent une substance jouant le rôle d’un antigel très semblable à celui dont on remplit les radiateurs de voitures en hiver. Cela permet à leur sève ou à leur sang de ne pas geler tant que la température se maintient au-dessus de –2 °C.


6 Beaucoup d’animaux de l’Arctique évitent l’emprise de l’hiver en émigrant vers le sud et reviennent avec les journées chaudes du printemps pour se nourrir des nouvelles pousses. Après le dégel, le paysage que l’on découvre s’appelle la toundra. C’est une lande plate, sans arbre, couverte de mousses, de lichens et de buissons rabougris; la toundra se retrouve sur n’importe quelle haute montagne et pas seulement aux pôles. Les Alpes d’Europe sont connues pour les fleurs colorées qui s’y épanouissent après la fonte des neiges. Les mêmes problèmes de froid et de nourriture affectent la vie en haute montagne, y compris sur le Kilimandjaro, en Afrique, qui se trouve au niveau de l’Équateur. Même dans les conditions les plus difficiles et les plus rudes, la nature engendre des animaux et des plantes capables de survivre.

Encyclopédie Larousse


13. Quelle conclusion peut-on tirer à la lecture de ce texte? A. Il faut apprécier la fragilité de l’écosystème arctique. B. Il faut respecter la faune et la flore des régions polaires. C. Il faut s’émerveiller devant la capacité d’adaptation de la nature. D. Il faut admirer le processus d’hibernation des animaux polaires. 14. Quel facteur prouve que les conditions dans les régions polaires sont difficiles? A. Les vastes étendues glacées B. La domination de certaines espèces C. La rareté des animaux et des plantes D. Les écarts considérables de températures 15. Qu’est-ce qui empêche l’être humain de survivre dans les régions polaires? A. Le peu d’eau potable B. La présence de prédateurs C. L’absence de la végétation D. La constitution de son organisme 16. Quel est le type de ce texte? A. Texte narratif B. Texte expressif C. Texte explicatif D. Texte argumentatif 17. Pour quelle raison les animaux des régions polaires développent-ils une couche protectrice? A. Pour se déplacer dans l’eau B. Pour éviter de mourir de froid C. Pour se protéger contre le sel marin D. Pour hiberner pendant la saison froide


18. Pour quelle raison les animaux de l’Arctique dépendent-ils de la mer? A. Elle leur permet de survivre. B. Elle les protège des rayons du soleil. C. Elle les défend contre les prédateurs. D. Elle les aide à contrôler la température de leur corps. 19. Qu’est-ce qui permet à plusieurs plantes de l’Arctique de résister au froid? A. Elles fabriquent plus de sève. B. Elles peuvent vivre sous les roches. C. Elles produisent un liquide protecteur. D. Elles survivent à des températures inférieures à –2 °C. 20. Lequel des énoncés concernant la toundra est faux? A. Elle attire des animaux migrateurs. B. Elle est toujours ensevelie sous la neige. C. Elle se retrouve dans différentes régions du globe. D. Elle est recouverte d’une végétation de petite taille. 21. Qu’est-ce qui est à la base de la chaîne alimentaire dans les régions polaires? A. Les fleurs B. La mousse C. Les lichens D. Le plancton


22. Comment l’auteur justifie-t-il le titre de son article? Explique et appuie ta réponse à l’aide de citations et/ou d’exemples tirés du texte.

Ta réponse sera corrigée pour les idées et pour l’expression écrite.

Directives pour ta réponse

• Ta réponse doit avoir environ 125 mots. • Écris ta réponse dans le cahier de réponses. Utilise un stylo à encre bleue ou noire.

Réponds à la question numéro 22 dans le cahier de réponses.


TEXTE 3

Dans ce poème, Guy de Maupassant décrit les effets de l’hiver sur la nature.

5 10 15 20

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois. Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes. L’hiver s’est abattu sur toute floraison; Des arbres dépouillés dressent à l’horizon Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes. La lune est large et pâle et semble se hâter. On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère. De son morne regard elle parcourt la terre, Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter. Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde, Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant; Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement, Aux étranges reflets de la clarté blafarde. Oh! la terrible nuit pour les petits oiseaux! Un vent glacé frissonne et court par les allées; Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux, Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées. Dans les grands arbres nus que couvre le verglas Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège; De leur œil inquiet ils regardent la neige, Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.

Guy de Maupassant


23. Quel adjectif décrit le mieux la façon dont l’auteur présente l’hiver? A. Terrifiant B. Désastreux C. Impitoyable D. Imprévisible 24. Quel est le champ lexical dominant dans les deux premières strophes? A. L’attente B. La lumière C. La solitude D. Le désolation 25. Quel rôle la lune joue-t-elle dans le poème? A. Elle intensifie le silence de la nuit. B. Elle accentue la tristesse du paysage. C. Elle renforce les dangers de la nature. D. Elle fait ressortir la fragilité des animaux. 26. Quel est le registre de ce poème? A. Épique B. Lyrique C. Tragique D. Fantastique 27. Quelle est la disposition des rimes dans les quatre premières strophes? A. Rimes plates B. Rimes riches C. Rimes croisées D. Rimes embrassées


28. Dans quel vers trouve-t-on une comparaison? A. « Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes. » (vers 8) B. « On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère. » (vers 10) C. « Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant; » (vers 14) D. « Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux, » (vers 19) 29. Quelle figure de style trouve-t-on dans le vers « La grande plaine est blanche, immobile

et sans voix. » (vers 1)? A. Un contraste B. Une gradation C. Une hyperbole D. Une assonance 30. Quelle strophe fait référence à des jeux de lumière? A. La première B. La deuxième C. La troisième D. La quatrième 31. Comment les oiseaux sont-ils présentés dans ce poème? A. Ils sont étranges. B. Ils sont silencieux. C. Ils sont tremblants. D. Ils sont immobiles.


TEXTE 4

Ce texte relate un voyage d’exploration historique au 16e siècle. Barents, le capitaine d’un vaisseau, est forcé d’hiverner dans le Nord de la Nouvelle-France lorsque son bateau est pris par les glaces.


en 1596

1 Le 1er mai 1596, Barents et un équipage de soixante hommes prenaient la mer à bord d’un voilier dans le but de trouver une route vers les Indes en passant par le Nord. Durant des semaines, ils ne virent que des troupeaux de baleines sans apercevoir une terre. Puis, un matin, la vigie cria : « Terre ». Barents avait devant lui un immense champ de glace. Vingt-quatre heures plus tard, au moment où il allait donner l’ordre de prendre le chemin du retour, il se rendit compte que son voilier était pris dans les glaces.

2 Il était clair qu’il leur faudrait hiverner là, mais que, de toute urgence, les hommes devaient se construire un abri sur la côte afin d’y passer l’hiver le moins mal possible. Ils se mirent au travail avec une hâte fébrile. Il faisait un froid déjà vif. Par une chance providentielle, ils trouvèrent du bois flotté que les courants marins avaient apporté dans ces parages. Ils s’en servirent pour construire une baraque. En quelques jours, ils avaient terminé cette besogne. Travailler les empêchait de penser à leur situation précaire. Car ils avaient des voisins dangereux. À chaque instant, tandis qu’ils besognaient, ils voyaient apparaître d’énormes ours blancs, parfois même par bandes assez nombreuses. Les ours semblaient venir voir avec curiosité ce qu’ils faisaient. À plusieurs reprises, ils s’étaient même montrés menaçants et ils avaient dû les faire fuir à coups de fusil. Ils apercevaient aussi, de loin en loin, des renards, de beaux renards bleus.

3 La baraque était exiguë pour leur nombre et ils étaient un peu les uns sur les autres. Barents ne cessait de prodiguer des paroles d’encouragement et il veillait à ce que ses hommes ne s’ennuient pas. Ils avaient des livres. On chantait beaucoup. On confectionnait des objets dans le bois. C’était nécessaire car les nuits devenaient de plus en plus longues et bientôt, ils seraient enveloppés dans la nuit polaire.


4 Ce qui gênait le plus les hommes, c’était de ne pouvoir assez se dégourdir les jambes, mais les ours étaient, dans le voisinage, trop nombreux et trop menaçants. Ils en avaient tué beaucoup dans l’espoir de s’en débarrasser; mais, sans cesse, il en venait d’autres. Ils durent renoncer à les détruire. Ils ne sortaient que rarement et en groupe, solidement armés.

5 La nuit, ils entendaient les ours affamés grogner autour de leur baraque, et en gratter les murs de leurs griffes.

6 Les renards étaient aussi de plus en plus nombreux et de plus en plus hardis. Pendant les longues veilles, ils les entendaient glapir sous le ciel glacial.

7 Un jour où les ours semblaient moins nombreux, Barents se risqua à faire une randonnée avec quelques hommes. Tout se passa bien, mais, au retour, ils furent attaqués par des renards.

8 D’abord, il n’y en avait eu qu’une petite bande qui les suivait de loin. Puis, brusquement, il en surgit de tous les côtés qui se montraient de plus en plus audacieux.

9 Quelques coups de fusil en couchèrent au sol une demi-douzaine; mais ils continuèrent à avancer, encore plus nombreux. Le navigateur et ses compagnons s’étaient mis à courir pour fuir ces bêtes. Lorsqu’ils parvinrent à leur baraque, il était temps car ils avaient épuisé toutes leurs munitions et se servaient de leurs fusils comme de gourdins pour assommer ces méchantes bêtes. Trois avaient été cruellement mordus.

10 Le même soir, la neige se mettait à tomber avec abondance et le vent soufflait en tempête. Ils durent à plusieurs reprises sortir pour vérifier si les cordages qui retenaient leur toit tenaient bon et c’était à chaque fois une véritable expédition car les renards et les ours étaient là qui guettaient leur proie.

11 Plusieurs mois plus tard, la maladie et la famine poussaient Barents et ses hommes à abandonner leur bateau toujours prisonnier des glaces. Avec une simple barque et presque sans vivres, ils partaient à la recherche de secours. Seule une poignée d’hommes furent sauvés par des pêcheurs qui les aperçurent. Barents mourut dans les bras de ses compagnons six jours après le départ, en leur disant : « Luttez jusqu’au bout ».

Marcel Castillan


32. Quel autre titre conviendrait le mieux à ce texte? A. « Un périple fabuleux » B. « Un voyage inattendu » C. « Une odyssée sans fin » D. « Une aventure incroyable » 33. De quelle qualité Barents et son équipage font-ils preuve tout au long du récit? A. De patience B. De curiosité C. De prudence D. D’endurance 34. Quel facteur explique le comportement des animaux? A. La rigueur du climat B. La longueur des nuits C. L’influence de la meute D. L’agressivité de l’équipage 35. Quel est l’élément déclencheur dans ce récit? A. « … un équipage de soixante hommes prenaient la mer… » B. « … la vigie cria : “Terre”. » C. « … il allait donner l’ordre de prendre le chemin du retour,… » D. « … son voilier était pris dans les glaces. » 36. Pour quelle raison l’équipage s’est-il construit un abri de fortune? A. Pour affronter le froid B. Pour se protéger des ours C. Pour prendre soin des blessés D. Pour entreposer ses munitions


37. Que font Barents et son équipage lorsqu’ils sont à l’abri? A. Ils s’entraident. B. Ils se disputent. C. Ils se découragent. D. Ils organisent leurs randonnées. 38. Pour quelle raison les nuits sont-elles difficiles pour les hommes de l’équipage? A. Ils sont effrayés par l’obscurité. B. Ils sont dérangés par la tempête. C. Il sont menacés par les animaux. D. Ils manquent d’espace pour dormir. 39. Quelle décision l’équipage a-t-il prise à la fin de l’histoire? A. De trouver de l’aide B. De retourner sur le bateau C. De partir sans les malades D. D’attendre l’arrivée des pêcheurs 40. Quel était le but de l’expédition de Barents? A. Explorer le Nord B. Découvrir l’Amérique C. Trouver une route vers les Indes D. Faire le commerce de la fourrure Tu as le cahier d’examen A. Assure-toi d’avoir noirci le cercle qui correspond à la

lettre A dans l’espace prévu en haut du no 1 sur ta feuille de réponses, comme ci-dessous :

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PARTIE C : INTÉGRATION DE LA LECTURE : QUESTION DE SYNTHÈSE



en 1596

41. Compare la manière dont l’hiver est représenté dans les textes « Nuit de neige » et « L’expédition

de Barents au Spitzberg en 1596 ». Tu dois faire référence aux deux textes à l’aide de citations et/ou d’exemples.

Ta réponse sera corrigée pour les idées et pour l’expression écrite.

Directives pour ta réponse

• Ta réponse doit avoir environ 150 mots. • Écris ta réponse dans le cahier de réponses. Utilise un stylo à encre bleue ou noire.

Remue-méninges Le contenu écrit dans cette boîte ne sera pas noté.

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Écris ta réponse à la page portant le titre « Question de synthèse » dans le cahier de réponses.


PARTIE D : RÉDACTION


Sujet de rédaction

42. Tes amis et toi faites de la planche à neige. La nuit tombe et vous vous rendez compte que

vous êtes hors piste et perdus. Raconte.

Directives pour ta rédaction

• Ta narration doit avoir environ 300 mots. • Ton texte doit respecter les étapes du schéma narratif. • Écris ta narration dans le cahier de réponses. Utilise un stylo à encre bleue ou noire.

Remue-méninges Le contenu écrit dans cette boîte ne sera pas noté.

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Écris ton texte à la page portant le titre « Rédaction » dans le cahier de réponses.

FIN DE L’EXAMEN


Remerciements

« La vie sous les climats froids » — Encyclopédie Larousse, 1985 (version adaptée). « Nuit de neige » — Guy de Maupassant.

http://www.poetica.fr/poeme-207/guy-de-maupassant-nuit-de-neige/ « L’expédition de Barents au Spitzberg en 1596 » — par Marcel Castillan. Publié dans Dis-moi,

éditeur Michel David, collections CLC, Guérin, Éditeur Ltée. Reproduit avec la permission de CANCOPY en vertu de la licence Pan Canadian (version adaptée).

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