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OPÉRATION PRINTEMPSSamedi 13 et Dimanche 14 avril 2013

de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (17h le dimanche)

Spécialiste bassin, baignade naturellePoissons, plantes, jets d'eau, phytoépuration

Z.A. Belle Alouette - GUILLAC - 02 97 22 46 74

Chaque semaine, nous revenons sur les débats quianiment la page Facebook de Pontivy Journal. Le prin-cipe est simple : vous cliquez sur « J’aime » et vousmontez dans le train ! À l’intérieur, les voyageurséchangent sur des sujets locaux et/ou d’actualitégrâce à des questions posées par le chef de gare (larédaction). Et un classement (Top Participation) permetde mettre à l’honneur les internautes les plus actifs…

Les voyageurs du train ne pouvaient échapper cette semaineau… poisson d’avril. Le chef de gare leur a donc fait circulerune fausse information : « Mauvaise nouvelle qui doit êtreconfirmée… devant des incertitudes concernant la sécu-rité du site, la préfecture envisagerait d’interdire l’accès aulac de Guerlédan lorsqu’aura lieu sa mise à sec en 2015 ».Et ils ont été plusieurs à faire… le grand plongeon !

Le classement Top Participation permet de mettre à l’hon-neur les voyageurs les plus actifs dans le train.

Des points sont ainsi distribués à ceux qui participent auxdébats, répondent aux questions posées par la rédaction,publient dans les événements (lire en encadré).

Le classement s’établit sur un mois avec la désignation d’unTGV (Très Grand Voyageur) à chaque fois. Les compteurs serontdonc remis à zéro à la fin de chaque mois.

Pour ce mois de mars, la victoire revient au Noyalais MichelColin, déjà vainqueur en février.

Le classement final du mois de mars1. Michel Colin 206 points2. Georges-Yves Guillot 142 pts3. Pierre Marteil 120 pts4. Mafibra Lala 107 pts5. Alain Mehr 102 pts6. Isabelle Renard 102 pts

7 événements ont été créés sur la page de Pontivy Journal. Ilspermettent à chaque fan de pouvoir participer et s’exprimer.

- Coup de gueule : vous permet de publier, bah, des coupsde gueule. Vous êtes en colère contre quelque chose, faites vousplaisir…

- Coup de cœur : c’est l’inverse, vous voulez mettre à l’hon-neur quelqu’un, quelque chose, c’est par là que ça se passe.

- Faut le voir pour le croire : l’exercice le plus délicat. Publiezvos photos insolites prises sur le vif ou non.

- Dans l’objectif : là, c’est pour ceux qui n’arrivent pas à ali-menter l’événement précédent. Vous publiez des photos en toutgenre. Vous participez à des concours photos lancés par la rédac-tion.

- Mort de rire : à cet endroit, on s’éclate, on se détend. Publiezvos blagues préférées, vos images rigolottes…

- A votre service : le coin de la solidarité entre les voyageurs.Echangez vos petits trucs qui font la différence…

- Par ici les sorties : annoncez vos manifestations locales, cel-les qui peuvent intéresser vos amis voyageurs.

■ Un nourrisson dans le caddie ! À la question de savoir qui utilisait désormais le drive pour

faire ses courses, le chef de gare (la rédaction) a bien aimé laréponse de Virginie Madoré : « Gain de temps, d’argent carje compare chaque produit entre les deux grandes surfaces.Et en plus, pas besoin de sortir mon bébé de la voiture !Quand il est né, je me suis demandé comment les mamanspouvaient faire leurs courses avec un nourrisson dans lecaddie ! »

■ Triste monde de la consommationÀ une autre question sur ce qu’ils pensaient de la société de

consommation, le chef de gare a aussi aimé l’interventiond’Anthony Oliviéro : « Nous sommes formatés pour consom-mer. Formatés par la publicité dans les médias et à la télé.Avant, on tentait de réparer ; maintenant, on jette. Noussommes dans une société de jetable. Les valeurs de nosgrands-parents se perdent peu à peu. Triste monde ».

■ Pas tout le monde dans le même panierLe chef de gare a aussi demandé aux voyageurs si toutes les

affaires politiques au plus haut niveau de l’État pouvaient dis-créditer les élus locaux de nos communes. Réponse intéres-sante de Valérie Jouvance : « Non, il faut savoir faire la partdes choses… certes, les élus locaux représentent la Francemais il ne faut pas oublier que ce sont des hommes de ter-rains, souvent qui travaillent aussi à l’extérieur (agricul-teurs, employés, salariés…), et donc perçoivent mieux lesdifficultés de leurs concitoyens (…) »

La question a été suggérée au chef de gare par un voyageurqui voulait savoir ce que ces compagnons de route avaient penséde l’intervention télévisée du chef de l’État (la semaine der-nière). Réponse de Pierre-Yves Loïc Jan : « J’en ai assez vu despingouins, quoiqu’il est plus manchot qu’autre chose. Çam’exaspère davantage surtout que tout s’écroule en France».

Il y a bien un changementdans les traditions sur ce sujettoujours très sensible de lamort. L’enterrement n’estplus l’option prônée par lamajorité des personnes. Lapreuve, dans le train, nosvoyageurs sont bien plusnombreux que les autres àindiquer qu’ils opteraientplus volontiers pour se faireincinérer. Mails il fautl’avouer aussi, ils ont bien dumal à aborder le sujet sans iro-niser parfois.

« Trop glauque »

« Je n’ai pas envie d’en-combrer les cimetières »(Soazig Jan) ou « J’vais quandmême pas occuper 2 ou 3 m2

qui peuvent servir à autrechose » (Alain Mehr). C’estdonc sur un ton très léger quenos fans ont abordé, dans unpremier temps, le sujet. Maisau fil de leurs réponses, trèsrapidement, la crémation sedétache dans leur choix.« C’est une évidence pourmoi, lâche Isabelle le Moing.Jamais, je ne vais me recueil-lir sur la tombe de mesdéfunts ; je trouve ça tropglauque. Je préfère prendreun moment quand j’ai enviepour penser à eux et me sou-venir des bons moments ».Un sentiment que l’onretrouve chez Mino Rico quine veut pas, en plus « impo-ser à mes proches l’entretiend’une tombe ».

Face à la mer !

Un faux problème cepen-dant dans la mesure où le jar-din du souvenir (avec uneurne pour les cendres) est à lacrémation ce qu’est la pierretombale à l’enterrement. Àmoins de demander à ce queles cendres soient disperséesen mer… à partir du momentoù cela est autorisé ! « Géné-ralement, ce sont les pom-pes funèbres qui s’occupentde tous ces autorisations,explique Françoise L’Hostisdont la profession est en lien

avec le sujet. Depuis que laloi a changé et que les cen-dres sont des resteshumains, nous ne pouvonspas tout faire. Il est parexemple, interdit de lesramener chez soi ou de lesdiviser ».

Une chose est sûre, pourIsabelle Kergosien-Weber,l’endroit pour déposer sescendres est tout trouvé : « Aujardin du souvenir au Bono,face à la rivière d’Auray ;retour à mes racines, au piedd’un arbre » Idem pourMyriam Gallais : « A Perros-Guirrec sur la côte de GranitRose face à la mer et…j’m’en fou si c’est interdit ! »

Poussière…

Quant aux voyageurs quipréfèrent se faire enterrer àleur mort, ils ont aussi des rai-sons qui leur sont propres.« J’ai perdu un membre de

famille dernièrement et il aété incinéré. J’ai trouvé çatrès dur… Je trouve plusfacile de se recueillir devantune dépouille que devantune urne », explique FredEric.

« Moi, je suis pour l’enter-rement… peut-être pace quel’idée qu’en quelques petitesminutes, un corps deviennepoussière, me dérange »,répond, de son côté,Marianne Goret. Et de repren-dre alors le commentaire deSonia Corbihan-jegat : « Sou-viens-toi que tu es né pous-sière et que tu redeviendraspoussière ! ».

On notera enfin que d’au-tres voyageurs ont un peucontourné la question (GwenLorans, Isabelle Renard…) ensoumettant un autre choix,prioritaire pour eux : le don deleurs organes.

Gilles Queffélec

> En terre ou en cendres ?La question de Pontivy Journal : à l’heure où les communes créent ou agrandissent leur crématorium, vous êtesplutôt pour vous faire enterrer à l’heure de votre mort ou pour vous faire incinérer ?

> Peur des insectes…Les autres raisons invoquées dans leur choix en faveur de

la crémation sont parfois bien surprenantes. Comme cellede Laurene D’eurveilher. « Ma grand-mère voulait la créma-tion pour ne pas être en contact avec les insectes. Mêmemorte, elle ne voulait pas qu’ils s’approchent d’elle ! Je suisun peu comme elle ». Alors que pour Catherine Le Clezio,c’est une autre peur qui l’envahie… « Depuis que j’ai apprisque des gens avaient été enterrés vivants… ».

Le coup de gueule de cette semaine fait bien évidemmentsuite à la nouvelle affaire politique au plus haut niveau del’Etat (Cahuzac). Il émane de Mino Rico : « Enième coup degueule contre la classe politique. DSK leur a pas suffi ; dis-crédit total sur ces gens qui nous gouvernent depuis 30ans. Mais que nous réserve-t’on encore ? (…) Vraiment,ils donnent une bien piètre image de la France… »

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