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Extrait de la publication

Extrait de la publication… · les marches avec des gestes d'équilibriste en ... s'était accentuée et le balancement de sa tête soulignait ... affairées devant leurs voitures

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LES CHEVAUX

DE LA NUIT

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LES CHEVAUXDE LA NUIT

PAUL ROCHE

roman

nrf

GALLIMARD

5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe

Quatrième édition

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Il a été tiré de l'édition originale de cet ouvrage, horscommerce et réservés pour l'auteur, dix exemplaires sur vélin

pur f il Navarre, numérotés de I à X

Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptationréservés pour tous les pays, y compris la Rumie.

@ 1958, Librairie Gallimard.

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A GILOU

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PREMIÈRE PARTIE

On parle de soi cela suffità l'âme.

MONTESQUIEU.

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A FLEUR DE VIE

C'était un soir de décembre, à l'heure où des essaims de

piétons affairés se répandent dans les rues de la grandeville.

Un homme marchait à l'écart de la foule, sur le bord du

trottoir. Dans la pénombre satinée de brume, on pouvait leprendre pour un enfant, tant sa taille était courte et sasilhouette étroite.

Une légère claudication brisait son pas. Revêtu d'un vieuxpardessus de couleur sombre, il avançait sans hâte enbalançant doucement la tête.

Comme il arrivait devant un grand magasin dont lesvitrines inondaient la rue d'une lumière dorée, le petithomme eut un instant d'hésitation. Il se raidit, sortit les

mains des poches de son pardessus et redressa le torse. Sadémarche se fit plus nerveuse, presque sautillante. Sa têtebrune et bouclée cessa de battre la mesure de ses pas. Elles'enfonça dans les épaules et, comme le battant d'un métro-nome à bout de ressort, demeura inclinée sur le côté.

Sur son visage rond, où les rides de la maturitécontrastaient curieusement avec une apparence juvénile, selisait l'inquiétude du rêveur dérangé dans de secrètes pen-sées et qui cherche à se composer une attitude. La timiditéle tenait, à en juger par les transformations de ses traits

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LES CHEVAUX DE LA NUIT

tantôt relâchés et simulant l'indifférence, puis s'essayant àune fixité impénétrable. Dans ses yeux, qu'il plissait afinde se mieux protéger, s'allumait une lueur de défi aussifarouche qu'éphémère. Et tandis que le regard, ne sachantoùse poser pour n'en point rencontrer d'autre, tâchait enfinde s'établir dans le vague, toute sa personne se tendait versune expression naturelle, qui n'offrît aucune prise auxregards indiscrets.

On le devinait susceptible de panique à l'idée qu'uneaberration soudaine lui fît perdre la maîtrise si difficile delui-même qu'elle lui imposât des mouvements désordon-nés, des attitudes grotesques, des grimaces.

La brume allait s'épaississant. Elle avait envahi les cou-loirs du métro et rendait vagues les contours de ce mondesouterrain mal éclairé. Entre les murs froids, sous la voûtebasse, dans la tiédeur écœurante où traînent toutes les odeurs

humaines, planait un demi-jour empoussiéré. Ce labyrintheétait empli du piétinement de l'a multitude, qui se croisaitet se talonnait dans un désordre industrieux, semblable àune armée de fourmis.

Le petit homme se hâte à présent, emporté par la masse.Après l'humidité glaciale de la rue, ce dédale, est un lieuaccueillant, malgré les odeurs rances et le redoutable jeude coudes. Car ici, dans la cohue, les têtes n'ont plus deregard elles sont aveuglément tendues en avant, tout à lacrainte de perdre une minute au cours de cette traverséedans le tube digestif de la grande ville. On peut s'aban-donner distraitement à soi en marchant au pas du troupeau.

Il reste un escalier à descendre pour atteindre le quai, etl'on entend approcher le galop saccadé des roues sur le rail.Le petit homme suit le troupeau à la débandade, sautantles marches avec des gestes d'équilibriste en détresse. Il estparvenu sur le quai au moment où le portillon automatique

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A FLEUR DE VIE 13

se refermait. Il a le souffle court et l'air contrarié d'un

monsieur qui s'est pressé malgré lui. Mais son expressionchiffonnée s'efface tout d'un coup et fait place à la stupeur.Un homme marchait devant lui en frappant le sol avec une

canne blanche. Cet homme a trébuché au bord du quai. Ilperd l'équilibre. il tombe sur la voie ferrée Le martèle-ment des roues sur le rail grandit, pareil à un grondementde tonnerre, dans lequel fusent des cris de femmes. Larame de métro débouche à grand fracas.

Lepetit homme avait détourné la tête et fermé vive-ment les yeux sur la dernière vision avant le drame celled'un malheureux qui brandissait sa canne comme unemenace et levait l'autre bras dans une vaine recherche d'équi-libre, son grand corps cassé, tendu dans toutes les directionsà la fois, grotesque et pitoyable avec le vieux chapeau mouplanté trop droit sur la chevelure plate. Puis ce corps écar-telé dans sa ténébreuse impuissance a basculé du coté duvide. Le petit homme se trouvait tout près de lui, si prèsqu'il eût presque pu. le retenir il aurait peut-être pu leretenir, mais il était resté sans mouvement, les yeux écar-quillés, la bouche entrouverte sur une exclamation gutturale.Au même instant, dans sa chute, l'aveugle poussait un criétrange, semblable à un aboiement et qui se noya dans levacarme. Alors seulement, le petit homme avait ébauchéun geste, tendu un bras hésitant.

Des gens s'étaient précipités. Il eut un mouvement pourles suivre, puis s'arrêta net et demeura figé sur place, insen-sible à la bousculade. Ses traits bouleversés trahissaient le

conflit qui se livrait en lui entre une curiosité honteused'elle-même et la répulsion éprouvée à l'idée seule de l'hor-rible spectacle.

L'agitation des premiers instants se calma et des groupesse formèrent, où les personnes qui avaient vu renseignaientcomplaisamment celles qui désiraient savoir.

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LES CHEVAUX DE LA NUIT

C'est un aveugle qui est tombé sous le métro.Quelle horreur1

Je l'ai vu qui passait sous les roues.Ailleurs, une femme assure que le malheureux s'est jeté

sur la voie

Je suis sûre qu'il a voulu se suicider. Pensez, la vien'est pas drôle pour ces gens-là.

Quand même, on n'a pas idée de choisir une mortpareille.

Moi, je plains ceux qui doivent le retirer de là. Çane doit pas être ragoûtant.

La nouvelle se propage dans la foule toujours plus densecomme un feu de paille, semant la consternation.

Un aveugle est tombé sous le métro.Oh, le malheureuxC'est atroce 1

Dans certains groupes on commente, à présent, l'affreuxévénement.

On l'aura poussé, bien sûr, le pauvre.Les gens qui se trouvaient près de lui auraient bien

pu le guider.Les gens sont si égoïstes.

Et tous d'approuver en hochant la tête. Dans un autrecercle, on donne de macabres précisions

Il paraît qu'il a été déchiqueté.Il a dû mourir sur le coup.C'est à espérer pour lui, si l'on peut dire.Moi, ça me retourne complètement, ces choses-là,

avoue une grosse dame.Les minutes passent et la première émotion s'atténue.

On n'a pas idée, aussi, de prendre le métro dans lacohue quand on n'y voit goutte, remarque un monsieur enregardant sa montre.

Je vais être en retard, lance une jeune personne.

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A FLEUR DE VIE

Lepetit homme se tientà l'écart des groupes, pâle etabattu. A quelques pas de lui, on a haussé le ton

Allez savoir si ce n'est pas un fou qui l'aura poussé ?Des regards accusateurs se portent à la ronde. Le petit

homme se détourne lentement, fait quelques pas en directionde la sortie, puis s'arrête. Une exclamation a jailli

Il vit

Bientôt, des nouvelles plus précises se transmettent d'ungroupe à l'autre

Il n'est pas même blessé, il n'a rien, pas une égra-tignure.

On s'agite et l'on se hausse sur la pointe des pieds pourvoir le « miraculé ». Les voix s'élèvent d'un ton, des excla-mations se croisent.

Eh bien, il peut dire qu'il est verni, celui-làVous vous rendez compte d'une veine Il est tombé

juste entre les rails et deux wagons lui sont passés dessus.C'est incroyable

La joie éclaire les visages. Elle brille dans les yeux dupetit homme, qui se mêle à la foule en hochant la tête.

De rares lumières, haut suspendues le long du quaidésert, faisaient de grosses taches blanches dans le brouil-lard, sans parvenir à préciser le relief de ce paysage dépouilléde pierre et d'eau. Deux lanternes orange en forme decroissant de lune balisaient l'entrée d'une bouche de métro.

Le petit homme fit une courte pause en haut de l'escalier,humant l'odeur de vapeur refroidie et de feuilles mortes.Puis il s'accouda au mur qui surplombait la berge. Il semit sur la pointe des pieds et tendit le cou pour voir encontrebas couler l'eau noire. Ce spectacle devait l'attirer sin-gulièrement, car il resta longtemps courbé sur la pierrefroide, l'a tête inclinée sur le côté, l'air d'écouter ce qui sedisait en lui.

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LES CHEVAUX DE LA NUIT

Lorsqu'il se redressa, ses traits semblaient refléter l'absencede vie de cette eau lente et ténébreuse. Il s'éloigna les brasinertes, le regard vide traversa la chaussée et s'enfonçadans un vieux quartier aux rues étroites. Sa claudications'était accentuée et le balancement de sa tête soulignait forte-ment la cadence de ses pas.

Ici, les boutiques n'affichaient pas d'éclairage arrogant.Quelque vitrine poussiéreuse, à demi plongée dans l'ombre,servait de, refuge ou de poste d'observation à un chat fri-leusement hérissé, le dos rond, parmi des boîtes et desbocaux voués à l'oubli. Au fond d'une cour, un artisan tra-vaillait sous la lampe dans un atelier exigu. Sous des toitsaffaissés bâillaient les fenêtres vermoulues des mansardes.

Une obscurité imprégnée de moisissure régnait sous les portescochères.

Un enfant courait en secouant un sac à provisions. Unefemme sans âge traînait ses savates sur le trottoir au dallageirrégulier, à peine assez large pour le passage d'une seulepersonne. Le petit homme marchait au milieu de la ruelle,sans un regard alentour.

Il déboucha dans une rue un peu plus large et beaucoupplus animée, où les boutiques d'alimentation et les bazarsse touchaient. Le marché battait son plein. Des baladeusesétaient alignées au bord du trottoir leurs étalages de fruitset de légumes tranchaient par la fraîcheur des couleurs surla grisaille ambiante. D'une voix rauque et sonore, lesmarchandes des quatre-saisons invitaient les ménagères à leuracheter des oranges, des salades, des radis.

Le petit homme se montrait indécis. Il errait d'une bou-tique à l'autre, promenant un regard distrait sur lesvictuailles. Enfin, il fit quelques emplettes, avec indifférenceet comme s'il souffrait de prononcer les paroles banales quel'on dit en pareille circonstance. Sa voix était haute etsourde. Il ne participait nullement à l'atmosphère de

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A FLEUR DE VIE

bonhomie qu'entretenaient les grosses marchandes bavardes,affairées devant leurs voitures à deux roues. L'une d'elles,auprès de qui il1 s'approvisionnait modestement, l'interpella

Alors, mon petit lapin, on n'a pas faim ? Qu'est-cequi ne va pas ? Des soucis ? Un chagrin d'amour ? Allez,ça passera. Mais il faut manger Il n'y a que ça de vrai.

Il tressaillit légèrement. Sur son visage rond passa uneombre. Un pâle sourire étira ses lèvres et se crispa au coinde sa bouche. Comme quelqu'un gagné par le sommeil etqui fait effort pour se maintenir conscient, il resta unmoment à regarder la verdure sombre étalée devant lui etqui luisait sous le falot-tempête. D'une boutique proches'exhalait l'odeur du pain frais. Le petit homme prit lecornet que lui tendait la matrone, et s'éloigna hâtivement.

Une grille de fer à deux battants que nul ne se sou-ciait de fermer la nuit marquait l'entrée de l'impasse.Des bâtiments décrépis, noircis par les fumées, bordaient lepassage étroit. Au fond de ce cul-de-sac, une maison encoreplus délabrée que les autres élevait sa façade dépourvue detoute saillie comme un mur dans le ciel bas.

Le petit homme gagna cette demeure peu accueillante etfrappa à la porte vitrée de la loge. Il l'entrebâilla, passa latête

Rien pour moi ?Une tiède odeur de soupe aux légumes enveloppa son

visage. Se pouvait-il qu'il y eût une lettre au nom deMichel Cévenol ?Chose peu probable, il le sait, car il n'enreçoit pas trois dans une année. Ce soir, cependant, ce n'estpas seulement par habitude que le petit homme a posé laquestion. En fait, un tout petit espoir, un espoir chimé-rique a surgi au moment même où il frappait d'un doigtléger contre le carreau. Ce soir, s'il y avait une lettre pourMichel Cévenol, son cœur cesserait de battre. Il reconnaîtrait

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LES CHEVAUX DE LA NUIT

aussitôt l'écriture, quoiqu'il n'ait jamais reçu un mot de cettemain.

Non, il n'y a rien pour M. Cévenol. La concierge a levéles yeux de son journal et secoué la tête. La porte de la logerefermée sur un sourire machinal, ce sourire retenu un ins-tant dans le couloir sombre, le temps de s'apercevoir qu'iln'a plus aucun sens et de l'avaler avec impatience etvoici l'escalier six étages à grimper.

Que pense-t-elle de lui, cette vieille pipelette muettecomme une carpe ? A-t-elle remarqué son embarras ? Etalors Quand bien même elle le prendrait pour un fou,quelle importance cela aurait-il ? Ce soir, tout lui est égal.Est-ce bien vrai ? Non, il doit reconnaître qu'il attachequand même une certaine importance à l'opinion de saconcierge. « C'est idiot », marmonne-t-il en commençantà gravir les marches usées de l'escalier. On prétend semoquer de ce que pensent les autres, mais si l'on croitdeviner un sourire de mépris ou de pitié, on se sent touchéau vif. Ainsi, ce soir, sur le boulevard, en sortant du

bureau. Avec quelle impatience il attendait la délivrancede six heures Puis, au moment de partir et comme il seprécipitait devant ses collègues pour éviter de rencontrer cesdames du secrétariat, il s'est pris à craindre obscurément dese retrouver seul jusqu'au lendemain comme un chienabandonné. Cette fuite de six heures mettait un point final,elle entérinait le renoncement. Désormais, il ne peut plusrevenir en arrière tout est bien fini. Cinq jours de fièvre,une courte folie. Sur le boulevard, la marche l'étourdissaitun peu, pas assez cependant pour qu'il oubliât les événe-ments de la journée l'entrevue de midi comme un cau-chemar dans la mémoire et la longue torture de cetaprès-midi. Il y songeait malgré lui, et s'en voulait d'avoiraffiché ses sentiments dans la rue, ces jours derniers et cematin même. C'est alors que l'éclairage intempestif d'un

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