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Extrait : Résumé et planches photos / fiches entretiens pour PNKK et estuaire gambien

Extrait : Résumé et planches photos / fiches entretiens pour PNKK … · 2018-09-25 · 1. Résumé p:\trier\800181_sambangalou\2.production\2_rapports_thematiques\1.fr\rapport

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Extrait : Résumé et planches photos / fiches entretiens pour PNKK et estuaire gambien

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1. Résumé

p:\trier\800181_sambangalou\2.production\2_rapports_thematiques\1.fr\rapport biodiversite.doc / Christine BLANC

Étude économique complémentaire pour l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou sur le fleuve Gambie

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1. RÉSUMÉ

Ce document est une contribution à l’analyse coût-bénéfice du projet Sambangalou pour ce qui concerne les enjeux écologiques associés aux zones humides qui bordent la Gambie sur près de 700 km, depuis le Parc National du Niokolo-koba jusqu’à Banjul.

Les études d’impact environnementales par COTECO ont montré que les impacts du projet se feront sentir essentiellement sur deux ensembles de zones humides : d’une part les cuvettes d’inondation qui bordent le fleuve sur 350 km entre Simenti et Bansang (secteurs Z3 et Z4) ; d’autre part les mangroves et marécages tidaux de la zone d’oscillation du front salé entre Kuntaur et Jappeni (secteur Z6). Les zones humides des autres secteurs - bas estuaire (secteur Z7) et partie amont du moyen estuaire (secteur Z5) - ne devraient pas être affectées significativement par le projet.

Ce document est structuré de la même façon que les autres rapports sectoriels : (i) présentation des éléments de méthodologie et des sources d’information utilisées pour conduire l’analyse (bibliographie, investigations de terrain …) ; (ii) caractérisation de la situation de référence (= situation 2011) pour les deux types de milieux, pour ce qui concerne le fonctionnement écologique, les services associés et les surfaces concernées ; (ii) scénarios d’évolution de ces milieux à l’horizon 2025 , « sans le projet » (en tenant compte des évolutions en cours) puis « avec le projet » (en tenant compte des impacts prévisibles tels qu’évalués dans les études d’impact) ; (iii) différentiel entre les deux scénarios, en terme de superficie et de fonctions affectées, en vue de l’estimation coûts-bénéfices.

SITUATION ACTUELLE DES CUVETTES D’INONDATION

Fonctionnement hydrologique et écologique : les cuvettes qui bordent la Gambie entre Simenti et Bansang sont généralement séparées du fleuve par un bourrelet de berge. Elles se remplissent en saison des pluies par les apports latéraux (ruissellement et petits affluents), puis par le fleuve en crue, dès lors que la montée du niveau (plusieurs mètres) est suffisante pour déborder par les exutoires. En saison sèche, les cuvettes s’assèchent progressivement sauf une mare et/ou une zone marécageuse qui se maintient dans le bas-fond. En périphérie de ce bas-fond toujours humide, la cuvette est occupée par des prairies temporaires et des formations arbustives. Les cuvettes du bief Gambien borde le haut estuaire (secteur Z4) qui se caractérise par une eau constamment douce et une marée, de faible amplitude, sans rôle écologique significatif.

Services associés : Les milieux humides permanents ou temporaires des cuvettes d’inondation jouent un rôle important de par leurs fonctions écologiques (épandage des crues, recharge de la nappe, frayères, habitats pour la faune aquatique et semi-aquatique : oiseaux d’eau, lamantin …). Dans le PNNK, les cuvettes ou mares situées au cœur du Parc, - les plus importantes étant celles de Simenti et Kountadala - attirent en saison sèche les populations d’ongulés paisseurs et sont des sites privilégiés pour le tourisme de vision. En aval du PNNK, les cuvettes apportent de nombreuses ressources aux populations (poisson, pâtures, bois, eau, gibier, tourisme …) et sont cultivées là où le risque inondation est faible (riz pluvial, bananes, maraîchage).

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Évolution en cours : avec les fortes crues des années récentes (2003, 2004, 2010), les cuvettes renouent avec des conditions de remplissage qu’elles ont connu avant les décennies de sécheresse. Cette évolution est au bénéfice des milieux humides mais elle crée un risque inondation pour les cultures et aménagements situés dans la partie haute des cuvettes. Pour ce qui concerne les mares du PNNK, leur dégradation constatée depuis plusieurs décennies - comblement et envahissement par les buissons épineux de Mimosa pigra – est préoccupante. Le retour de fortes crues ne semble pas suffisant pour renverser l’évolution en cours.

Superficies concernées : les superficies inondées par la crue sont très variables d’une année à l’autre et diminuent pendant la décrue et la saison sèche. Les quelques données disponibles permettent d’avancer, pour l’ensemble du bief Simenti-Bansang, le chiffre de 6 700 ha de plans d’eau et marécages plus ou moins permanents en fond de cuvette et de 2 300 ha de formations herbacées et arbustives en périphérie, en situation de crue moyenne (= occurrence une année sur deux).

SCÉNARIOS D’ÉVOLUTION À L’HORIZON 2025 POUR LES CUVETTES D’INONDATION

Trois scénarios sont envisagés : (i) sans le projet, (ii) avec le projet et sans crue artificielle, (iii) avec le projet et avec crue artificielle

Étant donné les inconnues que sont d’un côté l’évolution du climat et de l’autre le fonctionnement hydrologique et les enjeux associés aux cuvettes d’inondation, il est très difficile de conclure autrement que qualitativement et avec beaucoup d’incertitudes sur l’ampleur des modifications attendues à l’horizon 2025 pour ces différents scénarios.

Scénario 2025 « sans le projet » : Pour les mares du PNNK, la situation risque de s’aggraver sauf dessouchage important des Mimosa et longues périodes de submersions empêchant leur repousse. Pour les cuvettes situées hors Parc – les plus nombreuses – on devrait assister, si la tendance à de plus fortes crues se maintient - : (i) à une amélioration des services spécifiques des mares et zones marécageuses (frayères, pâtures, biodiversité …) ; (ii) à une augmentation du risque inondation sur les pentes des cuvettes avec perte de zones potentiellement cultivables (périmètres bananiers et riz pluvial) et dégâts sur certains aménagements (puits).

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Scénario 2025 « avec le projet et sans crue artificielle » : les études faites par l’IRD dans le cadre des études de faisabilité tendent à montrer une perte conséquente de surface inondée en crue moyenne, du fait du laminage (baisse de niveau estimée entre - 2 m et - 2,6 m). Sur un échantillon de 14 cuvettes, cette perte de surface inondée a été estimée globalement à environ 7000 ha (de 58 à 100 % selon les cuvettes, 78 % en moyenne). Néanmoins, cette estimation surestime la perte de surface inondée, car elle ne tient pas compte de la part des apports latéraux (petits affluents et pluie) dans le remplissage de la cuvette. Ainsi il sera retenu une perte moyenne de surface inondée de 50%, soit 4500 ha. Une meilleure connaissance du fonctionnement hydrologique des cuvettes serait nécessaire pour améliorer l’estimation. Toujours est-il que le laminage d’une crue petite ou moyenne pourrait faire perdre au PNNK et à l’ensemble du bief Simenti-Bansang, une part importante des services associés aux zones marécageuses (frayères, pâtures, biodiversité …). Par grande crue, en revanche, les effets du laminage seront moins perceptibles et le niveau de remplissage devrait satisfaire les services liés aux zones marécageuses tout en diminuant le risque inondation pour les cultures et les aménagements.

Scénario 2025 « avec le projet et avec la crue artificielle » : Dans les situations de crues faibles à moyennes, une gestion en crue artificielle de type « flush flood » (débit élevé sur une période courte) par la vanne de fond prévue au barrage devrait être en mesure d’atténuer les effets du laminage en assurant le remplissage des cuvettes au niveau d’une crue moyenne et un bon niveau de services des zones marécageuses. Dans les situations de forte crue, la gestion en crue artificielle n’aura pas lieu d’être.

La crue artificielle et les autres mesures prévues au titre du PGES (artificialisation du fonctionnement des cuvettes par des ouvrages vannés aux exutoires, par curage er débroussaillage des mares du Parc, etc.) sont de nature à atténuer les effets du laminage. Comme souligné avec force dès les études de faisabilité, la mise en œuvre de ces différentes mesures ne peut s’envisager sans études préalables pluridisciplinaires et approfondies sur le fonctionnement et les enjeux des cuvettes d’inondation. Un arbitrage sera probablement nécessaire entre la nécessité de préserver les zones humides, et la demande de protection contre le risque d’inondation qui émane des communautés.

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SITUATION ACTUELLE DES MANGROVES ET MARÉCAGES TIDAUX

Fonctionnement hydrologique et écologique : les zones humides concernées forment une bande continue de largeur 500 m à 3 km, entre les pk 155 et 250 (secteur Z6). Elles se vident et se remplissent deux fois par jour au rythme d’une marée d’amplitude 1 à 2 m, apportant de l’eau douce en saison humide et de l’eau saumâtre en saison sèche. A la différence du secteur des cuvettes, la crue saisonnière (quelques centimètres d’amplitude seulement) ne joue aucun rôle significatif. La moitié aval du secteur Z6 correspond à l’extrémité amont du massif continu de hautes mangroves à Rhizophora - une grande partie des arbres ont plus de 20 m - qui s’étend de Tendaba (pk 110) à Dankuku (pk 190). Cette formation n’a d’équivalent dans la sous-région que les plus belles mangroves de Guinée et de Guinée Bissau. Plus en amont, les Rhizophora sont présents de façon discontinue jusqu’à Kuntaur (bouquets puis pieds isolés) et la forêt alluviale dominée par des essences continentales prend le pas sur la mangrove. Le secteur Z6 se caractérise par de vastes étendues de marécages tidaux (« back-swamps ») qui occupent de façon continue l’espace situé derrière les mangroves et forêts alluviales. Ces marécages, occupés par des hélophytes (roseaux) jouent un rôle écologique au moins aussi important que celui de la mangrove.

Services associés : les mangroves du secteur Z6 représentent, en superficie, 8 % des mangroves gambiennes et 27 % des hautes mangroves à Rhizophora. Elles participent à la productivité des milieux estuariens et côtiers adjacents (apport de matières organiques, recrutement de crevettes et poissons) et à la stabilisation des berges. La faune terrestre relictuelle vient s’y réfugier pendant la journée. Elles pourvoient les communautés en bois de charpente et de chauffe. Le statut de « protected forest » les met à l’abri de la surexploitation. Les marécages tidaux abritent des populations importantes d’oiseaux d’eau, nicheurs (grues couronnés, dendrocygnes ...) ou migrateurs (cigognes blanches …). Plusieurs aires protégées, englobant mangroves et marécages, ont été créées sur le secteur Z6. Certaines zones de marécages présentent des sols compatibles avec la riziculture tidale.

Évolutions en cours : les études de faisabilité (O. Ruë) ont mis en évidence deux types d’évolution dues aux années de sécheresse et à la remontée progressive du niveau de la mer : (i) un sur-alluvionnement de l’estuaire de la Gambie (baisse de l’effet de chasse) aboutissant à des mortalités de mangrove dans les fonds de bolon et à de nouvelles zones de régénération en rive sur des bancs de vase nouvellement formés ; (ii) une remontée du front salé qui s’accompagne de la progression des Rhizophora au-delà de Kuntaur (à raison de 3,5 km/an en moyenne) et d’une régression de la riziculture tidale traditionnelle.

Surfaces concernées : Sur le secteur concerné, les superficies de zones humides tidales sont estimées à 33 311 ha, dont 4 458 ha pour les mangroves et 28 853 ha pour les marécages (source : SIG occupation du sol ; NEA, 2003).

SCÉNARIOS D’ÉVOLUTION À L’HORIZON 2025 POUR LES ZONES HUMIDES TIDALES

Deux scénarios sont envisagés : (i) sans le projet, (ii) avec le projet

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Scénario 2025 « sans le projet » : si la tendance à une augmentation des apports d’eau douce se poursuit, la progression vers l’amont du front salé pourrait s’inverser : la période de dulcification des zones humides tidales serait plus longue et la progression de la mangrove vers l’amont pourrait marquer le pas. Une recolonisation massive des marécages par la riziculture tidale traditionnelle est peu probable car une partie des sols ne s’y prête pas (sols sulfatés acides), et les populations tendent désormais à privilégier les nouvelles variétés de riz pluvial. Les hautes mangroves semblent relativement bien protégées d’une surexploitation d’autant que la politique des aires protégées est amenée à se renforcer. De façon générale, les zones humides tidales du secteur Z6, zone d’oscillation du front salé, ne semblent pas menacées à l’échéance 2025

Scénario 2025 « avec le projet » : le modèle utilisé par COTECO prévoit que le front salé reculera aux alentours du pk 155 (occurrence : 8,5 années sur 10), avec désalinisation permanente de toute la masse d’eau comprise entre Elephant Island et Kuntaur. Les hautes mangroves de la partie aval du secteur Z6 seront très probablement toujours présentes en 2025 car elles n’auront pas eu le temps d’être remplacées par des formations arborées continentales. Une partie des marécages sera probablement aménagée en rizières tidales « double culture » là où le sol le permet, mais la superficie aménagée en 2025 ne devrait pas excéder 3000 ha soit 10 % des surfaces actuelles de marécages. Si l’on excepte cette perte, les zones humides tidales - mangrove et marécages - devraient concerner leurs services écologiques compte-tenu des raisons déjà évoquées (statuts de protection, sols sulfatés acides, priorité au riz pluvial).

ÉLÉMENTS D’ESTIMATION MONÉTAIRE DES COÛTS ET BÉNÉFICES

A l’horizon 2025, et en première approche, la réalisation du projet entraînera :

sur l’ensemble des cuvettes d’inondation (secteurs Z3 et Z4), une perte estimée à 4 500 ha de superficie inondée en crue moyenne. Elle est considérée comme atténuable à 100 % si l’on met en œuvre une gestion de crue artificielle de type « flash flood ».

sur l’ensemble des zones humides tidales de la zone d’oscillation du coin salé (secteur Z6), une perte maximale estimée à 3 000 ha de marécages tidaux transformés en périmètres de riziculture tidale. En revanche, à l’horizon 2025, la superficie de mangroves ne devrait pas être affectée.

ESTIMATION DES PERTES EN VALEUR ÉCOSYSTÉMIQUES

Le coût annuel de la perte de zones humides à l’horizon 2025, du fait de la mise en œuvre du projet Sambangalou, est estimé à 1 251 000 €.

En intégrant le scénario de crue artificielle de type « flash flood », les pertes de zone humides d’inondation sont considérées comme compensées et le coût annuel serait uniquement celui de la perte de 3 000 ha de marécages tidaux du fait du développement de la région, soit 540 000 €.

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche cartographique LT01 : Localisation des cuvettes d’inondation reconnues lors de la mission de terrain d’avril 2011 (bief sénégalais)

Source : pour les interprétations des images SPOT : Coteco 1, vol. 8 - pour les cartes topographiques : carte IGN 1958

A : Cuvettes de Simenti, Kountadala et Oudassi Limite des surfaces inondées à la cote 15m (en vert), 17m (en rose)

et 20m (en bleu) B : Mares de Simenti et de Kountadala

C : Cuvette de Kirili En bleu : limite des surfaces inondées en crue moyenne D : Mares de Kirili

Cuvette de Simenti

Cuvette de Oudassi

Cuvette de Kountadala

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche cartographique LT02: Mares de Simenti, Kountadala et Oudassi (PNNK, Sénégal)

Mare de Oudassi

Mare de Kountadala

Mare de Simenti

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche photo LT03 : Mares de Simenti et Kountadala (PNNK, Sénégal) Photo: L.Trébaol du 14/04/11

A : Mare de Simenti envahit par Mimosa pigra B: Mare de Simenti asséchée (29 juin 2002)

C : Vue de la mare de Simenti

D : Observatoire de la mare de Kountadala E : Mimosa pigra

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche cartographique LT04 : Cuvette d’inondation de Oudassi (PNNK, Sénégal)

Exutoire de la cuvette de Oudassi

Cuvette de Oudassi

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche photo LT05 : Zone de l’exutoire de la cuvette d’inondation de Oudassi (PNNK, Sénégal)

Photo: L.Trébaol du 14/04/11

A : Vue panoramique depuis la falaise en rive gauche du lit mineur

B et C : Chenaux de crue et de décrue dans la zone de l’exutoire

D et E : Chenaux de crue et de décrue dans la zone de l’exutoire

Zone d’exutoire de la cuvette de Oudassi

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Fiche reconnaissance terrain n°LT16 Village de Kani Kunda (Gambie)

Fiche n° : LT16 Projet : Étude économique complémentaire pour l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou sur le fleuve Gambie

Date entretien : 19/04/11

Lieu : Village de Kani Kunda (secteur Z6) Date rédaction : 23/05/11

Personne(s) rencontrée(s) : Monsieur Suku Naban, chef de village Rapporteur : Loïc Trébaol

Fonction(s) et activité(s) : chef de village et agriculteurs / agricultrices Rencontrée(s) par : Loïc Trébaol, Dominique Olivier

Thème : Caractéristiques et usages actuels de la mangrove et des marécages d’arrière mangrove. Bénéfices et pertes attendus du fait du recul du front salin associé au projet Sambangalou.

Résumé de l’entretien: Le chef de village de Kani-Kunda a déjà été enquêté le 6 juillet 2002 dans le cadre des enquêtes de faisabilité (cf COTECO 2004, vol 13 “environnement et ressources aquatiques, fiche entretien n°S15). L’entretien, qui a été réalisé après celui de Tamba-Koto situé dans le même secteur (voir fiche suivante) a été écourté à cause de contraintes horaires. Une reconnaissance a été effectuée en véhicule depuis le village jusqu’à la zone de mangrove. La piste conduisant au débarcadère étant inondée par la marée haute, il n’a pas été possible d’accéder à la berge.

Reconnaissance de terrain

La piste qui va du village au débarcadère descend le plateau en traversant des parcelles de riziculture pluviale situées sur la pente, puis un marécage d’arrière-mangrove où poussent des roseaux et enfin une zone de mangrove en bordure de fleuve. A cet endroit, le rideau de mangrove est relativement mince et composée essentiellement de Rhizophora de grande hauteur. La mangrove semble avoir progressé depuis 2002, où sa largeur était d’une vingtaine de mètre. Usages du milieu Riziculture: La situation telle que décrite en 2002 est confimée, à savoir que la présence du front salin empêche la double culture de riz dans les marécages d’arrière-mangrove. Il n’est possible de faire qu’une seule culture. Avant les années de sécheresse, l’eau était douce environ 10 mois par an et la double culture était possible. Pêche à la crevette: A cette saison, l’eau est en train de devenir salée. Les crevettiers sénégalais ne sont pas encore arrivés mais ne sauraient tarder, au dire des villageois Elevage: Le bétail a accès aux terrains rizicoles après la récolte (pâture des chaumes). Perception des impacts du projet

Le chef de village, comme en 2002, se réjouit d’un recul du front salin associé au projet Sambangalou, car il permettra aux femmes du village de pratiquer la double culture du riz, comme avant les années de sécheresse. Un point capital pour elles est de disposer d’un engin à moteur pour le labour. Le fait que la mangrove soit amené à disparaître ne semble pas poser de problème aux villageois face à la perspective d’une double culture.

Conclusions / perspectives : Le principal bénéfice du projet dans ce village du secteur Z6 est la généralisation de la double culture de riz, comme avant la période de sécheresse.

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Planche cartographique LT17: Zones humides tidales à Kani Kunda (Gambie)

Kani Kunda

Mangrove

Marécages

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

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Fiche reconnaissance terrain n°LT18 Village de Tamba Koto (Gambie)

Fiche n° : LT18 Projet : Étude économique complémentaire pour l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou sur le fleuve Gambie

Date entretien : 19/04/11

Lieu : Village de Tamba Koto (secteur Z6) Date rédaction : 23/04/11

Personne(s) rencontrée(s) : Rapporteur : Loïc Trébaol

Fonction(s) et activité(s) : chef de village et agriculteurs/agricultrices Rencontrée(s) par : Loïc Trébaol, Dominique Olivier

Thème : Caractéristiques et usages actuels de la mangrove et des marécages d’arrière-mangrove. Bénéfices et pertes attendus du fait du recul du front salin associé au projet Sambangalou.

Résumé de l’entretien: Entretien avec le chef de ce village en majorité Mandinguo puis reconnaissance à pied jusqu’aux marécages d’arrière-mangrove. Le site ayant été visité à marée haute, le niveau d’eau dans les marécages n’a pas permis d’approcher la mangrove. Se reporter à la planche photo LT20.

Reconnaissance de terrain : La piste qui va du village au débarcadère longe des champs cultivés et une plantation d’anacardiers, descend le plateau en traversant des parcelles de riziculture pluviale situées sur la pente, puis un vaste marécage d’arrière-mangrove où poussent des roseaux. A marée haute, cette zone, de largeur moyenne 600 m forme un vaste plan d’eau (600 ha) qui s’étend à perte de vue entre le plateau et la mangrove (Photo LT20C). La zone de mangrove en bordure de fleuve est visible en arrière plan. Comme à Kani Kunda, il s’agit d’un rideau relativement mince et composé essentiellement de Rhizophora de grande hauteur. A noter de plus à l’est ou plus à l’ouest, ce rideau prend une extension beaucoup plus importante (entre 1,7 et 2,4 Km).

Usages du milieu Riziculture: le riz est la seule culture pratiquée dans les zones marécageuses d’arrière-mangrove (Photo LT20E). A cette saison, personne ne plante de riz car il ne pousserait pas: l’eau va devenir trop salée. Avant les années de sécheresse, l’eau des back-swamps était suffisamment douce pour qu’on puisse y pratiquer la double culture. Actuellement, le riz n’y est cultivé qu’en saison des pluies et ne représente qu’une partie minoritaire de la récolte. La majeure partie est produite sur la partie haute de la plaine alluviale (Photo LT20B) et sur les plateaux en même temps que le sorgho et l’arachide. Il s’agit de la variété Nérika. L’urée, les engrais NPK et le fumier sont utilisés comme fertilisant. Le village utilise un power-tiler pour le labour (loué 125 Dalassis pour un casier de 25 x 20m). Maraîchage: cette activité principalement de contre-saison est pratiquée sur le plateau à proximité du village (présence de puits) avec un objectif de vente et d’autoconsomation Ressources ligneuses: le bois de mangrove, non attaqué par les termites, est traditionnellement utilisé pour la fabrication des charpentes des cases. Pêche à la crevette: Les crevettiers sénégalais ne sont pas encore arrivés car l’eau n’est pas assez salée. A Tambakoto, il sont habituellement au nombre de 5, chacun ayant sa pirogue. Elevage: Le bétail n’a jamais accès aux “low-lands” sauf après récolte (consommation de la paille de riz).

Perception des impacts du projet Comme à Kani Kunda, le chef de village se réjouit du recul du front salin asssocié au projet Sambangalou. Les 600 ha de back-swamps seront constamment dessalés, et il sera alors possible de généraliser la double culture comme dans le passé. Un point capital est de disposer d’un power-tiler pour les labours, car sinon la force de travail risquerait d’être insufisante pour une mise en valeur optimale de ces nouvelles terres. Le fait que la mangrove soit amenée à disparaître ne semble pas poser de problème aux villageois face aux avantages d’une double culture de riz. Conclusions / perspectives : Le principal bénéfice du projet dans le village de Tamba Koto, a priori représentatif du secteur Z6, est la généralisation de la double culture de riz sur 600 ha de « back-swamps ».

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

p:\trier\800181_sambangalou\2.production\2_rapports_thematiques\1.fr\rapport biodiversite.doc / Christine BLANC

Étude économique complémentaire pour l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou sur le fleuve Gambie

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Planche cartographique LT19: Zones humides tidales à Tamba-Koto (Gambie)

Tamba-koto

Mangrove

Marécage d’arrière-mangrove

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

p:\trier\800181_sambangalou\2.production\2_rapports_thematiques\1.fr\rapport biodiversite.doc / Christine BLANC

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Planche photo LT20: Zones humides tidales à Tamba-koto (Gambie) Photo: D. Olivier du 19/04/11

A : Plantation d’anacardiers sur le rebord

du plateau

B : Zone de riziculture pluviale en partie haute de la plaine

alluviale

C : Vue des marécages d’arrière mangrove en contrebas du village de Tamba-Koto. Au fond, on distingue

le rideau de hautes mangroves à Rhizophora situé le long de la berge

D: Détail des « back-swamps » à marée haute (eau saumâtre)

E: Zone de riziculture tidale dans la zone de « back-swamps ». La riziculture se pratique uniquement en saison des pluies

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Annexe 5. Matériel collecté lors de la mission de terrain

p:\trier\800181_sambangalou\2.production\2_rapports_thematiques\1.fr\rapport biodiversite.doc / Christine BLANC

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Planche photo S21 : Zones humides tidales à Kiang West National Park (Gambie) Photo: L.Trébaol du 14/04/11

A : hautes mangrove à Rhizophora en berge (vert foncé) et mangrove à Avicennia (vert clair)

B : Rizière d’arrière mangrove C : Zone humide d’arrière-mangrove

D : Tanne d’arrière-mangrove E : Plantes halophytes d’arrière-mangrove