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Facteurs structurant les communautés d’oiseaux et sélection de l’habitat Exemple des passereaux en période de reproduction Sébastien Dugravot bât 25 – 4 ème étage [email protected]

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Facteurs structurant les communautés d’oiseaux et sélection de l’habitat

Exemple des passereaux en période de reproduction

Sébastien Dugravot bât 25 – 4ème étage

[email protected]

Plan du cours

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier1.1 Nombre de strates présentes dans la végétation1.2 Niveau d’encombrement1.3 Niveau de complexité végétale

2- A l’échelle des successions végétales : effet de la complexité végétale2.1 Effet sur la structure du peuplement2.2 Vitesse de renouvellement des peuplements2.3 Dynamique des espèces

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation3.1 Exemple de l’exploitation forestière3.2 Fragmentation des habitats3.3 L’effet lisière

4- A l’échelle du paysage bocager4.1 Effet de l’ouverture du paysage4.2 Effet de la qualité structurale de la haie4.3 Effet de la présence des intersections4.4 Effet de la composition végétale de la haie

IntroductionLes oiseaux : un bon modèle en Écologie des communautés

Oiseaux = un des meilleurs modèles pour étudier la structure des peuplements d’animaux

- Dénombrement avec bonne précision et coût modéréContrairement aux invertébrés et autres vertébrés (poissons, reptiles, rongeurs)

-Oiseaux + végétation = se partagent les 3 dimensions de l’espace� Intérêt de chercher les relations qui les unissent à la végétation les autres vertébrés terrestres se répartissent dans un milieu à 2 dimensions

IntroductionParamètres clés dans la structuration des communautés d’oiseaux

Comportement socialAgit sur facteurs de répartition et sélection de l’habitat

Très variable selon les espèces et au cours de l’année

Espèces non sociales le deviennent hors périodes de reproductionEx : Étourneaux sansonnet, Fringillidés (= Fous de bassan, Hirondelles, Mouettes)

Définition Portion de l’espace défendu contre les intrus

- limite variable au cours de la saison de reproduction

- réappropriation ou non l’année suivante (cigogne, hulotte)

- utilisation du chant pour la défense

IntroductionParamètres clés dans la structuration des communautés d’oiseaux

Territoire en période de reproduction

Portion d’espace où des individus, un couple ou un groupe habitent et réalisent leurs activités normales mais où les congénères ne sont pas écartés (cas des oiseaux sociaux)

Domaine vital > territoire

- différent du domaine vital :

IntroductionParamètres clés dans la structuration des communautés d’oiseaux

Territoire en période de reproduction

- Source de nourriture

- Site de nidification

- Rapprochement sexuel

- Limitation de la compétition intraspécifique (sexuel ou ressource troph)

- Diminution de la prédation (connaissance du terrain + dispersion)

- Régulation des pop nicheuses (les + « doués » auront les meilleurs territoires)

+ territoires sexuels (Combattant, Tétra) ou alimentaires (Héron cendré)

Fonction

Exemples de territoires sexuels

IntroductionParamètres clés dans la structuration des communautés d’oiseaux

Territoire Hors période de reproduction

Chez les passereaux : comportement territorial dépend de la répartition des ressources

- Défense d’un territoire hivernal (Rouge-gorge)

- Défense d’un territoire ou regroupement selon la dispersion des ressources(Bergeronnette grise)

-Absence de défense et regroupement par guilde (Verdier / Linotte / Pinson ; Mésanges / Roitelets)

IntroductionParamètres clés dans la structuration des communautés d’oiseaux

Pour résumer

En période de reproduction les exigences écologiques sont de trouver :

- La nourriture pour les adultes et les jeunes

- Un site de nidification

- Des matériaux pour la construction du nid

- Conditions permettant la défense territoriale = postes de chant

Sélection de l’habitat = bcp + importante en période de reproductionqu’en période hivernale (essentiellement recherche alimentaire)

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier300 espèces nicheuses pouvant être regroupées selon le biotope occupé :

Il y a 5000 ans Paysages de plaines et moyennes montagnes recouverts d’un manteau forestierInterrompus par accidents topographiques + rivièreHétérogénéité due aux perturbations naturelles

oiseaux des eaux continentalesoiseaux de mer oiseaux des milieux rocheux

oiseaux zones ouvertes oiseaux des landes oiseaux forestiers

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier300 espèces nicheuses pouvant être regroupées selon le biotope occupé :

oiseaux des eaux continentalesoiseaux de mer oiseaux des milieux rocheux

oiseaux zones ouvertes oiseaux des landes oiseaux forestiers

Maintenant Forêts/Bois constituent 6 % de la Grande-Bretagne et 25% de la France

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

Paramètres du milieu agissent sur répartition des espèces

� Assemblage des espèces = peuplement = nb d’esp. + densité + composition

Comment l’oiseau utilise le végétal ?- Indirectement pour sa nourriture (insecte)- Directement pour accomplir activités nécessaires (poste de guet, de chant, nidif, matériaux)

Habitat de l’espèce

Facteurs influençant l’oiseau pour la sélection d’un site de reproduction := Physionomie et forme de la végétation + composition floristique spécifique

La structure de l’habitat = descripteur essentiel des diverses composantes du peuplement d’oiseaux

Liaison forte entre descripteurs et richesse spécifique

Le stratiscopeGrâce à un jeu de lentilles permet de comptabiliser la présence d’une strate dans un milieu forestier de plus de 10m de hauteur.

Quantifier objectivement les descripteurs de la

végétation

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

Comment décrire convenablement la structure de l’habitat ?

Compartimentage fictif de l’espace végétal

- Découper optiquement un cylindre virtuel ; Base = sol ; Sommet = toit de la strate >- Utilisation successive de différentes lentilles = présence ou absence de la végétation- Répétition n fois dans différentes directions � n fréquence de recouvrement pour chaque strate

Principe d’utilisation

Compartimentage fictif de l’espace végétal :utilisé pour des milieux herbacés jusqu’aux forêts en Allemagne (Erdelen, 1984) ou en Suède (Gerell, 1988) ou pour étudier la sélection d’habitat chez des espèces résidentes et migratrices en forêt équatoriale africaine (Baumann, 2000)

Le stratiscopeGrâce à un jeu de lentilles permet de comptabiliser la présence d’une strate dans un milieu forestier de plus de 10m de hauteur

Quantifier objectivement les descripteurs de la

végétation

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

Comment décrire convenablement la structure de l’habitat ?

3 Paramètres mesurables possibles :

- Nombre de stratesNb max de strates trouvées dans les n mesures

- Niveau d’encombrement de la végétation : Somme des recouvrements de chaque strate en % = Taux de recouvrement

- Niveau de complexité végétale: Somme de la diversité horizontale et de la diversité verticale

= Indice de diversité de la stratification

Comment décrire convenablement la structure de l’habitat ?

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

1.1 Nombre de strates présentes dans la végétation

Milieux hauts

Milieux bas

Milieux hauts : caducifoliés (22m) Milieux bas : taillis de chêne verts (2.50m)

Bonne corrélation : nb de strate/ nb d’esp.

Différence de pente -> Pour une même du nb de strates : milieux hauts ont + d’esp. que milieux bas

Ds milieux hauts : troncs, écorces et espaces libres entre les arbres offrent habitats nouveaux pour Pics, Grimpereaux, Mésanges, Sitelles

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

La diversité du peuplement dépend donc du nb de strates

Rôle majeur de la distribution verticale de la végétation sur le nbde niches dispo et donc sur la diversité des peuplements

1.2 Niveau d’encombrement (% de recouvrement)

a) Effet sur le nombre d’espèces

Nom

bre

de c

oupl

es/1

0ha

% de recouvrement

Nom

bre

d’es

pèce

s

Apparition des 1ers buissons

1

2

1

2 Augmentation du nb de strates

3

3 Fermeture du milieu : Diminution du nb de niches écologiquesCompétition interspécifique active

A

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

Diversité avec niveau d’encombrement mais fonction non linéaire (même phénomène qu’avec diversité)

- Phase lente avant l’apparition des premiers buissons- Phase rapide- Phase de tassement liée directement à du nb d’esp.

Nom

bre

de c

oupl

es/1

0ha

% de recouvrement

Nom

bre

d’es

pèce

s

B

1.2 Niveau d’encombrementb) Effet sur la densité globale

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

1.3 Niveau de complexité végétalea) Effet sur le nombre d’espèces d’oiseaux

Complexité végétale

Nb

d’es

pèce

s

Nb d’esp. avec complexité végétale mais se tasse dans les valeurs élevées

Taux de recouvrement & Complexité= même effet pour des valeurs basses mais diffèrent dans les valeurs élevées (ici pas de baisse du Nb d’esp.)

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

1.3 Niveau de complexité végétaleb) Effet sur la diversité informatique : Indice de Shannon

H’

Complexité végétaleRelation linéaire

Diversité intégrative de la densité et du Nb d’esp. est fonction du degré de complexité de la végétation

Relation retrouvée dans des milieux différents sur différents continents(chênes verts méditerranéen ; chênaie hêtraie de bourgogne; sapinière des Vosges ou d’Am. du nord)

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

H’ = ΣpilnpiS

i=1

i = une esp du milieuPi = proportion d’une esp i par rapport au Nb total d’esp (S)

P(i) = ni/ NAvec ni nb d’indiv pour l’esp i et N effectif total (indiv de toutes les esp.)

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

Loi d’organisation des communautés d’oiseaux : partage de l’espace écologiqueL’architecture du milieu forestier est le facteur le plus important de la structuration des communautés d’oiseaux forestiers

En conclusion

1- A l’échelle de l’habitat : en milieu forestier

L’oiseau forestier nicheur est donc un piètre botaniste puisqu’il s’intéresse prioritairement à l’architecture de l’arbre

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale – Vision dite « de stabilité »

Qu’appelle-t-on une succession écologique ?

« Ensemble des processus par lesquels un écosystème naturellement ou artificiellement altéré entreprend spontanément de se reconstituer pour recouvrer un état - identique - à celui avant perturbation »

État climacique État initial État climaciquePerturbation Succession écologique

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale – Vision dite « de stabilité »

Qu’appelle-t-on une succession écologique ?

« Ensemble des processus par lesquels un écosystème naturellement ou artificiellement altéré entreprend spontanément de se reconstituer pour recouvrer un état identique à celui avant perturbation »

État climacique État initial État climaciquePerturbation Succession écologique

Une succession culmine au « climax » = Système stabilisé autour d’un état de quasi-équilibre (stabilité de sa composition spécifique, max de sa diversité)

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale – Vision dite « de stabilité »

Qu’appelle-t-on une succession écologique ?

« Ensemble des processus par lesquels un écosystème naturellement ou artificiellement altéré entreprend spontanément de se reconstituer pour recouvrer un état identique à celui avant perturbation »

État climacique État initial État climaciquePerturbation Succession écologique

Peuplement = Résultat des pressions de sélection concourrant à maintenir durablement la structure de la communauté dans un milieu de + en + stable (EX : Chênaie-hêtraie en Bourgogne, résineux des Vosges, Chêne-vert en méditerranée)

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale – Vision dite « de stabilité »

Qu’appelle-t-on une succession écologique ?

« Ensemble des processus par lesquels un écosystème naturellement ou artificiellement altéré entreprend spontanément de se reconstituer pour recouvrer un état identique à celui avant perturbation »

État climacique État initial État climaciquePerturbation Succession écologique

Facteurs caractérisant les successions :

- Augmentation de l ’hétérogénéité spatiale des biotopes et de la stratification de la végétation

- Complexification croissante de l’organisation interne de la communauté

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale – Vision dite « de stabilité »

Évolution de la végétation au cours d’une succession écologique forestière (Chêne pédonculé)7 stades et un stade de régénération

Qu’appelle-t-on une succession écologique ?

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

2.1 Effet sur la structure du peuplement

Augmentation Nb d’esp. + densité lors de l’évolution de la succession

+ le système évolue vers la forêt + le nb de µhabitat augmente + il y a apparition de ressources nouvelles et + le nb de niveaux trophiques augmente

Décroissance : structure des jeunes arbres sains et serrés = structure homogène favorise ni esp. vivant dans les buissons ni esp. forestières

Progression lente : esp. avec vitesse de croissance - élevée+ d’énergie allouée à la compétition et à la maintenance ( taille et durée de vie)

Phénomène régulier illustré ici par 3 exemples différents

En conclusion :Ce n’est pas dans les vieux stades que l’on trouve les + fortes diversités mais dans les stades jeunes

transitoires

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

2.1 Effet sur la structure du peuplement

Méthode : Calcul d’un indice de similitude H’β entre deux biotopes basé sur la diversitédans l’ensemble des deux biotopes moins la moyenne des diversités calculées dans chacun des deux biotopes.La vitesse de renouvellement divise cet indice par le temps qui sépare les deux biotopes

Vr=100H’ββββ / Ioù I= Intervalle de temps entre 2 stadesH’β = Indice de similitude entre 2 biotopes α1 et α2

H’β=H’α12 - 0.5(H’α1+H’α2)

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

2.2 Vitesse de renouvellement des peuplements

A quelle vitesse se renouvellent les peuplements dans les successions ?

Moyenne des div. dans les biotopes 1 & 2Div. dans l’ensemble des 2 biotopes

Age de la succession

Vite

sse de

ren

ouve

llemen

t Vr

Peuplements se renouvellent de – en – vite avec l’avancée en âge de la succession

Ralentissement des processus d’extinction-recolonisaton dans les successions forestières dû à une rémanence des esp. dans les stades plus âgés

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

2.2 Vitesse de renouvellement des peuplements

2.3 Dynamique des espèces

Succession des communautés au cours de l’évolution du systèmeEsp. jeunes stades, Esp. stades intermédiaires, Esp. des vieux stades

Esp. spécialisées = se trouvent dans milieux extrêmes (ex pelouse et vieille forêt); Esp. liées à des biotopes plus stables et durables

Dans milieux intermédiaires et transitoires = amplitude écologique + gde des esp.

Amplitude éco = nb de stades de la succession occupés

Élargissement de la niche = Nbreux avantages :

- Durer + longtemps dans un biotope changeant

- Pop + abondante et – vulnérable à extinction prématurée

- Occupation de milieux nouveaux, différents de celui du noyau initial

Ex : Fringillidés et colonisation d’habitats créés par l’homme

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

Grands arbres- Pics- Sitelle- Grimpereaux- Étourneau

- Mésanges- Roitelets

Sol et végétation herbacée- Alouettes- Pipits - Bruants - Bergeronnette

BuissonsBas puis hauts

- Fauvette grisette- Fauv. des jardins- Fauv. à tête noire- Pouillot véloce

Arbustes/Arbres- Grives- Merle- Rougegorge

2.3 Dynamique des espèces

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

Diversification de la structure du peuplement le long de la succession

Pour résumer :L’évolution du développement d’un écosystème forestier aboutit à une stabilité :

- Augmentation de la durée de vie de l’écosystème

- Augmentation de la résistance à l’invasion de la communauté par esp. étrangères� Ajustement des esp. entre elles de + en + fort avec la complexification de la communauté = s’oppose àl’introduction d’esp. étrangères (+ favorable en milieu ouvert)

Régulation par la prédation des densités spécifiques et diversités = facteur essentiel de la stabilité du système� Fluctuations d’abondance + faible dans système évolué car prédation régule les relations densité-dépendance

2.3 Dynamique des espèces

2- A l’échelle des successions végétales : Effet de la complexité végétale

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

Théories en Écologie des Communautés conçues avec milieux naturels considérés comme entités autonomes indépendantes les unes des autres…

…mais, milieux tjrs +/- morcelés, hétérogènes et changeants !!

D’où intégration indispensable de facteurs d’instabilité biotiques et abiotiques

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Action sur :

- Physionomie et morphologie des végétaux- Âge du boisement- Répartition dans l’espace- Composition floristique du peuplement arboré

Sélection d’essences les plus rentables par plantation ou par élimination des espèces indésirables

Par quels mécanismes elle agit sur les oiseaux ??

La nourriture :

Liaison directe avec les granivores:Ex: coupe forestière /Bruant jaune ; Plantation résineux /Bec-croisé

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Liaison complexe avec les insectivores :Traitements forestiers agissent sur conditions d’accessibilités aux insectesdate & lieu = plus important que les esp. elles-mêmes (grande polyphagie chez insectivores)Ex: Plantations de conifères défavorables aux mésanges bleues et pouillots siffleurs

Par quels mécanismes elle agit sur les oiseaux ??

La nourriture :

Liaison directe avec les granivores:Ex: coupe forestière /Bruant jaune ; Plantation résineux /Bec-croisé

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Le site de nidification :Construction des nids dans situations protégées : fourrés, cavités, grosses branches…avec exigences strictes !!

« Nettoyage » des forêts (suppressions des fourrés, arbres vieillissants)supprime des possibilités à bcp d’esp.

Raréfaction des sites = responsable de la diminution de certaines espSitelle, Mésanges, Rougequeue à front blanc, Pigeon colombin, Chouette hulotte et de Tengmalm…

Par quels mécanismes elle agit sur les oiseaux ??

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Jeune futaie Futaie d'âge moyen vieille futaie15 90 150 ans

sans nichoirs 3 9 17avec nichoirs 7 19 21

Effets de la pose de nichoirs artificiels (30/10ha) sur la densité des oiseaux (Nb c/10ha)

Dans les stades jeunes et moyens (où peu de cavités naturelles),Pose des nichoirs double le nombre de couples nicheurs

Par quels mécanismes elle agit sur les oiseaux ??

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Le site de nidification :

a) Action sur les dates de ponte

b) Effet sur les réussites des couvées

Coïncidence phénologique remarquable entre apparition des feuilles, éclosion des insectes, date de ponte des insectivoresTraitement forestier peut décaler de + d’1 semaine la ponte

- Chez Mes. Charbo, ponte à la même date en feuillus et résineux alors que cycle saisonnier différentDs résineux : besoins alimentaires des jeunes non résolus =mortalité accrue

- Chouette de Tengmalm : sites de nidif se raréfient, d’où occupation de sites de – bonne qualité et forte diminution du succès reproducteur

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

c) Effet sur l’effectif des oiseaux reproducteurs

45 espèces au totalChaque stade abritant des esp. non présentes dans les autres

Stade de régénération = taillis sous futaie = conservation d’arbres porte-grainesNb d’esp. > au stade suivant et précédent

D’où dans les stades de régénération très hétérogènes (richesse spé. + richesse quant.)

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Exemple d’une monoculture de résineux

Très pauvres en esp. d’oiseaux !!

- Essence introduite en dehors de leur aire de répartition

- Décalage phénologique des pics de nourriture

- Traitées en futaies jardinées : buissons, herbacées et vieux arbres non conservés

c) Effet sur l’effectif des oiseaux reproducteurs

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.1 Exemple de l’exploitation forestière

Fragmentation = notion fondamentale en Écologie du paysage

- Réduction de la superficie totale

- Distribution des formations résiduelles en mosaïques d’éléments disjoints

Disparition sélective de certaines esp. et compensatrice d’esp. communes

Viabilité d’une population nécessite un biotope d’une certaine étendue

Relation aire/esp. prédit qu’un biotope de faible superficie à – d’esp. qu’ un grand

Études sur des boisements de superficie croissante et isolés dans des surfaces de culture (Moore & Hooper au RU)

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Merle noirRouge-gorge

Grive draine

Geai des chênes

Mésange boréale

P

Courbes de probabilité P de colonisation de biotopes de superficie croissanteEx des oiseaux forestiers (Moore et Hooper)

Probabilité de colonisation différente selon les esp.

Effet de la fragmentation sur le Nb et l’identité des esp.

Esp. rares et disséminées ont besoin espaces + gd pour être présentesCas des forets âgées

Ex: rapaces, pics et passereaux(Mes. bor. Sitelle, Pouillot siffleur)

Surface (ha)

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Surface (ha)

Rouss

erolle turdo

ïde

Locustelle luscinoïde

Rousserolle effarvatte

Bihoreau gris

Canard souchet

Poule d’eauPBruant des roseaux

Courbes de probabilité P de colonisation de biotopes de superficie croissanteEx des oiseaux aquatiques (Rocher)

Forme des courbes suggère : pas de limites min ou max strictesProcessus dynamique, équilibre entre immigration / extinction

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Quelles sont les esp. les plus sensibles à cet effet surface ?

- Migrateurs au long cours- Esp. discrètes évitant les lisières- Faible productivité de jeunes

Dans petits bois isolés, esp remplacées par d’autres + précoces et + fécondes

Am Nord : 10% des esp bénéficient de la fragmentation (Middleton & Merriam)

RU : 60% parcelle forestière = 31% Nb d’esp et 45% des effectifs (Robbins)

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Phénomènes intervenant dans les processus d’extinction locale

- Effectifs des pops < au seuil critique d’extinction

- Aptitude colonisatrice trop faible par rapport au degré d’isolement des habitats

Le taux d’immigration diminuant avec la distance interbiotopeProblème de connectivité entre les blocs : Métapopulation

Ensemble de sous-popinterconnectées par indiv qui se dispersent

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Pour qu’une métapopulation soit viable entre milieux optimaux et suboptimaux = échanges entre les 2 sous-pop régulés par la compétition intraspécifique

Phénomènes intervenant dans les processus d’extinction locale

- Effectifs des pops < au seuil critique d’extinction

- Aptitude colonisatrice trop faible par rapport au degré d’isolement des habitats

Le taux d’immigration diminuant avec la distance interbiotopeProblème de connectivité entre les blocs : Métapopulation

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Rôle de la compétition intraspécifique dans la structuration

Évolution des esp. vers sélection des préférences d’habitats les plus favorables = milieu optimal

Malgré cela : possibilité de survie dans des environnements suboptimaux

Ex: Mes charbo se reproduit dans bois et dans haie (bois = opt. ; haie = subopt.)

Si on enlève les couples d’1 bois = immédiatement remplacés par ceux des haies

De +, bois est bien habitat opt. car succès reprod. des couples + élevés

Mais en réalité : situation tjrs + complexe !!

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Meilleurs habitats = les + convoités et même par différentes esp.Ainsi : un habitat – bon peut s’avérer meilleur si la compet. est + faible

Ex : Fauvette à tête noire, habitat opt. = forêt de feuillus en bord de rivière

Présence également dans bois mixte conifères/feuillus loin des rivières

Et succès reprod. idem dans les 2 types d’habitat dû à forte compet. dans habitat opt. (4 fois + de nids !)

Choix de l’habitat pas uniquement en fonction de la nature de la végétation et de la richesse en aliments mais aussi en fonction de la compet. intraspé.

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.2 La fragmentation des habitats

Rôle de la compétition intraspécifique dans la structuration

3.3 L’effet lisière

Effet direct : juxtaposition des deux milieux augmente la diversité des ressources pour les espèces capables d’en tirer parti Ex : Alimentation en milieu découvert et nidification dans la végét. arbustive

(Étourneau, Bruant jaune, Buse, Pigeon ramier)

Effet indirect : modification de la végétation par la lumière = physionomie des arbres et diversité floristique accrueTroglodyte, Fauv. à tête noire, Fauv. des jardins, Pouillot véloce, Accenteur, Mésange à Longue queue

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

Cas de la forêt de Bialowieza

Caractéristique : - Forêt primaire : très hte et très dense- Peuplement avien : bcp d’esp. mais en faible qté

Permet de constater que des espèces de lisières en Europe Occ. sont en fait des esp. de forêt profonde adaptées secondairement au milieu ouvert de bocage (Buse, Bondrée, Pigeon ramier…)

Nbreuses esp. ont envahi milieux secondaires sous l’effet d’une surpopulation en milieu forestier (merle, rougegorge…)

En Europe Occ : richesse de la faune + faible et pressions de prédation – sévères

3- Distribution en mosaïque : Effet perturbation

3.3 L’effet lisière

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

4- A l’échelle du paysage bocager

4.1 Effet de l’ouverture du paysage

Haie = forme simplifiée de lisière certaines esp. de subsister en milieu agro

Déclin du Nb d’esp et de la densité avec l’ouverture du paysage

Effet de l’ouverture du paysage (par enlèvements des haies et des boisements) sur la densité et la diversité des oiseaux

Utilisation des haies en liaison étroite avec occupation du milieu forestier

Ex: Troglodyte : Pop. décimée par hiver froidRecolonisation se fait d’abord dans les milieux forestiers puis milieux suboptavec accroissement de la pop.

Influence de la population « source » dans le boisement sur la colonisation des milieux adjacents : cas du Pinson des arbres (Obsorne 1982)

Distance au plus proche boisement

Quand le niveau de population est élevé, les haies les + éloignées sont colonisées alors que quand le niveau de population est faible la population ne s’étend pas

4- A l’échelle du paysage bocager

4.1 Effet de l’ouverture du paysage

4.2 Effet de la qualité structurale de la haie

Valeur biologique de la haie et densité du peuplement(bocage de Candé Maine et Loire, Ysnel et al., 1998)

Parmi 57 esp. communes du paysage agro, la présence de haies avec arbres = facteur déterminant pour 41 d’entre elles. 15 ont besoin d’arbres pour nicher Les autres bénéficient de postes de chant et de sites trophiques

Indice Bio /20: nb de strates, présence d’un ourlet, fossé, esp arborescente

Le Nb de territoires établis augmente avec qualité de la haie

4- A l’échelle du paysage bocager

4.3 Effet de la présence des intersections

Intersections : sites privilégiés d’installation des territoires

Ainsi : Carrefour des haies abritent une avifaune bcp + diversifiée et + abondante que celle peuplant les haies rectilignes (Constant, 1976)

Ex: Troglodyte, Accenteur, Rouge-gorge, Pouillot véloce = nette préférence

Densité en oiseau = 1.7 fois + élevé que le long de haies droites (Lack, 1987)

4- A l’échelle du paysage bocager

4.4 Effet de la composition végétale de la haie

Effet + difficile à démontrer mais disparition des ormes au RU en 69 a permis de mesurer l’impact sur les pop. d’oiseaux

Action des ormes sur les oiseaux par la nourriture fournie

- Graines : Bouvreuil, Linotte, verdier (20% de la nourriture des jeunes)

- Bourgeons : Mésanges en hiver et début de printemps

- Insectes du feuillage : Pinson, Pipit des arbres, Pouillot véloce et fitis…

Diminution de la densité des esp., redistribution des territoires et accroissement de leur taille.

Certaines esp. très affectées (Rg, Accenteur, Roitelets) d’autres que de façon passagère

4- A l’échelle du paysage bocager

En résumé

Densité d’autant + grande dans le maillage bocager qu’il y a présence d’arbres dans la haie, diversité des buissons est grande et que les boisements sont proches

4- A l’échelle du paysage bocager

Cui - cui

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

5 - A l’échelle de la France

Les esp. réagissent aux variables du milieu en ajustant leur répartition, leur abondance et ce, indépendamment. Tous milieux n’offrent pas les mêmes possibilités

Ex : en montagne, saison de végétation et de reprod. + courte, sols + superficiels et donc productivité du milieu + faible - d’esp ont pu s’adapter

Facteurs écologiques importants dans la répartition (étude sur 281 esp.) :Altitude et influence méditerranéenne

- Transition lente entre avifaune de plaine et avifaune d’altitude- Transition milieux méditerranéens non méditerranéens bcp + marquée

5 - A l’échelle de la France

Latitude en gr

Rôle de la latitude sur la répartition de l’avifaune

Nb d’es

pèce

s

Nb d’esp. nicheuses augmentent en se rapprochant des régions méditerranéenneslié à une augmentation de la stabilité et de la prévision éco-climatique

des écosystèmes dans les basses latitudes (phénomène observé à l’échelle des continents)

En revanche : Nb esp. en Corse bcp + faible, comparable à celui de latitude + élevée alors que biome méditerranéen = phénomène d’insularité

nord sud

Rôle de la longitude sur la répartition de l’avifaune

Nb d’es

pèce

s

Longitude en gr

Diminution des esp. vers l’ouest (phénomène également observé en Am du Nord)+ on s’éloigne du centre de gravité des continents et notamment presqu'îles et péninsules et + le nb d’esp. diminue (France = Péninsule de l’Eurasie)

Mais deux facteurs essentiels doivent être également pris en compte :

-Facteur d’enrichissement à l’interface océan-continent-Facteurs topographique et physiographique augmentent considérablement le nb d’esp. dans la moitié Est de la France (importance de l’altitude)

ouest est

5 - A l’échelle de la France

Facteurs principaux de la répartition des passereaux en période de reproduction – L3Pro

6 – Biogéographie insulaire

6.1 relation surface des îles et nombre d’espècesInfluence de la superficie des îles et des continents sur nb. d’esp. d’oiseaux (Méditerranée)

Relation log-log linéaire (15aine d’îles testées) : + île est petite et – il y a d’esp.

Asie mineure

Malte

Port-Cros

Cabrera

Formentera Cyrénaïque

Ibiza

Minorque

Majorque

RhodesChypres

CrêteBaléares

Corse

Sicile

Sardaigne

Mahgreb

Balkans Ibérie-France-Italie

Aire méditerranéenne

Asie mineure

Malte

Port-Cros

Cabrera

Formentera Cyrénaïque

Ibiza

Minorque

Majorque

RhodesChypres

CrêteBaléares

Corse

Sicile

Sardaigne

Mahgreb

Balkans Ibérie-France-Italie

Aire méditerranéenne

Malte

Port-Cros

Cabrera

Formentera Cyrénaïque

Ibiza

Minorque

Majorque

RhodesChypres

CrêteBaléares

Corse

Sicile

Sardaigne

Mahgreb

Balkans Ibérie-France-Italie

Aire méditerranéenne

6 – Biogéographie insulaire

6.1 relation surface des îles et nombre d’espèces

Comment les esp. ont colonisé les îles et quelles stratégies adoptent-elles pour survivre ?

McArthur & Wilson : Théorie de l’équilibre dynamique : Le Nb d’esp. habitant une île est en équilibre entre les esp. qui entrent et celles qui s’éteignent sur place

Ex 1 : Explosion volcanique insulaire : étude de la recolonisation à différents intervalles de temps = vérification de la théorie de McA. & W.

Ex 2 : Creusement du canal de Panama, création d’un lac artificiel + île avec couvert forestier éloigné de la forêt

En 50 ans 30% des esp. avait disparu de la nouvelle île

Théorie actuellement controversée car

- Ne prend pas en compte la diversité des biotopes existant sur les milieux à coloniser- Ne prend en compte que le Nb d’esp. mais pas la densité de chacune- Toutes les esp. sont mises sur le même pied d’égalité = la position trophique n’est pas prise en compte- Pas de prise en compte des facteurs historiques

6.2 Syndrome d’insularité

a) Au niveau des peuplements

5 mécanismes participent à ce syndrome d’insularité, Ex : Provence Vs Corse

1) Les esp. des îles sont de petite taille

Leur petite taille permet de construire des pop. numériquement + imptes et donc – vulnérables à l’extinctionParmi les différentes esp d’une famille, les + grosses sont absentes et surreprésentation des passereauxEx hirondelles, martinets, engoulevent bien présents car exploitent l’espace aérienFringillidés tous présents car adaptés au milieux ouvertsGalliformes : Absence de Tétra ; présence de la Perdrix rouge (400g) mais pas Bartavelle (700g)Picidés : présence du Pic épeiche ni Pic vert ni Pic noirStrigiformes : présence de l’Effraie mais ni Hulotte ni Grand duc

Poids moyen des esp. dans une série forestière en Provence : 37gPoids moyen des esp. dans une série forestière en corse : 26g

6 – Biogéographie insulaire

2) Les esp. des îles exploitent un + grand Nb de biotopes

Les esp qui ont colonisé la corse ont élargi la gamme de ressources à exploiterEx : Mes. bleues et charbo ont augmenté le Nb de biotopes exploités/continentCar bcp de compétiteurs ne sont pas présentsPermet l’augmentation des pop.

6.2 Syndrome d’insularité

a) Au niveau des peuplements

6 – Biogéographie insulaire

5 mécanismes participent à ce syndrome d’insularité, Ex : Provence Vs Corse

3) Les esp. des îles ont tendance à se sédentariserComparaison de deux successions écologiques en Corse et en ProvenceDe 83 à 99% d’esp. sédentaires en CorseDe 23 à 96% en Provence

6.2 Syndrome d’insularité

a) Au niveau des peuplements

6 – Biogéographie insulaire

5 mécanismes participent à ce syndrome d’insularité, Ex : Provence Vs Corse

4) Les esp. des îles ont des niveaux trophiques relativement bas- Sont souvent de petits insectivores- Grands prédateurs sous représentés car faible densité & forte taille = handicap à la colonisation

En milieu insulaire on a donc diminution de la fonction prédatrice par écrêtement des niveaux trophiques supérieurs

5) La diminution du Nb d’esp. sur les îles crée des modifications dans les interactions interspécifiques par une diminution des pressions de compétition et prédation

6.2 Syndrome d’insularité

a) Au niveau des peuplements

6 – Biogéographie insulaire

5 mécanismes participent à ce syndrome d’insularité, Ex : Provence Vs Corse

b) Au niveau du fonctionnement des populations

Démographie comparée de la Mésange bleue au Mont Ventoux et en Corse

Reprod. retardée / -dre fécondité / pas de 2ème ponte/ Cycle reprod + court

6 – Biogéographie insulaire

6.2 Syndrome d’insularité

Cas des mésanges étudiées en Corse et en Provence (Blondel)

54 jours-6.210 maiCorse

99 jours+8.920 avrilProvence

Durée de cycle reproductif

2ème ponteTaux de féconditéen Nb œufs/cc

Début de date de ponte

Hypothèses

Prévisibilité moindre du climat en Corse d’où risque d’investir dans une production coûteuse énergétiquement

Investissement dans la recherche de nourriture, l’évitement des prédateurs et l’aptitude à la compétition

b) Au niveau du fonctionnement des populations

6 – Biogéographie insulaire

6.2 Syndrome d’insularité