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FAIRYNEWSFévrier 2020 n°2

Dossier : le cyber harcèlement

Retrouvez également des interviews, la première partie d'unepassionnante histoire et bien d'autres articles !

Sommaire

DOSSIER3 Le cyber harcèlement

INTERVIEW5 Mme Sabbatini présente les

sentinelles et référents

INTERVIEW6 Kelly : qui êtes-vous ?

VIE AU COLLEGE7 Présentation de divers projets

au sein du collège

DECOUVERTE9 Les 6èmes en visite à la mairie

LITTERATURE101 Coup de coeur de la rédaction

1ère partie d'une nouvelle

RECETTE16 Le fameux pain d'épices !

Fairynews n°2 - février 2020

DossierLe cyber-harcèlement


Non au cyber-harcèlement !

Le cyber-harcèlement, forme répétée de violence qui prend place sur lesréseaux sociaux a pris une ampleur considérable ces dix dernières années.

Cette persécution touche notamment les jeunes tout particulièrement lesadolescents.

Je suis la cible des attaques,Si tu es la cible des attaques parles-entout de suite à une personne de confiancequi saura t’écouter et te conseiller. Celapeut être un adulte, un ami, un membrede ta famille, un professeur ou bien taboulangère…Il existe des numérosgratuits comme le « 3020 » ou le « 0800200 000 » pour en parler. Pour essayerde diminuer l’impact des messages ou descommentaires, ne réponds surtout pas, etdéconnecte toi vite de tous les comptesavec lesquels la personne qui te harcèle apu te parler.Si tu peux, prends des captures d’écransdes conversations et des commentaires

Je suis témoin des attaques,Si tu reçois des photos ou des SMShaineux envers une personne que tuconnais, supprime-les et signale lespublications, commentaires ou autresmessages. Ainsi, tu pourras briser la «chaîne » de méchanceté. Si tu connais lavictime, essaie de la soutenir, de lui parleret d’en discuter avec un des membres desa famille, quelqu’un de confiance ou bienun professionnel de l’éducation…. Afin dedébloquer la situation. qui ont pu teblesser.

Si tu es un ami, un parent de la victime,Sois attentif aux changements decomportement des élèves : le cyber-harcèlement se pratique à l’abri du regarddes adultes, mais certains signes peuventvous aider à le repérer. Essaie de recueillirdes preuves, d’enregistrer les e-mails ou defaire des captures d’écrans.et surtout derassurer l’enfant et de l’accompagner danscette épreuve. Si cette situation prend del’ampleur, porte plainte car cela peut détruirementalement la victime.

Pour conclure, le cyber-harcèlement n’est pasmoins dangereux ou moins important que leharcèlement scolaire. Il faut réagir vite etavec efficacité. Si tu es la victime, ne terenferme surtout pas sur toi-même, celapourrait avoir des effets dévastateurs.

Justus & Sven


DOSSIERCYBER-HARCELEMENT

Qu’est ce queTPM6 ?

Touche pas à mon6ème est un projet misen place par lessentinelles etréférents.Cela consiste à mieuxintégrer les 6èmes dansle collège, à l’aide dututeur en 3ème.On organise unerentrée commune,une visite du collègepar les tuteurs ainsique des jeuxcoopératifs.

INTERVIEW DE MME SABBATINI

Organisatrice du projet sentinelles etréférents au collège de Reignier.

Pourquoi avoir organisé le projet « sentinelles etréférents », quel était votre but ?Au collège, en tant que CPE, j’ai pu voir de nombreuxcas de harcèlement et de mise à l’écart. Puis j’ai reçuune proposition de formation pour les élèves ainsi quepour les adultes. C’est comme ça que le projet« sentinelles et référents » à été instauré dansl’établissement, je pense que c’est une très bonne façonde régler les problèmes liés au harcèlement.

Quelle formation proposez-vous aux sentinelles ?Une fois par an, six sentinelles et six référents sont

choisis et sont formés pendant quatre jours au collège,par le biais de jeux. Plus récemment, j’ai participé àune autre formation de deux jours cette fois-ci à Lyon.L’animateur et créateur du projet « sentinelles etréférents », Eric Verdier est un psychologue« communautaire » qui souhaite faire changer leschoses grâce l'évolution de la pensée en communauté.Il travaille avec de petites animations, des jeux et desoutils qui pourraient être installés dans des classes.

Avez-vous déjà rencontré des cas de cyber harcèlementau collège ?Oui, en effet, nous avons déjà croisé plusieurs cas decyber harcèlement. Dans la plupart des cas, celacommence au collège, et cela continue souvent sur lesréseaux sociaux.

Sven&Justus


Club journal : Peux-tu te présenter,prénom, âge, origine…

Kelly : Je m’appelle Kelly, j’ai 24 anset je suis originaire du Jura.

Club journal : Quel serait ton plusgrand rêve ?

Kelly : Mon rêve le plus fou seraitd’aller dans l’espace.

Club journal : Peux-tu faire unportrait chinois de toi : Si tu étais unanimal, une fleur, un personnagefantastique, une matière, unélément et un livre, lesquels serais-tu ?

Kelly : Si j’étais un animal, je seraisun lion. Si j’étais une fleur, je seraisune rose. Si j’étais un personnagefantastique, je serais WonderWoman (rire). Si j’étais une matière,je serais les sciences de la vie et de laTerre. Si j’étais un élément, je seraisle feu. Et si j’étais un livre, je seraisun livre d’astronomie.

Interview de Kelly par le club journal

Club journal : Pourquoi as-tu vouludevenir surveillante ?

Kelly : J’avais besoin de trouver untravail pour des raisons financières.De plus, ayant déjà travaillé avec desenfants, je me suis tournée vers cetravail.

Club journal : Que pensais-tu dessurveillants quand tu étais aucollège ?

Kelly: Je ne les trouvais pas trèssympathiques, c’est donc pour cetteraison que je les ignorais.

Club journal : As-tu un talentparticulier ?

Kelly : Je suis danseuse et bonnecavalière.

Merci à Kelly d'avoir pris le tempsde répondre à nos questions !

Stitch et Rivka


Sorties théâtre

Dans le cadre du PEAC (Parcoursd'Education Artistique et Culturel) lecollège de Reignier propose aux élèvesvolontaires d'aller au théâtre en soirée.Au premier trimestre les élèves de 4èont pu voir à Château-Rouge àAnnemasse L'Avare de Molière. Ils onteu la chance d'être sur scène avec lesacteurs. Impressionnant !

Les 5èmes sont ensuite allés voir LeMalade Imaginaire, proposé par lamême troupe de théâtre : la compagnievol plané. Des élèves ont participé à lapièce de manière improvisée, guidéspar les comédiens.

Les 6èmes, quant à eux, ont assisté à lareprésentation de Blanche Neige par latroupe Raskine et Cie, création drôle etloufoque...


Vie au collège...

Les 5è ont eu des séances d'éducationà la sexualité et l'affectivité sur lethème des relations à l'adolescence, dela différence et de l'effet groupe,encadrées par les personnels formés.

Ils ont également pu participer à unthéâtre interactif avec l'associationEffet act sur le thème de l'estime desoi.Le spectacle, « itinéraire d'un looser »a pour but de les faire réfléchir à lapuissance des mots et au mal qu'ilspeuvent produire même sans levouloir.

Parcours citoyen - EMI

Dans le cadre du PARCOURSCITOYEN et de l’éducation aux médiaset à l'Information (EMI), les élèves de6è ont assisté à une animation sur lesrisques d’Internet. L'association «GENERATION NUMERIQUE »,spécialisée dans la prévention desusages et des dangers d’Internet estintervenue pour sensibiliser les élèvesaux dangers des réseaux sociaux.Après avoir expliqué lefonctionnement global d’Internet,l'animateur leur a expliqué les risquesliés à l'utilisation des réseaux sociaux

(les mauvaises rencontres que l'onpeut faire, le cyberharcèlement, lesfausses informations et les théories ducomplot) et leur a donné des conseilssur la protection des donnéespersonnelles, l'utilisation des pseudos,les informations à e pas donner.... Lesélèves ont approfondi ces thèmes avecleur professeur d'Histoire et leurprofesseur-documentaliste, ils ontainsi créé des affiches sur les dangersd'internet que vous pouvez voir un peupartout dans le collège.


Les 6èmes en visite à la mairie

Depuis plusieurs années, les classes de6ème ont passé une heure à la mairiede Reignier accompagnées de leursprofesseurs d'EMC.M. Berthelot, adjoint scolaire, les aaccueillis et leur a notamment présentél'établissement, expliqué les différentsservices et le déroulement d'un conseilmunicipal. Vous pouvez ci-dessusobservé la salle du conseil où siègent lesélèves de 6°2 et 5 !


DEUX SECONDES EN MOINS

«Deux secondes enmoins», juste deux secondes.Alors, Igor n'aurait pas étédéfiguré dans un accident devoiture par une fauted'inattention de son père.Alors Rhéa aurait pu éviterque son petit ami Alex mettefin à ses jours.

Deux jeunes lycéens, tousdeux bouleversés par unévènement surgit récemmentdans leur vie, ne seconnaissent pas et pourtant,grâce à un «Thé des Sages»,un perroquet et un professeurde piano pas comme lesautres, ils vont apprendrequ’ils ne sont pas seuls dansleur malheur et que le piano,une passion qui les relie, peutleur ouvrir plus d’une portevers l’avenir.

Ce livrepassionnant écritpar Marie Colotet NancyGuilbert, a gagnéle prix AlterAdo2019.À découvrir vite auCDI !

Stitch


Louise Prathley poussa un longsoupir. Elle était à bord du train lamenant à son riche collège «CharlesDickens». Mais elle n’en avait aucuneenvie. C’était, si l’on ose dire, uneenfant un peu pourrie gâtée. Elle avaitl’habitude que l’on se plie à sessouhaits. En effet, elle possédait denombreux jouets et de nombreuxlivres. Louise commençait à devenirune enfant exigeante. Au bout d’unmoment, ses parents ne pouvaient plusla supporter. Ils n’osaient pas lacontredire à cause de ses crisesd’asthme. Alors, après de nombreuxmoments de réflexion, ils avaientdécidé de l’envoyer dans un collègeavec internat.

Ils espéraient qu’un peu d’éducationferait du bien à Louise. Bienévidemment, la jeune fille avaitabondement protesté. Mais ce futpeine perdue, ses parents nel’écoutaient pas, pour une fois. Louisen’était jamais allée à l’école, comme laplupart des jeunes filles de cetteépoque. C’est pour ça qu’elle redoutaitatrocement d’y aller. De nouveau,Louise soupira. Dans le train, elle setrouvait avec un groupe de filles quil’ignoraient délibérément. Louise avaitbien essayé de maintenir uneconversation, mais avec ses « Moi jepense que… » et ses « Ça m’est aussiarrivé et je... ». Les autres l’avaientrapidement rejetée et elle s’était

Nouvelle écrite par une élève :Un mot de trop

enfermée dans son mutisme. Lorsquele train arriva au collège, après septheures de route, Louise ne s’était faitaucune amie. Du coté des garçons, ellen’y songeait même pas. Louise se ditqu’elle n’arriverait pas à tenirlongtemps si elle n’avait personne surqui elle pouvait compter. Quand elleentra dans la cour, elle chercha desyeux une personne qui se trouvaitseule. Ce fut peine perdue. Tout lemonde se retrouvait entre copains etpersonne ne faisait attention à elle.Elle se demandait ce qu’elle devaitfaire quand elle entendit son nom.Surprise que quelqu’un sachecomment elle s’appelle, elle seretourna et vit une bande de garçons –cinq, précisément – la regarderméchamment. Louise comprit que cen’était qu’un faux espoir. Ce n’étaitsûrement pas une demande d’amitié

qui se présenta là lorsqu’un descollégiens lui demanda : « T’as quoidans ton sac ? » C’est alors que lajeune fille s’aperçut qu’un des garçonspossédait sa carte « d’identité » pourentrer dans l’établissement. C’était, enquelque sorte, un passeport. Sans lui,Louise était obligée de rester dans lecollège sans accord signé des parents.En l’occurrence, ceux-ci sont à l’autrebout du pays. Il ne fallait pas comptersur eux pour faire un long voyage pourune petite signature de rien du tout.Sur la carte d’identité, il y avait toutesles informations personnelles deLouise : nom, prénom, âge, sexe...Louise fixa son regard sur sa carte. Legarçon qui l’avait le remarqua etdemanda :« Eh ! On t’a posé unequestion, j’te rappelle ! - Réponds,ordonna l’un de ses amis. »


Louise osa enfin donner un peu devoix : - Rendez-moi ma carte, elle nevous appartient pas. » Pour touteréponse, les cinq garçons explosèrentde rire et lui arrachèrent des mains sonsac. Ce qui suivit fut un choc pour lapetite enfant gâtée : ils vidèrententièrement le contenu de son sac etle jetèrent à la poubelle – hormis lagrosse somme d’argent qu’ils separtagèrent entre eux. Ils lui rendirentson sac vide mais gardèrent la carte endisant qu’ils ne la lui rendraient quesi dans les semaines qui suivraient ellefaisait tout ce qui lui ordonnaient.Louise refusa évidemment. Elle voulutarracher des mains sa carte d’identitémais elle ne réussit pas. Louise ne

souhaitait pas devenir la servante deces garçons, mais elle ne souhaitait pasnon plus être privée de sa carte desortie. C’était, selon elle, la seuleliberté qu’il lui restait. Alors, après delongues secondes d’hésitation –accompagnées des regards perçantsdes cinq garçons – elle accepta.

De longues semaines durant, la vie deLouise devint un enfer. Chaque jour,elle devait obéir aux ordres des cinqgarçons. C’était même parfoiscontraire au règlement du collège, çapouvait dépasser les bornes : appuyersur le boîtier de l’alarme incendie, elledevait aussi acheter certaines chosesaux garçons avec l’argent qu’ils

Un mot de trop

lui donnaient – enfin… pas tout à fait.C’était l’argent de poche appartenant àLouise qui lui avait été dérobé. Engénéral, les garçons étaient exigeantset demandaient à ce que leurs requêtessoient immédiatement exécutées.Louise n’en pouvait plus. Elle avait dumal à suivre les cours et à faire cequ’on lui demandait en même temps.Si bien que toutes ses notes chutèrent.Ses professeurs se demandaientpourquoi un si brusque relâchementde travail avait été mis en place. Unjour, le directeur convoqua LouisePrathley dans son bureau. La jeunecollégienne redoutait ce moment plusque les autres car elle savait que celapouvait lui demander des explications.Elle ne désirait pas parler de sesproblèmes, cela ne concernait qu’elle,et elle seulement. Elle entra dans lebureau d’un air maussade.

M. Clithson l’accueillitchaleureusement. « Entrez et asseyez-vous, Louise. Louise s’exécuta. - Avez-vous une petite idée de pourquoi est-ceque je vous convoque aujourd’hui ?Reprit le directeur. - N-n-non, bégayadoucement la jeune fille. - En êtes-vous sûre, insista-t-il. - O-o-oui… -Bon. Et bien je vais alors vousexpliquer la raison pour laquelle jevous ai convoquée, puisque vous n’enêtes pas capable. Il se trouve quedepuis quelques temps, vos noteschutent au fur et à mesure que l’annéescolaire avance. Pourriez-vousm’expliquer pourquoi ? - Et bien… je…je ne sais pas… - Vos professeurs medisent que vous n’écoutez plus encours, qu’ils vous voient exécuter denombreuses petites bêtises… celacommence à faire un nombreimpressionnant maintenant !


Je serais incapable de les compter surmes dix doigts tellement il y en a. Vousrendez-vous seulement compte de ceque vous êtes en train de faire ?- Heu… ben… je n’sais pas trop… M.Clithson toussota- Hum, hum. Cela est difficile à croire,miss Prathley. Je possède certainsrapports comme quoi vous allez voirrégulièrement une bande de jeunesgarçons et à chaque fois vous n’en avezpoint l’air réjouie. Pouvez-vouségalement m’expliquer pourquoi ?- N-n-non…- Vous êtes en train de ruiner votreannée scolaire, miss. Si vous continuez

sur cette voie de la défaite, vousn’obtiendrez pas le diplôme de find’année. Ce diplôme est seulementpour les élèves compétents, et je puisvous assurer que pour le moment, vousn’êtes pas sur la liste. Je ne veux pasvous décourager, Louise, mais c’esttrès mal parti. Alors, une bonne foispour toutes, pouvez-vous répondre àmes questions ? - Je vous dis que jen’en sais rien !!! hurla Louise. » C'étaitle mot de trop. La jeune fille quitta lebureau en courant, sans demander sonreste. Le directeur resta un momentpétrifié, surpris de cette fuite soudaine.

La jeune Prathley attendit longtempsdans la chambre de son internat. Elle

Un mot de trop...ne sortait ni pour aller en cours, nipour aller manger. Elle ne se lavaitplus, ne dormait plus. Pendantplusieurs jours elle ne buvait que del’eau du robinet de sa salle de bain, etne répondait pas à son ventre qui criaitfamine. Au début, les professeurscroyaient qu’elle était rentrée chez elle,sous la fausse rumeur que lescamarades de Louise propageaient.Mais lorsque M. Clithson demanda àM. Layront, le professeur demathématiques, si Louise faisait desprogrès, celui-ci ouvrit de grands yeuxétonnés et demanda :« Louise Prathley n’est pas rentréechez elle ? » Ce qui, évidemment,laissa le directeur surpris et inquiet. Illui dit que Louise n’avait pas quittél’établissement. Inquiet à son tour, M.Layront laissa ses élèves seuls dans lasalle de classe et appela plusieurs

professeurs. Le directeur, escorté desenseignants, se dirigea à l’intérieur del’internat. Ils cherchèrent la chambrede Louise. « Chambre 312… chambre312... » répétait M. Clithson. Lorsqu’ilsy parvinrent, ils frappèrent à la porte.Pas de réponse. Le directeur frappaitdésespérément contre le cadrant de laporte en criant « Louise ! » sansobtenir la moindre réaction en retour.Alors, il essaya d’ouvrir la porte.Fermée à clef. Tous les enseignantss’arrêtèrent d’appeler la jeune fille. Ilsse demandaient tous la même chose :avait-elle fugué ? M. Clithson décidaqu’il n’y avait qu’un seul moyen de lesavoir : enfoncer la porte. Il appela M.Layront et un autre professeur pourl’aider à emboutir la porte. Au bout deplusieurs coups, la porte ne résista paset s’ouvrit, laissant découvrir uneLouise affalée sur le sol, évanouie.


Aussitôt, l’infirmière qui les avaitaccompagnés se précipita sur elle etvérifia qu’elle respirait. C'était le cas.La jeune infirmière la mit en positionlatérale de sécurité. Les jours quisuivirent furent calmes et reposantspour Louise. Elle passait ses journéesaffalée sur le lit de l’infirmerie, et tousses professeurs venaient la voirrégulièrement. Elle se remettait petit àpetit grâce aux repas complets quel’infirmière lui apportait. Quand ellefut totalement rétablie, le directeur laconvoqua à nouveau pour de réellesexplications, cette fois-ci. Louise yconsentit. Alors, elle lui raconta tout.Sa solitude dans le train, sa rentréeratée, mais surtout, sa rencontre avec

les cinq compères peu sympathiques,ainsi que toutes leurs exigences. M.Clithson comprenait à présentpourquoi les notes de la jeune filleavaient chuté. Il ordonna que l’on fitvenir les cinq garçons dans sonbureau. Ceux-ci n’étaient guèresurpris. Ils avaient appris, ainsi quepresque tous les élèves du collège, queLouise avait fait un malaise car elle nemangeait plus. Ils savaient égalementqu’elle était aux petits soins desenseignants, et qu’elle allait sûrementtout raconter. Ce fut donc pas très fiersqu’ils entrèrent chez le directeur. Vingtminutes plus tard, Louise faisait sesbagages. Elle avait pu appeler sesparents et tout leur expliquer.

Un mot de trop...Ceux-ci avaient décidé de venir lachercher en fin d’après-midi pour laramener à la maison. Quant auxgarçons, ils avaient été exclusdéfinitivement du collège avec suiviprofessionnel pour avoir harceler unejeune fille. Louise ne pouvait pas direqu’elle n’avait pas reçu de leçon. Elleavait beaucoup appris durant tout cecalvaire. Dorénavant, elle se montraitplus aimable avec les gens, elle lesécoutait sans les couper, et c’était bienplus agréable de discuter avec elle. Àquinze ans, elle est allée dans un lycée.Son ancien collège lui avait laissé unedrôle d’impression, mais cela nel’empêcha pas de se faire de nombreuxamis...

Fin...

Ecrit parAdam Rivka


Horizontalement: Verticalement:

1. Sorte de gants 2. Permet de faire des glissades6. Sert à glisser sur la glace 3. Elle est froide et blanche7. On la met dans le feu 4. Petite maison à la montagne8. On le décore à Noël 5. Mois d'hiver10. Se recouvre de neige en 9.Vêtement d'hiverhiver 13. Nez de bonhomme11. Compose la neige 14. Sport d'hiver12. Se met autour du cou15. Eau gelée

Sven & Stitch


Recette pain d'épices

Pour 6 personnes.

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 50 minutes

Ingrédients :

300g de miel de sapin ou dechâtaignier250g de farine complète50g de poudre d’amande10cl de lait1 œuf20g de beurre pour le moule1 sachet de levure chimique1 cuillère à soupe d’épices à pain

d’épices en poudre2 cuillères à soupe de jus d’orange.

Préchauffez le four à 170° C.Faites doucement chauffer le lait et lemiel puis ôtez du feu dès le premierbouillon. Mélangez la farine et lalevure dans un bol.Ajoutez la poudre d’amande, les épicesà pain d’épices et les 2 cuillères àsoupe de jus d’orange.Mélangez bien et creusez un puits.Versez peu à peu le mélange de lait etde miel sans cesser de remuer avec unecuillère.Terminez en incorporant l’œuf.Beurrez le moule, versez la pâte etmettez au four pendant environ 50minutes.

Si vous ne disposez pasd’épices à pain d’épices,vous pouvez préparer vous-même votre mélange avecde la cannelle, du clou degirofle, du gingembre et del’anis en poudre.

Source de la recette : Livrede recette «Les recettesd’Amandine»

Stitch


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