Felix Rohatyn - JDD - Le livre de la semaine

• • , . - .. . .' . . S !S$iQ : = le: • Le livre,rle l a sem.aille L 'art e t la manière d u deal - - elixRohatynestvenuàParispro- mouvoirs es Mémoires . en li brairie aepuis quelques jours. Quelque 3 00 pages de souvenirspourretra- . c e r u n e trajectoire hors d u com-' . mun.À838ns,I'hommeestundes dinosaures d e Wall S t r e e ~ u n pilier de l a banque d'affaires Lazardfrè- res, dont il e s t toujoursconseiller spécial. De 1997 à 2000, t e démo- crate nommé p a r Bill Clinton f u t aussi ambassadeur d e s États-Uuïs en France. Enl942,ildébarqueàNewYork depuissonAutrichenataie,lesnazjs aux trousses et e n ca ch ant des pi è c e s d'or dans u n tube d e dentifrice. n miraculé. E n 1948,il entre Chez Lazard frères, qui. n'était encore qu'unepetitebanqued'affairesdans le Wall Street encore très primitif d e l'entre-deux-guerres. Dans c e récit à la premi. èr e pers onne inti tulé c:m banquier dans wsiècle, Felix Rohatynrevientsur huitdécennies, dont près de siXps..:;sées au service quasi exclusif delafinance. Et, saga américaine oblige, il fait partie d e la charretteLehman Brothers e n ce mémorable 1 5 septembre 2008, q ui scellera faillite d e labanque e t l'entrée e n récession d e l a pla nète. quelmoment, Mus,les ban d'affaires, ,avons-nous dérapé à ce p o ~ ' n t ? », s'i nte rro ge- t-il en re ga r dantles employés remplir leurs car- tons avant d e vider l e s lieux. . L e s souvenirs d e l'auteur sur volent l e siècle. i l s transportent l e lecteur a u cœur d e s méga-deals d e s années 1960, o ù bigrime avec beau- tiful. Rohatyn accompagne dans· leurs coups l e s plusgrandes figu r e s d u capitalisme américain, d e Harold Geneen, patron d'lIT, à Steve Ross, parti àl'assaut d e Hol lywoOd. U n e vi e a u galop. L e deal maker joue aussi l e s pompiers d u système. Dans l e s annéeil1970, il sauvetour à tour d e l a banqueroute -les courtiers etla ville d e N e w York ·Des TUdts sans pou.voir fermer l'œi l, passées à s'angoisser·, se souvient il. L' au te ur questio nne aussi les va- leurs d'un métie r donù né pa r lare cherche du profit à tout prix.S'il ne renie pa s l e capitalisme demarché, i l d i t ne p a s s e reconnaître. dans l e credo dominant d e Wall Street: l a spéculation, les produits dérivés, .·ces bombes H d e lafinance fabri- quées s u r ordinateur p a r des ga- mins titulaires d'WlMBA., e t l'aIr pât omniprésentdu gain. • Un banquk!r danS ie dècl .... FéIll Ro hat yn , édItlclIIs saint-Simon, 3 30 p., 2 3 C

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