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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019 - N°5296 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BÉJAÏA L E TAUX DE PÉNÉTRATION DU GAZ NATUREL DEVRAIT ATTEINDRE 62 % 7 000 foyers raccordés d’ici novembre Accident mortel sur la RN26 Page 8. OUZELLAGUEN L’hépatite virale, prévention et prise en charge. SANTÉ 5 ÈME J OURNÉE MÉDICO - CHIRURGICALE DE L ’EPSP D ’A HNIF REPORTAGE T IZI N ’T LÉTA Page 4. Page 4. Page 5. DJAMEL BELMADI SÉLECTIONNEUR D ’A LGÉRIE «Nous avons un rang à tenir» Page 23. ISSN 1112-3842 FFS A LI L ASKRI ET LA DIRECTION PARALLÈLE SE RECUEILLENT SUR LA TOMBE DE FEU R ABAH A ÏSSAT UNE TRÊVE LE TEMPS D’UNE COMMÉMORATION Page 3. Une commune qui peine à sortir la tête de l’eau

FFS PARALLÈLE UNE TRÊVE LE TEMPS D’UNE COMMÉMORATION · Swon CV étoffé et ses trente années d’expérience sur les terrains en sont pour quelque chose. Par ailleurs, les

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019 - N°5296 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BÉJAÏA LE TAUX DE PÉNÉTRATION DU GAZ NATUREL DEVRAIT ATTEINDRE 62 %

7 000 foyers raccordés d’ici novembre

Accident mortel sur la RN26

Page 8.

OUZELLAGUEN

L’hépatite virale,prévention et

prise en charge.

SANTÉ 5ÈME JOURNÉEMÉDICO-CHIRURGICALE

DE L’EPSP D’AHNIF

REPORTAGETIZI N’TLÉTA

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DJAMEL BELMADISÉLECTIONNEUR D’ALGÉRIE

«Nous avons un rang à tenir»

Page 23.

ISS

N 1

112-

3842

FFS ALI LASKRI ET LA DIRECTION PARALLÈLE SE RECUEILLENT SUR LA TOMBE DE FEU RABAH AÏSSAT

UNE TRÊVE LE TEMPSD’UNE COMMÉMORATION

Page 3.

Une communequi peine à sortir la tête de l’eau

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Le staff technique a alor sdécidé d’accor der deuxjours de repos aux joueurs

pour récupérer des effor ts fournisdurant la semaine passée. A noterque ce nouveau programme débu-

tera demain à par tir de 17h00, austade de l’Unité maghrébine, dansle but de préparer le prochaindéplacement des Crabes à BouSaâda, où ils vont croiser le feravec l’ABS locale, et ce pour lecompte de la 9e jour née duChampionnat de la Ligue 2Mobilis. Le coach Abdelkr imLatreche, qui commence à décou-vr ir son effectif, mise beaucoupsur cette rencontre qui sera sapremière sous les couleurs ver t etnoir mais aussi un tournant déci-sif, après quatre défaites de suiteen déplacement. Inter rogé à cesujet, il répondra : «Ce n’est pasnormal pour une équipe qui veutjouer l’accession de perde tous sesmatchs à l’extér ieur. Il faut fairele plein à domicile et essayer derécolter le maximum de points endéplacement si l’on veut jouer lespremier s rôles. J e n’ai pas debaguette magique pour remédierà ce phénomène mais avec l’aidede tout le monde, on trouvera lessolutions adéquates.» Sur un

autre registre, on a appr is que ladirection a versé deux mensualitésdans les comptes des joueurs, cequi leur a fait énormément plaisiret a créé une bonne ambiance, aucours des entraînements. A pré-sent, les Mobistes sont ar mésd’une grande volonté pour enre-gistrer de bons résultats, lors desprochaines journées, à commen-cer par le match qui les opposeraà l’ABS et qu’ils ne veulent àaucun pr ix rater afin de récolterleur s premier s points hor s deleurs bases. Du côté des suppor-ters, après le feuilleton du derbyqui a tenu tout le monde en halei-ne, ils suivent de près les entraîne-ments de leur équipe préférée àlaquelle ils affichent leur soutienpour revenir avec de bons résul-tats. A noter qu’une cer taine séré-nité règne dans la maison ver t etnoir, après l’ar r ivée de Latrechequi fait l’unanimité au sein desCrabes. Swon CV étoffé et sestrente années d’expér ience sur lester r ains en sont pour quelque

chose. Par ailleurs, les Crabes sou-haitent que la direction réunisseles moyens nécessaires pour que lestaff technique effectue son travaildans de bonnes conditions afinque les joueurs soient bien pr is encharge pour espérer remonter lapente et jouer les premiers rôles.Les suppor ters ne veulent pas nonplus rater l’occasion de voir leMOB décrocher une place parmiles quatre premiers, sur tout aprèsla modification du système decompétition où les clubs profes-sionnels seront limités à ceux de laLigue 1 qui seront au nombre de18. Ce qui les a encouragés à gar -der espoir, c’est aussi le niveau duChampionnat de la Ligue 2 qui,après sept journées, est tout justemoyen pour ne pas dire faible. Etavec leur effectif actuel, les cama-rades de Kadr i peuvent terminerle Championnat parmi le quatuordes équipes qui accèderont en finde saison, en Ligue 1.

Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 30 Max : 32 Max : 30 Max : 26

Min : 18 Min : 15 Min : 13 Min : 13QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019 N°5296

MO BÉJAÏA Après le report du derby

CAP SUR BOU SAÂDA S’étant préparés

tout au long de lasemaine pour le

derby face à laJSMB, les Vertet Noir ont été

contraints de revoir leur

programme suiteau report de

ce match pour des raisons

sécuritaires.

L' entraîneur de la sélection algér ienne mas-culine de handball, le Fr ançais Alain

Por tes, a convoqué 19 joueurs pour un stage depréparation du 20 au 27 octobre à Nîmes(France), en vue de la Coupe d'Afr ique desnations (CAN-2020), prévue en janvier enTunisie. Ce quatr ième stage conduit par lenouveau staff technique national, composéégalement de l'ex-international algér ien TaharLabane en tant qu'entraîneur-adjoint, ver ra lapar ticipation de sept joueurs professionnelsévoluant en Europe. Il s'agit, entre autres,d'Hichem Kaâbache (USAM Nîmes - France),Abdelkader Rahim (US Dunkerque - France)et du champion d'Europe 2019 KhalifaGhedbane (Vardar Skopje - Macédoine). Pourles joueurs locaux, la JSE Skikda sera le club leplus représenté avec quatre joueurs, suivie du

GS Pétroliers et du CR Bordj Bou Arrér idjavec trois joueurs chacun. Outre la liste desjoueurs retenus, la Fédération algér ienne de ladiscipline (FAHB) a également dévoilé le pro-gramme de préparation du " Sept" nationalavant la CAN-2020. Après le stage à Nîmes, lesjoueurs locaux effectueront trois regroupe-ments durant le mois de décembre, avant d'en-chaîner deux stages à l'étranger en vue du ren-dez-vous continental qui sera qualificatif auMondial-2021 (quatre premiers au classement)et aux JO-2020 (qualification directe pour levainqueur et par ticipation au tournoi pré-olympique pour le vice-champion). AlainPor tes s'est engagé pour deux ans avec la sélec-tion algér ienne messieurs de handball avecl'objectif de qualifier le " Sept" national auMondial-2021. Son contrat prendra fin en

juillet 2021, après les Jeux méditer ranéensqu'accueillera la ville d'Oran.

Liste des joueurs retenus : Riad Chahbour, Messaoud Ber kous,Abder rahim Berr iah (GS Pétroliers), AchrafHamzaoui, Mohamed Fdila, Okba Ensaad (CRBordj Bou Arrér idj), Adel Bousmal, RedouaneSaker, Ali Boulahsa, Zoheir Naïm (J SESkikda), Abdeldjalil Zennadi (CRB Baraki),Hichem Kaâbache (USAM Nîmes -France).Abdelkader Rahim (US Dunkerque -France),Hichem Daoud (Istres OPBH -France), AbdiAyoub (Fenix Toulouse -France), KhalifaGhedbane (Var dar Skopje -Macédoine),Mustapha Hadj-Sadok (Besiktas Aygaz -Turquie), Mokhtar Kour i (BESA Famgas -Kosovo).

HANDBALL En prévision de la CAN-2020

Les Verts en stage fin octobre en France

JSM Béjaïa

La repriseaujourd’hui

Après avoir bénéficié dedeux jours de relâche

suite au repor t du derbycontre le MOB, les joueursde la JSMB ont rendez-vous ce matin avec le stafftechnique pour mettre lecap sur le match avancé dela neuvième journée de laLigue 2 qui aura lieu jeudiprochain au stade del’UMA face à l’AS Khroub.Du coup, les par tenaires deBenmansour quidemeurent sanscompétition officielledepuis leur dernièrevictoire signée à domicilecontre l’USM Annaba (2-0), doivent, à présent,s’assurer une préparationoptimale en prévision decette rencontre face aunouveau promu, dansl’espoir d’aligner undeuxième succès sur leurster res. Les Béjaouis, qui sesentent comme ressuscitésdepuis le retour deBouakaz, n’entendent pass’ar rêter en si bon chemin.D’autant que la directiondu club a mis à ladisposition du grouped’excellentes conditions detravail pour lui permettrede prétendre à l’un desquatre tickets menant versl’élite. Le coach en chef,Moes Bouakaz, a quant àlui déclaré : «Je dois direque je suis quelque peudéçu par ce énième repor taprès celui d’El Harrach,alors que mon équipe étaitdisposée à affronter leMOB ce samedi (hier,ndlr ). Qu’à cela ne tienne,on doit faire avec et penserdésormais à notre prochainmatch contre l’ASK où ils’agira de vaincre pourpréserver le bel étatd’espr it de groupe». Letechnicien tunisien, quidispose encore de quatrejours pour préparer cerendez-vous, est appelé àremobiliser une nouvellefois ses troupes pourréaliser un autre succès etgagner des places auclassement général. Notonsenfin que le match deretard contre l’USMH, quiétait programméinitialement au stade deDar El Beida pour le mardi22 octobre, se jouerafinalement au stade 1ernovembre d’El Harrachqui vient d’être homologuépar la ligue du footballprofessionnel.B Ouari.

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Dimanche 13 octobre 2019L’ÉVÉNEMENT2

MANIFESTATIONS pour la libération «des détenus d’opinion»

La première marche adébuté à Chorfa aux envi-rons de 10h00 de l'espla-

nade de la mair ie jusqu'au car re-four de Toghza. Ainsi, plusieurscentaines de citoyens ont sillonnéles pr incipales rues du chef-lieude la commune pour débouchersur le boulevard central à la sor -tie Est. Les marcheurs ont bran-di les photos des détenus d'opi-nion, en scandant plusieurs slo-gans, tels que «Libérez les otages!», «Pas de vote sans appaise-ment !»,... Arr ivés devant le siègede la Gendarmer ie, ils ont mar-qué un temps d’ar rêt, en cr iant àgorge déployée : «Pouvoir assas-sin !» C'est après avoir marchéenviron 3 km que la foule s'estdisper sée sans incident. Aumême moment, une autremarche était organisée par les

citoyens de M'Chedallah sur unitinéraire de 2 km du car refourd'Oughazi ver s le siège de ladaïra, en scandant les même slo-gans, où ils ont réitéré leur rejetde la prochaine élection et exigéla libération des détenus d'opi-nion : «Les cor rompus à la pou-belle», «Ramenez les escadrons,nous jurons de ne pas nous ar rê-

ter»… Sur cet itinéraire, le siègedu tr ibunal fera l’objet d’unehalte, où la foule cr ier a :«Libérez Bouregaa, libérezKar im Tabbou», «Y en a marrede la justice du téléphone». Et lesmarcheurs de poursuivre devantle siège de la Sûreté urbaine avecdes slogans dénonçant le repres-sion. Devant le siège de la daïra,

la foule s’est dispersée dans lecalme. Notons enfin que lescitoyens de la totalité des com-munes de la daïr a deM'Chedallah ont, depuis ledébut du mois, fermé les bureauxdes élections à l'aide de planchespour en condamner l’accès.

Oulaid Soualah

Les citoyens des communes de M'Chedallah

et Chorfa ontencore une

fois marché, hier, chacun

dans sacirconscription.

Rassemblement du comité local de RAJHier, le comité local de RAJ d’Ait-Smaïl a

organisé un rassemblement sur l’espla-nade de la maison de jeunes MouloudMammer i, pour dénoncer l’interpellation,jeudi dernier à Alger, du président du RAJ,Abdelouahab Fersaoui, natif de la région.Plusieur s inter venants se sont succédé,demandant «la libération de tous les détenusd’opinion incarcér és depuis le début duHirak». L’interpellation et l’incarcérationdes deux militants du RAJ , natifs de la

r égion, Djalal Mokr ani et AbdelouahabFersaoui, a engendré une vaste mobilisationdans la région, qui a toujours été aux avant-gardes de la contestation. Ils étaient des cen-taines de tous les âges à se rassembler dès lespremières heures de la journée, avec commeseul mot d’ordre «la dénonciation et condam-nation des interpellations et incarcérationsarbitraires des militants de la démocratie».La foule mobilisée, les couleurs nationales etdes drapeaux berbères brandis, a scandé des

slogans hostiles au pouvoir et appelé à «lalibération de tous les détenus injustementincarcérés». D’après les dernières informa-tions, Abelouahab Fersaoui serait incarcéré àla pr ison d’El Harrach. Taskr iout, une com-mune limitrophe, n’est pas restée en marge,une marche a été organisée hier égalementpour demander «la libération sans condi-tions de tous les détenus du Hirak».

Sami D.

Aït Smaïl

Nouvelle marche contre le système

Plusieurs centaines de citoyensde la daïra de Kherrata, à 60

km à l’Est du chef-lieu de wilayade Béjaïa, ont marché, hier enco-re, dans les pr incipales ar tères de

la ville histor ique du 8 Mai 45,pour r éclamer «le dépar t dusystème» et expr imer leurs réti-cences sur l’élection présiden-tielle, prévue le 12 décembre pro-

chain. Les manifestants, tout enagitant l’emblème national et ledr apeau amazigh, ont scandétout le long du parcours de leurmarche des slogans hostiles àl’or ganisation des élections.«Ulac l’vot ulac», «Makanchintikhabat maâ el issaba» (Pasd’élections avec la bande). Ladétermination des marcheurs àcontinuer le combat est manifes-te : «Nous maintiendrons notremobilisation jusqu’à la victoireet le dépar t du système et de tousses symboles», a indiqué l’und’eux. Par ailleurs, les par tici-pants à la marche d’hier, qui ontqualifié l’élection présidentielledu 12 décembre de «mascaradeélectorale», ont sévèrement cr iti-qué les candidats qui se sontlancés dans la course à la prési-

dentielle. La libération des déte-nus politiques et d’opinion étaitaussi au cœur des revendicationsdes citoyens de la daïr a deKherrata, qui ont envahi le chef-lieu communal dès les premièresheures de la matinée. «Nousréclamons la libération de tousles détenus d’opinion qui crou-pissent à la pr ison d’El Harrachet ailleurs», a affirmé un autremanifestant. A noter que la com-mune de Kherrata compte deuxdétenus, en l’occur renceTadjour i Far id et Tadjour i Adel,poursuivis pour «attroupementnon armé et diffusion d’appels àmanifestation pouvant nuire auxintérêts nationaux».

B. S.

Kherrata

Plus de 100 milliardsdébloqués

BOUMERDÈSProgrammede réhabilitationdes écoles

Un programme deréhabilitation de plus de 350

écoles du primaire et du moyen aété lancé à travers les 32communes que compte la wilayade Boumerdès. Il comporte destravaux de réparation des toitures,d’étanchéité et de réhabilitationdes sanitaires. Ainsi, les fonds ontété débloqués et attribués aux APCpour la mise en œuvre de cesprojets. Il s’agit de 100 milliardsde centimes puisés du Fonds desolidarité des collectivités locales(FSCL) dans le but de réhabiliterces établissements et permettreune meilleure scolarité aux élèves.Pour rappel, certaines communesont perçu cette enveloppeprématurément, soit avant l’été,alors que d’autres ne l’ont eu quedurant la saison estivale écoulée.Cela a causé un retard dans denombreuses communes, où lestravaux n’ont pas pu être achevés.Dans d’autres, ils n’ont toujourspas été lancés, en dépit del’existence de l’assiette financière.C’est notamment le cas à ChabetEl Ameur. L’APC, pour sa part, arassuré les parents d’élèves quedes travaux de réhabilitationseront lancés durant les vacancesscolaires. Il ne faut pas oubliernon plus que les procéduresadministratives sont parfoislongues, comme c’est le cas àNaciria, où les contrats sonttoujours au niveau du contrôleurfinancier pour validation. Onzeécoles sont à réhabiliter dans cettecommune, auxquelles uneenveloppe financière de 5milliards de centimes a étéréservée, selon un document del’APC. A Dellys, également,plusieurs projets ne sont paslancés dans de nombreuxétablissements scolaires,notamment l’école Ahmed Berzig,sachant que l’appel d’offres n’aété lancé qu’au mois de septembreécoulé. A cet effet, il faudraattendre que soient achevées lesprocédures administrativesd’octroi de projets, conformémentau code des marchés en vigueur.Les écoles primaires se trouvantdans les zones rurales lointainessont également défavorisées etrarement touchées par cesopérations de réhabilitation. Encas d’averses, les eaux de pluies’infiltrent à l’intérieur desclasses, en raison de ladégradation de l’étanchéité. Lessanitaires n’ont ni portes ni eau,alors que les cantines sontinsalubres. A l’école primaired’Aït Tafat, les égouts sontdéversés à ciel ouvert. Il en est demême pour l’école primaire duVSA Omar de Bordj Menaïel, oùla santé des élèves est en danger àcause de cette situation. En toutcas, le wali de Boumerdès, YahiaYahiatène, avait mis l’accent surl’importance de ces opérations etmis en garde contre tout retard,surtout que les fonds ont étédébloqués.Z Youcef.

Marches àM'Chedallah et Chorfa

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FFS 13e anniversaire de la mort de Rabah Aïssat

Dimanche 13 octobre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Trêve le temps d’unecommémoration

Des cadres du FFS (députés,sénateurs, ancien premierssecr étaires nationaux et

des élus), des militants du par ti etde nombreux anonymes, étaientprésents, pour rendre hommage etse recueillir sur la tombe dudéfunt. Sauf que à chacun sonclan au sein du par ti, ce seraquatre gerbes de fleurs qui ont étédéposées sur la tombe du défunt,heureusement dans un climat derecueillement et d’émotion. Lesdeux premières gerbes de fleursont été déposées par le coordina-teur de l’instance présidentielle,Ali Laskr i, accompagné de l’exsénateur Moussa Tamadar taza,Arezki Boudjema et Hadj Djilani,ancien premier secr étaire dupar ti. Une autre ger be a étédéposée par le P/APW de Tizi-Ouzou et des élus de l’Assembléeet la quatr ième par le prétendupremier secrétaire de la directionparallèle, Benameur, et des élé-ments qui lui sont proches à l’ima-ge des par lementaires HocineHaroun, Mohamed Klaleche et le

P/APW de Béjaia également pré-sent. Après avoir souhaité la bien-venue à l’ensemble des présents,Nordine Aissat, le fils du défunt,dir a : «Nous nous r éunissonschaque année, en ces lieux, pourcommémorer la dispar ition deRabah Aissat, l’éducateur, leP/APC et le P/APW, assassiné uncer tains jeudi 12 octobre 2006,durant une soirée de Ramadan,alors qu’il était attablé dans un

café maure en compagnie de sesamis. Il a été assassiné en tant quemilitant du FFS. Notre blessureest toujours ouver te et ne se refer -mera jamais. Durant toute sa vie,il a toujours essayé de faire sontravail avec le cœur. Il fut d’abordun éducateur reconnu, puis s’estensuite engagé en politique dès1988. Il était parmi les militantsqui ont créé la fédération FFS deTizi Ouzou. La première réunion

a eu lieu non loin d’ici à TalaGuilef. Il a été élu P/APC de AinZaouia et son parcours fut ir ré-prochable, gér ant l’assembléedans le consensus. En 2001, il a étéaux côtés de la population et nes’est pas dérobé, alors que tout lemonde prenait la fuite. Lesmenaces et le traitement réservé

aux élus n’était pas facile à affron-ter mais, en homme engagé, il tenubon. En 2005, l’APW a été dissou-te et cer tains ont vite cr ié victoire.Mais la population a compr is et ila été r éélu P/APW en octobre2005. Il a poursuivi son œuvreavec ses compagnons. Il étaitréconciliateur, il était aimé de toustant il savait gérer et résoudre lesconflits. Il voulait engager des dis-cussions sur la gestion et lesconflits de l’APC de Tizi Ouzou,c’était prévu pour la semaine sui-vante, mais il a fut assassinéavant. Notre blessure reste ouver -te, car nous n’ar r ivons pas à com-prendre ce qui s’est passé.Aujourd’hui encore, je n’ar r ivepas à regarder ne serait-ce que saphoto, beaucoup de souvenir srejaillissent. Nous l’avons enter réalors que son sang continuait decouler pour tant il avait été tué unjeudi et ce n’est que le samedi quia suivi que nous l’avons enter ré.Chaque année nous venons icipour comprendre, mais cela m’é-tonnerait que l’on comprenne unjour. J e vous remercie d’êtrevenus et j’espère qu’aujourd’huice sera la réconciliation. Laissonsde côté les conflits», a-t-il conclu.

Hocine T.

Une émouvantecérémonie a été

organisée, hier àAïn Zaouia, au sud

de la wilaya de Tizi Ouzou, à

l’occasion de lacommémoration

du 13e anniversairede l’assassinat

de feu Rabah Aïssat,

ex-P/APW.

YOUCEF AOUCHICHE, P/APW de Tizi Ouzou

«Tous mes remerciements à la famil-le Aissat et au comité du village

qui organisent cette commémoration.Nous sommes ici pour nous rappeler DdaRabah, qui fut assassiné pour ses idées etpour la démocratie. Nous n’oublions paset réclamons que justice soit faite parceque nous ne serons tranquille qu’une foisce cr ime odieux élucidé. Dda Rabah esttoujours présent parmi nous, nous nousimprégnons toujours de ce qu’il a fait etde sa manière de travailler. C’était unhomme modeste, réconciliateur et tra-vailleur. Son combat, nous le poursuivons

et nous en inspirons pour avancer. Je vous annonce que nous avonsfait toutes les démarches nécessaires pour que le lycée d’Aïn Zaouiasoit baptisé du nom de Rabah Aissat. Ce sera fait dès la semaine pro-chaine».Propos recueillis par H. T.

«Le lycée d’Aïn Zaouia sera baptisé du nom Rabah Aïssat»

ALI LASKRI, coordinateur du Présidium

«Chaque année, à la même date, nous nousremémorons le parcours de Rabah Aissat,

l’éducateur, l’élu du peuple et le militant politiquede la démocratie. C’est un mar tyr de la démocratie.Nous serons toujours là, pour réclamer justice etvér ité pour tous les mar tyrs de la démocratie. DdaRabah fut un homme honnête et désintéressé. Il estde ces hommes qui marquent l’Histoire, commel’est Si El Hocine. Dda Rabah est une fier té pour safamille et pour notre par ti. J ’ai eu à discuter aveclui quelques jours avant son assassinat, il devaitvenir au siège national m’appor ter une liste de 29personnes, mais des sanguinaires en ont décidéautrement. J ’ai installé à ce moment-là une com-mission d’enquête qui a disparu, ce n’est pas facile,mais nous continuerons à nous battre pour avoir lajustice et la vér ité, c’est ainsi que nous allonsconstruire l’Algér ie. La révolution du 22 févr ieraboutira comme celle de 54».Propos recueillis par H. T.

«Il est de ces hommes qui marquent l’Histoire»

La norme en politiquedu jourPointPar Sadak Aït Hamouda

La norme en politique est de louvoyeravec son rival politique jusqu’à le

pulvériser et le réduire à sa plus simpleexpression, de ne pas faire attention auxdégâts collatéraux qui s’en suivent etcontinuer son bonhomme de chemin, sansse soucier des conséquences. La norme enpolitique, c’est reprendre la parole mêmelorsqu’il faut se taire. Le (la) politicien (ne)doit parler malgré tout et dire ce qui lui

passe par la tête, bon ou mauvais,l’essentiel est dans ce qu’il dit. Quand bienmême devrait-il se tromper de vocable, ildoit continuer à discourir, que l’on soitd’accord ou pas. Normalement, la normeen politique devrait prendre du bon côté leserreurs, les fautes, les violations, lestransgressions de la grammaire, parce quele politicien l’aura voulu. Et de plus, quoiqu’il puisse lui arriver, c’est toujours dansle sens qu’il suit qu’il s’en sortira avec deslauriers et des congratulations. La norme

en politique reçoit des recommandationspour être à la page et suivre sa route versson destin, mais sans biaiser son chemin.Le politicien doit le parcourir quelles quesoient ses tournures, qu’elles soientmontantes ou descendantes, pourvu qu’ilsoit fort en tout, surtout en semeur de mots.Les mots sont comme le blé qui pousse augré de l’inaudible fatras de bavardages.Combien de gens font de la politiquecomme du jardinage ? Ils bêchent, ilscreusent, ils binent et tout le toutim, à

perdre haleine jusqu’à n’en plus finir pourse retrouver au bout, reconnus commegrands politiciens. Ce qui induit dans ceschoses-là, la parfaite façon ou la pire, onveut faire de la politique par toute saisonsans se tromper de tuteur ou se gourer dansla sempiternelle cloison qui empêchera derendre le bien pour le bien que l’on a fait.La norme en politique est de savoir puiserdans un puits sans fond l’eau qui sert aupoliticien pour abreuver ses pousses.S. A. H.

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Cette commune totalise quatrevillages (Cheurfa, Ait El hadjAli, Ighil Imoula et l’aarch

d’Ait Abdelmoumène) pour unepopulation dépassant 15 000 habi-tants. Elle compte six écoles pr i-maires, trois collèges et un lycée.Cela dit elle accuse un retard cr ianten matière d’infr astr uctures debase et de développement.S’agissant des infrastructures debase, hormis le siège de l’APC,l’agence postale et le centre de santéqui se trouvent au chef-lieu commu-nal, r ien d’autre n’est à signaler. Onne compte ni maison de jeunes, nisalle polyvalente, ni stade commu-nal, ni piscine et encore moins unesalle de cinéma. Le secteur bancairebr ille aussi par son absence. Leshabitants se contentent de trop peude choses et se morfondent dansleurs villages respectifs. À commen-cer par les spor tifs de la région quisont toujours obligés de parcour irdes kilomètres pour pratiquer leurspor t favor i. Les amateurs des ar tsmar tiaux se contentent de garageset de caves. La section de Judo deTizi n’ Tléta, qui jouit pour tantd’une réputation mondiale n’est pasmieux lotie puisque ses athlètess’entraînent dans une salle exiguë etsans commodités. Les amateurs defootball se contentent d’aires dejeux non aménagées et non com-modes. Le meilleur exemple restesans doute l’aire de jeux de Tizguisise au village d’AitAbdelmoumène. Une aire de jeuximpraticable, sous dimensionnée,sans drainage des eaux, sans ves-tiaires, sans clôture et pire encore, letalus menace à chaque fois de fairedégâts. Tout ceci sans par ler de l’é-tat du ter rain toujours caillouteuxet «labouré». Les jeunes du villagequi y organisent des tournois quidrainent des centaines de joueurs,toutes catégor ies confondues, pren-nent à chaque match des coups dusau mauvais état du ter r ain. ÀCheurfa, Ighil Imoula, le village his-tor ique, et Ait El Hadj Ali, l’état deslieux n’est pas meilleur. Les infra-str uctures spor tives demeurentinexistantes. Le secteur de la culture n’est pasmieux loti puisqu’aucune maison dejeunes ou centre culturel n’y a étéimplanté. Les foyers de jeunes réa-lisés lor s des mandatures précé-dentes ne sont pas exploités cor rec-tement, car manquant de moyenshumains et matér iels. Les jeunessont totalement livrés à la rue. Leseul club, autrefois por te-étendard

de toute une jeunesse, a étécontraint de mettre les clés sous lepaillasson. Le Multi Spor t AïtAbdelmoumène (MSA), premierclub de la région à évoluer en divi-sion Honneur, a été obligé d’aban-donner la compétition avant de dis-par aître car r ément de la scènespor tive régionale, faute de moyensfinancier s. «Dur ant les années2007/2012, l’APC nous accordaitdes subventions impor tantes, ce quinous avait permis d’accéder en divi-sion Honneur, mais depuis 2012,nous n’avions reçu aucune subven-tion. Nous n’avions eu de choix quede libérer nos joueurs», fait savoirun des responsables du club. Sur leplan culturel, c’est le même topo.L’association Mourad Terbouche,cr éée en 1989, a dispar u parmanque de moyens humains etmatér iels. D’autres, comme Talwithet Assirem, sont toujours encore enactivité mais, selon leurs respon-sables, «elles ne jouissent pas duminimum vital».

Le secteur de la santé en souffranceÀ Tizi n’Tléta, le secteur de la santéest en souffrance. Le centre de santésis au chef-lieu communal ne pro-digue que des soins de base. Lesconsultations spécialisées ne sontpas assurées. Le service de la mater -nité n’étant pas réalisé, du coup lespar tur ientes continuent de voirailleurs. Les unités de soins d’IghilImoula et d’Aït Abdelmoumène nefonctionnent par fois qu’avec unmédecin et un infirmier. La salle desoins du douar d’AïtAbdelmoumène, à titre d’exemple,ne fonctionne qu’«à moitié», avecun seul médecin et un seul infirmier. La structure, déjà en dégradation,manque de moyens matér iel, à l’ins-tar du chauffage et du fr igo pourpréserver les vaccins et autres pro-duits médicamenteux. Même unsimple fauteuil dentaire y est inexis-tant ! Du coup, la salle est boudéepar la population. C’est ainsiqu’une population de 12 000 habi-tants est abandonnée à son tr istesor t en matière de soins.Concernant l’antenne administrati-ve locale, elle n’est toujours pas rac-cordée à la fibre optique. La popu-lation est toujours contrainte de serendre à la mair ie. L’ère des papiersadministratifs établis au stylo esttoujours d’actualité dans ce grandvillage. Le bureau de poste opéra-

tionnel depuis les nuits coloniales aété fermé pendant de nombreusesannées. Mais, à sa réouver ture, il ya de cela deux ans, les prestationsfournies ne sont pas suffisantes. Letenancier des lieux se contente justede recevoir et d’envoyer le cour r ier.Rappelons que ce bureau a fait l’ob-jet de vols et d’attaques à mainarmée pendant la sanglante décen-nie noire. «Mais à présent que lasécur ité est revenue, qu’attendAlgér ie-poste pour optimiser sonfonctionnement?», se demande lapopulation. Les clients d’Algér ie-poste sont dans l’obligation de serendre au chef-lieu de commune,distant de 7 kilomètres, pour retirerleur s salaires ou pensions. Lesseniors et les retraités sont mis àrude épreuve à chaque fin de mois.

Desquartiers sans assainissement

Le raccordement de plusieurs quar -tiers au réseau de l’assainissementn’est pas à l’or dre du jour.Plusieur s quar tier s, r ien qu’audouar d’Aït Abdelmoumène, ne dis-posent pas de réseaux d’assainisse-ment. L’état des quar tier s deTaghoucht, El Djama, Veghla, TiziMedouh, Louvayer et Assamarillustre le retard qu’enregistre lacommune dans le domaine de l’as-sainissement. À Cheurfa et à IghilImoula ou encore à Azaghar, desdizaines d’habitations ne sont tou-jours pas raccordées à ce réseau.Les fosses septiques et les rejets àciel ouver t sont l’unique solutiondont disposent les ménages pourévacuer les rejets polluants. Leshabitants desdits quar tiers se disent«malmenés par l’usage de fossesseptiques qui débordent régulière-ment, générant des odeurs nauséa-

bondes et un climat pestilentiel ensus de la pollution des vergers et despotager s». «Nos quar tier s sontinfestés de nuées d’insectes, de rep-tiles et de rats. Les fosses septiquesse comptent par dizaines, carchaque foyer a sa propre fosse. Unesituation qui rend nos lopins deter re incultivables. Nous vivons lapeur au ventre car le r isque d’é-pidémies plane sur nos têtes. Lesautor ités locales et les services del’hydraulique ont été interpellés àplusieurs repr ises, mais en vain»,ont déploré les habitants. À signalerque même les quar tiers branchés auréseau d’évacuation des eaux usées,et dont les rejets se déversent dansles ravins sans puits filtrants, sansbassin de décantation et encoremoins de station d’épuration, sont àl’or igine d’une pollution qui aexterminé plusieurs espèces d’oi-seaux. À Azaghar, à la limité de lacommune des Ouadhias, le talwegrecevant les eaux usées d’une par tiede Cheurfa et d’At El Hadj Ali,mène la vie dure aux r iverains étécomme hiver. Pour ces derniers, ilest grand temps de penser à canali-ser toutes ses eaux usées non seule-ment pour préserver l’environne-ment mais aussi pour préserver lasanté des populations, sur tout quele danger est imminent. «Ce talwegnous empoisonne la vie. Il attiretoutes sor tes d’insectes, de reptiles,de rats et d’animaux er rants en plusdes odeur s pestilentielles, il estur gent de canaliser ses eaux»,s’alarme-t-on.

L’état de l’environnement n’estpas meilleurLe décor est actuellement inquié-tant pour tant dans un endroit qui,jadis, était sublime. Autrefois, le

calme y régnait et reposait l’espr it.Maintenant, dans ce bel endroit, quise situe à l’entr ée nord de Tizin’Tléta, en quittant le chemin dewilaya Adila Mohamed N° 100,c’est l’innommable qui vousaccueille ; une décharge sauvageenvahissante, réduisant la chausséeen un sens unique, en plus desodeurs infectes et nauséabondes quis’y dégagent, étouffant les plussolides. Nulle traversée n’est pos-sible sans se boucher le nez. Lesordures de toutes natures foison-nent du côté comme de l’autre de lachaussée. C’est tout bonnement uneagression des usagers de la route etdes habitants et à la for êt de«Tizgui», qui continue d’être lerefuge de plusieurs sor tes d’ani-maux sauvages et qui recèle beau-coup d’arbres centenaires. Cetteforêt, qui constitue pour tant l’undes poumons de toute la région, esttoujours menacée par une pollutiongénéralisée et des incendies qui r is-queraient de l’anéantir. Cer tes, lemouvement associatif et l’APC ontà plusieurs repr ises essayé de l’éra-diquer en organisant des opérationsde nettoyage, mais l’endroit est jon-ché dès le lendemain de toutessor tes d’immondices. Plus loin, àl’intér ieur du village, soit àAssamar ou à El Bour Bwekhr ive,c’est également l’insalubr ité. Leseaux usées se déversent dans leschamps, générant une atmosphèredes plus hideuses et repoussantes.Par ici, les réseaux d’assainissementne sont pas prolongés jusqu’àl’oued ou encore à un bassin dedécantation, puits filtrants ou sta-tion d’épur ation. Des endroitsautrefois verdoyants tr ansforméshélas en zone marécageuse à l’eauusée. Cela sans par ler des fontainespubliques dont plusieurs sont pol-luées et hors d’usage à travers lacommune de Tizi n’Tléta. L’uniquesatisfaction dans cette bourgade estle taux de raccordement au réseaudu gaz naturel, qui est total.Concernant l’électr icité, il demeureencore des quar tier s entier s nonbranchés à cette énergie, cela sanspar ler des maisons éparses qui nejouissent pas encore de cette com-modité indispensable de nos jours.C’est dire que les responsableslocaux, régionaux et nationaux ontbeaucoup à faire pour améliorer lecadre de vie dans cette communequi a été le berceau la proclamationde Novembre et qui a donné descentaines de chahids.

Reportage Hocine T.

Tizi n’Tléta

La commune deTizi n’Tléta, relevant

de la daïra desOuadhias, au suddu chef-lieu de la

wilaya de Tizi Ouzou, est

issue dudécoupage

administratif de 2004.

Dimanche 13 octobre 2019ACTUALITÉ4

Une commune qui peine à sortir la tête de l’eau

Le ter ror isme routier continue de faire des vic-times dans la wilaya de Béjaïa. Hier encore,

un tragique accident de la route a été enregistrésur la RN 26, longeant la communed’Ouzellaguen, au sud du chef-lieu de wilaya, aindiqué un communiqué de la Protection civile.Cet accident s’est produit vers 4h00, à hauteur dulieudit «Quatre-Chemins», lorsque le conducteurd’un motocycle est entré en collision avec un four -

gon roulant en sens inverse, a souligné notre sour -ce. L'accompagnateur du motocycliste, âgé de 45ans, est alors décédé sur le coup, a précisé le mêmecommuniqué. Le non-por t du casque de sécur itélui a été fatal. Dans ce sens, selon des statistiquesde ce corps de secours, un accident mor tel en motoa 20 fois plus de r isques de se produire qu’un acci-dent de la même gravité en voiture.

B. S.

Accident mortel sur la RN26Ouzellaguen

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

L’INFSP-BTB Haddad Mohamed deM’Chedallah a abr ité hier la 5ème

journée médico-chirurgicale sur le thème del’hépatite virale, prévention et pr ise en char -ge. Le docteur Hammoudi Kar im de l’EPSPd’Ahnif, initiateur de cette journée, estimequ’il s’agit là d’une urgence à prendre encharge rapidement : «Sincèrement, je voulaistirer la sonnette d’alarme car l’heure estgrave, notamment avec la démission totale dela société envers ce phénomène, pour ne pasdire le fléau de l’hépatite virale B. Depuis unedizaine d’années, les journaux évoquent cettemaladie, notamment au niveau de la localitéd’Ahnif et c’est pour cela que j’ai pr is l’ini-tiative avec le directeur de l’EPSP d’organisercette journée et de faire en sor te de sensibili-ser l’opinion publique dont les praticiens.Après cette journée, nous organiserons unecampagne de dépistage au niveau de la loca-lité d’Ahnif. Nous avons organisé cet événe-ment en collaboration avec les services demédecine interne du CHU de Bejaia, le pro-fesseur Bouali», indiquer a le docteurHammoudi. Pour ce chirurgien dentiste, il estimpératif de trouver un moyen de lutte effica-ce contre les hépatites virales : «Plusieurs spé-cialistes affirment que la contamination del’hépatite vir ale provient des dentistes.Cer tes, c’est un problème à soulever car laformation d’assistant dentaire fait actuelle-ment défaut. Il existe une formation pourassistant dentaire à l’école paramédicale deSour El Ghozlane, mais il n’y a eu que 07assistantes pour un total de plus de 200 cabi-nets dentaires à travers la wilaya de Bouira.Donc, nous avons abordé le volet stér ilisationavec le professeur Boudjenah, mais égalementles pratiques telles la Hidjama ainsi que lessalons de coiffure qui peuvent également êtreà l’or igine de cas de contamination de l’hépa-tite B auxquels nous sommes trop souventconfrontés.» Le docteur Hammoudi affirmeavoir pr is cette initiative après une consulta-tion tardive d’un patient : «Un patient estvenu me voir pendant ma garde à 01h00 dumatin, il était por teur d’hépatite ‘’B’’. Le len-demain après avoir discuté avec le directeurde l’EPSP d’Ahnif, j’ai élaboré ce programmeque j’ai soumis au directeur qui l’aapprouvé.’’

‘’Le meilleur traitement reste la prévention’’Dans son inter vention, le ProfesseurBoudjenah Far id du CHU de Bejaia, remer-cier a le docteur Hammoudi qui organiserégulièrement ces journées en les qualifiantde ‘’cheville ouvr ière’’ de ces événements. ‘’Aujourd’hui c’est une journée pour la sensi-bilisation sur des infections graves, infectionsd’hépatites ‘’B’’ et ‘’C’’. Actuellement, il exis-te cer tes un traitement pour les atteintesvirales mais il limite juste les effets de cesinfections et le meilleur traitement demeure laprévention. Une prévention qui commencedéjà par la stér ilisation des instruments dumatér iel avant de faire n’impor te quel gestemédical. Dans cer taines régions, les hépatites‘’B’’ et ‘’C’’ sont remarquées notamment avecles frontières du sud du pays. C’est actuelle-ment le maillon faible mais avec la pr ise encharge du plan sanitaire dans les zones dusud, cela va s’atténuer. En même temps, ilexiste des cas dans le nord, par exemple àBejaia, comme toutes les villes tour istiquescôtières. Cette pathologie existe malheureuse-ment, mais pas de façons endémique. Nousavons des centres qui traitent cette pathologiede l’hépatite ‘’B’’ et notamment dans lesgrands CHU qui ont des unités de traitementcomme celui de Bejaia avec le service infec-tieux sous la responsabilité de deux profes-seurs et qui font du très bon travail en trai-tant cette pathologie ‘’, indiquera le profes-seur Boudjenah dans son intervention en sou-lignant que ces infections se transmettent lorsde r appor ts sexuelles. Pour le professeurBouali, chef de service médecine interne auCHU de Bejaia Khelil Amrane, les hépatitesvirales posent un problème de santé publiquede par leurs gravités. ‘’Nous pouvons réduirece r isque, d’où notre présence aujourd’huipar mi vous pour sensibiliser et donnerquelques points d’actualité sur les hépatitesvirales avec la perspective de réduire la pré-valence de ces hépatites. Ce sont des maladiesqui existent dans toutes les régions d’Algér ieet nous le voyons dans la pratique au quoti-dien avec beaucoup de cas. Notre objectif estd’être dans la prévention dans le dépistage etau cas où nous ser ions dans le diagnostique

précoce, ce serait un stade au cours duquelnous pourr ions traiter et rompre ainsi cettechaîne de transmission. Lorsqu’on fait le dia-gnostique tôt, on traite tôt et on obtient demeilleurs résultats et on rompt cette chaîne detransmission. Cela fait par tie de la préventionpr imaire mais il y a aussi la prévention secon-daire pour prendre en charge l’incidence et laprévalence de ces hépatites‘’, expliquera leprofesseur Bouali. Un message légèrementoptimiste qui donne un mot d’ordre aveccomme objectif, zéro hépatite. ‘’Cela ne veutpas dire qu’il n’y en aura pas d’hépatite, maisce ne sera plus un problème de santé publiqueet c’est un travail de longue haleine qui doitdémarrer et si chacun le fait dans sa région àl’échelle national, nous pourrons obtenir desrésultats probants’’ estime l’orateur.

Ahnif une région touchée deplein fouet par l’hépatite ‘’B’’Pour le directeur de l’EPSP d’Ahnif, MBensnoussi Ouafi, la cinquième journée médi-co-chirurgicale avec le thème hépatite virale‘’B’’ et ‘’C’’ obéit à un problème qui se poseavec acuité au niveau de la daïr a deM’Chedallah et plus précisément au niveaude la commune d’Ahnif et de ses environs.‘’Avec le Ministère de la Santé, nous avions éla-boré un programme pour un dépistage del’hépatite viral ‘’B’’ et ‘’C’’ du 06 au 12octobre mais un contretemps a surgi avec leproblème de disponibilité de réactifs. Le pro-blème de l’hépatite à Ahnif est un problèmerécur rent et il date de plusieurs années. Leprofesseur Fourar, le directeur central de laprévention au niveau du Ministère de la Santénous a indiqué que dans le cadre du pro-gramme national de lutte contre les hépatites,la tutelle nous appuiera avec l’aide de réactifsqui coûtent très cher et c’est pour cela quenous avons repor té cette campagne de dépis-tage. Cette journée est destinée aux médecinsainsi qu’aux cadres paramédicaux pour qu’ilspuissent adopter une conduite à tenir. Nousavons d’ailleur s programmé une semaine«Por tes ouver tes» à Ahnif, Ighil N’Ath Amer,Tamellaht, soit environ 10.000 habitants,selon les statistiques de l’APC, pour couvr irla région’’, déclarera le directeur de l’EPSPd’Ahnif. ‘’ C’est vrai que plusieurs médecins

nous ont dit pourquoi nous faisons unejournée sur les hépatites virales en plein moisrose destiné normalement à la lutte du cancerdu sein et du cancer du col de l’utérus, mais jevous rassure que l’EPSP d’Ahnif à la vie enrose du début jusqu’à la fin de l’année. Nousfaisons des campagnes de dépistage toutel’année, comme r écemment à Ighil NathAmer, Illitene, Selloum, Beni Hamdoune.D’ailleur s prochainement, le 14,15 et 16octobre, nous ferons une campagne de dépis-tage du cancer du col de l’utérus et du sein àRaffour, le 23 et 24 nous serons à la Crête-Rouge et Semmache. Fin novembre ou débutdécembre, nous ferons Rodha et Ath Vouali,dans la commune d’Ath Mansour ‘’, rétor -quera M. Bensnoussi. Pour ce responsable,beaucoup de cas d’hépatite ‘’B’’ et ‘’C’’ ontété relevés selon les statistiques et les chiffresémanant du ser vice de la pr évention. ‘’D’apr ès les indications de l’Or ganisationMondiale de la Santé, le taux de la régiond’Ahnif est élevé et c’est pour cela que nouscherchons à comprendre pourquoi. Ce sontjuste des chiffres de patients atteints qui sontvenus en consultation et nous ignorons lenombre de personnes atteintes qui ne saventpas qu’elles sont touchées par l’hépatite, d’oùl’urgence de les dépister rapidement ‘’. Lesmédecins présents ont par la suite entamé unr iche débat au cours duquel les intervenantsont répondu pour appor ter des réponses tech-niques sur la conduite à tenir pour évitertoute contamination. Pour le DocteurTamour t, résidente en troisième année, servi-ce ORL et CCF sous la direction du chef deservice du CHU de Bejaia, les journées médi-co-chirurgicales sont d’un appor t non négli-geable dans le cadre de la formation continue: ‘’L’éminence et les compétences de nos pro-fesseurs peuvent appor ter beaucoup aux pra-ticiens et c’est avec plaisir que nous assistonsà ces journées dans le cadre de la formationcontinue. Le professeur Boudjenah accomplitdes miracles dans son domaine, comme le casdes deux grands malades opérés avec succèsau cours de l’été dernier pour des cancers dugoitre. Nous avons beaucoup à apprendreauprès de nos spécialistes qui se consacrententièrement au service du malade. ‘’

Hafidh Bessaoudi

GROGNE SOCIALE Le syndicat réaffirme son engagement dans la CSA

Le syndicat dit rester engagédans la confédération dessyndicats algér iens (CSA).

«Le SNPSP reste attaché au conte-nu de l' initiative de la CSA pour laconstr uction d'un consensusnational pour une sor tie de cr ise»,a-t-il indiqué, réitérant son «sou-tien total aux revendications légi-times du peuple pour un r éelchangement et l'édification d’unÉtat de droit». Le syndicat a, lorsde cette rencontre, remis sur latable sa plate-forme de revendica-tions, dont l’ouver ture officielle del’amendement du statut par ticu-

lier des praticiens généralistes etspécialistes et la réactivation ducomité ad hoc MSPRH-SNPSP. Lesyndicat rejette par ailleur s laclassification proposée par ladirection générale de la fonction

publique des nouveaux diplômesde doctorat en médecine dentaireet de doctorat en pharmacie. «Leconseil national défend le dossierpour la mise en place de la nouvel-le gradation des diplômes de doc-

teur en médecine dentaire et doc-teur en phar macie, un tr availfinalisé en comité ad-hoc MSPRH-SNPSP». «Le conseil nationalrevendique la tr ansfor mationautomatique des postes budgé-taires pour les praticiens généra-listes de la santé publique candi-dats à une promotion aux gradessupér ieur s au titr e de l' année2020». Il r éclame également«l'amélioration des conditions detravail et l'application str icte destextes r égissant l'ouver ture desnouvelles structures et services desanté et des points de grade médi-cal». «La mise en place à l' instardes autres corps de la fonctionpublique, d'une indemnisationfinancière des pr aticiens médi-caux réquisitionnés pour la cou-ver ture des échéances électorales,des examens de fin d'année etroute activité culturelle et spor ti-ve, le droit d'accès au logement defonction pour l'ensemble des pra-ticiens médicaux, l'exemption de

l'obligation du service nationalpour tous les praticiens médicauxâgés de 30 ans, ainsi que la levéede toutes les entraves à l'activitésyndicale», figurent égalementdans sa plate-forme de revendica-tions. Le conseil national reven-dique en outre, «le droit à laretr aite propor tionnelle et sanscondition d' âge et la nécessitéd'amender la loi n° 16-15 du 31décembre 2016 modifiant et com-plétant la loi n°83-12 du 3 juillet1983 relative à la retraite». Parailleurs, et en ce qui concerne laviolence et l' insécur ité qui règnentdans les établissements de santé,exposant le professionnels à undanger de mor t, le SNPSP exige«la mise en place de mesuresappropr iées et effectives de pro-tection des professionnels de laSanté sur les lieux de tr availcontre ce phénomène qui prend deplus en plus d'ampleur».

L. O. CH.

Le syndicatnational des

praticiens de la santé

publique (SNPSP)a réitéré ses

revendications, à l’issue de sonconseil nationaltenu en session

extraordinaire le 10 octobre

dernier.

Le SNPSP réitère ses revendications

L’hépatite virale, prévention et prise en chargeM'CHEDALLAH 5ème Journée médico-chirurgicale

Dimanche 13 octobre 2019 ACTUALITÉ 5

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du jourDimanche 13 octobre 2019ACTUALITÉ6

SAÏD DJELLAB, ministre du Commerce

C’est ce qu’a indiqué samedià Alger le ministre duCommerce, Said Djellab,

estimant que plusieur s servicesimpor tés peuvent être four nislocalement. " Au gouvernement,nous sommes en train de préparerun écosystème favorable aux star -tupeur s et auto-entrepreneur s.Chaque secteur (dépar tementministér iel) se penche actuelle-ment sur la valor isation de sesstar t-up" , a déclaré M. Djellablors de la cérémonie d'ouver turede la nouvelle année universitaire2019-2020 de l'Ecole Supér ieure

Algér ienne des Affaires(ESAA). Ila, dans ce sens, mis en exergue lesmesures pr ises dans le cadre duprojet de loi de finances pourl'année 2020 qui va être examiné

dimanche prochain par le Conseildes ministres. Il a cité notammentla création d'un fonds d'accompa-gnement pour les star t-up, les faci-litations fiscales au profit de ce

type d'entrepr ises, ainsi que lacréation de zones technologiquessur le modèle de la " SiliconValley" (Californie, Etats-Unis).Pour le ministre, l'Algér ie misesur les star t-up, en créant un envi-ronnement favor able pour cesentrepr ises de jeunes, afin de faireface aux défis d' intégration régio-nale. Il s’agit, a-t-il dit, d’une" pr ise de conscience de l’impor-tance de notre potentiel de jeunes-se" . " Jusque-là, le jeune por teurde projet est considéré comme uneentrepr ises comme les autres, enmatière de règlementation et defiscalité. Maintenant, le chantiersest ouver t pour créer un nouvelenvironnement et libérer les initia-tives" , a-t-il relevé. Expliquant lerôle des star t-up dans l’économienationale, M. Djellab a fait savoirque l’Algér ie impor te près de 4milliards dollars de services d'ex-per tise, alors que la plupar t desbureaux d’études étrangers quitravaillent en Algér ie emploientdes Algér iens formés localement." Nous payons en devise une solu-tion qui existe chez nous (..) La

balance des paiements ne nousper met plus cette situation dedépendance" , a-t-il avancé.L’encour agement des star t-ups’inscr it également dans le cadredes r éfor mes qui deviennentnécessaires vu les évolutions del’économie mondiale: " Nousn’avons plus le choix, rester enplace dans un monde qui évoluec'est pratiquement reculer, et sinous reculons encore, le pr ix derattrapage sera encore plus cher" ,a-t-il aver ti. Dans le même sillage,M. Djellab a rejeté les cr itiquesconcernant l’adhésion de l’Algér ieà la zone de libre échange com-mercial afr icaine (ZLECAF)." Tous les pays du monde adhère àplusieurs zones de libre échanges.Dans un monde de plus en plusintégré, si nous n’adhérons pas,nous allons être à la marge" , a-t-ilsouligné. " Les pays qui adhèrentont beaucoup à gagner. S’ils ar r i-vent à atteindre 60% de leur sobjectifs, les pays considèrent leszones d’intégration comme un bonaccord" , explique-t-il.

Le gouvernementprépare un

"écosystème"favorable à lacréation et au

développement des start-up.

«Un "écosystème" favorable aux start-up»

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Un séminaire qui aura lieuau campus d’Abadouaoudont l'objectif est, selon ses

organisateurs, de «mettre en reliefles questions liées aux antioxy-dants naturels et rapprocher lesacteur s univer sitaires et derecherche versant dans ce domai-ne d’étude. Outre l’intérêt de laprovenance naturelle de ces sub-stances, une attention par ticulièresera accordée à leur identification,leurs mécanismes d’action et leurs

activités biologiques». Aussi, cetévénement vise à «établir des liensavec le monde industr iel pour ledéveloppement des antioxydantsnaturels dans différentes applica-tions aux retombées socio-écono-miques. L’impact des antioxy-dants sur l’industr ie agro-alimen-taire, en tant qu’additifs alimen-

taires, et leur potentiel dans ledomaine thérapeutique, en tantque produits phar maceutiques,ainsi que leur impor tance dans ledomaine des cosmétiques ne sontpas à négliger. Ce séminaire sepropose donc comme outil detransfer t de connaissances et detechnologies par l’implication

d’acteur s du monde productifpouvant être sensibilisés à la réo-r ientation de leurs choix pour lavalor isation des substances natu-relles». Et les organisateurs depoursuivre : «En plus de l’interac-tion entre les spécialistes, ladimension internationale permet-tr a, sans nul doute, l’échange

d’expér iences entre les chercheurset donnera l’occasion aux par tici-pants nationaux et internationauxde communiquer et de promou-voir leurs travaux mais aussi d’ac-tualiser leurs connaissances rela-tives à ce domaine d’étude.» Ilconvient de signaler que les thé-matiques retenues pour ce sémi-naire sont : antioxydants naturelsbio-sources, mécanismes d’action,fonctions des antioxydants natu-rels, structures et familles chi-miques, mécanismes réactionnelsin vivo et/ou in vitro, conditionsréactionnelles, procédés d’utilisa-tion, application thérapeutiques,étude des effets antioxydants invitro et/ou in vivo sur diversespathologies et applications agro-alimentaires et nutr itionnelles.Par ailleurs, en marge de cettemanifestation, un hommage serarendu au Pr Hayette Louaileche(1964-2018), ancienne directr icedu laboratoire de biochimie appli-quée et chef de l’équipe derecherche biochimie des antioxy-dants, pour ses nombreusescontr ibutions scientifiques recon-nues à l’échelle mondiale.

Achour Hammouche

L’école pr imaire Hafid Aicha du centre-ville de Legata, une localité située à une

vingtaine de kilomètres à l’est deBoumerdès, souffre de plusieurs carences.Les élèves sont durement pénalisés et mêmele personnel ne peut plus travailler dans cesconditions qui laissent à désirer. Et pourcause. L’établissement fonctionne en doublevacation, en raison du manque de salles decours. L’école possède six classes pour envi-ron 300 élèves, soit près de 45 élèves dansune seule classe. En ce qui concerne lesclasses de cinquième année, elles comptenttrente élèves. Pour celles des autres années,c’est la catastrophe ! Selon un enseignant, il

est impossible de travailler dans de tellesconditions de surcharge des classes. Un pro-blème qui se pose aussi bien pour l’ensei-gnant que pour l’élève. «Nous ne pouvonspas maîtr iser une classe dépassant 30élèves, alors que dire de 40 ou plus. Mêmeeux ne peuvent pas se concentrer et leurrendement ne sera pas bon à la fin del’année», explique notre inter locuteur. Àmidi, les élèves ont droit à un repas froid,car l’établissement n’a pas de cantine sco-laire. Notre inter locuteur ajoutera que lesparents d’élèves ont réclamé la réalisationd’une cantine scolaire mais à ce jour, r ienn’a été fait dans ce sens. «Ils nous servent

un morceau du pain, des por tions de froma-ge, une boîte de yaour t et un fruit», préciseun écolier apostrophé devant l’entrée de l’é-cole. Les parents d’élèves se plaignent ausside cette situation qui dure depuis plusieursannées, car même en hiver les enfants ontdroit à un repas froid. Ils dénoncent, parailleurs, l’insalubr ité des sanitaires, malgrél’existence de l’eau. Il faut savoir qu’il y asix cabines pour les WC, dont trois pour lesgarçons, deux pour les filles et une pour lesenseignants. Ces derniers, pour leur par t,dénoncent le manque de moyens et d’outilsd’enseignement à tel point que cer tainsacquièrent des feuilles blanches ou des sty-

los chez le buraliste du coin. Outre cela, cetétablissement scolaire, le plus ancien de larégion, nécessite des travaux de réfection,notamment de la toiture, et le renouvelle-ment des por tes et fenêtres. Il est impor tantde rappeler que la Direction de l’éducationavait lancé des opérations de réhabilitationde plus de 350 écoles à l’échelle de la wilayamais dans cer taines communes, aucun pro-jet n’est lancé à ce jour, alors que dansd’autres, plusieur s établissements sontrénovés.

Z. Youcef

Dimanche 13 octobre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jour

Page 09 Page 10Page 08

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:23 12:30 15:42 18:14 19:32FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:19 12:26 15:38 18:08 19:28Bouira 05:24 12:31 15:43 18:16 19:32

AÏN EL HAMMAMOUED GHIR AHNIF

Un jardin public à réhabiliter

Des projetssubstantielsréalisés

Le réseau routier dans un piteux état

BÉJAÏA Pour débattre les antioxydants naturels

Séminaire international les 16 et 17 octobre

Conditions difficiles pour les élèves BOUMERDÈS École Hafid Aïcha de Legata

Parler desavancées sur les

antioxydantsnaturels, leur

provenance etmécanismes

d’action est lathématique choisiepar la Faculté des

sciences naturellesde l’université de

Béjaïa, enprévision du

séminaireinternational, qui

se déroulera les 16et 17 octobre

prochains.

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Dimanche 13 octobre 2019BÉJAÏA8

GAZ NATUREL Le taux de pénétration devrait atteindre 62%

7 000 foyers raccordésd’ici novembre

En effet, l’inquiétude descitoyens de plusieurs loca-lités, dépourvues de gaz de

ville, montent crescendo à l’ar -r ivée de la saison hivernale, mêmesi Naftal met, à chaque fois, lesbouchées doubles pour leur assu-rer un approvisionnement suffi-sant en bonbonnes de gaz butane.Heureusement que le calvaire deces familles va bientôt tirer à sa finà la faveur d’un programme de

mise en service du gaz naturel,d’ici le mois de novembre pro-chain, lequel toucher a 7 000

foyer s à tr aver s diver ses com-munes. C’est ce qu’a annoncé,jeudi dernier, le wali de Béjaïa, à

par tir de la municipalité deTinebdar, où il a procédé à la miseen service du gaz naturel, au béné-

fice de 748 foyers. «Nous avons unprogramme de mise en service dugaz de ville au profit de 7 000habitations. Cette opération seraachevée d’ici le mois de novembreprochain», a déclaré le wali, M.Ahmed Maabed. Avec ces nou-veaux raccordements, le taux depénétration du gaz naturel dansl’ensemble de la wilaya de Béjaïaatteindra les 62 % . Ce taux auraitété plus élevé, estime le chef del’exécutif, si le problème des oppo-sitions citoyennes ne s’est pas poséavec acuité. Pour rappel, au moisde mar s der nier, les autor itéslocales ont réussi, suite à un tra-vail de sensibilisation de longuehaleine, à débloquer les projets deréhabilitation du gazoduc de 20pouces (Beni Mansour-Béjaïa) etréaliser la canalisation de 8 poucesreliant Melbou à ZiamaMansour ia (J ijel). Pour rappel, lestravaux de ces deux projets sontrestés à l’ar rêt plusieurs annéesdurant à cause des oppositionsémanant des propr iétaires ter -r iens. Le raccordement de milliersde foyers des communes de l'est dela wilaya, à savoir Souk El Tenine,Melbou, Tamr idjt, Tasker iout,Der guina, Bor dj Mir a et AïtSmaïl, dépend donc de la mise enservice du gazoduc de 8 pouces. Anoter que les communes sises àl’ouest de la wilaya, à l’instar deBéni Ksila, Adekar et Taour ir tIghil, ne tarderont pas, elles aussi,à être raccordées au gaz de ville, etce à la faveur du dégel du projetdu gazoduc de 16 pouces, quidémar rer a de la commune deFréha (Tizi Ouzou).

Salma Bedja

À l’approche del’hiver et du froid,

le souci descitoyens de la

wilaya de Béjaïa,notamment ceux

habitant dans les zones

montagneuses, a trait

essentiellementaux moyens de se

réchauffer.

Taourirt M'hand Oumoussa, un village marginalisé Perché sur les hauteur s du

douar Tazmalt, sis dans lacommune de Boudjellil, le villageTaour ir t M'hand Oumoussa, peu-plé par environ 900 habitants, sedébat dans plusieurs problèmes.En effet, la vie de tous les joursn'est guère reluisante pour les vil-lageois qui doivent faire face à desdifficultés quotidiennes. De pr imeabord, le chemin qui y mène setrouve dans un état montre sanon-r éhabilitation depuis deslustres. Ses habitants trouventainsi toutes les peines du mondepour l’empr unter, car il estjalonné de trous, de crevasses etde cratères. Aussi, l'aménagementurbain accuse des déficits cr iardsdans cette localité, comme lemanque d'entretien et l' insuffisan-ce de l'éclairage public à plusieursendroits, ce qui plonge dans l’obs-cur ité plusieurs pâtés de maisons.Dans le même contexte, il estdéploré, selon les villageois, lanon-r éhabilitation des r uelleslivrées à la boue et aux flaquesd'eau à la chute des pluies et à lapoussière en temps sec. L' eau

potable, pour sa par t, demeurel'un des points noir s de cette bour -gade avec une pénur ie chroniquequi dure depuis des années.Devant cet état de fait pour lemoins déplorable, les habitants deTaour ir t M'hand Oumoussa sevoient contraints de se rabattresur l'eau des citernes qu’ils achè-tent à 1500 DA, ce qui ne lesar range guère, étant donné quecela grève lourdement leur budgetdéjà entamé par la baisse du pou-

voir d'achat. Dans la foulée, lesvillageois regrettent, en plus de lapénur ie d'eau, le non-nettoyagedu r éser voir d' eau du villagedepuis des années. «Une coucheépaisse de calcaire tapisse le fonddu château d'eau. Son eau estimbuvable», tempête l'un des vil-lageois. Le secteur de l'éducationn'est pas mieux loti, puisque l'éco-le du village se trouve délabrée etnécessite des travaux de réhabili-tation en urgence, sachant que

l'hiver approche avec son lot d’in-tempér ies. Sa toiture étant vétus-te, elle facilite la pénétration del'eau de pluie. Le transpor t estégalement l' un des problèmesmajeurs dans cette contrée, où iln'est pas assuré. De ce fait, lescollégiens et les lycéens qui suiventleur cursus dans les établisse-ments du chef-lieu d'Aït R'zine,commune limitrophe à celle deBoudjellil en subissent les contre-coups. «Le bus scolaire affecté à

nos élèves est détér ior é. Nousdemandons un nouveau pour nosenfants !», réclament nos inter lo-cuteur s. D'autres carences sontenregistrées également dans ce vil-lage complètement oublié, les-quelles se rappor tent à l'absencede projets d’extension des réseauxd' assainissement, d' électr icité,d'AEP et de gaz de ville.

Syphax Y.

Boudjellil

Des projets substantiels réalisés Le secteur de l’éducation dans la commune

d’Oued Ghir, à 10 km du chef-lieu dewilaya, a bénéficié de plusieurs opérationsdans le cadre de l'amélioration des conditionsde scolar ité des élèves. Dans ce sens, l'APC adistr ibué 750 trousseaux scolaires à la rentrée,au niveau des écoles de la commune, en sus dedoter plusieur s classes du pr imaire de 60tableaux blancs (dits «magiques»). Aussi, deuxdemi-pensions ont été ouver tes au profit desécoles de Hellil et Ibourassène ainsi que deuxcantines au sein des écoles de Laâzib et

Taâzibt. Dans le même sillage, douze sanitairesont été aménagés dans plusieurs écoles de lacommune. Au chapitre de l' aménagementurbain, plusieurs projets ont été réalisés parl'APC pour l'exercice en cours, au grand sou-lagement des habitants de cette localité. Desopérations d'aménagement des quar tiers duchef-lieu municipal, comme Bernou, Aïssaouiet les 103 Logements ont de ce fait été effec-tuées. Dans le même sillage, plusieurs quar -tiers et hameaux ont bénéficié de l'éclairagepublic. Les insuffisances en assainissement ont

été également pr ises en charge avec le lance-ment des travaux de réalisation de réseauxd’assainissement, au profit des localitésBoumansour, Ireza, Ibachirène, Tamda, Hellil,El Merdj et Lamaasra. Concernant le voletspor ts et loisir s, de nombreux projets ont étélancés, comme la dotation des ter rains despor ts de proximité et autres de pelouses engazon synthétique ainsi que l'aménagementdes aires de jeu, au niveau des villagesIbachirène et Ibourassène.

S. Y.

Oued Ghir

La distribution du courrier pose problèmeLa distr ibution du cour r ier dans les villages

et hameaux de la commune de Kendira estl’une des préoccupations majeures de la popu-lation. A se fier aux témoignages recoupés desvillageois, seuls les lotissements du chef-lieucommunal et quelques quar tiers situés à lapér iphér ie de ce centre urbain bénéficient dece service public. Le facteur, ce trait d’unionentre l’administration postale et le citoyen, necour t plus les rues, au sens propre et figuré.«Nous avons rencontré les responsables locauxd’Algér ie-Poste pour leur exposer nosdoléances et obtenir des solutions. On nous asignifié que notre village, au même titre que denombreuses localités de la circonscr iption, faitpar tie des zones non desservies, ce que tout le

monde sait. Nous voulions que notre demandesoit pr ise en charge par l’affectation d’un fac-teur, comme cela se faisait par le passé», adéclaré un citoyen du village Ihvachen. Et à unautre habitant de ce village de renchér ir :«Nous sommes obligées de parcour ir près de10 km pour récupérer un quelconque docu-ment à la poste de Tizi Tindjit. Par fois, il fauteffectuer plusieurs déplacements sans pourautant être sûr de repar tir avec son cour r ier.C’est un vér itable supplice.» La plupar t dutemps, informe-t-on, le cour r ier se transmetd’une personne à une autre. Au petit bonheurla chance. Et les cas des lettres ouver tes par destiers, égarées ou jamais parvenues à bon por t,sont légion. «Si un cour r ier échoue entre les

mains d’une personne malintentionnée, sondestinataire r isque de ne jamais en voir la cou-leur. J ’en ai fais moi-même l’amère expér ien-ce», dira un retraité de Kendira. En tout cas,les villageois avec lesquels on a eu une discus-sion pensent unanimement qu’Algér ie-Poste sedoit d’assurer ce service public de proximité,en réhabilitant le segment cour r ier-coli. «C’esttout à fait compréhensible et même évidentque cette entrepr ise place la logique du profitau cœur de sa stratégie, mais ce n’est pas uneraison pour qu’elle se dérobe de ses obligationsmorales envers ses clients», ajoute un jeunecommerçant de Kendira.

N. M.

Kendira

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Dimanche 13 octobre 2019 TIZI-OUZOU 9

DRAÂ BEN KHEDDA Mouche des agrumes

Large campagnede traitement

Une campagne de traitementest lancée à travers la com-mune afin de sauver

l’année qui s’annonce très bonne.Parallèlement donc à cette cam-pagne, les cadres de la subdivisionagr icole ont effectué une sor tie cedimanche pour le suivi de l’avan-cement des travaux d’ouver ture etd’aménagement des pistes agr i-coles. C’est ainsi que qu’ils ontprocédé à la réception provisoirede la piste qui relie Mghassel àBourdim au grand bonheur desagr iculteur s. Au chapitre de lamouche des olives, notons que lalutte contre cet insecte passe par laconnaissance de son mode de vie.Ce que font tous les jours les tech-niciens en charge de la lutte contrece fléau. Pour commencer, un avisde traitement de la mouche estlancé en direction des producteursde l’agrume à travers la daïra.

Une campagne de sensibilisation etd’information est en cours actuel-lement. La direction des servicesagr icoles de la wilaya informentd’ailleur s à cet effet que lesréseaux de veille phytosanitaireont r évélé des captures impor -tantes de cette mouche à traversles vergers de la daïra de Draa BenKhedda mais aussi de toute lawilaya. Aussi, compte tenu de laquantité impor tante de ce rava-geur qui dépasse largement le seuilde nuisibilité, il a été recommandéaux agrumiculteurs de la wilayad’effectuer en urgence un traite-ment à base d’insecticides homolo-gués essentiellement sur lesvar iétés précoces. Les agrumicul-teurs dont les vergers sont com-posés de var iétés tardives doiventrester vigilants et prêts à touteéventuelle intervention rapide. Lalutte contre la mouche des

agrumes est une affaire délicate etqui r isque de donner des résultatsnégatifs si les procédés ne sont pasappliqués vigoureusement. A noterenfin que la campagne d’ouver tu-re des pistes agr icoles n’est pasdotée d’une str atégie adéquate.Les conséquences sont d’ailleursvisibles sur le ter rain. Par tout oùces chemins car rossables pour lesengins agr icoles, il a été constatédeux phénomènes. Le premier estl’absence de travaux d’ouver turedes fossés et autres voies d’évacua-tion des eaux pluviales. Après l’hi-ver, ces routes deviennent imprati-cables. Mais hélas, elles restent enl’état durant des années alors queles agr iculteur s se remettent àchercher d’autres voies pour par -venir à leurs champs. Le secondphénomène est l’absence des ser -vices des communes dans ce cha-pitre. Akli N.

Alors que les services de l’agriculture de la daïra de Draâ Ben Khedda sont en train d’ouvrir de nombreuses pistes agricoles, la mouche des agrumes sévit dans les champs.

Un jardin public à réhabiliterLongeant la rue Colonel Amirouche, à quelques

mètres du siège de l’APC d’Aïn El Hammam, unter rain communal demeure à l’abandon depuis desdécennies. Inconstructible, nous dit-on, il ne fait doncl’objet d’aucun intérêt malgré sa super ficie appré-ciable. Appelé également «Jardin du commissar iat»pour sa proximité avec l’ex siège de la sûreté dedaïra, ce jardin public, jouxtant la mosquée ducentre-ville est dans un état déplorable. Il ne répondpas, malheureusement aux normes de constructionpour abr iter un quelconque projet dans une ville enmal de foncier. En effet, les études effectuées à plu-sieurs repr ises ont mis en évidence l’instabilité de sonsol qui, selon, les anciens serait gorgé d’eau. Lesdifférentes fontaines environnantes en sont une preu-ve concrète. D’ailleurs, un glissement du sol, il y aquelques années, a même empor té une par tie de lachaussée. Légué par la colonisation, il a été fermé aupublic dès les premières années de l’indépendance.Les bancs, qui accueillaient les citoyens désireux s’yreposer à l’ombre des arbres, ont disparu. Plus detrace de la fontaine où coulait une source d’eaupotable. De ce qui fut «un havre de paix», selon ceuxqui ont vécu en ville durant la guer re, il ne subsiste

que des chardons sauvages et sur tout des tas de détr i-tus qui jonchent les parcelles qui pour raient être debeaux par ter res fleur is et gazonnés. Un sentier, diffi-cilement praticable est tracé par des piétons quirejoignent la rue d’en bas au niveau des locaux desjeunes, construits dans un coin du jardin. Les com-merçants r iverains des lieux n’ont pas cessé d’attirernotre attention sur les ordures, des sachets et autresobjets hétéroclites abandonnés çà et là, jusqu’à for -mer une décharge en plein centre-ville. Des odeursnauséabondes empestent une par tie de ce vieux quar -tier où tout menace ruine. Bien qu’elles ne puissentpas y implanter d’école ou tout autre projet d’intérêtpublic, les autor ités pour raient aménager ce ter rainet le munir de bancs. Ce qui ferait le bonheur denombreux habitants qui trouveraient (ou retrouve-r aient) un lieu de calme face au majestueuxDjurdjura dont aucun vis-à-vis ne bar re la vue. Ilsuffit d’un peu de volonté. La direction de l’environ-nement de la wilaya de Tizi Ouzou ne pourrait-ellepas jeter un coup d’oeil sur les lieux pour, éventuelle-ment, aider à créer un espace ver t de repos en pleincentre de l’ex Michelet ?

A. O. T.

Aïn El Hammam

Brèves de Souk El-Tenine

Comparativement aux journées qui ont suivi la fête de l’Achoura, lamercur iale a nettement chuté au niveau du marché de fruits et

légumes de Souk-el-Tenine où les pr ix affichés sont relativement clé-ments. En effet, la tomate qui était cédée à 150 DA est proposée ce mer-credi entre 50 et 70 DA, en fonction de la qualité. La carotte à 60 DAcontre 100 DA et la courgette dont le pr ix oscillait entre 180 et 220 DAest cédée à 80 DA. Même chose pour l’har icot qu’on peut acheter à 120DA alors qu’il était à 200 DA et plus. Le piment, le poivron et la saladeont aussi connu une significative baisse dans les pr ix, puisque les pr ixsont de 70 DA pour les deux premiers et 80 DA pour la dernière, contrerespectivement 120 et 130 DA il y a quelques jours.

Fruits et légumes :les prix en nette baisse

Alors que la situation à Anegah, un village de la commune deMaatkas, laissait déjà à désirer en matière d’assainissement avec la

présence de points noir s et l’insuffisance du réseau existant, voilà que lachose se complique avec le passage d’une entrepr ise chargée de la posede gabion en cer tains endroits. De ce fait et suite à la détér iorationd’autres conduites qui s’ajoutent à celles défaillantes déjà, de grandesquantités d’eaux usées se déversent dans les rues et champs d’oliveraieset où se pratiquent la culture maraichères en créant un danger plus queréel pour les habitants de ce village. Même la fontaine du village, ThalaOumalou, d’où s‘approvisionnent les villageois et ceux des villages desenvirons se trouve plus exposée au r isque de pollution. «Suite à nosréclamations, l’APC nous a promis un nouveau réseau de 300 mlinéaires qui, nous le souhaitons, se réalisera rapidement», nous dira unmembre du comité de village, rencontré sur les lieux.

Eaux usées à ciel ouvert à Anegah

L’école du village Avarane, construite pour tant il y a si longtemps,n’est pas encore baptisée et cela en dépit que le village compte 28

mar tyrs tombés au champ d’honneur lors de la guer re de libérationnationale. Si le lycée de la commune, implanté dans le même village,por te désormais le nom de l’illustre révolutionnaire Hocine AitAhmed, cette école n’est pas la seule à ne pas être baptisée. La maisonde jeunes de la localité, située aussi dans le même village, est égale-ment dans la même situation. «À notre demande de baptiser ces struc-tures, nous n’avons eu aucune réponse jusqu’à présent ni de la par tdes autor ités, ni de la par t des structures de la famille révolutionnai-re», nous dira un vieux moudjahid rencontré sur les lieux.Rabah A.

L’école d’Avarane non encore baptisée

Nous avons appr is auprès du maire de Souk-el-Tenine que le projetde construction d’une vaste salle de réunion a été envisagé par

l’APC. Selon la même source, celle-ci sera ér igée en surélévation de lastructure qui abr ite présentement le centre de scolar isation des enfantsatteints de tr isomie 21 et qui a ouver t ses por tes au début de cettesemaine. «Elle sera mise à la disposition des comités de villages et desassociations pour les besoins de réunions, d’assemblées générales etautres travaux de commissions et sera dotée de toutes les commoditésnécessaire», informera le P-APC, qui précisera qu’elle pour ra aussi etéventuellement être exploitée comme bibliothèque communale pour lesférus de la lecture.» Car une telle structure est for tement demandée etfait grandement défaut chez la population locale», a-t-il ajouté.

Une salle de réunions en projet

«La population de Souk-el-Tenine souffre énormément de l’absencetotale de prestataires de services étatiques », s’est plaint un

citoyen âgé de la commune de Souk-el-Tenine. En effet, ce dernierénumère tout un éventail de tracasser ies et de désagréments subis parles usagers des divers services de l’état, notamment aux personnesmalades et âgées.» Imaginez que pour un simple extrait de rôle, les gensdoivent se rendre à Draa Ben Khedda, pour un retrait bancaire ou pourun simple contrôle médical, il faut se rendre à l’agence CASORAL deMaâtkas qui se retrouve submergée par la demande », ajoute notreinter locuteur. Il en est de même pour tous les secteurs dont les citoyensen ont besoin. De son côté, le P-APC reconnaît l’existence de ce problè-me et l’incapacité de son assemblée à remédier à la situation dans lesconditions actuelles.» Il n’y a que le projet de restructuration du chef-lieu qui peut parer à ce manque avec les locaux de service qui y sontprévus», dira-t-il.

Aucune structure de prestation publique

L’anarchie et l’exigüité qui règne au chef-lieu de la commune deSouk-el-Tenine a poussé les services de l’APC à saisir par le biais de

mises en demeure les différents marchands qui occupent une bonnepar tie de la chaussée créant des difficultés dans la circulation automo-bile et même piétonnière. «Nous allons leur envoyer une deuxième miseen demeure cette semaine, puisqu’ils ont été déjà destinataires d’unepremière il y a quinze jours de cela. Mais, la solution idéale serait cellede les caser définitivement au niveau du marché de proximité de la loca-lité. Cela ne tardera pas à se faire en collaboration avec l’ensemble descommerçants, les comités de villages, les services du commerce et desécur ité», a rétorqué le P-APC à un citoyen du chef-lieu communal quil’a interpellé publiquement à ce propos.

Des mises en demeurepour les squatteurs de rues

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Dimanche 13 octobre 2019BOUIRA10

M'CHEDALLAH Pavillon des urgences de l’hôpital Kaci Yahia

Exiguïté et surcharge

Une source proche de ce ser -vice des plus sollicités dejour comme de nuit affir -

me que c'est une moyenne de 180malades qui sont quotidiennementreçus dans ce local étroit en plusdes accidentés que la protectioncivile évacue des axes routier senvironnants. La plupar t dutemps, médecins comme paramé-dicaux doivent jouer des coudespour se frayer un passage parmi lafoule compacte pour ar r iver auxmalades. Ce pavillon des urgencesmédicales situé en dehors de l'en-ceinte de l'hôpital par tage l'anciencentre de santé avec la polycli-nique relevant de l'EPSP d'Ahnif.Bien qu' il ait bénéficié de plu-sieurs opérations de restaurationet de modernisation, il occupe tou-

jours la même sur face d' il y a 30ans alors qu'un espace mitoyen estdésespér ément vide et utilisécomme parc-auto par l'EPSP oùsont stationnés des véhicules enpanne et mis sur cale en ces lieuxdepuis plusieurs années. L’espaceen question pourrait aisément ser -vir pour une extension de cepavillon des urgences dont la cir -conscr iption médicale s'étale surles six communes de la daïra deM'chedallah en plus de la commu-ne d'El Adjiba relevant de la daïrade Bechloul, soit une populationqui frôle les 80.000 habitants en

plus de ceux qui viennent hors cir -conscr iption, ce qui explique cerush en H24. À l'heure actuelle,cette institution de la santépublique est composée de trois(03) salles d'une capacité de 12lits, une salle de déchoquage de 02lits, une salle de radiologie, uneautre servant de laboratoire, unepharmacie, une salle de plâtre, uncabinet médical et enfin unbureau du chef de service et 02chambres de gardes.

Le nouvel hôpital se fait attendre

Il y a lieu de rappeler qu'en plusde l'actuel hôpital baptisé du nomdu mar tyr KACI Yahia, la daïrade M'chedallah a bénéficié duprojet de réalisation d'un nouveauhôpital de 120 lits dont les travauxont été lancés en 2014 pour undélai de réalisation de 28 mois.Seulement, à cause de très faiblesmoyens humains et matér ielsengagés sur ce chantier ajouté àquelques contraintes administra-tives, ce projet a consommé deux(02) fois ses délais de réalisationsans que l'avancement des tra-

vaux ne dépasse les 60 % . Un pro-jet qui r isque de ne jamais voir lejour sans une intervention mus-clée de la tutelle qui est le ministè-re de la Santé sachant que lesquatre (04) walis et trois (03)directeurs de la santé (DSP) qui sesont succédé dans cette wilayadepuis le lancement des travaux etmême la visite de l'ancien ministrede la santé Abdelmalek Boudiaf en2015 n'ont pas réussi à faire bou-ger les choses même en multi-pliant menaces de résiliation etautres mises en demeure d’accélé-rer les travaux. Il est utile de rap-peler au cours d’une session del’assemblée de wilaya (APW),tenue en juillet dernier, l’actuelwali Mustapha Limani a épinglél’entrepr ise en charge des travauxqu’elle a tenue responsable detous les retards que connaît ceprojet ô combien vital pour unerégion qui compte six communeset plus de 100.000 habitants. M.Limani qui répondait à des inter -rogations des élus de la région irajusqu’à menacer l’entrepr ise encharge des travaux de résiliationde contrat si r ien n’est fait pourrattraper le retard. Pour rappel,une dernière mise en demeure aété adressée à l’entrepr ise il y a decela plus de trois mois. Depuisaucune information n’a été com-muniquée sur le sor t réservé auprojet dont le chantier est car ré-ment déser té.

Oulaid Soualah

Le pavillon du service des

urgences relevantde l’hôpital

Kaci Yahia deM'Chedallah

évolue dans unecontraignante

exiguïté et unegrande affluence

de malades.

Le réseau routier dans un piteux étatLa commune d'Ahnif demeure

toujours en marge du dévelop-pement en dépit des potentialitésnon négligeables qu' elle recèlesur tout dans les domaines agr icoleet minier. La municipalité peine àamorcer l'essor tant attendu parla population qui avoisine les 12000 habitants. Déjà, les infrastruc-tures de base même si elles ne fontpas défaut enregistrent des insuf-fisances cr iardes mettant les habi-tants des différentes bourgadesdans tous leurs états. À l' image duréseau routier dans cette munici-

palité lequel se trouve dans un étatlamentable. Des chemins, commele CW11 et autres chemins com-munaux, traversent en maillagecette commune rurale, lesquelssont tous vétustes et délabrés. Lecas du CW11 est le plus édifiantétant donné que c'est un tronçonnévralgique qui relie la RN5 à lacommune voisine d’Ath Leksar,en traversant le ter r itoire de lacommune d’Ahnif du nord au sud.Ce chemin, très utilisé au demeu-rant par les usagers, se trouvedans un état peu reluisant, car il

est jalonné de crevasses, de nids-de-poule et de cratères. Sa derniè-re réhabilitation remonte à deslustres, ce qui fait que sa couchebitumeuse s'est dégradée inexora-blement. " Empr unter de nosjours le CW11 n’est guère unepar tie de plaisir et ce, à cause de ladégradation de sa couche bitu-meuse. La largeur de ce tronçonne cesse de diminuer, avec l'effr i-tement des abords dû aux mul-tiples facteurs comme les eaux despluies. L'étroitesse de ce tronçonest telle qu'elle met en pér il les

véhicules qui se croisent. Lesravins en contrebas du CW11 etles ouvrages busés finissent tou-jours par s’oblitérer à cause desdéchets, des pier res et de la bouequi sont char r iés par les tor rentspluvieux. Malheureusement, endépit de son impor tance dans lar égion, le CW11 n' a bénéficied'aucune opération de réhabilita-tion et d'aménagement. Il est de cefait exposé à la dégradation conti-nuelle. Je souhaite vivement queles autor ités concernées se pen-chent sur cette situation qui nous

pénalise en réhabilitant ce cheminqui nous est indispensable" sou-haite de tous ses vœux un habituelusager de ce chemin. Aux côtés duCW11, il y a aussi d' autrestronçons desservant les différentsvillages de la commune commeceux de Tikesr aï, Bourelmal,Tameziavt, Ighzer Oumeziav etautres, lesquels sont vétustes etimpr aticables, nécessitant desaménagements et pose de nou-velles couches du bitume.

Y.Samir

Ahnif

21 opérations accordées en 2019La commune de Kadir ia a bénéficié

durant l’année en cours d’un impor tantprogr amme de développement visant àaméliorer les conditions de vie des popula-tions et à prendre en charge cer taines deleurs préoccupations. Au total, pas moinsde 21 milliards de centimes ont été alloués àce programme de développement. Sur ceprogramme, le maire de Kadir ia, AbdenourKhiter, a indiqué que neuf (09) opérationssont actuellement en cours de réalisation àtravers la commune pour un montant de 6.6milliards de centimes. Selon l’édile commu-nal, cer taines de ces opérations ont atteintdes taux d’avancement non négligeables etleur réception ne saurait tarder. C’est le casdu projet de la réhabilitation et de l’exten-sion des réseaux de l’éclairage public de laville qui a atteint un taux de réalisation de90% . Le montant du projet s’élève à 800

millions de centimes. Trois autres projetssont actuellement en voie d’achèvement : ils’agit de deux projets por tant sur le revête-ment des routes menant de Mougara àBeggas sur 1.3 km pour le premier et cellemenant à Ziraoua sur 1 km pour le second.Les taux de leur avancement sont respecti-vement de 85 et 90% . Le troisième projetdont les travaux tirent à leur fin concernel’aménagement du parc communal dont letaux d’avancement frôle les 95% . Le restedes autres opérations enregistrent des tauxd’avancement var iant entre 35 et 65% . Surun autre chapitre, le P/APC explique qu’ac-tuellement la commune s’apprête à lancercinq (05) opérations de développement. Lemontant financier de ces opérations s’élèveà 5.5 milliards de centimes. Il s’agit entreautres de la réalisation de deux réseauxd’assainissement pour le village de Kerfala

pour un montant de 20 millions de dinars etcelui de Slala pour un montant de 19 mil-lions de dinars. Dans le volet aménagementdes routes, il y a deux projets qui concer -nent des travaux de réhabilitation de deuxroutes, à savoir celle Ouled Abed et deKarfala. Les montants de ces projets sontrespectivement de 600 et 500 millions decentimes. Toujours en 2019, la commune deKadir ia s’est vu accorder sept (07) projetsdans le fonds commun des collectivitéslocales (FCCL) pour un montant globalestimé à 9.6 milliards de centimes. Deux deces projets concernent le volet aménage-ment de routes, deux sont destinés à la réha-bilitation des réseaux AEP, un projet estdestiné à la réfection de l’étanchéité dequatre (04) écoles pr imaires et enfin un der -nier projet va por ter sur la r éalisationd’une cantine scolaire au village d’Oulbane.

Par ailleurs et dans le cadre d’un impor tantprogramme financé dans le cadre du fonds(FGSCL) accordé à la wilaya au début del’année 2019 et qui concerne le secteur del’énergie, la commune de Kadir ia s’est vuinscr ire trois projet de raccordement au gazde ville au niveau des villages d’El Madjen,Beggas et Slala Haut. Ces projets ver ront laréalisation d’un réseau de 27.5 km. Sur levolet électr ification, le programme accordépar la wilaya à la commune concerne sept(07) villages. Il faut noter que ce program-me de l’énergie sera lancé d’ici la fin del’année en cours. Enfin, le maire a tenu àsouligner que l’unique projet resté en souf-france au niveau de la commune concernela réalisation de quais de stationnement auniveau de la nouvelle station de bus de laville. Le projet attend la levée de cer tainesréserves techniques. Djamel M.

KADIRIA Programme de développement

Page 12: FFS PARALLÈLE UNE TRÊVE LE TEMPS D’UNE COMMÉMORATION · Swon CV étoffé et ses trente années d’expérience sur les terrains en sont pour quelque chose. Par ailleurs, les

Coproduction, algéro-fr anco-qatar ie de 140 mn, " AbouLeïla" revient sur les évène-

ments tragiques des années 1990, àtravers l'histoire des jeunes Samir,joué par Slimane Benouar i, et Lotfi

campé par Lyes Salem qui traquentdans le déser t algér ien Abou Leïla,un dangereux ter ror iste. Le film

explore l' impact de la violence et sestr aumatismes sur la société.Progr ammé en mai der nier àCannes dans la section " Semaine dela cr itique" , " Abou Leïla" est lepremier long métrage d’Amine SidiBoumediene, après ses deux cour tsmétrages, " Demain Alger?" et " ElDjazira" . Récemment, il a été pro-jeté au 25e festival de Sarajevo(Bosnie Herzégovine). " 143, rue dudéser t" , premier long métrage defiction de Hassen Ferhani, a été pré-senté en avant-première mondialeau 72e Festival de Locarno où il areçu le " Pr ix du meilleur réalisa-teur émergent" et celui du " Juryjunior" . D'une durée de 100mn,cette production algéro-fr anco-qatar ie, r aconte l' histoire de

Malika, gérante d'un modeste res-taurant sur la route du déser t, aufin fond du Sahara algér ien, et où secroisent routier s, aventur ier s etautres voyageurs. Hassen Ferhaniavait réalisé en 2016, " Fi rassi rond-point" (Dans ma tête un rond-point), un documentaire aux nombreusesdistinctions en Algér ie comme à l'é-tranger. Sor ti en août dernier," 143,r ue du déser t" a également étépr imé dans des festivals en Egypteet en Corée du Sud. Créé en 1986, lefestival Entrevues est dédié aujeune cinéma novateur et indépen-dant. Une section cour t et moyenmétrages comptant treize films estégalement ouver te à la compétitionde cette 34ème édition.

Dimanche 13 octobre 2019 CULTURE 11

CINÉMA 34e Festival Entrevues de BelfortLes longs métragesde fiction, Abou Leïla

de Amine SidiBoumediene et

143 rue du désert deHassan Ferhani ont

été sélectionnés parmi une dizaine

d'œuvres encompétition au

34e FestivalEntrevues de

Belfort (France) prévu du 18 au

25 novembre,annoncent lesorganisateurs.

Deux films algériensen compétition

La Foire 1-54 fait la par t belle aux œuvresd' ar t contempor ain de quelque 140

ar tistes afr icains ou issus de la diaspora dansune logique enveloppant l'Afr ique dans sonunité (1) et sa pluralité (54). Comme chaqueannée, début octobre, Londres se transformeen capitale mondiale de l'ar t contemporainlors de la Fr ieze Week. Plus de 60 000 per -sonnes sont venues, dont quelques-unes pourfaire leurs emplettes à coups de milliers, voirede millions, de livres ster ling. Dans le mêmetemps, du 3 au 6 octobre, le continent afr icaina trouvé sa place, grâce à la Foire 1-54, dansla superbe Somerset House, sur les bords dela Tamise. Cette septième édition installel'événement dans la durée et prend de l'am-pleur avec une large par tie du bâtimentoccupé. Désormais, le rendez-vous s' inscr itdans les agendas pour les galer istes, lesar tistes et les collectionneurs. Créée par laMarocaine Tour ia el Glaoui, 1-54 a d'abordété conçu comme une plateforme de diffusionde l'ar t contemporain afr icain. «En 2013, iln'y avait pas de foire ou d'espace dédié aucontinent», explique la fondatr ice de la foire.

«Au début, c'est le succès des galer ies… Onne pourrait pas recommencer si elles ne reve-naient pas. Et l'engouement qu' il y a eu dès lapremière année nous a permis de doubler detaille dès la deuxième année», détaille-t-elle.Un succès en amenant un autre, l'événementcommercial est dupliqué à New York depuiscinq ans et Marrakech depuis deux ans. Et siles galer istes y trouvent leur compte, c'estqu' ils rencontrent des acheteurs. «C'est aussil'engouement des collectionneurs qui fait lesuccès», reconnaît-elle volontiers.

Une histoire de femmeCette année à Londres, 54 galer ies étaientinvitées venant de 19 pays, dont 16 du conti-nent afr icain. Photogr aphies, peintures,sculptures, installations, la r ichesse et ladiversité des œuvres proposées par plus de140 ar tistes ont donné à cette édition une bellepreuve de la puissance de la création afr icai-ne. La place des femmes ar tistes est tout aussiimpressionnante avec des galer ies qui font lechoix de les présenter en solo show, comme

Louisa Mar ajo (Espace 14°N 61°W),Alexandr ia Smith (Galler ia Anna Marra) ouChourouk Hr iech (L'Atelier 21). Des femmessont aussi à l'honneur au travers d'exposi-tions remarquées. En par tenar iat avec 1-54 etla Somerset House, la Sud-Afr icaine MarySibande expose jusqu'au 5 janvier 2020 unesér ie d'œuvres photographiques et sculptu-rales explorant le pouvoir de l' imagination etde la colère au travers de son alter ego Sophiequi, de femme de ménage, se transforme enune myr iade de personnages transcendant lespréjugés et la marginalisation raciale. Autreexposition à ne pas manquer, celle de l'Éthio-pienne Aïda Muluneh, en par tenar iat avecl'ONG WaterAid, qui nous invite dans unincroyable monde onir ique et futur iste où ellemet en scène des femmes, évoquant leur rôleessentiel dans l'accès à l'eau. Et parmi lesar tistes sélectionnés par le projet Nando's,chaîne de restauration sud-afr icaine, unejeune Mozambicaine Nelsa Guambe a venduune de ses toiles très grand format, dès le pre-mier jour. Et cette année, la curatr ice KerrynGreenberg à la tête des collections internatio-

nales de la Tate, responsable du forum de dis-cussions, débats et projections intitulé «entrepassé et futur», a choisi de dédier ce pro-gramme à Bisi Silva, une exceptionnelle cura-tr ice nigér iane décédée cette année. «La Foire1-54 à Londres est la plus grande de nos troisfoires, car nous avons commencé ici. Noussommes placés dans une ville, capitale de l'ar tinternational. Selon les dernières statistiques,le marché anglais est plus grand que tout lemarché européen. Ici, notre audience de col-lectionneurs est très européenne, même sinous avons aussi des clients amér icains»,commente Tour ia el Glaoui. «C'est une foirequi marche très bien, et le marché anglais estle premier marché mondial de l'ar t contem-porain», analyse Emilie Demon de la galer ieAfronova, basée à Johannesburg. Une desphotographies présentées par la galer ie ad'ailleurs été achetée dès le premier jour parun collectionneur anglais. Une tendance quenous confirme Élodie Gaillard de VersantSud, dont une œuvre de l'ar tiste éthiopienLeikun Nahusenay a été réservée par un col-lectionneur anglais.

L’Afrique s'expose à LondresARTS CONTEMPORAINS Foire 1-54

Le premier guide de terminologietechnique en matière de

l'Environnement et des Energiesrenouvelables a été lancé, jeudi àAlger, en trois langues: Ar abe,Amazighe et Français et contenantplus de 4.000 termes scientifiques.La cérémonie de lancement officieldu guide s'est déroulée au Palais dela culture, Moufdi Zakar ia, en pré-sence de la ministre del'Environnement et des Energiesrenouvelables, Fatima Zahr aZerouati et de la Communication,por te-parole du Gouver nement,Hassan Rabehi, ainsi que du prési-dent du Haut Conseil de la languearabe (HCLA), Salah Belaid et duSecr étaire génér al du HautCommissar iat à l'Amazighité(HCA), Si El-Hachemi Assad. Leguide a été développé dans le cadred'un accord de par tenar iat signé le09 août 2017 entre le ministère del'Environnement et des Energiesrenouvelables, le HCLA et le HCA.S'expr imant à cette occasion, MmeZerouati a affirmé que cet ouvragede 300 pages contenait plus de 4.000termes scientifiques en rappor t avecl' environnement et les éner gies

renouvelables, ajoutant qu' il consti-tuait une première initiative visantà renforcer le bon usage des termi-nologies adoptées par le secteur del'environnement en Algér ie. Dans lemême ordre d' idées, la ministre aestimé que cette initiative, mar -quant une étape notable dans lerenforcement de l'utilisation de lalangue arabe et amazighe en matiè-re d'environnement, traduisait lavolonté du gouvernement à pro-mouvoir les deux langues nationaleset ce, conformément aux disposi-tions de la Constitution. Pour per -mettre l' utilisation de ce guide,ajoute-t-elle, des copies numér iquesseront fournies et distr ibuées surtoutes les institutions de l'État, desdirections et des maisons de l'envi-ronnement au niveau des wilayas.De son côté, M. Rabehi a indiquéque ce guide de terminologie tech-nique sera une référence fondamen-tale pour la préservation de l'envi-ronnement et le renforcement desdeux langues officielles en Algér ie.De vastes et impor tants pro-grammes sont en cours d'élabora-tion au niveau du gouvernement,lesquels sont à même de contr ibuer

à la promotion de l'action acadé-mique et scientifique en ter mesd'environnement ainsi qu'au déve-loppement des connaissances en lamatière, a-t-il fait savoir, rappelantla formation dispensée au profit desjournalistes dans le domaine del' environnement et de son r ôle" impor tant" dans leurs écr ituresdans ce domaine. De son côté, lesecrétaire général du HCA, Si ElHachmi Assad, a indiqué que toutesles dimensions linguistiques amazi-ghes ont été pr ises en considérationlors de la traduction de la termino-logie, soulignant que tamazight estune langue et un hér itage communentre tous les Algér iens. Elaboréselon des bases scientifiques r igou-

reuses en ce qui concerne la langue,le lexique, les formes et les sens, leguide de terminologie technique del' environnement et des éner giesrenouvelables sera amélioré à l'ave-nir. Le guide a été réalisé grâce ades compétences algér iennes, a-t-ilmis en avant. Quant au présidentdu (HCLA), Salah Belaid, il a rap-pelé que ce guide de terminologietechnique était le fruit de grandseffor ts consentis par un comitéscientifique composé de spécialistesen langues ar abe et amazighe.Belaid a également mis l'accent surl' impor tance de l'environnement etdes énergies renouvelables dans ledéveloppement des peuples, ajou-tant que la protection de l'environ-

nement est la responsabilité de toutun chacun. Soulignant que son ins-tance avait collaboré avec d'autressecteurs tels que les transpor ts, lestr avaux publics et la santé, M.Belabed a fait état de 12 guides réa-lisés jusque-là, auxquels s'ajoute leprésent guide. La cérémonie du lan-cement du guide a vu, à sa clôture,la signature du premier exemplairepar la ministre de l'Environnementet des Energies renouvelables, duministre de la Communication, duPor te-parole du Gouvernement, duprésident du HCLA et du secrétairegénéral du HCA outre la distinctiondes neuf exper ts ayant contr ibué àla réalisation de cette œuvre.

Guide technique en langues arabe, amazighe et françaiseDOCUMENTATION Environnement - énergies renouvelables

La ville de Béjaïa ouvr ira sespor tes à un concer t d’un

orchestre de musique sympho-nique autr ichien : l’OrchestreConcilium Musicum Wien qui

sera sur scène, aujourd’hui authéâtre régional, pour le plaisirde tous les fér us du genre.L’Orchestre Concilium MusicumWien s’y produira dans le cadre

du 11ème Festival Internationalde Musique Symphonique àl’Opéra de la capitale. La soiréedébutera à 19h30, et l’accès seralibre et gratuit pour tous.

Un orchestre symphonique autrichien au théâtre régional Béjaïa

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Comme la Turquie a signé lemême score contrel'Albanie, les deux équipes

par tagent toujour s la tête dugroupe H. L'Angleter re n'a pasar r aché sa qualification enTchéquie alor s qu' elle a menégrâce à un penalty de Harry Kane(5e, 0-1). Jakub Brabec (9e) etZdenek Ondrasek (85e) ont per -mis aux Tchèques de rejoindre lesAnglais en tête du classement dugroupe A. L'Ukr aine et lePor tugal ont assuré dans le grou-pe B. Didier Deschamps a effectuéun changement de dernière minu-te: N'Golo Kanté, victime d'unegêne musculaire à l'échauffement,a été remplacé par MoussaSissoko. Cela n'a pas empêché lesBleus de prendre l' initiative face àdes Islandais, qui défendaient prèsde l' homme. Multipliant les

bonnes combinaisons, les cham-pions du monde ont cer tes dominéla première pér iode mais ils sesont heur tés à une robuste équipeislandaise, inoffensive devant.Toutefois les Bleus n'ont cadréque deux tir s. Ainsi sur un centrede Lucas Digne, AntoineGr iezmann, pr ès du point depenalty, a frappé du gauche surHannes Halldor sson, qui s' estemparé du ballon en deux temps(41e). A la repr ise, Gr iezman côtédroit et Giroud côté gauche n'ont

pas cadré leurs frappes coup surcoup (54e). Mais l'attaquant deBarcelone a obtenu un penaltypour une faute du défenseurd'Ostende Ar i Skulason queGiroud a transformé (66e, 0-1). LaFrance a encore poussé et a frappéun montant par Blaise Matuidi(78e). La Turquie a patienté avantde trouver la faille dans la défensealbanaise par Cenk Tosun (90e, 1-0). Grâce à ce coup de tête de l'at-taquant d'Ever ton, la Turquiecompte 18 points après 7 ren-

contres à égalité avec la France(2e). L' Islande (12) et l'Albanie (9)suivent. La match entre les petitss' est ter miné par la victoired'Andorre sur la Moldavie, rédui-te à 10 suite à l'exclusion de RaduGinsar i (55e). Marc Vales (63e, 1-0) a inscr it le but des Andorrans,dont la dernière victoire remon-tait en mar s 2018 contre leLiechtenstein, en amical. Dans leGroupe A, la Tchéquie a redistr i-bué les car tes en infligeant àl'Angleter re sa première défaite(2-1). Les Tchèques comptentdésormais 12 points tout commeles Anglais, qui n'ont disputé quecinq matchs contre six. Exempt, leKosovo est 3e avec 8 points. LeMonténégro et la Bulgar ie, qui ontfait match nul, sont respective-ment 4e et 5e avec 3 points. Dansle groupe B, l'Ukraine a fait ungrand pas vers la qualification enbattant la Lituanie 2-0 sur un dou-blé de l' ex-Genkois RuslanMalinovsky (29e, 58e). L'équiped'Andr iy Shevchenko, qui a dis-puté 6 matchs, compte 16 points, 9de plus que la Serbie (5 matchs).Au stade J osé Alvalade deLisbonne, le Por tugal s'est imposécontre le Luxembour g (3-0).Bernardo Silva (16e), Cr istianoRonaldo (65e) et Gonçalo Guedes(89e) ont confor té la deuxièmeplace des champions d'Europe entitre (11 points, 5 matchs). LeLuxembour g (4 points) et laLituanie (1) ferment la marche.

EURO-2020 Phase des qualifications

La France fait le minimum,l'Angleterre prend du retard

Grâce à un butd'Olivier Giroud

sur penalty (66e),la France s'est

imposée 0 - 1 enIslande vendredi

soir enqualifications de

l'Euro 2020.

Bayern Munich

Lewandowski on fire ! Récemment prolongé jusqu'en juin 2023,

Rober t Lewandowski réalise un débutde saison extraordinaire. Déjà auteur de 18buts toutes compétitions confondues, l'atta-quant du Bayern Munich est bien décidé àtout rafler au cours des prochains mois.Après la tempête, le beau temps. Un jolisoleil radieux. Malgré ses véléités de dépar tvers le Real Madr id, quelques mois aupara-vant, Rober t Lewandowski (31 ans) a finale-ment décidé de prolonger son aventure avecle Bayern Munich, jusqu'en juin 2023. Lacondition pour pr éser ver cette union ?L' incorporation d'éléments jeunes et ambi-tieux, comme réclamé par l'attaquant polo-nais. Pour cela, les dir igeants n'ont pas hésitéà se séparer de Fr anck Ribér y, Ar jenRobben et Rafinha, permettant à Kingsley

Coman et Serge Gnabry, mais égalementBenjamin Pavar d et Lucas Her nandez,d' intégrer durablement le onze de dépar t.Un choix payant, puisque le leader offensifbavarois carbure à plein régime. A tel pointqu' il affole les temps de passage en ce pre-mier tier s du mois d'octobre. En seulement 7appar itions en Bundesliga, Lewandowski adéjà trouvé le chemin des filets à 11 repr ises.Il faut y ajouter une réalisation en une sor tieen Coupe d'Allemagne mais aussi 3 buts en 2rencontres de Ligue des Champions. Soit untotal de 15 buts en 11 par ties depuis le coupd'envoi de l'exercice. Personne ne fait mieuxjusqu' ici, puisque son dauphin, AndreaBelotti (Tor ino), compile 11 buts en 13matchs. Lewandowski, qui a marqué à cha-cune de ses appar itions cette saison, excepté

lor s de la finale de la Supercouped'Allemagne per due face au Bor ussiaDor tmund (0-2), pour le premier match offi-ciel du Bayern en 2019-2020, présente unratio d'1,36 but/match. Soit une réalisationtoutes les 64 minutes. Absolument mons-trueux, sachant que parmi les joueurs avecau moins 5 buts cette saison, c'est CiroImmobile (8 buts en 8 matchs), qui s'en rap-proche le plus avec un but toutes les 76minutes. Preuve que Lewandowski marchesur l'eau, il a permis à sa sélection de se rap-procher un peu plus d'une qualification pourl'Euro 2020 en mar tyr isant la Lettonie (0-3),jeudi, avec un nouveau tr iplé, confor tant unpeu plus son statut de meilleur buteur del'histoire des Aigles blancs avec 60 buts en109 capes. Toutes compétitions confondues,

avec son club comme avec la sélection,Lewandowski comptabilise désor mais 38buts en 40 matchs, ce qui en fait le meilleurbuteur mondial sur l' année 2019. Deschiffres énormes qui demandent désormaisconfirmation dans les moments fatidiques.Depuis son fabuleux quadruplé contre leReal Madr id avec Dor tmund, en 2013,Lewandowski n'a jamais réussi à se montreraussi per formant lors de la phase éliminatoi-re de la Ligue des Champions. Il devra rete-nir les leçons du passé pour enfin répondreaux attentes placées en lui à ce stade de lacompétition. Tout comme lors du prochainEuro, après sa Coupe du monde 2018 catas-trophique avec 0 but marqué en 3 matchs. A«Lewy» de casser ce(s) plafond(s) de ver re.

Dimanche 13 octobre 2019 SPORT 21

Olympique Lyonnais

Aulas a tentéMourinho !

L'Olympique Lyonnais veutrapidement trouver son

nouvel entraîneur. Suite à ladécision d'écar ter Sylvinho lundi,au lendemain du derby perdu àSaint-Etienne (0-1), le clubrhodanien s'active pour dénicherle technicien capable de relancerune équipe classée à unedécevante 14e place en Ligue 1après neuf journées. Et leprésident Jean-Michel Aulas nemanque pas d'ambition. SelonRMC, Aulas a contacté JoséMour inho mardi ! Libre depuisson dépar t de Manchester Unitedl'hiver dernier, le technicienpor tugais s'est dit flatté de cetintérêt, mais il a refusé le poste.Le «Special One» a expliqué qu' ilespérait retrouver rapidement dutravail en Angleter re. De quoirenforcer la rumeur d'unear r ivée à Tottenham pourremplacer un Maur icioPochettino de plus en plusfragilisé après une entame desaison ratée. Cette initiative de«JMA» confirme que l'OL al'ambition de faire venir unentraîneur expér imenté etréputé. Reste à connaître sonidentité. A pr ior i, ce ne sera pasnon plus Arsène Wenger.L'ancien coach d'Arsenal neserait pas intéressé. Aulas et sondirecteur spor tif Juninho vontpoursuivre les discussions aveccer tains candidats au cours desprochains jours. Si le nom deJorge Sampaoli s'est ajouté à laliste des candidats , c'est bienLaurent Blanc qui reste le favor i.Toujours d'après lesinformations de la radio, l'état-major lyonnais va rapidementdiscuter avec le Cévenol, libredepuis son dépar t du Par is Saint-Germain en 2016.

Manchester United

Une confiance aveugle en Solskjaer ?Manchester United connaît un

début de saison difficile avecune actuelle 12e place au classe-ment de la Premier League.Pour tant par ticulièrement cr iti-qué, l'entraîneur des Red DevilsOle Gunnar Solskjaer conserve-rait la confiance de ses dir igeants.La situation devient préoccupanteà Manchester United. Après unexercice 2018-2019 déjà compli-qué et terminé à la 6e place du

championnat, le club mancunienconnait un début de saison par ti-culièrement difficile. Apr ès 8journées de Premier League, MUa seulement engrangé 9 points etse retrouve à une inquiétante 12eplace au classement. Un homme seretrouve logiquement sous le feudes cr itiques : l'entraîneur OleGunnar Solskjaer. Ces derniersjours, il se murmurait que le tech-nicien norvégien était grandement

fragilisé en raison de ses mauvaisr ésultats. Mais ces r umeur sétaient-elles fondées ? Pas du toutsi on en croit le sér ieux média TheTimes ce jeudi. D'après les infor -mations du journal br itannique,Solskjaer n'est absolument pasmenacé par sa direction. Aucontraire, l' ancien avant-centre,malgré la nécessité de rapidementretrouver un classement plusappropr ié, conser ve toute la

confiance de ses dir igeants. Eneffet, la direction des Red Devilsser ait pr ête à lui accor der dutemps et à se montrer patiente enraison du travail impor tant à réa-liser pour par venir à relancercette équipe. Ainsi, contrairementà ce que cer tains bruits de couloirindiquaient, le match contreLiverpool en championnat le 20octobre prochain ne sera absolu-ment pas décisif pour l'avenir de

Solskjaer. Même dans l'hypothèsed'une lourde défaite contre l'ac-tuel leader de la Premier League,l'homme de 46 ans ne se trouvepas sous la menace d'un licencie-ment. Le temps presse à MU, maisle Norvégien peut tout de mêmetravailler avec une cer taine séré-nité.

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Dimanche 13 octobre 2019SPORT22

BELKACEM YADADEN, attaquant de l’US Béni Douala

«On a retrouvéconfiance»

PRÉ-HONNEUR BÉJAÏA Saison 2019-2020

Le coup d’envoi retardé d’une semainePr évue initialement pour le samedi 12

octobre, l'entame du championnat de ladivision Pré-Honneur de la wilaya de Bejaïaaura lieu finalement une semaine après, soit le19 octobre. Cette décision a été pr ise par lesmembres du bureau de la Ligue locale et ce,en raison du retard de cer tains clubs dans ledépôt des dossiers et cer tains n’ont même pasde licences de leur joueurs. «Ce nouveau délaipermettra aux clubs retardataires de procé-der dans les meilleures conditions à la finali-sation de leurs dossiers d'engagement et d'en-registrement de joueurs et l’élaboration delicences», a-t-on appr is auprès de cette l' ins-tance. En effet, les clubs des divisons infé-r ieures notamment ceux des divisions régio-nales et de wilaya se sont heur tés en ce débutde saison à un nouveau rempar t et pas desmoindres. En plus de la cr ise financière quifreine la bonne marche des équipes«pauvres», les clubs de la division de wilaya(Honneur et Pr é-honneur ), se retrouvent

confrontés à un problème épineux, où la fédé-ration algér ienne de football (FAF) a exigécette saison, en plus de l’ECG, une échogra-phie du cœur. Trop de charges greffent lepiteux budget des clubs qui ne savent pas àquel saint se vouer. En effet, il n’est pas éton-nant que les clubs ne se précipitent pas aupor tillon de la ligue pour s’affilier, à cause desfaramineux frais qui les bloquent. Selon lesprésidents des clubs pensionnaire des divi-sions de wilaya, en plus des frais d’engage-ment, les frais de l’ECG et de l’échographiedu cœur sont très élevés et var ient entre 2500à 3000 DA, soit 300.000, da par club quicompte quatre catégor ies d’âge (U15, U17,U19 et les séniors). Ces frais imposés par lesinstances footballistiques peuvent être lacause de la dispar ition de plusieurs clubs quise retrouvent confrontés à des charges finan-cières à l’image des frais de transpor t, de res-tauration, équipement (tenues et soulier s,indemnités des joueurs et entraîneurs) et du

matér iel pédagogique adéquat pour la bonnepratique du football. Ainsi, les présidents desclubs pensionnaires du championnat de Préhonneur et Honneur de la wilaya interpellentles responsables locaux et à leur tête le wali devenir en aide et ce en trouvant un communaccord entre la LWF, la DJS et la DSP pourrégler cet épineux problème qui reste un vrairempar t pour les clubs de football. Trop decharges greffent le piteux budget des clubs,qui ne savent pas à quel saint se vouer. Lesgestionnaires de ce spor t roi doivent revoirleur copie vis-à-vis de ces clubs amateurs,sinon ce sera la dispar ition de ce spor t tantaimé. En somme, il serait plus sage d’allégerles frais occasionnés par les clubs qui voientleurs subventions se rétrécir chaque saison.Les pouvoirs publics et les élus ont entre lesmains un dossier qu’il faudra bien étudier auvu de son impor tance.

Tahar H.

JS Akbou

Kamel Bouzit quitte la barre techniqueAppelé à la rescousse par la

direction de la J S Akboupour entraîner l’équipe jusqu’àla fin de la saison, notamment enpr évision de la première ren-contre qui s’est jouée hier, austade de Guendouza, face à la JSBoukhalfa, Kamel Bouzit a jetél’éponge. Selon cer taines indis-crétions, il pour rait rejoindre leclub voisin de l’Olympiqued’Akbou, mais le concerné a niétout contact officiel avec la direc-

tion de ce club. Bouzit a mêmeassuré qu’à aucun moment, il n’asongé à retrouver le club aveclequel il avait réalisé une bellesaison 2018-2019 à la clé uneaccession en Régionale 2. Onpar le aussi de son probabledépar t au Canada pour s’y instal-ler. «Je n’ai jamais songé à quit-ter la JSA pour aller vers unautre club. Ceux qui par lent demon dépar t vers l’OA se trom-pent. Je veux juste prendre du

recul et me reposer, après leseffor ts consentis au sein des diffé-rents clubs de la ville d’Akbou.J ’ai des projets personnels. Je nepour rais donc pas rester à laJSA», a déclaré le désormais ex-coach de la JSA. On a appr isd’autre par t qu’Idir Louala etHamlat devaient gérer l’équipe,hier, face à la JS Boukhalfa. Cesderniers, pour rappel, étaient lesadjoints de Bouzit et ont débutéla préparation d’intersaison avec

lui. La direction du club, pour sapar t, n’est pas pressée pour luitrouver un successeur, bien que lenom de l’ex-DTS des Cr abes,Hamid Mekdjoune, actuellementau RC Seddouk, revienne sur leslèvres. Mais ce dernier aurait unprojet avec le club le plus titréd’Algér ie, en l’occur rence laJSK, qu’il va intégrer au mois dejanvier prochain, selon cer tainesindiscrétions.

R.M.

La Dépêche de Kabylie: Tout d’abord vos impressionssur cette victoire acquisecontre le RCB ?

Belkacem Yadaden : C’est une vic-toire mér itée devant une équipede Boumerdès qui n’a pas démé-r ité. Mais on a été supér ieurs ànotre adversaire, et on a réussil’essentiel en prenant les troispoints. Apr ès quatre matchessans succès, on était dans l’obli-gation de gagner et Dieu merci,on a eu ce qu’on cherchait.

Vous avez réussi à marquerl’unique but de la partie, un commentaire ?

Je suis doublement heureux etpour mon premier but et pour lavictoire. C’est mon premier but etje ne veux pas m’ar rêter en si bonchemin, car je veux contr ibuer àd’autres succès de l’US BéniDouala.

Un match difficile vous attend mardi contre l’ES Ben Aknoun, comment l’appréhendez-vous ?

Ce sera un match difficile, maison n’a pas peur de Ben Aknoun.On a retrouvé confiance après cepremier succès. On est déter -minés à enchaîner avec une autre

victoire, même si on sait quel’ESBA nous attend de piedferme et voudra confirmer sonbon début de saison.

Mais vous aurez affaire au leader du championnat...

Cer tes, on affrontera le leader,mais comme je vous ai dit, on necraint aucune équipe. On ira àBen Aknoun pour gagner et r iend’autre. C’est dans nos cordes eton doit remonter encore la penteau classement.

Pensez-vous que l’US Béni Douala est en mesure de faire partie deséquipes qui accéderont cette saison en Ligue 2 ?

Bien sûr et ça reste notre seul etunique objectif et je ne pensemême pas à une autre situationen fin de saison. C’est le mêmeson de cloche chez tout le monde.On cravachera dur pendant lasaison, en visant le plein à domi-cile, tout en cherchant des pointsen dehor s de nos bases.L’accession ne nous échapperapas cette saison et l’US BéniDouala fera honneur à toute laKabylie et fera par tie des équipesqui évolueront en Ligue deux lasaison prochaine. On compte surla mobilisation de tout le mondeet inchallah, on aura le derniermot en fin de saison en faisantpar tie des six meilleurs du grou-pe, c’est promis.

Entretien réalisé par Massi Boufatis

Auteur du but dela victoire face au

RC Boumerdès,l’attaquant de

l’US Béni Douala,Belkacem

Yadaden, se ditdoublement

heureux et prometd’autres buts lors

des prochainessorties.

HONNEUR TIZI-OUZOU(2ème journée)

Et de deux pourl’OS Mouldiouane Les Oiseaux de Mouldiouane ont

engrangé, avant-hier, leur secon-de victoire de suite aux dépens cettefois du FC Ouadhias. Un tonitruantdébut de saison pour lesBanlieusards de Draa Ben Kheddaqui n’ont pas fait dans les détails enconfirmant leur dernier succès (1-0)à l’extér ieur face à l’ASCOuaguenoun, grâce à trois bellesréalisations signées par l’enfant duclub, Khaled Benarbane, auteurd’un doublé, et un but d’AnisNamane. Il faut dire aussi qu’au-delà de cette victoire impor tante, lesOiseaux ont fourni une très bonneprestation face à un adversaire quine pouvait r ien devant le rythme dejeu imposé par les locaux qui ne lais-saient pas trop d’espace à leurs anta-gonistes du jour. Aussi, en attendantles résultats des six rencontres res-tantes prévues pour aujourd’hui,l’OS Moulediouene prend provisoi-rement la tête du classement avec sixpoints .Un car ton plein qui ne serapas sans mettre en confiance les coé-quipiers de Benarbane qui semblentdéterminés à retrouver dès la saisonprochaine la Régionale 2. S. Klari

Athlétisme

Rezki Azaounn’est plus La Fédération algér ienne

d'athlétisme (FAA) a annoncévendredi le décès de son SecrétaireGénéral (SG), Rezki Azaoun, à l'âgede 71 ans. Le défunt a étéhospitalisé en ce milieu de semaine,car il ne s'était pas senti bien à sonretour du Qatar, où il venait desuivre les derniers Mondiauxd'athlétisme, disputés du 27septembre au 6 octobre à Doha. Ilavait également pr is par t auxtravaux du Congrès électif del' IAAF. Ancien Directeur de laJeunesse et Spor ts dans plusieurswilayas, notamment à Médéa etBoumerdès, Azaoun avait peaufinéses études entre autres à Cuba.

En amical

US Tirmitine 7- Aït YahiaUnion Sport 0

Afin de combler la trêve d’unsemaine suite au repor t de la

première journée pré-honneur pourle week-end prochain, l’USTirmitine a donné la réplique,avant-hier, à la formation de AitYahia Union Spor t .Une joute ami-cale qui s’est soldée sur un score desept buts a zero .Des réalisationssignées par Daf Samir (2) , Cher ifiYounes (2), Belmiloud Amine(1),Fatah (1) et Benteyeb Sofiane(1).Outre ce festival de buts leshommes du Caoch, Youcef Ouafi ontséduit les présents par la qualité dujeu développé dans un match depréparation Les jeunots de An ElHammam qui ont fait l’objet d’unaccueil chaleureux ont bien tourné,mais sans pour autant parvenir àaucun moment à imposer leur jeu.En face, les gars de Tirmitine sem-blent au top et prêts à débuter lacompétition officielle dans lesmeilleures conditions.S. K.

Page 15: FFS PARALLÈLE UNE TRÊVE LE TEMPS D’UNE COMMÉMORATION · Swon CV étoffé et ses trente années d’expérience sur les terrains en sont pour quelque chose. Par ailleurs, les

Dimanche 13 octobre 2019 SPORT 23

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DJAMEL BELMADI, sélectionneur de l’Algérie

"Nous avons un rang à tenir"

Djamel, votre triomphe enCoupe d’Afrique remonte déjàà quelques semaines. Avez-vouseu le temps de prendre la mesu-re de ce que vous avez réaliséau Caire ?

Chaque jour qui passe nousappor te une nouvelle preuve de lapor tée de notre exploit. Quand jesuis en Algér ie, je peux voir l’im-pact positif qu’a eu notre succèssur la vie de tous les Algér iens. Jen’ai pas de mots pour décr ire lebonheur que je ressens à l’idéed’avoir pu faire ce cadeau à monpays. Dès mon ar r ivée à la tête dela sélection, j’ai tout de suite sentique les joueurs avaient la mêmeenvie que moi de gagner ce titre.

À l’époque, les résultats n’étaient pas bons. Il régnaitune atmosphère pessimisteautour de l’équipe nationale.Vous étiez le seul à affirmerque vous pouviez gagner enÉgypte. Quel est le secret devotre assurance ?

Il fallait envoyer un message posi-tif aux joueurs, les motiver, tout enfixant des objectifs. Par ticiper à

un tour noi pour faire un bonrésultat et par ticiper à un tournoipour le gagner sont deux chosescomplètement différentes. Je suisheureux qu'on ait pu faire ladeuxième.

Quand avez-vous su que le titre était à portée de main ?

Nous n’étions jamais sûrs de l’em-por ter, mais au fil des matches,

nous avons renversé de nombreuxobstacles. À mesure que nous nousapprochions du but, nous étionsde plus en plus confiants. Dans lemême temps, nous veillions à sou-tenir le mor al des joueur s enessayant de pr éparer chaquematch au mieux.

Quel match a été le plus difficile ?

Chaque match compor tait son lotd’épreuves, mais le choc contre laCôte d’Ivoire nous a causé desfr ayeur s. Nous n’avons gagnéqu’à l’issue des tir s au but. Nousavons aussi souffer t contre leNiger ia. Il a fallu attendre unsuper be coup fr anc de RiyadMahrez à la dernière minute pourl’empor ter .

Vous citez Riyad Mahrez. A-t-il particulièrement brillé à vos yeux ?

Riyad a assumé ses fonctions avecbeaucoup d’élégance. C’est unmembre impor tant du groupe etun élément incontour nable enattaque. Il a marqué et il a répon-du présent dans des moments dif-ficiles. Nous avons découver t unestar qui mér ite notre admiration.Mais il n’est pas le seul à avoir étéefficace. Des joueur s commeIsmaël Bennacer, DjamelBenlamr i, Aïssa Mandi, RaisM'Bolhi, Youcef Belaïli etBaghdad Bounedjah ont aussijoué un rôle dans notre sacre,comme tous les autres. Tout lemonde voulait voir Mahrez défierSadio Mané et Mohamed Salah.On peut dire qu’il a par faitementrépondu aux attentes.

Vous avez fait partie des dixnominés pour le titre The Best -Entraîneur de la FIFA pour lefootball masculin. Commentavez-vous vécu cet honneur ?

C’est très agréable de faire par tied’une liste des meilleurs entraî-

neurs, sur tout lorsqu’on y côtoiede grands noms. Néanmoins, ilfaut garder en tête que cette nomi-nation est le résultat du travail del’ensemble de l’équipe techniqueet des effor ts déployés par lesjoueurs sur le ter rain.

L'Algérie se prépare désormaisà disputer les qualificationspour la Coupe du Monde.Comment envisagez-vous cette campagne ?

Notre premier objectif est de nousqualifier pour Qatar 2022. Lacompétition préliminaire sera dif-ficile, longue et seméed’embûches, mais nous avons unrang à tenir en tant que cham-pions d’Afr ique. Il va falloir sebattre pour atteindre la phasefinale. Je m’attends à vivre deschoses compliquées et extraordi-naires tout au long du voyage.

Le Cameroun, championd’Afrique 2017, n’avait pasréussi à se qualifier pour Russie 2018...

Apr ès une gr ande victoire, onconstate souvent une baisse deforme. C’est là que les choses secompliquent. La preuve : leCameroun n’a pas validé sonbillet pour la Russie et ses résul-tats en Coupe d’Afr ique n’ont pasété très br illants. Il faut tirer lesleçons de cet exemple avant d’en-tamer notre propre parcours enqualifications.

Vos ambitions se limitent-ellesà la qualification ou avez-vousd’autres objectifs en tête ?

Pour commencer, par ticiper à laCoupe du Monde n’a r ien d’uneévidence. Si nous atteignons laphase finale, nous ferons tout pourne pas nous contenter d’un rôle defiguration au Qatar. Mais avantça, il faut cultiver notre culture dela gagne pour rester dans le Top 5afr icain du Classement FIFA.C’est impor tant car le tirage ausor t dépendra en par tie de notreposition. In FIFA.com

Djamel Belmadi agagné la Coupe

d’Afrique avecl’Algérie en juillet.

Il a fini 4ème duclassement des

The Best -Entraîneur de laFIFA. Il rêve de

mener son équipeà la qualificationpour Qatar 2022.

CAN-2021 Phase éliminatoire

Algérie - Zambie le 14 novembre et Botswana - Algérie le 18 Le match Algér ie-Zambie comptant pour la

première journée des éliminatoires de laCoupe d'Afr ique des nations CAN-2021 auralieu le jeudi 14 novembre à 20h00, a indiqué laFédération algér ienne de football (FAF) sanscommuniquer le lieu de la rencontre. Selon lamême source, la Confédération afr icaine defootball (CAF) a adressé à toutes les fédéra-tions nationales concernées par les élimina-toires de la CAN-2021, la confirmation des

dates et des heures de coup d’envoi des ren-contres des 1re et 2e journées. Le second matchdes éliminatoires de l'Algér ie, championned'Afr ique en titr e, se jouer a le lundi 18novembre contre le Botswana à 21h00 locales(20h00 algér iennes) à Gaborone. Outrel'Algér ie, la Zambie et le Botswana, le groupeH des éliminatoires de la CAN-2021 comprendégalement le Zimbabwe. Les deux premiers àl' issue de la phase de poules des éliminatoires

se qualifient pour la CAN-2021 au Cameroun.A signaler que la sélection algér ienne qui a dis-puté jeudi un match amical à Blida contre laRD Congo (1-1) se rendra en France aujour -d’hui, en prévision du deuxième match amicalqui l'opposera à la Colombie, le 15 octobre auStade Pier re Mauroy de Lille (Nord) à par tirde 20h00. Un match qui se jouera à guichetsfermés puisque les 40 000 billets mis en venteont été écoulés.

DNA (5e journée)

L’IB Lakhdaria rate le coche Pour sa première appar ition sur

son ter rain cette saison, l’IBLakhdar ia, qui évolue en Divisionnationale amateur (groupecentre), a reçu, jeudi dernier, leleader, l’ES Ben Aknoun, dansune rencontre plaisante qui s’estterminée sur le score de par ité de1 à 1. Il faut dire que le locaux ontcar rément raté le coche. Dès la 3’,Beloucif a failli ouvr ir le scored’une jolie tête, mais le por tier deBen Aknoun, Abdouni, a mis lecuir en corner d’une belle claquet-te. Les protégés du coach Achour i

maintiendront la pression et réus-siront à ouvr ir le score à la 18’ parl’intermédiaire du milieu Doui.Les visiteurs égaliseront en secon-de mi-temps, à la 62’, grâce àAmroune. À la 73’, Belloucif tenteune intrusion dans la sur face der épar ation mais il fut fauché.L’arbitre laisse jouer malgré lavive protestation du banc deLakhdar ia et du public qui suivaitle match du haut des bâtimentsjouxtant le stade. Le score n’évo-luera pas tout au long de la par tie.C’est donc sur ce 1 à 1 que l’ar -

bitre a renvoyé les 22 acteurs auxvestiaires. Ce match nul a été maldigéré par le staff dir igeant duclub de l’ex-Palestro, qui s’en estpr is au commissaire du match,Mahrez, accusé d’avoir «per turbéla rencontre en recommandant àl’arbitre d’ar rêter la par tie à plu-sieur s repr ises». Le coach deLakhdar ia, Kamel Achour i, sedira d’ailleurs très désappointé enfin de par tie : «On a été lésés. Il yavait de la place pour engrangerles points du match, mais, malheu-reusement, l’arbitre nous a pr ivés

d’un penalty tout fait : il y avaitfaute dans la sur face de répara-tion. L’arbitre a aussi cassé lerythme du match par ses multi-plies décisions d’ar rêt de jeu». «Jetiens tout de même, poursuit-il, àremercier mes joueurs qui ont faitun bon match et ont cru en leurscapacités de r ivaliser avec unadver saire de la trempe del’ESBA». Par ailleur s, l’entr aî-neur de Lakhdar ia se dira heu-reux de retrouver son fief, quali-fiant la sanction du match à huitclos face à Ben Aknoun de «sévère

étant donné qu’il n’y avait pasd’intrusion du public ou de jet defumigène lors du match disputé austade de Réghaïa». «Quoi qu’il ensoit, nous allons poursuivre notretravail tout en souhaitant que lesautor ités regardent un peu du côtédu club et le soutiennent financiè-rement, pour nous aider à réaliserl’accession en fin de saison»,conclut-il.

M’hena A.